dossier presse syndicats - Union départementale FO 03
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dossier presse syndicats - Union départementale FO 03
C TON FILM productions DOSSIER DE PRESSE SYNDICATS HISTOIRE D’UN CONTRE-POUVOIR 1884-2014 Une série documentaire de 2 X 52 minutes de RICHARD MICHEL et ELIZABETH DREVILLON Réalisée par ELIZABETH DREVILLON Produite par CATHERINE LOPEZ Une coproduction C TON FILM / INA Avec la participation de France Télévisions de Planète + et de LCP-Assemblée nationale Avec le soutien du CNC, de la PROCIREP et de l’ANGOA et de la DICOM RESUME Depuis plus d’un siècle, l’histoire des syndicats accompagne les moments les plus marquants de l'Histoire de France. Forte de rebondissements sociaux, économiques et politiques souvent inattendus, cette série documentaire saisit les ressorts du face à face entre le monde salarié et le monde patronal. Elle rappelle les grandes conquêtes sociales : congés payés, journée de huit heures, retraite à 60 ans, sécurité sociale, assurance chômage, Autant de droits acquis par la lutte ou la négociation, qui constituent encore aujourd’hui le socle du modèle social français. Construits en deux périodes, 1895-1980 et 1981-2014, les deux épisodes de cette saga inédite nous éclairent sur le rôle des syndicats français et leur avenir, à l’heure de la mondialisation, et des inévitables mutations du monde du travail. INTENTION Il y a plus d’un an, un grand hebdomadaire titrait en Une : « Pourquoi les syndicats sont nuls ? ». Une approche qui se nourrit un peu vite de la mode du « bashing », s’appuyant essentiellement sur l’opacité des financements et les dérives qui en découlent. C’est ainsi que Richard Michel a eu l’idée d’une série documentaire historique, pour éclairer d’un regard inédit, le rôle des syndicats salariaux et patronaux dans notre histoire sociale, de 1884 à aujourd’hui. Aujourd’hui, il est de bon ton de railler les syndicats. Leur image est on ne peut plus contrastée. Leur utilité, leur efficacité, leur représentativité, voire leur intégrité, sont souvent mises en cause. On leur accorde une confiance relative. Certes, durant ces trente dernières années, désunis, confrontés aux grandes mutations du monde du travail, à la mondialisation, à la financiarisation de l’économie et au chômage de masse, les syndicats de salariés ont perdu des adhérents et sont parfois dépassés par des coordinations nées de jacqueries sociales et de mouvements corporatistes autonomes. Pourtant, ils continuent de faire face et tentent de parvenir à un « donnant-donnant » avec le patronat, très difficile à obtenir. Le contre-pouvoir exercé par les syndicats a-t-il toujours un sens dans un monde politique, économique et social en pleine métamorphose ? La collection documentaire « Syndicats, histoire d’un contre pouvoir » revisite 130 ans d’histoire croisée des syndicats salariaux et patronaux. Elle porte un éclairage inédit sur la réalité syndicale française d’aujourd’hui, sa place dans le dialogue social, sa nécessaire adaptation et son avenir. 2 PITCH « SYNDICATS, Histoire d’un contre pouvoir » est une série documentaire de 2 x 52 minutes qui met en scène plus d’un siècle d’histoire syndicale française. Depuis 130 ans, l’histoire des syndicats salariaux et patronaux a marqué l’Histoire de France. Cette série documentaire entraîne le téléspectateur dans cette grande saga où se joue le face à face entre le monde salarié et le monde patronal. S’articulant autour des moments de bascule, des innombrables luttes, des conquêtes majeures, mais aussi des échecs, elle met en scène les enjeux les plus marquants de ces combats afin d’en comprendre la nature et d’éclairer le présent. De 1884 à nos jours, de la première guerre mondiale à la deuxième, en passant par le Front populaire et 1968, la victoire de la gauche en 1981, la chute du bloc soviétique, la crise des subprimes et la