Bir hakeim

Commémoration de la bataille de Bir-Hakeim
Nathalie Vannini représente Thierry Philip, Maire du 3e
arrondissement
Vendredi 11 juin – 11h – place Bir-Hakeim
Madame l’adjointe au Maire de Lyon, Chère Evelyne,
Mesdames
et
messieurs
les
représentants
d’anciens
combattants et résistants,
Chers amis,
► Avant toute chose, je tiens à excuser monsieur Thierry
Philip, Maire du 3e arrondissement. Il ne peut malheureusement
pas être avec nous ce matin et m’a demandé de le représenter.
Il s’associe aujourd’hui pleinement à cette commémoration.
► La fin du printemps 1942 a certainement été la phase la
plus critique de la guerre pour les Alliés.
► En Extrême-Orient, les japonais étaient vainqueurs et
maîtres de la mer.
► Sur le front russe, les allemands venaient de bloquer la
tentative russe de rupture du front et fonçaient sur la Crimée.
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► Utilisée par les britanniques pour l’envoi de matériel, la
route de l’Arctique étaient définitivement coupée et en six mois,
la Royale Navy avait perdu 6 de ses plus grosses unités.
► En méditerranée, les germano-italiens écrasaient Malte
sous les bombes.
► Enfin, en Lybie, Rommel sortait vainqueur.
► En mai 1942, les choses vont au plus mal pour les Alliés
et aucune victoire ne semble plus possible.
► C’est dans ce contexte international que les hommes de
la brigade française libre ont remporté la bataille stratégique de
Bir-Hakeim. Ils ont résisté et vaincu malgré ces échecs et la
démoralisation.
► Ces hommes de la 1ère brigade française libre, le général
saint-Hilier en témoigne, « sont venus de partout et par tous
les moyens. Ils sont de toutes confessions, de toutes opinions,
de toutes professions civiles et il y aussi des militaires ».
► « En résumé, ce sont des volontaires, les soldats d’un
même idéal. Il y a des résistants évadés de France qui ont
traversés la Manche ou bien ont connu les prisons espagnoles ;
il y a des combattants de 1940, des volontaires de toute la
France d’outre-mer et de tous les pays étrangers ».
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► Qui aurait cru cette victoire possible, qui aurait cru en
ces hommes là alors même que certains en France se mettaient
à douter de la valeur et du courage des soldats français ? Les
difficultés ne manquaient pas et au contexte international, il
faudrait encore ajouter la réalité de la situation sur place.
► Le général saint-Hilier en témoigne : « La vie que tout
ce monde mène dans Bir-Hakeim est rude; travail harassant de
fortifications, pose de mines, instruction technique, un concours
de tir vient même d'avoir lieu. Les trous s'approfondissent, la
vie s'organise. Mais il n'y a pas de distractions, juste quelques
postes de TSF et des jeux de cartes. Comme boisson, de l'eau
et du thé, parfois une boîte de bière, une fois par mois et par
section une bouteille de gin ou de whisky ».
► Pourtant mesdames et messieurs, ces hommes ont
accompli un exploit militaire dont il nous faut souligner le
caractère exceptionnel. On sait l’importance de cette victoire
pour la victoire qui a suivi à El Alamein. De manière générale,
on sait que toute la reprise de l’Afrique du nord aurait été
compliquée si ces hommes n’avaient pas prouvé leur courage à
Bir Hakeim.
► C’est donc une victoire militaire et stratégique mais
c’est aussi une reconquête symbolique pour le moral des
troupes et l’image de la valeur des soldats français.
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► « Ce combat de Bir-hakeim, c’est d’abord la magnifique
réhabilitation du soldat français aux yeux du monde. La France
reconnait son sang et renait à l’espoir. En métropole, l’âme de
la résistance se fortifie de [cette] lutte et nos morts vont faire
lever par centaines des combattants de l’intérieur », venant
ainsi grossir les rangs de la résistance.
► Ténacité, détermination et courage par amour pour la
liberté,
voilà
les
valeurs
dont
ces
hommes
ont
fait la
démonstration. Souhaitons aujourd’hui que chacun puisse s’en
inspirer.
Je vous remercie
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