Dossier Jordaens - Musée des beaux

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Dossier Jordaens - Musée des beaux
Présentation aux enseignants
mercredi 25 septembre 2013, 14h30
[collection]
La Crucifixion de Jacques Jordaens
Jacques Jordaens (Anvers, 1593 - Anvers, 1678)
La Crucifixion
Huile sur bois
237 x 171 cm
Envoi de l'État, 1801
Exposition présentée du 19 septembre au 15 décembre 2013
Ouverture en continu le mardi de 10h à 18h,
du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h
(sauf lundis et jours fériés)
Informations pratiques
Musée des beaux-arts
20 quai Emile Zola
35000 Rennes
02 23 62 17 45
www.mbar.org
Ouverture en continu le mardi de 10h à 12h,
du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h
(sauf lundis et jours fériés)
La gratuité est accordée aux groupes scolaires accompagnés et aux enseignants préparant une visite
dont la date a été préalablement fixée.
Seuls les groupes ayant réservé seront admis dans l'enceinte du musée.
Afin de faciliter l'enregistrement des groupes, merci de présenter le carton de confirmation à l'accueil du
musée.
Pour tous les groupes, réservation obligatoire au 02 23 62 17 41
lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 8h45 - 11h45 / 13h30 - 16h30
Permanence des conseillers-relais :
Mercredi, 14h - 17h : Yannick Louis (histoire-géographie) : [email protected]
Mercredi, 15h - 18h : Marie Rousseau (arts plastiques)
Téléphone : 02 23 62 17 54
Nous rappelons que :
> Les élèves sont sous la responsabilité des enseignants et des accompagnateurs.
Aucun élève ne doit être laissé seul, en particulier pour les groupes sans animation qui circulent librement dans l'ensemble du musée.
En cas d'incident, l'établissement scolaire sera tenu pour responsable.
> Il est demandé aux établissements scolaires de prévoir un nombre suffisant d'adultes pour encadrer les élèves.
> L'effectif du groupe ne doit en aucun cas être supérieur à 30 élèves.
> Il est interdit de manger et de boire dans les salles.
> Seul l'usage de crayons papier est autorisé : les stylos à bille ou à encre, les feutres, les compas et les paires de ciseaux sont prohibés.
> Il est interdit de crier.
> Il est interdit de courir.
> Il est interdit de s'approcher à moins de 1 mètre des œuvres, et à plus forte raison de les toucher.
> Les photos sont autorisées, mais sans flash.
En cas de non-respect de ces règles élémentaires de conduite, le personnel du musée est autorisé à demander le départ immédiat du
groupe.
Merci de votre compréhension
ATTENTION !
Avant toute visite, assurez-vous que les œuvres sont bien exposées dans les salles.
Certaines peuvent être en restauration ou prêtées pour une exposition.
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L'impossible tolérance entre catholiques et réformés et l'hostilité à l'Espagne conduit à la partition de ce
territoire : Alexandre Farnèse de 1578 à 1589 parvient à conserver le contrôle sur les provinces du Sud
pacifiées (Paix d'Arras de 1579) auxquelles il ajoute notamment Anvers, vaincue par un siège de plusieurs
mois en 1585 ; la cité qui avait accueilli l'humanisme est passée de 80 000 à 40 000 habitants (après sa
reddition en 1585, les "hérétiques" ont dix jours pour quitter la ville) et, privée de son débouché maritime, elle
décline. Sous contrôle espagnol et bastion avancé face aux Provinces-Unies, elle doit incarner le triomphe de
l'Église catholique.
La trêve de douze ans signée en 1609 permet à la ville de retrouver le rayonnement culturel encouragé par
l'Église catholique engagée dans la Contre-Réforme.
Des fidèles à reconquérir
- La trêve de douze ans (1609-1621) : une période faste
Isabelle (fille de Philippe II), mariée à Albert (fils de Maximilien II), reçoit en dot les Pays-Bas en 1599 ;
ensemble, ils s'efforcent de rétablir la paix favorable à la prospérité économique et à l'affirmation de la ContreRéforme catholique.
