Dossier de presse - Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon

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Inauguration officielle Hôpital Sainte-Musse Lundi 21 novembre 2011
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Béatrice VANUXEM
Directeur Adjoint responsable de la Qualité, de la Gestion des Risques et de la
Communication Responsable du Pôle Direction Générale
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Sommaire
1 > Sainte-Musse, le nouveau maillon hospitalier .............................................. 4
1.1 > Une construction qui s’est naturellement imposée .................................................... 4
1.2 > Le parti-pris architectural ................................................................................. 5
1.3 > Des travaux hors du commun .............................................................................. 8
1.4 > Les équipements : entre transfert et nouvelles acquisitions ........................................ 11
1.5 > Une organisation adaptée aux exigences du progrès ................................................. 14
1.6 > Une prise en charge toujours plus performante ....................................................... 19
1.7 > De meilleures conditions de travail pour les agents .................................................. 21
1.8 > L’hôpital prend en compte son environnement ........................................................ 24
1.9 > Les chiffres clés de l’Hôpital Sainte-Musse ............................................................. 25
2 > Relever le défi du transfert .................................................................. 26
2.1 > Le transfert, mode d’emploi ............................................................................. 26
2.2 > La construction du calendrier ............................................................................ 27
2.3 > Priorité aux patients ....................................................................................... 28
2.4 > Les chiffres clés du transfert ............................................................................. 29
2.5 > La pharmacie en première ligne ......................................................................... 30
2.6 > Le calendrier du déménagement 2011/2012 ........................................................... 31
3 > Bientôt le nouveau visage du C.H.I.T.S. .................................................... 32
3.1 > Les enjeux de santé publique ............................................................................ 32
3.2 > Trois sites hospitaliers complémentaires ............................................................... 35
3.3 > Une nouvelle approche urgentiste ....................................................................... 38
3.4 > La stratégie de développement du C.H.I.T.S........................................................... 39
3.5 > L’avenir des sites de Chalucet et de Font Pré ......................................................... 42
4 > En savoir plus ................................................................................... 43
4.1 > Histoire d’un territoire hospitalier ...................................................................... 43
4.2 > Le Fonctionnement général du C.H.I.T.S. .............................................................. 48
4.3 > Les instances du C.H.I.T.S. ............................................................................... 49
4.4 > Le site internet du C.H.I.T.S.............................................................................. 50
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1 > Sainte-Musse,
le nouveau maillon hospitalier
1.1 > Une construction qui s’est naturellement
imposée
Même si le bassin toulonnais fait partie des pôles forts de la région, autour desquels se
construit la réponse aux besoins de santé de nos populations, le Centre Hospitalier
Intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer était pénalisé par le vieillissement de l’hôpital
de Font-Pré et le caractère « multi-sites » de son offre de soins.
Une réflexion s’est alors engagée sur le sujet au début des années 90.
La réorganisation en profondeur de l’offre de soins publique, avec un recentrage de ses
activités, le développement de l’ambulatoire et des urgences, s’est rapidement imposé.
Après différentes hypothèses, Hubert Falco, Sénateur-Maire de Toulon, Président du
Conseil de Surveillance du C.H.I.T.S. et le Préfet du Var ont pris la décision en 1999 de
construire un nouvel établissement sur le site de l’ancienne Foire de Toulon à SainteMusse.
La Mairie de Toulon s’est associée au projet en cédant le terrain au franc symbolique le
12 juillet 2000.
La construction de l’hôpital Sainte-Musse offre aujourd’hui une réponse adaptée au
repositionnement de l’offre de soins publique avec des moyens regroupés plus efficients
sur trois sites contre quatre auparavant.
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1.2 > Le parti-pris architectural
> Une architecture en interaction avec le quartier
La construction du nouvel Hôpital Sainte-Musse est l'occasion d'une opération de
requalification urbaine de tout un quartier.
Écoles, lycée, activités économiques et commerciales, habitats individuels et collectifs,
infrastructures sportives, établissements de santé, le quartier Sainte-Musse connaît une
diversité urbaine importante.
Aussi, le nouvel Hôpital a été pensé par l’agence Brunet Saunier Architecture comme
un espace ouvert et connecté à son environnement. Il contribue à la revitalisation du
quartier.
Véritable morceau de ville, avec ses rues, ses places, et ses jardins, l’architecture
retenue respecte l’échelle du piéton.
Elle offre des perspectives aux proportions familières, des espaces extérieurs rassurants
et appropriables, parfaitement intégrés dans l’environnement.
Le Nouvel Hôpital est composé de trois bâtiments distincts accueillant le MCO
(Médecine-Chirurgie-Obstétrique), la psychiatrie et les services administratifs.
Ces bâtiments sont connectés entre eux par un espace central partagé, traité comme un
vaste hall paysagé : « la rambla ».
> Une architecture innovante intégrant des technologies de pointe
Véritable cœur de ce nouveau centre hospitalier, le bâtiment MCO se distingue des
autres et se développe selon une architecture imaginée par l’agence Brunet Saunier
Architecture. Il se présente sous la forme d’un parallélépipède aux baies vitrées filantes
et ceint de bandeaux périphériques en béton de résine blanche servant de pare-soleil. Il
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comporte par ailleurs 24 patios intérieurs, baignant ainsi de lumière naturelle
l’ensemble du bâtiment.
> Les atouts architecturaux
Une architecture à la personnalité affirmée, parfaitement intégrée dans son
environnement, offrant de vastes plateaux flexibles. Elle confère une identité et une
qualité forte et mémorisable à l’architecture de l’ensemble.
L’accès sur le site s’effectue par un point d’entrée unique pour les visiteurs, les
consultants et les urgences. Une entrée différente est réservée au personnel, aux
fournisseurs et à la logistique.
L’hôpital bénéficie de l’ensemble des innovations techniques nécessaires à
l’accomplissement de ses missions :
- Gestion technique centralisée
- Automates pour le transport de matériels entre les services
- Pneumatiques pour relier les services aux laboratoires
- Réseau informatique moderne et performant pour assurer une parfaite transmission de
l’information médicale.
Les flux de circulation intérieurs sont optimisés dans les bâtiments avec notamment
la gestion en parallèle et séparée de la circulation des malades, de celle des visiteurs et
de celles liées à la logistique.
L’accessibilité de l’établissement a été prise en considération par les concepteurs qui se
sont attachés à penser un hôpital capable d’accueillir tout type de patients.
Un effort particulier a été engagé en termes d’orientation, de repères et de circulation.
De plus, l’environnement hospitalier est conçu pour garantir la sécurité et la sérénité de
tous.
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80% des chambres sont individuelles et équipées de tout le confort moderne : salle de
bain, large ouverture sur les patios ou l’esplanade, téléphone, télévision, appel malade,
mobilier adapté...
> Un traitement paysager structurant
Le traitement paysager participe à la différenciation des activités du site réparties
entre hospitalisation classique, psychiatrie et déambulation.
Les essences, spécialement choisies en fonction du climat et des conditions d’entretien,
accompagnent patients, consultants, visiteurs et personnel en leur permettant
d’évoluer dans un site convivial et doux.
La « rambla », lieu de promenade, de détente et de liaison entre les bâtiments, est
agrémenté d’une centaine de chênes liège et de camphriers, reconnus pour leurs
propriétés odorantes.
Trois types d’aménagement délimitent le périmètre bien méditerranéen : une centaine
d’eucalyptus forment un premier rideau végétal aux senteurs appréciées de tous. Des
arbustes et des lauriers roses s’étalent en grande haie fleurie suivie d’une dernière
strate de faux poivriers donnant la touche finale.
Les cheminements piétons et les trottoirs sont constitués de grandes dalles de couleurs
claires.
Plus à l’est, sous l’entrée du pôle psychiatrie, des allées de lavandes, de rosiers et de
romarins offrent une circulation piétonne au milieu des fleurs.
Différents types d’aménagements intérieurs jalonnent les bâtiments, partagés entre
grands jardins complantés d’oliviers et petits patios thématiques, à l’ambiance zen.
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1.3 > Des travaux hors du commun
1.3.1 > La préparation du chantier
> La concertation : un hôpital connecté à son environnement
La volonté du C.H.I.T.S. a été d’intégrer le chantier dans son environnement en
préservant du mieux possible la vie des quartiers et en préparant la mise en service.
En effet, l’espace urbain est sensiblement transformé. D’un point de vue architectural
bien sûr, mais également en terme d’animation.
> Le nouvel hôpital génère une nouvelle dynamique de quartier
Une attention toute particulière est apportée aux riverains, qu’ils soient habitants,
lycéens ou employés d’une entreprise installée à proximité.
Une politique de concertation et d’information régulière a rythmé ainsi le chantier dès
la phase de terrassement et jusqu’à l’ouverture de l’hôpital. Le personnel de
l’établissement, étroitement associé au projet depuis son origine, a été partie
prenante dans les choix d’organisation et d’équipement.
Les partenaires et les habitants de l’agglomération ont été régulièrement informés de
l’évolution de la construction au moyen d’un dispositif d’information permanent :
visites organisées, réunions publiques, réunions de Comité d’Intérêt Local (CIL), site
internet, Numéro Vert, lettre d’information, points presse, panneaux d’information
sur site.
> Une équipe dédiée au sein du C.H.I.T.S.
