Campagne fiscale 2006 - Centre Pluridisciplinaire de Gestion
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Campagne fiscale 2006 - Centre Pluridisciplinaire de Gestion
Important : Dans le cadre de l’examen des déclarations fiscales de nos adhérents, nous relevons chaque année des erreurs qui génèrent inévitablement un volume très important de courriers, voire de déclarations rectificatives. Afin de vous permettre de mieux remplir votre déclaration 2035 et ses annexes, nous vous invitons à suivre les recommandations suivantes qui portent sur les principales nouveautés et les rubriques qui font très souvent l’objet d’une déclaration rectificative. Comptabilités informatisées : pour toutes les entreprises qui tiennent leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés, la présentation des documents comptables sous forme dématérialisée devient obligatoire dans le cadre des vérifications de comptabilité engagées à compter de 2014. Par ailleurs, les copies de fichiers transmises à l’administration doivent répondre à de nouvelles normes à compter des exercices 2013 et suivants (Arrêté 29 juillet 2013 ; BOI-CF-IOR-60-40-20 du 13-12-2013). Fiches thématiques Un certain nombre de fiches thématiques sont consultables sur le site www.centrepluri.fr détaillant les règles particulières, notamment en matière de déduction des frais de voiture, de repas, et traitant de conditions particulières à certaines professions, ou nouveautés fiscales. ZRR : reconduction et nouvelle liste jusqu’au 31/12/2014 (cf. guide fiscal 2014 § 2651). ZFU : nouvelle méthode de calcul du bénéfice exonéré en cas d’exercice d’une partie de l’activité en dehors des ZFU (cf. guide fiscal 2014 § 2652 et 569). Crédit d’impôt apprentissage : cf. ci-après § cadre 8. Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) : cf. ciaprès § cadre 8. TVA – médecine esthétique : les actes de médecine et de chirurgie esthétique ne sont exonérés de TVA que s’ils sont pris en charge par l’assurance-maladie. Déclaration 2035, page 1 Renseignements généraux Les rubriques suivantes sont à compléter, et toute modification est à nous indiquer, à savoir : adresse du domicile - nature de l’activité - membre d’une SCM ou d’un groupement - n° d’agrément du Centre (203 670) - cessation d’activité et surtout votre N° SIRET. A noter : de nouvelles mesures en matière de TVA sont applicables à compter de 2014 et 2015. Veuillez vous référer au guide fiscal 2014 (page 3). Télédéclarations et télépaiements obligatoires : baisse des seuils. Ces mesures concernent : Déclaration 2035, page 2 (2035 suite) Tableau des immobilisations CFE – Paiement dématérialisé : pour les impositions dues au titre de 2013, ce seuil est abaissé à 80 000 €, puis, à compter des impositions dues au titre de 2014, tous les redevables de la CFE devront payer leurs impositions sous forme dématérialisée. Ce tableau doit mentionner la nature des biens, la date exacte d’acquisition (JJ/MM/AA), la valeur amortissable, le mode de calcul et le taux utilisé, ainsi que les amortissements antérieurs. CVAE : cotisation sur la valeur ajoutée : cette déclaration doit être déposée par toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. A compter de 2014, la télétransmission à titre obligatoire de la déclaration n° 1330CVAE est étendue à toutes les entreprises non soumises à l’IS et ayant un chiffre d’affaires supérieur à 80 000 € HT. toutes les immobilisations, y compris les biens incorporels qui ne sont pas amortissables (clientèle, parts de SCM…). Le total de cette colonne doit être reporté page 2035 A (cadre 1, case DA). TVA : à compter du 01/10/2013, les professionnels dont le chiffre de recettes de l’année précédente est supérieur à 80 000 € HT doivent télédéclarer et régler par paiement électronique la TVA ; à compter du 01/10/2014, cette mesure est étendue à tous les professionnels redevables de la TVA. Colonne base amortissable : doivent y être portées Acquisition ou cession en cours d’année : l’annuité déductible doit être