cravate club - Théâtre Les Montreurs d`Images

Transcription

cravate club - Théâtre Les Montreurs d`Images
DOSSIER DE PRESSE
Le Théâtre Les Montreurs d’Images présente
CRAVATE CLUB
Par la Compagnie du ”Vélo sans les mains“
D’après un texte de Fabrice-Roger Lacan
Une mise en scène de Pascale Crombez
Avec Thomas Boucart et Jacques Guilbert
Les 6, 7 et 8 avril 2006
à 20h30
Théâtre Les Montreurs d’Images
9, Rue Michel Simon
CH-1205 Genève
Réservation et Billeterie:
Tél. 022 328 27 31
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
spectacle de proximité qui nous fait
« Un
vivre de plein fouet l’intimité de deux
hommes.
Une incursion émouvante au pays des
mâles, dans les recoins de leur vie
quotidienne, de leurs questions et de
leurs certitudes.
Au coeur de leurs échanges, des frissons
et des larmes, des petits bonheurs et des
intransigeances, des envies de meurtres
et des sourires.
Un spectacle qui nous dit tout
simplement: dépêchons-nous d’être
heureux.
»
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
CRAVATE CLUB
LA PIECE
Le spectacle, ce qu’il nous raconte:
Le public entre dans le bureau,un homme travaille, il s’appelle Bernard, la petite quarantaine,marié et papa de trois adorables petites filles. Il dessine des plans et écoute
delà musique.
Les spectateurs se font discrets et vont s ’installer sur les chaises qui les attendent. Ils
deviennent un peu voyeurs et complices d’un moment de vie.
Un autre homme arrive; Adrien, la trentaine,divorcé et truculent. Deux amis architectes qui se parlent de leurs vies et de leurs envies. Il y a les rires et la connivence
d’une longue amitié. Et puis tout à coup, un grain de sable, un excès d ’orgueil ou de
besoin d’amour et tout dérape inexorablement.
Les questions sont posées:C’est quoi l’amitié, jusqu’où va t-elle?
C’est quoi le bonheur, pourquoi parfois quand il est là, on fout tout en l’air? Et de
questions en questions, ce bout de vie d’hommes nous ramène à notre vie,les erreurs,
les bonheurs, les frissons, les envies de meurtre, les besoins de tout donner, de ne rien
prendre. Et si tout nous ramenait à vivre le bonheur ici et maintenant, on pourrait sans
doute se parler un peu plus après (dire que ce spectacle était un beau voyage).
L’ HISTOIRE
Bernard et Adrien sont associés et amis, label meilleurs amis du monde. L’un a sauvé
l’autre du naufrage de sa vie (chômage, divorce).L’autre partage toutes les angoisses
existentielles de son sauveur. Mais une chose les sépare. Adrien est obligé d’avouer un
secret pour justifier son absence au quarantième anniversaire de Bernard. Il fréquente
un club. Signe de reconnaissance des ”Hérissons“ (c’est ainsi qu’ils se nomment) : ils
arborent une cravate, chaque premier jeudi du mois, pour leur dîner rituel. Bernard
n’a plus qu’un désir : appartenir coûte que coûte à ce club mais Adrien est plutôt réticent!
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
CRAVATE CLUB
LE PROJET
Aventure à trois :
Tout est parti de l’envie de Thomas et de Jacques de jouer ensemble.
Un tour par la bibliothèque communale et presque par hasard , ils tombent sur ce
texte de Fabrice Roger-Lacan. Puis vient s’ajouter au duo, Pascale, l’entremetteuse en
scène. Un regard de femme sur des questions d’hommes.
Au fur et à mesure, le texte se révèle comme un tirage photo dans son bain. Plus le
travail avance et plus les deux personnages prennent leur chair et leur sang au creux
de ces mots si quotidiens. Un texte qui semble léger mais qui prend toute sa force dans
la complexité du rapport de ses deux hommes. Amis, complices jusqu’ au bout de leurs
intransigeances.
Jusqu’où allons nous trop loin dans nos amitiés et nos amours? Où en suis -je dans ma
vie? Ai-je fait les bons choix? Question lancinante des pas tout à fait quarantenaires.
Deux hommes qui se disent et un public qui se traque dans le reflet d’un quotidien.
Un spectacle comme un morceau de vie, une heure et demie de pas vraiment théâtre
et de pourtant tellement de sensations de déjà vécu. Où se situe la ligne rouge entre le
théâtre et la vie quand ce que l’on épie se passe dans une maison, une trentaine de
voyeurs qui assistent à un morceau de vie qui bascule là, si près d’eux, juste pour une
cravate. L’occasion sans doute de se répéter: “Dépéchons nous d’être heureux!”.
