dossier de production film Colibantan

Transcription

dossier de production film Colibantan
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Dossier de Production
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« Colibantan, petit village de brousse
12 ans après »
Michel Alliot
Elise Hamon
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« Ne vous demandez-pas ce que l’Etat peut
faire pour vous, demandez-vous ce que vous
pouvez faire pour l’Etat. »
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John Fitzgerald Kennedy!
Président des Etats-Unis 1961-1963
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Introduction :
En février 2002, à l’invitation de Bruno (journaliste et responsable d’une Association de Solidarité), Michel Alliot
(Réalisateur de documentaire à caractère pédagogique) et Geneviève Martin (Journaliste) se rendent au Sénégal
pour réaliser un documentaire sur le village de Colibantan. Centré sur le témoignage des habitants avec qui le
documentaire est préparé en amont, le film évoque sans tabou la vie quotidienne du village, ses joies, ses difficultés. Et
montre l’énergie et la mobilisation des populations pour affronter ses difficultés.
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Produit avec le soutien de la Radio Télévision Sénégalaise et de son directeur de la
Production (feu Djibril Wade), le film est diffusé pour la première fois en juillet
2002 en prime-time sur la chaine nationale. De 2002 à 2014, le film sera diffusé
plus de 50 fois sur la chaine nationale. Puis repris sur TV5 et Africable. Le film est
particulièrement apprécié par les différentes autorités pour son caractère
pédagogique et ses vertus incitatives. « Il a semé des petites graines dans le coeur
et la tête de beaucoup de villageois du Sénégal » résume Djibril Wade, le directeur
de production de la RTS de l’époque.
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12 années ont passé. A Colibantan, l’énergie et la mobilisation des différents acteurs n’a pas cessé. Le village a
désormais un collège, une nouvelle mosquée, de nombreux jardins maraichers, un centre de formation…
Michel a souhaité retourner à Colibantan pour témoigner de cette évolution. Et montrer comment grâce à la
mobilisation des différents acteurs, l’accès aux droits a progressé dans certains points, stagné dans d’autres.
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Présentation des porteurs du projet :
Michel : réalisateur
62 ans, photographe et réalisateur de documentaires à caractère pédagogique. Titulaire d’un Master
Infocom et d’un diplôme de méthodologie en Multimédia, Michel enseigne l’écriture des scénarios à la
Faculté de lettres et les techniques audiovisuelles aux étudiants d’une école de Cinéma. Spécialiste de
l’image, il a dirigé pendant plus de 30 ans le service audiovisuel pédagogique de « Courant
d’Art » (DDEC44). Il a réalisé plusieurs documentaires pour la télévision, dont les plus marquants :
Colibantan, village de brousse 2002, Le Mur de Berlin 1990, La Loire 1999, L’art Lyrique à Graslin 2010.
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Elise : assistante réalisation et prise de son
23 ans, en formation audiovisuelle. Déjà grande voyageuse malgré son jeune âge, Elise a développé une
grande sensibilité et une attirance pour les rencontres multiculturelles. Elle multiplie les expériences
audiovisuelles et dans le monde de la photographie. Et s’est investie sur plusieurs projets pédagogiques
notamment avec des jeunes en difficulté comportementale. Au-delà de ses compétences techniques, Elise
accompagnera Michel dans les interviews.
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Sankoun : conseiller technique du film
41 ans, originaire de Colibantan, Sankoun est installé en France depuis 2004. Il est horticulteur. Sankoun est l’un des
intervenants du 1er documentaire. Membre de l’Association Colibantan Nantes, il est également co-fondateur de
l’association AVED de Colibantan très dynamique dans le développement du village. Sankoun participe à la construction
du synopsis en France et accompagnera l’équipe technique durant tout le tournage en décembre 2014. Il va
également prêter sa voix à la voix Off du film.
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Bruno : producteur délégué
48 ans, journaliste indépendant et réalisateur de films institutionnels. Diplômé d’un Master 2 en Communication et
Marketing des territoires et des entreprises et d’une Licence en Géographie, Bruno fréquente le Sénégal depuis 1997
à raison de 2 à 3 mois par an. Investi dans une organisation de solidarité internationale, il connait bien les
problématiques du développement et notamment la réalité du Sénégal. Il a collaboré avec Michel sur l’écriture du
premier film.
Descriptif du projet :
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Sujet du film :
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Il s’agit de montrer comment à Colibantan, depuis 12 ans (date du 1er documentaire) l’accès aux droits a progressé
(ou pas dans certains domaines) grâce à la mobilisation et l’engagement des femmes et des différents acteurs (Etat,
services publics, associations, émigrés, entreprises privées, coopération internationale…).
