6783 DELVAUX

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6783 DELVAUX
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Organisation des Etablissements de Soins
POLITIQUE DES SOINS DE SANTÉ
SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement
Marc Janssens, Anne Delvaux - 02/2003
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Brochure « 10 ans de RIM : 1988-1998 »
Cette brochure a pour objectif de donner un aperçu de quelques résultats remarquables
concernant les données RIM (Résumé Infirmier Minimum) sur la période 1988 à 1998, à
l’aide d’une série de tableaux et de graphiques. L'accent est mis sur la diffusion des
données de base. Pour expliciter chaque tableau et graphique, un exemple d'évolution est
brièvement commenté. Il n'est pas dans nos intentions de rechercher les raisons de ces
évolutions. Cela fera l'objet d'un autre document explicatif.
La brochure concerne les années d’enregistrement 1988 à 1998. Une remarque doit être
formulée au sujet des années 1988 et 1996. L’enregistrement est incomplet en 1988, car il
s'agit de l’année de lancement du RIM, pour laquelle il n'y a eu que 3 périodes
d’enregistrement au lieu de 4. Cela signifie que dans de nombreux tableaux et graphiques,
le nombre d'observations pour l'année 1988 est inférieur de ¼ au nombre d'observations des
autres années. En ce qui concerne l'année 1996, les données ne sont pas disponibles pour
l'exploitation.
Cette brochure clôture une décade de l’enregistrement RIM basé sur un même lay-out. Les
données RIM des années 1999, 2000 et suivantes feront l’objet d’une prochaine brochure.
Rappelons au lecteur que l'enregistrement du RIM n'est pas continu. Chaque année, les
hôpitaux transmettent les données correspondant aux journées de soins des patients
hospitalisés au cours de 20 jours (20 dates choisies par le SPF).
Dans cette brochure, des index sont régulièrement utilisés. Ils sont définis dans un tableau à
la fin du texte. Pour ces index, quelques remarques doivent être formulées.
Jusqu’en 1995, les services psychiatriques des hôpitaux généraux sont repris dans les
tableaux. Il s’agit des index suivants: A, A1, K, K1, T, T1 et T2. Ensuite, l’enregistrement
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RIM a été supprimé pour ces index. En effet, un nouveau système d’enregistrement a été
instauré en 1996, à savoir le RPM (Résumé Psychiatrique Minimum).
L’enregistrement de l'index V a eu lieu jusqu’en 1994, tandis que l’enregistrement des
services SP a débuté la même année. Les services SP sont des services spécialisés en
matière de traitement et de réadaptation fonctionnelle. Il s’agit des index suivants: S1, S2,
S3, S4, S5, S6 et S9.
Les index MI, NI, NN et N* ont également connu des changements en 1997 et en 1998.
Ainsi, en 1997, l'index N est remplacé par NI(C) et l'index NN est remplacé par N*. En
1998, l'index MI(C) est introduit (observation intensive des grossesses à haut risque).
Nous reproduisons tout d’abord la table des matières. Ensuite, nous fournirons davantage
d’explications pour chaque tableau et graphique.
