Casino de Namur : mise en valeur de l`outil

Transcription

Casino de Namur : mise en valeur de l`outil
vie communale
Casino de Namur
Chasse aux tags
mise en valeur de l’outil
suite mais pas fin
Heureux épilogue dans la saga du casino. Début février, six semaines seulement après la reprise du Casino par la société Gambling Management,
les autorités communales et la nouvelle direction du Casino ont tenu leur
première réunion de travail, signe d’une volonté commune de développer
l’outil. L’occasion pour le Bourgmestre Bernard Anselme de rappeler les
engagements pris à l’époque et confirmés par Gambling. A commencer
par la reprise du personnel dans sa totalité (137 personnes et 10 engagements prévus) et le versement d’une somme de 1.300.000 € à la Ville
pour la reprise du Casino. La redevance annuelle s’élève également à
cette somme. Le regard tourné vers le futur, les différentes parties ont
maintenant l’ambition de réhabiliter le Casino. Si Gambling envisage de
relifter l’intérieur, notamment la salle de jeux, la Ville, propriétaire des
lieux, se chargera via sa Régie foncière, de remettre en état la toiture, les
châssis et les abords.
Côté promo, le Casino a déjà frappé un grand coup lors de sa soirée de
gala organisée fin janvier, une opération séduction qui a attiré près de
2000 personnes. La Ville pour sa part compte bien animer l’espace
Beauregard dans le cadre d’une convention qui lui permet de disposer
gratuitement de ce lieu et du personnel 90 jours par an. Première réalisation concrète, l’exposition Georges Brassens qui réunit un ensemble
exceptionnel de photos prises par sa photographe attitrée, Josée
Stroobants. A découvrir jusqu’au 24 mars au Casino Club, 1 avenue Baron
de Moreau à Namur.
Plus de 2500 m2 de surfaces détaguées, ce qui correspond à 400 immeubles dans la Corbeille,
c’est le bilan de l’opération-pilote menée en décembre par la Ville dans le cadre de sa lutte contre
les tags. 95 % des façades souillées ont ainsi été assainies grâce à un système de gommage,
d’effacement chimique ou de recouvrement. Mais la Ville ne compte pas en rester là. Cette opération lui a coûté 75.000 euros et elle envisage des actions judiciaires contre les tagueurs, photos
de leurs méfaits et signatures à l’appui. Des surveillances sont régulièrement organisées et les
enquêtes menées par la police finissent par porter leurs fruits. Plusieurs interpellations ont déjà
eu lieu qui ont permis de mettre fin à l’activité de certains d’entre eux. L’installation de caméras
de surveillance dans le centre-ville permettra aussi de renforcer la lutte contre les graffeurs.
Fête du Sacrifice
succès de l’abattoir mobile
C’est une première en Belgique et même en Europe. A l’occasion de la Fête du Sacrifice, qui clôture le Ramadan, la Ville a fait construire un abattoir mobile qu’elle a mis à disposition de la
communauté musulmane, les 20 et 21 janvier 2005. Pour l’Echevin de l’Environnement Alain Detry,
cette opération a remporté un certain succès puisqu’elle a permis l’abattage de 300 moutons dans
des conditions respectueuses du bien-être animal, de l’environnement, des règles sanitaires et
dans le respect des rites religieux.

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