Orchestre Musique des Lumières Facundo Agudin

Transcription

Orchestre Musique des Lumières Facundo Agudin
Entre le 11 et le 26 mars 2016, le Festival
de Pâques présentera onze spectacles.
Dans cette première édition, nous
avons imaginé une programmation
fort éclectique, qui s’adresse à tous les
publics, sous l’angle de la découverte.
Un Festival de Pâques pour le Jura !
Dans le monde entier, les fêtes de Pâques
sont porteuses d’un symbole de paix,
de renouvellement, de partage. Chaque
année, ces festivités nous invitent à une
sorte de transformation.
En
s’inspirant
des
nombreuses
réalisations culturelles qui, associées aux
symboles de cette fête, ont lieu chaque
année dans notre pays et en Europe,
Musique des Lumières crée dans le
Jura le premier Festival de Pâques
en coopération avec les collectivités
publiques et le secteur privé.
En ces temps de fracture et de déroute
politique, la magie pascale et les
événements culturels qui s’y associent
peuvent contribuer à un idéal de
progression humaine. L’émotion de
la musique, des paroles et des images
partagées, nous invitent à une nouvelle
réflexion sur les valeurs fondamentales
de notre société, en nous rappelant ses
identités multiples et en collaborant à
une meilleure cohésion sociale.
Aujourd’hui, vous êtes un acteur de ce
projet.
Dans un esprit d’ancrage et d’ouverture, le
Festival de Pâques rassemble des artistes
de notre région et d’ailleurs, autant de
professionnels prestigieux menant leur
carrière sur la scène internationale, qui
ont accepté de nous rejoindre dans cette
première édition. Nous nous réjouissons
de recevoir le chef d’orchestre Philippe
Krüttli, les solistes vocaux, Bénédicte
Tauran, Anaïk Morel, Franco Farina,
Elise Caluwaerts, Rubén Amoretti,
Raphaël Favre, le metteur en scène et
comédien Robert Bouvier, la pianiste
Daria Korotkova (1er prix du Concours
d’interprétation Musicale de Lausanne
2015), ainsi que les ensembles Espace
Choral, Ensemble Vocal d’Erguël, Basel
Tattoo Chor et Le Moment Baroque.
En tant qu’artiste résident, l’Orchestre
Musique des Lumières participera
aux différentes productions. Notre
coproducteur, le CCRD Centre Culturel
de Delémont, enrichit la palette de
couleurs en proposant les spectacles
d’Angélique Ionatos, Alain Tissot –
Unitrio et Habib Dembélé.
Le Festival de Pâques crée aussi un
cadre de dialogue intergénérationnel.
Les plus jeunes sont invités à la fête
dans une double intention : l’initiation
musicale par la pratique exigeante et
la sensibilisation des publics. En ce
sens, le Collège de Delémont apporte
notamment les compétences de ses
professeurs Alain Tobler et Sylvie
Charmillot, dont les élèves se feront
les interprètes du grand Requiem
de W.A.Mozart ou deviendront les
narrateurs du célèbre Pierre et le loup
de S.Prokofiev, raconté aux plus petits !
Les onze spectacles se tiennent à
Delémont (Forum St-Georges, Centre
réformé), à Porrentruy (Eglise StPierre et Eglise des Jésuites) et à Bâle
(Peterskirche). Une option avantageuse
d’abonnement est proposée. Musique
des Lumières remercie particulièrement
la subvention spéciale de la Ville de
Delémont permettant d’offrir des
abonnements « Free-pass » au public
en âge scolaire pour l’ensemble des
événements du Festival.
Nous tenons à remercier sincèrement
toutes les personnes, les institutions
et les entreprises qui, d’une manière
ou d’une autre, ont rendu possible la
naissance du Festival de Pâques.
Nous sommes heureux de vous accueillir
ce soir. La musique commence.
FACUNDO AGUDIN
Directeur artistique
INFOS PRATIQUES
PROGRAMME
BILLETTERIE JURA
Centre Culturel Régional de Delémont
www.ccrd.ch
032 466 23 09
VEN 11 MARS | 20H
A VOUS LA NUIT
Centre Réformé
Delémont
SAM 12 MARS | 20H
ANGELIQUE IONATOS
Centre Réformé
Delémont
DIM 13 MARS | 17H
FRANÇOIS D’ASSISE
Forum St-Georges
Delémont
MER 16 MARS | 20H
HISTOIRE DU SOLDAT
Forum St-Georges
Delémont
JEU 17 MARS | 20H
UNITRIO
Forum St-Georges
Delémont
VEN 18 MARS | 20H
PIERRE ET LE LOUP
Forum St-Georges
Delémont
SAM 19 MARS | 20H
A L’INTERIEUR DE
L’ORCHESTRE
Forum St-Georges
Delémont
DIM 20 MARS | 17H
REQUIEM ET
TRANSFIGURATION
Eglise St-Pierre
Porrentruy
Forum St-Georges
Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
LUN 21 MARS | 19H30
INSIDE THE
ORCHESTRA
Peterskirche
Basel
Eglise Saint-Pierre
Rue de l’Église 3, 2900 PORRENTRUY
MAR 22 MARS | 19H30 REQUIEM UND
BILLETTERIE BÂLE
Bider & Tanner
www.biderundtanner.ch
061 206 99 96
Le Festival de Pâques est organisé par
MUSIQUE DES LUMIÈRES
Mont-Renaud 13 CH-2926 Boncourt
Tél. + fax : +41 32 466 54 21
www.musiquedeslumieres.ch
[email protected]
Centre Réformé
Rue du Temple 9, 2800 DELÉMONT
Peterskirche
Petersgasse 54, 4051 BASEL
Eglise des Jésuites
Place Blarer-de-Wartensee 2, 2900 PORRENTRUY
SAM 26 MARS | 20H
VERKLÄRUNG
Peterskirche
Basel
PASSION SELON
SAINT JEAN
Eglise des Jésuites
Porrentruy
20H | VEN 11 MARS
PARTENAIRES ET MÉCÈNES
AVEC LE SOUTIEN DE
EN COLLABORATION AVEC
A VOUS LA NUIT
AINSI QUE LE SOUTIEN ET LA PARTICIPATION DE
Courgenay
www.koutec.com
AXA WINTERTHUR, ALEXIS CHOFFAT, 2900 PORRENTRUY • AU BON
PIANO KUMMER, DEVELIER • BANQUE CANTONALE DU JURA • LIBRAIRIEPAPETERIE PAGE D’ENCRE SA • LOUIS BÉLET SA, VENDLINCOURT •
MATÉRIAUX SABAG SA • RWB GROUPE SA • THERMORÉSEAUPORRENTRUY SA • TIBO SA
« Habib Dembélé : l’exil pour les planches. Cet homme est une star. Au Mali, son
pays, Habib Dembélé a reçu toutes les récompenses. Vedette de série télévisée,
monstre sacré du one-man-show, rénovateur du théâtre populaire, acteur phare
du cinéma africain, et accessoirement ancien candidat à l’élection présidentielle, il
est vénéré par les petits, craint par les grands. »
Le Monde, 2006
Texte et mise en scène : Habib Dembélé.
Avec : Nana Coulibaly (chanteuse), Habib Dembélé, Bakary Diarra (musicien)
PARTENAIRE MÉDIA
Lieu : Centre Réformé - Rue du Temple 9, 2800 DELÉMONT
Production : Projet Musique d’ici et d’ailleurs (CCRD)
SAM 12 MARS | 20H
17H | DIM 13 MARS
ANGELIQUE IONATOS
FRANÇOIS D’ASSISE
& KATERINA FOTINAKI
Robert BOUVIER
d’après Joseph Delteil, mise en scène Adel Hakim
Présentation de l’album « Reste la lumière MENEI TO Ø Ω ∑ »
« Angélique Ionatos, qui n’avait rien enregistré depuis ses pérégrinations en duo
avec Katerina Fotinaki, fait un retour majestueux. La chanteuse grecque s’y révèle
égale à elle-même : exaltée, le drame à fleur de peau et prompte à faire vibrer avec
intensité la poésie de son siècle. Jamais, toutefois, son chant tragique, avec ces
accents funèbres de pleureuse antique, n’aura eu de résonance aussi douloureuse
avec l’actualité. »
Télérama, 2015
Lieu : Centre Réformé - Rue du Temple 9, 2800 DELÉMONT
Production : Projet Musique d’ici et d’ailleurs (CCRD)
Le texte de Delteil se révèle toujours aussi puissant et évocateur, et le Poverello,
huit siècles après sa mort, reste exemplaire dans sa façon de résoudre les conflits,
fascinant notre époque confrontée à tant de violence et à une modernisation qui
lui fait perdre son âme. Poète, philosophe, guerrier, provocateur, amoureux, il est
dépeint ici comme un homme cherchant quel sens donner à sa vie.
