LE SUICIDE FIL SANTE JEUNE 0 800 235 236

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LE SUICIDE FIL SANTE JEUNE 0 800 235 236
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LE SUICIDE
FIL SANTE JEUNE
0 800 235 236
Citations :
" Y a-t-il pour l'âme plus de noblesse à endurer les coups et les revers d'une injurieuse fortune,
ou à s'armer contre elle pour mettre fin à une marée de douleurs ? Mourir : dormir, c'est tout.
Calmer enfin, dit-on dans le sommeil les affreux battements du cœur(…). " William
Skakespeare écrivait ces phrases en 1600 dans Hamlet.
Voltaire écrivait "ce n'est pas au gens aimables de se tuer. "
Antonin Artaud, écrivain interné neuf ans durant dans un asile psychiatrique, écrivait dans
Van Gogh ou le suicidé de la société : " on ne se suicide pas tout seul. Nul n'a jamais été seul
pour naître. Nul non plus n'est seul pour mourir. Ce n'est pas à force de chercher l'infini que
Van Gogh est mort (…) c'est à force de se le voir refusé par la tourbe de ceux qui, de son
vivant, croyaient détenir l'infini contre lui… ".
Les détonateurs:
Outre les responsabilités familiales, qui ne sont pas à sous estimer, les responsabilités sociales
existent et ont de lourdes conséquences dans notre société. Quelques facteurs prédisposent. La
crise de l'emploi et la précarité professionnelle sont représentatives. Depuis 20 ans, l'évolution
des courbes de chômage et de suicide montrent qu'elles sont parallèles...
Notre société est malade et parce qu'elle est malade, elle rend malade aussi ses membres.
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Le suicide chez l'enfant :
Les suicides d'enfants existent malheureusement. Dans la tranche des 11-13 ans, 6 % des
garçons et 4 % des filles ont fait une TS (tentative de suicide). C'est la seule tranche d'âge
chez les jeunes qui touche plus les garçons que les filles.
La pression scolaire ne commence pas à l'adolescence. Elle commence au sortir de l'école
maternelle. On met sous pression dès l'entrée au CP. Les enfants sont mis dans des situations
scolaires de compétitions. Celles-ci peuvent devenir insupportables sans compter la pression
des activités extrascolaires. Les emplois du temps de certains enfants sont aussi chargés que
ceux des cadres supérieurs.
A ces moments-là de leur vie, où de forts bouleversements physiques et intellectuels se
produisent, naissent des conflits intérieurs.
Parfois une écoute attentive suffit à remettre en confiance enfants et adolescents. La parole est
un moyen sur et efficace qui permet la compréhension et l’extériorisation des maux qui
poussent au suicide.
Il faut mettre en place à côté de l'écoute thérapeutique, une écoute ordinaire. La société
actuelle manque de communication. Beaucoup d'enfants et d'adolescents disent qu'il manque
des adultes de proximité.
Le suicide chez l'adulte :
Chez les adultes entre 25 et 35 ans, les difficultés d’insertion sociale et professionnelle restent
les principaux facteurs déterminants.
Pour les plus de 65 ans, l’augmentation de l’espérance de vie ne conduit pas toujours à un état
de mieux-être. Généralement, la vieillesse s’accompagne d’une marginalisation sociale
et familiale qui prédispose à une certaine désespérance.
Le suicide est une rencontre de ces facteurs sociaux auxquels s'ajoutent la crise des valeurs, la
crise des repères. Les jeunes n'abordent pas le monde avec confiance. L'espoir se perd dans
ces contextes conjoncturels. Les causes individuelles existent et le détonateur, qui mêlent
toutes ces causes, va déclencher l'envie d'en finir.
Dans les causes individuelles, il y a toujours un traumatisme qui provoque ces envies de
suicide. Celui qui commet l'irréparable s'enferme dans son isolement où il n'existe aucun
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interlocuteur valable. Le geste ne signifie pas en vouloir finir mais plutôt vouloir changer les
choses. L'acte est le dernier recours quand on ne sait plus à qui parler.