Dans ce nouveau contexte, la production d'images, prenant appui sur des artistes talentueux et nombreux,
répond à une demande de l'Église au-delà de la ville d'Anvers et fait de la cité flamande l'Hollywood 1 du
XVIIème siècle (selon Paul Huvenne). On compte plus de deux cents peintres dans la cité.
Entre 1609 et 1621, les murs des églises et couvents, par la volonté de l'Église mais aussi de la population
catholique acquise aux idées de la Contre-Réforme, se couvrent à nouveau d'œuvres religieuses directement
inspirées par le nouvel esprit propre à cette période : retables et tableaux de piété se multiplient.
Un exemple : les Jésuites et l'église Saint Charles Borromée
Les Jésuites, présents à Anvers depuis 1562, prennent en mains la reconquête des âmes ; la construction de
l'église Saint Charles Borromée (d'abord dédiée à la Vierge Marie, elle prend le nom de Saint Ignace - en
référence à Saint Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre et canonisé en 1622 -, elle devient ensuite église
paroissiale) incarne cette ambition ; Anvers, face aux Provinces-Unies doit illustrer le triomphe de l'Église
catholique ce qui explique ses dimensions et son décor, son style baroque, celui de la Contre-Réforme
catholique (généralement, on voit la disparition du jubé, la surélévation de la chaire, l'installation de
confessionnaux...) ; Rubens, revenu en 1609 de Rome peut y exprimer son talent.
Le Baroque, au service de la Contre-Réforme : Instruire, émouvoir et plaire
Le Concile de Trente (1545-1563) avait précisé le dogme ; il avait également réaffirmé le rôle des images "qui
frappent plus vivement l'esprit que la parole" : un tel outil devait évidemment être contrôlé (notamment par
l'évêque diocésain) afin de vérifier le respect des règles établies par l'Église (et précisées par les écrits de
Molanus, de Paleotti, de saint Charles Borromée..) : les représentations simples et intelligibles représentant
des exemples convaincants doivent interpeller la sensibilité des fidèles. Les martyrs, les souffrances du Christ,
de la Vierge... mais aussi la pénitence et le pardon sont régulièrement représentés.
Les innovations iconographiques participent à cette réforme : les cadrages à mi-corps de personnages
grandeur nature, les scènes religieuses recontextualisées et le choix de vêtements contemporains par exemple
rapprochent le fidèle de la scène et donc du sacré.
1 Terme
signifiant le dynamisme de la cité pour ce qui concerne la production des images.
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UN TABLEAU POUR UN BÉGUINAGE
Historique des béguinages
Le béguinage correspond à une forme particulière de vie communautaire dans laquelle des femmes pieuses et
laïques s'engagent sans prononcer de vœux définitifs.
Le béguinage désigne aussi le lieu : un ensemble d'habitations (souvent aux dimensions très réduites – voyez
le Grand béguinage de Louvain aujourd'hui, patrimoine de l'UNESCO) organisées autour d'un jardin et d'une
église. Ces femmes sont réunies par leur volonté de vivre leur foi dans les pratiques religieuses communes et à
travers des actions caritatives, ce qui les rapproche des ordres mendiants (et notamment franciscain). Libres
(sans règle monastique, mais avec la prétention d'apparaître comme des moniales), elles deviennent
rapidement suspectes et aux XIIIème et XIVème siècles, les autorités religieuses les interdisent... sauf celles de
Flandre qui acceptaient un contrôle de l'Église.
La Contre-Réforme entraîne un nouvel essor des béguinages (à Louvain, le béguinage voit ses effectifs
quadrupler pour atteindre deux cents personnes) qui doivent multiplier les constructions et solliciter les artistes
pour offrir aux édifices religieux un décor à la mesure de leur foi.
En quoi cette crucifixion est-elle adaptée à un béguinage ?
Jordaens semble avoir fait le choix de privilégier Marie-Madeleine, personnage important de la ContreRéforme, qui peut incarner le péché (le croyant peut être faible) mais surtout la repentance (chacun, par la
pénitence et le repentir, peut accéder à Dieu). C'est bien l'ambition des béguines qui peuvent trouver là le
personnage exemplaire auquel elles peuvent s'identifier.