« Un acteur au sommet de son art. Bouvier est superbe de sensualité et de force. »
Figaroscope, 2014
La Compagnie du Passage bénéficie du soutien des Départements des Affaires culturelles de la Ville et
du Canton de Neuchâtel, du Syndicat intercommunal du théâtre régional de Neuchâtel et de la Loterie
Romande.
Lieu : Forum St-Georges - Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
Coproduction : Compagnie du Passage, Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre St-Gervais Genève, Centre
culturel suisse Paris, Théâtre des Quartiers d’Ivry | structure d’accueil : Musique des Lumières
MER 16 MARS | 20H
L’HISTOIRE DU SOLDAT
20H | JEU 17 MARS
UNITRIO
Igor STRAVINSKY
Lausanne, 1918
« … je ne voyais donc pas d’autre solution que de m’arrêter à un groupe d’instruments,
à un ensemble où puissent figurer les types les plus représentatifs, l’aigu et le grave,
des différentes familles instrumentales. Le violon et la contrebasse ; la clarinette
et le basson ; la trompette et le trombone ; enfin la percussion manipulée par un
seul musicien, le tout, bien entendu, sous la direction d’un chef. Autre chose encore
me rendait cette idée particulièrement attrayante, c’est l’intérêt que présente
pour le spectateur la visibilité de ces instrumentistes ayant chacun à jouer un rôle
concertant. Car j’ai toujours eu horreur d’écouter la musique les yeux fermés, sans
une part active de l’œil... »
UNITRIO, carré de jeu ou terreau fertile pour Fredéric Borey, Damien Argentiéri
et Alain Tissot.
La matière sonore proposée, en constante évolution, ne cesse de concerner l’auditeur.
Le soin apporté à l’écriture, la liberté exploitée lors du développement, la qualité
intrinsèque des trois musiciens, font et refont perpétuellement le « son UNITRIO ».
Igor Stravinsky
Pierre-Alain CLERC - Narrateur
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Damien ARGENTIERI - Hammond B3
Frédéric BOREY - Saxophones
Alain TISSOT - Batterie
Lieu : Forum St-Georges - Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
Production : Musique des Lumières
Lieu : Forum St-Georges - Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
Production : Projet Musique d’ici et d’ailleurs (CCRD)
VEN 18 MARS | 20H
20H | SAM 19 MARS
PIERRE ET LE LOUP
A L’INTÉRIEUR DE L’ORCHESTRE
Sergei PROKOFIEV
Moscou, 1936
W.A. MOZART – Concerto pour piano No. 27 (K. 595) - Vienne, 1791
W.A. MOZART – Symphonie Nr. 41 “Jupiter” (K. 551) - Vienne, 1788
« Un beau matin Pierre ouvrit la porte du jardin et s’en alla dans les prés verts.
Sur la plus haute branche d’un grand arbre, était perché un petit oiseau, ami de
Pierre. “Tout est calme ici.” gazouillait-il gaiement. Un canard arriva bientôt en se
dandinant, tout heureux que Pierre n’ait pas fermé la porte du jardin. Il en profita
pour aller faire un plongeon dans la mare, au milieu du pré. »
Le Concerto No.27, composé vraisemblablement en janvier 1791, est le dernier de
la production mozartienne. On estime que le compositeur au piano en donna la
création le 4 mars à Vienne, lors de son dernier concert publique.
Avec sa symphonie en Ut majeur, Mozart parvient à repousser les limites du possible
en termes compositifs. En jouant avec les contrastes les plus surprenants, il semble
jouer avec notre propre perception en nous invitant à un voyage émotionnel en
cascade, dans un territoire de lumière ou les rêves et les souvenirs se rapprochent.
Narrateurs : Elèves du Collège de Delémont
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Daria KOROTKOVA – Piano
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Lieu : Forum St-Georges - Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
Production : Musique des Lumières
Lieu : Forum St-Georges - Route de Bâle 5, 2800 DELÉMONT
Production : Musique des Lumières
DIM 20 MARS | 17H
REQUIEM et transfiguration
J. OCKEGHEM - Mort tu as navré de ton dart
Lamentation sur la mort de Binchois - 1460
JOSQUIN DESPREZ - Nymphes des bois
Déploration sur la mort d’Ockeghem 1497
W. BYRD - Ye sacred muses, Elégie pour Thomas Tallis - 1585
W.A. MOZART - Requiem en ré mineur KV 626 - 1791
Dans notre programme, le plus célèbre de tous les Requiem est précédé par un
enchaînement d’élégies : les grands auteurs des XVème et XVIème siècles rendent
ici leur hommage ultime à l’ami, au maître disparu. Le visage de ces œuvres brèves
et mystérieuses devient atemporel : il est « transfiguré » dans la palette orchestrale,
et les poèmes deviennent des formes abstraites.
Bénédicte TAURAN soprano
Anaïk MOREL alto
Franco FARINA ténor
Rubén AMORETTI basse
Espace Choral - Basel Tattoo Chor – Elèves du Collège de Delémont
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Lieu : Eglise Saint-Pierre - Rue de l’Église 3, 2900 PORRENTRUY
Production : Musique des Lumières
Mort, tu as navré
Johannes Ockeghem
Nymphes des bois
Jean Molinet
Mort, tu as navré de ton dart
le père de joieuseté
En desployant ton estendart
sur Binchois, patron de bonté.
Rétoricque, se Dieu me gard,
son serviteur a regretté.
Musique par piteux regard
fait deul et noir a porté.
En sa jeunesse fut soudart
de honorable mondanité.
Puis a esleu la meilleure part,
servant Dieu en humilité
Nimphes des bois, deesses des fontaines
Chantres expers de toutes nations
Changés vos voix tant cleres et
haultaines
En cris tranchans et lamentations
Car Atropos tres terrible satrape
Vostr’ Ockeghem a trappé en sa trappe
Vray tresorier de musique et chef
d’oeuvre
Doct, elegant de corps et point trappé
Dont grant domaige est que la terre
coeuvre.
Accoutrés vous d’habits de doeul,
Josquin, Brumel, Pierchon, Compere,
Et plourez grosses larmes d’oeil
Perdu avez vostre bon pere,
Son corps est plaint et lamenté
Qui gist sous lame.
Hélas plaise vous en pitié
Prier pour l’âme !
Pleurez, hommes de feaulté,
Faites reclame,
Vueillez vostre université
Prier pour l’âme !
Tant lui soit en crestienté
Son nom est fame
Qui détient grant voulanté.
Prier pour l’âme !
Miserere pie Jhesu Domine, dona ei
requiem.
Quem in cruce redemisti precioso sanguine,
pie Jhesu Domine, dona ei requiem.
Requiescat in pace. Amen.
Ye sacred muses
William Byrd
Ye sacred Muses, race of Jove,
whom Music’s lore delighteth,
Come down from crystal heav’ns above
to earth where sorrow dwelleth,
In mourning weeds, with tears in eyes:
Tallis is dead, and Music dies.