L'isolement :
L’isolement, qu’il soit relationnel ou social, joue incontestablement un rôle défavorable,
même s’il revêt des caractéristiques différentes selon l’âge. Ainsi, les adolescents qui font des
tentatives de suicide souffrent souvent d’une grande solitude affective et morale. Leurs
relations familiales sont perturbées, soit par un manque d’intérêt des parents, soit par un excès
d’autoritarisme ou de protection de leur part.
Des moments comme ceux que provoque la solitude sont destructeurs. La souffrance
intérieure atteint le seuil de tolérance et le tourmenté ne peut voir au-delà. Découragé, il
préfère renoncer. Seule la mort parait être libératrice. Un suicide est d'abord intérieure. Le
suicidaire survit de plus en plus difficilement. L'autodestruction est pernicieuse car elle lente
et progressive. Le manque de motivation est total. Le travail, l'école n'ont plus d'intérêt. Le
suicidaire repousse ses amis, sa famille et s'isole de plus en plus.
Il faut savoir que :
La majorité des personnes qui tentent de se suicider souffre d’une dépression qui est décelable
et qui peut être soignée.
Parmi les symptômes, on retrouve les sentiments de culpabilité, de désarroi, manque d’intérêt
dans les activités de loisir, l’insomnie, la tristesse, l’anxiété, les sauts d’humeur, un repli sur
soi.
Le suicide est la deuxième cause de mortalité des jeunes après les accidents de circulation.
Chaque jour 14 tentatives de suicide et 3 suicides sont accomplis. Notre pays est placé au
quatrième rang des pays industrialisés.
La France détient le record européen de suicide chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. 5000 de
ces jeunes font chaque année une tentative de suicide. Plus de mille d’entre eux trouveront la
mort.
Tentative d'explication :
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Le suicide réalise notre désir de rupture avec l'environnement ou avec une situation jugée
intolérable. Vouloir en finir, c'est d'abord échapper à sa souffrance. Ainsi, le désir ne viserait
pas à un objet la mort mais plutôt à un état permettant à des tensions psychiques, vécues
comme douloureuses, de trouver un apaisement. Ou, comme dit Lacan, "de rompre avec les
discours de l'Autre".
Les recherches actuelles en psychologie montrent que la problématique suicidaire s'inscrit elle
aussi dans une relation d'ambivalence entre vouloir vivre une autre vie et vouloir mourir.
Schopenhauer disait " celui qui se donne la mort voudrait vivre ".
C'est souvent quelques heures après une tentative de suicide, que les adolescents suicidaires
sont réceptifs à une main tendue, et à l'idée d'un soutien thérapeutique. Le chemin vers un
rétablissement est long mais il faut s'y engager et le suivre jusqu'au bout, jusqu'à la guérison.
Il faut apprendre à mieux gérer sa solitude et à extérioriser ses sentiments.
Les efforts que produisent les suicidaires sont formidables. Le combat pour la vie est difficile
est nécessite un accompagnement.
Les tentatives de suicides sont des appels à l'aide. Les suicidaires ont envie d'en finir avec la
situation présente. Ils doivent comprendre que l'espoir existe et que la vie n'est pas seulement
ce qu'elle semble être à ce moment de leur existence.
Symptômes :
La majorité des jeunes qui tentent de se suicider souffrent d'une dépression qui est décelable
et qui peut être soignée. Parmi les symptômes, on retrouve les sentiments de culpabilité, de
désarroi, manque d'intérêt dans les activités de loisir, l'insomnie, la tristesse, l'anxiété, les
sauts d'humeur, le repli sur soi.
Si vous, ou l'un de vos proches, souffrez de l'un de ces symptômes, prenez contact avec des
associations de prévention contre le suicide, un médecin de famille, un centre médical
spécialisé… N'hésitez pas à le faire !
L'accompagnement psychologique doit être demandé pour ne pas retomber dans d'éventuelles
dépressions suicidaires.
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Si vous, ou l’un de vos proches, souffrez... prenez contact avec des associations de prévention
contre le suicide, un médecin de famille, un centre médical spécialisé…

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