Nos ongles, reflets de notre santé

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Nos ongles, reflets de notre santé
SANTÉ
Nos ongles, reflets de notre santé
Il ne faut pas négliger les signaux d’alarme que nos ongles
nous envoient. Ils doivent être rosés et brillants. Pour quelles
raisons, tout à coup, les ongles peuvent-ils changer d’aspect ?
Ils deviennent striés ou cannelés, concaves, tachés, mous,
cassants et fragiles ? Chacun de ces différents signes révèle
une anomalie, une carence ou une maladie présente dans
notre organisme.
Si les ongles sont striés dans la longueur, cela peut être la
cause de mauvais traitements par des produits agressifs ou
simplement les conséquences du vieillissement. Dans ce
cas, le polissage des stries avec une lime douce en carton
(éviter la lime métallique) et l’application d’une crème réparatrice ou bien des bains d’huile nourrissante, d’olive ou d’argan, les renforceront. Il faut les hydrater, mais éviter le
contact prolongé avec l’eau, limiter les vernis, surtout de
mauvaise qualité, et utiliser des dissolvants sans acétone.
Ne pas les laisser pousser trop longs et utiliser un coupeongles plutôt que des ciseaux.
Mais il peut aussi s’agir de carence de l’état général, un
manque de calcium, de fer ou de zinc, de minéraux, de vitamine B ou une acidité anormale dans notre corps. Trop d’acidité (l’acidose), rend le corps vulnérable aux maladies, propice
aux douleurs musculaires, arthrose, et augmente le stress.
Pour renforcer les ongles mous, consommer des aliments
riches en souffre ; oignon, navet, chou, viande, fruits de mer,
œufs, lentilles, etc.
Les ongles concaves signifieraient : inflammation, maladies
de peau ou une paresse de la glande thyroïde.
Il est impossible de bien diagnostiquer soi-même les causes
de ces changements, aussi, il est préférable de consulter
son médecin qui pourra décider des examens et traitements
à suivre.
Certaines personnes aggravent ces risques en y ajoutant
l’onychophagie, cette manie de se ronger les ongles pour
laquelle il n’existe pas de traitement. Seule, la volonté de
l’individu peut l’enrayer. Apprendre à dominer ses angoisses,
son stress, évite aux ongles d’être en permanence malmenés, atrophiés, et que les microbes et bactéries soient en
contact avec la bouche. D’autre part, les fragments d’ongles
ingérés peuvent causer des inflammations au pharynx.
Avec le temps, les ongles sont rongés de plus en plus
courts, il peut alors se produire des lésions infectieuses et
la destruction de la plaque unguéale.
Cet acte compulsif de se ronger les ongles est difficile à maîtriser. Essayez ce petit truc de grand-mère qui consiste à frotter
les ongles et le bout des doigts avec une tige d’artichaut ou les
enduire d’une lotion spéciale vendue en pharmacie. Une cure
de magnésium renforcera vos ongles, mais comme il s’agit
avant tout de limiter le stress, le yoga peut aussi vous aider.
Essayez d’appliquer un vernis spécial, incolore, au goût amer,
de mâcher un chewing-gum ou encore de mordiller des
graines ou des racines comestibles, comme la racine de
réglisse qui NE SE MANGE PAS, mais se mastique lentement
(toutefois, on ne doit jamais en mastiquer plus d’une
semaine et s’assurer de ne pas être allergique au réglisse).
Vous la trouvez chez l’herboriste. Votre bouche et vos dents
seront occupées à mordiller, il n’y aura plus de places pour
les doigts. En Afrique, où cette pratique est très répandue,
il est rare que les gens se rongent les ongles.
Toutes les situations susceptibles de créer un
moment stressant, d’attente, d’angoisse, de
peur, d’une décision
incertaine, d’un chagrin, etc., sont propices
à l’action de se ronger
les ongles, comme si ce
défoulement pouvait
apaiser l’angoisse et donner le sentiment d’une
maîtrise « illusoire ».
CL.
Des ongles sains doivent être
rosés et brillants
Médicaments en rupture de stock
Et pendant ce temps, les difficultés d’approvisionnement
sont vraiment réelles dans les officines ainsi que dans
les hôpitaux.
Selon les sources, le nombre de médicaments en rupture de stock varie. L’agence de sécurité du médicament
dit une cinquantaine, L’ordre des pharmaciens annonce
plusieurs centaines, tout en spécifiant que ces médicaments ne sont pas tous essentiels, la plupart peuvent être
remplacés par des génériques ou par une autre marque.
Les anti-infectieux, les soins du système nerveux, sont les
plus concernés. Les pharmacies hospitalières sont évi-
demment affectées aussi par ces pénuries qui portent parfois sur des produits indispensables. Dans ces conditions,
certains services disent devoir changer de traitement, tout
en se voulant rassurants : « Les patients continuent d’être
soignés, avec des produits comparables ».
La cause ? La mondialisation de la fabrication des médicaments et la difficulté d’approvisionnement en matières
premières. Actuellement, 70 % des produits sont importés d’Inde ou de Chine, car même les industries pharmaceutiques, pour des raisons de rentabilité, concentrent
leur production dans ces pays.
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