les outils de la communication interpersonnelle
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LES OUTILS DE LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous comprenez ... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même ... " Bernard Werber (Encyclopédie du savoir relatif et absolu). Cette formation est proposée en coaching Individualisé et à distance. -1- VOS ATTENTES ET VOS BESOINS Rencontrez-vous des difficultés ? Lesquelles ? Qu’attendez-vous de la formation à la communication ? -2- LES FICHES OUTILS DE LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE FICHE 1 - LES APPORTS DE LA PNL (PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE) FICHE 2 – LA NOTION DE PERSONNALITE FICHE 3 - LE SCHEMA DE LA COMMUNICATION FICHE 4 - LA PRATIQUE DE L’ÉCOUTE ACTIVE FICHE 5 - QUESTIONNER FICHE 6 - REFORMULER FICHE 7 - ÊTRE CLAIR FICHE 8 - QUE RETENONS-NOUS ? FICHE 9 - STRUCTURER SON DISCOURS FICHE 10 - FORMULER UN OBJECTIF FICHE 11 - LE D. E. S. C. (RECADRER - OBTENIR UN CHANGEMENT) FICHE 12 - ÊTRE FACTUEL FICHE 13 - ARGUMENTER FICHE 14 - CONVAINCRE - INFLUENCER FICHE 15 – CONFRONTER. RECHERCHER UN COMPROMIS FICHE 16 - LA PROCEDURE DE REUNION FICHE 17 – LE COMPTE RENDU DE REUNION FICHE 18 - LES BESOINS HUMAINS FICHE 19 - RÉAGIR POSITIVEMENT -3- FICHE 1 LES APPORTS DE LA PNL (PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE) La pensée se construit différemment selon LES SYSTEMES PSYCHOSENSORIELS : LES VISUELS LES AUDITIFS LES KINESTHESIQUES -4- LE VOCABULAIRE SELON LES SYSTÈMES PSYCHOSENSORIELS Exemples de mots à base sensorielle : VISUEL AUDITIF KINESTHESIQUE Voir, regarder Montrer, perspective Image Clair, clarifier Brillant, coloré Visualiser, éclairer Vague, flou, net Brumeux, une scène Horizon, flash Photographique Entendre, parler Dire, écouter Questionner, dialoguer Accord, désaccord Rythme, mélodieux Musical Harmonieux Tonalité, discordant Symphonie, cacophonie Crier, hurler Sentir, toucher Etre en contact avec Connecté, relaxé Concret, pression Sensitif, tendre Solide, ferme, coincé Mou, blessé, lié Chaleureux, froid Tension, dur, excité Chargé, déchargé LES TRIS COGNITIFS Lors d’une opération de communication, nous opérons naturellement des tris selon les critères ci-dessous : ACTION INFORMATION LIEU PERSONNE CHOSE -5- FICHE 2 LA NOTION DE PERSONNALITE Selon vous, qu’appelle-t-on « personnalité » ? Comment se construit-elle ? Pourquoi sommes-nous si différents ? -6- L’ARBRE DE LA PERSONNALITE -7- FICHE 3 LE SCHEMA DE LA COMMUNICATION ! ? Bruits E Freins Freins R MESSAGE / CANAL Bruits RETROACTION / FEED BACK COMMUNIQUER est un PROCESSUS EN BOUCLE. Il s’agit de faire passer un message entre un émetteur et un récepteur, chacun étant tour à tour émetteur et récepteur, et D’OBTENIR UNE REPONSE EN RETOUR. Sans ce retour, vous n’avez fait qu’émettre. Chaque personne possède son propre système de référence. (Vision du monde). Ses valeurs, ses croyances, ses représentations. E = Emetteur R = Récepteur Les 2 fonctions ne peuvent se vivre simultanément, mais successivement. -8- Il existe toujours des distorsions de communication qu’il est vain de vouloir maîtriser. Il faut les prendre en compte, les respecter et en parler. • D’ordre psychologique : freins, timidité, agressivité, etc.. Méconnaissance des problèmes mutuels, attitudes subjectives d’antipathie ou de sympathie, absence du récepteur à recevoir le message, • D’ordre sociologique : préjugés, opinions, langages différents selon le milieu