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Bref aperçsur les oiseaux d'Oléron par Philippe Lebreton Le naturaliste abordant lïl d'Oléropeut trouver réponsà sa curiosità ornithologique en consultant l'excellente brochure de 32 pages éditÃen 1993 (avec l'aide du Conseil Génér de Charente-Maritime) sous la plume de Ch. Bavoux et collaborateurs. On y apprend notamment qu'au fil des saisons et des ans, plus de 230 espèce d'oiseaux ont étobservéedans cette île régulièr ment ou occasionnellement, dont environ 110 sont à considérecomme nidificatrices. Non seulement nous n'avons pas observà tous ces oiseaux lors de notre bref séjou(un peu pluvieux ...) à Oléro(et dans les environs), mais on ne rendra compte ici que des plus originaux, ou de ceux rencontrédans les milieux les plus typiques ... en compagnie des botanistes. Il ne sera donc ici question que de 31 espèce sur les 77 notéedans nos carnets (du 18 au 23 mai 2003), pour la plupart à priori nicheuses compte-tenu des dates de notre séjourLes oiseaux sont présentà dans l'ordre systématiqudu guide à Les Oiseaux d'Europe de Lars JONSSON(Nathan éditeur1994, 559 pages). à Non-Passereaux GrèbesGrèb castagneux Tachybaptus ruficollis : un chanteur au port des Salines (l'espèc compte moins de 5000 couples nicheurs en France). HéronsAigrette garzette Egretta garzetta : disséminà dans les marais, avec une petite colonie arboricole à Oron, oà l'accompagnaient quelques couples de HérocendrÃArdea cinerea. Canards. Tadorne de Belon Tadorna tadorna : couples assez fréquent(OléronIle d'Aix, Ile Madame) de ce canard littoral qui compte en France quelques milliers de couples nicheurs, sur l'Atlantique (d'Arcachon à la frontièr belge), les côte du Languedoc et en Camargue. R a ~ a c e sdiurnes. Busard des roseaux Circus aeruginosus : observÃen vol à la Vieille Perrotine (centre d'accueil C.N.R.S.), à Oron, ainsi qu'ÃI'Ile Madame. RallidésFoulque Fulica atra : un adulte nourrissait au moins deux poussins dans le marais côtie de Vert-Bois. Gallinule Poule d'eau Galtinula chloropus : entendue à lïlMadame. Limicoles. Echasse blanche Himantopus himantopus, Avocette Recurvirostra avosetta : ces deux espèce apparentéeont en commun de nicher de la Gironde à la Bretagne sud, ainsi que sur le littoral de Languedoc-Roussillon (environ 900 et 1600 couples nicheurs en France, respectivement) ; toutes deux ont étnotéeà la Vieille Perrotine, la seconde en outre à la pointe de Bellevue. Le Chevalier gambette Tringa totanus, dont le statut biogéographiquest comparable à celui des deux précédent espècesa étnotà à la pointe de Bellevue et à I'Ile Madame. Ont étnotéseulement à Ille Madame : le Grand Gravelot Charadrius hiaticula, qui ne se reproduit en principe (en France) qu'en Bretagne occidentale et sur les côte de la Manche, et le Bécasseavariable Calidris alpina, qui ne niche pas en France. A Oléroont étnotél'Huîtrier pie Haematopus astralegus (pointe de Bellevue), qui niche en MéditerranÃet en Bretagne septentrionale ; le Tournepierre Arenaria interpres (pointe de Bellevue), non nicheur en France ; le Chevalier guignette Actitis hypoleucos (Vieille Perrotine), qui niche sur les côte mais aussi à l'intérieudes terres. LaridésGoélanargentÃatlantique Larus argentatus argenteus : un adulte couvait sur le toit d'une petite maison à Fort Royer ; ne pas confondre avec le Goélan argentÃà leucophéLarus cachinnans, nicheur en MéditerranÃ(contrairement au précéden mais aussi sur le littoral atlantique moyen, d'oà cohabitation locale possible. Ces deux Goélandapparentése distinguent par la couleur des pattes, rose chez le premier, jaune chez le second. à ColumbidésPigeon ramier Columba palumbus : nicheur assez fréquentLa Tourterelle des bois Streptopelia turtur chantait à la pointe de Bellevue et à la Vieille Perrotine ; la Tourterelle turque Streptopelia decaocto (absente quelque 20 ans en arrièrea étobservéau port des Salines. NumérisatioSociétlinnéennde Lyon Rapaces nocturnes. Hibou Petit-Duc Otus scops : un chanteur (nocturne) dans la chênaide la Vieille Perrotine. Passereaux Motacillidés Bergeronnette printanièr Motacilla flava : notéà la pointe de Bellevue. Pipit rousseline Anthus campestris : un chanteur perchÃsur un yucca à la plage de la Vieille Perrotine. Turdidés Rossignol Luscinia megarhynchos : chanteur assez commun, proche parent de Sespècsuivante. Gorgebleue à miroir Luscinia svecica : notédans le shorre à la pointe de Bellevue ; il s'agit de la sous-espèc atlantique namnetum, à miroir (pectoral) blanc, localement présent d'Arcachon à la Bretagne méridionale Sviviidés Cisticole des joncs Cisticola juncidis et Bouscarle de Cetti Cettia cetti sont deux à progressant vers le nord à la faveur des année chaudes, puis espèceà péri-méditerranéen régressan brutalement à la suite de rigueurs hivernales de fréquencdécennale La premièr a ét entendue en plusieurs points d'Oléron ainsi qu'à l'ile d'Aix, la seconde au port des Salines et à Oron, ainsi qu'à l'Ile Madame. Hypolaïpolyglotte Hypolais polyglotta : entendu à la Vieille Perrotine, ainsi qu'Ãl'Ile Madame. Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus : présentdans le marais dunaire de Vert-Bois. Bruants. Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus : notÃdans le shorre à la pointe de Bellevue. Bruant zizi Emberiza cirlus : chanteurs au phare de Chassiron et à Vert-Bois, ainsi qu'à l'I1e Madame. proches, ce qui Suite à cet aperçuon soulignera la richesse ornithologique d'Oléroet des île peut surprendre dans le cadre des théorieinsulaires qui - aussi bien en botanique qu'en ornithologie -reconnaissent une moindre diversitÃaux île comparée aux terres homologues. Outre le fait (148 kd), elle ne se situe qu'Ãquelques encablures du contiqu'Oléron'est pas une trèpetite îl A l'écar nent, dont elle n'est en fait qu'un prolongement immédiatemen accessible à la gent ailée de l'agriculture intensive, la nature d'Oléropourra-t-elle longtemps encore résisteà un tourisme dont les effets sont déjlocalement perceptibles ? . , .,. ' ., ,..:!-'J. . , ~ ~ < < ~ ' . ' ~ ; ?+,-;:;\,;.(y,: ~.:. 1 , ,,>Ji,,*, ., . ,-.*.:; , \ V.... , . ?', ,,, ,, ;,, , ,.:: . " Y ,. . ,,. . \. ' ' , ,: 1 . , , . >. . ', , ., . ,! . ' . . , . 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