Université populaire du 14e - Mairie du 14e
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Université populaire du 14e Cycle : Algérie - Situation coloniale et guerre d’indépendance SEPTEMBRE-OCTOBRE 2012 Organisatrice, Annick Lacroix (ISP – ENS Cachan) 5 séances, le lundi Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, ce passé colonial fait encore débat et, bien souvent, c’est la guerre d’indépendance qui focalise l’attention. Mais comment comprendre les années 1954-1962 sans explorer, en amont, une Algérie colonisée depuis plus d’un siècle ? Après deux séances s’attachant à décrire la situation coloniale, viendront ensuite deux conférences centrées sur le temps de la guerre d’indépendance algérienne, permettant de revenir sur les grandes étapes de ce conflit et, plus spécifiquement, sur la question des violences et de l’utilisation des images par les différents acteurs impliqués. Enfin, une dernière séance abordera l’après 1962 et notamment un aspect moins connu en France, celui des mémoires algériennes de la guerre d’indépendance. > 24 SEPTEMBRE DE 19H30 à 21H30 : l’Algérie coloniale - L'Algérie française, une construction précaire e Sylvie Thénault (chercheuse, CNRS/Université Paris 1) - mairie du 14 arrondissement, salle des mariages Cette première séance reviendra sur les étapes de la conquête de l'Algérie et de son organisation en tant que colonie française, de 1830 à 1914. La conquête et la soumission de l'Algérie furent en effet moins évidentes qu'on ne l’a cru a posteriori, en raison non seulement des résistances algériennes mais également des hésitations de la politique française, notamment en matière d’assimilation. ER > 1 OCTOBRE DE 19H30 à 21H30 : l’Algérie coloniale – Une société fragmentée e Annick Lacroix (ISP - ENS Cachan) - mairie du 14 arrondissement, salle des mariages Si la fracture majeure de l’Algérie coloniale fut bien celle qui séparait les « Français musulmans » d’Algérie des « Européens », ce clivage en cache une pluralité d’autres : sociaux, religieux, de genre et de génération, etc. On cherchera donc à mieux saisir cette société diverse et hiérarchisée ainsi que les espaces et moments éventuels de rencontre entre les différents groupes sociaux. > 8 OCTOBRE DE 20h à 22H : la guerre d’indépendance - Violences de guerre, violences coloniales ; pratiques et effets des violences pendant la guerre d’indépendance algérienne Raphaëlle Branche (maîtresse de conférences – Paris 1, IUF) - FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis, métro Glacière Revenant sur les principales caractéristiques de l’affrontement militaire, il s’agira de réfléchir aux violences pratiquées par les deux principaux camps armés en présence (FLN/ALN et armée française) ainsi qu’aux choix stratégiques et tactiques qui ont orienté plus de sept années de guerre. Mais l’analyse des violences passe aussi par l’étude précise de leur accomplissement. Au-delà des intentions des stratèges, comment les violences de la guerre ont-elles marqué ceux et celles qui étaient sur le territoire algérien ? > 15 OCTOBRE DE 19H30 à 21H30 : la guerre d’indépendance – L'image, arme de deux camps en guerre e Marie Chominot (docteure en histoire - Paris 8) - mairie du 14 arrondissement, salle des mariages Qui produisit des images pendant ce conflit et dans quelles conditions ? Alors que le monopole militaire français fut presque total, du côté algérien, la grande faiblesse des moyens de production fut en partie compensée par certaines stratégies. Quels usages les deux camps firent-ils alors de ces images ? On se placera à la fois sur le terrain, dans le cadre de l'action psychologique sur les populations et, à l'échelle internationale, notamment à l'ONU, où la guerre des images tourna finalement à l'avantage des Algériens. > 22 OCTOBRE DE 19H30 à 21H30 : Algérie indépendante et mémoire de la guerre d'indépendance e Malika Rahal (chercheuse, CNRS/IHTP) - mairie du 14 arrondissement, salle des mariages Cette dernière séance abordera la sortie de guerre, avec la crise de l'été 1962 et les premières années de l'indépendance. Nous évoquerons également le poids de la mémoire de la guerre d'indépendance, de son usage par le pouvoir politique et de l'omniprésence des martyrs dans la société algérienne, ainsi que la réactivation de cette mémoire avec la « Décennie noire », cette décennie de guerre civile des années 1990. Amis de l’Université populaire du 14e