LUN 21 MARS | 19H30
19H30 | MAR 22 MARS
INSIDE THE ORCHESTRA
REQUIEM und Verklärung
W.A. MOZART – Concerto pour piano No. 27 (K. 595) - Vienne, 1791
W.A. MOZART – Symphonie Nr. 41 “Jupiter” (K. 551) - Vienne, 1788
J. OCKEGHEM - Mort tu as navré de ton dart
Lamentation sur la mort de Binchois - 1460
JOSQUIN DESPREZ - Nymphes des bois
Déploration sur la mort d’Ockeghem 1497
W. BYRD - Ye sacred muses, Elégie pour Thomas Tallis - 1585
W.A. MOZART - Requiem en ré mineur KV 626 - 1791
Le Concerto No.27, composé vraisemblablement en janvier 1791, est le dernier de
la production mozartienne. On estime que le compositeur au piano en donna la
création le 4 mars à Vienne, lors de son dernier concert publique.
Avec sa symphonie en Ut majeur, Mozart parvient à repousser les limites du possible
en termes compositifs. En jouant avec les contrastes les plus surprenants, il semble
jouer avec notre propre perception en nous invitant à un voyage émotionnel en
cascade, dans un territoire de lumière où les rêves et les souvenirs se rapprochent.
Dans notre programme, le plus célèbre de tous les Requiem est précédé par un
enchaînement d’élégies : les grands auteurs des XVème et XVIème siècles rendent
ici leur hommage ultime à l’ami, au maître disparu. Le visage de ces œuvres brèves
et mystérieuses devient atemporel : il est « transfiguré » dans la palette orchestrale,
et les poèmes deviennent des formes abstraites.
Daria KOROTKOVA – Piano
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Bénédicte TAURAN soprano
Anaïk MOREL alto
Franco FARINA ténor
Rubén AMORETTI basse
Espace Choral - Basel Tattoo Chor – Elèves du Collège de Delémont
Orchestre Musique des Lumières | Facundo AGUDIN – Direction
Lieu : Peterskirche - Petersgasse 54, 4051 BASEL
Production : Musique des Lumières
Lieu : Peterskirche - Petersgasse 54, 4051 BASEL
Production : Musique des Lumières
SAM 26 MARS | 20H
PASSION SELON SAINT JEAN
J.S. BACH - Leipzig, 1724
John Eliot Gardiner, grand interprète du répertoire bachien, soutient que le
compositeur lui-même donnait à sa mise en musique du texte de Jean une
importance majeure. Il s’agissait de l’œuvre la plus longue de sa carrière jusqu’en
1724. De l’exécution de la Johannespassion en concert, malgré la férocité du récit
du Vendredi Saint, se dégage une énorme joie. De son écoute nait un sentiment
réconfortant, une prise de conscience du partage esthétique-spirituel qui nous
transcende et qui peut nous transformer.
Elise CALUWAERTS soprano
Barbara ERNI alto
Raphaël FAVRE ténor
Fabrice HAYOZ basse
Stephan IMBODEN basse
Ensemble vocal d’Erguël
Le Moment Baroque
Philippe KRÜTTLI – Direction
Lieu : Eglise des Jésuites - Place Blarer-de-Wartensee 2, 2900 PORRENTRUY
Production : Musique des Lumières
Solutions de construction
à portée de main.
Toujours là
où il y a des chiffres.
Pour les passionnés de culture
et ceux qui veulent le devenir.
Les sociétaires Raiffeisen visitent gratuitement plus de
490 musées grâce à leur carte de débit ou de crédit Raiffeisen.
raiffeisen.ch/musees
Chez Parietti Gindrat, nous renforçons jour
après jour nos actions concrètes en faveur
de l’environnement. Pour améliorer l’impact
écologique de notre travail, nous traitons,
réutilisons et respectons l’eau. Et pour
préserver la terre, nous utilisons des matériaux recyclés, dès que notre mandat nous le
permet. Pour les générations futures.
Parietti et Gindrat SA
Porrentruy - Delémont
www.parietti.ch
NOTES DU FESTIVALIER
Facundo Agudin
Orchestre Musique des Lumières
Sergio Tiempo, pianiste : « Facundo est un énorme chef d’orchestre. »
Liszt, Concerto No.1 avec le Symphonique National, Buenos Aires 2013
Ramón Vargas, ténor : « Facundo Agudin est un vrai chef d’opéra. Il a la main pour les voix. »
Verdi, Don Carlo, Neuchâtel, Fribourg, Vevey 2012
Philippe Bianconi, pianiste : « Superbe chef d’orchestre, magnifique musicien, intense et
profond. Sa technique de direction est d’une grande sûreté, précise et claire. Il possède le sens de
l’architecture et un lyrisme chaleureux. »
Brahms, Concerto No.2 avec l’Orchestre Régional de Cannes PACA
Chef d’orchestre suisse d’origine argentine,
Facundo Agudin a obtenu son diplôme à
l’Universidad Católica Argentina auprès
de Néstor Andrenacci et Guillermo
Scarabino, avant de poursuivre sa formation
à Bologne avec Pedro Memelsdorff, à la
Schola Cantorum Basiliensis à Bâle et ä StPétersbourg auprès de Colin Metters.
Au sein du choeur de la Tonhalle à Zürich,
il a chanté sous la direction de Claudio
Abbado, Armin Jordan, Simon Rattle,
Gennadii
Roshdestwenskii,
Wolfgang
Sawallisch, David Zinman, Valery Gergiev –
dont le contact le conforte dans son projet
de devenir chef d’orchestre.
Facundo est co-fondateur de Neue Opern
Projecte Basel et du festival Stand’Eté ; il
est le fondateur et Directeur artistique de
Musique des Lumières.
Il a été Premier chef invité à l’Opéra
national d’Arménie. Depuis 2012, Facundo
est l’invité réguier du Symphonique
National d’Argentine. Il s’est par ailleurs
produit avec le Symphonique de Bâle,
Symphonique de Bienne, Fondation CRT
à Turin, le Sinfonica Aosta, l’Orchestra
Classica Italiana, Symphonique de StPétersbourg, Philharmonique de Kislovodsk,
Philharmonique du Teatro Colón, Teatro
Argentino de La Plata, Symphonique
National du Paraguay, Symphonique de
Cannes, Théâtre de Besançon. Depuis 2014,
il intègre l’équipe de Chefs invités du Théâtre
Mariinsky, où il fait ses débuts avec Faust.
Facundo est un grand promoteur de
“nouvelles musiques” : il collabore intensément avec des compositeurs actuels.
Il travaille actuellement à une nouvelle
production de l’opéra Romulus der Grosse
d’Andreas Pflüger d’après la comédie de
Friedrich Dürrenmatt pour les Teatros del
Canal, à Madrid.
Il enregistre régulièrement en collaboration
avec la radio suisse SRF 2 Kultur pour les
labels NEOS Music, OehmsClassics, Doron
Music.
Facundo intègre le « Forum des 100 » de
l’Hebdo-Ringier. Il est membre des jury du
Concours de Lausanne et du Symphonique
national d’Argentine.
www.facundoagudin.net
Fondé en 2004 dans le cadre des Saisons
Musique des Lumières la formation est
rapidement devenue un acteur culturel
majeur du nord-ouest de la Suisse. Depuis
sa fondation, Facundo Agudin en assure la
direction artistique et musicale.
L’Orchestre MdL développe de nombreux
projets contemporains : en juin 2011, MdL
et Agudin ont été invités par la Fondazione
Giorgio Cini, pour créer « El laberinto »
de Julio Viera, lors de l’inauguration du
labyrinthe en l’honneur de Jorge Luis Borges
dans les cloîtres de San Giorgio Maggiore.
Depuis 2012, MdL mène le projet Nuevo
Tango Nuevo en collaboration avec
Marcelo Nisinman, Pablo Ortiz, Julio Viera et
OehmsClassics.
Agudin et MdL sont commanditeurs de
nombreuses oeuvres d’Andreas Pflüger,
notamment les opéras Der schwarze
Mozart (Bâle, 2006), Romulus der Grosse
(Neuchâtel, 2015), et les Concertos pour
clavecin et bandonéon (Prague, 2007) et
violoncelle (Delémont, 2014).
