Deux groupes de papillons Matériel pour la collection

3. La chrysalide
Arrivée à maturité, la chenille s'irnmobilise. Son corps se
transforme rapidement et elle devient une pupe ou chrysalide en laquelle on reconnaît les parties du futur papillon
(voir le dessin no 2). Certaines espèces s'enfoncent sous
terre pour cette métamorphose.
La chrysalide des papillons de jour est habituellement
anguleuse et vivement colorée ; elle se suspend à une plante soit par le bout de l'abdomen et la tète en bas, soit en
reposant sur le bout de l'abdomen avec un fil entourant le
thorax et fixé à une plante. La chrysalide des papillons de
nuit est gris jaune ou brun ; très souvent, elle s'enferme
dans un cocon.
La durée de ce stade varie encore selon les espèces.
4. Le papillon
Quand la métamorphose est complétée, le papillon fait
éclater l'enveloppe du thorax et se dégage peu à peu par
cette ouverture (photo p. 1). Il se cramponne à quelque objet, étale lentemerbt ses ailes molles, rejette le reste du liquide de son abdomen ; quand les ailes ont bien séché, le
papillon s'envole en quête de nectar et hanté par le souci
de s'accoupler, car sa vie d'adulte est ordinairement courte,
en moyenne deux ou trois semaines, sauf pour ceux qui hibernent à ce stade.
Le papillon a une trompe longue, enroulée au repos et
formée de deux gouttières rapprochées pour sucer le nectar au fond des fleurs.
Les ailes sont des membranes transparentes, recouvertes de fines écailles de toutes les couleurs. Chez les papillons nocturnes, l'aile inférieure porte un petit crochet qui
la retient à l'aile supérieure.
La femelle a un abdomen pointu, le màle a deux prolongements latéraux au bout de l'abdomen (voir le dessin
no 3).
Deux groupes de papillons
1. Les papillons diurnes (en anglais: Butterflies) voient
de jour ; leurs antennes sont habituellement terminées par
un renflement ; leurs ailes sont dressées au repos et plus
colorées sur le dessus.
2. Les papillons nocturnes (en anglais : Moths) volent au
crépuscule et la nuit ; leurs antennes ont des formes très
variées, habituellement terminées en pointe ; leurs ailes
sont horizontales ou en toit sur le corps au repos, et plus
colorées sur le dessous.
Matériel pour la collection
1. Le filet
Un manche à balai, muni d'un cercle de bois ou de
métal (un support pour habit) portant un sac de tissu solide et transparent (voir le dessin no 4).
Le maniement du filet s'apprend vite ; une fois la capture faite, plie le filet pour empêcher le papillon de sortir; d'une main, emprisonne le papillon dans le filet et, de
l'autre, introduis le pot de poison ; ferme le pot avant de
le sortir du filet. Le collectionneur habile tue les gros papillons en pressant le thorax entre deux doigts, à travers
le filet quand les ailes sont dressées l'une contre l'autre.
2. Le pot de poison
Le meilleur poison est le cyanure de potassium, mais il
est très dangereux : il peut tuer l'imprudent qui en aspirerait les vapeurs, aussi bien que l'insecte. Utilise un autre
poison beaucoup moins dangereux, comme le tétrachlorure
de carbone, vendu dans les pharmacies : un pot peu profond, à large ouverture et à couvercle vissé ; au fond, un