La Poste acquiert SwissSign La Poste compte lancer le

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timbre
La Poste acquiert SwissSign
La Poste compte lancer le timbre postal digital
L
a Poste Suisse continue de développer son offre de prestations électroniques. Elle propose désormais
la signature sécurisée ainsi que le cryptage de données électroniques et compte lancer le timbre postal
digital. Cette prestation reposera sur la nouvelle plateforme de communication incaMail, qui propose une
version juridiquement valable, sous forme électronique, de la Lettre Signature ou de la lettre recommandée. En reprenant SwissSign SA à Zurich, la Poste acquiert une entreprise qui fait figure de pionnière dans
le domaine de l’échange sécurisé de données électroniques. Enfin, la Poste annonce des projets pilotes et
des coopérations avec le Tribunal fédéral et l’entreprise ABACUS Research SA, qui compte 30’000 PME
clientes dans le domaine des logiciels de gestion.
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En lançant un timbre postal digital, La
Poste suisse entend assurer l’échange
sécurisé et juridiquement valable de données électroniques. A l’instar de l’empreinte classique, la version digitale du timbre
postal contient des informations importantes sur le transport et les garanties de distribution de données et de documents.
Dans l’univers postal traditionnel, la garantie d’authenticité et de distribution dans le
cas de la lettre recommandée, par exemple,
s’inscrit dans un cadre clairement défini
comprenant des papiers d’identité certifiés
conformes et la signature de la personne.
La confidentialité et l’intégrité des informations sont garanties par l’enveloppe
cachetée et le secret postal. Dans l’univers
digital, il faut pour cela un système à plusieurs niveaux avec cryptage et certificats
digitaux. Pour l’identification des personnes intéressées, la Poste envisage de faire
de ses offices de poste des bureaux d’enregistrement.
incaMail, un pli recommandé par voie
électronique
La Poste propose d’ores et déjà tous les
processus et infrastructures nécessaires
pour la transmission sécurisées de données. Elle se base pour cela sur la plateforme d’échange de documents incaMail, qui
va permettre de lancer partout en Suisse la
lettre recommandée électronique et son
corollaire, ”l’identité électronique”. L’acronyme ”inca” est formé des premières lettres des termes anglais ”integrity”, ”non
repudiable”, ”confidential” et ”authentic”.
• Intégrité (integrity): les données transmises en ligne ne peuvent être modifiées
durant leur transfert.
• Caractère non répudiable (non repudiable): un expéditeur ne peut contester
l’envoi d’un message.
• Confidentialité (confidential): les informations échangées ne peuvent être lues
par des tiers.
• Authenticité (authentic): l’identité d’un
interlocuteur peut être prouvée sans
équivoque.
postal
incaMail constitue une plateforme de communication fiable, sécurisée, homologuée,
flexible et évolutive. Elle propose la signature électronique et la possibilité de crypter l’envoi. Par conséquent, elle peut conférer la validité juridique à la Lettre
Signature sous forme électronique. Grâce à
la technologie PKI (Public Key Infrastructure), la solution électronique offre des
possibilités semblables à celles de l’acheminement classique de lettres : le contenu
du message est crypté et ne peut par conséquent pas être visualisé, l’expéditeur
signe le contenu, la transmission du message est consignée dans un procès-verbal
et le destinataire confirme la réception par
sa signature. Une quittance est donnée à
l’expéditeur, ce qui prouve que l’envoi a
été déposé.
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SwissSign: la technologie suisse PKI
en phase de certification
La solution PKI utilisée provient de SwissSign, entreprise zurichoise spécialisée dans
le développement de logiciels. La Poste a
acquis SwissSign à 100%, avec effet rétroactif au 1er juin 2005, auprès des créateurs et collaborateurs ainsi que de l’actionnaire minoritaire ABACUS Research SA
de Saint-Gall, fabricant de logiciels de gestion. SwissSign sera intégrée dans le groupe de la Poste et gérée en tant que centre
de profit. Joseph Doekbrijder demeure à la
tête de SwissSign et Michael Hauber, directeur technique, y conserve ses fonctions.
SWITCH, ABACUS Research et la caissemaladie Helsana comptent parmi les
clients de l’entreprise. SwissSign est en
passe de voir sa solution PKI certifiée et
conforme à la loi. Entrée en vigueur le 1er
janvier 2005, la loi fédérale sur les services
de certification dans le domaine de la signature électronique (SCSE) exige impérativement un audit des solutions PKI. Mandatée par la Confédération, la société KPMG
a achevé le pré-audit. L’acquisition de
SwissSign s’inscrit dans la stratégie d’ebusiness de PostMail. Grâce aux standards
ouverts, l’environnement PKI de SwissSign
permet une interopérabilité souple avec
quasiment tous les appareils et applications qui sont eux aussi basés sur des standards ouverts. La solution de la Poste convient particulièrement aux projets B2B. •
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JusLink: échange de documents entre
avocats et tribunaux
La Poste a déjà conclu une collaboration
pour l’utilisation spécifique d’incaMail
avec le Tribunal fédéral. Baptisé JusLink,
le projet pilote a pour but l’installation
d’incaMail en tant que plateforme électronique dédiée à l’échange de documents entre avocats et tribunaux. Il s’agit
d’un projet conjoint de la Fédération
suisse des avocats, de l’Office fédéral de
la justice et du Tribunal fédéral, en collaboration avec la Poste, les autorités judiciaires cantonales et la Chancellerie fédérale. JusLink constituera la base pour
l’échange électronique de documents
juridiques avec les instances inférieures
et les parties, tel qu’il doit être rendu
possible par le Tribunal fédéral et le
Tribunal fédéral des assurances à compter du 1er janvier 2007.
ABACUS, partenaire stratégique
La Poste a par ailleurs trouvé en ABACUS
Research, leader suisse des solutions de
gestion dédiées aux PME et ancien coactionnaire de SwissSign, un premier partenaire stratégique pour incaMail. Le développeur de logiciels entend désormais
passer par incaMail pour tous les processus d’échange de données basés sur sa
solution de gestion <digital erp>.