Dans le domaine de l’opéra, l’orchestre
Musique des Lumières a établi des
collaborations avec la Compagnie Opera
Obliqua, Kaserne Basel, le Theater Biel,
l’Opéra National de Pologne à Poznán, la
Ricordi München, Universal Music Group,
la radio DRS2, Oehms Classics, le Festival
Stand’Eté à Moutier, le Théâtre du Passage
à Neuchâtel, Lyrica Neuchâtel, le Palace
à Bienne, le Théâtre de Vevey, le Théâtre
de Fribourg, Le Granit scène nationale de
Belfort, Orchestra Classica Italiana, Scuola
di perfezzionamento musicale di Saluzzo, le
Comité des Jeux d’hiver Torino, Teatros del
Canal de Madrid.
“La programmation est insolite. Toujours ce
petit rien qui fait des concerts de Musique des
Lumières un événement et une performance
de qualité. Agudin est non seulement un
grand chef, mais il a aussi le don de choisir
et des œuvres originales et des interprètes
de qualité, souvent exceptionnels.”
Yvette Knoerle, Le Quotidien Jurassien,
14.03.2013
Stadttheater Ingolstadt. Schumann. “On
entend rarement un Schumann avec tant de
feu, tant de vigueur.”
Jesko
Schulze-Reimpell,
Donaukurier,
Novembre 2010
Wolfsburg. “L’Orchestre Symphonique du
Jura venu de Suisse a fait face à la tâche
avec succès et est entré dans le cœur des
Wolfsbourgeois. Magistral !”
Wolfsburger Allgemeine Zeitung, Novembre
2010
Stadthalle Marburg. “Un brillant feu d’artifice
orchestral OSJ sous la direction de Facundo
Agudin a ébloui vendredi le public de la
Stadthalle Marburg. Les cuivres étincellent,
les cordes caressent comme des plumes, un
pur bonheur.”
Michael Arndt, Oberhessische Presse,
Novembre 2010
www.musiquedeslumieres.ch
HABIB DEMBELE
ANGELIQUE IONATOS
R0BERT BOUVIER
PIERRE-ALAIN CLERC
Habib Dembélé dit “Guimba” est un
comédien et écrivain malien, né à San (Mali)
le 19 avril 1962.
Habib Dembélé fait ses études primaires
à San et Ségou, où il obtient le Diplôme
d’études fondamentales (DEF), puis fait 4
années d’étude à l’Institut national des arts à
Bamako. Habib Dembélé travaille au Kotéba
national, une troupe de théâtre publique
avant de créer une compagnie privée, la
Compagnie Gouakoulou avec Ousmane
Sow et Michel Sangaré puis sa propre
compagnie “Guimba national”. Au théâtre,
Habib Dembélé joue notamment dans “Les
Tondjons” de Samba Niaré, dans “L’étrange
destin de Wangrin” d’Amadou Hampaté Bâ
, dans “La hyène à jeun” de Masa Makan
Diabaté.
Au cinéma, il est acteur dans plusieurs films
notamment Guimba le Tyran et Finzan de
Cheik OumarSissoko ou Le Filon d’or de
SidiDiabaté.
En 1997, il participe avec Jean-Louis SagotDuvauroux, Alioune Ifra Ndiaye et Sotigui
Kouyaté à la fondation du Mandeka Théâtre,
une structure de promotion et de création
littéraire et artistique. Depuis 2005, il a
entamé une collaboration active avec le
Théâtres des Bouffes du Nord et Peter
Brook : il a participé à 2 spectacles majeurs,
Tierno Bocar et Sizwe Banzi est mort. Ce
dernier spectacle a été présenté plus de 600
fois à travers le monde entier.
En 2009 il joue dans Bab et Sane de René
Zahnd dans une mise en scène de Jean-Yves
Ruf.
En 2011 il joue dans The Island d’Athol
Fugard puis dans Le Papalagui, deux mises
en scène d’Hassane Kouyaté.
En 2013 il est mis en scène par Clara Bauer
dans L’œil du loup de Daniel Pennac.
Habib Dembélé écrit des pièces de théâtre,
du roman et de la poésie. Il a été candidat
“pour rire” à l’élection présidentielle de
2002.
Guitariste et chanteuse grecque hors pair,
Angélique Ionatos, forte de 40 ans de
carrière et à l’origine de près d’une vingtaine
d’albums, revient cet automne avec un
nouvel album à paraître chez Ici, D’Ailleurs...
qui s’annonce comme l’une de ses œuvres
les plus abouties.
La carrière d’Angélique Ionatos est peu
commune. A 15 ans, elle quitte son pays
natal pour la Belgique puis la France. Elle
y enregistre son premier album, chanté en
français, en compagnie de son frère Photis.
Le succès d’estime est immédiat puisque
Résurrection obtient le grand prix de
l’académie Charles-Cros, scellant ainsi une
relation forte avec la France.
L’univers
d’Angélique
Ionatos
est
indissociable de ceux de la poésie et de la
littérature. Elle compose à de nombreuses
reprises sur des textes d’auteurs reconnus,
parmi lesquels Odysseus Elytis, Oscar Wilde
ou encore Pablo Neruda. Elle est également
très sollicitée par le monde du théâtre, et
notamment celui de Sartrouville au sein
duquel elle est artiste associée entre 1989
en 2004 et dont la plupart des créations
sont co-produites par le Théâtre de la Ville
de Paris.
En 2014, elle s’attelle finalement à la
composition de son nouvel album. Un
disque intégralement chanté et basé sur
des poèmes grecs, en réponse à la situation
de son pays la Grèce. Un album qui sonne
comme un cri de résistence. Il en devient
difficile de décrire les sensations procurées
par son écoute tant la tension qu’il dégage
prend aux tripes. Le fabuleux jeu de guitare
d’Angélique, percutant et précis, y est pour
beaucoup. Mais c’est aussi par l’évidente
beauté de son chant, pourtant très influencé
par les tonalités funèbres du thrène, qu’elle
parvient à toucher profondément son
auditoire. Un album sur le fil du rasoir, dans
lequel l’euphorie côtoie de très près le
spleen.
Diplômé de l’Université de Censier, Paris III,
et de l’École supérieure du Théâtre national
de Strasbourg, Robert Bouvier a travaillé
comme comédien, metteur en scène ou
réalisateur principalement en Suisse et
à Paris mais aussi en Grande Bretagne,
Hongrie, Ecosse, Italie, Belgique, Allemagne,
Portugal, Espagne, Russie, Canada et
Japon. En novembre 2000, il a inauguré
à Neuchâtel, en Suisse, le Théâtre du
Passage, lieu d’accueil et de création et qui
a deux troupes en résidence (Compagnie
du Passage et Compagnie Sugar Cane).
Désirant récompenser sa contribution au
rayonnement de la culture française, le
gouvernement français l’a nommé Chevalier
de l’ordre des arts et lettres en 2006.
Indépendamment de la Compagnie du
Passage, Robert Bouvier a signé les mises en
scène de Peepshow dans les alpes (Köbeli),
Saint Don Juan (Delteil), Cronopes et fameux
(Cortazar), La mort de Napoléon (Leys),
L’homme qui vivait couché sur un banc
(Chappaz), Artemisia (Rabaglia, Belbachir),
Roi de rien (Dimey), ainsi que de plusieurs
opéras: La damnation de Faust (Berlioz),
Le mariage secret (Cimarosa), Mefistofele
(Boïto), Don Giovanni (Mozart), Faust
(Gounod), Don Carlo (Verdi), joués en Suisse,
France et Espagne ainsi qu’une comédie
musicale Eros et Psyché (Maddeford). Il a
aussi réalisé un long et trois courts métrages,
qui reçurent les primes à la qualité de
l’Office fédéral de la culture, furent diffusés
à la télévision, invités dans de nombreux
festivals
(Locarno,
Soleure,
Genève,
Paris, Strasbourg, Namur, Braunschweig,
Caracas…) et qui retinrent l’intérêt de la
critique suisse et internationale. Il a en outre
écrit plusieurs adaptations de textes pour la
scène ainsi que des scénarios.