Le C.H.I.T.S., maître d’ouvrage est responsable de l’opération jusqu’à la mise en
service du nouvel hôpital. Une équipe dédiée à ce projet a ses quartiers dans les
bureaux de l’hôpital Font-Pré.
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> Une communication spécifique
Tout au long du chantier, une communication dédiée au chantier et à son état
d’avancement a été réalisée, en direction de l’interne et de l’externe, notamment
auprès des riverains.
Dès le début, le C.H.I.T.S. a déployé un dispositif de proximité pour permettre à chacun
de mieux connaître le projet et sa réalisation. De grands panneaux d’information ont
été placés sur des points de passage les plus fréquentés : le nord, l’ouest et le sud du
chantier.
Les riverains ne sont pas les seuls publics mobilisés par le chantier. Le personnel de
l’établissement, tout comme l’ensemble des partenaires du C.H.I.T.S et les habitants de
l’agglomération, a été tenu informé régulièrement de l’évolution de la construction.
Cette communication spécifique a contribué à intégrer le chantier dans son
environnement en préservant du mieux possible la vie des quartiers et en
préparant l’ouverture de l’établissement.
1.3.2 > Le temps des travaux
> Planification, maîtrise et sécurisation
L’organisation du site, tout au long de la construction a fait l’objet d’une planification
méticuleuse, que ce soit en termes de sécurité ou de gardiennage.
En phase de terrassement, le site a reçu un nombre limité d'entreprises. Une petite
base-vie avait été implantée au nord du chantier.
Le barriérage a été installé à la mi-janvier 2006. Colorimétrie, design, matériaux,
dimension, il a respecté l’environnement urbain du projet tout en apportant des
réponses spécifiques aux contraintes d’un chantier de cette importance : sécurité des
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biens et des personnes, signalisation, organisation des circulations, réduction des
nuisances sonores et de poussière... Trois panneaux informatifs de grand format ont
donné un visage au projet.
> Le chantier de construction
Les travaux de terrassements généraux et dévoiement des réseaux publics, réalisés en
2006, ont livré un terrain de 6 hectares « prêt à construire ».
En avril 2007, le marché de travaux a été attribué à un groupement d’entreprises dont
le mandataire est DUMEZ Méditerranée, du groupe VINCI Construction.
Le chantier de construction a été ouvert en mai 2007.
Le nouvel hôpital Sainte-Musse représente le plus grand chantier
de bâtiment public jamais ouvert dans le Var.
C’est un chantier ambitieux qu’ont relevé de nombreux acteurs du territoire pour livrer
un nouvel hôpital attendu de tous.
En phase de construction, le chantier avait pris une nouvelle dimension.
Une base-vie de 3.600 m2, était aménagée de bungalows, bureaux, sanitaires, salles de
réunion… Rien n’a manqué pour travailler dans les meilleures conditions. La totalité des
voies d’entrée et de sortie était opérationnelle dès le début des travaux de gros œuvre.
Trois points de passage étaient mis à disposition : au niveau de la rue Blondel, de
l’avenue Sainte-Claire Deville et de l’impasse Rouvière. Cette dernière sortie répondait
à des impératifs de sécurité uniquement.
Le C.H.I.T.S. a été particulièrement vigilant et exigeant sur tous les aspects sécuritaires
comme le port du casque, la circulation des engins, la signalétique, l’éclairage.... Pour
l’assister, il avait missionné un Coordinateur Sécurité et Protection pour la Santé.
> Dates clés
•
•
•
•
2006 : travaux de terrassement
Avril 2007 : attribution du marché de travaux à un groupement d’entreprises
Mai 2007 : ouverture du chantier de construction
Juin 2009 : fin du gros œuvre
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> Chiffres clés
• 15 hectares de planchers construits (soit le double de la surface du château de
Versailles),
• 3 200 tonnes d’acier (soit la moitié du poids de la Tour Eiffel),
• 46 000 mètres cubes de béton (soit la moitié du volume de béton des pylônes du
viaduc de Millau),
• 1 million d’heures de travail pour les 4 ans de chantier qui ont débuté le 1
novembre 2007.
• 6 grues
1.4 > Les équipements :
entre transfert et nouvelles acquisitions
1.4.1 > Une longue liste d’équipements
À l’échelle de Sainte-Musse, le plan d’équipement biomédical représente un
investissement de près de 24 millions d’euros. Sur l’ensemble des équipements
installés, près de la moitié sont neufs.
Parmi les nouveautés, on peut noter deux scanners haut de gamme avec réduction de
dose RX, un PETSCAN et deux nouvelles gamma caméras en médecine nucléaire, un
automate de pré-analytique, un plateau technique automatisé et deux spectromètres de
masse au laboratoire, une cabine de lavage en stérilisation, un système de navigation
chirurgicale, des respirateurs de réanimation avec mode de ventilation «automatique»,
des générateurs de dialyse nouvelle génération, l’équipement à neuf de dix salles en
tables d’opération…
La liste est longue et ne s’arrête pas seulement aux équipements les plus «évocateurs».
À titre d’exemple, plus de 200 pousse-seringues seront commandés pour un montant de
200 000 euros.
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> P.A.C.S. : plus d’examens en moins de temps
Le P.A.C.S. (Picture Archiving and Communication System) est une technologie
informatique de pointe qui remplace les films radiologiques par des images numériques,
consultables simultanément par plusieurs personnes, notamment grâce à un transfert
sécurisé par internet. Le P.A.C.S. permet le diagnostic à distance, réduit les délais
d’accès à l’information et les pertes d’information. Il permet à moyen constant, de
pratiquer un plus grand nombre d’examens.
> Une pharmacie modernisée
La Pharmacie se dote de dispositifs innovants qui vont modifier en profondeur
l’organisation du travail.
Tout d’abord, les équipements de stockage se modernisent. La Pharmacie passe d’un
système de rayonnage classique à des stockers rotatifs. Piloté par informatique, le
stocker amène au préparateur le plateau qui correspond à sa commande : un gain de
temps considérable qui permet aussi de faciliter son travail.
Autre innovation, le système d’approvisionnement plein/vide : un médicament, ou
dispositif médical, est stocké en doubles quantités, dans deux compartiments
identiques. Lorsqu’il vide l’un des deux compartiments, l’infirmier en retire
l’étiquette et la scanne ; ceci enclenche automatiquement la commande auprès de la
Pharmacie, en quantités nécessaires.
Pendant le temps du réapprovisionnement, l’infirmier pioche dans le stock de l’autre
compartiment, et ainsi de suite, l’objectif étant de mieux gérer l’approvisionnement.
Pour le fonctionnement de ce système, toutes les armoires des unités de soins sont
donc renouvelées.
Au quotidien, une équipe de 5 préparateurs en pharmacie est totalement dédiée aux
unités de soins afin de vérifier chaque jour leurs approvisionnements, libérant ainsi les
infirmiers de ce travail.
> Un nouveau système d’information
L’informatique est au cœur de l’organisation du travail.
Aussi, le choix de logiciels innovants proposant des services performants garantit
l’amélioration de l’activité, en termes de sécurité et d’efficacité.
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A l’image du serveur d’identité : ce logiciel permet aux agents d’accueil d’identifier
rapidement les patients et ainsi d’éviter la création de plusieurs dossiers pour une
même personne.
L’objectif principal est de sécuriser les démarches et ainsi d’améliorer la prise en
charge du patient.
Autre innovation : l’informatisation du dossier patient. Ce dossier informatique
centralise tous les documents qui sont produits lors de l’hospitalisation d’un patient.
L’information est classée de façon pertinente et chaque soignant peut y accéder à
toutes les étapes de la prise en charge du patient. Il apporte des fonctionnalités
nouvelles permettant d’optimiser et de sécuriser les processus (dictée numérique,
gestion des rendez-vous, …).
1.4.2 > Les plus hautes technologies déployées
L’hôpital bénéficie de l’ensemble des innovations techniques nécessaires à
l’accomplissement de ses missions :
•
Bâtiment rafraîchi en totalité
•
Câblage informatique généralisé
•
Gestion technique centralisée
•
Automates pour le transport de matériels entre les services
•
Pneumatiques pour le transport des prélèvements vers le laboratoire et ainsi éviter
les déplacements
•
Réseau informatique moderne et performant pour assurer une parfaite transmission
de l’information médicale
•
Dématérialisation des supports de Radiologie
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1.5 > Une organisation
adaptée aux exigences du progrès
L’hôpital de Sainte-Musse crée une nouvelle dynamique autour de l’offre de soins
dispensée par le C.H.I.T.S.
Trois ans d’études et de concertation avec le personnel ont été nécessaires pour la
conception, prenant en compte les besoins des personnels, des usagers et des
riverains.
Le nouvel établissement permet aujourd’hui de regrouper, d’une part les capacités de
court séjour des sites de Font-Pré, Chalucet et Georges Clemenceau et d’autre part,
trois services de psychiatrie.
L’hôpital de Sainte-Musse concentrera environ 60% de l’activité du C.H.I.T.S.
L’hôpital de La-Seyne-sur-Mer est confirmé dans sa vocation de proximité pour les
habitants de l’ouest toulonnais. Il regroupe l’hôpital George Sand, 3 secteurs de
psychiatrie et la Maison de retraite Arthur Rimbaud.
