Benoît BILLOTTE - Benoit Billotte

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Benoît BILLOTTE - Benoit Billotte
Benoît BILLOTTE
c/o Lauro Foletti
rue des Bains, 24
1205 Genève - CH
tél. +41(0) 795 648 295
E-mail. [email protected]
website. www.benoitbillotte.com
Dossier artisitique sélection:
Ebb and Flow,
15 impressions numériques couleur, format papier A2, collées sur un fond gris,
juin 2010.
Proche de l’étude comparative, Ebb and
Flow, trad. : flux et reflux, se concentre
sur la cartographie de différents flux à
l’échelle mondiale. Par une simplification
des éléments d’une carte, il ne subsiste
plus que les flèches symbolisants mouvements d’un territoire à un autre, d’argent,
de population, de denrées alimentaires et
de marchandises. Exit les repères, les flèches acquièrent une autonomie graphique
propre et heuristique, produisant des flux
possibles.
Par le principe de série, des dynamiques
se profilent selon la direction des flèches,
leur concentration, ou leur sens. Ebb and
Flow est un détournement de la cartographie et du symbole de la fléche. Il donne à
observer un panel de mouvements dont la
lecture ou le sens est absent.
Framework for trade,
impression couleur sur soie 90 x 90 cm
juin 2010.
Le carré de soie est l’accessoire vestimentaire par excellence. Il permet d’accorder
une tenue tout en soulignant une personnalité et fait partie intégrante de la toilette
de nombreuses professions (hôtesse de
l’air, agente d’accueil, avocate, conseillère
financière...). Son histoire est également
liée aux premiers échanges commerciaux
mondiaux et à la Route de la Soie, reliant
l’Asie et l’Europe depuis le IIe siècle av. J.-C.
Avec Framework for trade, le foulard de
soie est revisité au niveau de ses motifs.
Il devient le support de planisphères où se
dessinent les principaux éléments graphiques relatifs aux échanges internationaux.
Une série de flèches, de points ou de lignes
aux couleurs vives apparaissent à leur
surface. On y distingue alors, à l’échelle
mondiale, les flux migratoires, les flux de
marchandises ou encore les grandes places
financières. Elément d’apparat et source
d’information géo-économique, Framework
for trade se porte tout comme il se lit.
Vivarium,
installation dans un abri anti-atomique
impression couleur A0, 7 médailles gravées recto-verso, 3 pousses de cocotier
avril 2010.
Dans l’Océan Pacifique, latitude 16° et longitude 182° E, l’éventualité d’un archipel est
évoquée. Il serait composé d’îles à la topographie particulière indiquant un milieu non
plus totalement naturel et sauvage mais
davantage dessiné par l’homme. Le terme
Wonderland regrouperait ces territoires issus
de l’imaginiérie, une discipline inventée
dans les années 1950 par Walt Disney
pour la conception du premier Disneyland.
L’installation Vivarium offre un échantillonnage de cet archipel utopique, inspiré
par les architectures de plaisance comme
l’île Palmier au large de Dubaï, ou encore
Coney Island et ses anciens parcs à thèmes.
L’espace hermétique de Stargazer, ancien
abri anti-atomique, devient à cette occasion
un lieu de conservation, préservant hors
du temps quelques fragments de cette fiction construite. En évitant la reconstitution,
Vivarium suggère plus qu’il ne donne à voir
l’existence d’un lieu formidable susceptible
d’être englouti.
Château Avet - résidence artistique de retraite ,
signalétique de chantier, brochure de communication et site Internet,
mars 2010. www.chateau-avet.fr
« En Californie on développe des espaces
de retraite où les activités sont axées sur
la création plastique, avec des études qui
prétendent que la production artistique
améliore la qualité de vie des habitants ».
Le Château-Avet, symbole de la ville de
Thônes, fait ici l’objet d’une réhabilitation
en maison de retraite pour artistes. Ce
projet, tout en nous plaçant dans l’utopie,
nous pose les questions du statut de l’artiste
et de la place de l’art dans nos vies. Les conditions de vieillesse idéale qu’il propose nous
interrogent également sur notre devenir.
Nexus ,
série de dessins sur papier, dimensions variables, sur fond noir,
octobre 2009.
