Art Cinétique - Light Show
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Art Cinétique - Light Show
Mercredi 25 NOVembre 2015 à 17h30 Art Cinétique - Light Show L’art optico-cinétique, en un clin d’oeil EXPOSITION Samedi 21 novembre 2015 de 11 à 19 heures Lundi 23 novembre 2015 de 10 à 19 heures Mardi 24 novembre 2015 de 10 à 19 heures Mercredi 25 novembre 2015 de 10 à 12 heures PIASA 118 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris - France PRESSE ET COMMUNICATION Cécile Demtchenko Woringer T +33 1 53 34 12 95 - M +33 6 22 16 85 96 [email protected] Communiqué de presse 1 L e 2 5 n o v e m b r e P I A S A c o n s a c r e u n e v e n t e d ’a r t m o d e r n e à l’a r t c i n éti qu e. Un e centaine d’œ uvres s eront p rop os ées aut our d e s r e c h e r c h e s s e n s o r i e l l e s d ’a r t i s t e s c o m m e Ya c o o v A g a m , Vi c t o r Va s a r e l y, Ju l i o L e P a r c , G r e go r i o Va r d a n e g a , Fr a n ç o i s Morellet, Ser vulo Esmeraldo, Walter L eblanc, ou Alberto Biasi. Courant majeur de l’histoire de l’art du XXeme siècle, l’art optico-cinétique connaît depuis une dizaine d’années une véritable résurrection grâce à l’organisation de grandes manifestations internationales parmi lesquelles « Force Fields. Phases of the Kinectic » (MACBA, Barcelone, 2000), « L’œil moteur. Art optique et cinétique, 1950-1975 » (Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain, 2005), « Optic nerve : Perceptual Art of the 1960’s » (Columbia Museum of Art, Colombus, 2007), « Los cinéticos » (Museo Reina Sofía, Madrid, 2007) et plus récemment encore « Dynamo : un siècle de lumière et de mouvement dans l’art, 1913-2013 » (Paris, Grand Palais, 2013). C’est la galerie Denise René qui, il y a maintenant déjà 60 ans, a donné le coup d’envoi de l’art optico-cinétique avec l’exposition du « Mouvement » (avril 1955). Réunissant des pionniers de l’abstraction géométrique mais aussi de jeunes inconnus comme Vasarely, Soto, ou Agam, elle montrait comment l’intégration du mouvement dans l’œuvre d’art, virtuel ou réel, jouait sur l’ambivalence de la perception. Dans le dépliant de l’exposition, le Manifeste jaune, le critique d’art Roger Bordier annonçait : « Nous voici donc devant l’œuvre d’art transformable. Qu’il s’agisse de la mobilité de la pièce elle-même, du mouvement optique, de l’intervention du spectateur, en fait, l’œuvre d’art est devenue, de par sa propre substance, de par sa proper nature, constamment et peut-être indéfiiment recréable. » Ces créations d’un genre nouveau, moins que d’instaurer des jeux optiques, avaient pour ambition de rompre avec les valeurs de permanence et de stabilité traditionnellement attachées au tableau de chevalet, tout comme de remettre en question la relation classique du spectateur à l’œuvre d’art. Leur mode de fabrication, fondé sur l’utilisation de matériaux industriels, comme le Plexiglas, les moteurs ou la lumière, correspondaient à l’esprit du temps qui était désormais celui de l’espace, de la vitesse, de l’électricité et de la cybernétique. L’art nouveau devait s’adapter, comme l’a formulé Umberto Ecco, à la « dynamique perceptive que les nouvelles conditions technologiques et sociales ont provoquée. » 2 La tendance de l’art optico-cinétique a connu au début des années 1960 un véritable engouement dont ont témoigné les naissances simultanées d’associations artistiques : en 1959 étaient fondés le Gruppo N à Padoue (Alberto