socioéconomique, • D’ordre organisationnel : conditions différentes de l’émetteur et du récepteur dans l’organisation, situation hiérarchique, niveau d’information différent, compétences différentes, etc… • Dues au canal de communication : mauvais choix du canal, du moment, du lieu de la transmission, • Dues à la forme du message : mal rédigé, mal adapté au récepteur, pas clair, etc… -9- FICHE 4 LA PRATIQUE DE L’ÉCOUTE ACTIVE Repères L’écoute active est une technique qui consiste à écouter, en posant des questions et en manifestant qu’on écoute. Comment procéder ? ECOUTER – SE TAIRE - REGARDER MANIFESTER QU’ON ECOUTE LAISSER L’AUTRE S’EXPRIMER TOTALEMENT POSER DES QUESTIONS – ECOUTER LA REPONSE JUSQU’AU BOUT REFORMULER OBTENIR LA CONFIRMATION QU’ON A COMPRIS « OUI VOILÀ , c’est CELA » - 10 - FICHE 5 QUESTIONNER Repères Les questions induisent les réponses : il faut poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses. Les questions ouvertes Elles créent le dialogue, incitent à s’exprimer librement : Quel est votre projet ? Que recherchez-vous ? Que souhaitez-vous ? Que voulez-vous changer ? A l’issue de l’action, comment voyez-vous la situation ? Qu’est-ce qui aura changé ? De quoi s’agit-il ? Parlezmoi de… Expliquez-moi… Dites-moi… Je vous écoute… Qu’en pensez-vous ? Elles permettent d’obtenir de l’information : QQQQCOP : qui ? Quoi ? Combien ? Où ? Pourquoi ? Quand ? Eviter le « pourquoi » trop brutal qui risque d’être pris pour une demande de justification, préférez plutôt « pour quelles raisons » – « de quelle façon » – « de quelle manière » … qui centrent le questionnement sur les faits et non sur les personnes. Les questions fermées Utiles et précises, elles servent à obtenir de l’information ou à vérifier quelque chose. Elles ferment le dialogue et doivent être précédées par les questions ouvertes. Alternatives (2 réponses possibles) : Est-ce vous qui vous occupez de … (réponse oui ou non). Préférez-vous début ou fin de semaine ? Choix multiples (plusieurs choix possibles prédéfinis) : vous livrez lundi, mercredi ou vendredi ? Informatives : (idem questions ouvertes mais provoquent 1 seul type de réponse) : qui est le responsable du service qualité ? Les questions relais Elles permettent d’approfondir et de relancer la conversation. Je n’y crois pas vraiment… Que voulez-vous dire ? En quel sens ? Sur quel plan ? Ils ont perdu une bonne occasion … Ah bon ? Ah oui ? Vraiment ? C’est-à-dire ? Les questions miroirs Elles servent à entrer dans la logique de l’autre en l’amenant à exprimer son point de vue. Elles renvoient l’autre à son propre discours. Le résultat n’est pas celui que j’attendais… Pas celui que vous attendiez ? - 11 - FICHE 6 REFORMULER Repères La reformulation est l’outil qui sert à tout. Reformuler permet à l’émetteur : • • • • • • • de comprendre l’autre, de savoir si son message a été reçu et compris, de faire le tri dans ses idées avant d’argumenter, de gagner du temps, de gérer son stress et son agressivité, de faire comprendre poliment à l’autre qu’on n’a pas compris ce qu’il dit, de mémoriser, Cela permet au récepteur : • • • • • • • de percevoir qu’on est à son écoute, de vérifier qu’il a été compris, de calmer son éventuelle colère, de se sentir en confiance, de s’apercevoir qu’il s’est mal exprimé, de donner plus d’information, etc… On reformule • • • des faits, des idées, des sentiments. L’autre doit percevoir que l’on cherche à le comprendre. Cela s’exprime par des expressions telles que : • • • • • Vous