Né en 1955, Pierre-Alain Clerc a été pendant
presque quarante ans organiste à Lausanne,
dans les églises St-Laurent et St-Paul. Il
enseigne au Conservatoire de Lausanne
et au Département de musique ancienne
de la Haute Ecole de Musique de Genève
l’orgue, le clavecin, la basse continue. Il a
fait construire ou relever plusieurs orgues
en Suisse romande. A côté de son activité
de concertiste, dans le domaine de la
musique des XVIIème et XVIIIème siècles
principalement, il travaille régulièrement
comme comédien.
Cette double activité musicale et théâtrale
l’a tout naturellement amené à s’intéresser
à la rhétorique musicale, puis à la
déclamation classique française, sujets sur
lesquels il donne fréquemment spectacles,
cours, stages, séminaires et conférences
(Ecole Britten de Périgueux, Académie
d’Ambronay, Conservatoires de Brest, Lille,
Metz, Poitiers, Annecy, Grenoble, Bruxelles,
CNSM de Paris et Lyon, Universités de
Fribourg, Genève, Lausanne et Montpellier).
Il poursuit actuellement avec un groupe
d’universitaires français et suisses un travail
de recherche appliquée pour le jeu et la
mise en scène de L’École des Femmes de
Molière à la lumière des sources historiques
du XVIIème siècle. Dans cette optique,
il préside L’Association suisse pour un
Théâtre à la Source. Il a joué plusieurs fois
le rôle du Diable dans L’Histoire du Soldat
de Stravinsky et Ramuz, ce qui est, pour un
organiste, une consécration.
UNITRIO
DARIA KOROTKOVA
BÉNÉDICTE TAURAN
ANAIK MOREL
Damien Argentiéri, orgue Hammond B3 (F)
Fred Borey, sax ténor (F)
Alain Tissot, batterie (CH)
Née en 1995 à Novocherkassk, elle rejoint
en 2000 l’Ecole spéciale de musique du
Conservatoire de Rostov, où elle obtient
son diplôme dans la classe du professeur
M.Flekkel.
Entre 2004 et 2013 elle est l’élève de
V.Suslov à l’Ecole spéciale du Conservatoire
de St-Pétersbourg.
Elle remporte plusieurs prix dans différents
concours internationaux :
en 2002: 1er prix du Concours Skryabin
(Moscou), 2ème prix du Concours
international “Kunst des 20. Jahrhunderts”
(Athènes),
en 2010: 1er prix du Concours “In corpore”
(Tallin), 1er prix du Concours “Gartow” (StPétersbourg),
en 2012: 1er prix du Concours “Russian
Heritage” (St-Pétersbourg),
en 2015: 1er prix du Concours
d’interprétation musicale (Lausanne),
Depuis 2006, Daria Korotkova se produit en
Suisse (Zurich, Berne, Genève), Russie (StPétersbourg, Moscou, Rostov), Allemagne
(Hannovre, Berlin, Rheingau, Hambourg,
Baden-Baden, Munich),
Italie (Cosenza,
Castrolibero), Etats-Unis (Fort Collins,
Denver), Espagne (Barcelone), Finlande
(Mikkeli).
En 2015 elle est invitée à participer du
projet “Stars of tomorrow”, où elle se produit
à trois reprises avec le Rundfunkorchester
München.
Depuis l’automne 2014, Daria Korotkova
est l’élève de T.Herbut à la Haute Ecole de
Musique de Berne.
Parmi les personnalités les plus attachantes
de la jeune génération du chant lyrique,
la soprano française Bénédicte Tauran est
saluée par la presse comme une artiste
‘rayonnante’, ‘délicieuse’, ‘d’une sincérité
irrésistible’ (Resmusica), ‘admirable comédienne’ à la voix ‘décidément magnifique’
(Forum Opera).
Parmi ses engagements en 2014, le rôletitre de Ciboulette de Messager à l’Opéra
de St Etienne, Jacqueline dans Fortunio
de Messager à l’Opéra de Rennes, Mira
dans la création mondiale de La Lettre des
Sables à l’Opéra National de Bordeaux, ses
débuts dans le rôle de Gilda dans Rigoletto
au Staatstheater Kassel et Wanda dans La
Grande Duchesse de Gerolstein au Grand
Théatre de Genève (ms Laurent Pelly).
En concert, la soprano a récemment
interprété la Nelson-Messe de Haydn au
Victoria Hall de Genève; la 9ème Symphonie
de Beethoven sous la direction de Neeme
Järvi ainsi que Das Paradies und die Peri de
Schumann. En mars 2014 elle a donné avec
succès un récital de mélodies françaises à
l’Opéra de Bordeaux.
Ces dernières saisons, Bénédicte Tauran a
incarné Armida dans Rinaldo de Haendel
à l’Opéra de Lausanne sous la direction de
Diego Fasolis, la Reine Elisabeth dans la
création de Richard III de Battistelli à l’Opéra
de Genève (ms Robert Carsen), Léna dans la
Princesse Jaune de Saint-Saens à l’Opéra de
Rennes, Amour dans Orphée et Eurydice de
Gluck avec l’Orchestre des Pays de Savoie
à Grenoble, Tisbe dans Piramo e Tisbe de
Hasse au Festival de Potsdam et Albina dans
la Donna del Lago au Theater an der Wien
(Leo Hussain/Christof Loy).
Bénédicte
Tauran
est
lauréate
de
nombreuses bourses (Ernst-Göhner stiftung)
et prix internationaux:prix Mozart de Genève,
prix du concours Mozart à Salzbourg et
premier prix du concours Marcello Viotti
2008 à Lausanne.
Née à Lyon, Anaïk Morel est diplômée
du Conservatoire National Supérieur de
Musique de sa ville natale. Elle est lauréate
du Concours Pierre Bernac à St Jean de
Luz (2004), du Concours international de
Musique de Chambre de Lyon (2006) et du
Concours Reine Elisabeth à Bruxelles (2011).
Soliste en troupe au Bayerische Staatsoper
de 2008 à 2010, elle s’y produit dans
Carmen (Mercedes), Nabucco (Fenena),
Luisa Miller (Federica), Falstaff (Meg Page),
Hänsel und Gretel (Hänsel), Dialogues des
Carmélites (Soeur Mathilde), Palestrina (Silla)
et Die schweigsame Frau (Carlotta). On a pu
l’entendre depuis au Staatsoper de Berlin et
au Teatro alla Scala (Die Walküre), à l’Opéra
national de Lorraine (Lazuli dans L’Etoile
de Chabrier, Boulotte dans Barbe-Bleue
d’Offenbach), à l’Opéra de Saarbrücken
et au Staatsoper de Stuttgart (Marguerite
dans La Damnation de Faust) ainsi qu’à
l’Opéra national de Lyon (Mère Marie dans
Dialogues des Carmélites).
Au cours de l’été 2014, elle fait ses débuts
au Festival de Salzbourg dans Charlotte
Salomon de Marc-André Dalbavie, en
création mondiale. On la retrouve en
2014/15 dans Dialogues des Carmélites
(Mère Marie) au Teatro Petruzelli à Bari,
Rigoletto (Maddalena) au Staatsoper de
Stuttgart, Die schweigsame Frau (Carlotta)
au Bayerische Staatsoper et Faust (Siebel)
pour ses débuts à l’Opéra national de Paris.
Elle abordera sa première Carmen au
Staatsoper de Stuttgart en 2016.
UNITRIO fait partie de ces formations
atypiques qui s’inscrivent sur la durée
et développent un langage propre, une
manière singulière de faire circuler musique
et énergies.
Le premier album « Page1 » (Altrisuoni
records) a fait l’unanimité dans la presse
spécialisée européenne et américaine,
devenant même « Révélation » Jazzman/
Jazzmag en septembre 2011.
La matière sonore proposée, en constante
évolution, ne cesse de concerner l’auditeur.
Le soin apporté à l’écriture, la liberté
exploitée lors du développement, la qualité
intrinsèque des trois musiciens, font et refont
perpétuellement le « son UNITRIO ».
