Colin DElFoSSE

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Colin DElFoSSE
05.12 > 21.12.14
07.02 > 01.02.15
Colin
DELFOSSE
DANCING ASHES
dossier
de presse
© Colin Delfosse, Catcheurs Congolais, Kinshasa, République démocratique du Congo, 2011 - image recadrée
colin delfosse
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colin delfosse
« J’appréhende la photographie comme un instrument. Non seulement comme instrument de
contact social, mais également comme outil de communication interpersonnelle, permettant
de témoigner et de susciter le débat. Depuis longtemps, à travers la vie de tous les jours, la
photographie m’interpelle. Au cours de mes études, je me suis découvert une passion pour la
photographie documentaire. L’acte posé par la photographie en tant que vecteur d’informations
m’a intrigué, questionné. En réalisant un reportage sur les lépreux du Vietnam, dans le cadre
de mon mémoire médiatique, ces interrogations se sont précisées. J’ai alors entrepris d’y
répondre dans mon mémoire de fin d’études, lequel traitait des contraintes et de l’avenir du
photojournalisme tel qu’il est conçu et perçu aujourd’hui. Je suis ensuite parti au Mali, réaliser
un reportage sur les effets de l’exploitation aurifère. Décidé à poursuivre le reportage, je regagne
le pays en janvier 2006.La bourse de la vocation va tout d’abord m’aider à diffuser ce travail
vers un large public, en l’interpellant dans l’espace public, par le biais d’expositions de rue. Elle
va également me permettre de continuer le reportage dans d’autres pays africains, mais aussi
d’y diffuser des reportages, avec une première participation aux Rencontres africaines de la
photographie, à Bamako. Avec le collectif “Out of focus” nouvellement créé, nous nous sommes
donné pour ambition de replacer le photojournalisme au cœur de l’espace public.Accessible à
tous, parce qu’analogique au réel, la photographie permet d’interpeller chacun. Et c’est alors que
le photojournalisme prend tout son sens : lorsqu’il questionne le citoyen. »
Colin Delfosse
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07.02 > 01.02.15
VERNISSAGE VENDREDI 05.12.14 = 18H
La Chambre – 4 place d’Austerlitz, Strasbourg
En présence de l’artiste
+ expo hors-les-murs
Sofitel Grande Île - 4 place Saint Pierre le jeune, Strasbourg
24.11.14 > 01.02.15
Dans le cadre de la présidence de la Belgique
du comité des ministres du Conseil de l’Europe.
Avec le soutien de la Ville de Strasbourg.
En partenariat avec le Sofitel Strasbourg Grande Île.
catcheurs congolais (2010, 2011)
Kinshasa, 2010, ses huit millions d’habitants, ses milliers de shegués (enfants des
rues), ses centaines de catcheurs et leurs fanfares. Edingwe, Dragon, City Train,
Mabokotomo ; les légendes du catch congolais s’inventent tous les jours dans les
faubourgs de Kinshasa...
Amateurs de culturisme ou de magie noire, ils se disputent la gloire sur des rings de
fortune. Issus de la rue, leur charisme forge respect et admiration. Mais les héros du
ring ont la victoire modeste : « Kobeta libanga papa mundele » [on se débrouille, le
blanc]. Aux dernières heures du jour, après avoir raccroché de leurs occupations, ils
enfilent masques et tenues pour combattre.
La parade motorisée des lutteurs draine les foules des rues poussiéreuses de Massina,
Ngili et Matete, les communes périphériques de la capitale congolaise. Dans une
arrière-cour, sur la terrasse d’un troquet, ou à même la rue, les jeteurs de sorts en
costume de lutteur se chauffent à coup de Primus et de chanvre. Le ring est monté à la
hâte, l’arbitre grimpe aux cordes. « Activez le jeu ! ». Commence alors le combat, plus ou
moins arrangé. Les rounds se succèdent, jusqu’au sort ultime, jusqu’au terrassement
de l’adversaire, jusqu’au combat suivant.
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dancing ashes - portraits du kivu (2013)
Depuis Joseph Conrad, le Congo, et plus particulièrement la région des Grands Lacs,
est dépeinte comme une allégorie de l’enfer et du paradis sur terre.
