EBOLA : Isolation des patients et Désinfections

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EBOLA : Isolation des patients et Désinfections
EBOLA : Isolation des patients et Désinfections
Sommaire :
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Le virus Ebola, aussi connu sous le nom de fièvre hémorragique d’Ebola, est un virus
de la famille des filovirus (Filoviridae), il présente une fièvre
hémorragique virale avec un taux de mortalité très élevé, pouvant se propager au sein
des hôpitaux, il est très difficile à détecter et il n’y a actuellement aucun traitement.
L’épidémie actuelle en Afrique de l’ouest est actuellement la plus importante
enregistrée, avec l’augmentation de la fréquence des cas répertoriés la prévention
d’une propagation hospitalière est primordiale.
Il est recommandé de placer les patients infectés, ou en observation, en isolation dans
une chambre individuelle et d’utiliser un équipement individuel de protection
comprenant gant, blouse, lunette et masque.
Le Bioquell Pod peut ainsi convenir à l’isolement des patients considérés comme étant
à haut risque, ou ceux en observation (cependant il n’est pas conseillé aux patients
atteins du virus Ebola à moins qu’il n’y pas de chambres individuelles disponibles).
La Vaporisation de Peroxyde d’Hydrogène (VPH) Bioquell est idéale pour une
décontamination de pièce ayant servie aux soins des patients souffrant d’Ebola.
Introduction :
Le virus d’Ebola, aussi connu sous le nom de fièvre hémorragique d’Ebola, est un type de fièvre
hémorragique virale, laquelle est associée à un haut taux de mortalité. Selon l’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS), les données consolidées de tous les foyers d’épidémies enregistrées, montrent que le taux
de mortalité est environ de deux tiers des patients infectés. Les autres facteurs qui rendent problématique
la fièvre hémorragique d’Ebola sont sa transmission d’homme à homme comprenant le risque d’une
propagation hospitalière, le manque de traitement, et sa difficulté à être diagnostiquée1,2. Le principal
mode de transmission du virus d’Ebola est le contact direct avec le sang ou tout autre fluide corporel (par
la peau ou les muqueuses) ou bien le contact indirect à travers un environnement contaminé 1-3.
L’épidémie d’Ebola est le plus fréquemment reportée en Afrique ou est situé le réservoir animal1,2. Des cas ont
été signalés à travers le monde, pour la plupart transféré depuis l’Afrique 1. Une épidémie est actuellement en
expansion dans le Sud-Ouest Africain avec 2 240 personnes atteintes, dont 1 229 décédées (rapport de l’OMS
du 19 août), ce qui en fait la plus large épidémie4, 5 connue depuis la découverte du virus en 1976. Un certain
nombre de cas ont migré d’Afrique vers d’autres pays, notamment aux Etats-Unis et en Arabie Saoudite5.
Ce document passe en revu un certain nombre d’aspect de la stratégie de prévention et de contrôle de la fièvre
hémorragique d’Ebola : l’isolation des patients et la désinfection des chambres.
Prévention et Contrôle de l’Infection
De nombreuses agences de santé et de ministères, incluant le centre de contrôle et de prévention des préventions
des maladies américain (US CDC), le département de la santé britannique (UK Department of Health) et le
ministère de la santé français ont publié un certain nombre recommandation en cas de patient contaminé et
hospitalisé. Bien qu’il y ai quelques différences dans la stratégie conseillé, les principes de bases restent
sensiblement les mêmes :
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Les patients infectés ou en observation doivent être isolés dans des chambres individuelles, idéalement
dans une unité confinée.
L’utilisation d’un équipement individuel de protection (EPI) afin de limiter tout contact direct avec le
patient ; par l’utilisation de gant, d’une blouse, de lunette et d’un masque de protection. Dans certaines
situations un équipement de protection additionnel peut être à utiliser: double épaisseur de gant, masque
N95/FFP3, des couvres chaussures jetables et des couvres jambes.
L’enregistrement et le suivi de l’ensemble du personnel de santé qui aurait été en contact avec un
patient atteint du virus, plus particulièrement pour ceux qui ne se seraient pas protégés lors de ce
contact.
L’isolation des Patients
Le CDC recommande de placer les patients contaminés ou en observation dans une chambre individuelle
possédant une salle de bain et pouvant être fermée, tout en maintenant un registre à jour des personnes entrant et
sortant de la pièce. Des recommandations également à propos des accès aux chambres, pour que ces derniers
soient conformes aux équipements individuels de protection (EPI). Les recommandations anglaises imposent le
transfert des patients contaminés dans des unités de maladies infectieuses de haute sécurité (HSIDU) lorsque cela
est possible, où l’utilisation d’une chambre d’isolement contre les pathogènes aéroportés si le transfert en
HSIDU n’est pas possible. Le ministère de la santé français recommande l’isolement dans des chambres à
pression négative tout en respectant un niveau de confinement de type P3.
