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DOSSIER D’ETUDE ENVIRONNEMENTAL PLAN « SANTE et SECURITE » PAR L’ACTIVITE PHYSIQUE. « Soyons Acteurs, Actifs et Accompagnés! » Formation de Conseiller des Activités Physiques 2015/01. Lieutenant de 1ère Classe Gilles GUENEY 0 Monsieur le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours. Depuis plus de 25 ans, sous l’impulsion du commandant Philippe COINDREAU, conseiller technique départemental, le SDIS 56 a su rassembler les sapeurs-pompiers principalement au travers des différentes manifestations sportives départementales, régionales, zonales ou nationales. Plusieurs sapeurs-pompiers Morbihannais ont d’ailleurs porté haut les couleurs du SDIS 56.Preuve de notre engagement pour l’activité physique, le SDIS 56 a organisé la finale nationale des épreuves athlétiques et du parcours sportif en 2009 à Vannes. Un an plus tard, le Guide Départemental sur l’Organisation des Activités physiques a été rédigé. Véritable fil conducteur de la pratique des Activités physiques dans les centres d’incendie et de secours, à l’issue de cette présentation, vous avez fixé les objectifs et les actions à mener pour les années 2013,2014 et 2015. Les indicateurs réalisés sur la mise en œuvre de ces objectifs et des actions révèlent un bilan satisfaisant pour l’année 2013.Une baisse de l’accidentologie liée aux activités physiques, une bonne participation et bon retour des centres de secours test ayant réalisés les Indicateurs de la Condition Physique. En 2014, la généralisation des ICP au sein des centres d’incendie et de secours vous a été proposée par le CHSCT après avis du groupe de travail des APS. Dans le cadre de ma formation de Conseiller des Activités physiques qui s’est déroulée en décembre 2015 à l’ENSOSP, vous m’avez adressé une commande concernant la mise à jour et l’adaptation de l’ancien Dossier Départemental d’Etude et de Gestion des Activités Physiques et Sportives qui correspond au Guide Départemental sur l’Organisation des Activités Physiques et Sportives de 2012. J’ai l’honneur de porter à votre connaissance ce dossier renommé Dossier d’Etude Environnemental «Plan Santé/ Sécurité » par les Activités Physiques (DEESSAP). Le sport chez les sapeurs-pompiers a toujours été présent dans les centres de secours depuis des décennies. Néanmoins depuis deux ans, l’approche du sport chez les sapeurs-pompiers a évoluée. On parle aujourd’hui d’activité physique et de préservation du capital santé à des fins professionnelles mais également personnelles. En réponse à votre commande, vous trouverez des propositions à valider. Les perspectives proposées regroupent des actions cohérentes et applicables par rapport aux objectifs que vous m’avez fixés. Ce DEESSAP est le fruit des réflexions et des échanges partagés avec le Service de Santé et de Secours Médicaux, le Comité d’Hygiène, Sécurité et des Conditions de Travail, le Conseiller Technique Départemental des Activités physiques, les encadrants des Activités physiques, le Groupement Formation, les partenaires sociaux, le CCDSPV et l’Union Départementale. Cette mise à jour doit permettre de poursuivre l’installation d’un climat propice à la pratique préventive de l’activité et de l’entretien physique. 1 Remerciements SDIS 56 Commandant Philippe COINDREAU : Conseiller Technique Départemental des AP Médecin de classe exceptionnelle Pascaline PIVERT : Médecin-chef adjointe Médecin-Commandant Jean-Michel L’HOSTIS Capitaine Corinne VILMIN : Officier Sécurité et Prévention et membre du CHSCT Capitaine Julien DAGUENET : EAP 1 et chef du Service Prévision GPT Vannes Capitaine Philippe JOUBAUD : EAP 2 et chef de centre du CIS Ploërmel Mme Agnès DRILHON LE CLAINCHE : Chef de service communication Mme Estelle GERARD : Groupement Formation ENSOSP Commandant Sylvain ROGISSART Lieutenant Jean-François SANCY Lieutenant Pascal PRAT L’ensemble des référents AP et formateurs L’ensemble des collègues stagiaires de la session EAP 3 2015/01 Bibliographie et Sources SDIS 56 SDIS 78 SDIS 74 Google Ministère de l’Intérieur 2 SOMMAIRE Table des abréviations ............................................................................................................................................................................. 4 1. Introduction .......................................................................................................................................................................................... 5 2. Présentation ......................................................................................................................................................................................... 6 2.1 Le département du Morbihan ....................................................................................................................................................... 6 2.2. Le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Morbihan .......................................................................................... 8 2.2.1 Organisation : ............................................................................................................................................................................... 8 2.2.3 Activités opérationnelles ......................................................................................................................................................... 9 2.2.4 Ressources humaines,techniques et logistiques .................................................................................................................... 9 3. Organisation de la filière des Activités physiques ..........................................................................................................................10 4. Analyse de l’existant ........................................................................................................................................................................... 12 5. Analyse de la commande.................................................................................................................................................................... 17 6. Perceptives et élaboration des propositions ..................................................................................................................................... 19 7 Propositions des expressions de besoins par objectif...................................................................................................................... 30 8. Planification des objectifs du Plan « Santé et Sécurité » par les Activités Physiques du SDIS 56 ............................................. 34 9. Conclusion .......................................................................................................................................................................................... 36 10. Annexes ............................................................................................................................................................................................. 37 10.0. Arrêté du 6 mai 2000. ............................................................................................................................................................... 37 10.1 .Plannings des séances d’Activités physiques CIS mixtes. ...................................................................................................... 53 10.2 Carnet des Indicateurs de la Condition Physique. .................................................................................................................. 58 10.3. Indicateurs de la phase test des ICP 2013 ................................................................................................................................60 10.3. Composition des lots pour réaliser les ICP. ............................................................................................................................ 63 10.4 Tableau des EAP à former. ........................................................................................................................................................68 10.5. Fiche type de séance. .................................................................................................................................................................. 71 10.6. Présentation des objectifs et des épreuves du Parcours Adapté Opérationnel. ................................................................. 72 3 Table des abréviations Introduction AP : Activités Physiques. APS : Activités Physiques et Sportives. BCPI : Bilan de Compétence Physique Individuel. CAP : Conseiller des Activités Physiques = EAP 3(Encadrant des Activités Physiques de niveau 3). CCDSPV : Comité Consultatif Des Sapeurs-Pompiers Volontaires. CHSCT : Comité d’Hygiène Sécurité et des Conditions de Travail. CICP : Carnet Individualisé de la Condition Physique. CIS : Centre d’Incendie et de Secours. CTD. APS : Conseiller Technique Départemental des APS. DDEGAPS : Dossier D’Etude et de Gestion par les Activités Physiques et Sportives. DDSIS : Directeur Départemental des Services d’Incendies et de Secours. DEESSAP : Dossier d’Etude Environnemental plan « Santé/Sécurité » par les Activités Physiques. EAP : Encadrant des Activités Physiques. FAE : Formation d’Adaptation à l’Emploi. FI : Formation Initiale. ICP : Indicateurs de la Condition Physique. OAP: Opérateur des Activités Physiques = EAP 1 (Encadrant des Activités Physique de niveau 1). REAC : Référentiel Emplois, Activité et Compétences. SDIS : Service Départemental d’Incendies et de Secours. SSSM : Service de Santé et de Secours Médical. 4 1. Introduction Introduction Dans tous les pays développés, depuis que les sapeurs-pompiers sont organisés en corps constitués, l’importance fondamentale de la pratique sportive ne se dément pas. Véritable préparation physique professionnelle, elle est incontournable. Initialement basée sur la méthode « naturelle », l’antique culture physique comme on l’appelait à l’époque, a été ensuite adaptée pour préparer les sapeurs-pompiers à faire face aux différentes contraintes rencontrées en intervention. Ainsi, le sapeur-pompier se devait d’ « être fort pour être utile » de façon à mener à bien ses missions opérationnelles, d’assurer sa sauvegarde et celle des autres. Véritable devoir professionnel, l’entrainement physique a donc été institualisé dans le programme de la garde journalière. Aujourd’hui, sans renier ses fondamentaux, le maintien en condition physique dans les centres de secours vise des objectifs complémentaires en prenant en compte de nouvelles exigences liées aux évolutions réglementaires et sociétales. L’activité physique chez les sapeurs-pompiers est une nécessité, elle permet de répondre aux objectifs professionnels et personnels afin d’accomplir ses missions opérationnelles et fonctionnelles en garantissant une démarche qualité du service public, d’assurer sa sécurité et celle des autres (collègues et population), de préserver le capital santé, de limiter les accidents en service opérationnel, de limiter les accidents au sein des centres de secours et dans les différents services. Une réalité : au niveau départemental comme au niveau national, la pratique de l’Activité physique chez les sapeurs-pompiers reste le principal facteur d'accidents générant de nombreux jours d'arrêt de travail. 