voulez dire que… Vous pensez que… Selon vous… D’après vous… Si j’ai bien compris, vous dites que… ON NE REFORMULE JAMAIS ASSEZ. USEZ, ABUSEZ, Entraînez-vous ! - 12 - FICHE 7 ÊTRE CLAIR (FAIRE PASSER UN MESSAGE) Repères On ne communique pas pour soi mais pour l’autre. Ce n’est pas ce que l’on dit qui est important. C’est ce que l’autre comprend. ETRE CLAIR, C’EST : • S’exprimer clairement : faire des phrases courtes, comprenant un sujet + un verbe + des compléments. • Être précis : donner des détails : où, quand, comment, pourquoi, combien, etc… • Complet : Prendre soin de développer complètement sa pensée pour que l’on nous comprenne. • Être concis. Parler d’une chose à la fois. Ne pas se laisser emporter par son propre discours. (Maîtriser les associations d’idées). • Structurer son discours : présenter sa pensée de manière logique. (Utiliser des plans). (Voir plus loin). C’est aussi articuler, parler suffisamment fort, pas trop vite (la vitesse d’émission de la parole est d’environ 120 mots/mn. La vitesse de réception d’environ 80 mots/mn). Respirer à chaque étape. 13 FICHE 8 QUE RETENONS-NOUS ? Nous retenons 10 % de ce que nous lisons ou entendons, 20 % de ce que nous entendons, 30 % de ce que nous voyons, 50 % de ce que nous voyons et écoutons en même temps, 80 % de ce que nous disons, 90 % de ce que nous disons en le faisant, 100% de ce que nous disons en le faisant avec correction des erreurs. La vitesse d’émission (120 mots/mn environ) est plus importante que la vitesse de réception. (80 mots/mn environ) Super ! Génial ! Chouette ! Message…… Bof… Entre ce que je pense et ce que je dis, Entre ce que je dis et ce que tu entends, Entre ce que tu entends et ce que tu comprends, Entre ce que tu comprends et ce que tu ressens, Il existe mille et une raisons de ne pas se comprendre… 14 FICHE 9 STRUCTURER SON DISCOURS Repères C’est à travers l’organisation de notre discours que l’interlocuteur perçoit la structure de notre pensée. Il comprend notre logique et peut nous faire confiance. Il nous suit… ou ne nous suit pas. LES PLANS LES PLUS COURANTS Chronologiques : on restitue les évènements dans l’ordre où ils se sont produits. Ex : le constat d’accident. Par thèmes, par rubriques : Ex : exposé sur un nouveau matériau. On présentera successivement les fonctionnalités, les performances, les coûts, les avantages, les limites, etc… Du général au particulier : Ex : la visite d’entreprise. Le plan +/C’est une sorte de bilan dans lequel on fait figurer d’une part les aspects positifs et d’autre part les aspects négatifs. EX : « avantages/inconvénient », « bénéfices/risques ». Thèse + antithèse = synthèse : Très utilisée dans les thèses professionnelles et certains mémoires cette technique est appropriée aux analyses conceptuelles. Elle permet de traiter un sujet dans son ensemble. 15 LES PLANS POUR CONVAINCRE Pour convaincre il faut démontrer, prouver ce qu’on avance. Souvent, les chiffres parlent d’eux-mêmes. LA MARP (Voir cet outil) L’utilisation de la méthodologie de résolution de problèmes (MARP) permet de poser correctement un problème et de clarifier les problématiques complexes. Poser un diagnostic : on recherche les faits. Ils doivent être objectifs, incontestables, mesurés. Les principaux types de diagnostic (qui peuvent être utilisés ensemble ou séparément) : • • • • • • Le constat : L’observation de l’existant, (constat d’accident), L’état des lieux : Approche libre, ce qui existe, ce qui manque, ou les insatisfactions, etc… Le