Dessin à la fois autonome et qui prend une
autre résonance par la série, ce réseau de
traits est issu du relevé des axes de communication sur les cartes routières. Sorties
de leur contexte et du système de référents, ces lignes invitent à la dérive et au
jeu des analogies. Le choix du format et de
sa disposition est emprunté à la structure
de la grille qui permet en principe d’aider à
se repérer et à simplifier la lecture. Ici son
utilité est mise de côté pour accentuer la
présence des traits qui se croisent, se suivent, s’enchevêtrent au point de créer des
noeuds.
A la bonne heure ! ,
installation de deux horloges et d’un coucou avec 3 plaques gravées,
juin 2009.
Trois horloges dont un coucou indiquent
l’heure à New York, Tokyo et Zurich. Une
plaque indique le nom de chaque ville.
Contrairement à toute attente le coucou
correspond à l’heure de Tokyo. Ce microdétournement questionne l’origine même
de notre identité, de notre monde globalisé
et des stéréotypes culturels ou folkloriques
sur-présents dans notre quotidien. Le décalage perturbe la perception visuelle et surtout la lecture qu’on peut en avoir.
Cadre enchanteur ,
série de 19 impressions numériques couleurs, format carte postale, A6,
décembre 2008.
Issue d’une étude systématique des tableaux de la renaissance essentiellement
italienne, j’isole de l’arrière plan un détail
pour en souligner son statut de veduta. Un
type de paysage y est récurrent dans ces
compositions, il permet d’accentuer l’effet
de perspective ; la montagne, les nuages,
la surface aquatique et l’arbre en sont des
occurences qui rappellent la carte postale
souvenir d’un espace exotique ou rêvée.
Les cartes postales des années 1980 présentent ce même type de composition, on
les nommes souvent cadre enchanteur.
29/10/08 ,
série de 6 dessins à l’encre de Chine, sur papier de soie, format B2 (70 X 50 cm), cadre avec réhaut,
novembre 2008.
La série de dessins se base sur l’étude
de 6 journaux francophones distribués le
29/10/08. Pour chacun d’entre-eux l’intégralité de sa mise en page est re-dessinée
sur une seule feuille. On obtient ainsi une
imbrication de cadre donnant une forme de
réseau graphique, voir de canevas. Ce panel de 6 dessins peut alors s’apparenter à
une étude comparative de composition typographique. Les layout ainsi obtenus rendent compte d’un traitement visuel de l’information et de sa mise en espace d’une
page à l’autre.
Cadre
enchanteur,
Un
tour
du monde pour 0.01672 euros ,
série de 19 numérique
impressionscouleur,
numériques
couleurs,
format carte postale, A6
impression
format
papier A0,
décembre
2008.
octobre
2008.
Une somme de 10 euros est convertie en
53 monnaies sur un site Internet de change
sans frais. Par le biais d’outils informatiques
et de leur caractère immédiat, un tour du
monde a put être effectué en moins de deux
heures sans même bouger de son siège. Ce
voyage virtuel, dans un réseau économique
mondialisé, souligne la rapidité des flux financiers et leur immatérialité. Proche d’une
poésie du déplacement, cette planche offre
tant une esthétique graphique qu’une portée symbolique.
détail de la mise en page.
planche complète.
Cadre enchanteur,
Credit
Crunch ,
série de 19
numériques
couleurs,
format carte postale, A6
multiple
de impressions
4 cartes popup,
format D4
plié,
décembre
2008.
octobre
2008.
Sous la forme de carte Popup, Credit Crunch
présente les cours des actions à Paris de
4 banques, datés du 27 0ctobre 2008. La
chute des actions sort du côté simplement
graphique pour prendre du volume et se
donner des allures de pics rocheux abruptes. Les chiffres se traduisent en dénivellement et dessinent un paysage familier.
Proche de la carte de vœux ou d’anniversaire, le crach boursier est ici célébré à la
mode d’une fête à ne pas oublier. Il n’y
a plus qu’à glisser son petit mot doux et
l’envoyer avec toutes ses félicitations.
WCAO - world contemporary art organization,
inauguration de WCAO à l’espace K - art contemporain, Genève, Suisse,
mars 2008.
www.wcao-omac.org
WCAO est une organisation non gouvernementale à but non-lucratif, basée sur
un fonctionnement nomade et participatif.