L’histoire qui s’écrit dans les Kivu depuis deux décennies est effectivement jalonnée
d’atrocités à répétions, de meurtres et de viols à grande échelle, de déplacements de
foules sur fond de paysages sublimes. Malgré ces exactions odieusement répétitives,
la société congolaise n’a pourtant jamais cessé d’exister. Les populations, dotées d’une
incroyable capacité de résilience face au chaos perpétuel, continuent leurs activités,
cultivant et creusant cette terre au cœur de toutes les convoitises. Dans les rues
de Goma, capitale de la province, se côtoient militaires, anciens rebelles, hommes
d’affaires et simples badauds. Chaque jour, des événements sportifs, musicaux et
politiques viennent rythmer la vie comme dans n’importe quelle cité du continent. Les
églises pentecôtistes fleurissent dans les vallées et on y danse aussi fiévreusement que
dans les night-clubs de Goma. Dans ce tourbillon d’activité, la présence d’hommes en
armes est presque devenue banale. Pour peu, ils se fondraient dans le paysage. Si ce
n’est l’odeur quotidienne de la poudre qui vient nous rappeler qu’ici la paix n’existe que
par défaut.
Catch à kinshasa (2009, 2010)
Leur nom? City Train, Texas, Mabokotomo, Petit Cimetière, Sibolite ou Zombie de
Kibambi. Leur métier? De jour, ils tiennent une échoppe ou conduisent un taxi. Le soir,
ils enfilent leur masque, revêtent leur pagne et deviennent les protagonistes de l’un des
sports les plus décalé de la planète: le catch congolais. En 2008, Kinshasa reste l’une
des villes les plus dense et animée du continent. Huit millions d’habitants, venu des
quatre coins du pays pour trouver un refuge, un emploi, une famille.Dans ce perpétuel
capharnaüm, on se débrouille, on s’adapte, on invente pour survivre.
C’est comme ça qu’est né, il y a une vingtaine d’années, le catch zaïrois logiquement
rebaptisé catch congolais depuis la chute de Mobutu. La spécificité de ce sport, c’est
qu’ici la magie n’est pas autour du ring, mais sur le ring même. Chaque combattant
est aussi féticheur. Dans les faubourgs de Kin, sur des estrades branlantes, le choc
musculaire et les astuces techniques ne sont que des préliminaires. L’affrontement, le
vrai, opposera les sorts de chaque adversaire. Les milliers d’enfants des rues raffolent de
ce genre de spectacle. Dans le pays de la débrouille, le catch est devenu une alternative
à la rue et permet -parfois- de trouver un travail. Sa pratique, et les croyances qui y sont
liées, forgent le respect ou la crainte: deux atouts dans une ville aussi bondée et pauvre
que Kinshasa.
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biographie
Colin Delfosse est né à Bruxelles en 1981.
Diplômé en journalisme, il se tourne en 2005 vers la photographie documentaire et cofonde le collectif Out of Focus. Il débute ses premiers reportages au Vietnam, au Mali et
en République Démocratique du Congo.
Lauréat de plusieurs prix (POYI, Bourse Jeunes Talents, PDN Annual Award, Sony World
Photography Awards, Hasselblad Master), son travail a été exposé à Paris Photo, au
Hanovre Photo Festival, Bar Floréal, Festival Circulation(s), au festival photographique
d’Athènes et au Musée de la Photographie de Charleroi.
Il est lauréat de la bourse de la vocation en 2006 et, en 2010, son reportage «Les
Amazones du PKK» réalisé au Kurdistan irakien lui permet de remporter le prix
Photographie Ouvert, qui est suivi d’une exposition au Musée de la photographie de
Charleroi. Ses récents projets le conduisent au Kazakhstan et en Ouzbékistan où il porte
son regard sur l’héritage soviétique en Asie centrale. Ses derniers projets le conduisent
au Kazakhstan (Polygones, 20 ans après sur l’héritage soviétique en Asie centrale) puis
en République Démocratique du Congo, où il suit les différents groupes rebelles du
Nord Kivu et continue de photographier des catcheurs congolais.
