Rapport Jury 2005
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Rapport Jury 2005
Epreuve d’arrangement Texte réglementaire À partir d'une partition pour chant et piano n'excédant pas vingt mesures, le candidat réalise un arrangement pour la formation suivante : une voix chantée, un instrument monodique, un instrument rythmique, un instrument harmonique. La partition à arranger est donnée sous deux formes : - forme imprimée traditionnelle, - en fichier MIDI équivalent. Pendant la mise en loge, chaque candidat dispose des outils suivants : - clavier électronique avec écoute individuelle au casque ; - station d'informatique musicale équipée d'un séquenceur éditeur de partition, d'un générateur de sons, d'un clavier à la norme MIDI, d'une écoute individuelle au casque et d'une imprimante. Au terme de la préparation, le candidat présente la partition de sa réalisation au jury, en interprète des parties significatives et la commente. Au moment de la soutenance, le candidat dispose d'un piano, de percussions et d'une station d'informatique musicale équivalente à celle utilisée lors de la préparation. Il peut en outre apporter son instrument personnel. (Durée de la préparation : trois heures. Durée de la soutenance : trente minutes. Coefficient : 1.) ARRÊTÉ DU 10-7-2000 ; JO DU 5-8-2000 La session 2005 a permis de confirmer la tendance déjà soulignée par les précédents rapports de jury : les candidats sont de plus en plus nombreux à maîtriser l’outil informatique. Si l’épreuve d’arrangement n’implique pas obligatoirement l’utilisation d’un ordinateur, les candidats se portent naturellement vers cette solution qui permet un gain de temps considérable pour mettre en place un arrangement de qualité, et qui rend beaucoup plus vivante la présentation au jury. C’est pourquoi nous commencerons cette partie du rapport par des conseils sur les manipulations informatiques, avant de donner des indications sur l’arrangement lui-même puis sur sa présentation au jury. Manipulation des logiciels Logiciels utilisés : Les séquenceurs - éditeurs de partition installés sur chaque station d’informatique musicale du concours sont les suivants : CUBASE VST Score version 5.1 CUBASE SX 1 LOGIC AUDIO Platinium MAGIX Music studio 2005 DeLuxe (Pour ce logiciel, c’est la partie « MIDI-Studio » qui sera utilisée dans le cadre de cette épreuve) Sur chaque poste, le générateur de sons est un expandeur Roland JV1010. Raccourcis clavier S’il n’est pas nécessaire de connaître toutes les fonctions d’un séquenceur, l’ignorance des raccourcis clavier comme celle de l’usage des marqueurs provoque une importante perte de temps. De trop nombreux candidats n’en connaissent malheureusement pas les plus fondamentaux : lecture, avance et retour rapides, enregistrement, arrêt, solo, boucle, ouverture des éditeurs les plus utilisés. La maîtrise de ces modalités de travail sur le logiciel utilisé permet d’optimiser le temps disponible durant la mise en loge tout en fluidifiant la présentation de l’arrangement réalisé devant le jury. Utilisation des éditeurs Durant la mise en loge, les corrections manuelles (pas à pas) apportées à un enregistrement initial en temps réel font perdre un temps énorme aux candidats : il vaut toujours mieux rejouer un fragment que d’en corriger deux notes sur trois… – et il reste souvent préférable de privilégier l’enregistrement de brefs passages. Si des corrections sont nécessaires, il faut choisir le bon éditeur, qui est très rarement l’éditeur de partition (pourtant de très loin le plus utilisé). Il demeure un outil d’une extrême raideur, à réserver plutôt (et si besoin) à la communication avec le jury. Que ce soit l’éditeur d’événements ou l’éditeur analogique (piano roll), des outils très simples et souples d’usage gagneraient à être systématiquement utilisés. En cas d’impression d’une partie de la partition, on fera attention à l’écriture tonale des altérations (qui est souvent incohérente dans les fichiers midi de base), en indiquant à l’éditeur de partition quelle