Conçue en janvier 2008, elle est officiellement inaugurée le vendredi 14 mars à l’espace kugler - art contemporain, Genève.
Sa mission consiste à élaborer un système
international équilibré et accessible de développement de l’art contemporain tant au
niveau de sa création, de sa diffusion que
de son statut face aux institutions privées,
publiques, culturelles, sociales de tous les
pays. Projet à la fois utopique et absurde,
il se joue des différentes formes institutionnelles artistiques et non artistiques.
Side,
installation dans le sol de pavés autobloquants sur une surface de 2 à 3 m2,
exposition collective Né dans le béton 2, parc du Biez, Mondeville, association ARPAC,
mai 2007.
Side, série de lettrage placée à la croisée
des chemins d’un parc boisé, est une installation qui se joue des formes de la signalétique. Ces pavés, disposés à même le
sol, semblent pousser de terre et parasiter
l’espace du sentier. Ils interpellent tant du
point de vue formel, que du point de vue
du sens. La déclinaison de Side (Right Side,
Left Side, Out Side...) souligne le choix potentiel qui réside en chacun de ces carrefours. Le promeneur est amené à réfléchir
sur la liberté du choix qui peut revêtir des
formes multiples et s’avérer omniprésent
dans notre quotidien.
Démarche artistique:
Forma incognita
Imprimées sur des carrés de soie, les cartes mondiales des grandes places financières, des flux
migratoires et des principaux échanges commerciaux ont un je ne sais quoi de familier et d’inquiétant tout
à la fois. Ces motifs en deviennent même, pour peu qu’on les ait vus à Bâle lors des derniers Swiss Art
Awards, entêtants. A la façon d’une fragrance couture puisant des notes contraires dans les registres de
l’industrie pétrochimique et des fleurs de printemps, de l’impérialisme post-colonial et du train de Madame.
Mais également comme la proposition singulière, déconcertante d’un artiste contemporain.
L’installation de Benoît Billotte, Framework For Trade, peut se lire d’une part à l’aune de son obsession pour l’imagerie du contrôle et de l’institution, initiée avec grand fracas trois années plus tôt à Genève
avec l’inauguration de son ONG, d’autre part dans la continuité des recherches qu’il mène depuis 2005,
constituant patiemment, pièce à pièce, son répertoire formel.
Deux productions, réalisées en 2008, me semblent emblématiques d’une attitude: sa série de cartes
pop-up Credit Crunch, et la cyber-déambulation de son Tour du monde pour 0.01672 euros. L’artiste y évolue comme le promeneur discret d’un univers désincarné de cartes, de graphes et de flux, un sémionaute
dérivant sans hâte dans l’idiosphère de l’économie mondialisée, étudiant ses codes et ses représentations.
Aride au possible, cet environnement imaginaire révèle, au passage de l’artiste, une profondeur plastique
de prime abord insoupçonnable : inertes, standardisées jusqu’à en être insipides, les motifs et les outils
que l’artiste y repère prennent une consistance singulière et dévoilent d’étonnantes propriétés. A la manière
d’un botaniste ou d’un anthropologue, Benoît Billotte les isole, les soupèse et les remet en jeu.
Activés par le déplacement et la contextualisation, les effets des images qu’il utilise se structurent et
deviennent sensibles, lisibles : ainsi la ligne irrégulière du taux de change du Tour du monde... fonctionne
comme un pivot dimensionnel, faisant appel simultanément à l’élévation paysagère, rappelant la crête accidentée d’un cirque montagneux, et à la projection plane d’une carte routière. Associée au crash boursier
de 2008, cette même ligne revêt dans Credit Crunch une dimension pittoresque, suggérant l’existence d’un
folklore global et d’un continent imaginaire encore, à certains égards, sauvage.