réduite au prorata temporis (amortissement linéaire en nombre de jours et amortissement dégressif en nombre de mois). A noter que les biens entièrement amortis, et encore utilisés, doivent continuer à figurer au registre des immobilisations (amortissement de l’année = 0 €). Fiche thématique « mieux remplir la déclaration 2035 – nouveautés » - Sources : guide fiscal 2014 - MAJ février 2014 Page 1 sur 5 Déclaration 2035 - page 2035 A Particularités : Matériel et mobilier de faible valeur : ceux-ci doivent donner lieu à une inscription en immobilisations lorsque la valeur totale hors taxes des éléments de mobilier acquis est supérieure à 500 € sur l’année. Les recettes Ligne 1 « recettes encaissées » : sont à déclarer, entre Déductibilité des loyers : si le local est inscrit à l’actif professionnel, vous ne pouvez pas vous facturer de loyer. autres, sur cette ligne les recettes brutes (avant rétrocessions), ainsi que les remboursements de frais. Amortissement du véhicule : cf. fiche thématique « frais de véhicules ». Ligne 2 « les débours » : ils sont constitués par les Installation : l’acquisition de meubles meublants, au moment de l’installation ou en vue de renouveler la totalité du mobilier du cabinet, doit donner lieu à une inscription en immobilisations à moins que la valeur totale hors taxes des éléments de mobilier acquis soit inférieure ou égale à 500 € sur l’année. Travaux : les dépenses ayant pour conséquence l’amélioration ou l’aménagement des locaux professionnels ne peuvent pas figurer parmi les charges déductibles mais peuvent seulement être amorties. Entretien et réparations : les dépenses courantes d’entretien et de réparation des locaux professionnels sont considérées comme des charges déductibles lorsqu’elles n’aboutissent pas au remplacement d’un composant et qu’elles n’ont pas d’autre effet que de maintenir le bien ou le composant en état d’usage et de fonctionnement sans en augmenter ni sa valeur, ni sa durée d’utilisation, appréciée à la date de leur engagement. Déclaration 2035 page 3 (2035 suite) Tableau des plus ou moins-values Les biens amortis ou non, qui ne sont plus utilisés ou utilisables, doivent figurer au tableau des plus ou moins-values avec mention du prix de cession, ou indication de la mention « mise au rebus ». Divers dispositifs d’exonérations sont prévus au titre des plusvalues (contacter nos services). Un tableau comparatif des régimes d’exonération des plusvalues professionnelles figure page 46 du guide fiscal 2014. A noter qu’il y a lieu de constater une plus ou moins-value lorsqu’un bien figurant au registre des immobilisations est transféré dans le patrimoine privé. Le « prix de cession » devra correspondre à la valeur vénale du bien. Par définition, la valeur vénale correspond au prix que le jeu normal du marché permettrait de retirer de la vente du bien, abstraction faite de toute valeur de convenance. Déclaration 2035 - page 2035 A sommes dues à des tiers par le client et payées par le membre d’une profession libérale pour le compte de celui-ci. Ligne 3 « honoraires rétrocédés » : il s’agit de sommes reversées conformément aux usages, de votre propre initiative et dans le cadre de la mission qui vous est confiée par votre client, soit à un confrère, soit à une autre personne exerçant une profession libérale complémentaire à la vôtre. S’ils ne répondent pas à cette définition, les honoraires versés doivent être portés ligne 21 « honoraires ne constituant pas des rétrocessions ». A noter : les redevances versées à une clinique ou dans le cadre de contrats de collaboration sont à porter à la ligne 16 « location de matériel ». Ligne 6 « gains divers » : sont à déclarer, entre autres, sur cette ligne : les recettes provenant d’opérations commerciales réalisées à titre accessoire ; les aides pérennes à la télétransmission des FSE perçues par les professions médicales et paramédicales ; les sommes perçues par les praticiens titulaires dans le cadre d’un contrat de collaboration ; les indemnités perçues