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Cible : public sénégalais (diffusion télévision sénégalaise) et autres télévisions de L’Afrique de l’ouest
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Synopsis :
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Une femme du village de Colibantan, Fanta, se rend comme tous les jours dans le jardin potager communautaire pour
arroser ses légumes. Elle témoigne de ce qui lui apporte le maraichage. Et de ce que cela a changé dans sa vie : une
meilleure alimentation pour ses enfants, l’accès à l’éducation plus facile, du pouvoir d’achat… De fil en aiguille et de
rencontres en rencontres tout au long de sa journée, Fanta nous fait rencontrer d’autres villageois (voir liste des
intervenants) qui renvoient à autant de problématiques et d’expériences.
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Idée directrice du film :
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Colibantan est un village comme il en existe des milliers au Sénégal. Avec ses joies, ses difficultés, ses richesses, ses
pauvretés, ses difficultés. Mais grâce à la volonté de différents acteurs (individus, associations, groupements, services
de l’Etat…) la mobilisation communautaire pour le « bien commun » y est plus importante qu’ailleurs. Et contribue à
améliorer considérablement la vie des habitants dans différents domaines : agriculture, préservation de
l’environnement, éducation, santé, formation des adultes… L’objectif de ce documentaire destiné au public sénégalais
est pédagogique : il s’agit de montrer comment cette dynamique collective -où les femmes ont une place
prépondérante- participe de l’amélioration de la vie quotidienne. Avec ce film, il s’agit -par le caractère exemplaire du
village de Colibantan- de donner l’envie à d’autre communautés villageoises d’agir ensemble et de se mobiliser.
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Thèmes et problématiques abordés dans le film :
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En fil conducteur : l’implication individuelle et la mobilisation collective (notamment des femmes) au service du bien
commun et de projets locaux communautaires
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Mots clés : IMPLICATION, BIEN COMMUN, COMMUNAUTAIRE, DEVELOPPEMENT DURABLE, ENVIRONNEMENT, AGIR
LOCAL, EDUCATION
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L’éducation comme moteur de développement :
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12 ans après : de l’école primaire de Colibantan à l’Université (UCAD et St-Louis), les étudiants de Colibantan disent
ce qu’ils doivent à l’éducation primaire reçue dans leur village et le regard qu’ils portent aujourd'hui sur leur
parcours, leur village, leur futur, la place et la situation de l’Education dans leur village (collège, bibliothèque en
projet…), mais aussi leur investissement dans le développement du village.
Focus sur l’éducation des filles et sur ce que cela change également dans leur place dans la société et l’évolution
sociale (dans une zone où la résistance au changement est très importante)
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La dégradation de l’environnement et la pauvreté :
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Comment les villageois confrontés à la dégradation de leur environnement et à une insécurité alimentaire
structurelle ont mis en place des stratégies innovantes :
- Développement d’un jardinage agroécologique dans la zone avec des coopérations entre jardins et villages.
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Notamment la création d’un centre de formation local pour former les femmes. (+ l’expérimentation des séchoirs
solaires, apiculture en projet…)
Comment les villageois sensibilisés à la dégradation de l’environnement ont compris l’enjeu d’agir localement et d’un
développement durable. La mise en place des pépinières locales et des actions de reboisement pour une meilleure
gestion des ressources naturelles. La synergie entre les acteurs.
(Evoquer de façon discrète le soutien des associations françaises dans le cadre de la coopération décentralisée, mais aussi la
coopération sud-sud, l’implication des services de l’Etat : chef CADL, sous-préfet, Eaux et Forêt et des autres compétences
sénégalaises notamment pour les formations)
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L’accès à la santé : (Evoquer aussi l’accès à l’eau)
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12 ans après : ce qui a changé et ce qui reste à faire dans le domaine de la santé :
- Les problèmes de santé (le lien entre dégradation de l’environnement et pauvreté : malnutrition, les fumées de
cuisson, l’accès à l’eau… ) et de l’accès aux soins (moyens et distance)
- L’importance de l’éducation dans la façon d’aborder la santé : notamment pour les femmes. Et des actions de
prévention dans la « bonne santé » des populations.
- 12 ans après : de la case de santé communautaire de Colibantan à la case de santé gérée par l’Etat depuis janvier
2014. L’ouverture de l’hôpital de Makacolibantang en 2013.
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L’accès à l’électricité, à la télécommunication et aux nouvelles technologies :
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Qu’est-ce qu’a apporté l’électricité : dans la vie quotidienne (télévision, informatique, frigo…), dans l’exercice de
certaines activités (forgeron, tailleurs, commerce…) ?
12 ans après : les portables ont changé la vie des petits villages isolés. Réseau et opérateurs Orange et Expresso
sont très présents dans la vie des citoyens. Ce que cela a changé. (Y compris transactions monétaires)
L’accès à l’internet et aux réseaux sociaux (Facebook) a modifié le rapport aux autres : faire témoigner les jeunes et
les moins jeunes sur ces changements et leurs conséquences.
