1 Noirs les camps nazis, est un livre écrit par Serge
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1 Noirs les camps nazis, est un livre écrit par Serge
Noirs les camps nazis, est un livre écrit par Serge Bilé, mettant à l’avant plan l’histoire des noirs lors du conflit de la Seconde Guerre mondiale. L’auteur, originaire de la Côte d’Ivoire, fait d’abord une maitrise d’allemand pour ensuite se tourner vers la journaliste1. Il débute sa carrière en travaillant pour France 3, ensuite pour RFO et devient par la suite réalisateur et producteur pour des documentaires portant sur les noirs2. De plus, il fonde l’association Akwaba, qui a pour but de forger des liens entre Fort-de-France et Abidjan. Outre l’écriture, Serge Bilé est aussi un musicien, il a entre autre écrit la chanson nouveau monde pour l’Unicef, qui est chantée par plusieurs célébrités3. Inspiré par des thèmes historiques peu connu, le documentaire Noirs dans les camps nazis a été un franc succès au festival du film de Montréal et s’est vite transformé en livre. Il est captivant de dégager la thèse de ce livre et la manière dont l’auteur l’a fait progresser, tout en résumant l’ouvrage. Il sera aussi question d’analyser le livre en y faisant une critique externe et interne. Noirs dans les camps nazis, est un livre qui ne s’adresse pas uniquement à la communauté universitaire, mais qui rejoint plutôt un vaste auditoire. L’auteur tente de démonter qu’on ne connait pas exactement toute l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, puisque la déportation des noirs n’a jamais été exposée par les spécialistes ou les historiens. Malgré le fait qu’il ne soit guère historien, il amène la thèse qu’il y a eu une déportation des noirs, dans des camps de concentration sous la gouverne d’Adolf Hitler, dû à leur participation au combat, à la participation à la résistance ou simplement parce qu’il était noir. Son procédé d’analyse consiste 1 Serge, Bilé. "Serge Bilé" [En Ligne]. http://www.serge-bile.com/serge_bile.htm (page consultée le 12 octobre 2010) 2 Ibid. 3 Ibid. 1 amener des faits qui sont souvent soutenu par des témoignages. Son livre se divise en vingt cinq chapitres, contient une table des matières et une bibliographie. Tout d’abord, dans les premiers chapitres, il tente d’expliquer les origines qui font que les Allemands n’affectionnent guère les gens de couleur noirs. En effet, il mentionne l’une des premières causes comment étant le génocide des Herero en Namibie. Tout cela a débuté lors d’une révolte du peuple Herero, quand les Allemands décident de les expulser de la Namibie et finalement la majorité de la population est éliminée et l’autre faite prisonnière. Serge Bilé soutient que c’est à cette époque qu’un voit apparaître pour la première fois le concept de camp de concentration. Pour les Allemands, ce sera la chance d’avoir une main d’œuvre gratuite et de faire des expériences scientifiques. L’auteur s’attarde aussi aux trois phases d’immigration des noirs en Allemagne qui sont : par les bateaux négriers, par exhibitions exotiques et le dernier qui est l’immigration vers la mère patrie. Arrivés en Allemagne, les noirs se regroupent principalement à Berlin et déjà, certains allemands voient ces nouveaux immigrants comme pouvant souiller la race allemande. L’un des éléments déclencheurs selon Serge Bilé, est la défaite des Allemands face au Français en Rhénanie. Effectivement, l’armée française est composée en grande partie de noirs ce qui humilie doublement les Allemands. Par conséquent, une campagne de propagande est lancée contre les noirs, dont un film qui s’intitule Schwarze Schmach qui signifie la honte noire. L’auteur stipule que les noirs sont dépeints comme étant des prédateurs sexuels n’attendant que de voir une femme aryenne pour lui sauter dessus. De plus, il fait intervenir un député du parlement allemand qui s’injure contre l’utilisation des