mondialisation, nous revivons les grandes conquêtes qui ont fondé le modèle social français : la journée de 8 heures, la semaine de 40 heures, les congés payés, l’assurance-chômage, la sécurité sociale, les allocations familiales, les comités d’entreprise, la médecine du travail, les délégués du personnel, la liberté syndicale, l’obligation du dialogue social… Autant de droits acquis par la lutte ou la négociation. Pour raconter cette histoire des syndicats français, des historiens, politologues, experts tels que Stéphane SIROT (Institut d’Etudes Politiques), Danièle FRABOULET (Université Paris XIII), René MOURIAUX (Politologue), de nombreux syndicalistes parmi lesquels Bernard THIBAUT (CGT), Louis Viannet (CGT), Thierry LEPAON (CGT), Nicole NOTAT (CFDT), Laurent BERGER (CFDT), Jean-Claude MAILLY (FO), Pascale COTON (CFTC), Ernest-Antoine SEILLIERE (MEDEF), Laurence PARISOT (MEDEF), Pierre GATTAZ (MEDEF), des hommes politiques, Alain JUPPE et Michel ROCARD, et des militants. Leurs témoignages et analyses s’appuient sur de nombreuses images d’archives, mises en valeur par un montage et un traitement graphique dynamiques et une musique originale. La voix de Jean-Yves Berteloot nous accompagne dans ce récit écrit par Richard Michel et Elizabeth Drevillon. 3 DEUX EPISODES, DEUX PERIODES … SYNDICATS, HISTOIRE D’UN CONTRE POUVOIR EPISODE 1 : 1884 - 1980 A la fin du 19ème siècle, la misère extrême des familles ouvrières contraste avec l’opulence des familles patronales. Les ouvriers travaillent alors 13 à 15 heures par jour, pour des salaires de misère. « C’est une vie qui est pour l’essentiel dénuée de droit et de protection ; le salaire permet la simple reproduction de la force de travail » témoigne l’historien Stéphane Sirot. Pour ces travailleurs qui s’épuisent au rythme effréné de la révolution industrielle, une seule solution, la révolte. La répression est violente et les forces de l’ordre n’hésitent pas à tirer sur les grévistes. Pourtant, rien n’arrête les idées révolutionnaires qui se propagent, obligeant finalement les dirigeants politiques à concéder un droit désormais inscrit dans la Constitution : le 21 mars 1884, Pierre Waldeck-Rousseau, ministre de l’intérieur, fait voter une loi autorisant les syndicats. Onze ans plus tard, en 1895, naît la première confédération syndicale, la CGT. Mais dès 1901, les grands patrons ripostent et créent l’UIMM, l’Union des Industries Métallurgiques et Minières. La naissance presque conjointe de la CGT et de l’UIMM pose les bases d’une lutte frontale entre le monde ouvrier et le monde patronal qui restera la marque du syndicalisme français. C’est dans les grands moments de bascule de l’Histoire de France que se jouent les épisodes marquants de ce face à face : Le Front Populaire en 1936 et les premières grandes avancées sociales, journée de 8 heures, congés payés... Au déclenchement de la 2ème guerre mondiale, c’est un ancien numéro 2 de la CGT, devenu ministre du travail de Pétain, qui interdit les syndicats. Tandis que certains patrons collaborent, d’autres rejoignent la résistance, tout comme les nombreux syndicalistes entrés en clandestinité. A la Libération, le général De Gaulle et son gouvernement d’union nationale mettent en œuvre le programme du Conseil National de la Résistance : la sécurité sociale, les allocations familiales et les plus grandes conquêtes sociales dont nous bénéficions encore aujourd’hui. C’est aussi, au sortir de la guerre, le moment de la division syndicale, en pleine guerre froide, avec la scission de la CGT et la création de Force Ouvrière. Après 1963 et les grands mouvements sociaux menés par les mineurs, vient mai 1968. Les étudiants rejettent une société qu’ils jugent conservatrice. Taxés de récupération, les syndicats de salariés ne tardent pas à se greffer sur le mouvement et même à prendre le pas sur la révolte étudiante. 