Alcatel-Lucent : externalisation de 120 salariés vers
Transcription
Alcatel-Lucent : externalisation de 120 salariés vers
Du 11 décembre 2014 Contact : Odile Denis, secrétaire nationale : 01 56 41 50 70 Alcatel-Lucent : externalisation de 120 salariés vers GFI, une solution pour l’emploi La FGMM-CFDT va intervenir devant le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt le 12 décembre ainsi que devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre le 8 janvier afin de soutenir le point de vue d’une majorité de salariés qui préfèrent une externalisation plutôt qu’un licenciement. Elle s’opposera à cette occasion à l’opinion de l’autre partie des salariés qui eux refusent le projet et sont soutenus par la CGT. La CFDT, majoritaire avec une représentativité au-delà de 50% dans l’entreprise se doit de rendre publique sa position dans ce dossier qui prend désormais une tournure judiciaire. Il s’agit là des conséquences de la position dogmatique de la direction d’Alcatel-Lucent en France qui a décidé, à travers le plan de restructuration Shift, de fermer des sites à Toulouse, Rennes, Ormes (45), Orvault (44). Des emplois sont supprimés, plusieurs centaines de salariés se voient forcés à des mobilités éloignées de leur cadre de vie. La CFDT avait demandé des efforts conséquents dans la recherche de possibilités de reclassements collectifs. Devant la menace de licenciement par suppressions de poste ou suite à des refus de mobilité, le projet d’externalisation vers GFI pour 71 salariés de Toulouse et d’Orvault est la seule solution identifiée pour le maintien de l’emploi. Nous comprenons la position des salariés du site de Villarceaux situé à Nozay dans l’Essonne, site maintenu et même en développement, ceux-ci sont emportés dans cette histoire, car ils font partie du périmètre de l’activité identifiée. La FGMM-CFDT prend ici le parti de la défense des emplois, après avoir consulté par vote et pétition les salariés concernés sur toute la France. C’est le choix de la majorité, qui souhaite cependant la ré-ouverture des négociations, stoppées par l’épisode juridique en cours, afin d’améliorer l’accompagnement des salariés, par exemple dans ce changement de convention collective de la métallurgie vers syntec. OUI à l’emploi, OUI à la reprise des négociations, NON au chômage. Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT 1