Midi Libre - Echelle Européenne

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Midi Libre - Echelle Européenne
Economie
midilibre.fr
MARDI 10 MARS 2015 ❘ ECO1-
EN HAUSSE
Carenity lève
715 000 €
En 2011, le
Montpelliérain
Michael Chekroun
(photo DR) crée
Carenity.com à
Paris, le premier
réseau social pour
les personnes qui
souffrent de
maladies
chroniques. Quatre
ans plus tard,
Carenity.com, fort
de 80000 membres, se dote d’un comité
stratégique animé par des personnalités
(François Sarkozy, Olivier Jacquesson,
Stéphane Distinguin, Grégory Salinger) et
finalise un tour de table de 715000 € pour
accélérer son développement en Europe.
Objectif: atteindre 150000 membres fin 2015.
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● IUT
L’IUT de
MontpellierSète organise
le 18 mars une
journée portes
ouvertes
destinée aux
entreprises
et aux
professionnels
afin de leur
présenter les
formations que
dispense cet
institut
universitaire de
technologie.
LA CROISSANCE
Bastide Le Confort
Médical en progression
Le groupe gardois Bastide Le Confort Médical,
basé à Caissargues, poursuit sa croissance.
Au cours du premier semestre de son nouvel
exercice, il a réalisé un chiffre d’affaires de
83,9 M€, en hausse de +11%, a-t-il annoncé le
2 mars.
Son résultat net part de groupe progresse, lui de
47% à 3,7 M€. Le groupe coté, fondé par Guy
Bastide, enregistre des hausses sur l’ensemble
de ses métiers: le maintien à domicile (11,2%),
l’activité Respiratoire (13,7%) et l’activité
Nutrition-Perfusion (7,6%).
L’INVESTISSEMENT
Les Salaisons Cros
se fixent en Aveyron
Les Salaisons Cros, une société de fabrication
de jambons, saucisses et saucissons secs, vient
de lancer les terrassements de sa future unité de
production industrielle à Rebourguil (Aveyron). La
société, actuellement installée à Murat-sur-Vèbre
(Tarn) où elle est née en 1936, ne s’est toutefois
pas encore fixée de calendrier précis pour son
transfert vers le nouveau site. L’usine
aveyronnaise s’installera dans 10000 m2 de
locaux, sur un terrain de quatre hectares.
Dirigée par Yohann Cros, le fils des fondateurs,
la société engagera plus de 10 M€ dans cet
investissement destiné à renforcer sa
compétitivité. Les Salaisons Cros emploient une
trentaine de personnes, toutes sollicitées pour
suivre l’entreprise. L’opération est soutenue par la
communauté de communes du Pays belmontais
et Aveyron expansion.
http://www.salaisons-cros.fr
LE COUP DE MAIN
Nouveau soutien
pour le fonds Créalia
Le fonds régional d’amorçage Créalia
a décidé le 3 mars dernier d’apporter son soutien
à la jeune start-up nîmoise Fertinnobag, créée en
2013 et spécialisée dans le développement de
«produits à destination de la production végétale
pour une agronomie alternative et durable».
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● MIDGAR
Midgar Studio,
jeune société
nîmoise de
création de
jeux vidéos
(comme Zeeek
sur mobiles et
Chatty sur
Facebook),
lance une
campagne de
financement
participatif sur
la plateforme
Kickstarter,
pour réaliser
leur prochain
projet : la saga
Edge of
Eternity, un jeu
de rôle.
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● NUMÉRIQUE
L’installation
de Katia Vidic,
la cofondatrice
de la société
montpelliéraine
Nelis, à la
présidence du
nouveau
conseil de
développement
de la métropole
de Montpellier,
a été
approuvée à
l’unanimité, le
5 mars, lors
d’un conseil de
métropole.
■ Georges Moralès (à g.) a créé l’entreprise en 1981, et l’a fait grandir avec Philippe Weiss, directeur général.
Photo CHRISTOPHE FORTIN
La belle ascension
de l’Échelle européenne
Portrait ❘ Le groupe héraultais, basé à Saint-Jean-de-Védas, se
dote d’une nouvelle unité de production et cible le Canada.