diagnostic : Approche plus organisée avec la prise en compte d’items préalablement identifiés, de référentiels, de normes. Le bilan (les +, les -, les forces, les faiblesses, les ressources, les dépenses, etc). L’inventaire (on comptabilise), La mesure (contrôle). Poser le problème Un problème est un écart entre une situation vécue et une situation souhaitée. EX : Le nombre d’accidents du travail sur les chantiers n’ayant pas entraîné d’arrêt de travail est de 10 par an. Nous voulons qu’il soit égal à 0. Exprimer les problématiques et les enjeux d’une situation Une problématique est un ensemble de problèmes qui interfèrent les uns avec les autres. EX : Dans 5 ans 40 % des ouvriers très spécialisés partiront en retraite. La charge de travail augmente de 20 % chaque année. Nous recrutons chaque année 20 stagiaires pour l’atelier de production. Depuis 2 ans, 40 % des personnes recrutées refusent d’intégrer l’entreprise à la fin de leur stage car ils se plaignent des mauvaises conditions de travail. Il s’agit de jeunes diplômés dont le profil correspond exactement à celui dont nous avons besoin. Les personnels et les chefs d’équipes sur le terrain sont débordés et ne peuvent s’occuper des nouveaux arrivants. Pourtant, il nous faut absolument intégrer de nouveaux collaborateurs. Recherche des causes des problèmes On fait l’inventaire de toutes les causes possiblement à l’origine des problèmes et on les classe selon les « 5 M » : méthodes, matériels, matière, main-d’œuvre, milieu. 16 FICHE 10 FORMULER UN OBJECTIF Repères • Un objectif est un but à atteindre, exprimé en termes d’action évaluables, mesurables ou observables, assorti de moyens, de modalités et de délais. • Formuler en termes d’objectifs permet de s’impliquer dans l’action. C’est le plan d’action : qui fait quoi, quand et comment. EXEMPLE : J’ai des problèmes d’organisation. Mon premier objectif est de réaliser un état des lieux : je vais effectuer le relevé de mes activités tous les soirs pendant une quinzaine de jours sur mon agenda après quoi je conduirai une analyse et établirai un plan d’action. 17 FICHE 11 LE D. E. S. C. RECADRER. FORMULER UN REPROCHE. OBTENIR UN CHANGEMENT Repères Il est très important d’exprimer ses sentiments négatifs tout en préservant la relation. Le DESC permet aussi de faire des observations, formuler des reproches, obtenir un changement de comportement. Faites-le toujours en aparté, jamais en public. Comment procéder ? Distinguer 4 phases. Exemple avec un employé toujours en retard. D comme décrire Décrivez ici les faits. Soyez objectif(ve). Décrivez ce que vous observez de la façon la plus claire possible. «Untel, je voulais vous parler de vos retards : lundi, vous êtes arrivé à 7 h 15, mardi, à 7 h 10, mercredi à 7 h, jeudi à 7 h 30, aujourd’hui à 7 h 20. Votre service commence à 7 h» E comme exprimer Exprimez ce que vous ressentez. Soyez subjectif, personnel. Exprimez vos sentiments. Dites je… «Pour moi, les retards sont inacceptables et très perturbateurs : je dois organiser le travail de l’équipe, faire préparer les commandes et charger les camions pour les livraisons. S’il manque quelqu’un au début du service, cela m’oblige à modifier les plannings pour recommencer éventuellement quelques minutes après. Cela perturbe le également le travail de l’équipe qui ne sait comment se comporter : attendre ou commencer. En fait cela m’énerve profondément ! Je trouve cela inacceptable. » S comme suggérer Demandez maintenant un nouveau comportement. Soyez