est la tonalité à considérer. Piste et canal MIDI La différence entre piste et canal MIDI demeure assez floue pour nombre de candidats amenant, d’une part des lourdeurs inutiles durant l’élaboration du travail puis pendant la présentation au jury, d’autre part des contraintes totalement superflues qui empêchent alors de profiter de la grande souplesse du logiciel utilisé. Précisons ici qu’un canal MIDI peut porter un très grand nombre de pistes qui, bien qu’étant affectées de quelques réglages communs propres au canal utilisé, seront indépendantes pour beaucoup d’autres paramètres. Expandeur L’épreuve s’appuie sur un générateur de sons MIDI (expandeur) à la norme GM aujourd’hui systématisée sur l’ensemble des périphériques MIDI. Utiliser l’informatique musicale suppose donc de bien la connaître, du moins pour ce qui concerne la nomenclature instrumentale de base. Or, les choix hétérogènes des uns, inappropriés des autres, les incohérences esthétiques ou fonctionnelles relevées ici ou là témoignent d’un déficit en cette matière auquel il est urgent de remédier. Ce sera alors une première étape vers une compétence indispensable au musicien/arrangeur/candidat : savoir faire « sonner » l’expandeur qu’il utilise. Tempo Le tempo de 120 à la noire porté par le fichier MIDI initial n’est en aucun cas une indication pour l’arrangement à réaliser mais juste le réglage de base. Le choix du tempo, comme celui de tous les autres paramètres est laissé à l’initiative de « l’arrangeur candidat » . Quantification Principale fonction de correction, la quantification est mal connue. Il importe de savoir la régler correctement et de choisir avec discernement les parties à quantifier. Une rythmique sévèrement quantifiée autorise malgré tout une souplesse rythmique dans les autres parties, alors qu’une absence de mise en place des premiers enregistrements conduit invariablement à des rythmes ingérables où les corrections n’auront plus aucune efficacité musicale. Notons également que, pour les rythmes répétitifs, les fonctions de copie sont sous-employées. Le temps gagné permettrait pourtant de se consacrer aux parties plus vivantes et plus variées d’autres instruments. Transposition Avant de présenter son travail au jury, il est capital de pouvoir transposer son arrangement dans une tonalité adaptée à sa voix. Attention cependant à ne pas transposer la percussion et à ne pas mélanger transposition de la partition – instruments transpositeurs – et transposition effective. Dans tous les cas, ce travail doit être réalisé à l’aide des fonctions spécifiques disponibles sur chaque logiciel et non pas sur le clavier ! Contenu musical Rythmique Deux aspects complémentaires s’articulent dans la construction d’un arrangement : les choix esthétiques et la réalisation technique. Or, seule la qualité des premiers a notablement progressé depuis la création de cette épreuve alors que, par exemple, la mise en place rythmique reste souvent trop imprécise. Ce déficit frise l’inconséquence rédhibitoire lorsqu’un candidat parvient même à enregistrer une partie de ses instruments en binaire et l’autre en ternaire sans même s’en apercevoir ! S’il arrive encore qu’un candidat annonce une samba et fasse entendre un boléro, les styles de musique populaire commencent à être un peu mieux connus. Si le jury peut s’en féliciter, il constate malheureusement qu’il s’agit encore trop souvent d’un vernis assez mal maîtrisé et, surtout, donnant lieu à des mélanges stylistiques excessivement hétérogènes, hasardeux et aucunement maîtrisés, en outre fréquemment doublés de mélanges instrumentaux hétéroclites... Enfin, le candidat ne doit jamais perdre de vue qu’une rythmique doit porter l’ensemble de son arrangement et non l’écraser. Eviter en particulier toute surcharge lui permettra de privilégier la lisibilité (clarté) de son accompagnement et favorisera en retour l’expressivité vocale. Instrumentation Le jury a pu apprécier de belles réussites témoignant de qualités musicales indéniables. Il n’est d’ailleurs pas