Page
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Type
Tableau
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Tableau
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Tableau
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Tableau
Description
Répartition des unités de soins par index pour les années 1988 à
1992
Répartition des unités de soins par index pour les années 1993 à
1998
Répartition des journées d’hospitalisation par index pour les années
1988 à 1992
Répartition des journées d’hospitalisation par index pour les années
1993 à 1998
Evolution des ETP/obs. par index pour les années 1988 à 1992
Evolution des ETP/obs. par index pour les années 1993 à 1998
Evolution du ridit de qualification par index pour les années 1988 à
1992
Evolution du ridit de qualification par index pour les années 1993 à
1998
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
par index pour les années 1988 et 1989
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
par index pour les années 1990 et 1991
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
par index pour les années 1992 et 1993
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
par index pour les années 1994 et 1995
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
par index pour les années 1997 et 1998
Pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP/obs. par index pour les
années 1988 et 1989
Pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP/obs. par index pour les
années 1990 et 1991
Pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP/obs. par index pour les
années 1992 et 1993
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Tableau
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Tableau
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Tableau
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Tableau
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Graphique
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Graphique
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Graphique
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Graphique
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Graphique
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Pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP/obs. par index pour les
années 1994 et 1995
Pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP/obs. par index pour les
années 1997 et 1998
Pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de qualification par index pour
les années 1988 et 1989
Pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de qualification par index pour
les années 1990 et 1991
Pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de qualification par index pour
les années 1992 et 1993
Pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de qualification par index pour
les années 1994 et 1995
Pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de qualification par index pour
les années 1997 et 1998
Répartition des séjours par index pour les années 1988 à 1992
Répartition des séjours par index pour les années 1993 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index C pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index D pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index H* pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index I pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index E pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index G pour les années 1988 à 1998
Répartition du pourcentage de patients en fonction de la catégorie
d’âge dans l’index M pour les années 1988 à 1998
Répartition des patients âgés de 15 à 44 ans selon leur catégorie
d’âge pour l’index M et les années 1988 à 1998
Répartition des patients âgés de 60 ans ou plus selon leur catégorie
d’âge pour l’index G et les années 1988 à 1998
Evolution des prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3
tous index confondus pour les années 1988 à 1998
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour tous
les index confondus (Belgique)
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index C
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index D
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index E
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Graphique
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Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Graphique
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index G
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index H*
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index I
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index M
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour les
index N et NIC
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour
l’index NN et N*
Evolution des items RIM pendant la période 1988-1998 pour les
index V(p) et Sp
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1988
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1989
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1990
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1991
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1992
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1993
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1994
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1995
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1997
Projection des unités de soins sur la carte RIM 1998
Les tableaux des pages 1 et 2 concernent le nombre d’unités de soins par index, de 1988 à
1998. Toutes les lignes, excepté la dernière, contiennent les données relatives aux divers
index. La dernière ligne, qui comporte la mention « be », indique le résultat pour
l’ensemble des index. Il y a deux colonnes par année de référence: la première colonne
(rubrique N) indique le nombre d’unités de soins et la deuxième colonne (rubrique %)
indique le pourcentage correspondant pour l’année de référence en question.
Les index C et D représentent environ la moitié du nombre total d’unités de soins et, au fil
des ans, oscillent chacun autour de 25 % du nombre total d’unités de soins.
Les tableaux des pages 3 et 4 concernent le nombre de journées d’hospitalisation par
index, de 1988 à 1998. Toutes les lignes, excepté la dernière, contiennent les données
relatives aux divers index. La dernière ligne, qui comporte la mention « be », indique le
résultat pour l’ensemble des index. Il y a deux colonnes par année de référence: la première
colonne (rubrique N) indique le nombre de journées d’hospitalisation et la deuxième
colonne (rubrique %) indique le pourcentage correspondant pour l’année de référence en
question.
Pour les années d’enregistrement à partir de 1989, le nombre total de journées
d’hospitalisation oscille autour d’un million.
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Plus de la moitié des journées d'hospitalisation sont enregistrées en index C et D (entre 55
et 60 %).
On remarque que la part relative (le pourcentage) de journées d’hospitalisation de l’index G
augmente chaque année, passant de 8,7 % en 1988 à 12,1 % en 1998.
Les tableaux des pages 5 et 6 concernent le nombre d’équivalents temps plein par
observation (ETP/obs.). On définit le nombre d'ETP/obs. comme étant la somme du
nombre d’heures de prestations des catégories de personnel A1, A2 et A3 divisé par le
produit du nombre de journées de soins avec le facteur 7,6. On se base en effet sur un
régime de travail de 38 heures par semaine, soit 7,6 heures par jour.
Pour chaque année et chaque index, le calcul est réalisé en tenant compte de l'ensemble des
heures de prestations du personnel dans l'ensemble des unités de soins en question.
