La folle allure - Atelier Théâtre Jean Vilar

Transcription

La folle allure - Atelier Théâtre Jean Vilar
La Compagnie Dézir présente
« La folle allure »
d’après « La folle allure » de Christian Bobin
Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos cœurs, la joie
avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage,
chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un
chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la
beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la
beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge…
Conception : Stéphanie Blanchoud
Adaptation scénique : Stéphanie Blanchoud et Jean-Louis Danvoye
Décor sonore et musique originale : Alejandro Petrasso
(inspirée par les fugues et préludes de Bach)
Création lumières et scénographie : Jan Van Gijsel
Aide à la mise en scène : Catherine Decrolier
Mouvements chorégraphiés : Nicoletta Branchini
Avec :
Stéphanie Blanchoud
Jean-Louis Danvoye
Alejandro Petrasso
Une production du Festival de Spa et
de l’Atelier Théâtre Jean Vilar
Les 16, 17 et 18 août 2007 au Festival de Théâtre de Spa au Salon Bleu
Les 18, 19, 20, 21, 27, 28 et 31 décembre 2007 au Théâtre Blocry
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Contact presse :
Agence Artistique Cinna
02/538 90 08 – [email protected]
Diffusion :
Emmanuelle Greindl
+ 32 (0) 476. 28. 39. 84 - [email protected]
(…) J’ai toujours eu du souci pour les clowns, toujours craint qu’ils manquent
leur numéro, que les rires ne suivent pas, cela m’apparaissait plus grave qu’une
chute en haut du trapèze. C’est violent le numéro du clown, c’est fait que de
violences si on regarde bien : tomber, se relever, tomber à nouveau, pleurer,
faire le bête pour attirer sur soi toute la méchanceté du monde, et juste avant
qu’elle ne vous écrase, la changer en rires (…)
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La folle allure… du livre à la scène.
Qu’est ce qui fait qu’un jour on se décide à porter les mots d’un
roman sur un plateau ? Qu’est ce qui fait qu’un jour on se dit que ces mots là
précisément, et pas d’autres, vont résonner différemment ? J’ai découvert
Christian Bobin par hasard, au détour d’un regard posé sur une étagère d’une
librairie bruxelloise… j’ai ouvert « La part manquante »… ensuite
« L’inespérée » et j’ai tout à coup ressenti le besoin de les apprivoiser tous…
« La folle allure »… une jeune femme en quête d’inédits trouve dans ses
fugues et son imaginaire de quoi remplir son existence… une course avec le
temps, une course avec l’amour, une course avec la vie… Née dans un cirque,
elle sera figurante au cinéma avant de commencer à écrire… à écrire cette vie
entre deux et vingt sept ans, cette enfance entre solitude et magie, entre
chapiteau et discipline, son premier amour, ce mariage avec un écrivain, sa
passion pour un ogre violoncelliste, sa course avec la vie, son combat contre les
carcans, sa fuite vers l’interdit… et par-dessus tout ce goût de la liberté, oscillant
entre deux pôles, son imaginaire et son besoin de repli, capable de tout laisser
tomber, pour deux jours ou pour toute la vie, pour se retrouver en elle-même,
dans la solitude ou la rigueur avec celui qu’elle appelle « le gros »…
C’est un livre qui sent la vie, du début à la fin… C’est un livre qui
donne l’envie… Le rythme de l’écriture imposait sans aucun doute dans mon
esprit une adaptation scénique. Il fallait que ces mots résonnent sur une scène un
jour ou l’autre. Par plaisir. Et pour la légèreté. La légèreté qui caractérise selon
moi tellement bien l’écriture de Christian Bobin… J’ai donc lu et relu
cette « folle allure » et très vite une envie s’est emparée de moi ; ne pas être
seule sur scène… Une héroïne, oui, mais jamais seule. Susciter l’imaginaire du
spectateur, susciter son regard, son écoute, lui imposer des images, lui imposer
un univers au service des mots de l’auteur… Prendre le texte comme matériau
de base et explorer ce qui se passe autour de lui une fois qu’on l’habille de
quelques notes de musiques, d’une lumière particulière, d’une gestuelle, de
corps en mouvements, d’ambiances, d’images fortes et de silence… Une
performance à l’image d’une partition… A l’image de Bach… C’est un texte qui
bouillonne entre les lignes, j’avais envie de montrer ça aussi… Mêler plusieurs
disciplines. Pour se faire, j’ai choisi de m’entourer de Jean-Louis Danvoye,
comédien mime, de l’élégance de ses silences, de ses gestes précis, et
d’Alejandro Petrasso, pianiste, artiste alliant tour à tour le simple et l’inattendu,