4 Dans les années 70 enfin, la lutte des LIP devient un symbole. Elle ouvre la voie de l’autogestion, vite condamnée par le gouvernement et les patrons. Cette affaire illustre à merveille les prémices d’un libéralisme économique qui va bouleverser pour longtemps le monde du travail. SYNDICATS, HISTOIRE D’UN CONTRE POUVOIR EPISODE 2 : 1981 - 2014 Tout démarre le 10 mai 1981, avec l’élection de François Mitterrand. L’espoir est immense et la majorité des Français rêve du changement promis. La gauche entame des réformes sociales et sociétales, nationalise des secteurs stratégiques et fait voter les lois Auroux qui imposent le dialogue social au sein de chaque entreprise. Les syndicats de salariés qui ont soutenu la gauche, cherchent leurs marques. Deux ans plus tard, c’est le tournant de la rigueur. La gauche suspend les réformes. Désavouée, elle perd les élections législatives. Et pour la première fois, la France vit sous la cohabitation. Deux événements majeurs des années 90 vont bouleverser le paysage économique et social mondial : En 1991, l’ébranlement du bloc soviétique et en 1995, la création de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). La mondialisation est en marche. Financiarisation de l’économie, fusionsacquisitions, spéculation, chômage de masse… Les syndicats vont devoir faire face à de nouveaux fléaux. 1995 en France : Alain Juppé veut réformer la sécurité sociale et la retraite. Les syndicats remobilisent, des milliers de Français sont dans la rue. Jacques Chirac, à la surprise de tous, dissout l’assemblée nationale. Nouvelle cohabitation. La gauche, de retour aux commandes, veut endiguer le chômage. La solution fait polémique : les 35 heures. Adoptée malgré les mises en garde du CNPF, cette réforme provoque une crise au sein de l’organisation patronale. Côté salariés, les délocalisations font rage, la recherche du profit à tout prix prend le pas sur l’humain. Pas un jour sans que s’affichent sur les écrans de télévision les conflits radicaux nés de la désespérance des salariés licenciés. Mais en même temps, et c’est un paradoxe français, des milliers d’accords sont signés dans les entreprises, branche par branche, sans qu’on en parle. Nicolas Sarkozy, élu en 2007, raille les syndicats : « désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit ». Contre la réforme des retraites du gouvernement Fillon, les syndicats mobilisent pourtant près de 3 millions de personnes dans la rue. Malgré le climat hostile, l’assemblée nationale vote le report de l’âge de départ à la retraite. Une défaite cinglante pour les syndicats. 5 François Hollande, dès son arrivée au pouvoir veut instaurer une nouvelle forme de dialogue social. Son Pacte de responsabilité et de solidarité peine à convaincre les syndicats de salariés. Des cadeaux aux patrons, sans contrepartie chiffrée, il n’en est pas question. La défiance est de mise et le dialogue… compromis. Alors, quel avenir pour les syndicats français ? Face à la mondialisation, au déficit public, au chômage de masse. Dans une société dominée par la spéculation financière, les syndicats peuvent ils encore offrir la perspective d’une société plus juste et plus solidaire ? Ils s’interrogent sur leur avenir. 6 L’EQUIPE Richard Michel, Auteur Journaliste, réalisateur, producteur de nombreux grands reportages, documentaires, magazines de société et talk-shows pour différentes chaînes de télévision privées et publiques, Richard Michel a écrit et réalisé de nombreux films sur la justice et la police. Producteur et rédacteur en chef du magazine « Médiations », animé par François de Closets, magazine qui analysait les dysfonctionnements de la société française, Richard Michel a une expérience polyvalente dans le domaine des médias mais aussi dans l’univers du management : membre de l’équipe dirigeante pour la conception et la création de la chaîne i>Télé, il a ensuite été, pendant 6 ans, PDG de la chaîne parlementaire