Toutes les lignes, excepté la dernière, indiquent le résultat relatif aux divers index. La
dernière ligne, qui comporte la mention « be », indique le résultat pour l'ensemble des
index. Les résultats des différentes années de référence figurent dans des colonnes
successives.
Globalement, donc tous index confondus, on constate une augmentation régulière du
nombre d’ETP par observation (ETP/obs.) entre 1988 et 1998. Suivant l’index, il s’agit
d’une augmentation ou d’une stabilisation.
Les valeurs des ETP/obs. pour les index C, D et G sont presque équivalentes pour chaque
année de référence et n’ont guère varié au fil des ans. La valeur oscille toujours autour de
0,34. Cela signifie qu'on trouve globalement 1 ETP pour 3 lits occupés dans ces services.
Pour les services E et M, il y a environ 0,50 ETP/obs., soit 1 ETP pour 2 lits occupés. On
observe une légère augmentation dans le temps: de 0,48 ETP/obs. en 1988 à 0,51 ETP/obs.
en 1998 pour l'index E et de 0,50 ETP/obs. en 1988 à 0,55 ETP/obs. pour l'index M.
On constate des valeurs élevées pour les index I, NN (N*) et N (NI). Pour les services NN
et N, on trouve un peu plus de 1 ETP par lit. Les services I se caractérisent par les valeurs
les plus élevées: environ 1,4 ETP/obs.
En ce qui concerne les services Sp, on observe une nette distinction entre les valeurs
élevées des services S4 (environ 0,8 ETP/obs.) d’une part, et les valeurs des autres services
Sp (S1, S2, S3, S5, S6 et S9), d’autre part (environ 0,33 ETP/obs.).
Les tableaux aux pages 7 et 8 concernent le ridit qualification. Le ridit qualification est un
indicateur de la répartition du personnel entre les catégories A1, A2 et A3. La catégorie A1
est celle des infirmiers gradués et accoucheuses, la catégorie A2 celle des infirmiers
brevetés et des assistants en soins hospitaliers et la catégorie A3 celle des soignants. Plus le
ridit est élevé, plus le personnel est qualifié.
Des explications sur le calcul des ridits peuvent être trouvées dans le document « feed-back
fédéral RIM 1998 », disponible sur le site www.health.fgov.be/vesalius, à la rubrique
« publications ».
Toutes les lignes indiquent le résultat relatif aux différents index. Les résultats des
différentes années de référence figurent dans les colonnes successives.
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On utilise comme référence nationale annuelle, pour le calcul des ridits de qualification, les
données d'une année RIM, pour tous les services, puis on calcule un ridit par service. La
référence nationale est donc calculée chaque année.
Pour les index C et D, par exemple, leur ridit de qualification respectif diminue légèrement
dans le temps. Cela ne signifie pas nécessairement que le niveau de qualification baisse en
C et en D, mais qu’il augmente dans des unités de soins ayant d’autres index.
On observe des ridits qualification élevés pour les index I, N (NI) et NN (N*) et
relativement constants dans le temps.
Pour l’index M, on constate une légère augmentation de la qualification, de 1988 à 1998.
Comparé aux autres services Sp, le S4 se distingue à nouveau par des valeurs de ridit de
qualification plus élevées.
Les tableaux des pages 9 à 13 concernent la part relative (pourcentage) des catégories de
personnel A1, A2 et A3 dans le nombre total d’heures de prestations, par index et pour
l'ensemble des index.
Les prestations des trois catégories de personnel confondues représentent 100 %. Chaque
ligne, excepté la dernière, contient les données pour les différents index. La dernière ligne,
qui comporte la mention « be », indique le résultat pour l’ensemble des index. Il y a trois
colonnes par année de référence, respectivement pour le pourcentage d’heures A1, A2 et
A3.