dans le cadre d’une assurance « perte d’exploitation » ; les indemnités reçues des organismes de sécurité sociale ou des compagnies d’assurances et des mutuelles au titre des régimes complémentaires d’assurance et de prévoyance dans la mesure où les cotisations correspondantes sont déductibles (contrat Madelin) ; les allocations de maternité et paternité ; le bonus accordé pour l’acquisition d’un véhicule peu polluant inscrit au registre des immobilisations et à concurrence de l’usage professionnel. Important : le détail de ce poste doit être joint à la déclaration 2035 à l’aide de l’extension à l’annexe 2035-A « gains divers ». A noter : les remboursements de trop perçus (cotisation URSSAF, par exemple) doivent de préférence venir en diminution du poste de dépenses concerné plutôt qu’en gains divers. Cadre 1 Résultat déterminé : cocher la case correspondante (AK : comptabilité tenue selon les règles dépenses » ; AL : comptabilité tenue selon « créances-dettes »). « recettesles règles Comptabilité tenue : cocher la case correspondante (CV : hors taxes ; CW : taxes incluses ; AT : non assujetti à la TVA). Montant des immobilisations : compléter la case DA (report du total des bases amortissables hors TVA déductible de la colonne 4 du tableau des immobilisations, page 2035 suite, y compris les biens non amortissables). Les dépenses Rappel : les dépenses doivent être : nécessitées par l’exercice de la profession ; effectivement acquittées au cours de l’année d’imposition ; matériellement appuyées de pièces justificatives ; inférieures à 500 HT pour les dépenses de mobilier et matériel. A défaut, elles doivent être immobilisées. Fiche thématique « mieux remplir la déclaration 2035 – nouveautés » - Sources : guide fiscal 2014 - MAJ février 2014 Page 2 sur 5 SCM : les dépenses de l’associé doivent être ventilées Ligne 17 « entretien et réparations » : il s’agit des rubrique par rubrique (ligne 8 à 32). dépenses d’entretien, de réparation de locaux, du matériel et mobilier professionnels. Il doit s’agir de dépenses destinées à maintenir ces biens en bon état. Activités multiples (exemple BIC + BNC) : il est préconisé d’appliquer un pourcentage aux dépenses au prorata des recettes brutes de chaque profession et ne porter que celles afférentes à l’activité BNC. Dépenses mixtes : usage privé et professionnel : local, En revanche, les dépenses ayant pour conséquence leur amélioration ou leur aménagement doivent être immobilisées et faire l’objet d’un amortissement. voiture… : seule la part se rapportant à l’activité professionnelle est déductible. A ce titre, il convient de compléter le tableau OGBNC 03. Ligne 18 « personnel intérimaire » : il s’agit des Ligne 8 « achats » : ce poste recouvre les fournitures et dépenses d’acquisition de matériels et mobilier de bureau dont la valeur unitaire n’excède pas 500 € HT. Cette limite s’applique également à l’achat de logiciels. Pour les meubles meublants, la règle ne concerne que le renouvellement courant du mobilier. produits « revendus » à la clientèle (médicaments) ou entrant dans la composition des prestations effectuées (films, gants, alèzes…). L’achat d’autres fournitures doit être imputé au poste ligne 19 « petit outillage ». Ligne 9 et 10 « salaires nets et charges sociales » : sont à porter les salaires nets et autres avantages (ligne 9), ainsi que les parts patronales et ouvrières (ligne 10) versés aux salariés et conjoint collaborateur. sommes versées aux entreprises de travail temporaire. Ligne 19 « petit outillage » : peuvent être déduites les Si un bien se compose de plusieurs éléments pouvant être achetés séparément (meubles modulables par ex.), il faut prendre en considération le prix global du bien et non celui de chaque élément pour apprécier la limite de 500 €. A noter : la rémunération que vous vous allouez n’est pas admise en déduction. Par ailleurs, les charges de l’exploitant propre sont à porter à la ligne 25 « charges sociales personnelles ». A noter : en cas de renouvellement