Fondées sur cette exploration, ses installations les plus récentes, Vivarium et Framework For Trade,
témoignent quant à elles d’une étape nouvelle dans la pratique, intégrant un enjeu supplémentaire, dépassant le cadre de l’étude formelle ou encore du dessin. Les motifs y sont associés à des supports, créant ainsi
des possibilités d’usage et des amalgames aux conséquences imprévisibles. La question de l’utopie, chère
à l’artiste, y gagne une valeur programmatique, activable en tous temps et par tout un chacun : réarticulés,
les signes suggèrent des possibilités relationnelles inédites. Peut-être même incongrues, comme une Yayoi
Kusama croisant, dans les first d’un Concorde ou à l’ombre d’un champignon géant, Balenciaga.
Lauro Foletti, 5 juillet 2010
Le projet de Benoît Billotte, inauguré le 14 mars 2008 à Genève au siège de l’OMAC (Organisation
mondiale de l’art contemporain) ou WCAO (World contemporary art organization) ouvre quelques pistes sur
la nature polyvalente du travail de l’artiste. En effet, cette organisation non gouvernementale à but non lucratif nous plonge au centre de sa recherche artistique. Entre une envie d’organiser, de planifier, de prendre
en charge, d’analyser, il aime jouer à des jeux de sens et d’écriture, ainsi qu’avec les structures de la pensée
par les idées et surtout avec les concepts qui influencent nos comportements et valeurs humaines au quotidien. En y insérant des utopies et des facteurs fictifs en plein éblouissement, il s’intéresse aux images, aux
mots et à leur apologie, à leur niveau de construction en passant par un processus de décontextualisation
constant. Il rend ainsi aux images une lisibilité initiale qui nous alerte sur leur nature essentielle ou – à l’opposé – n’hésite pas à les rendre plus complexes par l’effet d’assemblage ou de superposition sans jamais
dénaturer son concept de base.
On retrouve ce procédé de croisement successif dans la série de dessins à l’encre de chine intitulée
29/10/08. Cet ensemble présente six journaux périodiques français du même jour qui se voient dépouillés
de toutes leurs informations. Textes et images disparaissent et laissent apparaître la structure de base, la
grille de lecture où ont été disposés les éléments typographiques. La totalité de la mise en page de chaque
journal a été alors dessinée à chaque fois sur une seule et même surface. Cette unité de calcul s’apparente
à un diagramme complexe de notre économie actuelle et non sans absurdité. Comme dans le projet OMAC
les codes sont mis en abîme pour aboutir au plus essentiel de l’information. Mais ces expériences ne sont
pas un but en soi, elles restent vivantes et dépendent de l’instant auquel elles sont réactivées, marquant
ainsi un espace-temps mesurable. La mission de l’organisation consiste comme le dit l’artiste « à élaborer
un système international équilibré et accessible de développement de l’art contemporain tant au niveau de
sa création, de sa diffusion que de son statut face aux institutions privées, publiques, culturelles, sociales de
tous les pays ». C’est dans le « souhait d’universalité » que Billotte porte un réel désir utopique de rendre
l’art accessible aux différents peuples et cultures.
Dans son Un tour du monde pour 0.01672 euros, il voyage dans un réseau économique mondialisé
et comme d’autres conceptuels ayant procédé à des expériences identiques avant lui, c’est une certaine
poésie du déplacement virtuel qui est sollicitée. Faire l’expérience de cette transition avec les outils informatiques contemporains change la temporalité et la nature du travail. Donc, de façon plus rapide que jamais
auparavant, la somme de 10 euros a été convertie 53 fois en 53 monnaies différentes, le jeudi 30 octobre
2008 entre 15 heures et 16h42. Il lui reste après cette opération 9,98328 euros et en moins de deux heures
cet argent a parcouru le tour de la terre, soit plus de 40 075 Km. Dans À la bonne heure, trois horloges
indiquent l’heure à New York, Tokyo et Zurich. Celle du milieu, une pendule coucou, n’affiche pas, comme
on pourrait le penser, l’heure de Zurich mais celle de Tokyo. Par des micro-détournements, l’artiste questionne l’origine même de notre identité, de notre monde maintenant complètement globalisé. Les traditions
et autres mythes culturels se condensent dans une tentative de groupement dans Star dream catcher, animation vidéo où des fragments dispersés en forme de constellation dessinent une accumulation circulaire
au centre de la surface noire amnésique dont la boucle recommence sans fin.