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
CRAVATE CLUB
L’ENTRE-METTEUSE EN SCÈNE
LES ACTEURS
Pascale Crombez
Née le 9 juillet 1960 à Tournai
Mail : [email protected]
Jacques Guilbert
Né à Tournai le 13 septembre 1966
Mail : [email protected]
2004
Thomas Boucart
Né à Tournai le 25 Mars 1978
Mail : [email protected]
Mise en scène de ‘Un air de famille’ (mars 2004)
Mise en scène de ‘Didi Beausonge’ (février 2004)
Mise en scène ‘Les parasites sont parmi nous’
(février 2004)
Avril 2003
Ambassadrice pour l’article 27 auprès d’un groupe
d’adultes psychiatriques stabilisés
Juin 2003
Mise en scène de Cravate Club avec Thomas Boucart
et Jacques Guilbert
Juin 2003
Travail d’acteur: Personnage de la femme affamée
dans une libre adaptation de Turbulences et Petits
détails, mise en scène d’Etienne Vanderbelen.
Mai 2003
Danse-Théâtre: Personnage de Pamina dans spectacle de danse de la Compagnie Danse et
Compagnie
Juillet 2002 Stage de montage vidéo et son avec Philippe
Bourgueil
Travail sur le jeu avec enfants en difo culté de communication dans centre spécialisé.
Mai 2002
Travail d’acteur , rôle de Titania dans le Songe
d’une Nuit d’été. Spectacle joué dans les bois.
Février 2002 Facteurs d’ Amour. Livraison de messages d’amour
théâtralisés.
Mars 2002
Co-mise en scène avec Yves Coumans de la Nuit des
Intrigues de Tournai. Spectacle de rue et de nuit
réunissant 350 comédiens et musiciens et offert aux
émotions de 3800 spectateurs itinérants.
2001
Mise en scène de l’Opéra pour enfants Brundibar .
(spectacle avec 40 enfants de l’Académie de
Péruwelz et 20 musiciens professionnels ).
1999 et 2000 Assistanat de mise en scène sur Balades
nocturnes(spectacles itinéraires ) Jeu dans le cadre
des livraisons des Facteurs D’Amour
Assistanat de production sur spectacle médiéval
Tournai
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
CRAVATE CLUB
LA PRESSE
« Ce huit clos oscille sans cesse entre rire et crainte, comédie et tragédie.
Le résultat est saisissant. Prenant à tel point que le spectateur se fait voyeur entrant
directement dans l’intimité de deux héros ».
Julien Broquet Le Soir - 10 septembre 2003
« La mise en scène de Pascale Crombez privilégie le tourment intérieur dans un théâtre
de proximité. Le spectateur assiste à la sourde lutte d’un duo qui évite toute
caricature et plonge au coeur des méandres de l’être avec une puissance singulière.
Les questions sont posées elles disent les limites de la communication, celles de la
fusion. Elles explorent l’amitié jusqu’en ses failles, de l’indiscrétion à l’appartenance ».
Françoise Lison, Le Courrier de l’Escaut - 24 Juin 2003
« C’est tout simplement une rencontre avec deux hommes et leur quotidien.
L’occasion de dire sans avoir l’air d’y toucher de petites choses sur l’amitié, les vaines
haines des hommes, l’amour et ses détours, l’urgence des petits bonheurs.
Un spectacle grand public pour quelques petits voyeurs ».
Interview de Pascale Crombez (Entre-metteuse en scène)
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
LE FILM
Homme au bord de la crise de nerfs
Le jour de ses quarante ans, Bernard fête
avec son ami et associé Adrien la signature
d’un gros contrat pour leur cabinet d’architecture. En matière de crise, dont celle de la
quarantaine, la conjoncture semble de fait
plutôt bonne pour Bernard : patron comblé,
il s’apprête à fêter ce jour " historique " en
compagnie de Léo, sa femme (?), et leurs
trois enfants, sans compter les nombreux
amis qui lui réservent une surprise dont il
est d’ailleurs au courant. Assez curieusement, mais la vie est bizarre, c’est Adrien,
officiellement chargé de le retenir jusqu’à
l’heure désirée, qui sera le centre de ce
qu’on pourrait appeler un séisme sentimental, un formidable fiasco de l’amitié, aussi
passif qu’involontaire de sa part, encore
que… En se défilant le jour de l’anniversaire de son ami à cause d’un Club auquel il
est tenu de participer sous peine d’exclusion, Adrien jette un pavé dans la mare jusqu’alors très calme, sereine et complice de
leur amitié. Jetant un doute et une once de
mystère – qui relèvent plus de la trahison
selon Bernard, Adrien devient l’axe symétrique du bonheur de Bernard, qui va de
manière quasi incompréhensible plonger
dans ses côtés les plus sombres, les plus
impulsifs, aux confins de la folie.