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L’exode rural, l’émigration en Europe ou en Afrique :
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Plus de 150 adultes originaires de Colibantan ont voyagé en Europe (principalement en Espagne). 12 ans après, la
crise économique en plus, que deviennent-ils ? Qu’est-ce que cela a changé pour leurs familles ? Evoquer les
mandats avec Western union. Depuis la crise mondiale de 2008, beaucoup reviennent faute de travail. D’autres
investissent au Pays. D’autres encore tentent leur chance dans d’autres pays africains.
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L’accès au crédit et à un compte bancaire, les flux financiers issus des émigrés
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Comment l’accès à la microfinance, à un compte bancaire est source de développement. comment les populations
en bénéficient-elles ou pas ? Comment les populations s’organisent elles-mêmes pour des crédits
communautaires ?
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Intervenants principaux : Liste non exhaustive
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- *Fanta Ba : 38 ans, maraichère, Vice-présidente de l’AVED Présidente des parents d’élèves du collège. Elle est le
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personnage principal du documentaire. A travers elle, ses responsabilités, ses engagements, nous voyageons dans
le village auprès de celles et ceux qui font bouger le village.
Boucar : 24 ans, étudiant en 2de année de faculté économique : en CM2 lors du 1er documentaire. Boucar est très
attaché à son village. Il est le Président de l’Association des Élèves et Etudiants Ressortissants de Colibantan. Il
s’investir aussi dans les fêtes religieuses et la politique de son village. Boucar a beaucoup d’abnégation. Orphelin
de père et de mère dés l’âge de 10 ans, il a obtenu son bac après avoir redoublé plusieurs classes.
Maïmouna : 28 ans, salariée au Crédit Mutuel - l’une des premières femmes du village à être salariée. Evoquera ce
que l’éducation a changé pour elle, notamment dans son rôle actuel de mère.
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Kello : 25 ans, le responsable du centre de formation de l’AVED. A du abandonné ses études en terminale à cause
d’un accident. S’investit beaucoup pour bien communautaire.
Kalipha : 52 ans, le Président de l’AVED Colibantan et conseiller municipal depuis juin 2014. est également membre
d’ATD Quart-Monde. A l’origine de toute la dynamique associative du village. Donne du sens à l’implication
citoyenne.
Tida Kane : 24 ans, agent de santé communautaire : son mari est émigré au Gabon. Est à l’origine du succès de la
case de santé de Colibantan.
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Traitement :
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Genre documentaire : format 52’
Le scénario va se construire autour des témoignages des villageois et des différents acteurs de terrain ciblés.
Avec 1 ou 2 personnage(s) principaux qui vont réapparaitre plusieurs fois et qui feront le lien avec les autres
personnages.
Le scénario n’est pas totalement écrit à l’avance : le documentaire sait où il va. Mais il va se nourrir de la rencontre et
des expériences sur le terrain.
Plans pour illustrer les propos des témoignages : jardin potager, stage de formation, collège, puisage de l’eau,
pépinière, réunions des femmes de l’association, hôpital…
Récit en voix Off, (voix sénégalaise) : pour présenter le contexte, la problématique, articuler les différents témoignages,
leur donner du sens et présenter les différents personnages du film.
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Moyens techniques de réalisation :
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1 Caméra professionnelle Sony + trépied + Housse + Filtres + Micro + batteries
1 Caméra semi-professionnelle HDR HC9 + Trépied + Housse + Filtres + Micro + batteries
1 Ensemble microcravate HF Sennheiser EW122 p G3
Montage : Ordinateur Mac Pro avec Final Cut Pro
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Calendrier prévisionnel :
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Tournage : 6 au 20 décembre 2014
Montage : Hiver et printemps 2015
Diffusion du documentaire : juin 2015
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Partenaires financiers du projet :
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Production :
Association Colibantan
Avec le soutien : (Financements Acquis)
- Collectivités : conseil régional Pays de la Loire, conseil général 44 et Mairie de Nantes
- Fondation : Fondation Nature et Découvertes
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Droits de diffusion :
- pour l’Afrique : droits cédés gratuitement à la Télévision nationale : RTS
- pour le reste du monde : droits gérés par l’Association Colibantan
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Autres partenaires financiers :
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Au Sénégal : (sollicités)
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1) Collectivité : conseil régional de Tambacounda
Intérêt pour le conseil régional :
- Promotion de la région de Tambacounda avec des messages et valeurs positives
- Attirer l’attention et capter des fonds pour des projets de développement
2) Co-production avec la RTS : moyens techniques
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Contacts :
Elise Hamon ou Bruno Briand Sotin : [email protected]
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Au Sénégal,
Lamine Athie, [email protected]
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