L`ETRANGE ANIMAL

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L`ETRANGE ANIMAL
L'ETRANGE ANIMAL
Il était une fois un paysan très sérieux et serviable qui vivait dans le château du roi
et cultivait les terres alentours pour lui. Il ne demeurait pas dans les appartements du roi
qui étaient réservés aux importants personnages. Lui, vivait dans une petite cabane dans
le parc avec les autres paysans. Il était si gentil qu'on le surnommait Gentillou ; il
réussissait même à surmonter les dures conditions de vie de sa cabane. Les autres
paysans eux, n'arrêtaient de se plaindre que quand ils dormaient.
Gentillou avait pour habitude d'aller, tous les mois, voir le roi dans ses
appartements pour retirer sa paye. Il adorait s'y rendre et s'émerveillait de tout ce qu'il
voyait. Après avoir retirer sa paye, il devait retourner dans sa cabane qu'il trouvait alors
encore plus pauvre et misérable que jamais.
Mais un jour, en sortant des appartements du roi et de ses valets, il entendit l'un
d'eux ricaner avec une cruauté qui lui fit peur. Il se dit que ce valet élaborait peut être un
plan visant à tuer le roi et à prendre sa place. Il prit peur et retourna dans sa cabane en
vitesse.
Il commença à réfléchir à comment sauver le roi à peine une heure plus tard, il sortit
de sa cabane et vit un animal à moitié loup et à moitié renard. Cet étrange animal se mit à
lui parler et lui dit que, pour sauver le roi, il fallait trouver la pomme de courage. Mais pour
cela, il lui fallait donc traverser la forêt. Ils partirent alors ensemble. Mais ils n'avaient pas à
manger et la forêt ne contenait aucun arbre fruitier sauf en son centre. Ils marchèrent
longtemps et ils commençaient à mourir de faim. Griffou (c'était le nom que Gentillou avait
donné à l'étrange animal) décida de le porter. Il courut comme le vent et au moment où
Gentillou allait s'évanouir, ils virent les pommes et les poires. Gentillou se goinfra et prit
une énorme réserve. Finalement, ils repartirent, mais la suite de cette forêt était un vrai
labyrinthe et ils ne trouvaient pas leur chemin. Au bout du dixième jour, ils virent de la
lumière, c'était la sortie, et ils se bousculèrent comme des gamins pour sortir en premier.
Ce fut Griffou qui gagna.
Gentillou vit alors une grande muraille de barbelés dès la sortie de la forêt. Au delà,
il pouvait voir des arbres fruitiers. Parmi les pommes, l'une d'elles retint son attention car
elle brillait : c'était la pomme de courage ; Il vit un trou dans les barbelés mais il ne voulait
pas y aller : il était trop honnête pour y aller. Griffou l'encouragea et après une bonne
heure, il accepta d'entrer et il vola la pomme de courage.
Une fois qu'il fut sorti de ce domaine, un agriculteur fit de même et commença à
crier et à poursuivre nos deux héros. Pris au dépourvu, ils rentrèrent dans la forêt mais
l'agriculteur les poursuivait toujours. Au beau milieu de la forêt, ils virent un combat de
chevaliers et l'un d'eux, battu, laissa tomber son épée. Griffou la ramassa et la passa à
Gentillou qui attendit le poursuivant . L'agriculteur, intimidé, s'avança pourtant et prit l'épée
de l'autre chevalier qui l'avait posé par terre le temps de son triomphe. Les deux ennemis
(Gentillou et l'agriculteur) se ruèrent l'un sur l'autre, mais aucun d'eux ne prenait l'avantage
sur l'autre. Le chevalier gagnant arrêta enfin son triomphe et chercha son épée. Il ne la
trouva pas. Puis il s'intéressa au nouveau duel. Il regarda Gentillou, puis l'agriculteur. Ses
yeux s'arrêtèrent sur l'épée de l'agriculteur. Celle-ci lui rappelait quelque chose ; c'était la
sienne! Il se rua à son tour sur l'agriculteur pour reprendre son bien. S'ensuivit un duel
entre le chevalier dépourvu de toute arme et l'agriculteur pourvu d'une épée. Le chevalier
blessa son adversaire, puis ce dernier se reprit et assena un coup d'épée au chevalier.
Juste au moment où il allait l'achever, Gentillou tua l'horrible agriculteur.
Sorti de la forêt, il se précipita pour aller voir le roi. Il entra dans le palais, arriva devant le
roi et lui exposa la situation. Le roi ne voulut pas le croire jusqu'à ce que le valet arrive.
Gentillou empoigna donc la pomme, prit son courage à deux mains et convainquit le roi
qu'il avait raison. Le roi appela alors ses gardes pour expulser le valet. Celui-ci comprit
tout de suite ce qu'il se passait et promit de se venger de notre héros. Le roi , de peur que
cela arrive, lui administra des gardes et, dorénavant ce fut un valet car le roi avait besoin
d'une nouvelle recrue pour remplacer le tueur. Mais Gentillou fit toujours attention aux
paysans, ceux-ci vivaient avec l'argent du roi et celui de Gentillou que ces deux nobles
personnages leur distribuaient en guise de salaire.

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