5 2. Présentation Introduction 2.1 LE DEPARTEMENT DU MORBIHAN Département au sud de la Bretagne, le Morbihan est un quadrilatère de 687 135 hectares. Couvrant une superficie d'environ 6.871 km² (le quart du territoire régional), il est entouré par les départements du Finistère à l'ouest, des Côtes d'Armor au nord, par ceux de l'Ille et Vilaine et de la LoireAtlantique à l'est. Il possède d'autre part une large façade maritime avec environ 7141 km de côtes. La préfecture est Vannes. Ses 261 communes représentent 733 146 habitants. La population légale est de 733 1461 personnes. Il convient de la différencier de la population DGF qui est de 780 942. Le département a une croissance démographique forte qui s’est accélérée ces dernières années. Ce dynamisme devra intégrer la prise en compte des répercussions liées au vieillissement de la population. Belle Ile en Mer fait partie des 43 Iles que compte le golf du Morbihan. Long de 20 kilomètres pour 12 de large, le golfe du Morbihan, fermé par la presqu’île de Rhuys est une petite mer intérieure au littoral découpé (230 kilomètres de côtes) qui communique avec l’océan par un étroit goulet de 900 mètres entre Port-Navalo et Locmariaquer. Développement économique : Les atouts et activités du département Le Morbihan reste un département avec un poids économique important dans le domaine agricole et agroalimentaire au niveau français et européen. Les principales productions animales sont : La production laitière (6ème rang français) L’aviculture : 36% de la production bretonne (1er rang français) L’élevage porcin (3ème rang français après les Côtes d’Armor et la Finistère) Les bovins à viande (10ème rang de production de veaux de boucherie) 6 Lorient. La ville aux cinq Ports et son festival inter-Celtique : Port militaire Port de pêche Port de plaisance Port de commerce Port de passagers (Port de courses au large en cours de réalisation) Le lac de Guerlédan a été vidangé en 2015 pour travaux sur son barrage. Le sport : Parmi les différents rendez-vous annuels, le Raid du Golf, le marathon de Vannes et le grand prix de Plouay. Course en ligne de cyclisme professionnel. 7 2.2. LE SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU MORBIHAN 2.2.1 ORGANISATION : Le SDIS du Morbihan est classé en 2ème catégorie. Départementalisé depuis le 1er janvier 2000, sa gestion est assurée par un conseil d’administration présidé par Monsieur Gilles DUFEIGNEUX .Le corps départemental est placé depuis le 1er novembre 2011 sous le commandement du Colonel Cyrille BERROD. Il se compose d’une direction, de 5 pôles, dont un pôle des territoires regroupant 65 centres de secours au sein de 3 groupements. 65 Centres d’Incendie et de Secours 2 (CIS) permettent de couvrir 6 816 Km et 720 000 habitants pour répondre aux exigences du SDACR. Président du SDIS 56 Direction Départementale Gilles DUFEIGNEUX Colonel Cyrille BERROD Pôle Opérationnel GPT Couverture des Risques GPT Analyse des Risques GPT Formation PREFET M.Thomas DEGLOS Pôle Soutien Technique et Logistique Pôle des Territoires GPT Lorient GPT Vannes 19 CIS GPT Pontivy 26 CIS 20 CIS CIS AURAY CDT COINDREAU CIS LOCMINE LTN GUENEY CTD AP ADJOINT AU CTD AP Pôle des Ressources Pôle Santé GPT Logistique GPT Administration Générale et Gestion Finacière Service Santé GPT Système d'Information GPT Ressources Humaines Service Secours Médical Référents des GPT Service Pharmacie Service Santé et Sécurité 8 2.2.2 BUDGET du SDIS 56. BUDGET (Millions d'euros) INVESTISSEMENT 16 386 FONCTIONNEMENT 51 141 INVESTISSEMENT FONCTIONNEMENT 2.2.3 ACTIVITES OPERATIONNELLES En 2015, le corps de sapeurs-pompiers du Morbihan est intervenu sur 40 732 opérations, soit une diminution de 2.9% par rapport à 2014 .Cette baisse s’explique notamment par l’arrêt du traitement des interventions pour destruction d’hyménoptères. La répartition par nature d’intervention nous indique que le secours à personne représente 2 tiers des missions. 2.2.4 RESSOURCES HUMAINES, TECHNIQUES ET LOGISTIQUES La complémentarité entre Sapeurs-Pompiers Professionnels, Sapeurs -Pompiers Volontaire et agents administratifs et technique permet au SDIS 56 d’apporter une réponse opérationnelle cohérente et en adéquation avec le SDACR et le Règlement opérationnel. 9 Le SDIS 56 dispose également d’équipes spécialisées pour répondre aux risques particuliers de la zone Morbihannaise : Les Unités sont nautique, Feu de Navires, GRIMP, RCH et RAD, Secours animaliers, Equipe Cynotechnique et Unité de Sauvetage Déblaiement. 833 Véhicules arment la flotte du corps départemental. 3. Organisation de la filière des Activités physiques Un officier, Conseiller Technique anime le bureau des activités physiques. Chef de centre, il est suppléé par un officier EAP 2 également Chef de centre. 1 EAP 2 est référent dans chaque Groupement Territorial. Le dernier recensement sur la répartition des effectifs encadrants les Activités physiques date de 2011. 10 Le budget dédié aux Activités physiques permet l’achat de petits équipements et de matériel plus conséquent. Il permet également de financer l’organisation des cross et des déplacements lors des épreuves zonales et nationales. Actuellement, le budget alloué aux activités physiques est de 32 000 euros. Les dépenses de fonctionnement correspondent à l’achat de petits équipements assimilés à du « consommable », aux frais de déplacement de l’équipe de sapeurs-pompiers du Morbihan lors des épreuves sportives officielles et à l’achat de récompenses lors des compétitions. Le budget « investissement » permet l’achat de matériels plus conséquent comme les équipements de musculation et de cardio-training par exemple. Ces achats sont effectués pour répondre aux demandes des principaux CIS du département. Les besoins sont émis par des encadrants des AP des CIS concernés et validés par le chef de centre. Budget Activités physiques 32 000 euros INVESTISSEMENT 16 000 euros FONCTIONNEMENT 16 000 euros 11 4. Analyse de l’existant Organisations des Activités physiques, des épreuves athlétiques statutaires et des manifestations sportives : Les séances d’activités physiques sont dispensées dans les centres de secours professionnels chaque matin. Le soir, la séance est libre. Les plannings propres à chaque centre sont établis par les EAP 2 (voir annexe n° 10.1). Depuis deux ans, par manque de participants et face à des contraintes organisationnelles, les épreuves athlétiques ne sont plus réalisées pour les sapeurs-pompiers actifs. Seuls les JSP les réalisent au cours du challenge Jean –Michel PLOYET qui les réunit une fois par an. Des équipes départementales de Rugby, Football, Cyclisme, représentent le SDIS 56 lors des différents tournois et championnats. En partenariat avec l’Union Départementale, plusieurs centres d’Incendie et de Secours organisent des manifestations sportives annuelles : Le Raid de l’Elée, le duathlon des uniformes, les 24 heures VTT Défi Sapeurs-Pompiers en sont quelques exemples. Un Guide Départemental a été réalisé en 2012 par un groupe de travail constitué du Conseiller Technique Départemental des APS, son adjoint, les EAP2 référents des trois Groupements territoriaux, l’officier référent Prévention et un médecin du SSSM. Suite à l’état des lieux relatif à la pratique des activités physiques au sein du SDIS 56, 9 objectifs et 27 actions sont proposés. Ils prennent en compte l’accidentalité, les écarts avec la règlementation et aux préconisations en vigueur mais également l’organisation du SDIS 56 en matière d’Activité physique. Les 3 objectifs fixés par le Colonel Cyrille BERROD, Directeur Départemental 12 2013 : Expérimentation Objectif 1 : Réorganiser la filière sportive : organiser une réunion des spécialistes de la filière. Rattacher le bureau sport au Groupement Formation. Actions réalisées : Une réunion des encadrants des activités physiques a permis de leur présenter le projet et de recenser les personnels réellement actifs. Bilan : Très peu de participants. 19 CIS n’ont pas d’encadrants des Activités physiques par manque de candidats. Objectif 2 : Effectuer un Bilan de la Compétence Physique Individualisé (BCPI) SPP/SPV. Les données relatives au BCPI sont des données individuelles appartenant à l’agent et pas au SDIS 56.Seul l’agent peut les communiquer .Elles peuvent faire l’objet d’une discussion lors de l’entretien individuel avec le médecin pendant la visite médicale. Actions réalisées : Une phase test concernant 20 CIS candidats a été proposée. Trois épreuves et la mise en place d’un carnet individualisé de la condition physique (annexe n° 10.2) ont été réalisées (LUC LEGER, épreuve d’endurance cardio respiratoire, POMPES, épreuve de renforcement musculaire des membres supérieurs et GAINAGE, épreuve de renforcement de la ceinture abdominale) (Voir statistiques en annexe n° 10.3) Un lot type de matériel permettant de réaliser les 3 épreuves retenues a été réparti sur 6 centres candidats (voir composition et répartition des lots en annexe n° 10.4). Bilan de cette phase d’expérimentation : 26 centres de secours sur 65 ont souhaité tester ICP. 681 participants sur un effectif de 1514 soit 45 % de l’effectif total des centres concernés. Cette expérimentation a été réalisée par 25% de l’effectif total des sapeurs-pompiers du département. Elle est donc représentative. Toutes les tranches d’âge ont été représentées ainsi que la participation des deux sexes. L’enquête de satisfaction mise en place a révélé une grande satisfaction et la volonté de pérenniser cette pratique. 13 Objectif 3 : Accompagner les agents par un programme individualisé de maintien en condition physique. Actions en cours de réalisation : Rédaction d’un guide de référence départemental qui retient en orientation la philosophie générale d’accompagnement individualisé des sapeurs- pompiers en fonction de leur capacité physique, leur environnement familial, professionnel et leur âge. Il se décline en 10 points : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) L’organigramme départemental de la filière des Activités physiques La charte des bonnes pratiques des Activités physiques Un règlement sur la pratique des sports collectifs Les barèmes minimum des exercices individuels annuels Présentation et réalisation des exercices types Scénario pédagogique Techniques pédagogiques Planification des séances d’Activité physique et sportive Les fiches de séances Annexes : Guide Départemental des Activités Physiques Fiches retour d’expérience Fiches de suivi individuel Fiches de dotation de matériel sportif Fiches de suivi et de contrôle du matériel sportif. 2014 : Développement Objectif 1 : Réorganiser et conforter la filière sportive : organiser une réunion des spécialistes de la filière et obtenir l’agrément pour l’EAP 1. Action réalisée : Le SDIS 56 est agrée depuis le 1er octobre 2014 afin d’organiser et dispenser la formation d’encadrement des activités physiques de Niveau 1.La plus-value est de pouvoir former les SPV, les stages proposés par le CNFPT étant réservé aux SPP et aux SPV fonctionnaires territoriaux. Une formation EAP 1 est programmée en avril 2016 Bilan : Il sera réalisé à l’issue de la formation. 14 Objectif 2 : Evaluer la condition physique des sapeurs-pompiers en déployant les ICP dans tous les CIS du Département. Action réalisée : Un niveau départemental de référence est fixé et correspond à « aptitude à évaluer par un médecin »Il est nommé « niveau minimal départemental ».Cette terminologie doit permettre à l’ensemble des personnels de réaliser les épreuves, de faciliter l’adhésion et de prendre en compte leur condition physique. C’est la progression, l’évolution à la baisse ou à la hausse qui est un indicateur intéressant. Bilan : Diminution importante de la participation des agents SPP et SPV aux ICP. Objectif 3 : Créer un guide de référence départemental de maintien en condition physique. Ce document précisera la philosophie générale du SDIS basée sur l’accompagnement individualisé en tenant compte des capacités physiques des agents, de leur âge et de leur environnement professionnel. Action en cours de réalisation : Seule la charte des bonnes pratiques des activités physiques et les planifications des séances pour les SPP sont définies. Objectif 4 : Développer la communication sur les Activités physiques au sein du Département. Action réalisée : Un portail « Activités Physiques » est créé sur le site Intranet du SDIS 56 rattaché au Groupement Formation. Des articles sur le magasine SDIS 56 et le BIL informent les agents sur la nécessité et les bienfaits de pratiquer une activité physique régulière Renforcer l’information des médecins du SSSM sur la démarche AP lors des FMPA et dans leur bulletin mensuel d’information. Bilan : Suite à la mise en ligne des informations relatives aux AP, le site est rarement consulté par les SP. Objectif 5 : Réduire l’accidentologie liée aux activités physiques. Action réalisée : Le SSSM a défini les situations pour lesquelles une visite avec le médecin est conseillée (traumatismes de l’appareil locomoteur, hernie, grossesse …) Bilan : Après une nette baisse en 2013 des accidents liés à l’activité physique, les indicateurs sont en hausse en 2014. 