On constate que le pourcentage d’heures A1 pour tous les index confondus (« be »)
augmente chaque année, pour passer de 43,4 % en 1988 à 51,8 % en 1998. En revanche, le
pourcentage d’heures A3 pour l’ensemble des index (« be ») diminue chaque année, pour
passer de 24,6 % en 1988 à 16,7 % en 1998. Par conséquent, le personnel devient de plus
en plus qualifié au fil du temps. A la page 35 figure un graphique qui illustre ce constat.
Ainsi, par exemple, pour l’index M, le pourcentage d’heures A1 passe de 59,6 % en 1988 à
76,3 % en 1998. Pour l’index I, le pourcentage d’heures A1 passe de 75,9 % en 1988 à
82,1 % en 1998. Pour l’index E, le pourcentage d’heures A1 passe de 46,2 % en 1988 à
61,1 % en 1998.
A l'inverse, pour l’index M, le pourcentage d’heures A3 passe de 28,4 % en 1988 à 16,7 %
en 1998. Pour l’index I, le pourcentage d’heures A3 passe de 6,6 % en 1988 à 4,3 % en
1998. Pour l’index E, le pourcentage d’heures A3 passe de 26,7 % en 1988 à 17,3 % en
1998.
Les tableaux des pages 14 à 18 concernent les pourcentiles P25, P50 et P75 des ETP par
observation sur la base des unités de soins. Pour chaque année et chaque index, on
calcule donc les ETP/obs. de chaque unité de soins.
De manière générale, les index de lits sont représentés dans le tableau s'ils ont un nombre
suffisant d’unités de soins. Dans quelques cas, le nombre d’unités de soins reste cependant
très réduit. Les nombres d’unités de soins par index figurent dans les tableaux des pages 1
et 2.
Pour pouvoir déterminer les pourcentiles, on classe les ETP/obs. des unités de soins par
ordre croissant. Le pourcentile 25 (P25), par exemple, est choisi de façon telle que 25 pour
cent des unités de soins ont une valeur ETP/obs. inférieure ou égale et que 75 % des unités
de soins ont une valeur ETP/obs. supérieure.
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Toutes les lignes indiquent les résultats pour les différents index. Il y a trois colonnes par
année de référence, respectivement pour les pourcentiles P25, P50 et P75.
De manière générale, on peut dire que lorsque les valeurs des pourcentiles diffèrent fort les
unes des autres, les différences entre les valeurs ETP/obs. des unités de soins ayant le
même index sont importantes. A l’inverse, lorsque les valeurs des pourcentiles sont
proches, les divergences entre les différentes unités de soins, en ce qui concerne leurs
ETP/obs. sont plutôt faibles.
Pour l’index G, par exemple, les pourcentiles P25, P50 et P75 sont proches les uns des
autres et les valeurs n’ont quasiment pas changé au fil des ans. En revanche, pour l’index I,
les pourcentiles sont éloignés les uns des autres.
Les tableaux des pages 19 à 23 concernent les pourcentiles P25, P50 et P75 du ridit de
qualification sur la base des unités de soins. Les remarques relatives à un nombre
suffisant d’unités de soins par index et à la détermination des pourcentiles s’appliquent
également ici (cfr. l'explication des tableaux 14 à 18). L’organisation du tableau en lignes et
en colonnes est également analogue.
Les tableaux des pages 24 et 25 concernent le nombre de séjours des patients par index,
de 1988 à 1998. Toutes les lignes, excepté la dernière, contiennent les données relatives aux
différents index. La dernière ligne, qui comporte la mention « be », indique le résultat pour
l’ensemble des index. Il y a deux colonnes par année de référence: la première colonne
(rubrique N) indique le nombre de séjours et la deuxième colonne (rubrique %) indique le
pourcentage correspondant, au cours de l’année de référence en question.
Pour des raisons techniques, le séjour d’un patient est défini à l'intérieur d'une unité de
soins. Un patient qui est transféré d'une unité de soins avec index I vers une unité de soins
avec index C, par exemple, compte pour deux séjours. Cela signifie donc que le nombre de
séjours est quelque peu surévalué.
Comme pour le nombre de journées d'hospitalisation, on observe que presque 60 % des
séjours se concentrent dans les unités C et D.