L’hôpital Georges Clémenceau se positionne en pôle de référence pour la gériatrie.
Les sites de Font-Pré et de Chalucet cesseront leur activité au profit du nouvel hôpital
Sainte-Musse.
Cette nouvelle organisation permet d’optimiser une offre de soins qualitative,
évolutive et conforme aux normes de sécurité.
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1.5.1 > Un pôle d’activité : une organisation optimisée pour une plus
grande efficacité
Les différentes disciplines utilisant les mêmes équipements médico-techniques et se
rencontrant autour du même usager sont rapprochées géographiquement pour améliorer
la performance globale et la qualité de la prise en charge.
Cette stratégie de rassemblement et de regroupement, qui conduit à la notion de “pôle
d’activité”, présente de nombreux avantages :
• Renforcement des filières de soins centrées sur le patient et sur le suivi de la
pathologie.
• Mutualisation des équipements et des moyens humains.
• Développement des échanges entre praticiens et soignants.
• Réduction des déplacements des patients
• Diminution du brancardage inter-service.
• Optimisation du fonctionnement 24h/24h.
1.5.2 > Le bâtiment MCO, cœur de l’hôpital Sainte-Musse
Le nouvel Hôpital Sainte-Musse est composé de trois bâtiments distincts accueillant le
MCO (Médecine-Chirurgie-Obstétrique), la psychiatrie et les services administratifs.
Le bâtiment MCO s’organise sur trois niveaux. A l’exception d’un bâtiment psychiatrique
séparé, il abrite le cœur du nouvel hôpital.
> L’activité du site
• 9 pôles cliniques avec plateau technique de consultations, explorations et soins
associés : Cardio -vasculaire, Médecine et spécialités, Oncologie et spécialités
médico-chirurgicales, Femme Enfant, Anesthésie Réanimation Réadaptation
fonctionnelle Urgence SAMU-SMUR, Chirurgie, Gériatrie, Psychiatrie adultes,
Psychiatrie infanto-juvénile ;
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• 3 pôles médico-techniques : Pharmacie stérilisation, Imagerie médicale,
Laboratoire;
• 5 pôles administratifs : Pôle Direction générale, Pôle ressources humaines et
relations sociales, Pôle économique, technique et logistique, Pôle finances, Accueil
des patients et système d’information, Pôle paramédical ;
• Des services de pointe : Blocs opératoires, Unité de chirurgie ambulatoire,
Salles de surveillance post interventionnelles, Réanimation polyvalente, Unité de
surveillance continue, imagerie médicale avec PET Scan…
• Un centre d’hémodialyse
• L’Etablissement Français du Sang (EFS).
1.5.3 > PTCES : un vrai changement dans l’organisation et dans la
prise en charge du patient
Au cœur de la nouvelle organisation de l’hôpital, la répartition des unités de soins par
étage et leur disposition autour d’un plateau technique mutualisé constitue une
formidable évolution dans la prise en charge du patient.
Pour faciliter le parcours du patient, l’Hôpital de Sainte-Musse a donc mis en place un
plateau technique de consultations, d’explorations et de soins (PTCES) sur trois
étages.
A chaque étage, le PTCES est situé dans la partie centrale du bâtiment, donnant sur les
patios intérieurs ; les unités de soins sont réparties autour « en couronne », donnant sur
les façades périphériques du bâtiment.
Aux côtés des urgences, les PTCES sont la « vitrine » de l’Hôpital. Les patients sont au
cœur du dispositif. Pour faciliter leur prise en charge, les flux des personnes
hospitalisées et des visiteurs en consultations externes sont séparés. Une signalétique et
des ascenseurs dédiés accompagnent le parcours des visiteurs externes.
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> Consultations et explorations par niveau
• Niveau 1 : le PTCES du 1e étage accueille les activités d’explorations et de
consultations ORL, anesthésie, gynéco-obstétrique, génétique
consultations cardiologie, médecine et chirurgie vasculaire, neurologie,
endocrinologie, néphrologie, exploration du sommeil, rhumatologie et
dermatologie
consultations gériatrie, infectiologie, pneumologie, stomatologie, orthotraumatologie
> L’esprit de groupe
Près de 120 agents des services médicaux sont concernés par cette organisation autour
des PTCES. La mise en œuvre de cette nouvelle organisation, amène différents services
à travailler ensemble, en mutualisant des moyens, des techniques mais surtout en
faisant coopérer les acteurs de santé. Le personnel des PCTES travaille en collaboration
étroite avec les équipes des unités de soins.
1.5.4 > Une nouvelle organisation des urgences
Pour répondre aux exigences d’accueil et de prise en charge des patients admis en
urgence, l’organisation et l’aménagement sur Sainte-Musse ont été totalement
repensés.
Le principe : un accueil renforcé, des filières d’urgences dissociées et des flux de
patients distincts. Concrètement, lorsqu’un patient se présentera aux urgences, il est
reçu par une Infirmière d’Accueil et d’Orientation (IAO). L’IAO permet ainsi
d’optimiser l’accueil et la gestion des flux pour répondre aux exigences d’une médecine
d’urgence moderne et de qualité.
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Après une évaluation médicale, l’IAO oriente le patient vers l’une des cinq filières
d’urgence :
• vers le déchocage et soins critiques si le patient nécessite une prise en charge
immédiate,
• en soin couché dans le cas où il n’y a pas d’urgence vitale,
• en ambulatoire pour les petits traumas et problèmes médicaux,
• vers les urgences pédiatriques pour les enfants
• ou vers les urgences psychiatriques, selon le protocole dédié.
Alors qu’actuellement toutes ces urgences cohabitent dans un même espace restreint,
au nouvel hôpital Sainte-Musse, chaque filière d’urgence sera séparée des autres. Les
flux ambulatoires et couchés seront différents et les urgences adultes et pédiatriques
dissociées.
En résumé : une organisation optimisée qui permettra une meilleure prise en charge de
chaque patient mais aussi des familles avec, de plus, de meilleures conditions de travail
pour les personnels.
Cette organisation favorise également une meilleure circulation de l’information et un
meilleur accueil des patients.
> Des urgences psychiatriques dédiées
Elles représentent 18 % des urgences actuelles. Pour améliorer la sécurité et la prise
en charge des patients, l’organisation du service a été revue autour d’un espace
totalement dédié, séparé des autres urgences. Il comprend une salle d’attente, un box
de consultation pour un psychiatre et le Centre d’accueil permanent 48h (CAP48). Cette
capacité de prise en charge psychiatrique sera rendue possible par le nouveau dispositif
d’accueil et d’orientation en amont.
Géographiquement, les urgences psychiatriques se situent à proximité du bâtiment des
hospitalisations, ce qui devrait favoriser le lien entre ces deux moments forts de la prise
en charge et en améliorer la fluidité pour les patients concernés.
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> Un espace spécifique pour les urgences pédiatriques
Un espace est totalement dédié aux enfants dans l’organisation des urgences du nouvel
hôpital Sainte-Musse. Au programme : une salle d’attente séparée, avec jouets et
mobilier pour les enfants, des personnels spécialisés en pédiatrie et des salles dédiées,
avec 5 boxes de soins et 6 lits d’hospitalisation de courte durée. Le nouvel espace
devrait accueillir 18 000 patients par an.
> Naissance d’une nouvelle fonction : le superviseur des urgences
Un nouveau poste doit voir le jour aux urgences : celui de superviseur. Il assurera
l’organisation globale du service. En clair, le superviseur fera le lien entre les 5 filières
d’urgences et travaillera en relation directe avec les différents services de
l’établissement. Son objectif : fluidifier les urgences afin d’éviter une attente trop
longue aux patients.
1.6 > Une prise en charge toujours plus performante
1.6.1 > L’excellence comme réponse
L’ouverture de l’hôpital Sainte-Musse est une chance nouvelle pour l’hospitalisation
publique du territoire et une opportunité considérable pour l’hôpital public de proposer
aux patients une réponse d’excellence à ses besoins.
Tête de réseau du dispositif, l’hôpital Sainte-Musse est le lieu d’implantation du plateau
technique lourd, dont la réanimation, la néonatologie, le SAMU 83 et les urgences. Le
site permet de poursuivre les activités de spécialités médicales et chirurgicales, ainsi
que les activités de psychiatrie jusqu’alors assurées par l’hôpital Chalucet.
L’hôpital Sainte-Musse dispose à la fois de l’activité propre à un site de référence, mais
aussi de celle d’un site « associé ». Il consolide durablement l’offre de soins publique
sur tout le territoire.
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> Regrouper les services, les expertises, les équipements et les
Consultations autour du patient
•
Des filières de soins focalisées sur le patient et le suivi de l’évolution de la
pathologie ;
•
Des pôles d’activités regroupant les moyens humains et technologiques
nécessaires à la prise en charge de pathologies lourdes et du fonctionnement des
urgences ;
•
Des activités médicales nouvelles valorisant la qualité de la prise en charge des
malades ;
•
Des nouvelles organisations visant à améliorer le fonctionnement de
l’établissement ;
•
Les consultations, l’hospitalisation de jour et les explorations fonctionnelles au
cœur des services.
> Améliorer et optimiser la prise en charge d’urgence
Pour répondre aux exigences d’accueil et de prise en charge des patients admis en
urgence, l’organisation et l’aménagement du Service des Urgences ont été
soigneusement étudiés : urgences adultes et pédiatriques dissociées, prise en charge
optimisée et priorisée des soins critiques et des soins non critiques, urgences
psychiatriques avec prises en charge spécifiques.
