Hommage à sœur MARIE-REINE PELLETIER

Transcription

Hommage à sœur MARIE-REINE PELLETIER
Votre présence aimante et priante
auprès de notre chère sœur
THÉRÈSE FLIBOTTE
nous a profondément touchées et réconfortées.
De tout cœur,
les Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe
et la famille Flibotte vous remercient.
Que votre sympathie et vos gestes de délicatesse
se transforment en lumière et paix autour de nous !
Puisse le Dieu de la vie accueillir sœur Thérèse
et lui obtenir le Royaume des élus !
Sœur THÉRÈSE FLIBOTTE
« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de
ces plus petits, qui sont mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait. »
(Mt 25,40)
Sœur Denise La Barre, s.j.s.h.
Supérieure générale
Hommage à sœur THÉRÈSE FLIBOTTE
(Sœur Saint-Léon)
Naissance : 06 juillet 1929 à Saint-Cyrille-de-Wendover (Qc)
Baptême : 06 juillet 1929
Nom du père : Léo Flibotte
Nom de la mère : Claudia Thibeault
Vœux temporaires: 19 mars 1949
Vœux perpétuels : 15 août 1952
Date du décès : 19 mars 2012
1929 - 2012
Thérèse est la septième enfant d’une famille qui comptera cinq
filles et trois garçons. Le jour même de sa naissance, elle reçoit
le baptême. L’atmosphère familiale, tissée d’exemples pieux et
d’entraide fraternelle, l’initie tôt au don de soi. Une nièce,
religieuse de la Charité d’Ottawa et un neveu, Frère du SacréCœur sont issus de cette lignée très chrétienne.
Vers l’âge de quatre ans, la petite Thérèse obtient du Frère
André la guérison d’une surdité sévère. Faut-il ajouter qu’elle
gardera une grande dévotion envers son bienfaiteur! À l’heure
de la scolarité, elle fréquente d’abord une école rurale de sa
paroisse. En février 1944, une dure épreuve survient : le décès
subit de maman Claudia lors d’un accident de la route. Quelle
perte pour une adolescente de quinze ans! Néanmoins,
Thérèse s’inscrira au Juvénat Saint-Joseph, dès l’automne.
Le vingt-huit août 1946, elle entre à notre Noviciat. Religieuse
très spirituelle, douée d’une foi solide, joyeuse et sereine, sœur
Saint-Léon prononce ses vœux avec ferveur. En août 1949,
elle retourne à Saint-Joseph-de-Sorel où quelques mois d’enseignement lui ont dévoilé des aptitudes pour cette fonction.
Professeure ambitieuse, exigeante, sévère même, elle est appréciée de ses élèves, car elle enseigne très bien. Dans sa
classe, la Profession de foi se prépare avec beaucoup de
sérieux. Les paroisses de Knowlton, Saint-Liboire, Bedford,
Saint-Amable, Saint-Barnabé et Saint-Louis profiteront de ses
talents d’éducatrice et de son dévouement.
À Saint-Barnabé, sœur Thérèse cumule les tâches de
supérieure, directrice de l’école et enseignante. Malgré ces
emplois multiples, elle jouit d’une excellente santé. La paroisse
de Saint-Louis bénéficie également de son savoir-faire et de
son dévouement durant quinze années. Là, elle anime une
veillée de prières charismatiques tous les mercredis, quelle que
soit la température. Cet apostolat la fait vivre. Elle témoigne de
Dieu avec conviction. Le paraître importe peu : elle se contente
du strict nécessaire et va son chemin en toute simplicité.
Même en quittant Saint-Louis, elle poursuivra les réunions de
prières. Des fidèles nous rappellent encore ces moments de
grâces. En 1987, quand advient l’heure de quitter les écoles,
elle est accueillie cordialement à l’Ermitage Saint-Joseph, à
Saint-Ours. Quels bras vaillants pour les nombreux services
communautaires! Énergique, patiente, humble, dévouée, clairvoyante, organisée et soucieuse du bien des autres, elle se
donne pleinement. Tous les travaux lui conviennent : entretien
du jardin et du parterre, ramassage des feuilles, nettoyage de
la piscine intérieure et conduite de la voiture. Discrète, elle laisse transparaître une profonde intériorité. Chez elle, la Parole
de Dieu «Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » (Is 43,1) est
source de réconfort en son cœur aimant. On la retrouve
chaque soir, à la chapelle, pour une heure d’adoration. Ainsi,
elle demeure en communion avec l’humanité.
En 2009, c’est à la Maison mère que sœur Thérèse poursuit
son dévouement. Plus de temps libre s’offre à notre sœur si
fervente. Aussi, passe-t-elle de longs moments à contempler
Jésus au tabernacle et à invoquer la Vierge Marie. Mais depuis
quelques mois, sa santé s’altère rapidement. Le Seigneur lui
fait signe et elle vit un total abandon à la volonté de Dieu. « J’ai
hâte de voir le bon Dieu », confie-t-elle à ses compagnes. Le
jour de notre Patronale, saint Joseph à qui elle a voué une
affection particulière, l’accueille. Merci sœur Thérèse, de ton
courage et de ta grande foi.
Noëlla Poudrette, s.j.s.h.