Plus que la fameuse crise de la quarantaine,
Cravate Club aborde le thème ô combien
fascinant de l’amitié, entre un homme qui
s’offre un mémorable pétage de plomb
pour son 40ème anniversaire et son frère
d’âme, au demeurant tranquille et placide,
mais forcément plus crispé devant la réaction inattendue du premier. Car de surprises Cravate Club est savamment garni, et
c’est même là un des atouts d’un film assez
lent et figé (huis clos oblige), qui demande
une certaine attention.
Ici règne l’incompréhension, tant dans les
réactions, démesurées, invraisemblables, qui
amènent inéluctablement toujours plus de
tension, que dans la relation entre les deux
protagonistes : le mystère, les non-dits, la
propension au vague, la création du doute,
son entretien, la protection légitime mais
provocatrice d’un jardin secret d’une part,
et la curiosité déplacée mais tout aussi légitime de l’autre part propulsent les personnages sur le terrain de la passion. Comme
en amour, les sentiments sont exacerbés, au
sein d’une amitié qui est “même plus que
ça”.
fils et frère des célèbres écrivains, signe
ainsi cette sombre comédie, avec semble-t-il
un souffle de noirceur en plus.
A une belle mise en scène et de savoureux
dialogues viennent ainsi s’ajouter deux
acteurs extraordinaires. Charles Berling,
dont on connaît le talent, grand habitué
des rôles borderline, emporte dans sa folie
le fantastique Edouard Baer, qu’on savait
excellent et doté d’un ample registre. Sans
même jouer au play-boy, Baer, plus sombre
et ambigu qu’à l’accoutumée, mystérieux à
outrance, joue tout en retenue, avec
quelques pointes d’extravagance : en
somme assez proche de la classe et de l’image qu’il véhicule. Edouard Baer fait du Baer,
mais en plus noir, plus intense.
Alessandro Di Giuseppe
http://www.lequotidienducinema.com/critiques/cravateclub_critique/critiques__cravate_club_roussel.htm
Ça ressemble à s’y méprendre aux symptômes de la jalousie amoureuse. Car l’on est
forcé de parler de couple, tant la complicité
du duo Berling-Baer se ressent à l’écran (cf.
la scène de chorégraphie), tout comme ils
avaient porté avec succès cette douloureuse
histoire d’amitié sur les planches. Car faut-il
le rappeler, Cravate Club est à l’origine une
pièce de Fabrice-Roger Lacan, adaptée au
cinéma par Frédéric Jardin. Le réalisateur,
Théâtre Les Montreurs d’Images
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DOSSIER DE PRESSE
LES MONTREURS D’IMAGES
RENSEIGNEMENTS
Le théâtre - les montreurs d'images est né
sous l'impulsion de Monique Décosterd et
Marco Jaccoud en 1977.
Théâtre Les Montreurs d’Images
Direction: Monique Décosterd
9, Rue Michel Simon
CH-1205 Genève
Email: [email protected]
Website: www.montreursdimages.ch
La troupe se définit alors comme théâtre
mobile au sens large. Les objectifs de la
compagnie sont d'aller à la rencontre du
public : rue, hôpitaux, maisons de retraite,
prisons, foyers d'immigrés, maisons de
jeunes etc...
Réservation et Billeterie:
Tél. 022 328 27 31
Dans cette optique le théâtre - les montreurs d'images quitte la Suisse en 1981 avec
un autocar, des tentes et ses spectacles. Il
tourne un an et demi sur les routes de
France, Espagne, Suisse et Ecosse, jouant ses
spectacles dans des théâtres, des fêtes
populaires, sur des places publiques, et animant des ateliers-spectacles dans des
centres culturels et maisons de quartier.
Les spectacles sont des créations originales
utilisant la musique, la danse, la parole, les
masques, mannequins et marionnettes
géantes pour servir l'image et le sujet.
Les lieux de créations sont tour à tour le
chapiteau (200 places), le théâtre, 9 rue
Michel Simon à Genève (50 places), qui permet les petits formats intimes et la rue.
Théâtre Les Montreurs d’Images
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