Numéro 27 (juin-juillet-août 2015)

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Numéro 27 (juin-juillet-août 2015)
N°24 – Édition trimestrielle – septembre – octobre – novembre 2014
Magazine de l’union départementale UNA Essonne destiné aux Intervenants à Domicile
Sommaire
Info : Le programme Mobiqual : la prévention du suicide
Dossier : Le secret professionnel/le devoir de discrétion
Fiche pathologie : L’arthrose
Fiche pratique : Détacher le linge
Recette : Flan de poisson au coulis de tomate
Trucs et astuces : Gestes et postures, TMS ? (2ème partie)
Quizz sur les risques professionnels : L’aide à la toilette
Portrait : Une auxiliaire de vie sociale du réseau
Jeu
INFO
LE PROGRAMME MOBIQUAL :
LA PREVENTION DU SUICIDE
Porté depuis 2007 par la Société Française de Gériatrie et
Gérontologie, le programme Mobiqual est une action
nationale dont l’objectif est de soutenir l’amélioration de la
qualité des pratiques professionnelles – qualité des soins et
du prendre soin – en EHPAD, établissements de santé et à
domicile, au bénéfice des personnes âgées et handicapées.
Le dispositif principal proposé est une mallette composée
d’informations et d’outils pratiques pour les professionnels
(Classeur avec fiches, DVD, questionnaires, etc.). Parmi les
thèmes des mallettes : la
douleur, la bientraitance, la
dépression,
la
maladie
d’Alzheimer, etc.
La dépression et le repérage des risques suicidaires est
l’objet d’une de ces mallettes. Composé de films, d’un
classeur d’informations théoriques mais également de
grilles d’évaluation, ce kit permet aux intervenants à
domicile d’avoir des repères pour prévenir le risque de
suicides.
En effet, les personnes âgées représentent 1/3 des morts par
suicide en France. Cette cause de décès de nos aînés est mal
connue car elle est souvent masquée par l’âge de la
personne : la mort est ainsi présentée comme une mort
naturelle. La prévention du suicide est pourtant un sujet
central pour le secteur de l’aide à domicile. En effet, les
intervenants sont parfois les seuls liens
avec l’extérieur d’un usager peu socialisé.
C’est pourquoi, leur rôle est essentiel dans
la prévention du suicide. Les intervenants à
domicile doivent être attentifs à tout changement de
comportements qui peut alerter sur un état dépressif.
L’outil Mobiqual propose notamment une « échelle de
dépression gériatrique » qui permet en 4 questions d’alerter
le professionnel du risque suicidaire.
Pour retrouver cette grille, rendez-vous sur notre site
internet ou demander à votre structure de se procurer
gratuitement la mallette Mobiqual auprès du site internet
http://www.mobiqual.org/outils/depression/
Votre rôle est essentiel ! En mettant vos sens en éveil, vous
pouvez repérer des signes. En alertant sur ces signes, vous
contribuez au diagnostic et à la prise en charge précoce de la
dépression afin de réduire le risque suicidaire. Si vous avez
des doutes et des interrogations sur le comportement d’un
de vos bénéficiaires, n’hésitez pas à en parler à votre
responsable qui pourra vous accompagner.
Pour plus d’information sur le sujet et pour obtenir les liens des
sujets évoqués, rendez-vous sur www.unaessonne.fr, espace adhérents
(demandez vos codes d’accès à votre employeur), rubrique : Intervenant
Mag.
DOSSIER
LE SECRET PROFESSIONNEL/LE DEVOIR DE DISCRETION
Définition : Le secret professionnel contraint les professionnels à
taire ce qu’ils ont appris ou compris dans le cadre de leur
profession, de leur fonction ou d’une mission. Cette obligation
concerne toute personne intervenant auprès d’un public afin de
protéger l’intimité de la personne et vise à garantir la
confidentialité et la confiance entre les professionnels et les usagers.