C’est donc par une certaine recherche du déplacement invisible des idées et des concepts qui organisent nos sociétés que Benoît Billotte structure sa pensée. Il n’hésite pas à recourir à la mémoire collective,
à des faits historiques ou scientifiques pour appuyer ses recherches. Tous ces procédés de travail liés au
graphisme, au design et à une certaine mise en scène des formes n’est pas strictement rigide et générique
puisque l’artiste y insère toujours une sorte de subjectivité personnelle, une trace qui déstabilise la lecture
linéaire de l’ensemble qui la rend plus humaine et plus vivante.
Marco Godinho
Texte issu du catalogue Prix d’art kunstpreis Robert Schuman 2009.
Benoît Billotte
[email protected]
0041 79 564 82 95
www.benoitbillotte.com
né le 30/12/1983
Qu al i f i cati o n s acad ém i q u es :
2006-2008
2006
2005 juillet
2004 - Obtention du Postgrade à la HEAD, la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève.
- Obtention du DNSEP option art à l’Ecole Supérieure d’Art de Metz.
- training Transistor 05 organisé par le CIANT (centre international des art et nouvelles technologies) à Prague.
- Obtention du DNAP option art à l’Ecole Supérieure d’Art de Metz.
E x p o s i ti o n s p er s o n n el l es :
2010 avril
- «Vivarium», galerie Stargazer, Genève (Ch).
2009 octobre
- «Trait de taille», Centre culturel français, Timisoara (Ro).
2008 décembre - «Variables», atelier, Montrouge (Fr).
2008 mars
- Inauguration de l’OMAC – organisation mondiale de l’art contemporain, à l’espace kugler, Genéve (Ch) .
2007 mars
- «Crashtest», espace LX5, Luxembourg ville (Lx) .
E x p o s i ti o n s co l l ecti v es :
2010 juin
2010 juin
2010 mai
2010 mars
- «Moving Worlds» - Roundabout II - Triennale Jeune Création, Luxembourg ville (Lx) .
- sélection «Bourses Kiefer Hablitzel», Swiss Art Awards, Bâle (CH) .
- «Drawing time - Le temps du dessin», Musée des Beaux-Arts de Nancy (Fr).
- «Acte 3», Thônes, les Aravis (Fr).
2009 novembre - «Prix d’Art Robert Schuman», Metz (Fr).
2009 juin
- «Folklore», Villa Dutoit, Genève (Ch).
2009 mars
- «Désincarcération», galerie Ruine, Genève (Ch).
2008 novembre - «Version Bêta», Centre pour l’Image Contemporaine, Genève (Ch).
2008 octobre
- «Sombres Desseins / Dark Designs», avec la Maison d’Ailleurs, Yverdon-Les-Bains (Ch).
2007 octobre
2007 septembre
2007 juin
2007 juin
2007 mai
2007 avril
2007 avril
- «Sharing common playground», LX5 et le collectif syntosil, Esch-Belval (Lx).
- «Biennale itinérante d’art contemporain», Jeune création européenne, Montrouge (Fr).
- «Source Froide», Kunstraum Wacheturm, Zurich (Ch).
- «Anonym Zeichner 6», blütenweiss, Berlin (D).
- «Né dans le béton 2», parc du Biez, association ARPAC, Mondeville (Fr).
- «Reality strikes back», universal cube, Leipzig (D).
- «52em Salon d’art contemporain de Montrouge», Jeune création européenne, Montrouge (Fr).
2006 juin
2006 janvier
- «Liste 06», galerie art contemporain Nosbaum & Reding (Lx), Bâle (Ch).
- «A dessein», garage Label Auto, Metz (Fr).
- «Cache-cache», galerie de l’Esplanade, Metz (Fr).
2005 juin
2005 mai
- «T’où cour», cour d’immeuble, Metz (Fr).
- «Virus»,festival Intermuétimedia 2, CIANT et ballet Preljocaj, Prague (Cz).
2006 juin
R és i d en ce :
2010 octobre-décembre - résidences secondaires du Parc Saint Léger centre d’art contemporain (Fr).
2008 octobre-décembre - atelier résidence aloué par la ville de Montrouge (Fr).
Pr i x :
2010 juin - lauréat du prix Kiefer Hablitzel, Swiss Art Awards, Bâle (Ch).