COUP D`OEIL sur John Lee HOOKER - Ville de Neuilly-sur

Transcription

COUP D`OEIL sur John Lee HOOKER - Ville de Neuilly-sur
COUP D’OEIL sur John
Lee HOOKER
John Lee Hooker : au cœur du blues
Les origines de John Lee Hooker sont
modestes. Il est né à Clarksdale (le berceau
du blues) en 1917. Influencé par son beau
père, il commence sa carrière de bluesman à
Detroit dans les années 1940. Les temps sont
durs mais il parvient à se faire remarquer et à
enregistrer
quelques
titres,
parfois
simultanément sous des pseudonymes. Il
réalise son premier grand succès, « Boogie
chillen », en 1948. Comme d’autres
bluesmen, il en a par la suite enregistré de
nombreuses autres versions.
Dans les années 1950, Hooker est à
Chicago. Il est un peu en difficulté face à la
popularité d’autres bluesmen, puis bénéficie
pleinement du blues boom anglais dans les
années 1960. Il se tourne alors vers le public
rock dans les années 1970 (album blues-rock
avec Canned Heat).
Pendant quelque temps, John Lee Hooker
enregistre moins, fait surtout des tournées ;
son impact se réduit un peu. Il rencontre à
nouveau le succès dans les années 1980,
grâce à des participations extérieures et en
donnant une seconde jeunesse à ses titres
phares (« Boom boom »), et ce jusqu’à sa
mort en 2001.
John Lee Hooker était à la fois très satisfait
de son style immuable, et très volontaire
pour faire connaître le blues au plus grand
nombre en invitant, comme B.B. King, des
personnalités du rock ou de la pop. Une de
ses plus grandes fiertés aura été son succès
en Europe par le biais de groupes comme les
Rolling Stones.
John Lee Hooker: un style unique
Son style minimaliste et très efficace
est reconnaissable immédiatement.
La technique limitée de J.L. Hooker
est compensée par un savant usage
de l’amplification. Son jeu de guitare
prolonge en fait ses performances
vocales, que ce soit pour les boogies
frénétiques ou pour les blues lents et
épais à l’atmosphère oppressante. Ce
style a eu l’avantage de rester
indémodable car parfaitement adapté
aux différentes époques : des
enregistrements très électriques de
Chicago au retour à l’acoustique
Mississipi, en passant par les duos
avec des stars comme Van Morrison
ou Carlos Santana.
Sources: allmusic.com ; Wikipedia ; unplugged-café.org ; Encyclopédie du blues, Gérard Herzaft