> Des chambres au confort hôtelier affirmé
Dans le nouvel hôpital Sainte-Musse, 80 % des chambres sont individuelles.
D’une superficie de 17 m2 (1 lit) à 24 m2 (2 lits), dotées de salle de bain avec toilettes
intégrées, toutes les chambres seront équipées de lit, de table de nuit avec téléphone,
d’une chaise-coque, d’un fauteuil à hauteur variable et repose-pieds intégré, d’un
placard de rangement et d’une télévision murale.
Toutes les chambres disposeront d’une fenêtre avec store télécommandé.
Plus lumineuses, confortables et spacieuses, ces chambres apporteront plus de confort
aux patients mais aussi de meilleures conditions de travail pour le personnel.
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> Accès et stationnement facilités
300 places situées dans un parking souterrain sont dédiés aux visiteurs.
Les places réservées au personnel, distinctes et séparées, sont situées dans la
continuité du parking souterrain et sont accessibles par l’entrée secondaire, rue
Blondel.
Le principe de différenciation des accès permettra de fluidifier la circulation et
d’organiser au mieux le stationnement.
1.7 > De meilleures
conditions de travail pour les agents
> L’automatisation au service des agents
Parmi les équipements qui vont modifier les habitudes de travail, les TAL (Transports
Automatiques Lourds), ces robots appelés aussi « tortues », seront programmés pour
gérer 7 jours sur 7 l’approvisionnement hôtelier, médical et du magasin.
Les TAL déplaceront en fait les armoires à la place des agents. Ils seront programmés
pour se rendre dans les gares d’expédition, soulever l’armoire qui leur est affectée et
l’emmener dans la bonne gare de réception.
Linge propre ou sale, déchets, pharmacie ou produits divers du magasin, tous les
approvisionnements et désapprovisionnements seront désormais gérés par ces TAL.
Ce système devrait permettre de réduire la pénibilité du travail des agents
logistiques. Les manipulations sont divisées par quatre, la pénibilité et les risques
d’accidents sont réduits.
Un vrai « plus » pour les agents qui seront désormais chargés de gérer les flux étage par
étage ainsi qu’à l’entrée et à la sortie de l’hôpital.
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> Salle de conférence
Actuellement, ce sont 150 manifestations qui se déroulent tous les ans à la salle de
conférence de l’hôpital Font-Pré à Toulon, à l’occasion notamment du Forum Médical,
mais aussi lors de conférences ou colloques organisées par de nombreuses associations
médicales, ou encore de réunions internes.
D’une capacité de 300 places, la nouvelle salle de conférence de l’hôpital Sainte Musse
dispose de fauteuils confortables et d’équipements Voies Données Images (VDI)
complets et neufs pour tous types de réunions. Elle est située au rez-de-chaussée du
bâtiment Tertiaire.
> Internat et foyer de garde
Le site de Sainte-Musse dispose d’un internat installé dans le bâtiment Tertiaire. Les
internes ont à leur disposition 30 chambres ainsi que des espaces de vies en commun.
L’hôpital est également équipé d’un foyer pour les médecins de garde.
L’espace assure ainsi le bon fonctionnement des relais de prises de garde.
> Self-service
Le self pourra accueillir initialement 120 personnes, avec un objectif d’agrandissement
dans les années à venir.
Les horaires d’ouverture seront élargis de 11 heures à 14 h 30, avec 2 à 3 services par
jour. Des équipements neufs, avec notamment de petits îlots centraux dédiés aux
entrées, plats ou desserts, accueilleront le personnel toute la semaine à des tarifs
identiques à ceux proposés sur le site de Font Pré.
Pour les agents des services qui fonctionnent en horaires continus (urgences, médecins
de gardes, etc.), des distributeurs de plateau-repas seront positionnés dans plusieurs
points clés de l’hôpital.
Pour le public, la future cafétéria Relay sera beaucoup plus grande que l’actuelle.
Décoration moderne, fauteuils et tables basses : un espace agréable de 170 m2 sera
accessible dans le hall principal, près de la boutique.
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> Accès et stationnement
900 places de parking ont été créées, dont 500 réservées au personnel.
Les places réservées au personnel, distinctes et séparées, sont situées dans la
continuité du parking souterrain et seront accessibles par l’entrée secondaire, rue
Blondel.
L’agent entre au parking à l’aide de son badge nominatif, qui lui est affecté en fonction
de ses besoins et droits d’accès.
En surface, une centaine de places est dédiée au stationnement temporaire des
ambulances et véhicules d’hémodialyse.
Des places supplémentaires, accessibles par l’entrée secondaire rue Blondel, répondent
aux besoins logistiques.
> La téléphonie de l’hôpital
L’établissement dispose d’une nouvelle numérotation à 5 chiffres et d’un nouvel
annuaire.
La numérotation venant de l’extérieur est la suivante 04.94.14.5X. XX (les trois derniers
chiffres sont dédiés aux services ou à la personne concernée)
Le service informatique a installé un système de téléphonie mobile interne à SainteMusse (DECT). Au total, 700 téléphones DECT et 2 000 postes fixes ont été commandés
pour les agents.
Tous les médecins et les cadres de santé disposent d’une ligne directe, ce qui n’était
pas systématique à l’hôpital Font-Pré.
Pour les patients, un badge leur sera confié à leur entrée à l’hôpital. Ils pourront le
créditer à leur guise afin d’accéder au téléphone et à la télévision.
Enfin, des innovations en matière de messageries d’accueil ont été mises en place :
reconnaissance vocale et guide vocal, messagerie intelligente et systèmes convergents
de centres d’appels.
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1.8 > L’hôpital prend en compte son environnement
L’objectif prioritaire du nouvel hôpital a été de faire le choix avant tout de solutions
techniques, sûres et éprouvées pour les patients.
Malgré de lourdes contraintes liées à l’activité même du futur bâtiment, certaines
solutions s’inscrivent totalement dans une approche de développement durable.
•
Les bâtiments tertiaire et psychiatrique ont bénéficié d’une isolation thermique
extérieure qui réduit considérablement la consommation de chauffage et
l’utilisation du système de climatisation.
•
L’hôpital de Sainte-Musse dispose de façades vitrées à triple vitrage équipées
de stores pour garantir l’isolation et favoriser au maximum l’éclairage naturel
réduisant ainsi la consommation électrique.
•
L’hôpital est équipé d’une cuve de 30 m3 pour récupérer les eaux de drainage
du bâtiment et arroser une partie des espaces verts du site. Bénéfice : réduction
de la consommation d’eau liée à l’arrosage des espaces verts.
•
Toute la logistique entre les bâtiments du site est assurée par les TAL
(Transports Automatiques Lourds), des robots 100% électriques programmés
pour gérer 7 j/7 les approvisionnements.
•
L’hôpital a également fait l’acquisition de 6 autolaveuses qui utilisent la
technologie de nettoyage ec-H2OTM. Cette technologie qui charge
électriquement l’eau et la transforme en une solution de nettoyage efficace,
permet de réaliser des économies et réduit l’impact sur l’environnement par
rapport aux détergents chimiques.
•
Des discussions sont actuellement en cours avec la Communauté d’agglomération
de Toulon (TPM) afin d’améliorer la desserte du site par les transports en
commun et ainsi réduire l’empreinte carbone des véhicules individuels.
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1.9 > Les chiffres clés de l’Hôpital Sainte-Musse
•
336 millions d’euros investis avec 50 millions d’équipements neufs biomédicaux,
hôteliers et informatiques
•
4 ans de travaux
•
6 hectares de terrain
•
150 000 m2 de plancher
•
1 bâtiment Médecine-Chirurgie-Obstétrique sur 5 niveaux :
(3 niveaux d’hospitalisation complète, de jour et de consultation, 2 niveaux
d’activités médico-techniques et fonctions supports)
•
1 bâtiment Psychiatrie sur 2 niveaux
•
1 bâtiment Administratif sur 3 niveaux
•
1 bâtiment énergie avec production de chaud et de froid ainsi que les groupes
électrogènes
•
900 places de parking
•
738 lits et 46 places d’hospitalisation de jour
•
80 % de chambres individuelles
•
2 500 hospitaliers affectés au site
•
30 000 hospitalisés
•
145 000 consultants externes
•
36 000 passages aux urgences
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2 > Relever le défi du transfert
2.1 > Le transfert, mode d’emploi
Après la livraison et l’installation des équipements neufs, il est prévu un démarrage
progressif des activités de l’hôpital de Sainte-Musse pour les services médicotechniques: stérilisation, laboratoire, pharmacie.
Le basculement d’activité de l’hôpital Font Pré et de certaines autres activités
jusqu’alors à La Seyne et à la Garde s’étale du mois d’octobre 2011 jusqu’à la fin du
premier trimestre 2012.
La sécurité et la continuité des soins notamment envers les patients les plus fragiles et
les plus dépendants sont déterminantes dans la réussite des opérations de transfert
inter-site. Pour cela, la méthodologie retenue s’est attachée à programmer
l’enchaînement du transfert des services en évaluant les volumes et les contraintes.
Le transfert des patients, des équipements et
des équipes sera réalisé simultanément.