Le pourcentage des séjours avec index C oscille autour de 33 %. Leur part annuelle chute
de 34,4 % en 1988 à 31,8 % en 1998.
Le pourcentage des séjours avec index D atteint environ 27 % et semble augmenter en 1997
et 1998.
Le nombre de séjours dans l’index G ne cesse d’augmenter: de 28153 en 1989 à 35678 en
1998. Le pourcentage de séjours G passe ainsi de 6,2 % en 1988 à 8,6 % en 1998.
Quant au nombre de séjours en index M, il tend à décroître (de 32560 en 1989 à 28276 en
1998). Le pourcentage de séjours M diminue légèrement dans le temps (de 7,6 % en 1989 à
6,8 % en 1998).
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Les tableaux des pages 26 à 32 concernent la répartition des patients selon la catégorie
d’âge, de 1988 à 1998, pour les index C, D, H*, I, E, G et M.
Toutes les lignes, excepté la dernière, donnent les informations en fonction de la catégorie
d’âge. Chaque catégorie d’âge englobe 5 ans: 0-4 ans, 5-9 ans, etc. La dernière catégorie
regroupe les patients de plus de 99 ans. La dernière ligne, avec la mention « be », comporte
le pourcentage pour toutes les catégories d’âge confondues, qui s’élève donc à 100 %.
Les colonnes donnent les informations par année de référence. Si on veut avoir une idée du
nombre de patients, on peut appliquer le pourcentage au nombre total de séjours de chaque
index (aux pages 24 et 25).
Pour l’index C, on observe que les pourcentages du nombre de patients dans les catégories
d’âge 0-4, 5-9, 10-14, 15-19 et 20-24 ans chutent presque chaque année. Globalement, pour
ces 5 tranches d'âge, le pourcentage passe de 12,3 % en 1988 à 7,2 % en 1998.
Pour ce même index C, on remarque que les pourcentages du nombre de patients des
catégories d’âge 65-69 et 70-74 ans augmentent chaque année, passant, pour les
2 catégories prises ensemble, de 16,4 % en 1988 à 21,1 % en 1998.
Pour l'index M, on observe, entre 1988 et 1998, une diminution du pourcentage de patients
dans les catégories d'âge 20-24 et 25-29 ans et une augmentation du pourcentage de
patients dans les catégories d'âge 30-34, 35-39 et 40-44 ans. Pour la tranche d'âge 2029 ans, le pourcentage passe de 60,9 % en 1988 à 50,0 % en 1998 et pour la tranche d'âge
30-44 ans, il passe de 28,1 % en 1988 à 40,5 % en 1998. Le tableau relatif à l'index M est
complété par un graphique en page 33.
Pour l’index G, on note une nette augmentation des pourcentages de patients des catégories
d’âge 85-89, 90-94 et 95-99. Ainsi, le pourcentage de patients âgés de 85 ans ou plus est
passé de 30,1 % en 1988 à 37,7 % en 1998. Le pourcentage de patients âgés de 70 ans ou
plus est passé de 85,6 % en 1988 à 87,2 % en 1998. Le tableau relatif à l'index G est
complété par un graphique en page 34.
Remarques:
- la présence de patients âgés en service E ou jeunes en service G peut s'expliquer soit par
un manque de place dans l'index adéquat, soit par une erreur d'encodage de l'année de
naissance. Il s'agit de toute façon d'une très faible proportion des observations.
- pour des raisons de simplification, nous utilisons le terme « patient » alors qu'il s'agit en
réalité du « séjour d'un patient ».
A la page 33 figure un histogramme concernant la distribution des patients de 15 à 44
ans dans l’index M, répartis en trois catégories d’âge: 15-24, 25-34, 35-44. Chaque
barre de l'histogramme représente une année de référence. Au dessus de chaque barre
apparaît le nombre de patients dans la limite d’âge 15-44 ans. Chaque barre est ensuite
divisée en fonction de la catégorie d’âge. Le pourcentage que chaque catégorie d’âge atteint
est également indiqué. Ce pourcentage est calculé sur le nombre total de patients des
3 catégories d'âge représentées sur le graphique.