LCP-An. Aujourd’hui auteur et producteur, ses domaines de prédilection sont la politique, l’économie, le Moyen-Orient et l’Afrique. Elizabeth Drevillon, Co-auteure, Réalisatrice Après des débuts dans la presse écrite, Elizabeth Drévillon collabore aux magazines d’information La Marche du Siècle et Des Racines et des Ailes ; Egalement rédactrice en chef dans des agences de presse, elle a réalisé de nombreux reportages et documentaires pour France 3, France 5 et Arte dont certains ont été récompensés (Etoile de la Scam, Prix Fondation pour l’Enfance, Prix Pierre Mille-Grand reporter, Scoop d’Angers). Ses sujets l’ont menée en France, en Europe, au Proche et au MoyenOrient, en Afghanistan, au Pakistan, au Kosovo, au Cambodge, au Pérou, aux Philippines, en Afrique, au Maghreb, etc. Filmographie sélective : Irak : quand la France dit non à l’Amérique (70’ France 3), Casablanca, les enfants du bitume (52’ France 5), Grotte d’Ouvéa : Autopsie d’un massacre ( 65’ France 2), Al Manar TV : Au nom du Hezbollah (52 ‘ France 5), Le Cambodge et la paix (52’ France 3), Jean-François Deniau : portrait d’un atypique (52’ France 3), Le marché de l’innocence (90’ France 3), Les prisonnières de Kaboul (France3), Kosovars, avis de recherche (France 3), Immigration clandestine : L’eldorado guyanais (France 3), Sénégal : Combat contre l’excision (France 3) Parler c’est vivre (France 3) Gérard Cohen-Tanuggi, Compositeur-interprète Formé au Conservatoire de Paris, Gérard Cohen-Tannugi a débuté sa carrière musicale sur scène et dans les studios d’enregistrement en 1973. Pendant 20 ans, il a accompagné des artistes comme Didier Lockwood, François Béranger et Jean-Pierre Alarcen, Michel Buhler, Philippe Chatel, Serge Gainsbourg, Louis Chedid, Catherine Lara, Alain Bashung ou les Gipsy Kings. Depuis 1985, il se consacre à la composition et 7 l’interprétation pour la télévision. Il a composé les musiques de près de 1500 documentaires. Jean-Yves Berteloot, Comédien (Voix off) Jean-Yves Berteloot est un acteur français habitué des séries et des téléfilms. Il a notamment tourné dans Ondes de choc, 1788 et demi ou encore Les Limiers en 2013. Formé au Conservatoire National de Lille, il débute au théâtre en 1981. Au cinéma, Jean-Yves Berteloot apparaît pour la première fois dans Rive droite, rive gauche. En 1989, son rôle dans Baptême de René Féret lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin. En 2005, il est au casting de Da Vinci Code de Ron Howard. En 2014, on l’a vu notamment dans La prochaine fois je viserai le coeur avec Guillaume Canet. C TON FILM productions Catherine Lopez, Productrice C Ton Film est une société de production qui associe trois producteurs de cinéma et de télévision. Avec des courts métrages de fiction, trois longs métrages en développement, une mini série de programmes courts et des documentaires pour la télévision, les productions de C TON FILM portent un regard original sur le monde. Productrice associée en charge du pôle documentaire de C TON FILM depuis 2008, Catherine Lopez a commencé sa carrière comme chef monteuse sur plus de cent documentaires et grands reportages pour toutes les grandes chaînes de télévision françaises. En 2005, elle rejoint la société Bo Travail, et produit des documentaires pour Canal+, Planète, France 3, France 5. Puis elle crée le département documentaire de C TON FILM. Depuis, elle a produit des documentaires pour France 3, France 5 et pour des chaînes de la TNT et du câble telles que Public Sénat, LCP, KTO, CINAPS, TV5 Monde. Ses domaines de prédilection sont l’histoire, la politique et la société, avec une attention particulière sur la place des femmes. Ainsi, elle a produit « Madame la Ministre » de Michèle Dominici pour France 3 et Public Sénat, « Les petites sœurs des Coteaux » de Virginie Berda pour KTO et la RTS, « La loi du genre » de Laurent Savariaud pour CINAPS TV et TV5 Monde Afrique. 8