15 2015 : Bilan Objectifs : bilan des objectifs 2013 et 2014. Action réalisée : Poursuite des ICP dans 20 centres de secours. Phase expérimentale du Parcours d’Adaptation Opérationnelle dans un CSP Bilan : Le compte rendu de la réunion du 17 décembre 2015 sur la réalisation des ICP dresse le bilan suivant : La réalisation des exercices « ICP » s’est poursuivie avec succès dans 19 CIS du Groupement de Lorient soit 80% de taux de participation. La participation est moyenne chez les SPP et nulle chez les SPV dans les GPT Vannes et Pontivy. Le retour des agents SPP du CSP Vannes sur la pratique du PAO est positif. Ce qu’il faut retenir ! La phase expérimentale réalisée en 2013 impliquant 26 centres de secours et 681 participants a révélé une grande satisfaction et la volonté de pérenniser cette pratique. Bilan positif de la pratique du Parcours Adapté Opérationnel par les sapeurs-pompiers professionnels du CIS Vannes. L’implication des EAP dans l’encadrement des Activités physiques est faible. Il n’existe pas d’encadrement des Activités physiques dans 19 CIS. Les 3 ICP retenus sont réalisés sur la base du volontariat sans consultation des indicateurs et sans suivi des agents par les EAP et/ou le SSSM. En 2014 et 2015, une stagnation puis une chute importante de l’implication des sapeurspompiers dans la réalisation des ICP ont été constatées. Les épreuves athlétiques et le PSSP ont été supprimés depuis 2 ans par manque de participants. 16 5. Analyse de la commande 17 Une première lettre de mission du Colonel Cyrille BERROD, Directeur Départemental orientait la commande sur la mise à jour et l’adaptation de l’ancien « DDEGAPS » pour actualiser la politique de maintien de la condition physique des sapeurs-pompiers. Une attention particulière devait prendre en compte les contraintes professionnelles, la mise en œuvre des indicateurs de la condition physique lors des séances adaptées aux différentes tranches d’âge. Le développement du PAO dans les CIS. Un renforcement de la prévention de l’accidentologie sportive, une adaptation des activités physiques liées aux contraintes des Sapeurs-pompiers volontaires et la proposition d’équipements sportifs dans un cadre budgétaire contraint. Face à cette importante commande et au regard des évolutions intervenues dans le contenu de l’ancien DDEGAPS, le Colonel BERROD a souhaité réorienter plus particulièrement sa demande sur les quatre objectifs suivants : Intégrer les indicateurs de la condition physique dans les séances d’activités physiques. Développer la pratique du Parcours Adapté Opérationnel. Adapter des activités physiques aux contraintes des SPV. Proposer une dotation d’équipements sportifs selon l’importance des centres de secours et des infrastructures mises à dispositions. Afin de répondre à la commande, des perspectives seront proposées pour chaque objectif. Une analyse sur les vulnérabilités existantes ou à venir sera faite, des parades sous forme d’actions humaines, organisationnelles ou techniques seront proposées .La mise en œuvre d’indicateurs permettra de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs fixés. Les pictogrammes suivants seront utilisés : Facteurs de réussite Parades Vulnérabilités Objectifs 18 6. Perceptives et élaboration des propositions Objectif 1 : Intégrer les ICP dans les séances d’activités physiques. Les activités physiques ne sont pas institutionnalisées. Les résultats des agents volontaires suite à la réalisation des ICP ne sont pas transmis au Service de santé Il existe un manque d’encadrant des AP dans les centres d’Incendie et de secours. Il y a un manque de communication sur la nécessité et l’objectif de pratiquer des activités physiques. Il n’existe pas de fiches types d’exercices permettant aux opérateurs d’animer les séances. Action 1 : Conformément à l’arrêté du 6 mai 2000, impliquer la hiérarchie et réitérer la demande visant à rendre obligatoire la pratique les ICP pour tous les sapeurs-pompiers en régime opérationnel. Rappel règlementaire de l’article 11 : « Le médecin sapeur-pompier doit être informé du suivi de l’entrainement et de la préparation physique du sapeur-pompier .Ces informations peuvent permettre au médecin de dépister une affection en cours, d’informer et de conseiller le sapeur-pompier sur les questions relatives à son hygiène de vie, de formuler des propositions pour ménager l’agent et adapter son emploi si nécessaire. Elles constituent pour le médecin un indicateur de santé, un outil de médecine préventive sans interférer avec les décisions d’aptitude médicale qui relèvent d’autres critères » Pour pouvoir améliorer sa condition physique et renforcer son capital santé en pratiquant des séances adaptées, chaque agent doit connaitre son niveau initial. Cette évaluation peut également permettre au SSSM de déceler une pathologie naissante. Action 2 : Créer un comité de pilotage des AP composé du CAP, d’un membre du GPT formation, du CHSCT, du SSSM, du CCDSPV et d’un représentant des partenaires sociaux. La mise en place, le suivi des indicateurs et l’accompagnement des agents ne peuvent se faire qu’avec l’ensemble des acteurs du SDIS 56. Cette transversalité améliorera de façon générale la qualité de vie au travail des Sapeurs-Pompiers. Un membre du CHSCT est Opérateur des AP Action 3 : Transmettre aux OAP et EAP les orientations retenues en matière d’évaluation de la condition physique Réaliser une réunion d’information à l’ensemble des encadrants des activités physiques. Présenter le projet retenu et recenser les personnels réellement actifs. Présenter lors des FMPA des OAP, l’arrêté du 6 décembre 2013 et les référentiels formations, activités et compétences et évaluations. Action 4 : Sensibiliser et responsabiliser l’encadrement sur le maintien de la condition physique. Les chefs de centre, les adjoints, les chefs de gardes et chefs d’équipes doivent être informés du plan de santé et de sécurité par les activités physiques et notamment de l’intégration des ICP dans les séances. Ils doivent responsabiliser les agents et les sensibiliser sur la nécessité d’évaluer leur condition physique pour garantir leur sécurité sur opération, préserver leur santé et leur qualité de vie au travail .Inclure une journée par an et par groupement « Santé et Sécurité » animé par le bureau des AP, le CHSCT, le SSSM et la société DEXIA (assureur du SDIS 56) Les thèmes suivants devront être abordés : Pourquoi pratiquer une AP ? Rôle des encadrants des AP dans les CIS ? Responsabilité de la hiérarchie dans l’évaluation de la condition physique des agents. Action 5 : Sensibiliser les agents sur leur rôle d’acteur autonome Lors des FI et FAE, informer et former les sapeurs-pompiers à la bonne pratique des AP. Leur remettre le C.I.C.P Présenter les arrêtés du 8 août et du 30 septembre 2013 et les REAC relatifs à la formation des SPV et SPP. Rappels aux personnels lors des journées de garde, des séances ou des FMPA. 19 Action 6: Positionner un tableau d’affichage des AP dans les CIS. L’affichage des informations relatives aux ICP permet de diffuser les bons conseils et toutes les informations d’ordre pratique sur les protocoles de réalisation et de suivi des ICP. Action 7 : Réaliser une plaquette en lien avec le service communication, qui explique la philosophie retenue au travers de la réalisation des ICP. Le contenu : « Les ICP contribuent à informer l’agent à un moment donné de son niveau de condition physique par rapport à un seuil de sécurité de référence. L’agent qui s’engage personnellement doit percevoir les ICP comme un outil de mesure qui va lui permettre au travers des séances d’éducation et d’entrainement physique d’acquérir et de maintenir sa condition physique opérationnelle pour sauvegarder sa vie et sa santé et accomplir ses missions en toute sécurité » Action 8 : Informer les personnels du SSSM lors de leur FMPA sur leur rôle, celui des encadrants et les modes de transmissions des ICP. (Arrêté 6 mai 2000). A l’occasion des FMPA des médecins et infirmiers, faire un rappel sur les textes réglementaires. Lors des visites médicales annuelles, au vu des examens et à l’aide des ICP, le médecin peut entamer une discussion avec l’agent et l’inviter à aller vers les encadrants afin d’obtenir un accompagnement individualisé au changement de sa prise en charge. Les résultats recueillis doivent être transmis au médecin en charge de l’aptitude médicale par la voie hiérarchique afin d’être pris en compte dans le cadre de la visite de maintien en activité et de la prévention (Art 11,18 et 20 de l’arrêté du 6 mai 2000). La saisie et le transfert des performances peuvent se faire par informatique sous intranet. L’agent se présente à sa visite avec son CICP. Action 9 : Définir et former le nombre d’opérateurs sportifs nécessaires pour assurer l’encadrement des ICP dans les centres de secours. Afin d’encadrer les séances d’entrainement physique et de réaliser les ICP au sein des centre et dans les différentes formations, il est nécessaire de dimensionner un nombre d’agents à former sur la base suivante : Pour les CIS SPV de 4ème et 5ème catégorie : 1 OAP Pour les CIS SPV de 2ème et 3ème catégorie : 2 OAP Pour les CIS de 1ère catégorie : en fonction de l’estimation du chef de centre Le nombre d’EAP à former est estimé dans le tableau joint en annexe n° 10.5 Action 10 : Concevoir des fiches types de séances qui incluent les ICP et privilégient le renforcement cardio respiratoire et le renforcement musculaire. Les ICP ne doivent pas être programmés mais intégrés dans les séances. Ils peuvent être réalisés à n’importe quel moment durant la séance. Il ne faut pas s’entrainer pour les ICP mais à partir des ICP, s’entrainer pour obtenir et maintenir une condition physique de sécurité opérationnelle durable. Chaque entrainement doit respecter les règles de déroulement d’une séance (échauffement /corps de séance : retour au calme). Le renforcement musculaire doit privilégier la force du tronc (abdominaux/dorsaux /lombaires) Il doit faire l’objet d’une pratique régulière afin de favoriser la bonne application des techniques opérationnelles et la prévention des blessures et Troubles musculo-squelettiques. Le volume d’entrainement quelle que soit l’activité doit comporter une dominante cardio vasculaire Le guide sur la préparation physique des Sapeurs-Pompiers (Michaël GOUFIER, ENSOSP 2015) constitue la référence technique dans ce domaine. Les supports vidéo du CNFPT sont également disponibles sur le site www.cnfpt.fr. Les fiches devront être conçues à partir du guide et des supports vidéo du CNFPT (exemple de fiche en annexe n°10.6) 20 Action 11 : Editer un aide-mémoire à destination des chefs de centre sur l’organisation, les réalisations et le suivi des ICP Il se décline en 7 points : Présentation du cadre réglementaire. Organisation générale de l’évaluation de la condition physique. Fiches de tâche des différents acteurs (Chef de centre / membre de la filière EAP /Chef de Groupement /Référent EAP GPT / Médecin du SSSM). Fiches techniques sur la réalisation des ICP. Procédure de saisie des ICP. Fiches de matériel nécessaire. Réceptionner les données des CIS et saisir les résultats sur Intranet. Action 1 : Conformément à l’arrêté du 6 mai 2000, faire la demande visant à rendre obligatoire la pratique des trois ICP retenus pour tous les sapeurs-pompiers en régime opérationnel. Dans le cadre du plan « santé et sécurité », validation du DDSIS par la rédaction d’une note de service adressée à l’ensemble des personnels SPP/SPV sur l’obligation d’évaluer la condition physique. Action 2 : Action 2 : Créer un comité de pilotage des AP composé du CAP, d’un membre du GPT formation, du CHSCT, du SSSM, du CCDSPV et d’un représentant des partenaires sociaux. Adresser aux différents personnels concernés une invitation à une réunion d’information. Fixer une date par trimestre pour réaliser des points d’étape. Action 3 : Transmettre aux OAP et EAP les orientations retenues en matière d’évaluation de la condition physique Faire une réunion en journée et une réunion en soirée dans le cadre de la FMPA des agents SPP et SPV. Etablir une liste des personnels actifs et motivés pour mettre en œuvre les orientations. Faire valider la liste par le DDSIS. Transmettre au service Ressources humaines la liste des personnels cessant leur spécialité d’EAP. Action 4 : Sensibiliser et responsabiliser l’encadrement sur le maintien de la condition physique. Avant la réunion d’information, faire remplir un questionnaire pour connaitre l’organisation des séances d’activités physique au sein des centres de secours. Après la réunion, réaliser une enquête de satisfaction auprès des chefs de centre, adjoints, chefs de gardes et chefs d’équipes. Les EAP transmettent au chef de centre le bilan sur la réalisation d’ICP. Les chefs de centres ou les EAP saisissent les résultats sur l’Intranet du SDIS 56. Action 5 : Sensibiliser les agents sur leur rôle d’acteur autonome Leur remettre le carnet des indicateurs de la condition physique (CICP). Lors de visites des médicales, le médecin échange avec l’agent et l’informe sur la nécessité et les bienfaits d’être en bonne condition physique de sécurité. Un questionnaire en amont peut-être transmit à l’agent concernant son mode de fonctionnement. Intégrer dans les différentes formations, une séquence sur la nécessité d’acquérir et d’auto entretenir sa condition physique. Réaliser une campagne d’information dans le Bulletin mensuel du SDIS 56. Action 6 : Positionner un tableau d’affichage des AP dans les CIS Adresser un courriel aux chefs de centre pour s’assurer qu’ils détiennent un tableau d’affichage dédié aux AP. Intégrer les achats dans les expressions de besoins et le plan d’équipement. 