P
lus haut, plus loin. Telle pourrait
être la devise de L’Échelle européenne. Basé à Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier, ce groupe est, il est vrai, spécialisé dans les matériels pour travailler et circuler en toute sécurité en hauteur : échelles, escaliers, harnais, garde-corps... Or,
aujourd’hui, il franchit une nouvelle étape de son développement. Qui sera importante.
Ainsi, L’Échelle européenne met un premier pied en Amérique du nord, en
ouvrant cette semaine un magasin au
Canada, à Montréal. D’autres suivront
rapidement. Car le groupe compte disposer d’un réseau d’une dizaine de
points de vente dans ce pays d’ici cinq
ans. La société cherche donc des franchisés sur place, pour dérouler un projet clairement destiné à compléter (et
compenser) un marché jugé trop calme
en Europe. À terme, L’Échelle européenne compte implanter sa marque au nord
des États-Unis, en ciblant des villes proches de la frontière, telles que Buffalo
ou Boston.
Pour accompagner cette opération, le
groupe héraultais va donc étendre son
unité de fabrication de Saint-Jean-de-Védas. Le terrain, d’une surface de
4 800 m2, est déjà acquis près de son siège. Le permis de construire est obtenu.
« Nous réaliserons une nouvelle unité
de 900 m2 qui sera étendue à 1 800 m2
dans dix-huit mois », dévoile Georges
Moralès, 62 ans, le PDG. Ce chantier mo-
bilisera une enveloppe de 1 M€. L’extension entraînera une dizaine d’embauches.
Comme une nouvelle n’arrive jamais
seule dans le groupe, L’Échelle européenne vient de déposer un brevet pour
un nouveau matériel : une issue de secours sous forme d’escalier hélicoïdal
tout en aluminium. « Un tel produit
n’existe pas. Or, il a deux avantages,
en étant facile à poser et simple à entretenir », ajoute le dirigeant. Les escaliers
de secours sont, en général, en acier.
Pour mettre au point ce produit,
L’Échelle européenne a fait travailler
son centre de recherche et développement qui planche toujours sur un tas de
nouveaux produits, et ce dans un seul
but : maintenir l’avance technologique
du groupe, numéro un de son secteur.
L’Échelle
européenne
compte
aujourd’hui 54 magasins. Parmi eux, 15
lui appartiennent en propre, dont les
plus importants : Montpellier, Toulouse,
Bordeaux, Marseille... Les autres sont
tous en franchise.
Cent salariés directs
Présent en France, en Espagne, au Portugal, ainsi qu’en Belgique, le groupe génère un chiffre d’affaires sous enseigne
de 40 M€ et emploie 250 salariés. Il pèse à lui seul, hors magasins en franchise, 22 M€ de chiffre d’affaires, avec
1 M€ de résultat, et 100 salariés directs,
dont 40 au siège. L’objectif, d’ici cinq
ans, est de porter l’activité du seul grou-
pe à près de 30 M€, soit huit de plus
qu’aujourd’hui.
Belle réussite, dont Georges Moralès refuse de s’attribuer la paternité. Ce diplômé de Sup de Co Montpellier (rebaptisée aujourd’hui Montpellier Business
School) estime que son groupe n’aurait
pas connu une telle croissance sans la
présence à ses côtés de Philippe Weiss,
son beau-frère, directeur général, lui
aussi diplômé de l’école supérieure de
commerce de Montpellier.
Georges Moralès créa l’entreprise en
1981, à Montpellier, sous le nom d’Échelle 34, après avoir cofondé Socform, une
société qui fabriquait des échafaudages.
Précédemment, de 1974 à 1976, il avait
été contrôleur de gestion chez Mefran à
Florensac, une société d’échafaudages
que racheta en 1985 Mohed Altrad,
l’homme d’affaires qui reprit aussi la société Socform. C’est ainsi que Georges
Moralès rejoignit le groupe Altrad où il
passa près de cinq ans, jusqu’en 1989.
Pendant ce temps, Philippe Weiss s’occupait de développer Échelle 34, entreprise qui avait été constituée pour servir
le secteur du bâtiment, florissant à ce
moment-là du fait de la construction
des stations touristiques, La Grande-Motte, Carnon comme Le Cap
d’Agde. « Il y avait des chantiers de partout », se remémore Georges Moralès
qui eut l’idée de déposer en 1989 la marque L’Échelle européenne pour lancer
la franchise. Quel flair !
PIERRE BRUYNOOGHE
[email protected]
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