Le transfert des patients a été placé sous la coordination médicale du SAMU Centre 15
qui assurera leur prise en charge médicale et leur sécurité, avec ses moyens propres et
avec le concours des transporteurs sanitaires privés et probablement de la protection
civile. Chaque service sera transféré sur une demi-journée, ou une journée maximum
pour des services particuliers, plus complexes.
Ce sera le cas de la réanimation : bien que les patients soient peu nombreux, la durée
des phases de mise en condition de transfert ne devrait pas permettre de réaliser plus
de 2 transferts par heure.
Lorsque le site de Sainte-Musse aura pu recevoir son premier patient, les patients seront
préparés et transférés, tandis que les déménageurs emmèneront parallèlement les
équipements libérés.
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Le transfert s’effectue au rythme imposé par la sécurité des personnes.
2.2 > La construction du calendrier
Le calendrier de transfert proprement dit a été bâti sur la base du croisement de trois
données incontournables :
- la cohérence médicale : l’enchaînement du transfert des services est censé répondre
à une cohérence d’activité, de façon à atténuer les perturbations liées aux opérations
de déménagement elles-mêmes.
- l’identification des contraintes de chaque service : les contraintes propres à chaque
service (proximité du plateau technique, lien avec d’autres services…) ont été prises en
compte.
- la volumétrie associée aux contraintes techniques : la capacité et donc le rythme de
transfert étant directement lié à la capacité à transporter et à remettre en service les
équipements, une étude est en voie de finalisation pour permettre une validation de
l’ordre de déroulement (ODD). Sont prises en compte les contraintes objectivables
(démontage/remontage d’un équipement biomédical par exemple), et les contraintes
identifiées potentielles (capacité d’extraction liée aux ascenseurs par exemple).
La préparation s’est faite en deux temps, à partir de la livraison du bâtiment pour poser
le cadre (travaux complémentaires, livraison des équipements neufs…) et ensuite
travailler avec l’ensemble des agents pour préparer et réaliser le transfert.
> La cellule « Equipement transfert »
Grâce au travail de la cellule « équipement-transfert », relayée par ses correspondants
« transfert » au sein de chaque service, l’ensemble des équipements à transférer a été
en amont identifié avant le jour J.
La cellule équipement transfert est composée de :
• Nicolas Funel, chef de projet
• Chantal Gandolfo, en charge des équipements biomédicaux et du transfert
• Christine Sender, en charge des organisations soignantes
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• Sybille Lambert, en charge des équipements généraux et du transfert
• Jacques Malavaud, en charge des interfaces chantier
2.3 > Priorité aux patients
Concrètement, l’organisation des différents transferts sera définie en fonction du
niveau de médicalisation des patients.
Le déménagement d’un service prendra entre 3 et 10 heures.
Par exemple, pour déménager les 37 lits du service de Traumatologie de Font-Pré, il
faudra 7 heures. Par contre, pour un service de MCO, dont les malades ne nécessitent
pas d’appareillage particulier, le transfert ne prendra que quelques heures.
L’organisation conséquente repose sur des règles bien définies : 48 heures avant le
transfert d’un service, celui-ci enverra un fax à l’Assistant de Régulation Médicale (ARM)
dédié du SAMU, avec le nom de ses patients, leur niveau de médicalisation, le numéro
de leur chambre et de service destinataire.
24 heures avant le transfert, toutes ces informations seront vérifiées dans chaque
service avec l’ARM. Le jour même, les patients seront transférés un à un, avec leur
dossier médical et le moyen de transport adapté. Une visite de chaque service sera
organisée avant le transfert afin d’en vérifier les modalités.
Pendant les semaines de déménagement, 6 à 8 ambulances par jour seront
réquisitionnées pour assurer le transfert des patients.
Parmi eux, ceux qui ne sont pas transportables feront l’objet d’un transfert ultérieur
spécifique, assuré par le service de soins concerné.
Ainsi, l’équipe de néonatalogie transportera elle-même ses patients, sous contrôle des
médecins du service : 10 heures devraient être nécessaires.
De même, pour le déménagement du service de réanimation polyvalente, 2 ambulances
seront mobilisées pour 12 malades pendant environ 6 heures.
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2.4 > Les chiffres clés du transfert
•
400 personnes, tous grades, mobilisées (pôles économique, technique et
logistique)
•
500 réunions formelles, soit plus de 1000 heures, depuis l’été 2010
•
près de 250 marchés d’acquisitions spécifiques passés, vers une centaine de
fournisseurs (pour référence, le nombre total annuel moyen de marchés passés
par le C.H.I.T.S. est d’environ 400, tous secteurs confondus…)
•
près de 10 000 m3 pour 60 000 équipements à transférer (du porte savon aux
équipements lourds) globalement, le nouvel hôpital Sainte-Musse sera équipé
d’environ 60% d’équipements transférés depuis nos sites actuels et 40 %
d’équipements neufs, avec variations selon secteurs
•
5000 panneaux intérieurs et près de 500 panneaux extérieurs à installer et à
compléter par la signalisation routière d’accès.
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2.5 > La pharmacie en première ligne
La pharmacie est l’un des premiers services à déménager vers le nouvel hôpital SainteMusse. Un transfert anticipé, sous contrainte de continuité, avec une organisation
optimisée.
Les préparateurs en pharmacie ont réalisé un travail minutieux en octobre dernier pour
démarrer le transfert de la pharmacie de l’Hôpital Font-Pré vers l’hôpital Sainte-Musse.
L’enjeu est de taille car il s’agit d’assurer la continuité de l’approvisionnement des
différents services de l’établissement en médicaments, pansements et matériels
stériles, tout au long de la période du déménagement. Pour cela, dès le mois d’août
2011, une petite équipe de préparateurs a été transférée sur le site Sainte-Musse.
Leur objectif : remplir toutes les armoires attribuées aux différentes unités de soins. 8
stockers avaient préalablement été réceptionnés dans les nouveaux locaux.
Tout au long de la phase de transfert progressif des services et des patients, la
pharmacie continuera à fonctionner normalement.
Une semaine avant le début des premiers transferts, le service entamera la plus grosse
partie de son déménagement.
A Font-Pré, une équipe assurera la continuité de l’approvisionnement vers les services ;
elle rejoindra progressivement les autres préparateurs en pharmacie installés dans les
nouveaux locaux sur Sainte-Musse.
Concernant la livraison des armoires aux différentes unités de soins : elle se fera au
dernier moment, pour coïncider avec l’installation progressive de tous les services sur
Sainte-Musse.
Plus grand, plus moderne et construit selon les normes en vigueur, l’espace dédié à la
Pharmacie, situé en dessous du hall d’entrée, est aussi plus fonctionnel.
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> La pharmacie en chiffres
• 1 800 m2 de surface (hors stérilisation, radio-pharmacie et vente publique) dont
350 pour le stockage des dispositifs médicaux
• 2,5 personnes recrutées pour compléter l’équipe de la Pharmacie. La Pharmacie
de l’hôpital Clémenceau disparaît ; celle de La Seyne-sur-Mer reste en activité
• 8 nouveaux stockers rotatifs : 4 pour les pansements et matériels stériles, 4 pour
les médicaments l’installation du système plein-vide a mobilisé une dizaine de
semi-remorques et représente 1,6 millions d’euros d’investissement
• 4 « services pilotes » ont testé le système plein-vide, 2 à Font-Pré et 2 à La
Seyne-sur-Mer
• 2 pneumatiques seront installés à chaque niveau du bâtiment MCO pour
approvisionner les unités de soins de l’étage. Ils seront situés dans les gares des
TAL (Transports Automatiques Lourds assurant le réapprovisionnement).
2.6 > Le calendrier du déménagement 2011/2012
Du 14 novembre au 4 décembre 2011 : transfert des activités sur le bâtiment tertiaire
(directions, service santé au travail, organisation syndicale, CLIN, CME) ainsi que les
services technique, biomédical et logistique.
A partir du 5 décembre 2011 : déménagement des services de psychiatrie de Chalucet
(sauf CEOA) et transfert de la rééducation fonctionnelle de Chalucet vers La Seyne.
1er trimestre 2011: mise en production de la stérilisation sur Sainte-Musse, transfert
du laboratoire, des activités Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO), de la médecine
nucléaire et du SAMU centre 15
Autres opérations
En octobre 2011 : installation de la pharmacie sur le site, chargement des stockers,
préparation des armoires...
Dès à présent et jusqu'en fin d'année : mise en service, qualifications techniques des
équipements et des zones sensibles : blocs opératoires, stérilisation, dialyse notamment
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Fin d’année : basculement de l'informatique (serveurs) vers Sainte-Musse et réalisation
de l’interconnexion des sites.
3 > Bientôt le nouveau visage du C.H.I.T.S.
3.1 > Les enjeux de santé publique
> Une forte évolution des besoins de santé
Les besoins en matière de santé publique ont profondément évolué au cours de ces
dernières années. La qualité de la prise en charge, la sécurité des soins, le confort des
malades, les droits du patient, l’accès aux dernières technologies de santé, la
permanence des soins... les patients attendent sur ces questions des réponses
efficaces !
Parallèlement à l’évolution des besoins des français, le secteur hospitalier a lui aussi
évolué. En France, il constitue la pièce maîtresse du système de santé puisqu’il
représente près de la moitié de la consommation des soins et des biens médicaux.
