DÉCINES-CHARPIEU Il y a 60 ans, la commune prenait une

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DÉCINES-CHARPIEU Il y a 60 ans, la commune prenait une
LYON EST
Décines
Rédaction : 1 rue Claude Bador, 69500 Bron ­ 04 72 22 23 24 ­ [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 ­ [email protected]
Il y a 60 ans, la commune
prenait une nouvelle dimension
DÉCINES-CHARPIEU
Histoire.
C’est en 1954 que la cité décinoise a connu un vrai changement de cap,
avec la naissance des habitats groupés (immeubles et lotissements).
D
écines, sous la triple
mandature de Marcel
Therras, maire de
1947 à 1965, a changé de
physionomie à partir de
1954.
Elle a amorcé une nouvelle
croissance en améliorant
sa situation f inancière,
mais surtout en relançant
sa politique du logement,
qui avait pris du retard par
rappor t à la législation
urbaine.
Sa population s ’élève à
7 556 habitants, malgré un
flux négatif de 900 habi­
tants après 1931 (retour
d’Italiens et de Polonais
dans leur pays), grâce à
une nouvelle progression
de sa démographie en tant
que banlieue ouvrière.
Les étrangers représentent
un peu plus de 16 % de la
population décinoise en
1954 contre près de 49 %
en 1947, suite à un nombre
important de naturalisa­
tions, dont 80 % des 3 000
Arméniens de la commune.
CCEL
Par ailleurs, sous la con­
trainte de l’industrialisa­
tion, l’activité rurale ne
concerne que 150 person­
nes vivant de l’agriculture
en 1946 (sur 6 445 habi­
tants) alors qu’elle était à
plus de 60 % de sa popula­
tion en 1876 (1 047 habi­
tants).
Quartier des castors
Au niveau de l’urbanisme,
Décines n’était pas la seule
ville à subir une défaillan­
ce de l’investissement privé
classique, comme banlieue
répondant aux besoins de
l’agglomération.
Apparaissent alors des ini­
tiatives sous for me de
groupements interprofes­
sionnels locaux pour le
logement (HLR, HLM…) et
la création de lotissements
du type « Castors » pour
l’accession à la propriété
des classes modestes.
L’expansion du logement
va de pair avec le dévelop­
pement des groupes scolai­
Ligne 21 : Vaulx La Soie – Genas
– Meyzieu ZI
Ainsi, la ligne 21, qui reliait Vaulx La
Soie à Genas Azieu, conduira désor­
mais les usagers, toujours de Vaulx
La Soie, mais jusqu’à Meyzieu ZI
n
Vue aérienne du lotissement des « castors » au moment de leur
construction. Photo DR
n
Début des grands
ensembles
Dans un deuxième temps,
l a c o n s t r u c t i o n d e 14 6
logements HLM à Corna­
vent devient une urgence,
avec le renvoi massif des
ouvriers de la Société lyon­
naise de textiles qui est sur
le point de fermer ses
portes. Un accord entre la
direction de l’usine et les
locataires de la cité de la
Soie­Montaberlet donne un
délai de 4 ans pour que la
plupart des 1 200 ouvriers
quittent les lieux. Un
Comité de défense est
constitué pour des actions
en justice, mais le Plan du
groupement d’urbanisme
e s t e n m a r c h e , ave c e n
projet des extensions rue
Ampère, les Nitoles et
Beauregard.
Décines passe ainsi d’une
commune rurale et agrico­
l e à u n e v i l l e m oye n n e
avec près de 10 000 habi­
tants. n
Du changement dans les transports
Cette semaine, les habitants des huit
communes de la Communauté de
communes de l’Est Lyonnais (CCEL)
ont été informés, par une plaquette
distribuée dans leurs boîtes aux let­
tres, des changements concernant
les lignes de transports des Cars du
Rhône.
Ainsi, dès ce lundi 21 juillet, les
horaires d’été seront appliqués sur la
desserte des lignes 1EX, 22, 44 et 46
assurées par les Cars Berthelet pour
le compte du SMTR (Syndicat mixte
des transports du département du
Rhône), conjointement à ceux appli­
qués par le Sytral sur la même pério­
de.
Mais l’information importante vient
surtout des modifications apportées
sur les itinéraires de trois de ces
lignes. Ainsi, à part la 1EX reliant
Colombier­Saugnieu à Lyon et qui
ne connaît aucun changement, les
autres lignes voient leurs dessertes
évoluer.
18
res, qui sont les principaux
axes auxquels la municipa­
lité s’est attelée.
La politique de l’auto­cons­
truction coopérative, basée
sur le travail collectif,
apparaît après la Seconde
Guerre mondiale, sous la
formule des Castors, recon­
nue par le ministère de la
Reconstruction en 1952.
Dans l’agglomération lyon­
naise, elle se développe
dans une dizaine de com­
munes, sous la direction
d’un contremaître du nom
de Nouridjanian.
Mais Décines devient ville
phare avec 122 lots dans le
quartier du Prainet, grâce
à des prêts accordés par le
Crédit foncier ou le Comp­
toir des textiles artificiels.
Des lotissements identi­
ques apparaissent à la
Tase, au sud de Vaulx­en­
Velin ou à proximité de
Delle, à Villeurbanne. Le
P r a i n et s e d ote r a a u s s i
d’un g roupe scolaire, à
partir de 1955.
(liaison avec le T3) pour tous les tra­
jets, et non pour quelques­uns
comme c’était le cas jusque­là.
Genas ne sera donc plus le terminus
de la ligne, mais un simple point de
passage.
Ligne 44 : Genas – Aéroport
Saint­Exupéry
Pour sa part, la ligne 44, qui reliait
Chassieu Place à Meyzieu ZI, assure­
ra désormais le trajet entre Genas
Rond­Point de l’Épine et l’aéroport
Saint­Exupéry. Une ligne directe
donc pour les Genassiens jusqu’au
pôle multimodal Saint­Exupér y
(aéroport, gare TGV).
Et exit également les problèmes avec
le Sytral (transports en commun du
Grand Lyon) sur la commune chas­
selande puisque le point de départ
de la 44 se fera à l’entrée de la com­
mune, après le pont de la Rocade.
Par contre, le quartier de Vurey à
G e n a s n e s e r a d e s s e r v i qu ’ a u x
heures de pointe, le car remontant
d o r é n av a n t l a r u e Ré a u x p o u r
passer devant la salle polyvalente et
rejoindre l’aéroport. La jonction
avec la ligne 21 pourra d’ailleurs se
faire vers le complexe sportif pour
ceux désirant rejoindre Meyzieu ZI.
LE PROGRES - DIMANCHE 20 JUILLET 2014
Ligne 46 : Meyzieu – aéroport –
Saint­Laurent­de­Mure
Quant à la ligne 46, qui reliait
jusqu’ici Meyzieu ZI à Genas Grande
Plaine, elle s’arrêtera maintenant à
Saint­Laurent­de­Mure, la 1EX pre­
nant ensuite le relais pour rejoindre
notamment Saint­Bonnet­de­Mure.
Un raccourcissement de la ligne qui
fait suite aux études menées démon­
trant une moindre utilisation du
trajet sur sa partie terminale qui
revenait trop cher. La ligne 46 passe
donc par les zones industrielles du
Mariage et de Satolas­Green, puis
par la gare routière de l’aéroport
Saint­Exupéry, avant de relier son
nouveau terminus dans la zone
industrielle Les Marches du
Rhône. n
F. V.
> NOTE
Plus d’informations sur le site internet
www.berthelet.fr
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