21 Action 7 : Réaliser une plaquette en lien avec le service communication qui explique la philosophie retenue au travers de la réalisation des ICP. Définir avec le comité de pilotage une plaquette type. Faire valider par le DDSIS la plaquette avant diffusion. Définir avec le service communication une date d’édition et de diffusion. Intégrer la plaquette dans les bulletins de salaires et d’indemnités des agents. Action 8 : Informer les médecins et les infirmiers du SSSM lors de leur FMPA sur rôle des encadrants et les modes de transmissions des ICP. Tenir à jour un tableau annuel des personnels du SSSM ayant été formés. Action 9 : Définir le nombre d’opérateurs sportifs nécessaires pour assurer l’encadrement des ICP dans les centres de secours. Récupérer auprès du GPT Formation la liste des agents formés à l’issue de chaque stage. Mettre à jour annuellement le tableau des effectifs encadrants des AP. Tenir compte des mouvements des personnels en lien avec les chefs de centre. Action 10 : Concevoir des fiches types de séances qui incluent les ICP et privilégient le renforcement cardio respiratoire et le renforcement musculaire. A partir du guide de la Préparation physique de M.Goufier et des supports vidéo du CNFPT existants, les EAP 2 réalisent des fiches type de séances à dominante « endurance cardio respiratoire » et « renforcement musculaire » en y intégrant les indicateurs. Deux réunions de restitution auront lieu en avril et en octobre afin de valider les fiches et les présenter au CHSCT du mois de novembre. Action 11 : Editer un aide-mémoire à destination des chefs de centre sur l’organisation, les réalisations et le suivi des ICP. L’ensemble des SP a accès à internet, mais pas à l’intranet. 65 guides seront édités en format papier et seront remis lors de la réunion annuelle des chefs de centre. Une version dématérialisée sera mise en ligne sous intranet. 22 Objectif 2/ : Développer le PAO (Parcours Adapté Opérationnel) dans les CIS. Véritable outil d’auto-évaluation, le PAO vise à compléter les ICP en appréciant la condition physique dans un contexte opérationnel. Non certificatif et non chronométré, il crée le lien entre l’entrainement physique où le caractère individuel souvent prévaut et les techniques opérationnelles où la complémentarité des actions de l’équipe et la gestion de l’effort sont primordiales. Méconnaissance du PAO au sein du SDIS 56. Quels sont les objectifs du PAO ? Méconnaissance de l’organisation et la mise en œuvre du PAO. Est–il réalisable dans tous les CIS ? Action 12 : Communiquer aux agents du SDIS les informations relatives au PAO. Réunir le groupe de travail incluant tous les partenaires (CTD, CHSCT, CCDSPV, instances syndicales et UDSP) pour présenter les objectifs, les épreuves et définir un mode de mise en place. (Voir annexe 10.7) Communiquer au groupe sur la responsabilisation de l’agent qui peut s’auto-évaluer au travers d’un parcours proche de la réalité opérationnelle. Il met ainsi à contribution ses qualités physiques spécifiques. Le PAO permet également d’évaluer la condition physique générale de l’agent. Réaliser un PAO démonstratif lors du cross départemental. Convier les Chefs de centre et l’équipe de Direction. En lien avec le service communication et les partenaires, publier dans le SDIS MAG 56 un article sur le PAO en s’appuyant notamment sur la démonstration réalisée. Mettre en ligne sur le portail Intranet les documentations et les vidéos. Action 13 : Réaliser une phase Test avec des CIS représentatifs de toutes les catégories. Réaliser dans une vingtaine de centres tests et disposant d’un encadrement des AP un PAO. Action 14 : Elaborer un guide de mise en œuvre reprenant les points suivant : Le contexte Les objectifs Le schéma du parcours Le matériel nécessaire Les conditions de réalisation Action 15 : Proposer aux CIS de 3ème ,4ème et 5ème catégorie un accompagnement de l’EAP 2 référent du GPT et des EAP 2 des CIS voisins dans la mise en œuvre du PAO. L’EAP 2 peut ainsi guider les premières mises en place et répondre aux questions des chefs de centre directement sur le terrain. 23 Action 12 : Communiquer aux agents du SDIS les informations relatives au PAO. Faire valider par le DDSIS la démarche proposée par le comité de pilotage. Demander au Service communication d’être présent le jour de la démonstration pour réaliser une vidéo et des photos. Programmer la date de parution de l’article dans le SDIS MAG 56. Action 13 : Réaliser une phase Test avec des CIS représentatifs de toutes les catégories. Faire un questionnaire de satisfaction à l’attention des Chefs de centre sur la pratique du PAO. Action 14 : Elaborer un guide de mise en œuvre : Le guide sera réalisé avec le CAP et les trois EAP 2 référents des groupements. Il sera présenté au comité de pilotage avant la démonstration prévue. Il sera mis en ligne sous intranet. Action 15: Proposer aux CIS de 3ème ,4ème et 5ème catégorie un accompagnement de l’EAP 2 référent du GPT et des EAP 2 des CIS voisins dans la mise en œuvre du PAO. Récupérer auprès des CIS les dates prévues pour réaliser le PAO. Etablir un tableau de répartition des CIS par EAP 2 et par groupement. Valider et transmettre aux encadrants les dates retenues pour se rendre dans les CIS. 24 Objectif 3 : Adapter les Activités physiques aux contraintes des sapeurs-pompiers volontaires. Il n’existe pas d’heure dédiée aux activités physiques des SPV. Certains centres ne disposent pas d’encadrement EAP et /ou de correspondant des AP. La période de disponibilité en journée des SPV est réduite. Les équipements et installations sont différents dans les CIS. Action 16 : Proposer lors des FMPA mensuelles, une heure d’entrainement physique. La possibilité de réunir les SPV pendant 1 heure n’aura pas un impact en termes d’entretien et de progression de la condition physique. Néanmoins, pendant cette séance, l’heure peut permettre à l’équipe-cadre du CIS de sensibiliser et de fédérer une adhésion à long terme des agents sur la nécessité de s’entrainer. Action 17: Proposer des séances hebdomadaires d’entrainement physique au travers de manœuvres ou ateliers. Sur la base du volontariat, cette démarche peut fédérer les SPV.En effet, pratiquer un effort physique répété en lien avec des actions et des gestes opérationnels peut donner aux SPV un sens plus concret à la condition physique de sécurité opérationnelle durable. L’approche peut mobiliser plus facilement les personnels. Action 18 : Former un agent dans les centres ne disposant pas d’encadrement des AP. Cette action a déjà été évoquée dans l’objectif n°1. Action 19 : Proposer un partenariat avec les collectivités, les clubs sportifs et les clubs privés pour permettre aux SPV de disposer d’installations et d’équipements pour les AP. La possibilité pour les SPV d’accéder à des équipements ou salles extérieurs peut les rendre plus facilement autonomes dans leur prise en charge. Dans tous les cas, il faut qu’ils puissent réaliser des exercices simples et caractérisés par : La régularité et la fréquence L’intensité et la durée La récupération Action 20: Mettre à disposition des SPV des fiches types de séance pouvant être réalisées facilement. Ces fiches doivent permettre à chaque agent de s’entrainer en respectant les différentes étapes de séances (échauffement généralisé, échauffement spécifique, corps de séances, retour au calme et étirements). 90% des volumes d’entrainement, quelle que soit l’activité pratiquée, doivent comporter une dominante cardio-vasculaire. Chaque CIS dispose d’un exemplaire dématérialisé du guide sur la préparation physique du sapeurpompier de Michaël Goufier. 25 Action 16 : Proposer lors des FMPA mensuelle, une heure d’entrainement physique. Lors de la réunion des chefs d’équipe et la réunion de centre, présenter l’action aux agents. Inclure cette heure sur le planning de la FMPA Action 17 : Proposer des séances hebdomadaires d’entrainement physique au travers de manœuvres ou d’ateliers. Sur la base du volontariat, cette démarche peut fédérer les SPV.En effet, pratiquer un effort physique répété en lien avec des actions et des gestes opérationnels peut donner aux agents un sens plus concret de l’acquisition et du maintien en condition physique de sécurité opérationnelle durable. L’approche opérationnelle peut mobiliser plus facilement les personnels. Action 18 : Former un agent dans les centres ne disposant pas d’encadrement des AP Cette action a déjà été évoquée dans l’objectif n°1.Voir les facteurs de réussite de l’action 9. Action 19 : Proposer un partenariat avec les collectivités, les clubs sportifs et les clubs privés pour permettre aux SPV de disposer d’installations et d’équipements pour les AP. En partenariat avec le service administratif et les chefs de centre, réaliser une démarche d’information auprès des collectivités, associations et club privés. L’échange de services peut être envisagé sur forme de conventions types. Recenser les partenaires Informer les SPV des mises à dispositions et /ou des avantages proposés par les partenaires. Action 20 : Mettre à disposition des SPV des fiches types de séance pouvant être réalisées facilement. Les fiches de séances sont mises en ligne sous intranet. Chaque centre peut ainsi éditer à la demande les fiches nécessaires aux séances Faire un bilan à tous les mois auprès des chefs de centre sur l’accompagnement proposé et l’autonomie d’entrainement des SPV. 26 Objectif 4: Proposer une dotation d’équipements sportifs selon l’importance des centres de secours et des infrastructures mises à disposition. L’immense majorité des 65 centres de secours de SDIS 56 n’a pas de dotation officielle en matériel dédié aux AP. Les équipements et matériels proviennent de différents fournisseurs (Collectivités/SDIS 56/amicales/donateurs). Les casernements n’appartiennent pas au SDIS 56 .Il sont la propriété des collectivités territoriales, communales, intercommunales ou SIVU. La plupart des CIS ne disposent pas d’équipement ou de structure adaptée à la pratique des AP. Ils ont été construits avant l’arrivée statutaire des activités physiques et des épreuves athlétiques. Manque de contrôle et de traçabilité des équipements existants. Les SPV ne sont pas équipés en vêtements et chaussures de sport. Action 21 : Identifier le matériel existant dans les CIS. La provenance des équipements est diverse : le matériel peut être fourni par le service ou acheté par les amicales ou encore donné par les SP ou des tiers. Réaliser un inventaire du matériel existant et de sa provenance en adressant un questionnaire aux chefs de centres. Assurer un suivi informatisé pour permettre une gestion simple du parc matériel départemental. Action 22 : Définir un lot type de matériel de base par CIS par GPT. Le lot type n° 1 CIS 3 /4 et 5ème catégories se compose de : 1 barre de tractions 20 cônes 1 sifflet 12 chasubles 12 tapis de sol type natte 1 jeu d’élastiques Le lot type n° 2 Groupement doit permettre de compléter le lot type CIS pour réaliser les ICP et le PAO .Il se compose de : 1 poste CD 1 décamètre 1 odomètre 1 CD Luc léger et VAMEVAL 6 cardio fréquence mètre 2 chronomètres 1 équipement de Test de souplesse Le lot type n° 3 pour les CIS de 1ère et 2ème catégories se compose de : Lot n° 1 Lot n° 2 3 rameurs 3 vélos 3 vélos elliptiques 27 Action 23 : Contacter les collectivités propriétaires, les présidents d’amicales et les donateurs pour mettre en place un contrôle règlementaire des installations sportives équipant les aires et les salles de sport des CIS. Les CIS comportent des équipements et matériels sportifs dont l’utilisation peut être à l’origine de nombreux et/ ou graves accidents. Une bonne installation, vérifiée par un contrôle initial de conformité, et un entretien régulier, vérifié par un contrôle périodique permettent d’évaluer et de prévenir les risques liés à l’utilisation des équipements sportifs. La diversité de provenance des équipements doit être prise en compte et ne doit pas interférer sur ces contrôles. Ouvrir dans chaque centre de secours un registre de contrôle des équipements et matériels d’activités physiques comprenant : Une notice explicative Le recensement des équipements et périodicité des contrôles Une fiche d’identification, essai et contrôle initial Une fiche de contrôle simple et intermédiaire Une fiche de dégradation Décret n°85-603 du 10 juin 1985 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale. Art 2.1 : « Dans les collectivités et établissements mentionnés à l'article 1er, les locaux et installations de service doivent être aménagés, les équipements doivent être réalisés et maintenus de manière à garantir la sécurité des agents et des usagers. Les locaux doivent être tenus dans un état constant de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de sécurité nécessaires à la santé des personnes » Art 2.2 : « Les autorités territoriales sont chargées de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité » L’article 7 du Décret n° 96- 495 relatif aux exigences de sécurité auxquelles doivent répondre les équipements sportif tel que cages de but, de hand ball et basket ball précise : « Lors de la première installation, les équipements mis au service des usagers devront faire l’objet d’une vérification de leur stabilité et leur solidité par un responsable de ladite installation. Les équipements devront être régulièrement entretenus par leur propriétaire. A chaque mise en place de l’équipement, un contrôle de solidité et de stabilité devra être fait. Les propriétaires des équipements devront installer un plan de vérification et d’entretien, qui précisera notamment la périodicité des vérifications. Il devront tenir ce plan ainsi qu’un registre de vérification, comportant pour chaque équipement la date et les résultats des essais et contrôles effectués et mis à la disposition des agents chargés du contrôle » Action 24 : Développer un partenariat conventionné avec les communes, EPCI et autres collectivités ou établissements privés pour la mise à disposition d’installations sportives. Cette démarche permet de réduire les coûts pour le SDIS, de mutualiser les équipements sportifs, d’adapter la séance d’AP aux conditions météorologiques et de disposer d’installations spécifiques (Piscine, Gymnase …) L’implication des collectivités et des entreprises dans le partenariat avec le SDIS 56 leur permet de se mettre en avant et d’être les partenaires de proximité des SP dans leur préparation physique. Action 25 : Doter les CIS et les Groupements des lots de base. A partir de l’inventaire départemental réalisé, compléter les équipements des CIS avec les lots définis pour chaque catégorie. Action 26 : Etudier la possibilité de fournir des effets sportifs aux SPV. Dans un cadre budgétaire restreint, il serait onéreux d’équiper les 2584 SPV en effets sportifs. Néanmoins, plusieurs démarches peuvent être envisagées : Fournir une paire de chaussures à chaque SPV. La participation du SDIS 56 dans l’achat de chaussures de sport contribue à la reconnaissance qu’il porte aux agents dans la prise en charge de leur condition physique. 28 Action 21 : Identifier le matériel existant dans les CIS. Les référents GPT récupèrent l’ensemble des questionnaires et réalisent un tableau de synthèse par catégories pour les CIS de leur GPT. Le CAP assure la saisie des données sous informatique et présente le bilan lors de la réunion annuelle au comité de pilotage .Tous les ans, une mise à jour des données sera réalisée. Action 22 : Définir un lot type de matériel de base par CIS par GPT. Chaque référent EAP 2 de Groupement fournira deux devis pour chaque n° de lot. Le CAP validera un devis et commandera les matériels. La conception des lots se fera par le CAP et les EAP référents à la plateforme logistique. La livraison sera réalisée par l’intermédiaire du process transport. Action 23 : Contacter les collectivités propriétaires, des présidents d’amicales et des donateurs pour mettre en place un contrôle règlementaire des installations sportives équipant les aires et les salles de sport des CIS. Dans le cadre de la mise en œuvre des actions issues du document unique, intégrer avec les collectivités la prise en charge des vérifications annuelles des matériels et équipements sportifs pour les centres disposant de salle d’activités physiques. Etablir entre les présidents d’amicales et le SDIS 56 une convention relative à la mise à disposition pour le SDIS 56 des équipements et matériels des amicales .Intégrer ces équipements lors des vérifications techniques règlementaires. Etablir une attestation de prise en compte de matériel avec les donateurs. Obtenir des devis de la part des organismes agréés pour réaliser les contrôles dans le cadre d’un marché public Action 24 : Développer un partenariat conventionné avec les communes, EPCI et autres collectivités ou établissements privés pour la mise à disposition d’installations sportives. En complément des démarches locales réalisées par les chefs de centre vers les partenaires, rédiger une convention type départementale de mise à disposition des équipements ou installations. Les référents EAP 2 de GPT recensent et tiennent à jour la liste annuelle par CIS des partenaires. Action 25 : Doter les CIS et les Groupements de lots de base. Réaliser un suivi annuel des équipements fournis aux CIS à partir d’une base informatique. Présenter ce suivi lors de la réunion annuelle du comité de pilotage. Action 26 : Etudier la possibilité de fournir des effets sportifs aux SPV. Réaliser avec le service habillement une procédure de marché public pour l’achat de 2584 paires de chaussures. 29 7 Proposition des Expressions de besoins par objectif Elément clé du dossier d’étude environnemental « plan et santé » par les activités physiques, l’aspect financier doit être pris en compte avec suffisamment de visibilité (plan triennal par exemple) pour les quatre objectifs fixés par le DDSIS. Objectif 1 : Intégrer les ICP dans les séances d’activités physiques. Action 9 : Définir et former le nombre d’encadrants des Activités physique nécessaires pour assurer l’encadrement des ICP dans les centres de secours. 4 niveaux existent au sein du SDIS 56 : Animateur OAP EAP CAP Le plan de formation (voir annexe n°) proposé sur trois ans afin d’atteindre les objectifs d’encadrement envisagés représente les coûts suivants : Le SDIS 56 est agréé pour former les agents à l’EAP 1.Il peut donc délivrer par VAE aux 63 animateurs le diplôme d’EAP 1.Le contenu de la formation animateur réalisé sur une semaine correspond au programme de l’EAP1.Une mise à niveau sera réalisée lors des FMPA. Encadrement proposé : Niveau Coût unitaire du stage Nombre annuel de SP Coût annuel Coût sur 3 ans ANIMATEUR VAE * 63 0 0 EAP 1 575.00 21 11 500 35 075 EAP 2 0 4* 0 0* EAP 3 2112 1 2112* 2112* TOTAL 3112 88 13 612 37 187.00 VAE * : Elle peut donner droit à une prime de 4% de spécialité pour les SPP 4* : Une session sera composée de 5 car 13 agents à former. 0 * : Financé par la cotisation patronale 1% reversée au CNFPT par le SDIS 56 (85 000.00) 2112* : Agent en cours de formation. Frais déjà engagés par le SDIS 56. 30 Objectif 2 : Développer le PAO (Parcours Adapté Opérationnel) dans les CIS. Action 14 : élaborer un guide de mise en œuvre reprenant les points suivants : Le contexte Les objectifs Le schéma du parcours Le matériel nécessaire Les conditions de réalisation Matériel Nombre Tenue de feu 2 ARI Coût unitaire (euros) Besoins Coût Total (euros) Existant* 0 0 2 Existant * 0 0 Tuyaux 45 mm 3 Existant* 0 0 Tuyaux de 70 mm 2 Existant* 0 0 Lance à débit variable 1 Existant* 0 0 division 1 Existant* 0 0 Echelle à coulisse 1 Existant* 0 0 Mannequin de sauvetage 1 200.00 6 1200.00* Bidons de 20 l 4 Existant** 0 0 Step 2 80.00 6 480.00 Barrière 2 Existant*** 0 0 TOTAL 21 80.00 12 1680.00 Existant *: Chaque CIS dispose de l’équipement et de matériel. Réserve CIS et GPT utilisables. 1200* : Certains CIS possèdent déjà un mannequin. La proposition est de doter les trois GPT territoriaux de deux mannequins de réserve. Existant** : Les bidons de mouillant et d’émulseur vides peuvent être utilisés. Existant *** : Le matériel des Parcours Sportifs peut être utilisé. 31 Objectif 3 : Adapter les Activités physiques aux contraintes des sapeurs-pompiers volontaires. Action 18 : Former un agent dans les centres ne disposant pas d’encadrement des AP Cette action a déjà été budgétisée dans le tableau des expressions de besoins de l’action 9 de l’objectif n°1. Objectif 4: Proposer une dotation d’équipements sportifs selon l’importance des centres de secours et des infrastructures mises à disposition. Action 11 : Définir un lot type de matériel de base par CIS par GPT. Lot n°1 CIS 3/4/5ème cat Nombre Coût unitaire Coût Total Barre de traction 1 131.67 131.67 Cônes 20 2.92 58.40 Chasubles 12 3.96 47.52 Tapis de sol 12 8.29 99.48 Sifflet 1 1.25 1.25 élastiques 1 jeu 14.50 14.50 TOTAL / 162.59 352.88 20 114.16 Lot n°2 GPT Nombre Coût unitaire Coût Total Nombre de GPT Décamètre 1 9.42 9.42 odomètre 1 157.50 157.50 sonorisation 1 274.50 274.50 CD Luc Léger et Vameval 1 1.00 1.00 Chronomètre 2 15.79 31.58 Cardio fréquence mètre 6 33.29 199.74 Equipement test souplesse 1 249.17 249.17 Caisse de transport 1 50.00 50.00 TOTAL 14 790.67 972.91 Nombre de CIS 57 5 4864.55 32 Lot n°3 CIS 1/2ème cat Nombre Coût unitaire Coût Total Lot n° 1 1 352.88 352.88 Lot n° 2 1 972.91 972.91 Rameurs 3 1157.50 3472.50 Vélos 3 1082.50 3247.50 Vélos elliptiques 3 1082.50 3247.50 TOTAL 11 4648.29 11293.29 Nombre de CIS 8 90 346.32 Action 22 : Etudier la possibilité de fournir des effets sportifs aux SPV. Type de chaussant Nombre de SPV Coût unitaire Coût annuel Coût Total sur 3 ans Running 2584 60.00 51 680 155 040 Ce qu’il faut retenir ! Si les actions proposées sont retenues, le coût global du plan d’équipement est de : 309 232 euros La répartition est la suivante : Investissement : 88 595 euros Fonctionnement : 220 637 euros 33 8. Planification des objectifs du Plan « Santé et Sécurité » par les Activités Physiques du SDIS 56. Introduction Pour satisfaire à la mise en place progressive de l’acquisition, du maintien en condition physique de sécurité opérationnelle durable, du bon déroulement des actions et du bon fonctionnement du service opérationnel, un plan triennal est proposé. . 