L’hôpital public, en particulier, concentre une part importante de la capacité d’accueil,
des emplois, de la technique et du savoir médical. Toutefois, depuis près de vingt ans,
la nécessaire maîtrise des dépenses de santé et la rationalisation des équipements
soumettent l’hôpital à une contrainte financière forte qu’il se doit de concilier avec sa
vocation de service public.
Un constat qui a poussé le C.H.I.T.S. à repenser en profondeur son métier, son
organisation et sa relation avec le patient.
C’est ce défi qui a été relevé voilà plus de 10 ans maintenant en imaginant, en
concertation avec tous les acteurs du territoire, une nouvelle organisation qui place le
patient au cœur de son activité. La clé de voûte de ce nouveau dispositif est constituée
par la mise en service du nouvel hôpital Sainte-Musse, à Toulon.
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> Les missions essentielles
Aujourd’hui, le Centre Hospitalier Intercommunal Toulon - La Seyne-sur-Mer conduit son
activité autour de 4 missions essentielles :
•
La santé des personnes, en assurant les examens de diagnostic, de surveillance
et de traitement des hospitalisés ainsi que l’aide médicale d’urgence
•
La santé publique, en relayant sur le terrain des actions médico-sociales
coordonnées
•
L’enseignement et la formation des professionnels de santé
•
La prévention et l’éducation à la santé.
Au titre de ses missions de service public, le C.H.I.T.S. répond à l'intérêt général et aux
besoins des populations. Il accueille tous les patients sans distinction 24h/24 et 7 j/7.
> Un C.H.I.T.S. à la mesure du territoire
D’une capacité de 1 192 lits et places, l’établissement compte plus de 3.500 employés
au service de la population de la grande agglomération toulonnaise et des nombreux
touristes de la Côte Varoise.
380 médecins, 2.291 soignants, 180 agents médico-techniques, 422 administratifs et 409
techniciens et ouvriers, accueillent chaque année plus de 48 963 hospitalisés et 232.655
consultants externes.
Le budget 2010 est proche de 250 millions d’euros. Sur les 5 dernières années, près de
20 millions d’euros ont été investis dans l’acquisition de matériel médical.
Chaque année, 2 millions d’euros sont consacrés à la formation et à la promotion du
personnel.
Le C.H.I.T.S. a été accrédité en 2006 par la Haute Autorité de Santé (version 1) et a
obtenu en 2009 la certification V2007 sans réserve.
> Une posture fédératrice
Principal animateur du réseau de santé, l’établissement développe de nombreux
partenariats, tant avec la médecine de ville qu’avec des établissements de santé
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publics et privés du département et de la région, permettant ainsi l’amélioration de la
prise en charge du patient.
A ce titre, le C.H.I.T.S. adhère aux réseaux de périnatalité et néonatalogie, de
cancérologie, de télémédecine neurochirurgicale de PACA-Est, de Ville-hôpital 83 (sidahépatites) et de Ville hôpital Toxicomanie.
Par ailleurs, des actions de coopération sont mises en place avec l’hôpital d’Instruction
des Armées de Sainte-Anne à Toulon, l’hôpital Léon Bérard et le Centre de Soins de
Suite et de Réadaptation MGEN Pierre Chevalier à Hyères, ainsi qu’avec les
établissements hospitaliers publics et privés de l’ensemble de la région PACA.
Le C.H.I.T.S. est membre de la Communauté Inter hospitalière de PACA-Est (CIPE) et de
la Conférence des grands établissements de PACA-Ouest. En collaboration avec le
Comité Départemental d’Education pour la Santé du Var, le Comité d’Education
Thérapeutique de l’établissement met en place des programmes personnalisés de prises
en charge pour certaines maladies chroniques.
> Cartographie du territoire santé dans le Var
•
Zone d'attraction
S'appuyant sur une zone d'attraction immédiate de 600 000 habitants, le Centre
Hospitalier Intercommunal Toulon - La Seyne-sur-Mer répond à des missions essentielles
du service public de santé.
Le bassin toulonnais fait partie des pôles forts de la région autour desquels se construit
la réponse aux besoins de santé des populations.
Avec la construction de l’hôpital Sainte-Musse, le Centre Hospitalier Intercommunal
Toulon - La Seyne-sur-Mer renforce sa position d’acteur majeur de l’offre de soins
publique sur ce territoire de santé.
•
La population des médecins
La région PACA, malgré une baisse de sa densité, reste en tête de classement des
régions les mieux dotées avec une densité de 370 médecins généraliste pour 100 000
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habitants. La région Ile-de-France conforte sa deuxième position pour la deuxième
année consécutive avec une densité de 366 médecins pour 100 000 habitants.
Ainsi la région PACA qui recense la plus forte densité médicale est composée de
départements très hétéroclites. Le département des Hautes-Alpes comptabilise 221,6
médecins généralistes pour 100 000 habitants contre 150,5 dans le département du Var.
(Source démographie médicale 2011)
3.2 > Trois sites hospitaliers complémentaires
Fin 2011, la nouvelle dimension hospitalière du Centre Hospitalier Intercommunal
Toulon - La Seyne-sur-Mer se dessine avec la redistribution de ses activités sur trois sites
principaux. Grand pôle de santé publique, le C.H.I.T.S. se donne pour ambition de
devenir un plateau technique complet et de haut niveau.
3.2.1 > Sainte-Musse, hôpital référent pour la grande agglomération
toulonnaise
A Toulon, le nouvel hôpital Sainte-Musse devient un établissement pivot pour
l’ensemble du territoire de santé desservant les 500 000 habitants de la grande
agglomération toulonnaise.
Ce projet exceptionnel, l’un des plus grands chantiers hospitaliers de France, consacre
10 ans d’efforts et représente un investissement de 300 millions d’euros.
Il permet d’effectuer un pas de géant en matière de progrès, de qualité de prise en
charge, de confort et de sécurité des soins.
Les dernières technologies de santé sont intégrées aux équipements et aux procédés
pour servir les usagers. L’organisation architecturale, hôtelière, biomédicale et
médicale a été entièrement pensée autour du patient et de sa pathologie.
La construction de l’hôpital Sainte-Musse a été l’occasion d’acquérir et de déployer les
meilleures technologies en matière de santé : bloc opératoire, imagerie médicale,
laboratoire, système d’information…
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3.2.2 > La Seyne-sur-Mer, hôpital de proximité pour l’ouest Var
toulonnais
L’hôpital de La Seyne-sur-Mer est un des piliers du nouveau dispositif du C.H.I.T.S.
Le choix de confirmer une activité multisite permet de maintenir une réponse aux besoins
de proximité tout en répondant aux exigences des regroupements nécessaires autour du
plateau technique de Sainte-Musse, hôpital « pivot ».
Les équipes médicales en charge des Urgences et de l’Imagerie du Centre Hospitalier
Intercommunal Toulon - La Seyne-sur-Mer veillent au bon fonctionnement de ces
activités, en liaison avec le Samu - Centre 15.
3.2.3 > La Garde, hôpital spécialisé en gériatrie
L’hôpital de La Garde est aujourd’hui le pôle de référence sur les questions du grand
âge, défi majeur de santé publique.
La prise en charge, les consultations, les expertises et les équipements se spécialiseront
pour apporter des réponses performantes aux pathologies émergentes chez les patients
les plus âgés. Son activité couvre l’ensemble du territoire de santé du Centre
Hospitalier.
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3.3 > Une nouvelle approche urgentiste
3.3.1 > La montée en puissance des urgences toulonnaises
Avec l’ouverture de l’hôpital de Sainte-Musse, le service des urgences du C.H.I.T.S.,
réparti entre l’hôpital de La Seyne et l’hôpital de Sainte-Musse, s’est organisé pour
proposer une médecine d’urgence moderne qui s’est spécialisée.
D’une certaine manière les urgences constituent un point d’entrée stratégique de
l’hôpital.
Les enjeux sont donc considérables et justifient la réorganisation qui a vu le jour sur le
nouvel hôpital Sainte-Musse, ainsi que le nouvel aménagement qui optimise la prise en
charge des patients admis dans le service. Les urgences de La Seyne ont profité de cette
période de réorganisation pour réaliser une mise à niveaux de leurs locaux.
Les deux sites font la force des urgences sur leur territoire d’intervention.
•
Chiffres clés des urgences
Avec 80 000 passages par an, les urgences du C.H.I.T.S. sont les 12e de France sur
Sainte-Musse et La Seyne. 5 médecins référents ont chacun en charge une filière
d’urgence, 1 infirmière intervient en ambulatoire et 1 en traumatologie. Jusqu’à 3
infirmières pourront être sollicitées dans le secteur ZSTCD (Zone de Soins de Très
Courte Durée) et en soins critiques.
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3.4 > La stratégie de développement du C.H.I.T.S.
3.4.1 > La référence santé entre Marseille et Nice
Le C.H.I.T.S. est le premier établissement de santé du Var, hôpital de référence,
troisième de la région PACA, après les deux Centres Hospitaliers Universitaires de
Marseille et de Nice.
Il est l’un des principaux acteurs économiques du département, une ville dans la ville,
où se côtoient plus de 80 métiers répartis dans 70 services où sont accueillis chaque
année près de 300 000 patients.