total ou d’installation, les biens doivent être portés au tableau des immobilisations (cf. guide fiscal 2014 § 111). Ligne 11 « TVA » : ce poste n’est à servir que si la sommes payées à ce titre constituent des dépenses professionnelles que vous soyez propriétaire des locaux ou locataire. comptabilité est tenue TTC. Ligne 12 « CET » : porter ici la cotisation foncière des entreprises (CFE) et, le cas échéant, la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE) payées au cours de l’année. Ligne 13 « autres impôts » : sont à porter notamment : la taxe de formation continue ; la taxe foncière du local, uniquement si les locaux professionnels sont inscrits au registre des immobilisations ou si le bail professionnel prévoit cette taxe dans les loyers ; le malus applicable aux voitures polluantes, si le véhicule est inscrit à l’actif et à concurrence de l’usage professionnel. Ne sont jamais déductibles : l’impôt sur le revenu ainsi que les pénalités d’assiette ou de recouvrement des impôts et taxes (même si ces derniers sont eux-mêmes déductibles). Ligne 14 « CSG déductible » : y porter uniquement la quote-part de la CSG déductible. A noter : la quote-part de CSG-RDS non déductible est à porter à la ligne 13 et à réintégrer à la ligne 36 (page 2035B) ou à indiquer directement en compte de l’exploitant (cf. guide fiscal 2014 § 336). Ligne 15 « loyers et charges locatives » : le professionnel peut porter en charges le loyer afférent à un immeuble conservé dans son patrimoine privé tout en l’utilisant pour les besoins de son activité, sous condition d’un versement effectif de ces loyers et de leur imposition corrélative dans la catégorie des revenus fonciers (BOI 5 G-4-08 du 24.12.2008). A noter : les dépôts de garantie sont à porter en immobilisations. Ligne 16 « location de matériel et de mobilier » : sont à porter : les sommes versées dans le cadre d’un contrat de leasing ; les redevances versées dans le cadre d’un contrat d’exercice en clinique ou d’un contrat de collaboration (indiquer ces dernières également case BW). A noter : les leasings automobiles doivent être indiqués ligne 23 « frais de véhicules ». Ligne 20 « chauffage, eau, gaz, électricité » : les Ligne 21 « honoraires ne constituant pas des rétrocessions » : inscrivez sous cette rubrique les honoraires versés à des tiers en rémunération des prestations qu’ils vous ont rendues, dans le cadre de l’exercice de votre activité (exemple honoraires versés à l’expert-comptable et frais d’AGA). En revanche, les honoraires versés à un confrère sont à porter à la ligne 3 « honoraires rétrocédés ». A noter : pour pouvoir être déduites, ces sommes doivent être déclarées sur la DADS1 avant le 1 er février 2014 ou sur la DAS2 avant le 1er mai 2014 si elles sont supérieures à 600 € TTC par an et par bénéficiaire. Rappel : les dépenses de comptabilité et d’adhésion à l’AGA ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour les adhérents dont les recettes annuelles sont inférieures au régime micro-BNC (cf. guide fiscal 2014 § 460). Ligne 22 « primes d’assurances » : seules sont déductibles les primes versées en vertu de contrats ayant pour objet de couvrir des risques inhérents à votre profession (responsabilité professionnelle, locaux). Ne sont pas déductibles : les primes afférentes à un contrat d’assurance « homme-clé » et les primes d’assurance-vie sauf si ces dernières ont été contractées en garantie du remboursement d’un emprunt professionnel et que la police d’assurance ait été imposée par le prêteur et que l’assurance soit déléguée à ce dernier. Ligne 23 « frais de véhicules » : les règles de déduction sont détaillées dans une fiche thématique intitulée « frais de véhicules et frais de repas ». en cas d’option pour les frais forfaitaires, cocher la case correspondante et remplir le cadre 7, page 2035 B ; A noter : cadre 7 : Type = T (pour véhicule de tourisme) ; Type de carburant à indiquer uniquement si le barème BIC est coché. en cas de déduction de frais réels, porter les