attaché à une « pureté » stylistique systématique et réductrice mais au contraire ouvert à toutes les expériences musicales bien réalisées, ne souffrant pas de graves lacunes (tessitures instrumentales incongrues, déséquilibres du mixage, instabilité rythmique) et portées par une présentation cohérente et argumentée. Cependant, le remède à la monotonie ne réside pas forcément dans le choix d’une hétérogénéité forcenée (contre-chant blues au violoncelle, harmonium (!) reggae et second contre-chant au marimba…) qui dissimulent alors sous une abondance factice l’absence d’idées personnelles et l’incapacité à opérer un choix stylistique et, a fortiori, à le justifier. Les erreurs les plus courantes concernent les tessitures. Les parties de basse sonnent rarement à la bonne octave (ce qui prive l’arrangement d’une assise nécessaire). Les guitares acoustiques sont souvent mal situées. On trouve des piccolos dans le grave de la flûte traversière, ou des trompettes cantonnées dans le grave de leur tessiture. Il ne faut pas oublier que le clavier midi de 5 octaves ne permet pas toujours de jouer à la bonne octave. Il faut donc rectifier ensuite sur le logiciel. L’utilisation du canal 10 doit être, comme le reste, cohérente, équilibrée par rapport à l’ensemble de l’instrumentation et adaptée au caractère du chant. La présence de percussions n’est pas forcément systématique tout au long de l’arrangement. Sur certains chants la percussion peut être très légère (exemple : Le vent , de Kiberlain et Souchon), surtout quand on ne maîtrise pas les différentes sonorités (cymbale ride, crash…). Harmonie La principale faiblesse des arrangements concerne l’écriture harmonique. Trop de candidats se réfugient encore derrière les accords donnés alors qu’ils ne sont qu’indicatifs et volontairement simplifiés. Les rares enrichissements, lorsqu’il y en a, sont souvent stéréotypés et tiennent rarement compte du style choisi par le candidat : les enrichissements d’une bossa nova ne peuvent pas être les mêmes que ceux d’un arrangement pop ou rock… Contre-chant Le texte réglementaire précise bien que l’arrangement doit comporter une partie « pour instrument monodique ». Cela implique une réflexion sur ce que devrait être un contre-chant. Plusieurs conceptions sont possibles selon le style adopté, mais en aucun cas cette partie ne doit devenir rigide (mouvement perpétuel de croches, ou encore calque parfait des rythmes du chant, suivi obstinément à la tierce). Il n’est pas nécessaire de respecter des règles contrapuntiques rigoureuses, mais ajouter rapidement un contre-chant à la fin des trois heures de préparation sans vérifier qu’il « sonne bien » avec le chant revient souvent à accumuler les maladresses. Accompagnements Sur le plan instrumental, certaines formules d’accompagnement, souvent données au piano, sont répétitives jusqu’à la caricature. Elles gagneraient à n’apparaître qu’irrégulièrement, à être variées, interrompues, reprises, alternées et, finalement, à devenir un des « fils rouges » qui tient la cohérence d’un arrangement. Les écritures spécifiques pour cordes, cuivres ou guitare sont rarissimes lorsqu’elles devraient être efficacement sollicitées pour renforcer le caractère des styles choisis. Si les instruments de l’orchestre symphonique sont en général bien connus, il n’en est pas de même de la lutherie électrique ou électronique et les candidats gagneraient à mieux connaître, par exemple, la facture et les possibilités du piano électrique, de l’orgue Hammond ou de la guitare électrique pour ne citer que des instruments déjà anciens. Quant à la batterie, utilisée fréquemment d’une manière mécanique et sans souci de sa contribution à l’identité musicale de l’ensemble – en dehors de breaks souvent lourds et stéréotypés –, tous les candidats devraient s’obliger à l’étudier de près en allant, entre autres choses, « l’écouter en vrai ». Forme La forme est libre, mais l’absence d’introduction constitue un réel handicap lorsqu’il faut ensuite chanter avec l’arrangement. De