Il se positionne par conséquent au tout premier rang des centres hospitaliers de France
en se dotant d’un nouvel hôpital des plus performants dans l’hexagone.
Ainsi aux côtés des médecins, infirmiers, aides-soignants, interviennent des électriciens,
des plombiers, des jardiniers, des personnels d’entretien, des cuisiniers… Tous sont des
acteurs indispensables pour assurer la conduite des missions de l’établissement.
Leur rôle est essentiel car de la complémentarité de leur action naît la qualité de la
prise en charge des usagers.
Pour relever avec succès le défi du progrès et garantir une prise en charge de qualité, le
personnel se forme aux technologies les plus récentes, acquiert de nouvelles méthodes
de travail et d’organisation.
Ainsi ce sont plus de 1,5 million d’euros qui sont consacrés annuellement à la
formation du personnel.
3.4.2 > Garantir la pérennité par une offre de soins moderne
> Le défi de la qualité et de la sécurité des soins
La nouvelle organisation du Centre Hospitalier Intercommunal Toulon - La Seyne-sur-Mer
représente un enjeu réel quant à la satisfaction en matière de prestations de santé
auprès de ses concitoyens.
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Elle vise à :
•
offrir à la population un hôpital public proposant un niveau optimal en termes de
condition d’accueil et de confort d‘hébergement ;
•
doter l’hôpital public d’un plateau technique moderne de haut niveau, pourvu
d’équipements de qualité ;
•
améliorer les conditions de travail des personnels ;
•
et intégrer les futures évolutions techniques et sanitaires.
> Innovation et progrès
La construction de l’hôpital Sainte-Musse a été l’occasion d’acquérir et de déployer les
meilleures technologies en matière de santé. Bloc opératoire, imagerie médicale,
laboratoire, système d’information…
Le progrès et l’innovation irriguent l’ensemble de l’activité de l’établissement.
Une nouvelle cuisine centrale ultramoderne complétera ce dispositif dès 2013, en zone
d’activités de Toulon-Est.
> Le patient au cœur du dispositif
L’organisation a été repensée autour du patient, du consultant et du visiteur afin
d’apporter des réponses de qualité en matière de prise en charge, de sécurité, de
confort et d’écoute. Les expertises, les savoir-faire et les technologies de santé se
regroupent de façon plus efficace.
Les ressources sont mutualisées, améliorant sensiblement les conditions de travail.
Les pratiques sont ainsi harmonisées dans un processus d’amélioration continue de la
qualité. Connectés directement les uns aux autres, les compétences et les moyens
deviennent ainsi mobilisables de façon très réactive autour des besoins du patient.
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3.4.3 > Une gestion équilibrée des infrastructures et des moyens
> Coût/efficacité des soins : le juste équilibre
Il apparaît de plus en plus indispensable de rechercher en permanence le meilleur
rapport entre le coût et l’efficacité des soins et prestations de santé, sans réduire leur
qualité ni accroître les inégalités. Les personnels hospitaliers devront donc de plus en
plus adapter leurs pratiques, à la recherche des solutions les plus efficaces au meilleur
coût, dans le respect des principes éthiques d’égalité et d’accès aux soins pour tous.
> Gestion du C.H.I.T.S. : la spécificité du secteur public hospitalier
Le C.H.I.T.S. est un établissement public placé sous la responsabilité d’un Directeur,
chargé de mettre en œuvre la politique de l’Etat. Le Sénateur- Maire de Toulon est le
Président du Conseil de Surveillance. Comme tous les établissements publics de santé,
le C.H.I.T.S. bénéficie de l'autonomie juridique et financière. Sa gestion financière
obéit aux règles de comptabilité publique.
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3.5 > L’avenir des sites de Chalucet et de Font Pré
3.5.1 > Le site de l’hôpital Chalucet
Le site de l’hôpital Chalucet, situé en centre-ville de Toulon, dont les services de soins
psychiatriques auront été préalablement déménagés lors du transfert vers Ste Musse,
est actuellement étudié par l’Etablissement Public Foncier PACA (EPFR) dans le cadre
d’une cession.
Le rôle de l’EPFR est de porter les projets immobiliers sur une durée de 5 ans pour le
compte d’un établissement public ou d’une collectivité.
Le désarmement et la désaffectation du site de Chalucet sont programmés en 2012.
Le site est estimé à 9 millions d'euros par le service des domaines, le montant est
intégré au plan de financement des 300 millions d'euros d'investissement du nouvel
hôpital.
3.5.2 > Le site de l’hôpital Font-Pré
Le site de l’hôpital Font-Pré, à Toulon, dont les services de soins auront été
préalablement déménagés lors du transfert vers Ste Musse, a fait l’objet d’un appel à
projets dans le cadre de sa future cession à un promoteur privé.
L’année 2012 actera la date du désarmement et de la désaffectation du site qui compte
4,6 hectares au sein du quartier Brunet.
> Les projets
Cinq candidats ont présenté des projets architecturaux de qualité qui ont fait l’objet
d’une étude par le comité technique constitué spécifiquement à cet effet.
Suite à l’avis du Conseil de Surveillance, le comité technique de sélection des offres a
accompagné le Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon-La Seyne sur
Mer dans la prise de décision retenant l’offre du groupe Bouygues.
Le candidat retenu propose la présence d'espaces verts, la construction de logements,
la présence de petits commerces et de services de proximité, assurant une parfaite
intégration au quartier existant.
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Le candidat retenu propose la présence d'espaces verts, la construction de logements,
la présence de petits commerces et de services de proximité, assurant une parfaite
intégration au quartier existant.
4 > En savoir plus
4.1 > Histoire d’un territoire hospitalier
> 12e siècle : naissance du premier hôpital toulonnais
La ville de Toulon a vu fleurir au cours des siècles plusieurs établissements hospitaliers.
Le premier en date est celui du Saint-Esprit. Il doit son nom à une confrérie
d’hospitaliers fondée par Gui de Montpellier à la fin du XIIème siècle. Au travers des
âges, cet hôpital changea plusieurs fois d’administration pour devenir l’” Hôtel-Dieu".
De la même époque est l’Hôpital Saint-Lazare, fondé pour les malades de la lèpre.
Il est supprimé par édit royal en Mars 1693. Il est alors remplacé par l’Hospice de la
Charité, destiné aux indigents et orphelins, dont la construction commence en 1694.
Depuis 1632, un autre établissement connu sous le nom de la Miséricorde vient lui aussi
en aide aux pauvres et indigents.
L’action de ces divers hôpitaux est complétée par celle d’institutions charitables : le
Bon Pasteur (1644), la Providence (1668) ou le Refuge (1683).
Dès le XVIIème siècle, à Saint-Mandrier, un hôpital est construit pour recevoir les marins
et les forçats, malades et contagieux, de retour des colonies. Mais la présence de la
troupe à Toulon, et notamment de la Marine nécessite au XVIIIème siècle la création
d’hôpitaux spéciaux dont l’Hôpital maritime en 1785.
Un autre fait notoire est la présence du bagne à Toulon. Un Hôpital du Bagne est
installé en 1777 dans les casemates du rempart Sud-Est de la Darse Vauban. Puis
l'hôpital se transporte en 1797 dans un immense bâtiment de 200 mètres de long,
orienté Nord-Sud, construit en 1783 le long du quai Ouest de la Vieille Darse, appelé
Grand Rang.
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> Fin du 20e siècle : Des limites constatées depuis 10 ans
Implanté dans un environnement urbain saturé, sur un site très dense à l’Est de la
commune de Toulon, l’Hôpital Font-Pré concentre actuellement environ 60 % de
l’activité du C.H.I.T.S.
Les conditions d’hébergement et de fonctionnement ne coïncident plus avec les besoins
de la population de l’agglomération. L’essentiel des bâtiments a été mis en service il y
a près de 50 ans. La structure n’est donc plus adaptée aux normes de fonctionnement et
de sécurité actuelles.
C’est à la vue de ce bilan, et après de nombreuses concertations, que le conseil
d’Administration a lancé le 26 mai 1999, le projet d’un nouvel hôpital de Sainte-Musse
et demandé la cession des terrains de l’ancienne foire de Sainte-Musse.
Cette cession a eu lieu le 12 juillet 2000 au franc symbolique.
> Une tradition séculaire en santé publique
L'hôpital public est né à Toulon avec la marine de guerre, voilà plus de 10 siècles
maintenant.
1101 Le Prieuré de Saint-Mandrier accueillait les malades des navires de guerre
1721 Les premiers cas de peste sont traités à l’hôpital du Saint-Esprit
1854 Construction de l’hôpital Chalucet, héritier des premiers hôpitaux toulonnais
1905 Ouverture du premier hôpital de La Seyne-sur-Mer
1950 L’activité hospitalière est tournée vers la charité ; les patients sont hébergés en
salles communes
1963 Inauguration de l’hôpital Font-Pré
1977 Inauguration de l’hôpital Georges Clemenceau (ex Coste-Boyère)
1988 Fusion des hôpitaux de La Seyne-sur-Mer et Toulon
1989 Inauguration des nouveaux bâtiments de l’hôpital Chalucet
1994 Inauguration du nouvel hôpital de La Seyne-sur-Mer
2012 Mise en service du nouvel hôpital Sainte-Musse. Fermeture des sites de Chalucet
et Font-Pré
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> Construction et réhabilitation
•
L’Hôpital Font-Pré
1963 : une petite révolution
La population toulonnaise, qui est à 50.000 habitants en 1944, remonte rapidement à
126.000 personnes en 1946. La commission administrative pose dès le 19 janvier 1945 la
question de la reconstruction de l’Hôpital. C’est chose faite le 6 septembre 1963 avec
l’ouverture de l'Hôpital
Font-Pré érigé sur le "Haras de La Thérèse". Cet établissement est alors un des plus
modernes de France. Edifié sur un terrain de 4 ha 60, d’une capacité de 742 lits, il se
compose alors de trois ailes articulées sur un bloc central et comprend outre les
consultations externes, les services d’hospitalisation pour toutes les disciplines, un bloc
opératoire de 10 salles d’opération.