clair(e). Décrivez-le complètement et précisément. Soyez de nouveau contrôlé(e) et objectif(ve). « Je vous demande d’être à l’heure désormais. » C comme convaincre « Vendez » maintenant votre idée. Intéressez l’autre à l’élaboration d’une solution nouvelle. Indiquez les conséquences possibles qui découleront de cet entretien. Si non, positivez. « Ainsi, nous pourrons compter sur vous et vous ferez vraiment partie de l’équipe ». ATTENTION ! Recadrer (re-cadrer) suppose que le cadre soit préalablement posé. On ne peut reprocher à quelqu’un de ne pas respecter une règle qui n’a pas été dite ou qui n’est pas intégrée. 18 FICHE 12 ÊTRE FACTUEL Repères Les opinions, les sentiments sont subjectifs et contestables, sources de conflits de valeurs. Les faits sont objectifs et incontestables. Les faits sont mesurables, évaluables ou observables. • Mesurables : en unités de mesure (système métrique). • Évaluables : la précision est moins bonne. On évalue un niveau de maîtrise selon 3 niveaux par exemple : bon, moyen, à améliorer. Points forts, points à améliorer. • Observables : on constate, on observe. Ex : les réclamations ont cessé. On constate qu’il fait moins chaud dans l’atelier. Chaque fois que possible, cherchez à mesurer les faits plutôt que de les évaluer ou les observer. (Trouvez des indicateurs). 19 20 Solution Dans cette BD ne figure aucune expression des sentiments : il s’agit de jugements qui sont en fait des opinions. (Dessins n° 1 – 3 – 5 – 7 -10). Les autres dessins expriment des faits. Pour qu’il y ait expression des sentiments, il aurait fallu se les approprier et dire « je ». 1 – J’apprécie ce livre, je le trouve intéressant. 3 – Ce garçon m’insupporte, je le trouve impossible à vivre. 4 – Ce moteur a été révisé. Il a fait l’objet d’un contrôle technique, etc… « Bon état » n’est pas un fait. 5 – Le rapport qualité/prix ne me convient pas. 6 – « Incapable de faire un effort » est une insulte. 10 – «Bon » et « mauvais » sont des jugements de valeur et non des faits. Dans la vie courante, nous répugnons à exprimer nos sentiments négatifs. Nous les dissimulons sous une apparence de raison. Ils transparaissent pourtant dans notre langage non verbal. 21 FICHE 13 ARGUMENTER Repères • Il est normal et sain de vouloir influencer. • Pour convaincre, il faut argumenter. Argumenter, c’est répondre à une objection vraie. • Les vraies objections ne sont pas toujours exprimées, et pas toujours clairement. LES VRAIES ET LES FAUSSES OBJECTIONS Il est nécessaire de distinguer les fausses objections (qui sont des fuites). Elles s’expriment sous la forme de généralisations : « on », « tout le monde », « tous », « toujours » « jamais », sont des termes collectifs, généraux, qui dissimulent la difficulté à dire « je » et à affronter le conflit. Ex : « Nous devons accepter d’établir un planning pour choisir les jours congés. » « ho ! Personne ne voudra ! » « Personne ? » Les fuites doivent être traitées par la mise en confiance et le questionnement. Les vraies objections doivent être entendues et reformulées car elles peuvent permettre une compréhension ou une vision de la situation nouvelle et constructive. 