Le Bioquell Pod est le moyen de confiner et de séparer en créant un espace individuel une chambre possédant à
l’origine une occupation multiple. Le Pod n’est conseillé que lors des mises en observation, non pas pour les cas
confirmés, à moins qu’aucune chambre individuelle ne soit libre.
La survie sur les surfaces
Les données épidémiologiques soutiennent l’infection indirecte du virus Ebola par l’intermédiaire d’un contact
avec un environnement contaminé. De plus, Ebola est un virus enveloppé ; de la famille des filovirus, ces
derniers sont connus pour subsister deux semaines et plus sur des surfaces et des équipements contaminés. Par
conséquent, une grande attention doit être portée sur le nettoyage et la désinfection des chambres d’hôpital.
La phase finale de désinfection des chambres d’hôpital
Le Centre de Contrôle des Maladies américain (CDC) conseils d’utiliser un désinfectant enregistré par l’EPA
(Environmental Protection Agency) pour les chambres des patients atteints du virus Ebola. Les directives
anglaises font une distinction entre les espaces qui ont ou n’ont pas été contaminés avec du sang. Ces indications
préconisent l’utilisation d’agents contenant du chlore pour nettoyer les surfaces, ceux-ci comprenant une
concentration plus forte que pour l’usage habituel. Pour la phase finale, une décontamination de la chambre par
« fumigation » (décontamination par gaz) est recommandée.
Cependant, aucune recommandation spécifique sur le type de fumigeant à utiliser n’a été spécifiée. Les options
les plus appropriées d’un point de vue microbiologique sont toutefois: le formaldéhyde, le dioxyde de chlore et
la vapeur de peroxyde d'hydrogène (VPH). Bien qu'il soit difficile de croiser les données d'efficacité de
confinement niveaux 4 (pour des raisons de manque d'accès pour les tests), ces systèmes sont susceptibles
d'inactiver les virus qui causent des fièvres hémorragiques virales. Cependant, le problème rencontré avec le
formaldéhyde et le dioxyde de chlore est de les appliquer en toute sécurité dans les salles des hôpitaux. Une
étude récente a démontré l’efficacité de la vapeur du peroxyde d’hydrogène de Bioquell pour l’inactivation d’un
nombre de virus incluant TGEV et influenza, qui sont tous les deux des virus à ARN enveloppés, possédant la
même structure de base qu’Ebola. La vapeur de peroxyde d’hydrogène(VPH) est donc certainement la candidate
la plus adaptée pour décontaminer les cas de fièvres hémorragiques, comme illustré par l’expérience de
« Univertsity College London Hospitals » (UCLH) suite à un cas de fièvre de Lassa. De plus, une installation
avec un haut niveau de confinement de type P4 en Norvège, a intégré le système de vapeur de peroxyde
d’hydrogène Bioquell pour ses décontaminations.
La décontamination en laboratoire
Les chercheurs en laboratoire doivent manier des échantillons pouvant provoquer un risque d’infection élevé par
le virus Ebola et par d’autres fièvres hémorragiques. De plus des cas de fièvre hémorragique ont été rapportés
chez des chercheurs. Les échantillons du virus d’Ebola devraient être manipulés sous PSM de niveaux 4, qui
inclus un système de décontamination. Cependant, dans certains cas, les laboratoires cliniques pourraient
également exigés de manipuler des échantillons appartenant à des patients suspectés ou ayant été atteint par le
virus Ebola, sous un PSM de niveau 2 ou 3.De la sorte, des ajustements devront être fait pour contenir tout
risque, il faudra s’assurer que les chercheurs en laboratoire portent un équipement de protection individuel (EPI)
approprié, qu’une décontamination adéquate telle que l’utilisation de la vapeur de peroxyde d’hydrogène de
Bioquell est bien prévu. La vapeur de peroxyde d’hydrogène de Bioquell est couramment utilisée pour la
décontamination de poste de sécurité biologique et pour les laboratoires avec un haut niveau de confinement, elle
représente ainsi une candidate de choix pour la décontamination de laboratoires procédant à des manipulations
d’échantillons pouvant contenir le virus Ebola.
Résumé
L’épidémie actuelle du virus Ebola en Afrique de l’Ouest est la plus grande jamais rapportée, elle menace de se
propager. La possibilité qu’Ebola se propage rapidement avec un taux mortalité élevé a suscité l’inquiétude et la
préparation des organismes de santé du monde entier. Bien qu’il y ait quelques disparités dans les
recommandations sur la prévention et le contrôle de l’infection, l’isolation des patients suspectés ou contaminés
et l’utilisation de méthodes de désinfection et de décontamination adaptée restent communes. Le Pod Bioquell
peut fournir des compartiments simples d’isolement préventif pour les patients à haut risque, ou d’isolation pour
patients suspectés d’être atteint du virus Ebola. La vapeur de peroxyde d’hydrogène de Bioquell peut être utilisée
pour la phase finale de décontamination des chambres ayant servi à soigner les patients infectés, ainsi que pour la
décontamination des postes de sécurité biologique (PSM).