Contexte : L’article 226-13 du Nouveau Code Pénal définit le secret professionnel
comme l’obligation de silence qui incombe à certaines personnes dépositaires d’informations à
caractère secret du fait de leur profession, fonction ou mission et non un droit destiné à protéger le
professionnel.
Le devoir de discrétion :
La divulgation de faits ou d'informations, sans nécessité et sans utilité, constitue, dans le chef
de l'aide à domicile une faute de déontologie qui porte atteinte à la relation de confiance. Cette
faute peut entraîner une sanction disciplinaire.
Le devoir de discrétion ?
L’intervenant à domicile comme tout salarié, a l’obligation d’exécuter de bonne foi son contrat de
travail (art. L. 1222-1 du code du travail). Cette obligation de bonne foi impose une obligation de
loyauté vis-à-vis de l’employeur. L’intervanant à domicile travaillant chez un particulier pourrait se
voir reprocher sa mauvaise foi et son manque de loyauté, si il/elle venait à divulguer des
informations d’ordre privé.
De par sa profession, l’intervenant à domicile, si il/elle n’est pas soumis au secret professionnel, est
tout de même soumis à une obligation de discrétion professionnelle et de non divulgation des
informations récoltées lors de sa profession. Autrement dit, il/elle est en quelque sorte soumis à un
"secret professionnel" dont le cadre se limite au lien de subordination entre il/elle et son employeur.
Le contrat de travail doit prévoir cette obligation de discrétion et de non divulgation, ainsi que le
règlement intérieur qui prévoit les sanctions en cas de faute professionnelle. Car il s’agit bien de
cela, non pas d’une faute pénale, mais d’une faute professionnelle pouvant conduire jusqu’au
licenciement de l’intéressé(e). A ce titre, il est à noter que la convention collective de branche de
l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile (secteur non lucratif) a prévu un
article sur l’obligation de discrétion : « l’immixtion dans la vie privée et l’intimité des usagers
oblige l’intervenant à une obligation de discrétion sur tous les faits de nature à constituer une
atteinte à leur vie privée ». Bien sûr, cette obligation de discrétion
professionnelle n’est pas absolue : elle ne doit « pas être un frein à la
communication entre l’employeur (structure) et le salarié dès lors que
cela est nécessaire au bon fonctionnement de la structure et au service
rendu à l’usager. De même, il faudra évidemment concilier cela avec les
impératifs liés à la divulgation d’informations nécessaires à la
découverte de cas de maltraitance.
En résumé, la discrétion s’appliquera :
1) vis-à-vis des personnes aidées : elle touche à la non divulgation d’informations à caractère
secret (contenue dans un dossier médical, informations financières, familiales,…)
Ex : Vous « surprenez » une conversation entre l’usager et sa famille sur des projets liés à des
dépenses financières.
2) sur soi : Il est important de ne pas trop se « raconter ». Ne pas raconter sa vie, ses soucis, etc.
Ex : raconter ses problèmes personnels d’argent.
3) vis-à-vis des autres intervenants : Ne pas parler de collègues chez les personnes aidées est
important, cela évitera les « comparaisons », les règlements de compte « indirects » et
permettra également d’éviter de perturber le service.
Ex : Ne pas commenter les critiques de l’usager évoquant une de vos collègues « votre collègue à
fait ceci ou n’a pas fait cela… »
4) vis-à-vis du service employeur car cela peut amener à décrédibiliser le service. Eviter de
parler de ses plannings et de l’organisation interne.
Ex : Faire état de réflexions personnelles sur l’organisation « il me font faire des déplacements trop
longs ».
La discrétion est un gage de professionnalisme et d’éthique !
LA FICHE PATHOLOGIE
FICHE PRATIQUE
L’ARTHROSE
DETACHER LE LINGE
L’arthrose, qu’est-ce que c’est ?