même, une structure incluant une conclusion et, éventuellement, des passages instrumentaux (ritournelles ou chorus), permet d’équilibrer la forme et de lui donner un aspect fini, même lorsqu’une partie seulement du texte est traitée. Ainsi, les candidats ayant traité un seul couplet, mais avec introduction, variations, ponts, coda… peuvent avoir un bon résultat en étant plus inventifs sur la qualité du contre-chant et des différents ponts. A peu près un tiers des candidats n’ont pas lu le texte du chant jusqu’à la fin. Même s’il ne s’agit pas d’arranger tout le texte, il faut tout lire pour en connaître le sens global. Si on arrange plusieurs couplets, il faut essayer de suivre l’histoire. Néanmoins, on évitera les figuralismes primaires. Par exemple Mon amie la rose de Lacombe et Caulier où l’on passe brusquement à l’orgue d’église au 3° couplet… pour évoquer la mort ; Fais comme l’oiseau avec des chants d’oiseau midi… Il est aussi nécessaire d’éviter les redites note à note en particulier dans les formes répétitives ou cycliques pour s’attacher, au contraire, à toujours avoir au moins un élément en évolution (basse, nappes, contre-chant...). Présentation devant le jury La communication Quoique rarement portées par un enthousiasme communicatif, les présentations sont le plus souvent correctes et montrent un réel effort de communication. La qualité de ce moment est évidemment primordiale lorsqu’il s’agit de recruter de futurs enseignants d’éducation musicale. Il y aurait ainsi beaucoup à dire sur le regard, le maintien et l’ensemble de l’engagement physique qui participent du contact entre le candidat et ses auditeurs. Nous nous permettrons ici de renvoyer le lecteur au rapport de la session 2004 et particulièrement la partie consacrée à l’épreuve sur dossier qui, sur ce point, propose quelques réflexions et recommandations poursuivant les mêmes objectifs. L’exposé Le texte du concours ne précise pas que la soutenance se divise en un exposé (« interprète des parties significatives et la commente ») et un entretien, mais il est évident que l’interprétation de l’arrangement et les commentaires occupent rarement les 30 minutes allouées, même en comptant diverses reprises. De plus, ne pas laisser quelques minutes pour que le jury puisse poser des questions après l’exposé revient à prendre le risque de ne pas pouvoir dissiper un malentendu. Il faut donc bien équilibrer le temps de la soutenance : la plus grande partie pour l’exposé initial (interprétation et commentaires) et quelques minutes pour un éventuel entretien final. La musique, son écoute et sa pratique doivent être au cœur de l’exposé : l’utilisation de la voix, du piano, du clavier électronique, de petites percussions, d’instruments complémentaires éventuellement apportés par le candidat et/ou des fonctions logicielles permettant l’écoute partielle de l’arrangement (un ou deux instruments par exemple) sont d’une grande importance et doivent rythmer l’exposé. Le bon sens encourage à présenter le contre-chant avec le chant soutenu par tout ou partie de son accompagnement. Le candidat peut aussi prendre le temps de vérifier le niveau sonore de son arrangement (réglage de l’amplificateur en fonction de son interprétation vocale et de son éventuel accompagnement instrumental en direct ; en cas d’utilisation d’un instrument personnel, il faudra évidemment penser à l’accorder. Mais se contenter de l’interprétation est très maladroit (le candidat n’utilise alors qu’une toute petite partie de son temps). Les commentaires permettent de préciser les procédés techniques privilégiés par l’arrangement ou ses références esthétiques et stylistiques. Ils doivent permettre au candidat d’expliquer ses choix esthétiques, qu’ils fassent ou non référence à un ou plusieurs styles nettement identifiés, et de montrer à quoi tient la cohérence qu’il a obtenue entre le texte, la musique, les instruments et l’ensemble des composantes musicales de son arrangement. On ne peut donc pas maîtriser un seul style et le plaquer sur n’importe