2016 2017 2018 Action 1 : Conformément à l’arrêté du 6 mai 2000, impliquer la hiérarchie et réitérer la demande visant à rendre obligatoire la pratique les ICP pour tous les sapeurs-pompiers en régime opérationnel. Action 2 : Créer un comité de pilotage des AP composé du CAP, d’un membre du GPT formation, d’un membre du CHSCT, d’un représentant des partenaires sociaux et d’un membre du CCDSPV N° 1 « Intégrer les ICP dans les séances d’activités physiques » Action 3 : Transmettre aux OAP et EAP les orientations retenues en matière d’évaluation de la condition physique Action 4 : Sensibiliser et responsabiliser l’encadrement sur le maintien de la condition physique. Action 5 : Sensibiliser les agents sur leur rôle d’acteur autonome Action 6: Positionner un tableau d’affichage des AP dans les CIS Action 7 : Réaliser une plaquette qui explique la philosophie retenue au travers de la réalisation des ICP. Action 8 : Informer les personnels du SSSM lors de leur FMPA sur rôle des encadrants et les modes de transmissions des ICP. Action 9 : Définir et former le nombre d’opérateur sportif nécessaires pour assurer l’encadrement des ICP dans les centres de secours. Action 10 : Concevoir des fiches types de séances qui incluent les ICP et privilégient le renforcement cardio respiratoire et le renforcement musculaire. Action 11 : Editer un aide-mémoire à destination des chefs de centre sur l’organisation, les réalisations et le suivi des ICP. Action 12 : Communiquer aux agents du SDIS les informations relatives au PAO N°2 « Développer les PAO » Action 13 : Réaliser une phase Test avec des CIS représentatifs de toutes les catégories. Action 14 : Elaborer un guide de mise en œuvre : Action 15 : Proposer aux CIS de 3ème ,4ème et 5ème catégorie un accompagnement de l’EAP 2 référent du GPT et des EAP 2 des CIS voisins dans la mise en œuvre du PAO. 34 2016 2017 2018 Action 16 : Proposer lors des FMPA mensuelle, une heure d’entrainement physique N3 « Adapter des activités physiques aux contraintes des SPV » Action 17 : Proposer des séances hebdomadaires d’entrainement physique au travers de manœuvres ou d’ateliers. Action 18 : Former un agent dans les centres ne disposant pas d’encadrement des AP Action 19 : Proposer un partenariat avec les collectivités, les clubs sportif et les clubs privés pour permettre aux SPV de disposer d’installation et d’équipements pour les AP Action 20 : Mettre à disposition des SPV des fiches type de séance pouvant être réalisées facilement. Action 21 : Identifier le matériel existant dans les CIS N° 4 « Proposer une dotation d’équipements sportifs selon l’importance des centres de secours et des infrastructures mises à dispositions » Action 22 : Définir un lot type de matériel de base par CIS par GPT Action 23 : Contacter les collectivités propriétaires, des présidents d’amicales et des donateurs pour mettre en place un contrôle règlementaire des installations sportives équipant les aires et les salles de sport des CIS Action 24 : Développer un partenariat conventionné avec les communes, EPCI et autres collectivités ou établissements privés pour la mise à disposition d’installations sportives. Action 25 : Doter les CIS et les Groupements de lots de Base Action 26 : Etudier la possibilité de fournir des effets sportifs aux SPV 35 9. Conclusion Introduction Afin de garantir l’aptitude physique, gage de sécurité opérationnelle individuelle et collective, l’acquisition et le maintien d’une condition physique de sécurité opérationnelle durable sont essentiels pour les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Longtemps et traditionnellement pratiquée dans la plupart des centres d’incendie et de secours de façon plus ou moins spontanée et « habituelle »,l’activité physique mérite à présent d’être plus structurée grâce à l’application du plan « santé et sécurité » par les Activités physiques. A la fois volontariste, individualisé et suffisamment ambitieux pour prendre en considération les contraintes des sapeurs-pompiers tant professionnels que volontaires. Par ailleurs, les évolutions sociétales liées à l’aménagement du temps de travail et à la réforme des retraites nécessitent à présent de se préoccuper de la « longévité opérationnelle » des sapeurspompiers professionnels. Il en est de même mais pour des raisons différentes des sapeurs-pompiers volontaires qu’il convient d’accompagner dans leur engagement citoyen. Cette prise de conscience doit être partagée par tous : autorité de tutelle, comité de direction, officiers, sous-officiers, caporaux, sapeurs, personnels administratif et technique, membre du service de santé et de secours médical, membres du CHSCT, partenaires sociaux, membre du CCDSPV. Outre le fait de bénéficier sur le temps de service de créneaux spécifiques consacrés à l’entrainement physique, chacun se doit selon ses possibilités et son statut d’acquérir et de maintenir sa condition physique en dehors de ses activités de sapeur-pompier. Cette quête, indissociable d’une bonne qualité de vie au travail et d’une bonne hygiène de vie générale sera évidemment soutenue par le SDIS 56, notamment par le biais des encadrants des Activités physiques mais également par la transversalité avec tous les partenaires précités. 36 10. Annexes 10.0. ARRETE DU 6 MAI 2000. Introduction ARRETE DU 6 mai 2000, modifié le 20 décembre 2005, (Version consolidée) FIXANT LES CONDITIONS D’APTITUDE MEDICALE DES SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS ET VOLONTAIRES ET LES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA MEDECINE PROFESSIONNELLE ET PREVENTIVE AU SEIN DES SERVICES DEPARTEMENTAUX D’INCENDIE ET DE SECOURS Le ministre de l’intérieur, Vu le code général des collectivités territoriales, partie législative et réglementaire ; Vu le code de la santé publique ; Vu le code du travail ; Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels ; Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiers professionnels, notamment son article 117 ; Vu la loi n°91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en cas d’accident survenu ou de maladie contractée en service ; Vu la loi 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers modifiée par la loi n°99128 du 23 février 1999 ; Vu la loi 99-223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage ; Vu la loi n°2000-628 du 7 juillet 2000 relative à la prolongation du mandat et à la date de renouvellement des conseils d’administration des services d’incendie et de secours ainsi qu’au reclassement et à la cessation anticipée d’activité des sapeurs-pompiers professionnels, notamment ses articles 3 à 9 dans leur rédaction issue de la loi n°2004-811 du 13 août 2004. Vu la loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile. Vu le décret n°81-392 du 23 avril 1981 modifié relatif aux associations habilitées de jeunes sapeurs-pompiers et portant création du brevet national de cadets de sapeurs-pompiers ; Vu le décret n°85-603 du 10 juin 1985 relatif à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale ; Vu le décret n°90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l’ensemble des sapeurs-pompiers professionnels ; Vu le décret 95-1000 du 06 septembre 1995 portant code de déontologie médicale ; Vu le décret n°99-1039 du 10 décembre 1999 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires, modifié par le décret n°2003-1141 du 28 novembre 2003 ; Vu le Bulletin officiel des armées n°620-4 ; Vu l’avis du Conseil National de l’Ordre des Médecins du 4 avril 2000 ; Vu l’avis de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours en date du 19 octobre 2005 ; Sur la proposition du directeur la défense et de la sécurité civiles, Haut fonctionnaire de défense, Arrête : 37 Article 1 Le sapeur-pompier professionnel, le sapeur-pompier volontaire et le sapeur-pompier volontaire du service civil en position d’activité, doivent remplir les conditions d’aptitude médicale définies dans le présent arrêté pour participer aux missions et accomplir les fonctions qui leur sont dévolues. Le contrôle de l’aptitude médicale du sapeur-pompier, tout au long de la carrière, constitue également une première démarche de médecine de prévention permettant de s’assurer de ses capacités à assumer les fatigues et les risques ou à prévenir une éventuelle aggravation d’une affection préexistante liée à l’accomplissement des fonctions ou des missions qui lui sont confiées. TITRE I Dispositions générales Section 1 Article 2 L’aptitude médicale du sapeur-pompier est prononcée par un médecin sapeur-pompier habilité. La liste départementale des médecins habilités est établie par le président du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours sur proposition du médecin chef après avis de la commission consultative du service de santé et de secours médical. L’habilitation est subordonnée à l’acquisition d’une formation initiale ou continue à la détermination de l’aptitude médicale définie au présent arrêté. Article 3 Les conditions d’aptitude médicale requises sont fixées par référence aux normes définies par l’instruction du Ministre de la Défense relative à la détermination de l’aptitude médicale au service militaire. Article 4 L’examen médical permet la détermination d’un profil médical individuel en référence au SIGYCOP. Les résultats sont analysés à partir des profils suivants : Profil A Profil B Profil C Profil D Profil E -2222222 -2223332 -3333342 -3334342 -4444452 Ces profils conditionnent l’affectation proposée. Le coefficient le plus élevé affecté à un sigle conditionne la détermination du profil. Article 5 La périodicité des visites, hors visites de recrutement et d’engagement, est annuelle ; sur décision du médecin chargé de l’aptitude, cette périodicité peut être portée à deux ans pour les sapeurs-pompiers âgés de 16 à 38 ans. Article 6 38 Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu’il soit survenu en service ou hors service, entraîne l’obligation d’une information du médecin sapeur-pompier chargé de l’aptitude et, éventuellement, sur décision de celui-ci, d’une visite médicale préalable à la reprise de l’activité opérationnelle du sapeur-pompier. Dans les deux cas, un certificat du modèle consigné en annexe I (1) sera délivré à l’attention de l’autorité territoriale d’emploi. Article 7 L’état de grossesse est une cause d’inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier. La durée de cette inaptitude s’étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin concerné en a connaissance et au plus tard au jour de la déclaration aux organismes sociaux jusqu’à épuisement des congés légaux. En conséquence le sapeur-pompier concerné ne doit pas effectuer pendant cette période de missions opérationnelles. Une visite médicale préalable à la reprise de l’activité opérationnelle sera effectuée. Article 8 Les vaccinations obligatoires sont celles prescrites par l’article L 10, premier alinéa, du code de la santé publique : - DT Polio, - BCG, - Anti hépatitique B. Les conditions d’immunisation sont celles fixées par arrêté du Ministre chargé de la santé et par le code de la santé publique. Article 9 Pour être déclaré apte à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier contrat de sapeur-pompier volontaire du service civil, le candidat doit remplir les conditions médicales correspondant au minimum à un profil B. Pour être déclaré apte à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire : 1° Pour un sapeur-pompier volontaire toute mission : profil B, 2° pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d’incendie et de secours le profil seuil exigé est le profil D. Article 10 Pour être maintenu en activité opérationnelle les profils seuils exigés sont les suivants : 1° Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission : Jusqu’à trente – neuf ans, profil B ; De quarante à quarante – neuf ans, profil C ; Après quarante – neuf ans profil D ; 2° Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur – pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d’incendie et de secours le profil seuil exigé est le profil D. Le profil E correspond à une activité non opérationnelle qui impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d’emplois ou emploi, sans préjudice des dispositions qui régissent la fin de carrière des sapeurs-pompiers professionnels. Pour le sapeur-pompier volontaire l’acquisition du profil E entraîne l’application de l’article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Toutefois dans l’intérêt du service, il peut être proposé au sapeur-pompier volontaire la poursuite d’une activité adaptée. Article 11 Le médecin de sapeur-pompier doit être informé du suivi de l’entraînement et de la préparation physique du sapeur-pompier. Ces informations peuvent permettre au médecin de dépister une affection en cours, d’informer et de conseiller le sapeur-pompier sur les questions relatives à son hygiène de vie, de formuler des propositions pour ménager l’agent et adapter son emploi si nécessaire. Elles constituent pour le médecin un indicateur de santé, un outil de médecine préventive sans interférer avec les décisions d’aptitude médicale qui relèvent d’autres critères. Section 2 Visite de recrutement et de titularisation 39 Article 12 Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit répondre aux caractéristiques suivantes : - - - Une taille au moment du recrutement