L’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue. Elle se caractérise
par la destruction du cartilage qui s’étend à toutes les structures de
l’articulation, notamment l’os et le tissu synovial. Le cartilage qui
tapisse les extrémités osseuses d’une articulation et leur permet de
glisser l’une sur l’autre, perd en épaisseur, se fissure et finit par
disparaître, entraînant des douleurs et un handicap majeur avec une
perte de mobilité.
Seulement 3% de la population de moins de 45 ans est touché par
l’arthrose, 65% après 65 ans et 80% au-delà de 80 ans (source : société
française de rhumatologie).
Lorsque l’arthrose touche les articulations des mains, cela peut
entraîner une déformation des doigts souvent invalidante. L’arthrose
peut également toucher la colonne vertébrale mais aussi les
articulations des genoux et des hanches. Lorsque l’arthrose touche les
genoux et les hanches, elle est particulièrement douloureuse car ces
articulations sont « portantes » de notre corps. Contrairement aux idées
reçues, l’arthrose n’est pas synonyme de vieillesse. Elle y est souvent
associée car elle est plus fréquente chez les personnes âgées.
Une évolution imprévisible
Les lésions du cartilage ne régressent pas au cours du temps et leur
évolution n’est pas linéaire. Elle peut être très rapide et rendre
nécessaire moins de 5 ans après les premiers symptômes, la pose d’une
prothèse, par exemple de la hanche. L’arthrose peut également évoluer
lentement, sur plusieurs années, sans induire de handicap majeur.
Deux phases se succèdent à un rythme
imprévisible : une phase chronique, au cours
de laquelle la gêne quotidienne est variable et
la douleur modérée, entrecoupée de crises
douloureuses aiguës accompagnées d’une
inflammation de l’articulation. La douleur
est alors vive, survenant dès le matin et parfois la nuit. Durant la phase
chronique il est recommandé de conserver une activité physique
régulière mais de mettre l’articulation au repos lors des crises
douloureuses. C’est en effet au cours de cette phase qu’intervient la
destruction du cartilage.
L’arthrose du genou, ou gonarthrose, est peu connue et peut être
pourtant très handicapante chez la personne âgée, entraînant des
difficultés pour marcher.
Des solutions sur les symptômes
Il n’existe que des traitements symptomatiques pour soulager la
douleur. Aucune thérapeutique anti-arthrosique capable de protéger le
cartilage n’est actuellement disponible. Les traitements médicamenteux
doivent toujours être associés à des mesures non médicamenteuses.
Les antalgiques aident à lutter contre la douleur. Le chef de file et le
paracétamol mais d’autres molécules sont
disponibles et adaptées à différents paliers
de douleur. Il ne faut pas minimiser la
douleur de l’arthrose. La douleur peut
entraîner isolement et renfermement sur soi
et conduire à la dépression. C’est pouquoi,
elle doit être entendue et prise en compte.
Les intervenants à domicile peuvent alerter
les professionnels du milieu médical quand
un usager semble trop soufrir.
Quelques conseils préalables :
 Enlevez la tache le plus rapidement possible. Plus une tache est ancienne et
plus il sera difficile de l’enlever.
 Ne frottez jamais une tache liquide. Absorbez la tache avec soin, sans l’étaler,
à l’aide d’une éponge, de papier absorbant ou d’un chiffon propre.
 La plupart des détachants comportent des notices explicatives, il est important
de lire les notices et de tester le produit sur un ourlet ou sur une partie non
visible.
 Utiliser toujours de l’eau froide ou de l’eau tiède ! L’eau chaude fixe les
salissures…. Et donc les taches.
Le bicarbonate de soude
C'est un produit de nettoyage formidable !
Sel alcalin, soluble dans l'eau, le bicarbonate de soude est une
poudre fine, de couleur blanche, pratiquement sans odeur.
Parfaitement écologique, le bicarbonate de soude blanchit, ravive les couleurs et,
ajoutée à la lessive liquide, il en augmente l'efficacité.