LA CRUCIFIXION EN PEINTURE : QUELQUES REPÈRES
Les quatre évangélistes font le récit de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ, des récits très proches pour
Matthieu et Marc notamment. Ces textes permettent des représentations qui accentueront certains aspects,
privilégieront un moment ou un personnage... en respectant cependant des codes qui peuvent également
évoluer.
L'épisode (la mort de Jésus associée à sa résurrection) signifie la rédemption (le salut) des hommes par Dieu ;
il correspond à l'étape principale du chemin de croix et sans doute le résumé même de la vie du Christ.
C'est à partir du concile in Trullo de 691-692 que la représentation humaine du Christ est adoptée par l'Église
(au détriment de la représentation animale - symbolique de l'agneau pascal).
Dans les représentations, le nombre de personnes varie :
- la crucifixion à un seul personnage, à trois (selon l'évangile de Jean : le Christ, Marie et Jean), à quatre (avec
Marie-Madeleine), à cinq (avec Jean-Baptiste), à "grand spectacle" (avec une foule, avec les larrons, les
soldats...)
La mère du Christ se trouve souvent à droite du fils (donc à gauche sur le tableau) soutenue par quatre
femmes (dont Marie de Cléophas et Marie-Salomé qui forment un chœur funèbre) ; si sa souffrance est
exprimée de manière très expressive jusqu'au XVIème siècle (on peut la voir terrassée par la douleur), avec la
Contre-Réforme, sa douleur n'interdit pas la dignité (elle est alors conformément aux évangiles, représentée
debout – "stabat mater...") ; Marie-Madeleine identifiable à sa longue chevelure, exprime de manière plus
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démonstrative sa douleur (par les larmes notamment)... Enfin, Jean, jeune et imberbe, est parfois dans la
proximité de la Vierge (c'est lui qui accueille Marie après la mort du Christ)...
La croix peut être latine (le patibulum - la poutre transversale - est fixée dans la partie supérieure du stipes - la
poutre verticale...) ou en tau (en T, le patibulum étant alors fixé au sommet du stipes).
Le Christ porte d'abord le colombium (une tunique sans manche) ou la dalmatique, puis on l'habille seulement
du perizonium (un simple pagne noué autour des hanches, le voile de Marie) qui, en rappelant l'épisode du
baptême, signale aussi la résurrection.
Sur la croix se trouve le titulus qui peut varier (en latin ou dans les trois langues - hébreu, latin et grec) mais qui
se limite progressivement aux quatre lettres INRI (Iesus Nazarenus Rex Iudœorum – Jésus le Nazaréen, le roi
des Juifs).
Si, jusqu'au Moyen Âge, c'est le Christ Glorieux qui est représenté, à partir du XIème siècle, la douleur semble
avoir une valeur rédemptrice : le spectacle de ses souffrances doit émouvoir le fidèle. Guinta Pisano (primitif
italien actif entre 1229 et 1254), le premier, représente un Christ dans la douleur (Christus dolens), dont le
corps contorsionné exprime la souffrance. Les visions mystiques de sainte Brigitte de Suède, le retable
d'Issenheim témoignent de cette sensibilité particulière de la fin du Moyen Âge.
La Renaissance privilégie des représentations plus apaisées, mais la Contre-Réforme catholique prenant le
contre-pied des austères représentations réformées insiste à nouveau sur la dimension pathétique de
l'épisode.
JORDAENS VERS 1620 : UN PEINTRE TALENTUEUX DANS UN CONTEXTE PARTICULIER
Jacques Jordaens naît en 1593 et meurt en 1678 à
Anvers, une ville qu'il quitte peu, mais sa renommée
l'amène à travailler pour l'Europe entière. En effet, avec
Rubens et Van Dick, il forme un groupe extrêmement
dynamique qui donne à Anvers son rang de pôle
européen, et après 1641 (mort de Van Dick, un an après
Rubens), il domine la scène anversoise même si c'est
dans les années 1620 et 30 qu'il produit ses œuvres les
plus remarquables.