Rappelons qu'il y a moins de patients en 1988 qu'au cours des années suivantes, car il n’y a
eu que 3 périodes d’enregistrement au lieu de 4.
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Comme annoncé lors de l'examen des pages 26 à 32, on voit clairement que la part relative
(le pourcentage) de la catégorie d’âge 35-44 augmente chaque année, pour passer de 8,89 %
en 1988 à 13,80 % en 1998.
A la page 34 figure un histogramme concernant la distribution des patients de plus de
59 ans dans l’index G, répartis en quatre catégories d’âge: 60-69, 70-79, 80-89 ans et
plus de 89 ans. Ici encore, il y a une barre par année de référence. Au dessus de chaque
barre figure le nombre de patients de plus de 59 ans. La part de chaque catégorie d’âge est
également indiquée. Ce pourcentage est calculé sur le nombre total de patients des
4 catégories d'âge représentées sur le graphique.
On remarque que la part relative (le pourcentage) du groupe d’âge à partir de 90 ans
augmente presque chaque année, pour passer de 10,10 % en 1988 à 14,68 % en 1998.
A la page 35 figure un histogramme relatif à l’évolution des prestations des catégories
de personnel A1, A2 et A3. Il s’agit du personnel de toutes les unités de soins, quel que
soit leur index. Il y a trois barres par année de référence, respectivement la part relative
(pourcentage) des heures prestées des catégories de personnel A1, A2 et A3. Comme on l’a
déjà fait remarquer dans le commentaire des tableaux des pages 9 à 13, on constate une
augmentation progressive dans le temps du pourcentage d’heures A1 et une diminution
progressive du pourcentage d’heures A3.
Les graphiques des pages 36 à 46 présentent l’évolution des soins infirmiers sur les
10 années d’enregistrement.
Des détails sur les items RIM (les soins infirmiers) peuvent être trouvés dans le document
« feed-back fédéral RIM 1998 », disponible sur le site www.health.fgov.be/vesalius, à la
rubrique « publications ».
La figure à la page 36 illustre l’évolution des soins infirmiers en Belgique, tous index
confondus. Les pages suivantes retracent l’évolution des soins par index.
Ces évolutions sont représentées en valeurs ridits par rapport à la référence « RIM de la
Belgique 1988-1998 » (tous les patients de toutes les unités de soins en Belgique, de 1988 à
1998). Quel que soit le graphique, on utilise donc comme référence nationale, pour chaque
item, les 10 années RIM, pour tous les services. Pour le graphique de la Belgique, on
calcule un ridit par item et par année pour l'ensemble des services. Pour le graphique par
index, on calcule un ridit par item, par année et par service.
Des explications sur le calcul des ridits peuvent être trouvées dans le document « feed-back
fédéral RIM 1998 », disponible sur le site www.health.fgov.be/vesalius, à la rubrique
« publications ».
Chaque année de référence est représentée par un trait vertical. Plus le trait est grand, plus
l'année est récente. Le trait le plus petit correspond donc à l'année RIM 1988 et le trait le
plus grand représente l'année RIM 1998.
Sur le graphique de la page 36 (Belgique tous index), on constate par exemple que l’item
« soins aux patients trachéotomisés ou intubés sans ventilation assistée» n’évolue guère. La
dispersion des 10 traits est presque inexistante.
10
Pour l’item « enregistrement des paramètres physiques » on observe par contre une grande
dispersion et on constate que les traits sont de plus en plus grands. Cela indique une
évolution importante des soins infirmiers au cours des 10 années de référence, avec une
tendance à la hausse. Cela signifie donc que l'enregistrement des paramètres physiques
augmente dans le temps.