2011 : la fin d’une histoire
Jusqu’à l’ouverture de l’Hôpital de Saint-Musse, l’Hôpital Font-Pré est le siège du SAMU
83 qui dispose également d’un Centre 15 et d’un Service Mobile d’Urgence et de
Réanimation. L'Institution est garante d'un service public hospitalier de haut niveau,
tourné vers la grande agglomération toulonnaise et les nombreux touristes.
•
La réhabilitation de l’hôpital Chalucet
L’Hôpital Chalucet, du nom d’Armand Louis Bonnin de Chalucet, évêque de Toulon
(1684-1712) fut construit par les architectes GUEIT et BARROUX et inaugure le 4 octobre
1854. Il était le résultat d’un échange entre la ville de Toulon, qui prit en charge les
frais de construction et les Hospices qui cédèrent les bâtiments et le terrain de
l’Hôpital du Saint-Esprit (actuellement place du Théâtre). Hôpital de type "en grille",
commode pour les ségrégations des hospitalises et la circulation intérieure, il subit de
nombreuses modifications au début du 20eme siècle pour s’adapter aux techniques
nouvelles (services contagieux, chirurgies, radiologie, laboratoire, etc.).
Les bombardements des 11 juillet et 6 aout 1944, provoquèrent de gros dégâts, trois
ailes de bâtiments furent rasées et ne furent jamais reconstruites (anciennes Charité
datant de 1698, les chirurgies, la maternité, l’internat). L’Hôpital Chalucet est en
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grande partie détruit. Pour faire face aux besoins hospitaliers, en 1945, les malades
sont transférés aux numéros 67 et 69 de l'avenue Foch, à Toulon dans des immeubles
réquisitionnés.
Lors de la mise en service de l’Hôpital Font-Pré, en 1963, l’Hôpital Chalucet fut hôpital
de long et moyen séjours jusqu’à l’ouverture de l’Hôpital Coste-Boyère-G.Clémenceau
en 1977.
En 1989, cet établissement a bénéficié d’une importante rénovation permettant
d’améliorer notamment, la qualité de ses prestations hôtelières et dispose a présent de
183 lits et places d’hospitalisation.
•
L’hôpital La Garde
L’établissement est ouvert en 1977 et s’appelle l'Hôpital Coste-Boyère, rebaptisé
Georges Clémenceau en 1989 et Centre de Gérontologie en 2005.
L'Hôpital Georges Clemenceau est situé sur la commune de La Garde, dans un agréable
cadre de verdure.
Composé de deux bâtiments, cet établissement d’une capacité de 193 lits et places est
spécialisé en gérontologie. Une Unité Centrale de Restauration est implantée sur ce site
depuis quelques années et produit dans les meilleures conditions d’hygiène, près de 4
600 repas livrés quotidiennement dans les 4 établissements composant le Centre
Hospitalier Intercommunal Toulon La-Seyne-sur-Mer.
On y trouve également un centre de formation des personnels hospitaliers qui reçoit
chaque année plus de 1 000 stagiaires.
•
L’hôpital de la Seyne-sur-Mer
Le Groupe Hospitalier de La Seyne-sur-Mer (329 lits et places) est composé des
structures suivantes :
L'hôpital George Sand, établissement ouvert en 1995, offrant une architecture a visage
humain regroupant : une structure des Urgences qui reçoit chaque année prés de 35 000
consultants, ainsi que les services de médecine, chirurgie, chirurgie ambulatoire,
obstétrique, et les services medio-techniques dont l'imagerie médicale dotée d'un
scanner depuis juillet 2004.
Le pôle gérontologique Toussaint Merle, ouvert en juillet 1998 qui héberge les résidents
de la maison de retraite devenue Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées
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Dépendantes (E.H.P.A.D.) le 1er janvier 2007, des patients en soins de longue durée et
une unité de psychiatrie infanto-juvénile 83I02 (Centre Medio-Psychologique, Centre
d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel pour enfants et adolescents, Centre d'Action
Médico-social Précoce).
Le pavillon Arthur Rimbaud, inaugure en avril 1999 qui accueille deux services de
psychiatrie et un Centre d’Accueil Thérapeutique a Temps Partiel pour adultes.
Des structures psychiatriques de jour, adultes et enfants, fonctionnent également à
l’extérieur de l’établissement en liaison avec les services d’hospitalisation. Structure
hébergée Association de Dialyse Varoise (A.D.I.V.A.)
> L’année 1988 marque la naissance du CHITS
La fusion du Centre Hospitalier Général de Toulon avec celui de La Seyne-sur-Mer est
réalisée le 1er mars 1988. Cette fusion donne naissance au Centre Hospitalier
Intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer. Il poursuit son effort de modernisation par la
réalisation des nouveaux bâtiments de l'Hôpital Chalucet, inaugurés en 1988.
Aujourd’hui, le Centre Hospitalier Intercommunal Toulon - La Seyne-sur-Mer est un
hôpital multisite sur trois communes : Toulon, La Seyne-sur Mer, La Garde.
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4.2 > Le Fonctionnement général du C.H.I.T.S.
Le fonctionnement de l'hôpital s’appuie sur différents pôles et services : clinique et
médico-technique, administratif. La gouvernance des établissements repose sur une
direction renforcée, en concertation étroite avec le directoire, sous le contrôle du
conseil de surveillance.
> L'organisation interne de l'hôpital
Les établissements de santé sont organisés en pôles d'activité. Les pôles d'activité
cliniques ou médico-techniques sont sous la responsabilité d'un chef de pôle, qui dispose
d'une autorité sur l'ensemble des équipes médicales, soignantes et d'encadrement et
d'une délégation de gestion du Directeur.
> Le Conseil de surveillance
Le Conseil de surveillance comprend trois catégories de membres : des représentants
des collectivités territoriales, des représentants du corps médical et des personnels
hospitaliers, des personnes qualifiées et des représentants des usagers. Le Conseil de
surveillance se prononce sur les orientations stratégiques de l'établissement et exerce
un contrôle permanent sur la gestion et la santé financière de l'établissement. Il donne
son avis sur la politique d'amélioration de la qualité, de la gestion des risques et de la
sécurité des soins.
> Le Directeur
Nommé par le ministre de la Santé, conjointement avec le ministre de la Recherche
pour les CHU, après consultation du Président du Conseil de surveillance, le Directeur
est le représentant légal de l'établissement, dont il assure la gestion et la conduite
générale. Il a autorité sur l'ensemble du personnel, ordonne les dépenses et les recettes
et est responsable du bon fonctionnement de tous les services.
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> Le Directoire
Le directoire est un organe collégial qui conseille le Directeur dans la gestion et la
conduite de l'établissement.
Il est présidé par le Directeur, le Président de la CME (Commission Médicale
d'Etablissement) est son vice-président.
> Les organes représentatifs et consultatifs
Les établissements disposent également d'instances consultatives : la commission
médicale d'établissement (CME), le comité technique d'établissement (CTE), la
commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT), le
comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et le comité de lutte
contre les infections nosocomiales (CLIN).
4.3 > Les instances du C.H.I.T.S.
D’autres instances, chacune dans leurs domaines respectifs de compétence, participent
à la continuité du service hospitalier :
4.3.1 > Les autres principales instances
> Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
> Comité de Lutte contre les Evènements Indésirables Associés aux Soins(CLEIAS)
> Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD)
> Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN)
> Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles (COMEDIMS)
> Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge (CRUQ)
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4.4 > Le site internet du C.H.I.T.S.
Le nouveau site internet du C.H.I.T.S a été lancé début 2011. Les usagers et acteurs du
territoire disposent d’un outil performant et ergonomique pour accéder à toute
l’information utile du C.H.I.T.S... Au-delà du territoire, ce nouveau site Internet
s’adresse à toutes les communautés d’internautes, grand public, institutionnels et
professionnels, et soutient le l’activité et les missions de l’établissement.
Le nouveau site Internet du C.H.I.T.S. est accessible à l’adresse www.ch-toulon.fr.
CONTACT PRESSE
Béatrice VANUXEM
Directeur Adjoint responsable de la Qualité, de la Gestion des Risques et de la
Communication Responsable du Pôle Direction Générale
Centre Hospitalier Intercommunal Toulon -La Seyne sur Mer BP 1412 -83056 Toulon
Cedex
Secrétariat : Tél. : 04 94 61 61 11 - 06 88 51 15 92
Email : [email protected]
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Espace presse sur le site Internet accessible à partir du Portail « Découvrir l’hôpital »
Banque d’images disponibles sur demande
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Dossier de presse - Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon

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