Sec, ou mélangé à l'eau, le bicarbonate de soude, cette poudre miracle, assainit les
surfaces, les dégraisse et dissout les saletés. Moins agressif que les produits que l'on
trouve en grandes surfaces, il a en plus l'avantage d'être un
excellent désodorisant. Le bicarbonate absorbe et élimine
toutes les mauvaises odeurs, dans les placards, dans les
chaussures et sur le linge et les vêtements.
Pour enlever une tâche, faite tremper le linge dans une
bassine composée d’’une cuillère à soupe de bicarbonate
de soude et d’eau aussi longtemps que nécessaire (de une
à plusieurs heures).
Astuces :
 Le contenu de 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude remplace
avantageusement votre adoucisseur
 On peut utiliser le bicarbonate de soude également comme poudre ou crème à
récurer.
 Achetez le bicarbonate de soude en vrac, puis transvasez-le dans un
saupoudroir ce qui est plus économique et également plus pratique
Le savon de Marseille
Le savon de Marseille est efficace en frottant la tâche à sec puis en mettant votre linge
en machine. Vous pouvez également savonner et frotter votre tâche avec ce célèbre
savon du sud.
De la farine pour absorber les taches de gras
Saupoudrez au plus vite une tache de gras (huile, sauce) de farine. Laissez sécher
puis époussetez.
De l’aspirine pour enlever une tache de sang sur un pull
Enlevez la tache de sang sur un pull en laine en appliquant un
cachet d’aspirine mouillé avec un peu d’eau. Frottez un peu.
Rincez.
Le soleil !
Faîtes sécher votre linge au soleil puissant de l’été et les tâches disparaissent de façon
miraculeuse. Malheureusement, dans notre région, cette solution ultra économique est
rarement praticable !
Linge ou vêtement qui sort du lave-linge avec des petites taches marron
Deux raisons possibles : la machine est encrassée ou il s’agit d’un problème
d’assouplissant/adoucissant. Vous ferez disparaître ces tâches en savonnant
abondamment votre linge au savon de Marseille (il faut qu’il y ait beaucoup de
mousse). Procéder également à une vérification régulière du joint de la machine en
décollant délicatement à la main le joint du tambour, tout doucement pour ne pas
l'abîmer. Si des saletés s'y trouve tout autour, enlevez-la d'abord à l'aide d'une
éponge puis ensuite à l'aide d'un coton-tige (ou de plusieurs...).
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La recette du mois : Flan de poisson au coulis de tomate
Ingrédients :
- 200 g de filet de poisson
blanc
- 20 g de farine,
- 2 œufs,
- 1 cuillère à soupe de lait,
- 50 g de fromage râpé,
- noix de muscade râpée
- court-bouillon (à faire soi-
Pocher les filets de poisson dans le court bouillon. Les émietter et enlever les
arêtes. Dans un saladier, mélanger la farine, le lait, les œufs, le fromage râpé, le
poisson émietté et une pincée de sel. Verser le tout dans un petit moule à cake et
enfourner au four préchauffé (thermostat 6 – 180°C) pendant 20 minutes.
Servez avec un coulis de tomate « maison » ou acheté dans le commerce
même avec ½ verre de vin blanc
sec, oignon piqué d’un clou de
girofle, bouquet garni, sel, poivre,
huile)
TRUCS ET ASTUCES
QUIZZ SUR LES RISQUES PROFESSIONNELS
Grâce à ce quizz, vous pouvez, chaque trimestre,
tester vos connaissances sur les risques de votre
métier d’intervenant à domicile et lire ensuite les
bonnes pratiques sur le sujet.
GESTES ET POSTURES, TMS ? (2ème partie)
C’est quoi un trouble musculo-squelettique (TMS) ?
Les troubles musculo-squelettiques rassemblent les problèmes (douleurs,
picotements, chaleur, crampes, raideurs…) rencontrés au cours de l’activité
professionnelle et qui touchent les structures musculo-squelettiques (muscles,
tendons, ligaments, nerfs, articulations,..). Ils peuvent être localisés tant au niveau
des membres supérieurs que des membres inférieurs, voire de la nuque ou du dos.