supérieure ou égale à 1,60 m mais tenant compte d’une tolérance de toise de 3 cm sous réserve qu’au moment de l’examen médical le sujet ait un rapport poids/taille harmonieux et une bonne condition physique et sportive, en vue de s’assurer de la capacité à accomplir les missions du service. Une absence d’anomalie constitutionnelle incompatible avec le port des tenues réglementaires, Une absence d’antécédents rachidiens pathologiques, cliniques ou radiologiques dont l’existence doit faire l’objet d’un bilan médical orienté. Des antécédents de photokératotomie réfractive sont tolérés après une période de cicatrisation de un an, toute autre technique de chirurgie réfractive après une période de deux ans, à l’exclusion de toute complication anatomique, en l’absence d’évolutivité de l’amétropie en cause, en l’absence de photophobie, avec un résultat satisfaisant du sens morphoscopique à contraste et luminance variable, une bonne résistance et sensibilité à l’éblouissement, une topographie cornéenne homogène. La vision ainsi corrigée doit avoir une acuité supérieure ou égale à seize dixièmes pour la somme des deux yeux avec un minimum de cinq dixièmes pour un œil, sans correction. La cotation est Y3 quelle que soit l’acuité visuelle présentée audessus de ces normes. Une absence de manifestation d’hyper réactivité bronchique : tout antécédent ou élément clinique évocateur d’allergie otorhino-laryngologique ou d’asthme fait l’objet d’un bilan pneumologique orienté. Si les conditions d’immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies au recrutement, le candidat est considéré comme inapte jusqu’à régularisation. Article 13 L’examen médical initial comprend : - Un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risque, en particulier respiratoires, cardio vasculaires et psychologiques. - Un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques envisagés ciaprès. - Des examens complémentaires comprenant : - Un examen de la vue par appareil destiné à l’exploration de la fonction visuelle de près et de loin. - Un examen de l’audition. - Des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit – volume. - Une radiographie pulmonaire de face. Selon les données de l’examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés. - Des examens biologiques conformes aux données actuelles de la science, permettant d’apprécier l’existence de facteurs de risques et comprenant notamment : - glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases, - glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette. Ces examens, convenablement identifiés, peuvent être fournis par le candidat s’ils datent de moins d’un an. Toutefois, le médecin chargé de l’aptitude peut prescrire les mêmes examens en fonction des données de l’examen clinique. Les résultats de l’examen sont consignés dans le dossier médical figurant en annexe I (1). - Toute contre indication médicale définitive à l’entraînement sportif constatée à la suite de la visite de recrutement et de titularisation conduit au prononcé de l’inaptitude. - Un avis spécialisé peut être demandé après information du médecin-chef. Un certificat médical d’aptitude du modèle consigné en annexe I (1) sera délivré à l’attention de l’autorité territoriale d’emploi. Article 14 Avant la titularisation ou à l’issue du stage probatoire, un contrôle de l’aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est réalisé. Article 15 40 Le contrôle prévu à l’article précédent tient compte : - Du résultat des épreuves fonctionnelles effectuées durant l’année de stage. De la progression dans les résultats des tests médico physiologiques effectués à cette occasion. De l’état des vaccinations obligatoires. A l’issue de ce contrôle, le profil médical sera confirmé, après avis spécialisé éventuellement, avec information préalable du médecinchef. Il donne lieu à l’établissement d’un certificat médical d’aptitude du modèle consigné en annexe I (1) à l’attention de l’autorité d’emploi. Section 3 Visite de maintien en activité Article 16 Pour être maintenu en activité et déclaré apte, le sapeur-pompier doit remplir les conditions d’immunisation vaccinale fixées par arrêté du ministre chargé de la santé et par le code de la santé publique : - DT Polio, - BCG, - Anti hépatitique B. Si les conditions d’immunisation vaccinale réglementaires ne sont pas remplies, le sapeur-pompier est placé en situation d’aptitude restreinte compatible avec son statut vaccinal. Pour le sapeur-pompier volontaire, une suspension d’engagement, dans les conditions fixées aux articles 39 et 40 du décret du 10 décembre 1999 susvisé, peut être proposée à l’autorité territoriale d’emploi. Article 17 En fonction des spécialités pratiquées et des risques de contamination encourus, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l’aptitude doit proposer les vaccinations adaptées notamment : - La vaccination contre la leptospirose, La vaccination contre l’hépatite A, La vaccination contre la typhoïde et les méningites A et C, La vaccination contre la rage. Ces vaccinations n’ont pas un caractère obligatoire. En cas de refus, le médecin sapeur-pompier susvisé devra avertir l’autorité territoriale d’emploi. Article 18 La visite médicale de maintien en activité comprend : - Un entretien portant sur les évènements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle, La vérification du carnet de vaccinations, La consultation des résultats de la surveillance physique, Un examen clinique, orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires qui comprend notamment : - Une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse), Un contrôle de l’acuité visuelle et auditive, Une spirométrie (C.V. – V.E.M.S. – Tiffeneau – DEP) Un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l’initiative du médecin chargé de l’aptitude en fonction de l’emploi du sapeur-pompier, de l’examen clinique ou des antécédents. Des examens biologiques si les données de l’examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans. Ces examens sont notamment ceux conseillés à l’article 13. Un électrocardiogramme de repos est effectué dans les mêmes conditions de périodicité. Si le bilan cardio-vasculaire et les facteurs de risque le conseillent, cet examen est complété par un électrocardiogramme d’effort pratiqué dans les conditions réglementaires. 41 Un certificat médical d’aptitude du modèle consigné en annexe I (1) est délivré à l’attention de l’autorité territoriale d’emploi. Article 19 Des examens complémentaires peuvent être demandés par le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l’aptitude après information du médecin-chef, dans les seuls cas où la pathologie rencontrée est susceptible d’affecter immédiatement la capacité opérationnelle du sapeur-pompier. Dans les autres cas, le sapeur-pompier sera adressé à son médecin traitant avec une lettre d’accompagnement et placé, si nécessaire, en inaptitude opérationnelle temporaire. Section 4 Visites spécifiques Article 20 La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude qui regroupe : - L’aptitude réglementaire aux fonctions ou aux missions de sapeur-pompier ; La non contre-indication à la pratique de l’activité physique et des compétitions sportives statutaires : L’aptitude à la conduite des véhicules du service ; La délivrance des certificats médicaux exigée pour l’obtention ou le renouvellement des permis de conduire les véhicules du groupe lourd et apparentés dans le respect de la réglementation en vigueur. Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l’aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d’emploi doivent être précisées. Article 21 Des conditions d’aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une activité spécialisée notamment : - SAL, GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques, CMIR, CMIC. Ces conditions d’aptitude font l’objet d’une annexe I (1) au présent arrêté. Les missions à l’étranger ne requièrent pas de conditions d’aptitude supplémentaires à celles prévues aux articles 13 et 18. Une attention particulière sera portée à l’état dentaire, à l’état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu’à la prévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné. Au cas où un sapeur-pompier participe à plusieurs activités spécialisées, la visite d’aptitude à ces activités sera unique et regroupera l’ensemble des prescriptions d’examens spécialisés nécessaires. Cette visite tiendra lieu de visite d’aptitude réglementaire. TITRE II Inaptitude et procédures de recours Article 22 42 Toute restriction d’aptitude ou décision d’inaptitude concernant un sapeur-pompier et affectant l’exercice ou la poursuite de ses fonctions ou de son activité doit faire l’objet d’une information du médecin-chef qui peut de sa propre initiative réexaminer le sapeur-pompier concerné. Ce nouvel examen est de droit à la demande du sapeur-pompier. Article 23 En cas d’inaptitude médicale aux fonctions de sapeur-pompier professionnel, et après confirmation de cet état par le médecin-chef, les dispositions prévues pour les agents de la fonction publique territoriale sont applicables. Le médecin-chef propose alors au directeur départemental du service d’incendie et de secours un emploi aménagé au sein du SDIS ou un reclassement. Il établit le dossier médical de présentation en commission compétente. Article 24 En cas d’inaptitude médicale aux activités de sapeur-pompier volontaire, et après confirmation de cet état par le médecin-chef, ce dernier peut proposer au directeur départemental du service d’incendie et de secours la poursuite d’une activité adaptée, en précisant notamment les postes ou missions incompatibles avec son état de santé. La confirmation de l’inaptitude ou de l’aptitude à poursuivre le service avec une activité adaptée, doit faire l’objet, dans le délai maximum de deux mois, d’un examen du dossier du sapeur-pompier volontaire concerné par les membres de la commission d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire. Les membres de cette commission peuvent convoquer le sapeur-pompier volontaire concerné. Il est entendu de plein droit à sa demande. Article 25 La décision de la commission d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire est susceptible de recours si par l’intermédiaire de son médecin de centre, le sapeur-pompier demande l’avis d’une commission zonale d’aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire. Cette commission est composée de deux médecins-chefs de la zone de défense et d’un médecin agréé, spécialiste de la pathologie en cause. TITRE III Organisation de la médecine professionnelle et d’aptitude des sapeurs-pompiers Article 26 Le médecin-chef coordonne l’organisation de la médecine professionnelle et d’aptitude des sapeurs-pompiers. Il désigne les médecins habilités chargés du contrôle de l’aptitude. Article 27 Conformément au code de déontologie médicale et notamment ses articles 100 et 105 le médecin sapeur-pompier ne peut accepter une mission de contrôle ou d’expertise auprès d’un sapeur-pompier dont il est le médecin traitant, ou celui des membres de sa famille habitant avec lui ou affecté dans le même centre d’incendie et de secours. Article 28 Au moment de la visite de recrutement, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l’aptitude doit constituer un dossier médical individuel (annexe I) qu’il ne peut communiquer qu’au médecin-chef, ou à la demande du sapeur-pompier concerné, au médecin de son choix. Ce dossier est conservé, dans des conditions respectant le secret médical. Il est complété à chaque examen ultérieur et ne contiendra que des données objectives. En cas de changement de collectivité d’emploi, le dossier est transmis par le médecin-chef du service départemental d’incendie et de secours du département d’origine au médecin-chef du service départemental d’incendie et de secours d’accueil du sapeur-pompier concerné. 