22 FICHE 14 CONVAINCRE - INFLUENCER Repères On ne gagne que si l’on s’y prépare. Avant de se confronter aux objections d’autrui, il convient de préparer son argumentaton. Fiche de préparation Ce que je veux dire Les objections de l’autre Mes arguments : (Prouver ce que j’avance) 23 FICHE 15 CONFRONTER RECHERCHER UN COMPROMIS Repères Il est souvent meilleur pour les parties, de rechercher un compromis avec l’autre (relation gagnant/gagnant) plutôt que de chercher à gagner sur l’autre (relation dominant/dominé). Comment procéder ? Exemple à propos d’un travail mal fait : « J’ai trouvé plusieurs erreurs importantes dans votre étude… » « J’en ai été très contrarié parce que… » « Vous pensez que je ne vous ai pas laissé assez de temps pour vérifier vos calculs ? » « Que décide-ton ? » + SILENCE « Nous sommes bien d’accord ?.. » « Vous étiez si pressé de l’avoir que je n’ai pas eu le temps de vérifier..». ECOUTE ACTIVE « Vous avez besoin de plus de temps pour pouvoir vérifier vos calculs ? » « J’ai besoin que les données soient exactes pour présenter le rapport au Conseil ». MESSAGE « JE » DESC MON BESOIN « Oui, voilà, c’est cela. » SON BESOIN RECHERCHE DE SOLUTION CONTRAT CLAIR J’ai besoin de 4 h pour réaliser le travail Je vous fais cela pour vendredi soir au plus tard. Absolument. 24 FICHE 16 LA PROCEDURE DE REUNION 25 26 FICHE 17 LE COMPTE RENDU DE REUNION LA TRACABILITE DES TRAVAUX DU GROUPE L’objectif du compte rendu est de conserver une trace de ce qui s’est passé pendant la réunion pour informer les absents et suivre les actions décidées. Les comptes rendus doivent figurer dans un endroit accessible à tous, de préférence sur l’intranet et être formalisés sur un même modèle et enregistrés à la fois par dates et par thème. Le compte rendu pourra prendre une forme ou une autre mais devra toujours renseigner les questions ci-dessus. S’il est diffusé à différentes personnes, on y ajoutera les noms de ces personnes. Voir l’exemple ci-dessous. THEME LA REUNION : Participants : Destinataires du CR : ORDRE DU JOUR : Rédacteur (trice) : date : LE SUIVI DES DECISIONS PRISES : LE PLAN D’ACTION Les décisions prises pour être mises en œuvre ont besoin d’être suivies. C’est le plan d’action qui doit figurer au compte rendu, sous cette forme ou sous une autre. LE PLAN D’ACTION QUI ? (Les acteurs) QUOI ? (Les actions) LES RESULTATS ATTENDUS DELAI ? (Le planning) BESOINS ? (Moyen/ressources) MODALITES ? (Où ? Comment) 27 FICHE 18 LES BESOINS HUMAINS D’après THOMAS D’ASSEMBOURG « Cessez d’être gentil, soyez vrai ». (La communication non violente). Bien communiquer avec l’autre, c’est d’abord être en sécurité en soi-même. LISTE DE BESOINS SURVIE Abri. Air. Eau. Mouvements, exercices. Nourriture. Repos, permanence. Sécurité, protection. NOURRITURE (au sens large) Affection. Chaleur. Confort. Douceur. Relaxation, détente, plaisir, loisirs. Sensibilité. Soins, attentions, présence. Tendresse. Toucher. EXPRESSION DE SOI Accomplissement, réalisation. Action. Apprendre. Créativité. Croissance, évolution, actualisation, développement, guérison. Générer, être la cause, Maîtrise. AUTONOMIE Affirmation de soi. Appropriation de son pouvoir. Choix, (décider par soi-même). Indépendance. Liberté. Solitude, calme, tranquillité, temps/espace pour soi. INTÉGRITÉ Authenticité, honnêteté. But, direction, savoir où aller. Connaissance de soi. Déterminer ses valeurs, rêves, visions. Équilibre. Estime de soi. Respect de soi. Rythme, temps d'intégration. Sens de sa propre valeur, de sa place. D'ORDRE MENTAL Clarté, compréhension (par la réflexion, l'analyse, le discernement, l'expérience). Cohérence, adéquation, Concision. Conscience. Exploration, découverte. Informations. Connaissances. Précision. Simplicité. Stimulation. D'ORDRE SOCIAL Acceptation. Amitié. Amour. Affection. Appartenance. Appréciation. Communication. Compagnie