la force et la sobriété, le charnel et la rigueur…
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Lucie, c’est comme ça qu’elle prétend s’appeler, oscille toujours entre
deux mondes, la fantaisie, son envie de mordre et de brûler ses ailes et son
besoin de repos, de se poser comme l’oiseau sur une branche, pour retrouver
justement ce goût de la vie, ce goût des choses, pour pouvoir mieux voler par
après. Bach… figure de rigueur et à la fois de génie…Pouvoir travailler à trois
autour de ce texte permet je crois de lui donner une dimension imprévisible…
J’ai parcouru « La folle allure » comme on parcourt quelque chose de
doux dont on ne peut plus se passer et qu’on aime retrouver… Je voudrais que le
spectateur parcoure ce spectacle comme on parcourt quelque chose de grisant
qui donne l’envie de vivre sans qu’on s’y attende… et qu’il s’y reconnaisse… ne
fût ce que quelques secondes…
(…) Je ne me prends pas pour une actrice. Je suis figurante, c’est marqué sur
les fiches de paye. Les acteurs sont à l’intérieur d’une histoire. Les figurants
sont en dehors. Ils frôlent les événements, ils n’y entrent jamais. Mon travail,
c’est d’être qui on veut que je sois : une Anglaise en vacances, la secrétaire
d’un avocat, une cliente dans un magasin. Ce n’est pas compliqué, tout le
monde sait faire : vous avancez dans la lumière, on vous regarde venir et ce
n’est pas vous qui venez, c’est une autre en vous. Un repos, plus qu’un travail.
Une vraie bénédiction. (…)
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Avec…
Stéphanie Blanchoud
Elève au Conservatoire Royal de Bruxelles, sortie en juin 2003, Stéphanie
Blanchoud a eu pour professeurs Michel de Warzée, Yves Claessens, Patricia
Houyoux et Daniel Hanssens.
Interpellée dès sa seconde année au Conservatoire par les cours de chant
d’Annette Sachs, elle décide alors de mêler ces deux activités : la chanson et le
théâtre.
Elle jouera au Théâtre des Galeries dans Hôtel des deux mondes de Schmitt et
Cyrano de Bergerac de Rostand. On la verra aussi dans Les fourberies de
Scapin au Théâtre du Parc ou encore dans Roméo et Juliette au Château du
Karreveld.
Mais ce qui lui plaît par dessus tout c’est de développer son propre univers,
d’écrire et de le partager. Son premier spectacle s’intitule J’aurais voulu vous le
dire. Suivront Ca aurait pu être pire, Un poisson nommé Saphir, seul en scène
interprété par Catherine Decrolier et mis en scène par Martine Willequet, Passemoi ta poêle à frire co-écrit avec Xavier Benout, Dans tes bras et dernièrement
T’appartenir, co-écrit avec Claude Enuset.
Elle a été récompensée pour l’écriture de Dans tes bras, du prix Georges
Vaxelaire décerné par l’Académie royale de langue et littérature françaises de
Belgique en janvier 2006.
En tant que chanteuse, son premier album intitulé « A cœur ouvert » est sorti en
novembre 2005. Elle a remporté le Concours Musique à la Française en 2004 et
est arrivée deuxième à la Biennale de la chanson française la même année. Cela
lui ouvre les portes de nombreux festivals pour l’année 2005: Francofolies de
Spa, festival Alors Chante à Mautauban, festival de Douai, festival de Liévin,
festival Coup de Cœur Francophone à Montréal, festival de Marne, Jeux de la
Francophonie au Niger etc… Elle a fait entre septembre et novembre 2005 une
tournée dans de nombreux centres culturels en Belgique et également les
premières parties de Bénabar, Vincent Delerm, Romane Serda et Juliette. Elle a
sorti un single « Ressemblance » en septembre 2006, précédant une tournée en
Belgique jusqu’en mars 2007.
Elle était en avril 2007 au Théâtre du Parc dans Candide et sera en février 2008
au Théâtre Le Public pour la reprise de T’appartenir.
Elle prépare parallèlement son deuxième album.
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Jean-Louis Danvoye
Après une maîtrise universitaire en Education Physique et une formation au
théâtre gestuel auprès de grands noms parisiens du mime, Jean-Louis Danvoye
se lance dans une carrière professionnelle en juin 80.
Ses spectacles étant essentiellement visuels, il a pu donner des représentations
dans un grand nombre de pays.
Belgique, France, Espagne, Allemagne, Hollande, Suisse, Italie, Portugal et
Canada l’ont accueilli de nombreuses fois avec le fameux duo Les
Founambules.
Ses deux créations en solo - « To see or not to see » et le récent « Foto » mis en
scène par Eric de Staercke - ont été jouées dans tous ces pays européens mais
aussi au Japon, en Roumanie et au Maroc.