noirs dans l’armée française située dans le Rhin, « Les Allemands considèrent l’utilisation abusive de troupes noires par les armées française et belge comme une honte. Il est inconcevable qu’ils puissent exercer la moindre autorité dans un 2 pays civilisation germanique.4» Aussi, Serge Bilé soutient que les Allemands sont contre le mariage mixte et les enfants métisses. Il fait même intervenir Hitler lors d’une de ses apparitions publiques qui dit « les Africains et les juifs dans les camps de concentration s’ils ne quittent pas l’Allemagne immédiatement.5» Dans un autre ordre d’idées, pour appuyer le fait que les noirs sont persécutés, l’auteur s’appuie sur les lois de Nuremberg, qui selon lui visent aussi les gens de couleurs. Il cite l’article 13, qui mentionne que la terre ne peut appartenir qu’a celui qui est de sang allemand et relate qu’a l’apparition de ces lois, les afros allemands n’avaient plus leur citoyenneté allemande et leur passeport fut confisqué par le fait même. C’est à partir du chapitre V que l’auteur fait intervenir des témoignages et qu’il s’intéresse à un cas particulièrement ayant vécu certains évènements de la Seconde guerre mondiale. En effet, il mentionne le cas d’une dizaine de personnes ayant été envoyées dans des camps de concentration, plus précisément à Sachsenhausen. Toutefois, Serge bilé ne connaît pas ce qu’il est arrivé à ces personnes, appart quelques exceptions qui ont laissé des témoignages. L’auteur incite beaucoup sur la haine et le mépris qu’on les nazis contre les troupes coloniales insérées dans l’armée française. Il fait intervenir un rapport de mission rédigé par un escadron de canonnier qui dit par exemple, « nous avons pu constater les conséquences pour la nation française de cette souillure culturelle!6» De plus, il met l’emphase sur le désir de revanche des Allemands suite à leur défaite en Rhénanie pendant la première guerre mondiale contre les français, mais particulièrement les noirs. Ainsi, il décrit cette vengeance comme étant terrible et 4 Serge, Bilé. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 20 5 Ibid. p. 30 6 Ibid. p.45 3 où de nombreux soldats et les hauts gradés noirs ont été tués sauvagement. Pour appuyer ses propose Serge Bilé relate le cas d’un capitaine d’origine gabonaise qui se fera tirer une balle dans la tête suite à son refus de coopérer. Il s’aventure même à affirmer que les nazis haïssaient encore plus les noirs faisant partie de la Résistance comme le démontre le témoigne concernant le capitaine Gérard Pierre-Rose. Effectivement, cet homme, organisait des embuscades dans le but de détruire les convois allemands, mais il s’est fait dénoncé et fut abattu. Ensuite, l’auteur avance aussi le fait que les prisonniers noirs sont spécialement malmenés dans les camps de concentration, puisqu’ils subissaient plusieurs sortes d’humiliations et de privations. Il renchérit en expliquant qu’ils étaient privés de faims comme le montre le témoignage d’Édouard Ouédraogo qui explique qu’«il avait une boule de pain pour six et de la saucisse pour la première fois.7» Par la suite, Serge Bilé tente d’expliquer le manque d’informations concernant le nombre de noirs dans les camps de concentration et en vient à la conclusion que personne ne s’est réellement intéressé à eux. Il stipule que la France, pourtant mère patrie de plusieurs, les rejettera complètement. Il s’appuie sur le massacre de noirs de retour en France qui ont osé dénoncer le manque d’égalité entre les deux races. L’auteur du chapitre VIII à X propose des témoignages de personnes américaines ayant été victimes des nazis. Ensuite, il consacre un chapitre sur le déroulement d’une journée dans un camp de concentration, expliquant ce qui arrivait aux hommes et aux femmes, ce qu’ils mangeaient et où ils dormaient. Il s’interroge sur la mémoire sélective, soulevant le fait qu’un témoignage peut affirmer qu’il y avait 3 noirs, alors que l’autre dit qu’il n’y en avait pas. Il en vient à la conclusion que les conditions difficiles, l’horreur et la souffrance ne laissaient pas 7 Serge, Bilé. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 81 4 l’opportunité aux victimes de prendre conscience de ses détails. Il dit, « blancs ou noirs, ils étaient tous…esclaves.8» De plus, l’auteur soutient qu’il y a une différence majeure entre les Afros-Allemands et tous les autres noirs déportés. Plus précisément, il explique que les noirs venant des différents pays n’étaient pas arrêtés à cause de leur couleur de peau, mais parce qu’ils faisaient partie de la résistance ou qu’ils étaient soldats contrairement aux Afros-Allemands. Son dernier chapitre se consacre à la libération et met à l’avant plan les Américains et les AfroAméricains. Il soutient que les libérateurs noirs se sentent particulièrement touché par ce qu’ils voient, car la situation les ramène aux souffrances de leurs ancêtres. Toutefois, l’auteur s’éloigne de son sujet et traite de la situation des noirs au Etats-Unis et de la ségrégation. Il conclut brièvement en évoquant l’émancipation des noirs, action menée par Martin Luther King qui mettra fin à la ségrégation. En ce qui concerne le fond et la forme du livre, l’auteur omit des points importants ce qui rend l’ouvrage incohérent. En premier lieu, il n’y aucune introduction ni même de préface pour expliquer l’intérêt du livre. Par le fait même, les démarches de sa recherche reste inconnues, ce qui rend la thèse de l’auteur impossible ou presque à déterminer. En effet, il n’émet aucune hypothèse, ne se pose aucune question ce qui rend le livre un peu sans intérêt. Dans un autre ordre d’idées, Noirs dans les camps nazis, ne peut guère être considéré comme une œuvre littéraire historique, puisqu’il ne remplit pas les critères de la rigueur scientifique. Tout d’abord, il y a très peu de sources utilisées pour soutenir les propos de Serge Bilé, par conséquent la bibliographie est faible et peu rigoureuse. Serge Bilé insère des chiffres sans citer aucune référence, comme à la page 48 où il dit « on dénombre, rien qu’en France, près de 44 000 8 Serge, Bilé. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 87 5 prisonniers noirs en 1942.9» Ainsi, le lecteur en vient à se poser des questions sur la véracité des faits énoncés. Ensuite, malgré l’absence d’introduction, l’auteur débute son livre en expliquant l’origine du camp de concentration qui se révèle être historiquement fausse et en présentant les colonies noires appartenant à l’Allemagne. Par la suite, Serge Bilé propose une mince explication de comment les Allemands en sont venu à considéré les noirs comme une race inférieur. En effet, ses faits manquent considérablement de sources et reste en surface, n’émettant que des généralités appuyées par des témoignages. Le début de l’ouvrage est bien divisé avec des chapitres qui se suivent par thème et par l’évolution des évènements, mais cette cohérence se perd plus le livre avance. Ainsi, la division est parfois faite par année, par camps de concentration, par témoignages, par thèmes et même par pays. Il n’y a donc aucune logique, on s’y perd et on se demande à quoi l’auteur veut-il en venir concrètement. Un des défauts majeurs du livre est le manque d’objectivité de l’auteur qui par écriture parfois lyrique émet une forte opinion. Par exemple, à la page 51 il soutient que «les noirs sont particulièrement malmenés dans les camps où ils subissent toutes sortes d’humiliations et de privation.» ou à la page 52 quand il affirme « le 1er décembre 1944, les soldats français ouvrent le feu sur les fondeurs. Une hécatombe. Mais l’affaire est vite étouffe. La France parle officiellement de vingt-quatre morts. Loin sûrement de la vérité…10». En plus de n’utiliser aucune source pour vérifier ses propos, il commente allégrement ce qui incite le lecteur à penser comme lui. 9 Serge, Bilé. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 48 10 Ibid. p. 54 6 Finalement, il n’intègre pas de conclusion à son ouvrage, ainsi aucune récapitulation n’est faite et on ne sait pas si son objectif a été atteint. Donc, Noirs dans les camps nazis n’est pas un livre qui respecte la rigueur et la démarche scientifique et n’est pas une valeur sûre historiquement Noirs dans les camps nazis de Serge bilé à semé la controverse suite à se parution, plus particulièrement en France. En effet, une polémique impressionnante s’est formé ainsi que deux clans, l’un réceptif au livre et l’autre en désaccord avec les propos tenus. Ce sont principalement les historiens qui ont critiqué l’ouvrage, puisqu’il n’est pas juste historiquement. Entre autre, il y a Joel Kotek, Tal Bruttmann et Odile Morisseau, trois historiens qui ont écrit une critique dans le journal Le monde, qui est parue en 2005. Dans son livre, Serge Bilé affirme que le terme camp de concentration ou konzentrationslager est utilisé pour la première fois en 1914 par les Allemand. En réalité, la désignation du mot camp de concentration a été créée 1908, à Cuba comme le mentionne les trois spécialistes qui ont analysé son œuvre11. Toutefois, Serge Bilé à répondu à ses critiques en écrivant lui aussi un article dans le monde et en défendant son livre. Pour se défendre de cette erreur historique il dit, « J'ai écrit, précisément, que le terme, en allemand, Konzentrationslager a été utilisé pour la première fois dans un télégramme de la chancellerie daté du 14 janvier 1905. Et, naturellement, pour ceux qui ne comprennent pas l'allemand, j'ai donné la traduction de ce terme, à savoir... camp de concentration.12» Serge Bilé tente de tourner certaines phrases à sa faveur, mais en relisant le livre et les passages débattus on 11 Joel Kotek, Tal Bruttmann, Odile Morisseau. « Les nazis n’ont pas déporté les Noirs» [En ligne] Le Monde Débats, lundi, 21 mars 2005 p.13 http://www.lemonde.fr/cgbin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=89 3281 (page consultée le 23 octobre 2010) 12 Serge Bilé. «Noirs et déportés» [En ligne] Le monde, article publiée le 30 mars 2010. http://www.lemonde.fr/cgibin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id= 894789 (page consulté le 2 octobre 2010) 7 se rencontre que les trois historiens visent juste dans leur propos. Ceux-ci ont aussi démasqué une erreur en ce qui concerne Heinrich Goering, l’auteur prétend qu’il était gouverneur lors du génocide des Hereros. En réalité, ce dernier n’était plus en fonction depuis plus de dix ans13. De plus, l’auteur du livre Noirs dans les camps nazis prétend que les Hereros ont été tatoué de deux lettre G et H qui signifie Herero capturé14. En réponse à cette affirmation, les trois historiens répondent qu’ils n’ont pas été tatoué, mais ont plutôt été forcé de porter un collier permettant de les identifier. De plus, ils s’insurgent contre les nombreuses erreurs présentent dans le livre comme quand l’auteur se mélange entre Rudolf Hess et Rudolf Hoess15. Dans un autre ordre d’idées, ils reprochent principalement à Serge Bilé de ne parler que peu des noirs dans les camps nazis, qui est pourtant le titre de son ouvrage. En effet, selon ces spécialistes « la majeure partie est consacrée à tout autre chose, génocide des Hereros, crimes coloniaux, violence nazie. Et parmi les points portants sur les camps, peu de chose, en fait.16» Ils lui reprochent aussi d’essayer de mettre à l’avant plan des faits ou anecdotes trop spectaculaires en délaissant les véritables faits historiques. Les trois historiens citent un témoignage en particulier dans le chapitre parlant d’Auschwitz. Ils dénoncent le fait que le témoignage soit écrit à la première personne du singulier, alors qu’en réalité il s’agit d’un homme 13 Joel Kotek, Tal Bruttmann, Odile Morisseau. « Les nazis n’ont pas déporté les Noirs» [En ligne] Le Monde Débats, lundi, 21 mars 2005 p.13 http://www.lemonde.fr/cgbin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=89 3281 (page consultée le 23 octobre 2010) 14 Serge, 15 Joel Bilé. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 20 Kotek, Tal Bruttmann, Odile Morisseau. « Les nazis n’ont pas déporté les Noirs» [En ligne] Le Monde Débats, lundi, 21 mars 2005 p.13 http://www.lemonde.fr/cgbin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=89 3281 (page consultée le 23 octobre 2010) Ibid. 16 8 qui raconte un souvenir de son père. Ainsi, le lecteur est porté à croire qu’il s’agit d’un témoignage direct17. Pour ce défendre, Serge Bilé nous renvoie à sa bibliographie où il précise que l’entretien à été réalisé avec le fils de Silvain Khan. Après vérification, il est bien écrit que l’entrevue à été rédigé avec son fils, mais il n’en reste pas moins que le témoignage est transcrit d’une manière à ce que l’ont croit que c’est le témoin qui raconte son histoire et non par le biais de sa progéniture. Ensuite, Serge Bilé explique dans son livre que les lois de Nuremberg « contrairement a une idée répandue, ne visait pas que les juifs mais concernait aussi les Noirs». Toutefois, comme l’explique les trois historiens, les noirs n’ont pas été déporté à cause de leur couleur, n’ont jamais eu une attention spéciale des nazis et n’ont jamais été visé dans les lois de Nuremberg. Ils donnent comme preuve à leur propos les différents triangles de couleurs que devaient porter les juifs, les tziganes, les asociaux ou les homosexuels tandis que les noirs n’ont jamais été associé à aucunes couleurs. Ils s’entendent pour dire que plusieurs noirs ont été déporté, mais cela à cause de leur participation à la résistance et aussi parce qu’ils étaient juifs18. Donc, selon eux il n’est aucunement question de déportation de noirs dans les camps nazis. Ils concluent en disant que Serge Bilé a manqué son coup avec cet ouvrage et qu’il n’est pas nécessaire de faire appelle au crimes des nazis pour ramener la question noire dans sur la place publique, « cinq siècles de persécutions suffissent , nul besoin d’exagérer une histoire aussi tragique.19» 17 Joel Kotek, Tal Bruttmann, Odile Morisseau. « Les nazis n’ont pas déporté les Noirs» [En ligne] Le Monde Débats, lundi, 21 mars 2005 p.13 http://www.lemonde.fr/cgbin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=89 3281 (page consultée le 23 octobre 2010) 18 Ibid. 19 Ibid. 9 En guise de conclusion, Noirs dans les camps nazis écrit par Serge Bilé, dresse une pâle recherche et analyse du sujet exploité. Ce livre, se voulant historique, ne remplie aucunement les attentes et il regorge d’erreurs historiques qui s’accumule jusqu’à la dernière page. Il aurait été pertinent d’approfondir sur la question des noirs dans les camps nazis, puisqu’il s’agit d’un sujet peu exploité. Mis a part cela, le manque d’objectivité de l’auteur et son manque d’analyse font en sorte que le livre n’est qu’un ramassis de faits généraux et de témoignages. Serge Bilé devrait peut-être laisser au historien ce qui leur revient et se concentrer sur le journaliste. 10 Bibliographie Articles de revue Serge Bilé. «Noirs et déportés» [En ligne] Le monde, article publiée le 30 mars 2010. http://www.lemonde.fr/cgibin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_AR CH_30J&objet_id=894789 (page consulté le 2 octobre 2010) KOTEK, Joel, BRUTTMAN, Tal, MORISSEAU, Odile. « Les nazis n’ont pas déporté les Noirs» [En ligne], Débats, Lundi, 21 mars, 2005, p.13 http://www.lemonde.fr/cgbin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH _30J&objet_id=893281 (page consultée le 3 octobre 2010) Livres BILÉ, Serge. Noirs dans les camps nazis. Monaco, Éditions Le serpent a plume, 2005, p. 157 Sites Internet BILÉ, Serge. "Serge Bilé" [En Ligne]. http://www.serge-bile.com/serge_bile.htm (page consultée le 12 octobre 2010) 11 12