Biasi, Ennio Chiggio, Toni Costa, Edoardo Landi et Manfredo Massironi) et le Gruppo T à Milan (Giovanni Anceschi, Davide Boriani, Gianni Colombo, Gabriele Devecchi, Grazia Varisco), puis en 1961 le G.R.A.V. à Paris (Groupe de Recherche d’Art Visuel avec Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein et Yvaral) tandis qu’était apparu aussi à Düsseldorf le Groupe Zéro. Prônant une approche de la création collective et anonyme, ces associations partageaient le meme désir d’organiser des manifestations hors du circuit officiel des galeries et des musées. Avec elles, les grands acteurs de la période, parmi lesquels Schöffer, CruzDiez, Demarco, Boto, Vardanega, Leblanc, Takis, Asis, Esmeraldo, élaboraient des œuvres qui impliquaient un engagement sensoriel global, physique, tactile et non plus exclusivement visuel. Leurs tableaux, reliefs, sculptures ou installations, généraient des dynamiques perceptives inédites grâce à l’utilisation de procédés de formes (contrastes positif/négatif, effets de moirage, structures répétitives ou permutationnelles), de couleur (contrastes de surfaces colorées), d’optique (persistance rétinienne) et de lumière. Dépassant les limites traditionnelles de l’art et plaçant le spectateur au centre de la création, les artistes de l’art optico-cinétique ont procédé à une véritable mutation de l’œuvre d’art. Ils ont repensé notre relation habituelle au temps et à l’espace selon des modalités esthétiques qui sont toujours d’actualité, comme en témoignent les environnements sonores, lumineux et chromatiques d’Olafur Eliasson, d’Ann Veronica Janssens ou de Philippe Decrauzat pour ne citer qu’eux. Domitille d’Orgeval, Directrice du département Art Moderne. 3 Julio Le Parc (né en 1928) Continuel mobile, 1963 Bois peint, métal, acier inoxydable et nylon Signé, daté, situé et dédicacé au photographe Arnold Newman au verso 117 × 29 × 4,5 cm Estimation: 20 000 / 30 000 € 4 Gregorio Vardanega (1923-2007) Sans titre, 1957/58 Caisson en bois peint, moteur, verre et système lumineux Signé et situé au verso 90 × 100 × 20 cm Provenance : - atelier Boto/Vardanega, Paris - acquis directement auprès de l’artiste Un certificat d’authenticité sera remis à l’acquéreur en date du 10 avril 2007 Estimation: 50 000 / 70 000 € 5 Gregorio Varnanega (1923-2007) Déplacement chromatique de lignes, 1964 Système lumineux électrique, Plexiglas, métal dans un emboîtage en bois Signé, titré, daté et situé au verso 100 × 100 × 50 cm Provenance : collection Galerie Louis Empain, Bruxelles Estimation: 40 000 / 50 000 € 6 François Morellet (né en 1926) Contorsions n° 12, 2008 Acrylique sur toile sur bois et 5 cinquièmes de cercle de néon rouge 108 × 102 cm Provenance : collection privée, France Un certificat d’authenticité sera remis à l’acquéreur Estimation: 55 000 / 65 000 € 7 Sérvulo Esmeraldo (1929) Excitables E7008, 1970 Bois et bois de balsa, Plexiglas, clous, fil, peinture Signé et titré au verso 100 × 150 × 7,6 cm Provenance : collection privée, France Estimation: 70 000 / 90 000 € 8 Walter Leblanc (1932-1986) Torsion, 1985 Acier oxydé H 275 x L 15 x P 7 cm. Base : 30 x 30 cm Provenance : collection privée, France Estimation: 25 000 / 30 000 € 9 Alberto Biasi (né en 1937) Quadrifoglio dinamico, 1995 Relief en PVC sur panneau Signé, titré et daté au verso 102 x 102 cm Estimation: 15 000 / 20 000 € 10 Département Art Moderne Domitille d’Orgeval Adrien de Rochebouët Chloé Blaix www.piasa.fr 11