Naturellement tourné vers les arts qui n'étaient pas
ignorés dans sa famille, il est d'abord l'élève de Adam
Van Noort (qui devient son beau-père en 1516) ; il trouve
un style personnel en s'appuyant toujours sur Caravage
et Rubens dans l'atelier duquel il travaille de 1617 à 1620
notamment, et avec lequel il travaillera de temps en
temps.
Peintre de scènes religieuses (même s'il conserve des
sympathies pour la Réforme - et sans doute se convertit-il
au protestantisme* -, le peintre travailla toujours pour
l'Église catholique dont il est alors impensable de se
détourner pour un artiste) - mais aussi de scènes
profanes, de décors, des proverbes, témoignages du
succès populaire de ses tableaux et surtout de sa
proximité avec la ville d'Anvers et de ses habitants.
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Jacques Jordaens
Autoportrait (détail)
vers 1650
Huile sur toile
Musée d'Angers
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Son atelier est un des plus actifs de 1620 à 1670 et un "Jordaens" est en fait l'addition de talents anonymes
guidés par le maître qui organise le travail, applique des techniques de productions permettant d'en accélérer le
rythme (avec le recours aux "tronies", les têtes de caractère, notamment).
*S'il montrera une attitude conforme aux attentes de la société anversoise, on sait qu'il est tout de même condamné à une forte
amende pour des écrits scandaleux ("hérétiques") entre 1651 et 1658 et que son épouse décédée est enterrée dans le cimetière
réformé d'une ville voisine comme lui-même et sa fille à leur mort ; de plus, on célèbre une Cène calviniste dans la maison de
Jordaens en 1674.
Une crucifixion pour un béguinage
Un tableau de la Contre-Réforme catholique : cette peinture résume l'ambition attribuée aux images par la
Contre-Réforme catholique : réduire, par des procédés plastiques, la distance entre le spectateur et "la majesté
lointaine du sacré" (Alexis Merle du Bourg) pour conforter la foi.
Cette apparente contradiction est vaincue par l'artiste (et le spectateur) : un horizon bas, un Christ humain, des
spectateurs interpellés du regard... une invitation donc à entrer dans la scène, à s'associer à la peine, à la
douleur.
DE SA RÉALISATION À SON INSTALLATION AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE RENNES
La Crucifixion est peinte en 1620 pour l'église du béguinage d'Anvers où se trouve également un tableau de
Van Dick, ce qui s'explique par la présence d'une sœur du peintre dans cette communauté : Van Dick fait
œuvre de piété par le don d'un tableau.
La victoire de Fleurus permet aux Républicains français d'étendre leur domination sur les Pays-Bas autrichiens
et d'appliquer l'abolition des ordres monastiques avec confiscation des biens vendus (certains béguinages sont
toutefois considérés comme laïques et épargnés – au moins partiellement). Les œuvres sont confisquées et
acheminées vers Paris en septembre 1794, Le Louvre incarnant le projet de musée universel...
Avec l'Empire, les églises sont rendues au culte mais les biens ne sont pas restitués.
Après restauration, le tableau étant jugé indigne du Louvre, il est attribué au musée de Rennes où il arrive en
1803 ; "oublié" lors des restitutions de 1815, il reste à Rennes.
Aujourd'hui, ce tableau restauré récemment, trop fragile pour être déplacé, est une des pièces majeures de la
collection du musée des beaux-arts de Rennes et est installé dans la proximité de La Chasse au tigre de
Rubens (actuellement en restauration).
Le musée des beaux-arts de Rennes expose également une autre peinture de Jordaens intitulée Connais-toi
toi-même (huile sur toile - 115 x 150 cm - dépôt du musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc, 1999)… actuellement présentée
dans l’exposition Jordaens 1593-1678 La gloire d'Anvers à Paris, au Petit Palais (sept. 2013 - janvier 2014).