dépenses en totalité à ce poste (carburant, assurance, leasing…). Fiche thématique « mieux remplir la déclaration 2035 – nouveautés » - Sources : guide fiscal 2014 - MAJ février 2014 Page 3 sur 5 Ligne 24 « autres frais de déplacements » : il s’agit des frais de voyage (taxis, trains, avions, hôtel…) nécessités par l’exercice de votre profession et correspondant aux justificatifs conservés. A noter : les frais de repas sont à porter à ce poste mais sont soumis à certaines conditions. Vous référer à la fiche thématique « frais de voiture et frais de repas ». (Plafond 2013 : repas < 17,70 € : prix du repas – 4,55 € ; repas > 17,70 € plafonné à 13,15 €). Ligne 25 « charges sociales personnelles » : les charges sociales doivent être ventilées comme suit : Case BT : charges sociales obligatoires : il s’agit des cotisations versées au titre des régimes obligatoires de base ou complémentaires et sont déductibles sans limitation du revenu professionnel. IMPORTANT : Ne pas omettre de ventiler la quote-part de CSG-RDS déductible et non déductible (cf. guide fiscal 2014 § 336, 3365). Case BU : charges sociales facultatives : il s’agit des cotisations versées au titre des régimes facultatifs ou des contrats de groupe. Seules les cotisations versées dans le cadre de contrat de type Madelin sont déductibles, sous certaines conditions, notamment au paiement de charges sociales obligatoires. Si le professionnel n’est pas à jour du paiement de ces dernières, les cotisations facultatives type Madelin ne sont pas admises en déduction. A noter : limite de déduction des cotisations Madelin : Une feuille de calcul Excel est disponible sur notre site www.centrepluri.fr. Pluri-actifs : les cotisations sociales des pluri-actifs (charges communes à plusieurs activités), versées à une caisse unique, doivent faire l’objet d’une répartition en vue de leur imputation sur les revenus des activités auxquelles elles se rapportent (au prorata du CA hors taxes de chacune de ces activités, par ex.). Ligne 26 « frais de réception, de représentation et de congrès » : ces frais ne sont déductibles que dans la mesure où ils ont un rapport direct et certain avec la profession exercée et où leur montant est effectivement justifié. Entrent dans cette catégorie les frais de restaurant correspondant à des repas d’affaires ou pris dans le cadre de voyages professionnels (congrès, séminaires…). A noter : la déduction forfaitaire de 2 % pour les médecins conventionnés du secteur 1 couvre ces frais (cf. guide fiscal 2014 § 390). Ligne 27 « fournitures de bureau, documentation, téléphone… » : il s’agit des fournitures de bureau (enveloppes, papier), des frais de documentation (ouvrages et abonnements professionnels) et des frais de PTT (affranchissement courrier, téléphone). Ligne 28 « frais d’actes et de contentieux » : sont à mentionner les frais de greffe, d’enregistrement d’actes et de contentieux payés dans le cadre de l’exercice de votre profession. Ligne 29 « cotisations syndicales et professionnelles » : il s’agit des cotisations versées à des syndicats ou à des ordres professionnels. Ligne 30 « autres frais divers de gestion » : sont à porter : les frais de formation professionnelle, les achats de revues et journaux, les plantes et fleurs, les frais de publicité, les frais de blanchisserie, les cadeaux…. Frais de formation professionnelle : vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour votre propre formation (cf. guide fiscal 2014 § 3981). Frais de blanchisserie : si les travaux de blanchissage sont effectués à domicile, il est admis une évaluation forfaitaire par référence au tarif pratiqué par les blanchisseurs, à la condition que soit conservée trace des calculs effectués par une mention mensuelle dans le livre-journal (exemple : x blouses à x €). A noter, ces dépenses sont déjà couvertes par la déduction forfaitaire de 2%. Frais vestimentaires : ils ne sont déductibles que dans la mesure où ils correspondent à l’acquisition de vêtements spéciaux (robe portée par les