quel chant. Il faut pouvoir justifier ses choix en interprétant et en commentant l’arrangement (exemple typique : la bossa nova ne peut pas se défendre partout). L’entretien Au-delà d’un stress bien compréhensible, les candidats ne doivent pas craindre l’entretien et les questions du jury qui ne visent qu’à relancer le candidat sur des terrains qu’il gagnerait à évoquer ou à lui permettre de rectifier une inexactitude dans l’exposé initial. Il n’est donc pas recommandé de chercher à occuper l’intégralité des trente minutes par l’exposé. Pour les questions stylistiques, il faut savoir défendre son point de vue… si les choix sont parfaitement assumés. Sinon, refuser toute critique : « je l’ai fait comme cela parce que ça me plaît. Moi je trouve que ça sonne bien » ne permet pas au jury de vérifier si le candidat a conscience de ses faiblesses. Il est inutile de se réfugier derrière la simplicité du texte proposé (fichier midi) pour justifier la trop grande simplicité de l’arrangement (car l’original est toujours dépouillé) : cela n’excuse pas l’indigence de certaines réalisations. La voix A l’instar des deux autres épreuves d’admission, l’aisance dans l’utilisation de la voix chantée est primordiale à la réussite de l’épreuve d’arrangement. Ici, comme plus tard dans toutes les situations pédagogiques de l’éducation musicale, la voix est un élément central, enjeu ou moyen de formation et d’information sur la musique. Le jury reste donc très attaché à la qualité vocale et à la justesse d’intonation des candidats de même qu’à la qualité expressive de leur voix chantée, celle-ci étant bien souvent fragile et très insuffisante pour rendre crédible une interprétation. L’incapacité à chanter juste et en mesure avec la séquence enregistrée est toujours sévèrement sanctionnée. Il ne faut donc pas hésiter à consacrer un certain temps à l’écoute intérieure du chant dans la salle de préparation. Le jury apprécie que la voix du candidat ne soit pas doublée par une partie instrumentale lors de l’interprétation. Pour autant, chanter au préalable en s’accompagnant au piano n’est pas nécessaire : ce n’est pas l’objet de l’épreuve et cela laisse déjà… entendre que l’arrangement ne sera pas des plus satisfaisants. C’est bien l’adéquation entre l’arrangement et l’interprétation vocale qui témoigne le plus justement de la maîtrise musicale du candidat : un slow ne peut se satisfaire d’une interprétation détachée et monotone, pas plus qu’un swing ne peut supporter un chant platement en mesure. Proposer un arrangement personnel, c’est aussi imaginer à l’avance l’accord entre la séquence enregistrée, son instrument et sa propre voix. Présentation sans informatique Entre les deux façons d’aborder cette épreuve, l’une s’appuyant sur les outils offerts par la station d’informatique musicale, l’autre sur le traditionnel papier à musique, les candidats se sont toujours trouvés davantage valorisés par la première plutôt que par un exposé souvent maladroit et fort peu musical, conduit à partir d’une partition manuscrite dont on se demande le plus souvent si le candidat a même une vague idée de la façon dont elle pourrait « sonner ». Pour les candidats n’envisageant pas malgré tout de profiter des possibilités de l’informatique musicale, il est vivement conseillé de prévoir une présentation musicale. Ainsi, il n’est pas recommandé de choisir cette option sans envisager de jouer au piano (ou un autre instrument harmonique apporté par le candidat) tout ou partie de cet « arrangement papier ». Dans l’idéal, une interprétation du chant accompagné par cette « réduction » de l’arrangement permettrait de convaincre le jury que le candidat est bien conscient de la façon dont sonne son arrangement. Dans plusieurs styles, une différence importante existe entre ce qui est écrit et ce qui est réellement joué, c’est par l’interprétation musicale que le candidat montrera qu’il maîtrise cet aspect. A cet égard, l’utilisation des percussions fournies dans la salle peut apporter un complément appréciable.