Une évolution semblable, mais qui présente une dispersion moins importante, apparaît pour
les items « administration de médication intra-musculaire/sous-cutanée/intra-dermique »,
« administration de médication intra-veineuse », « surveillance de perfusion permanente
intra-veineuse » et « prélèvements de sang ».
Pour l’item « soins relatifs à l’élimination urinaire et/ou fécale » la répartition des traits est
aléatoire. Cela indique une légère variabilité entre années, mais sans tendance à la hausse
ou à la baisse.
Spécifiquement pour l’index E (page 39), on remarque la tendance à la baisse, jusqu’en
1997, des soins du personnel pour les items « soins d’hygiène », « soins relatifs à la
mobilité » et « soins relatifs à l’élimination urinaire et/ou fécale », qui constituent des soins
de base. Pour 1998, on constate également une légère augmentation pour ces 3 items par
rapport à 1997. Ce qui est frappant également, c’est la tendance à la baisse de l’item
« administration de médication intra-musculaire/sous-cutanée/intra-dermique ». Cela
concerne presque exclusivement l’index E. De manière générale, pour les autres index (sauf
N), on constate une tendance à la hausse pour cet item.
Sur les graphiques des pages 47 à 56, nous nous attardons, non plus sur les soins infirmiers
pris séparément, mais sur un résumé par unité de soins. A cet effet, on utilise une
projection graphique (appelée carte RIM nationale) qui regroupe l’ensemble des
empreintes digitales de toutes les unités de soins de Belgique sur une seule page par année
de référence.
Chaque point sur la carte correspond à une unité de soins et est indiquée au moyen de son
index. La projection est réalisée dans les deux premières dimensions de l'analyse en
composantes principales. On peut observer que certains points sont proches les uns des
autres et d’autres sont plus distants. Les unités de soins qui ont un profil infirmier
semblable sont proches les unes des autres et les unités de soins qui ont un profil infirmier
différent sont distantes les unes des autres.
Des explications sur les projections des unités de soins sur la carte nationale peuvent être
trouvées dans le document « feed-back fédéral RIM 1998 », disponible sur le site
www.health.fgov.be/vesalius, à la rubrique « publications ».
La projection des unités de soins sur la carte RIM nationale pour les 10 ans
d’enregistrement permet de visualiser l’évolution de la carte de 1988 à 1998.
11
Contacts
Nous invitons les lecteurs à transmettre leurs questions et/ou remarques à l'adresse
suivante:
[email protected].
Notre service les examinera en détails, afin d’y apporter une réponse adéquate.
Une analyse plus approfondie de l'évolution du contenu de l'enregistrement RIM de 1988 à
1998 sera publiée ultérieurement.
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Description des index utilisés dans cette brochure
A
A1
B
C
D
E
G
H
H*
I
K
K1
L
M
MI
N
NI
N*
NN
OB
OP
S
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S9
SP
T
T1
T2
V
VP
Neuropsychiatrie
Hospitalisation de jour en neuropsychiatrie
Traitement de la tuberculose
Diagnostic et traitement chirurgical
Diagnostic et traitement médical
Pédiatrie
Gériatrie
Hospitalisation simple
Hospitalisation mixte C + D
Soins intensifs
Neuropsychiatrie infantile
Hospitalisation de jour en neuropsychiatrie infantile
Traitement de maladies contagieuses
Maternité
Maternité intensive (MI=MIC)
Néonatalogie intensive
Néonatalogie intensive (NI=NIC)
Néonatalogie non-intensive
Néonatalogie non-intensive
Quartier d'accouchement
Quartier opératoire
Spécialités
Affections cardio-pulmonaires
Affections locomotrices
Affections neurologiques
Soins palliatifs
Polypathologies chroniques
Affections psycho-gériatriques
Affections chroniques
S1, S2, S3, S4, S5, S6 ou S9
Neuropsychiatrie de traitement
Hospitalisation de jour en neuropsychiatrie de traitement
Hospitalisation de nuit en neuropsychiatrie de traitement
Traitement des affections de longue durée
Psycho-gériatrie

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