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PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES
LA CRUCIFIXION : Trois œuvres pour ponctuer l'évolution de la représentation de cet épisode religieux
Cimabue
Matthias Grünewald
Pablo Picasso
Crucifix
1268-1271
Panneau central du retable
d'Issenheim
Colmar, Musée d'Unterlinden
Crucifixion
Paris, 7 février 1930
(v. 1475-1480 – 1528)
(1240/50-1302)
Tempera sur bois,
336 x 267cm
Arezzo, San Domenico
(à mettre en lien avec sainte Brigitte
de Suède et Huysmans)
(1881-1973)
Huile sur contreplaqué
51,5 x 66,5 cm
Paris, Musée national Picasso
POUR FAIRE DIALOGUER LES ŒUVRES : LA CONTRE-RÉFORME AU MUSÉE
Plusieurs œuvres peuvent compléter l'étude de l'art de la Contre-Réforme catholique dans les salles du musée
des beaux-arts de Rennes; nous en retenons deux (qui figurent également dans les dossiers en ligne).
Artiste nordique du XVIIème siècle
La Femme adultère
Huile sur toile
143,3 x 202,3 cm
Envoi de l'État, 1811
Gerrit van Honthorst
(Utrecht 1590 - Utrecht 1656)
Le Reniement de saint Pierre
Huile sur toile
150 x 197 cm
Dépôt du musée du Louvre, 1876
Pour poursuivre la réflexion avec les élèves :
Origine des œuvres exposées : l'ambition muséale légitime-t-elle le déplacement des œuvres ?
Ce questionnement/débat peut très souvent être mené et permet de faire émerger la notion de patrimoine sans
apporter forcément des réponses définitives...
Quel sens donner à l'installation de la reproduction d'une crucifixion dans un musée ?
L'art sacré, une entrée pour étudier le fait religieux : du tableau de dévotion au document historique,
deux regards sur le même objet.
Yannick Louis, conseiller-relais au musée des beaux-arts de Rennes
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EN SAVOIR +
Bibliographie – sitographie
Catalogue de l'exposition "Jordaens 1593-1678 La gloire d'Anvers" à Paris, au Petit Palais
du 19 septembre 2013 au 19 janvier 2014
Petit Palais : http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/jordaens-1593-1678
Pour les tronies :
Au musée des beaux-arts de Caen, exposition Jacob Jordaens et son modèle Abraham Grapheus (L’œuvre en
question, n°8), du 11 mai au 16 septembre 2012, en collaboration avec le Museum voor Schone Kunsten de
Gand.
1. Catalogue de l’exposition par C. Joubert, A. Merle du Bourg et N. Van Hout. Tarif : 10 €
2. Dossier pédagogique en téléchargement : www.mba.caen.fr
Pour le thème de la crucifixion en peinture :
L'art en croix, le thème de la crucifixion dans l'histoire de l'art, Jacques de Landsberg, Éditions La Renaissance
du Livre, 2001
Pour la restauration :
La restauration des peintures et des sculptures : Connaissance et reconnaissance de l'œuvre
Sous la direction de Pierre-Yves Kairis, Béatrice Sarrazin et François Trémolières, Éditions Armand Colin, 2012
Ce livre contient une étude de Hélène Bonneau-Garcia, Isabelle Cabillic, Elisabeth Grall, Agnes Malpel, Juliette
Mertens et Sigrid Mirabaud intitulée "La restauration de la Crucifixion de Jordaens du musée des Beaux-Arts de
Rennes. Enjeux historique, esthétique et scientifique" (p. 173 à 186).
Yannick Louis, conseiller-relais au musée des beaux-arts de Rennes
Musée des beaux-arts de Rennes
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ACTIONS ADO/ADULTES
Scolaire
Dossier pédagogique en téléchargement sur le site du musée
Présentation aux enseignants : mercredi 25 septembre, 14h30
Visite "libre"
Non scolaire
Mardi-expo : Mardis 8 octobre, 12 novembre (LSF), 26 novembre et 10 décembre (12h15)
Livret de visite : 5 €
Public spécifique
Visite en LSF, mardi 12 novembre
ATTENTION !
Avant toute visite, assurez-vous que les œuvres sont bien exposées dans les salles.
Certaines peuvent être en restauration ou prêtées pour une exposition.
Dossier :des
Yannick
Louis, conseiller-relais,
MBAR, septembre 2013
Musée
beaux-arts
de Rennes
Maquette : Carole Marsac - Mise en ligne : Nadège Mingot, MBAR
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