Comment prévenir les TMS ?
En améliorant mon poste de travail, mes outils, de manière simple :
Partie 2 suite et fin gestes et postures
Pour les tâches qui nécessitent un déplacement sans support, privilégier les
seaux de petite taille ou le remplir à moitié.
L’AIDE À LA TOILETTE
1 Vous transportez une bassine d’eau très chaude pour l’aide à la
toilette, quelles précautions prenez-vous ?
a) Je porte des gants de ménage à manchette
b) Je ne transporte jamais une bassine remplie d’eau très chaude, c’est
trop dangereux
c) Je regarde où je marche pour ne pas trébucher
2. Avant de plonger vos mains dans l’eau, que devez-vous vérifier ?
a) Je vérifie la température de l’eau
b) Je vérifie mon planning
c) Je vérifie la température extérieure
Préférer les poignées des seaux larges plutôt que fines qui demandent plus de
force lors de la prise
Favoriser l’utilisation d’un système de nettoyage qui permet
d’économiser les poignets et les avant-bras lors de l’essorage
3. Vous intervenez dans une salle de bain dans laquelle l’appareil de
chauffage électrique est placé sur le sol, que faites-vous ?
a) J’ouvre la porte
b) Je porte des vêtements légers
c) J’éteins les appareils électriques de chauffage placés au sol quand
j’interviens
Organiser votre travail pour éviter de reproduire toujours les mêmes
gestes : Les gestes répétitifs et monotones (qui varient peu) deviennent vite
fatigants, car ils sollicitent toujours les mêmes muscles et les mêmes
articulations. Pour éviter ces effets néfastes, il convient de varier et alterner
autant que possible les tâches, changer régulièrement de position, alterner les
tâches lourdes et légères. De même, l’adaptation des tenues vestimentaires aux
différents types de travaux, l’amélioration de sa capacité physique par la pratique
d’un sport et la formation complètent les adaptations ergonomiques posturales
4. Que devez-vous demander à la personne chez qui vous intervenez
pour mieux vous protéger en cas de danger électrique ?
a) Je demande à la personne qui occupe le logement ou à son entourage
de me montrer où je coupe l’électricité
b) Je demande à la personne qui occupe le logement ou à son entourage
les clés du logement
c) Je demande à la personne qui occupe le logement ou à son entourage
de me donner un casque
En adoptant de bonnes postures :
3 grands principes peuvent être mis en avant pour soulever correctement une
charge :
- Encadrer la charge (vous rapprocher de la charge)
- Respecter les courbures naturelles de la colonne vertébrale
- Se rapprocher de l’objet (fléchir les genoux à 90° maximum)
On pourra aussi utiliser un appui sur sa cuisse ou sur un meuble pour faciliter la
manutention.
La prévention des TMS se fait aussi en amont : Vous pouvez agir dès
maintenant !
-
En vous informant sur les risques liés au métier concerné
En demandant des formations afin de vous aider à préserver votre santé
En vous impliquant dans votre vie au travail par la mise en œuvre des
bonnes pratiques
En respectant les consignes de sécurité
En signalant vos difficultés
LES BONNES PRATIQUES
Pour l’aide à la toilette, j’utilise de l’eau chaude et je suis
au contact de matériel électrique. Cette situation de travail
peut présenter des risques pour ma santé :







Mais aussi : par un suivi médical régulier et une bonne hygiène de vie !