43 Après la cessation d’activité du sapeur-pompier, son dossier médical est conservé par le service de santé et de secours médical du dernier service départemental d’incendie et de secours fréquenté, pendant une durée de trente ans. S’il s’agit d’un intervenant de C.M.I.R., ce délai est porté à cinquante ans. Article 29 Les directeurs départementaux des services d’incendie et de secours, les directeurs départementaux adjoints, les médecins-chefs et médecins-chefs adjoints peuvent consulter un des médecins-chefs de leur zone de défense autre que celui de leur département. Ce choix est irréversible durant le temps d’affectation. Article 30 Les médecins consultent soit le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie de leur département, soit, avec son accord, un des médecins précités d’un département limitrophe. Ce choix est irréversible durant la durée de l’engagement. Les infirmiers, pharmaciens et vétérinaires consultent le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie de leur département. Article 31 Les médecins sapeurs-pompiers chargés du contrôle de l’aptitude établissent un bilan annuel de leur activité qui est adressé au médecinchef du service départemental d’incendie et de secours. Celui-ci en fera la synthèse à l’intention du directeur départemental des services d’incendie et de secours. Article 32 Pour l’exercice de le médecine d’aptitude et l’application des mesures visées dans le présent arrêté, les locaux et équipements affectés au service de santé et de secours médical doivent correspondre aux données de l’annexe technique de l’arrêté du ministère du travail et de l’emploi concernant les locaux et équipements des services médicaux du travail. Article 33 La gestion des dossiers médicaux individuels des personnels doit garantir leur confidentialité. Si le service de santé et de secours médical du service départemental d’incendie et de secours est informatisé, ses installations doivent correspondre à l’un des cas suivants : - Les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical sont indépendants de la structure informatique du service départemental d’incendie et de secours et ne sont accessibles que par l’intermédiaire d’un mot de passe. - Les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical font partie intégrante de la structure informatique du service départemental d’incendie et de secours. Dans ce cas, tous les éléments liés au service de santé et de secours médical ne sont accessibles ni en lecture, ni en écriture excepté aux personnels habilités du service de santé. Il est possible de prévoir une zone d’échange libre dans laquelle le service de santé et de secours médical pourra placer les informations intéressant d’autres services et y puiser les données nécessaires émanant de ces mêmes services. Par ailleurs, les fichiers nominatifs du service de santé et de secours médical doivent avoir fait l’objet d’une déclaration auprès de la commission nationale informatique et liberté. Article 34 L’arrêté du 25 janvier 1964 modifié, relatif aux conditions d’aptitude physique des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est abrogé. Article 35 Le directeur de la défense et de la sécurité civiles, au ministère de l’intérieur, et les présidents des conseils d’administration des services départementaux d’incendie et de secours sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République françaises. 44 10.1 .PLANNINGS DES SEANCES D’ACTIVITES PHYSIQUES CIS MIXTES. PLANNING DE SPORT CIS PONTIVY ANNEE 2015 SPP / VACATAIRES horaires Endurance cardiorespiratoire Renforcement musculaire Sport collectif fractionné Sport collectif lundi mardi mercredi jeudi vendredi 10 x 200 Volley 10 x 1 mn / 1 mn Jouball 10 côtes basket SEMAINE 1 8H30 10H15 9h30 Sortie longue 1h à 1h15 membres supérieurs: tractions /abdos/ pompes Piscine Membres inférieurs:squatts/rameur/presse 9h30 circuit du RONGOET SEMAINE 2 Sortie longue 1h à 1h15 8H30 10H15 circuit du HALAGE SEMAINE 3 Sortie longue 1h à 1h15 renforcement musculaire 9h30 8H30 10H15 circuit du PIGEON BLANC développés couchés / poulie haute / dips Piscine SEMAINE 4 Sortie longue 1h à 1h15 8H30 10H15 circuit de la Chapelle de la HOUSSAYE membres supérieurs: tractions /abdos/ pompes Piscine 5 x 333 Peteca sport libre sport libre sport libre sport libre sport libre 17h00 18h30 * la séance du soir est validée par le chef de garde Piscine 9h30 Le Chef de centre 53 Planning : Sport, Manœuvre, Entraînements spécialisés JUILLET 2015 CIS VANNES PLANNING DE SPORT DU CIS VANNES DATES 06/07/2011 09/07/2011 12/07/2011 15/07/2011 18/07/2011 21/07/2011 27/07/2011 30/07/2011 DATES 01/07/2011 04/07/2011 07/07/2011 13/07/2011 16/07/2011 19/07/2011 22/07/2011 25/07/2011 28/07/2011 DATES 02/07/2011 05/07/2011 08/07/2011 11/07/2011 20/07/2011 23/07/2011 26/07/2011 29/07/2011 JOUR Mercredi Samedi Mardi Vendredi Lundi Jeudi Mercredi Samedi JOUR Vendredi Lundi Jeudi Mercredi Samedi Mardi Vendredi Lundi Jeudi JOUR Samedi Mardi Vendredi Lundi Mercredi Samedi Mardi Vendredi SPORT Sport collectif au Foso MONITEUR LE GUILLEVIC - BAGOT - LE TARTESSE Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Sport collectif au Foso LE GUILLEVIC - BAGOT - LE TARTESSE Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Endurance Sport collectif au Foso Sport collectif au Foso LE GUILLEVIC - BAGOT - LE TARTESSE LE GUILLEVIC - BAGOT - LE TARTESSE LE GUILLEVIC - BAGOT - LE TARTESSE Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 SPORT MONITEUR Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Endurance Sport collectif au Foso Sport collectif au Foso LOHEZIC-LAURY - MAINGUY LOHEZIC - LAURY - MAINGUY LOHEZIC - LAURY - MAINGUY Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Sport collectif au Foso LOHEZIC - LAURY - MAINGUY Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Endurance Sport collectif au Foso SPORT LOHEZIC - LAURY - MAINGUY LOHEZIC - LAURY - MAINGUY MONITEUR Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Sport collectif au Foso LE BIHAN Y - MARTIN Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Endurance Sport collectif au Foso LE BIHAN Y - MARTIN LE BIHAN Y - MARTIN Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 Sport collectif au Foso LE BIHAN Y - MARTIN Piscine Vanocéa 08h15 - 09h00 54 SEMAINE 38 SEPT 2015 PROGRAMME SPORT CIS LORIENT: DATE THEME SEANCE DU 20 SEPT au 25 SEPT 2015 LIEU HORAIRES ANIMATEURS DUBEE EQUIPE LUNDI 20 COURSE A PIED ENDURANCE BOIS KERIHUER 8H45 / 10H00 RESISTANCE CHOISY LYVINEC LAURENS EQUIPE MARDI 21 ENTRAINEMENT CIRCUIT TRAINING PHYSIQUE ETANG DU TER 8H45/10H00 LE NADANT OU LE BERRE GYMNASE CSP LE BRIS GIORGIS EQUIPE MERCREDI 22 PISCINE NAGE LIBRE 8H30 / 09H15 PARCOURS AISANCE BARBO A DEFINIR PAR EQUIPE JEUDI 23 ENCADRANT BENASSI GORELY DECOUVERTE GYMNASE 8H45 / 10H00 PASQUIO CSP EQUIPE VENDREDI 24 SPORT COLLECTIF COHESION CARDIO TERRAIN SYNTHETIQUE LE GOFF L. 8H45 / 10H00 KERFICHANT CHOISY COHESION EQUIPE SAMEDI 25 PISCINE GROUPE CARDIO LYVINEC LAURENS PLAGE TOULHARS 8H45 / 10H00 LE NADANT LE BRIS 55 SEMAINE 40 PROGRAMME SPORT : DU 03 OCT au 08 OCTOBRE 2015 CS HENNBONT SEPT 2010 DATE THEME SEANCE LIEU HORAIRES KERBIHAN EQUIPE 1 LUNDI 03 PISCINE ENDURANCE RESISTANCE EQUIPE 2 MARDI 04 COURSES A PIEDS ENDURANCE ANIMATEURS Filière sportive 08H00 / 09H00 HENNEBONT Plusieurs sites retenus 9H00 / 10H00 RESISTANCE EQUIPE 3 MERCREDI 05 ENTRETIEN PHYSIQUE NAGE LIBRE PARCOURS AISANCE THEME A DEFINIR EQUIPE EQUIPE 1 2 JEUDI 06 VENDREDI 07 DECOUVERTE SPORT COLLECTIF COHESION CARDIO NAGE LIBRE EQUIPE 3 SAMEDI 08 PISCINE PARCOURS AISANCE Gymnase KERLIVIO 9H00 / 10H00 Salle sport CS HBT Fonction activité retenue Terrain synthétique 9H00 / 10H00 9H00 / 10H00 kerlivio KERBIHAN 08H00 / 09H00 HENNEBONT 56 Planning de maintien en condition physique 2012 CIS Locminé 57 10.2 CARNET DES INDICATEURS DE LA CONDITION PHYSIQUE. 58 59 10.3. INDICATEURS DE LA PHASE TEST DES ICP 2013. 60 61 62 10.3. COMPOSITION DES LOTS POUR REALISER LES ICP. LOT TYPE MATERIEL DE SPORT PAR GROUPEMENT 1 Barre de traction 10 cônes pour Luc Léger 2 Chronos 1 décamètre 1 CD Luc Léger 1 poste radio CD 1 Kit souplesse 12 Tapis de sol type natte. 63 10.4 TABLEAU DES EAP A FORMER. Répartition des effectifs et des besoins d'encadrants des Activités Physiques pour le SDIS 56 au 1er janvier 2016. CIS Cat Animateurs OAP EAP CAP Total par CIS Existant Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Souhaité AURAY 1 CARNAC 2 GUIDEL 3 HENNEBONT 1 HOUAT 5 LANGUIDIC 3 LE PALAIS 3 LORIENT 1 PLOUHINEC 3 PLUVIGNER 3 PORT-LOUIS 3 QUIBERON 3 GROIX 3 INGUINIEL 4 BUBRY 4 BELZ 3 PLOUAY 3 PLOEMEUR 1 HOEDIC 5 LE FAOUET 3 LOCMINE 3 MELRAND 5 0 3 2 0 2 0 1 0 10 1 0 0 2 0 0 1 0 1 3 0 0 1 0 4 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 2 6 0 1 1 8 0 1 0 0 0 2 0 2 0 0 0 0 0 0 DDSIS NOYAL PONTIVY PLUMELIAU 4 PONTIVY 1 0 5 1 0 10 0 0 3 6 0 0 0 3 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 2 8 2 2 12 1 2 2 20 2 2 2 3 1 1 1 1 1 10 1 1 2 1 2 0 0 2 0 1 1 0 4 1 2 2 0 1 1 0 1 0 2 1 1 1 1 0 2 0 0 5 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 2 1 0 5 0 0 0 5 0 0 0 1 0 0 0 0 0 5 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 2 0 0 0 1 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 10 3 0 17 0 1 3 19 1 0 0 5 0 0 1 0 1 9 0 0 2 0 3 10 3 2 17 1 2 2 25 2 2 2 4 1 1 1 1 1 15 1 1 4 1 1 2 7 1 1 10 68 CIS ROHAN ST JEAN BREVELAY Cat 4 4 REGUINY 4 CLEGUEREC 4 GUERN 4 KERFOURN 5 PLOURAY 4 GUISCRIFF 4 GOURIN 3 PLOERDUT 4 BAUD 3 PLUMELEC 4 GUEMENE 3 BIEUZY 5 GRAND-CHAMP 3 ARZON 4 PLESCOP 5 SARZEAU 2 ILE AUX MOINES 5 Animateurs OAP EAP CAP Total par CIS Existant Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Souhaité 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2 0 2 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 2 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2 0 2 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2 2 2 1 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 2 2 2 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 ILE D'ARZ 5 SURZUR 3 ELVEN 3 JOSSELIN 3 0 1 0 1 LA TRINITE PORHOET 4 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 MENEAC 4 MOLAC 4 PENESTIN 4 PEAULE 4 CAMPENEAC 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 69 CIS Cat 3 0 1 1 0 0 2 2 2 2 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 3 2 2 2 3 1 0 2 1 0 0 0 0 0 0 3 3 1 1 2 2 0 0 0 1 0 2 2 1 8 2 0 1 1 5 0 0 0 0 3 0 0 0 0 2 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 3 1 1 6 2 2 2 2 1 10 2 3 1 0 2 1 0 0 0 0 0 0 1 6 14 20 0 4 5 1 0 0 0 1 24 2 25 63 52 169 63 20 30 13 1 1 1 135 200 LA GACILLY 3 MUZILLAC 3 GUER LA ROCHE BERNARD MALESTROIT 3 MAURON 3 PLOEREN 5 PLOERMEL 1 QUESTEMBERT ROCHEFORT EN TERRE VANNES Totaux Animateurs OAP EAP CAP Total par CIS Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Souhaité A former Existant Existant Souhaité 70 10.5. FICHE TYPE DE SEANCE. Préparation Physique Générale. Renforcement Endurance cardio-respiratoire. Référence : 1ère séquence : endurance cardio respiratoire. Objectif spécifique Durée : 1H00 A la fin de la séquence, le sapeur-pompier Jour : Conditions de réalisation - En groupe, animé par le formateur, avec les autres participants. Horaires : Critères de réussite - Justifications Techniques pédagogiques Durée Moyens pédagogiques Recommandations Mise en route Corps de séance Retour au calme 71 10.6. PRESENTATION DES OBJECTIFS ET DES EPREUVES DU PAO. GRANDS PRINCIPES… LE P.A.O? EXPLICATIONS Parcours Adapté Opérationnel Tel est le nom donné par la Fédération Nationale des Sapeurs Pompiers de France pour ce parcours d’auto évaluation de la condition physique lors de sa présentation La responsabilité individuelle de la condition physique est l’un des trois principes annoncé lors du congrès de Nantes. L’objectif de ce parcours non chronométré est de fournir à tous les sapeurs pompiers un outil proche des contraintes opérationnelles afin de réaliser leurs propres « auto évaluation physique » dans des conditions opérationnelles. Trois questions essentielles… 1. Lors de votre parcours, avez vous rencontré des difficultés physiques ? 2. Si oui, lesquelles ? (musculaires, cardiovasculaire, mauvaise gestion de l’effort…) 3. Que comptez-vous faire ? (se rapprocher du SSSM, de la filière EPS, autre …) 4. Seriez-vous prêt à repartir tout de suite pour refaire le parcours ? A l’issu chaque participant doit pouvoir répondre à quatre questions ? A ce jour, une centaine de pompiers ont essayé le PAO. A l’état de projet, il va être prochainement en expérimentation dans deux SDIS. Etude menée par des membres du groupe technique national de l’ENSOSP depuis deux ans 72 73 74 Notes personnelles 75 Dossier d’Etude Environnemental plan « Santé / Sécurité » par les Activités Physiques. Mars 2016. 68