Concertation. Confiance. Connexion. Contact. Donner, servir, contribuer. Écoute, compréhension, empathie Équité, justice. Expression. Honnêteté, transparence, Interdépendance. Intimité. Partage, échange, coopération. Présence. Proximité. Recevoir. Reconnaissance (résonance, écho, feed-back). Respect, considération. Sécurité (fiabilité, compter sur, confidentialité, discrétion, stabilité, fidélité, permanence, continuité, structures, repères, etc.) Soutien, assistance, aide, réconfort. Tolérance, accueil de la différence, ouverture. D’ORDRE SPIRITUEL Amour. Beauté, sens esthétique. Confiance, lâcher-prise. Espoir. Être. Finalité. Harmonie. Inspiration. Joie. Ordre. Paix. Sacré. Sérénité. Silence. Transcendance. CÉLÉBRATION DE LA VIE (accueil de la vie dans ses étapes et ses différents aspects) Communion. Deuil, perte. Fête. Goût d'expérimenter l'intensité de la vie en soi. Humour. Jeu. Naissance. Rendre grâce. 28 LA COMMUNICATION NON VIOLENTE repose sur 3 postulats : • • • La sécurité s’exprime dans le corps lorsque nos besoins sont satisfaits. Les émotions apparaissent lorsqu’un besoin n’est pas satisfait. Le mental nous permet de les contrôler (répression). Il se peut aussi que l’inconscient nous coupe de nos sentiments ou émotions : nous n’en n’avons plus conscience et les refoulons. C’est un mécanisme de défense automatique et sur lequel nous n’avons pas de prise. Seul un travail analytique peut nous permettre de retrouver nos émotions et de satisfaire les besoins appropriés. 29 FICHE 19 RÉAGIR POSITIVEMENT Attitude mentale négative ou positive ? L'Attitude mentale négative • • • • • • • • • Agresse gratuitement Se défend maladroitement Manipule Ferme les possibilités de solution S'attaque aux personnes Evite de faire face Rejette la responsabilité sur autrui Envie les réussites des autres Empêche la résolution du problème L'Attitude mentale positive • • • • • • • • • Attaque à bon escient Recule pour mieux réattaquer Questionne pour en savoir plus Ouvre les possibilités de solutions S'attaque aux faits Prend en charge Affirme sa responsabilité S'enrichit des réussites des autres Facilite la résolution du problème. Qu'est-ce que réagir positivement ? Être positif, ce n'est pas nier qu'il y a un problème (prendre ses désirs pour des réalités), ni refuser de reconnaître ce que l'on éprouve (prendre sur soi et serrer les dents). Être positif, c'est au contraire, reconnaître qu'il y a un problème, admettre ce que l'on éprouve vis-à-vis de ce problème et s'Interroger sur la meilleure façon de le régler. L'individu positif est celui qui, en toutes circonstances, cherche à adapter ses réactions à la poursuite de son objectif. 30 Les questions qui permettent de positiver une situation difficile : • En quoi suis-je responsable de ce qui m'arrive (même si je ne suis pas le seul responsable) ? • Que puis-je retirer de bon, d'utile, d'agréable, de cette situation pourtant difficile ? • Comment utiliser cette situation pour me rapprocher de mon objectif ? o o o o Vaut-il mieux avancer, faire front ? Vaut-il mieux laisser venir ? Vaut-il mieux esquiver ? Faut-il en savoir plus avant d'agir ? • Qu’est-ce que je gagne si je fais… Qu’est-ce que je perds si je fais… Qu’est-ce que je gagne si je ne fais pas… Qu’est-ce que je perds si je ne fais pas… (Situer les enjeux). • Si je n'agis pas aujourd'hui même. aurai-je le courage de recommencer demain ? • Qu'ai-je appris de cet échec (de ce conflit) ? • Et si j'essayais encore ? 31