Je ne transporte jamais une bassine remplie d’eau très chaude : je mélange
eau chaude et eau froide d’emblée
J’utilise une bouilloire pour remplir la bassine sans la déplacer
Je dégage l’espace de travail pour être à l’aise dans mes mouvements et
accéder facilement à la bassine
Je vérifie toujours la température de l’eau avant d’y plonger les mains. Je
peux utiliser un thermomètre pour vérifier la température de l’eau du bain
J’éteins les appareils électriques de chauffage placés au sol quand
j’interviens
Je précise qu’il existe des règles de sécurité en matière d’installation
électrique pour les salles de bains et que les chauffages d’appoint
électriques ne doivent pas être posés sur le sol
Je n’utilise pas d’appareils ou d’équipements électriques dangereux : fils
dénudés, appareils vétustes, et abîmés et en présence d’eau. J’en informe
mon employeur
Je travaille avec un éclairage adapté
Je demande à la personne qui occupe le logement ou à son entourage de me
montrer où couper l’électricité en cas de danger
Extrait de : « Prévenir les risques professionnels dans les métiers de l’aide à domicile », guide élaboré
dans le cadre de la Mission nationale de prévention des risques professionnels.
PORTRAIT
Ketty Adelaïde, auxiliaire de vie sociale, son métier, sa VAE
Ketty a 48 ans, 2 grands enfants et travaille depuis bientôt 5 ans à l’A.S.A.M.D d’Evry. C’est
au travers de son parcours professionnel et de sa VAE que nous avons souhaité la rencontrer
et qu’elle nous parle un peu d’elle et de sa validation des acquis et de l’expérience :
« Mon parcours professionnel a démarré très jeune et depuis toujours il est lié à l’aide à la
personne. J’ai travaillé, fait des stages d’auxiliaire de vie et je me suis confrontée à l’univers
des maisons de retraites et aux services plus fermés dédiés aux personnes atteintes
d’Alzheimer et de pathologies liées à la démence. J’ai pu également travailler auprès de
personnes handicapées. Le temps et l’expérience m’a finalement fait choisir l’aide à domicile,
me permettant, me semble-t-il d’être plus proche encore des personnes. L’idée de la VAE me trottait dans la tête depuis 2009. C’est avec le
soutien de mon employeur que j’ai enfin décidé de réaliser ce projet. C’est donc en 2012 que j’ai commencé ma VAE et c’est dans les locaux
d’UNA Essonne que j’ai suivi le programme de formation qui y était associé. Je n’étais donc pas toute seule ! J’ai passé toutes les étapes
nécessaires pour obtenir en 2014 mon diplôme d’auxiliaire de vie sociale. Je suis fière aujourd’hui de ce parcours qui m’a permis de faire un
point sur mes compétences professionnelles mais aussi de prendre du recul sur ma pratique du métier. J’ai pu aussi me prouver que j’avais des
capacités. Aujourd’hui ma famille est fière de moi et j’en suis grandie. A travers ma démarche, je souhaitais aussi avoir la reconnaissance de
mon métier et des compétences qui sont nécessaires pour l’exercer. Ce n’est pas juste faire à manger, nettoyer, etc… c’est aussi un lien avec la
personne et un relais d’informations auprès des familles et des professionnels. C’est aussi participer au bien être des personnes en leur
permettant de rester chez elle le plus longtemps possible. Nous constatons au quotidien l’état de santé d’un usager (s’il mange bien ou moins
bien, si le moral est bon,…). J’aime mon métier ! C’est un partage quotidien et il faut entretenir et veiller sur les personnes comme si on
cultivait un jardin de roses, c’est un métier qui doit être fait avec amour ! »
JEUX
SUDOKU
Remplir les cases avec des chiffres allant de 1 à 9 en veillant toujours
à ce qu'un même chiffre ne figure qu'une seule fois par colonne, une
seule fois par ligne, et une seule fois par carré de neuf cases.
LES NUMEROS D’URGENCE
15 : SAMU
18 : Pompiers
01 40 05 48 48 : Centre antipoison
17 : Police
3977 : Allo Maltraitance
3624 : SOS Médecin
112 : Numéro d’urgence (y compris d’un portable)
Comité de rédaction : La commission formation
Rédaction et mise en page : Estelle Bobineau, Anick Boch