expositions
- Botanique, Bruxelles (2013) : Dancing Ashes,daily life in North Kivu
- Focale gallery (2013) : Congolese Wrestlers
- Museum of Photographic Arts in San Diego (2013) : The Wizards of the Ring
- Festival Circulation(s), Paris (2013) : Kurpati Prestige
- Visa de l’ANI, Paris (2012) : Polygons : the Soviet Legacy
- Photofestival for young photojournalism, Hanover (2012) : Polygons : the Soviet Legacy
- Screening at the Arles photo Festival (2012) : Polygons : the Soviet Legacy
- 8th international biennial of photography and visual arts in Liege (2012) : E.C.U.S.E’s
pilgrimage
- ParisPhoto, SFR Gallery (2011) : The PKK Amazons
- Scoop Festival (Anger, France) : E.C.U.S.E’s pilgrimage (2010)
- Screening at the Festival of Photojournalism Visa pour l’Image (Perpignan, France,2010)
- Screening at Recyclart (Brussels, Belgium) : Portfolio (2009)
- Exhibition : Photography Biennale of Kinshasa, in partnership with Africalia (2008)
- The End of the Copper’s Eaters, supported by the DGCD, Paris, Brussels, Tournais and
Charleroi
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récompenses
- Award of Excellence – POYi (2013)
- Hasselblad Master Finalist for the 2014 selection
- Shortlisted for the Sony World Photography Awards (2012 and 2013)
- Laureate of the Belfius Press Award 2012
- PDN Photo Annual Finalist in the photojournalism category (2012)
- Shortlisted for the International Photography Awards (2012)
- Laureate of Zoom, POLKA magazine (2011)
- PDN Photo Annual Award in the photojournalism category (2011)
- SFR young talent award (2011)
- Award winner of the Photography Museum of Charleroi : The PKK Amazons (2010)
- Laureate of the Young Talent Grant (www.photographie.fr, France, 2010),
- Award of the Belgian’s Vocation Fundation’s Grant (2007)
projets
- Dancing Ashes,daily life in North Kivu (Democratic Republic of the Congo, 2012-2013)
- Reportage for the Belgian Technical Cooperation (Democratic Republic of the Congo,
2012)
- Bicycling in the Thousand Hills Country (Rwanda, 2012)
- Murmansk Cadets (Russia & Sea, 2012)
- Kurpati Prestige (Crimea, Ukraine, 2012)
- Polygons : the Soviet Legacy (Kazakhstan, 2010-2011)
- Election Under Tension (Democratic Republic of the Congo 2011)
- The Wizards of the Ring, Congolese wrestling (Democratic Republic of the Congo 20092011)
- E.C.U.S.E’s pilgrimage (Democratic Republic of the Congo 2009-2010)
- Go West (Xinjiang, China, 2010)
- Buzkatchi : Ancestral equestrian sport (Uzbekistan, 2009)
- The PKK Amazons (Iraqi Kurdistan,2009)
- The End of the Copper’s Eaters : mining in Katanga (Democratic Republic of the Congo,
2008)
- The Deprived of Massiogo : artefacts minors (Mali, 2008)
- Workshop Haiti-Belgium (Liège, Belgium, 2012)
- Workshop TRAVERSE with Elsene’s youth (Brussels,Belgium,2007)
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© Colin Delfosse, Catcheurs Congolais, Kinshasa, République démocratique du Congo, 2010
© Colin Delfosse, Dancing Ashes - Portraits du Kivu, Goma, République démocratique du Congo, 2013
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© Colin Delfosse, Dancing Ashes, Kivu, Goma, République démocratique du Congo
© Colin Delfosse, Dancing Ashes, République démocratique du Congo
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contact presse
Gabrielle Awad
4 place d’Austerlitz / 67000 Strasbourg
Tél + 33 (0)3 88 36 65 38 / [email protected]
www.la-chambre.org
La Chambre, c’est un engagement fort pour la photographie et des
propositions singulières. Les expositions que nous programmons, de
la jeune création à la photographie patrimoniale, ont pour commun
de questionner le statut de l’image, d’en éprouver les limites.
De la photographie plasticienne à la photographie documentaire,
l’image a cette capacité de nous interpeller dans notre rapport aux
autres, à la société, à notre environnement, à notre histoire…
Regarder, comprendre, échanger, apprendre, c’est aussi la
vocation des cours, des ateliers et des stages de La Chambre. Les
publics enfants et adultes, amateurs et professionnels pourront
nous retrouver à l’occasion de multiples rendez-vous qui, dans
la multiplicité de leurs formes, proposent à chacun de découvrir
l’image à son rythme et selon ses envies.
Visites guidées et ateliers pédagogiques
Afin d’apporter un éclairage sur l’exposition,
La Chambre propose deux formules :
Visite Guidée simple
45 min / Adultes et enfants
A partir de 7 personnes: 3 Eur./Pers.
Groupe sup. 15 pers: 45 Eur
Visite guidée + Atelier
2h / 7 ans et +
A partir de 7 personnes: 4 Eur./Pers.
Groupe sup. 15 pers: 60 Eur
Renseignement et réservations
+33 (0)9 83 41 89 55 / [email protected]
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