UNITRIO, carré de jeu ou terreau fertile pour
Fredéric Borey, Damien Argentiéri et Alain
Tissot. C’est bien là qu’ils se retrouvent pour
écrire les nouvelle pages de leur histoire, au
fil des concerts ou autres enregistrements…
FRANCO FARINA
RUBÉN AMORETTI
ÉLISE CALUWAERTS
BARBARA ERNI
Le ténor Franco Farina a acquis une
renommée internationale dans les grandes
maisons d’opéra du monde, y compris le
Metropolitan Opera, Opéra national de
Paris, Opéra de Vienne, Deutsche Oper
Berlin, le Festival de Salzbourg, Hamburg
State Opera, Opéra d’État bavarois à
Munich, Teatro La Fenice, Teatro Comunale
de Florence, le Teatro dell’Opera de Rome,
Royal Opera House Covent Garden, Théâtre
Royal de la Monnaie, Gran Teatro del Liceo,
Australian Opera, Teatro Sao Carlos de
Lisbonne, ainsi que dans les opéras de
Toulouse, Lyon, Gênes, Genève, Zurich,
Nice, Trieste, Toronto, Montréal, Vancouver,
Dallas, Houston et Seattle. Farina s’est
produit régulièrement comme Alfredo dans
La Traviata et comme le Duc de Rigoletto
(débuts au Covent Garden) dans la première
partie de sa carrière ; il s’est ensuite consacré
au grand répertoire Verdien, don’t il a chanté
pratiquement tous les grands rôles de
tenore spinto.
Depuis quelques années, Franco Farina
s’est mis à explorer les œuvres de Richard
Wagner avec un grand succès. En 2011 il
incarne Tristan dans Tristan und Isolde, suivi
par ses débuts dans Tannhäuser en 2012. Il
incarne actuellement des rôles dramatiques
tels que Florestan, Jimmy Mahoney, Samson
et Siegmund.
Des engagements récents ont incluent le
Requiem de Verdi avec James Conlon et
le Philharmonique de Berlin, et Otello en
tournée avec le Mahler Chamber Orchestra
sous la direction de Daniel Harding. Il
interprète également Calaf dans Turandot à
l’Opéra de Pékin, ainsi que Tristan dans une
nouvelle production à l’Opéra Flamand et
avec le Teatro Real de Madrid, et Samson au
festival de Savonlinna en Finlande.
D’origine espagnole, Rubén Amoretti
interprète le répertoire hispanique depuis
son enfance. Il chante dans différents
groupes de musique espagnole et participe
à plusieurs festivals en Europe et en
Amérique. Venu étudier le chant classique
en Suisse auprès de Dennis Hall et de
Nicolaï Gedda, il se perfectionne aux EtatsUnis avec Carlos Montané et fait ses débuts
au Théâtre de Bloomington (USA) dans
Pagliacci. Sollicité par de nombreuses scènes
internationales (Zurich, Genève, Lausanne,
Vienne, Prague, Mexico, Toulouse, Madrid,
Moscou, Paris, Palerme, Rome, Venise, etc.),
il se produit dans Tosca, La Bohème, Aïda,
Il Barbiere di Siviglia, Don Carlos, Rigoletto,
Faust, Carmen, Don Giovanni, Mefistofele,
La Damnation de Faust, Les Noces de Figaro,
Nabucco, La Gioconda, etc. Son vaste
répertoire comprend plus de cinquante
rôles. Rubén Amoretti chante sous la
direction de grands chefs tels que Frühbeck
de Burgos, Nikolaus Harnoncourt, Bruno
Bartoletti, Marcello Viotti, Gabriele Ferro,
Alain Lombard et Nello Santi, et aux côtés
de chanteurs comme José Carreras, Alfredo
Kraus, Roberto Alagna, Juan Diego Flórez,
Ramón Vargas, Cecilia Bartoli, Daniela Dessi,
etc. Acclamé par le public et la critique, il
partage sa vie entre la scène, les concerts,
les enregistrements (Claves, Chandos, Gallo,
etc.) et l’enseignement du chant.
Formée à la fois aux conservatoires
d’Anvers avec Lucienne Van Deyck (chant
classique) et Bruxelles (musique ancienne),
Elise Caluwaerts a poursuivi des études
supérieures au Conservatoire Royal de La
Haye avec Diane Forlano, diplômée Cum
Laude en 2006. Elle a suivi des masterclass
avec Peter Kooij, Elly Ameling, David Wilson
Johnson, Jozef De Beenhouwer et Gemma
Visser et est en ce moment coachée par
Franco Farina.
Comme soliste d’opéra, Elise a interprété les
rôles de Jenny dans Aufstieg und Fall der
Stadt Mahagonny (Volkstheater Rostock), la
Reine de la nuit dans La Flûte enchantée,
Zerlina dans Don Giovanni, le rôle principal
dans Semele, Belinda dans Didon et Enée et
Angelica dans La Tempête. Elle a collaboré
avec des chefs tels que Lawrence Foster,
Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Reinbert
De Leeuw, Emmanuelle Haim, Fernando
Lozano, Facundo Agudin, Gabriel Garrido
et Robin Engelen et des ensembles dont
Collegium Vocale, Oxalys, Ictus, Ensemble
Phoenix Munchen en Musiques Nouvelles.
Par son intérêt particulier pour les projets
contemporains et interdisciplinaires, Elise
a interprété différentes compositions
extrêmes comme Know what is above
you de Steve Reich et De Staat (L’Etat) de
Louis Andriessen. Elle a également chanté
les premières mondiales d’opéras de
Wim Henderickx (Zurich) et Nicholas Lens
(Beijing). Le compositeur Joris Blanckaert
a composé plusieurs pièces spécialement
pour sa voix, don’t The Wandering Womb et
Elle est Moi und Töte Mich. En tant qu’actrice
et chanteuse elle a participé dans des films
d’art de Hans Op de Beeck et Gabriela
Hernandez, et à plusieurs performances,
dont un spectacle vidéo lors de Aurora 2015
à Dallas.
Par sa prélidiction pour le répertoire de
Lieder, Elise forme un duo fort demandé
avec le pianiste Kim Van den Brempt.
En 2014, ils ont sorti leur premier album
Nightfall, avec des compositions de Strauss,
Berg et Eisler.
Barbara Erni obtient son diplôme d’études
de chant à la Haute Ecole des Arts de Berne
auprès de Frieder Lang. Elle poursuit ensuite
avec succès ses études de soliste concertante et d’opéra auprès de Hanspeter
Blochwitz au Studio suisse d’opéra de
Bienne, puis continue sa formation dans les
classes de maître auprès de Marga Schiml,
Krisztina Laki et Lani Poulson. Actuellement,
elle étudie avec l’alto Inge- borg Danz, qui
lui donne de nouvelles impulsions.
Barbara Erni est une chanteuse recherchée
en Suisse et à l’étranger; son répertoire large
et varié s’étend de l’époque pré-baroque à
des oeuvres contemporaines. L’un de ses
atouts réside dans les cantates, les passions
et les oratorio, notamment de Bach, Händel
et Mendelssohn. Elle cultive aussi son
interprétation de lieds et sa participation à
différents ensemble vocaux professionnels
comme le Corund Luzern, le Basler
Vokalsolisten et L’Ensemble Vocal Origen.
Ses activités concertante l’ont amenée à
chanter dans de grandes salles, comme le
KKL de Luzern ou la Tonhalle de Zurich, où
on a pu l’écouter dans «l’Oratorio de Noël»
de Bach et le «Elias» de Mendelssohn. Au
printemps 2011 et 2013, Barbara Erni a
chanté dans la «Passion selon St. Jean»
et la «Passion selon St. Matthieu», sous la
direction de Helmut Rilling, dans le cadre de
la Bachwoche Stuttgart.
On a pu la voir et l’entendre au Théâtre
Bienne Soleure dans le rôle de Georgette
de «L’Ecole des Femmes» de R. Liebermann,
dans celui de Junon dans «Orphée aux
Enfers» d’Offenbach et enfin dans le rôle de
Peronella dans le «Bocaccio» de Franz von
Suppé.
