Quête pour les Lieux Saints

Quête pour les Lieux Saints
La Quête du Vendredi-Saint en faveur des chrétiens de Terre Sainte est un engagement qui remonte au temps
apostolique. Saint Paul l'atteste lorsqu'il écrit aux chrétiens de Corinthe (ICor 16, 1-3; 2 Cor 8-9) et de Rome:
"...je me rends à Jérusalem... car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu prendre quelque part aux besoins
des saints de Jérusalem qui sont dans la pauvreté" (15, 25-26).
Le produit de cette quête est attribué à 65% à la Custodie de Terre Sainte c'est-à-dire aux Franciscains qui
depuis 1342 ont la garde des Lieux Saints, animent de nombreuses paroisses de rite latin et diverses oeuvres
(écoles, assistance médicale, construction de logements pour aider les chrétiens à ne pas émigrer).
35% sont répartis entre les Eglises Orientales catholiques présentes en Terre Sainte à savoir les Eglises Melkite,
Maronite, Syro-catholique, Arménienne et Chaldéenne. Ces Eglises peuvent en outre compter sur les aides que
leur accorde l'Oeuvre d'Orient (1).
Etant donné l'implantation de ces Eglises la quête profite à des communautés dans tout le Moyen-Orient (Jordanie,
Syrie, Liban, Egypte, Chypre, Ethiopie et Erythrée, Turquie, Iran et Irak)
Le patriarcat latin de Terre-Sainte (avec le patriarche Fouad Twal) n'est pas concerné par la quête. Il reçoit une
aide des Chevaliers du Saint Sépulcre (2) et de l'Oeuvre d'Orient.
"Tout catholique a une dette de reconnaissance envers les Eglises qui vivent dans cette région. D'elles,
nous pouvons, entre autres, apprendre le labeur quotidien de l'œcuménisme et du dialogue
interreligieux. Le contexte géographique, historique et culturel où elles vivent depuis des siècles les a
rendues interlocutrices naturelles de nombreuses confessions chrétiennes et d'autres religions" (Pape
François, 21 novembre 2013)
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(1) Fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est entièrement
consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de
l’Archevêque de Paris. Elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises
orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses implantées en Orient. L’organisation
n’a pas de succursale dans les pays où elle intervient. A Paris, sa structure opérationnelle, dirigée par
Mgr Pascal Gollnisch, compte 8 salariés et une douzaine de bénévoles. Un réseau de délégués
diocésains et paroissiaux, en cours d’extension, appuie son action partout en France. A Chambéry : P
Jean-Claude Brunetti
Oeuvre d'Orient, 20 rue du Regard, 75278 Paris Cedex 06
(2) L'Ordre des Chevaliers du Saint Sépulcre (dont il existe un groupe en Savoie, responsable : M.
Henri Ollion) a été réorganisé après qu’en 1848 le pape Pie IX eut rétabli le Patriarcat latin de
Jérusalem. Il est officiellement reconnu par les Etats.
Ses statuts, dans leur forme actuelle, ont été approuvés par le pape Paul VI en 1977.
La mission de l’Ordre est de soutenir les œuvres et les institutions cultuelles, caritatives, culturelles et
sociales de l’Église catholique en Terre Sainte et particulièrement celles qui relèvent du Patriarcat latin
de Jérusalem. Sa vocation est de maintenir autour des Lieux saints les communautés catholiques,
héritières de la toute première Eglise des temps apostoliques.
Concrètement, l’Ordre soutient financièrement le Patriarcat (diocèse) latin de Jérusalem, son
séminaire, aujourd’hui à Beit Jala, ses 70 paroisses, ses 52 écoles où sont accueillis 25300 élèves, ses
crèches et ses dispensaires.
Les paroisses du Patriarcat sont situées dans l’Etat d’Israël, sur les territoires de Cisjordanie et de
Gaza, dans le royaume Hachémite de Jordanie et en République de Chypre.
Vous pouvez aider le Patriarcat latin de Jérusalem par des dons en ligne sur le site
ordredusaintsepulcre.org ou par des dons au nom de l’Association des Œuvres de l’Ordre du Saint
Sépulcre 112 ter avenue de Suffren 75015 Paris (bénéficie de la réduction d’impôts).