Il joue également dans le spectacle « Le marchand de Fables » de la
Compagnie Exquis Mots.
Parallèlement à ses activités sur scène, Jean-Louis Danvoye assure le cours de
Formation Corporelle au Conservatoire royal de Bruxelles depuis 1995 et anime
régulièrement des master classes à l’étranger.
Alejandro Petrasso
Pianiste argentin, né en 1974 à Buenos Aires (Argentine), Alejandro Petrasso
obtient son diplôme de professeur supérieur de piano au Conservatoire Juan
José Castro de la Province de Buenos Aires.
Parallèlement, il poursuit des études en architecture à l’Université de Buenos
Aires. Celles-ci lui apporteront une compréhension plus large de l’art et la
culture et enrichiront son éducation musicale. Son intérêt à l’expression
artistique le conduit d’ailleurs à écrire son premier essai littéraire qui a été
finaliste d’un concours de littérature à Buenos Aires.
Dès l’âge de douze ans, il donne des concerts comme pianiste soliste mais aussi
dans des récitals. Il a joué dans différents pays (Allemagne, France, Belgique,
Angleterre, Suisse…).
En 2002, il est invité à jouer dans le cadre du Festival Martha Argerich de
Buenos Aires. Il participe aussi en 2004 au Projetto Martha Argerich de
Lugano.
Il remportera tout au long de sa carrière, de nombreux premiers prix :
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Premier Prix Concours National de Necochea (Buenos Aires, Argentine)
Médaille d’or Alberto Williams
Premier Prix Concours de la Bourse de Commerce de Buenos Aires
En 1996, l’Association Wagnérienne de Buenos Aires le distingue comme jeune
personnalité artistique de l’année.
En 2002, il fait ses premières expériences en tant que compositeur. Sur un
concept minimaliste, il travaille le piano acoustique et des sons électroniques.
Il enregistre un disque neuf titres à Hambourg.
Aujourd’hui, il est le pianiste du groupe de L’Orchestre du Mouvement
Perpétuel, premier lauréat de la Biennale de la Chanson Française 2004. Il y
compose la base acoustique des chansons de Peter Bultijnck, chanteur de
l’Orchestre du Mouvement Perpétuel. Il participe également à la création de
samples électroniques.
Actuellement, il poursuit sa carrière en tant que pianiste classique et participe à
divers projets en tant que compositeur interprète à Bruxelles (danse, chanson
française et musique instrumentale).
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Entourés par…
Jan Van Gijsel
Issu de Saint Luc en audiovisuel, Jan Van Gijsel travaille depuis 2001 comme
vidéaste, créateur lumières et scénographe pour plusieurs artistes et compagnies
de danse.
Citons notamment De Filmfabriek, Zoo/ Thomas Huaurt, Brice Leroux, Andy
Deneys, Maria Clara Villa-Lobos, Riina Saastamoinen, Ayélen Parolin, Manuela
Rastaldi, Stefan Dreher, Blindman, Mette Edvardsen, Davis Freeman and
Benjamin Verdonck.
Ces dernières années, il a réalisé et créé de nombreuses lumières et vidéos pour
des performances de danse et de théâtre. Il a collaboré avec Ingrid von Wantoch
Rekowski - Métamorphoses Nocturnes (2001) et Le Tango des Centaures
(2005), a travaillé pour la Needcompany - The Goldfish Game (2001), avec Lilia
Mestre - Beyond Mary and Joseph (2003) et Rendering (2004), Manuela
Rastaldi - Layers (2004), avec Thomas Hauert - Modify (2004), Walking Oscar
(2006) et Parallallemande (2006), Ayélen Parolin - 25.06.76 (2004), Troupeau
(2006), Andy Deneys - Kore (2005), Stefan Dreher - Angie (2005) et Mette
Edvardsen - Opening (2005, 2006).
Nicoletta Branchini
Nicoletta Branchini est dans la danse depuis 1991. Elle a travaillé en Italie avec
plusieurs compagnies de danse et théâtre d’avant-garde comme le « Teatro
Valdoca », la Compagnie Monica Francia et Chiara Reggiani.
Après être diplômée à P.A.R.T.S. (l’école de danse de Anne Theresa De
Keersmaeker) à Bruxelles, elle travaille en tant que danseuse et chorégraphe
dans diverses productions de danse, de théâtre et d’opéra au Benelux, en France
et en Italie, avec entre autre Muziekteater Transparant, Muziek Lod, Dominique
Duszinsky, Joanne Saunier.
Elle enseigne également la danse au Conservatoire Royal de musique de
Bruxelles.
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