RAPHAËL FAVRE
FABRICE HAYOZ
STEPHAN IMBODEN
PHILIPPE KRÜTTLI
Né à La Chaux-de-Fonds, Raphaël Favre
commence l’étude du chant avec Marie-Lise
de Montmollin et poursuit sa formation au
conservatoire de sa ville natale (diplôme
d’enseignement en 2000). Il se perfectionne
ensuite avec Christoph Prégardien à la
Haute école de musique de Zurich (diplôme
de concert en 2004 et diplôme de soliste en
2006).
Pendant ses études, il a également la chance
d’approfondir ses connaissances dans le
domaine du lied, grâce à l’enseignement du
pianiste Hartmut Höll.
Il remporte en 2006 avec la pianiste Chiho
Togawa le 3e prix du Concours international
Franz Schubert et la musique de la modernité
de Graz et en 2007 le 3ème prix du Concours
international de lied de Stuttgart.
Depuis lors, il se produit régulièrement en
duo avec cette dernière : Ludwigsburger
Schloss Festspiel (D), Hölderlin Turm
Tübingen (D), Stefaniensaal Graz (A),
Liederhalle Stuttgart (D), Tribune des Jeunes
Musiciens (RSR Espace 2), L’Heure Bleue La
Chaux-de-Fonds (CH), Civic-Hall Morioka (J),
Sonorium Tokyo (J).
On a pu l’entendre dans des événements
musicaux comme le Rheingau Musik Festival
(D), le Kissinger Sommer (D), le Festival de
Noirlac (F), ou les Folles Journées de Nantes,
Bilbao et Lisbonne.
Son répertoire comprend les principales
œuvres sacrées de Monteverdi, Bach,
Haendel ou Mozart. Des oratorios
romantiques et modernes ainsi qu’une
très grande quantité de Lieder allemands,
mélodies françaises et anglaises. Raphaël
Favre interprète également très volontiers
la polyphonie de la renaissance ainsi que la
musique contemporaine.
Il a fait ses débuts à l’opéra en tant que
Paolino dans « Il matrimonio segreto » de
D. Cimarosa, et interprète également les
rôles de Tamino (Die Zauberflöte de W.-A.
Mozart) et Medoro (Orlando Paladino de J.
Haydn). 1er Manager (Neues vom Tage de P.
Hindemith), Hans Scholl (Weiße Rose de U.
Zimmermann).
Élève de Marie-Françoise Schuwey au
Conservatoire de Fribourg, Fabrice Hayoz
approfondit sa formation auprès de Scot Weir
à la Musikhochschule de Zürich. Étudiant
auprès de Michel Brodard et de Christoph
Prégardien, il se perfectionne aussi à Paris
auprès de Malcolm King et en classe de lied
auprès de Hartmut Höll. Parallèlement à ses
études, il saisit l’occasion de prendre part à
divers cours de maîtres, ce qui lui permet de
travailler avec Kurt Widmer, Dietrich FischerDieskau, Margreet Honig et Anne Le Bozec.
Il se produit en soliste lors des Folles
Journées de Nantes, Tokyo, Bilbao, le Magic
Mozart Moments Festival de Salzburg, le
Festival de musique baroque de Lyon,
d’Annecy, les Heures musicales de Lessay ou
le Festival de la Chaise-Dieu. En Suisse on
a pu l’entendre au Victoria Hall de Genève,
à l’Auditorium Stravinsky de Montreux, au
Casino de Bern, à la Leonhardskirche de
Bâle, à la St. Johannes-Kirche de Schaffhouse
ou à la Tonhalle de Saint-Gall et de Zürich.
Son répertoire s’étend de Monteverdi,
Charpentier (Te Deum) à Martin (Et la vie
l’emporta, le Vin Herbé) en passant par Bach
(auquel il accorde une place de choix avec
la Messe en si, Saint-Matthieu, Saint-Jean,
Messes, cantates), Haendel (Solomon),
Haydn (Die Schöpfung, Paukenmesse, Stabat
Mater), Brahms (ein deutsches Requiem),
Mendelssohn (Paulus), Rossini (Petite Messe
Solennelle), Schumann (der Rose Pilgerfahrt)
et Britten (Cantata Misericordium).
Dans le même temps très attiré par le
répertoire de lieder et de mélodies, il a
notamment donné en récital « Die schöne
Müllerin » de Schubert, les « Dichterliebe »
de Schumann et « La Bonne Chanson » de
Fauré.
Il a pris part en 2009 à l’enregistrement
des Sept Paroles du Christ sur la croix de
César Franck avec l’Ensemble Vocal de
Lausanne placé sous la direction de Michel
Corboz (Mirare), participe depuis 2007 à
l’enregistrement de l’intégrale de l’œuvre
vocale de Bach par le chœur et l’orchestre
de la J.S. Bach-Stiftung.
Stephan Imboden débute sa formation
musicale à 7 ans auprès de la Schola des
Petits Chanteurs de Sion. Après des études
de piano et de hautbois, il poursuit ses
études au Conservatoire de Lausanne dans
la classe de Juliette Bise où il obtient un
diplôme d’enseignement ainsi qu’un 1er
prix de virtuosité avec félicitations du jury.
Il complète sa formation à l’Opéra de Lyon
puis se perfectionne dans la musique baroque française à Versailles.
Son expérience musicale et scénique s’étend
de la mu- sique baroque à la musique
contemporaine. Stephan Imboden est
appelé comme soliste pour de nombreux
concerts et opéras en Suisse, en Europe et
au Japon par des chefs réputés tels que :
Antonello Allemandi, Philippe Bender,
Michel Corboz, Jesus Lopez-Cobos, Gabriel
Garrido, Martin Gester, René Jacobs,
Armin Jordan, Louis Langrée, Jean-Claude
Malgloire, John Nelson, Andrew Parrott,
Jersy Semkow, Joël Suhubiette, Arie van
Beek, Tibor Varga, Christian Zacharias.
Stephan Imboden est membre des
ensembles vocaux français Vox Cantoris
et Scandicus spécialisés dans la musique
ancienne. Cette année, il participera à une
mise en scène du Requiem de Verdi à La
Belle Usine de Fully et chantera une Création
de J.F. Michel pour soliste basse avec le
Swiss Army Brass Band.
A son répertoire figurent les grandes œuvres
d’oratorio telles que les Passions de J.S. Bach,
le Requiem de W.A. Mozart et de G. Verdi, la
Création de J. Haydn. A l’opéra, il interprète
les rôles de basse tels que Sarastro dans la
Flûte Enchantée de W.A. Mozart, Créon dans
Médée de M.A. Charpentier, Philippe II dans
Don Carlos de G. Verdi, Melchtal et Gessler
dans Guillaume Tell de Rossini.
A son actif figurent plusieurs enregistrements
radio et TV ainsi qu’une discographie
comprenant des oeuvres de Bach, Bassani
(Diapason d’Or), Brahms, Carissimi, Cazzati,
Charpentier, Monteverdi, Mozart, Pendelton,
Rameau, Saint- Saens et Stravinski.
Philippe Krüttli a fait ses études aux
universités et conservatoires de Neuchâtel,
La Chaux-de-Fonds et Berne. Il a été
professeur de musique au Gymnase français
de Bienne et chargé de cours en didactique
musicale à l‘Université de Berne.
Tromboniste, il a été membre durant 16
ans du Quatuor Novus, avec lequel il a
enregistré plusieurs CDs pour la maison
de disques Claves et créé de nombreuses
œuvres composées pour cet ensemble.
Directeur depuis 1992 de l’Ensemble Vocal
d’Erguël, il a réalisé avec cette formation
de nombreux concerts et enregistrements
(Requiem et messes de Mozart, Messe en si et
Passions de Bach, Neuvième symphonie de
Beethoven, Noces de Stravinsky, Vêpres de
Monteverdi, Airs sacrés de Duke Ellington,
etc.). Il a dirigé le Requiem de Mozart dans
le carde du Mont-Soleil Open Air Festival le
27 août 2006.
