Presse francophone

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La presse sur BAStA! :
…Joris Vanvinckenroye se dirige surtout vers une direction ‘rock, folk et musique minimaliste, la
mélancolie n’est jamais très loin. Parfois sombre, parfois un cyclone de son.. » De Zondag
“Bassiste Joris Vanvinckenroye est un compositeur visionnaire qui ne se laisse pas bloquer par les
règles musicales et se laisse guider par ses sentiments... » Stage Mag
‘Le style filmique de Joris Vanvinckenroye se déroule entre des pièces de musique explosive et un
minimalisme calme. Dans sa tête, on trouve Astor Piazolla à côté de John Cale et Jethro Tull. Des
rencontres entre eux ne sont jamais le forcé... ‘ De Tijd
Alice Bossut - musiczine.net
Quelle bonne surprise ! Cette galette a été pressée par le label Homerecords pour le projet solo de
Joris Vanvinckenroye ! La musique de BASta! évoque à la fois le répertoire classique de Jordi Savall et
les sons électro de Air, ainsi que la musique du film « Himalaya, l'enfance d'un chef ».
Joris a étudié le violoncelle au conservatoire royal d'Anvers, puis il s'est fait la main et l'oreille aux
côtés d'artistes tels que Sandy Dillon, Björk, Satisho Takeishi, Toon Fret, Jan Marmenout, Robby
Lakatos, en compagnie desquels il a participé à divers projets. Fondateur et compositeur du groupe
Troissoeur, puis de l'autre formation (toujours active) Aranis, il participe aussi à des projets
théâtraux. On l'aura compris, le bonhomme a eu l'occasion de se faire l'archet au gré de moult
expériences.
S'il n'a que quatre cordes à sa contrebasse, il a plus d'un tour dans sa poche et surtout, une loop
station qui lui permet de superposer les couches et d'avoir, pour ce projet solo, l'étoffe d'un
orchestre de contrebasses !
« Cycles » est un album solo atypique. Les rythmes répétitifs sont posés sur des basses qui parfois
trompent l'oreille et se prennent pour des sons électroniques. John Cage ne doit pas être bien loin,
Joris pince, tape, frotte, secoue sa contrebasse et en sort des sons inattendus. L'instrument grince ou
chante, c'est selon.
Dans un genre indéfinissable, mais à qui le terme 'rock de chambre' sied plutôt bien, BASta! est un
projet expérimental et novateur, bien qu'on puisse évoquer les Velvet Underground et Brian Eno,
entre (de trop nombreux) autres. On pourrait citer également le joueur d'oud Anouar Brahem pour
l'aspect cyclique, la douceur et la sensualité des mélodies. La musique, harmonieuse, consistante et
chargée de suspense, revêt aussi une dimension méditative, quasi-métaphysique. Joris joue seul dans
un orchestre imaginaire et dès lors, très personnel. Basta ? Mais non, on en veut encore!
Frédéric Vion - Traverses n°27
ARANIS fait partie des découvertes du festival Rock in opposition 2009. Vous pouvez suivre dans ce
numéro que le leader du groupe qui laisse aisément la parole aux membres de ce groupe, est discret.
Il est tellement discret que lorsqu'il sort un disque, il ne met même pas son nom sur la pochette.
Donc, derrière le nom énigmatique de BASta ! (les majuscules et les minuscules semblent avoir leur
importance), se cache Joris VANVINCKENROYE, contrebassiste et compositeur attitré d'ARANIS, dans
un essai musical intitulé Cycles. Un essai car il s'agit d'une manière de composer qui est différente de
celle qu'il utilise pour ARANIS puisqu'il utilise l'enregistrement en direct sur lequel il joue et se
réenregistre. Pour favoriser la diversité, les morceaux sont plutôt courts (3 à 4 minutes), basés sur
une phrase musicale jouée en boucle qui fait l'objet d'une superposition d'autres phrases qui
forment ainsi un dialogue musical uniquement à partir de la contrebasse, sans autre effet ni
instrument ajouté.
Le résultat est à la croisée de différents genres : folk, chanson (sans texte ni voix !), rock de chambre,
musique répétitive, expérimentations sonores. Bien sûr, le rythme est une composante évidente de
la contrebasse, renforcé par le caractère cyclique des compositions, mais l'utilisation que Joris
VANVINCKENROYE en fait fouille tous les univers possibles : avec archet, en pinçant les cordes, en
tapant sur dessus ... La superposition de pistes est cependant limitée en nombre (pas plus de quatre),
ce qui donne une certaine épure dans les morceaux. A certains moments, quelques passages
semblent improvisés, d'autres rompent l'allure du morceau lui donnant une atmosphère différente.
Ces moments permettent d'éviter un côté systématique et froid d'un jeu qui serait trop marqué par
l'outil d'enregistrement.
Très bien fait, pas révolutionnaire mais plaisant à l'écoute.
Eric Therer – Rifraf
Joris Vanvinckenroye est incontestablement doué. Contrebassiste talentueux et chevronné, il se
dévoile ici sous le couvert de son projet en solo baptisé Basta! Au travers de la douzaine de morceaux
présentés sur ce premier disque, il confirme ses grandes aptitudes de compositeur qu'on lui
connaissait déjà au sein du groupe anversois Aranis. Il n'est pas inutile de relever qu'il a tourné
comme musicien d'accompagnement de Bjork, de Sandy Dillon et du groupe de tango Lunfardo. Ce
n'est pas tout, il a également composé pour le théâtre et il enseigne l'improvisation.
Disons-le d'emblée, 'Cycles' est un disque qui surprend par ses sonorités à la fois denses et
contrastées. La contrebasse en est l'instrument unique mais elle se décline en un spectre de sons de
basse, de cordes, de percussion et de... contrebasse. Des compositions véloces et ventilées qui
parfois lorgnent vers le folk ou la pop (écoutez 'Srp', vous penserez peut-être au Cure de la fin des
années 80.)
C'est une chance pour Home Records, label liégeois, que d'avoir cru en cet artiste flamand et de
l'avoir accueilli en son sein pour un disque sponsorisé par la Région flamande. Basta! dépasse de
toute façon de loin les limites communautaires. Il ira loin, très loin.