avocats par exemple). (cf. guide fiscal 2014 § 370). Dépenses non déductibles : l’acquisition d’œuvres d’art destinées à la décoration des locaux professionnels, les dépenses de coiffure ou de soins esthétiques n’ont pas le caractère de dépenses nécessitées pour l’exercice de la profession. Ligne 31 « frais financiers » : ils comprennent les intérêts d’emprunt ainsi que les agios. A noter : les agios ne sont déductibles que sous certaines conditions (cf. guide fiscal 2014 § 3712). Ligne 32 « pertes diverses » : pour être déductibles, ces pertes doivent résulter d’un risque lié à l’exercice normal de la profession. (conditions : cf. guide fiscal 2014 § 372). Important : le détail de ce poste doit être joint à la déclaration 2035 à l’aide de l’extension à l’annexe 2035-A « pertes diverses ». Déclaration 2035 page 2035 B Ligne 35 « plus-value à court terme » : inscrire le solde positif obtenu après compensation entre les plus-values et moins-values à court terme (cf. tableau de détermination des plus ou moins-values, page 3, 2035-suite). Ligne 36 « divers à réintégrer » : inscrire les frais portés en dépenses (ligne 8 à 32, page 2035-A) non déductibles. Important : le détail de ces diverses réintégrations doit être joint à la déclaration 2035 à l’aide de l’extension à l’annexe 2035-B « divers à réintégrer » (pour le SIE) et du tableau OGBN C03 (pour l’AGA). Lignes 37 ou 44 « S.C.M. » : les dépenses exposées par l’intermédiaire d’une SCM doivent être ventilées et ajoutées rubrique par rubrique à celles exposées directement par le professionnel (somme à porter à chacune des lignes 8 à 32 de la déclaration 2035-A). La dotation doit être portée à la ligne 41 « dotation » et doit figurer au tableau des immobilisations et amortissements ligne « fraction d’amortissement revenant à l’associé d’une société civile de moyens » (page 2, 2035-suite). Ligne 40 « frais d’établissement » : ils comprennent les frais exposés lors de votre installation (frais de prospection, recherches, droits de mutation et d’enregistrement…). Ligne 41 « dotation aux amortissements » : porter ici le montant des amortissements de l’année tel qu’il figure à la colonne 7 du tableau des immobilisations et des amortissements (page 2, 2035-suite). Ligne 42 « moins-value à court terme » : inscrire le solde négatif obtenu après compensation entre les plus-values et moins-values à court terme (cf. tableau de détermination des plus ou moins-values, page 3, 2035-suite). Fiche thématique « mieux remplir la déclaration 2035 – nouveautés » - Sources : guide fiscal 2014 - MAJ février 2014 Page 4 sur 5 Ligne 43 « divers à déduire » : sont notamment à porter sur cette ligne : le montant des abondements versé par le cabinet sur un PEE ou un PERCO en faveur des salariés et/ou de l’exploitant. A noter : ces frais sont plafonnés (cf. guide fiscal 2014 § 389). la déduction forfaitaire de 2 % pour les médecins conventionnés du secteur 1 (case CQ à compléter). Il s’agit des frais de représentation, réception, prospection, cadeaux professionnels, travaux de recherche, blanchissage et petits déplacements (cf. fiche thématique « spécial profession de santé »). les abattements conventionnels du groupe III et 3 % pour les médecins conventionnés du secteur 1 (à reporter case CQ). Ces abattements ne peuvent se cumuler avec les avantages fiscaux liés à l’adhésion à une association agréée (absence de majoration de 25% du bénéfice). (cf. guide fiscal 2014 § 453, 454 et 560). Dans ce cas, le BNC doit être reporté sur la déclaration 2042 C PRO, cadre D, lignes QI ou RI (sans AA) selon le cas. Important : le détail de cette ligne doit être joint à la déclaration 2035 à l’aide de l’extension à l’annexe 2035-B « divers à déduire » (pour le SIE) et du tableau OGBNC 02 (pour l’AGA). Cadre 5 « TVA » Cadre 5 : les lignes CX, CY, CZ sont à servir par tous les Vous devez également reporter le montant du crédit d’impôt sur l’annexe 2035-B, cadre 8, case GH et sur votre déclaration d’ensemble des revenus n° 2042C-PRO (cf. guide fiscal 2014 § 3981). Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) : le nouveau crédit d’impôt, ayant pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises, s’applique aux rémunérations inférieures ou égales à deux fois et demie le Smic versées à compter du 01/01/2013. Ont notamment été créés à cet effet un nouveau formulaire n° 2079-CICE-SD et une nouvelle case dans l’annexe 2035-B, cadre 8 (cf. guide fiscal 2014 § 4000 et fiche thématique « crédits d’impôt »). Crédit d’impôt apprentissage : il ne concerne plus les apprentis juniors, et à compter du 01/01/2014, il est limité à la première année du cycle de formation des apprentis et pour les seuls apprentis préparant un diplôme de niveau inférieur ou égal à BAC+2. Pour l’année 2013, un dispositif transitoire est prévu (cf. guide fiscal 2014 § 3984). Réduction d’impôt pour frais d’adhésion et de tenue de comptabilité : les dépenses de comptabilité et d’adhésion à l’AGA ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour les adhérents dont les recettes annuelles sont inférieures au régime micro-BNC (cf. guide fiscal 2014 § 460). Annexe 2035 E – détermination de la valeur ajoutée Cadre A : recettes : il convient de reporter : redevables de la TVA, que la comptabilité soit tenue HT OU TTC (si TTC, servir la ligne 11 de la déclaration 2035-A). Case EF : le montant net des recettes (ligne 4, annexe Cadre 6 « CET » Case EG : les gains divers (ligne 6, annexe 2035 A), à l'exclusion des remboursements de crédit de TVA. 2035 A) diminuée des redevances de collaborations (ligne 16, annexe 2035 A case BW). Cadre B dépenses : il convient de reporter : Cadre 6 : AU : mentionner les montants des recettes exonérées à titre permanent si vous êtes concerné. Cadre 7 « barème kilométrique » Cadre 7 : si vous avez opté pour l’évaluation des frais de voiture forfaitaires, ce cadre est à servir, et la case (ligne 23 « frais de voiture », page 2035-A) doit être cochée. Cadre 8 « crédits ou réductions d’impôt » Case EM : le montant des loyers et charges locatives, des locations de matériel et de mobilier (lignes 15 et 16 de l’annexe 2035 A), à l'exception des loyers afférents à des immobilisations corporelles prises à bail dans le cadre d'une convention de location-gérance ou de crédit-bail ou encore d'une convention de location de plus de 6 mois. Sont ainsi exclus les loyers de locaux professionnels ou encore les contrats de crédit-bail (leasing de véhicules). Case EO : frais de transport : il s’agit du montant total des lignes 23 et 24 de l’annexe 2035-A mais dont il convient d’exclure les frais de véhicules évalués selon le barème forfaitaire. CVAE Cadre 8 : ce cadre est à compléter lorsque vous souhaitez bénéficier d’un crédit ou d’une réduction d’impôt. Ces derniers sont détaillés dans le guide fiscal 2014 § 398. Crédit d’impôt formation du professionnel : vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour votre propre formation. Il est égal au produit du nombre d’heures que vous avez passées en formation, plafonné à 40 heures/an par le taux horaire du SMIC en vigueur au 31 décembre de l’année au titre de laquelle est calculé le crédit d’impôt (soit en 2013 : 9,43 € et un maximum de 377 €). Les dépenses de formation prises en compte pour le calcul du crédit d’impôt restent déductibles de votre bénéfice et ne doivent pas être réintégrées. Déclaration n° 1330-CVAE : à compter du BNC de l’année 2013 L’obligation de télétransmettre la déclaration n°1330-CVAE a été étendue à toutes les entreprises non soumises à l’IS et ayant un chiffre d’affaires supérieur à 152 500 € HT. A noter que la dispense de dépôt de la déclaration n°1330CVAE pour les entreprises mono établissement a été supprimée pour cette année (cf. guide fiscal 2014 § 700). Les montants figurant sur les lignes EI et JU de l’annexe 2035E doivent être reportés sur le formulaire n° 1330-CVAE. Fiche thématique « mieux remplir la déclaration 2035 – nouveautés » - Sources : guide fiscal 2014 - MAJ février 2014 Page 5 sur 5