En 1998, il s’est perfectionné dans les
domaines du jazz, de la didactique et de la
direction chorale à l’Université du Québec à
Montréal.
Philippe Krüttli a dirigé plusieurs ensembles
parmi lesquels l’Orchestre symphonique
de Bienne, le German Chamber Orchestra,
l’Orchestre symphonique du Jura, le Bovard
Orchestra et le Grockland Orchestra,
ensemble avec lequel il a réalisé un Cd
consacré à la musique du grand clown.
Fondateur du Grockland Salon Orchestra,
il a dirigé cette formation dans le cadre du
festival Label Suisse en automne 2006.
Il a dirigé le 2 octobre 2004 le dernier
concert du Bovard Orchestra à la Salle
Paderevsky de Lausanne retraçant les
principales étapes de la carrière créatrice
de son ami Jean-François Bovard et poursuit
une collaboration avec le Grand Eustache,
ensemble qui se destine à la création
contemporaine et à l’improvisation (Voyage
dans une ville imaginaire, 2005, Bayou
Beyond, 2006 et Almanach, 2007).
Depuis 2001, il est directeur de l’Ecole de
musique du Jura bernois (EMJB).
ENSEMBLE VOCAL D’ERGUËL
LE MOMENT BAROQUE
ESPACE CHORAL
BASEL TATTOO CHOR
Dirigé par Philippe Krüttli depuis 1992,
l’Ensemble Vocal d’Erguël (EVE) a interprété
dans ces premières années de collaboration des chefs-d’œuvre aussi variés
que les Vêpres de Monteverdi, les Noces de
Stravinsky, la Messe solennelle de Berlioz ou
la Messe en Ut mineur de Mozart.
L’EVE a présenté la Passion selon St-Jean
de Bach dans le cadre du forum Protest’An
2000 et s’est vu décerner la même année la
Fibule d’Alaric pour sa contribution à la vie
culturelle de sa région. En 2001, l’ensemble
a créé Echo d’Eole, oratorio des énergies
de Jean-François Bovard et a enregistré le
Requiem de Duruflé en collaboration avec
l’organiste Martin Kasparek pour la maison
de disques allemande « Amphion ». Entre
2003 et 2005, l’ensemble a donné plusieurs
œuvres majeures du répertoire, notamment
la Messe en Ut mineur de Mozart avec
l’Orchestre Symphonique Bienne, la Messe
en Si de Bach, en collaboration avec
l’orchestre Capriccio de Bâle dans le cadre
somptueux de l’Abbatiale de Bellelay ou
encore La Passion selon St-Matthieu de
Bach, sous la direction de Hans Urbanek.
Le chœur a interprété les Airs sacrés de Duke
Ellington pour voix et big band en décembre
2005 en compagnie du Dynamic Jazz Band,
œuvre qui a fait l’objet d’un enregistrement
en octobre 2006 à La Chaux-de-Fonds.
Plusieurs collaborations avec Opus Chœur
de chambre ont permis d’interpréter en
l’espace de 14 mois le Requiem de Mozart
(Mont-Soleil Open Air Festival et Stand
de Moutier, dir. Ph. Krüttli), le Requiem de
Brahms (Porrentruy, la Chaux-de-Fonds,
Moutier, dir. Facundo Agudin) et l’oratorio
Elie de Mendelssohn (Bienne, Saignelégier,
dir. Thomas Rösner).
L’Ensemble Instrumental Le Moment
Baroque a été créé en 2004. Il est constitué
de musiciens professionnels de Suisse
occidentale et de France voisine passionnés
par l’interprétation de la musique ancienne
sur instruments historiques. Les membres
de l’Ensemble sont reconnus sur la
scène internationale et partagent leur
enthousiasme et leur plaisir de jouer à travers
les œuvres interprétées. Depuis maintenant
deux saisons, le Moment Baroque a comme
Konzertmeister Jonathan Nubel.
Le Moment Baroque se produit tantôt
en groupe instrumental soliste, tantôt
en collaboration avec un chœur. La
géométrie de l’ensemble est variable,
allant du groupe de musique de chambre à
l’orchestre complet selon les exigences des
programmes présentés.
Le Moment Baroque a eu le privilège de
jouer, entre autre, La Passion selon St-Jean
et l’Oratorio de Noël, de J.S. Bach, Le Messie
de G.F. Haendel, Didon et Enée de H. Purcell,
Orfée et Euridice de G.W. Glück, les Sept
Dernières Paroles du Christ en Croix, la
Nelssonmesse et la Symphonie N°65 de
J. Haydn. L’Ensemble a le plaisir de collaborer
avec, notamment, l’Ensemble Vocal d’Erguël
de St-Imier, le Chœur Novantiqua de Sion,
Jeune Opéra Compagnie de La Chaux-deFonds, La Croche-Chœur de La Chaux-deFonds.
Le Moment Baroque a eu l’occasion
d’exprimer son talent sous la direction de
Philippe Krüttli, Bernard Héritier, Nicolas
Farine, Nathalie Dubois, etc.
Lors de sa saison 2014, le Moment Baroque
a été l’invité des Jardins Musicaux avec un
programme entièrement consacré à Bach ;
deux concertos Brandebourgeois ainsi que
la cantate 51.
Il n’y a pas de chef d’orchestre titulaire,
la direction étant assumée par le chef de
chœur avec lequel il collabore, par un chef
invité ou par le premier violon solo.
Le chœur Espace Choral existe sous sa forme
actuelle depuis 2006. Fruit d’une fusion
entre les deux chœurs jurassiens Ensemble
Vocal d’Ajoie (EVA) et Opus 2855, il compte
une soixantaine de choristes issus de tout le
Jura historique.
Facundo Agudin, qui fut le créateur d’Opus
2855 puis le directeur d’EVA, en a assumé
la direction artistique jusqu’au printemps
2015.
Sous son impulsion, le chœur s’est
très rapidement distingué par l’originalité
et la qualité de ses prestations: intégrale de
l’Oratorio de Noël de J.S. Bach en 2007 et
2008, Requiem de Verdi en collaboration
avec le chœur Lyrica au Théâtre du Passage
de Neuchâtel en 2011, Membra Jesu
Nostri de Buxtehude à la Schubertiade de
Porrentruy en 2011, le projet Voyage Bach
de fin 2011 à juin 2014, et les Laudi di San
Francisco d’Assisi en mars 2015.
En ce moment, le chœur travaille sous la
direction de Léonie Renaud et Riccardo
Bovino, avec qui il a présenté au début de
l’année une «Balade Nordique» consacrée à
des compositeurs scandinaves.
Que serait la musique sans la voix humaine?
Depuis 2010, des hommes et des femmes
de toute la Suisse, de tous âge et de tous
niveaux chantent dans ce choeur. Que
ce soit des chanteurs professionnels ou
choristes éclairés, tous sont liés par la même
passion pour le chant. Ils se distinguent par
leur spontanéité et deviennent, grâce à la
scène du Military Tattoo, un choeur reconnu.
Parfois ils chantent en accompagnement,
parfois ils sont au contraire sur le devant de
la scène et montrent alors de quoi ils sont
capables: émerveiller, inspirer et amuser. Le
choeur ne se produit pas uniquement durant
le Basel Tattoo ou le Christmas Tattoo, mais
interprète différents concerts tout au long
de l’année. C’est pourquoi celui-ci a créé une
association capable de gérer ses activités.
Le choeur est dirigé par la bâloise Jennifer
Rudin, qui a accompli sa formation de piano
et chant à Bâle, puis à Zurich, Munich et New
York. Elle possède un diplôme post-grade
en “Talent Promotion” de l’université du
Connecticut ainsi qu’en neuropsychologie
à l’université de Zurich. Depuis 2014, elle
enseigne l’allemand et la musique et dirige
les choeurs du gymnase de Münsterplatz.
programmzeitung.ch
Musik I Kunst I Film I Theater I Literatur I Tanz …
kulturell
unabhängig
vielseitig

Documents pareils