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PARTENARIAT
« UNE MEILLEURE VISIBILITÉ
SUR NOS MÉTIERS »
Le Groupe Crédit Agricole SA et sa filiale Calyon sont les premiers partenaires privilégiés du Club Finance
Paris (CFP), inter-association des clubs de finance de onze grandes écoles d’ingénieurs et de commerce
de la région parisienne. Nicolas Evin, fondateur et Président du CFP, Vincent Robinet et Judicaël Tracoulat,
Campus Managers de CASA et Calyon, expliquent les raisons de cette alliance et les bénéfices que
l’entreprise et les élèves peuvent en tirer en cette période de crise et de mutation des métiers de la finance.
Pouvez-vous revenir sur l’origine et
les raisons de ce partenariat ?
Nicolas Evin (NE) : Plutôt qu’un simple
financement en contrepartie d’une
visibilité, nous cherchions d’abord un
partenaire qui favorise au maximum
les échanges entre professionnels de
la finance et les 1 500 étudiants de
grandes écoles que nous réunissons.
Le Groupe Crédit Agricole et Calyon
représentent une palette très large de
métiers qui couvrent tous les domaines de la finance et de l’assurance.
Le dynamisme de nos interlocuteurs
dans les échanges de contact, leurs
réponses rapides et la liberté qu’ils
nous accordent dans la gestion des
activités nous a séduits. On est vraiment sur la même longueur d’ondes.
C’est important pour avancer !
Judicaël Tracoulat (JT) : Lorsque Nicolas
est venu me voir, il était évident que
Calyon pouvait répondre aux attentes
et questions des étudiants puisque
nous proposons un très large éventail
d’activités et de carrières d’autant
plus que notre appartenance au
groupe Crédit Agricole, grande banque universelle est un vrai plus. De la
banque de réseau à la banque de
financement et d’investissement, en
passant par la gestion d’actifs ou
l’assurance, le Groupe propose une
grande diversité de métiers, peut-être
moins connus que ceux du trading
ou des fusions-acquisitions cibles
souvent privilégiés des étudiants,
mais offrant également de nombreuses perspectives de carrières très
attractives.
Vincent Robinet (VR) : Avec le Club
Finance Paris, nous bénéficions
d’une porte d’entrée unique, fiable et
identifiée pour toucher un maximum
d’étudiants. Nous avons un nombre
Vincent Robinet, Judicael Tracoulat, Nicolas Evin
important de relations écoles, le CFP
nous permet ainsi de mutualiser nos
actions et toucher les étudiants qui
sont prioritairement intéressés par
les métiers de la banque et de
la finance.
A quels besoins ou quelles demandes
allez-vous répondre en priorité ?
J.T. : On peut répondre aux besoins du
CFP lorsqu’il organise un événement
en l’aidant à trouver des intervenants
par exemple. C’est aussi un vecteur
très important pour faire passer nos
offres mais aussi un certain nombre
de messages. Le CFP est le partenaire idéal pour avoir un contact direct
avec les étudiants intéressés par les
métiers de la banque et de la finance.
V.R. : Qui dit partenariat dit échanges,
charge à nous d’apporter au Club
Finance Paris l’expertise qu’ils sont en
droit d’attendre d’une entreprise
comme la nôtre. Aujourd’hui, compte
tenu de la conjoncture actuelle, nous
pourrions organiser une conférence
38 - FINANCE GRANDES ECOLES / NOVEMBRE 2008
destinée à expliquer la crise financière
en faisant intervenir par exemple
Jean-Paul Betbèze, le Chef économiste du Crédit Agricole qui parle très
bien de ce sujet qu’il vit de l’intérieur.
Notre rôle, c’est de faire intervenir des
opérationnels qui pourront témoigner
de leurs parcours, expliquer leur
métier, décrire une journée au
quotidien ou une semaine type aux
élèves qui s’apprêtent à faire leurs
choix d’orientation.
N.E. : Les interrogations de nos
étudiants sont très nombreuses en
ce moment, surtout en termes de
perspectives de recrutement et
d’évolution. Ils veulent avoir une vision
un peu plus long terme des mutations
du secteur bancaire. Voilà le chantier
qui s’offre à nous et les questions
auxquelles les étudiants attendent
des réponses.
Pouvez-vous déjà répondre en partie
à leurs interrogations ?
V.R. : Le monde de la finance a été
ébranlé par la crise et une mutation
importante est déjà initiée. Au sein du
groupe, les métiers des risques et
du contrôle, qui souffrent d’un déficit
de connaissances, gagnent à être
mieux connus car ils sont amenés à
prendre un maximum d’importance.
Au niveau de Calyon, il y a déjà un
recentrage sur nos métiers historiques comme les financements structurés et le pôle courtage, là encore
des métiers extrêmement performants mais qui n’ont pas la visibilité
et l’attrait nécessaires.
J.T. : Notre rôle, c’est de casser les a
priori et les préjugés que les étudiants
peuvent avoir de façon positive ou
négatives sur certains métiers. Nous
avons un travail de pédagogie à faire
pour expliciter et mettre en avant
des métiers considérés comme moins
« sexy » que le trading par exemple
mais tout aussi intéressants et importants pour nous. Par ailleurs, au-delà
du premier poste, il faut arriver à se
projeter sur un parcours de carrière
même si je conçois que c’est difficile
pour un étudiant. Chez Calyon et plus
largement chez CASA, les métiers du
contrôle des risques et de l’inspection
générale, très transversaux, en plus
des opportunités de carrières qu’ils
proposent, facilitent aussi une mobilité inter-filiale que nous cherchons à
valoriser.
B.B.
Contacts :
[email protected]
www.club-finance-paris.org
www.credit-agricole.com
www.calyon.fr/