Habitats alternatifs

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Habitats alternatifs
La Pierre Verte - Habitat écologique et éco-construction
Habitats alternatifs
On dispose d'un joli petit terrain, on y passerait bien les week-ends dans de bonnes conditions. Ou bien on a vraiment
un petit budget dont la moitié va forcément passer dans l'achat d'un terrain. Il ne restera qu'à peine quinze mille euros
pour construire, et, en attendant des jours meilleurs, un bon emploi, des économies, il faut bien se loger. Ou bien on a
besoin d'une annexe dans le jardin, pour loger un grand enfant déjà en couple, ou pour accueillir un parent.
Ou alors, on a décidé que la Terre était son jardin et on compte vivre ici ou là, bouger, changer de coin. Ou bien encore,
on cherche sa tanière, très très proche de la nature, à l'abri d'un monde trop moderne, trop agressif. Ou même, tenez, on
s'en moque un peu de la maison, on ne veut pas s'engager, on se trouve bien partout et on a d'autres envies, d'autres
façons de dépenser ses sous.
Dans tous ces cas, la question de la taille de l'habitation est oubliée pour laisser la priorité à celle de l'implantation qui
doit être économique, rapide, facile et éventuellement réversible. Pour ce qui est de trouver un coin où se poser, les
question réglementaires sont exposées au chapitre C de "J'attends une maison".
1) LÉGERS
Pour les raisons évoquées ci-dessus, l'achat ou la création d'un habitat léger peut constituer une bonne solution, plus
ou moins provisoire. a. Chalets, abris
L'acquisition d'un chalet de loisirs en kit ou d'un abri de jardin à monter soi-même représente une dépense accessible à
tous. Entre deux et cinq mille euros pour des modèles qui ne sont pas censés être habités, ou bien juste durant l'été.
On en trouve même dans les grandes surfaces ou dans les catalogues de vente par correspondance.
Cette acquisition peut être un point de départ pour l'autoconstructeur. Le petit logement en bois posé dans le jardin
permettra de dormir et de manger confortablement sur le chantier en cours, de redémarrer le travail dès après le petit
déjeuner, comme de stocker outils et matériaux à l'abri. Du coup, dans le projet, on ne prévoit pas de chambre d'amis et
c'est le cabanon, aménagé confortablement, bien isolé et chauffé, qui jouera ce rôle par la suite. De quoi économiser
une pièce rarement occupée, coûteuse en impôt foncier et en combustible, le cas échéant.
Lorsque ces petites maisons de bois sont livrées avec l'isolant, celui-ci est généralement industriel. De même si le
bois est traité, il l'est avec des produits chimiques malsains. Si bien qu'il vaut mieux, au même prix, acheter une
maisonnette nue et plus grande, puis choisir son isolant dans une gamme écologique et le poser soi-même, et traiter
les bois avec une recette maison.
Prendre le modèle le plus grand et le plus simple, sans volet, sans terrasse, sans auvent, sans isolant, en prévoyant de
lui ajouter très vite ce qui lui manque. Prendre le modèle le plus haut aussi, de façon à l'équiper d'une petite mezzanine
intérieure ou bien de rangements en hauteur, car la place au sol est réduite. À dire vrai, il sera presque aussi vite fait de
créer ce cabanon à partir d'un lot de plancher déclassé et de quelques chevrons.
Attention, ce genre de construction est soumis aux mêmes règles d'urbanisme que les autres. S'il fait moins de vingt
mètres carrés, il n'est en principe soumis qu'à déclaration. Se renseigner en mairie ou à la dde, comme d'habitude.
b. L'HLL
L'Habitation Légère de Loisirs, HLL, est un petit pavillon aux normes, qui peut être posé partout et rapidement. Facile à
démonter, il peut constituer un habitat saisonnier au bord de la mer ou en montagne. La plus belle HLL qui soit, la plus
écologique et, par là-même, la maison-solution la plus innovante et astucieuse, c'est l'Ecoquille, à découvrir absolument,
par un simple clic ici .
c. Le zome
Le zome est une construction biodynamique. Avec sa belle forme étudiée et particulière, le zome est une structure qui
tend à favoriser le bien-être, l'harmonie et le développement personnel. Son concepteur propose des plans et des
zomes tous faits. Internet : http://archilibre.org Deux nouveaux livres sur le sujet, par Jean Soum.
Sommaire
"L'habitat écologique"
2) MOBILES
L'article R443 du Code l'Urbanisme autorise quiconque à monter une tente chez soi sans en demander l'autorisation.
C'est sans doute la plus sûre des possibilités de s'installer en zone non constructible, encore qu'un séjour ininterrompu
sur un site peut-être assez rapidement considéré comme une fixation de domicile et donc être interdit sous différents
prétextes, à commencer par des motifs concernant l'assainissement des effluents, ce qui est compréhensible.
En toile, selon des habitats traditionnels existants, ou bien sur roues ou à voile, les habitats mobiles offrent une large
liberté et invitent au voyage. Un mode de vie auxquel beaucoup aspirent mais qui intimide, on le comprend. De ce fait,
ce sont effectivement les personnes les plus motivées et les moins conventionnelles qui parviennent à concrétiser ce
genre de rêve pour les uns, ou de cauchemar pour les autres.
Inutile de se forcer à vivre en nomade si on ne s'en sent pas le caractère. Dommage d'y renoncer si on en a envie. Il
paraît que les peuples nomades et les peuples sédentaires ne parviennent jamais à se comprendre, depuis la nuit des
temps. Que c'est le cœur de l'Histoire… a. La tente, la yourte et le tipi
On trouve différents styles de yourtes en Asie centrale, de la mer Caspienne à la Sibérie orientale et aucune d'entre
elles n'est réellement appelée yourte. "Yourte" est en fait un mot turc signifiant "maison".
Actuellement, la yourte est à la mode, c'est sensible. Que ce soit pour y vivre à l'année ou pour camper en vacances, ils
sont de plus en plus nombreux ceux qui apprécient cette habitation nomade. Une amie cavalière qui possède un cheval
et vient d'acheter un terrain pour lui, veut pouvoir elle aussi passer ses week-ends en pleine nature. Un ami, artiste de
rue, spécialisé dans les animations "barbares" et les jonglerie de feu, se rend de festival en festival avec sa yourte et
passe l'hiver à y coudre des costumes et à répéter ses spectacles. Bref, à voir ceux qui y vivent en toutes saisons, à
souhaiter un abri d'extérieur original et confortable, à apprécier leur esthétique particulière, les yourtes font l'objet d'une
demande croissante du public.
C'est d'ailleurs pourquoi de grandes sociétés proposent depuis peu des "yourtes" à des prix imbattables que les citadins
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s'empressent d'installer dans le jardin de leurs maisons de campagne pour y passer des soirées exotiques ou y loger
des amis de passage. Seulement voilà, dans trois ans, ces tentes "façon mongole" auront souffert des intempéries. Mal
entretenues, mal conçues, mal fabriquées, elles vont pourrir sur pied, devenir misérables et cette mode passagère de la
yourte aura finalement déprécié un habitat pourtant parfaitement valable, voire idéal pour certains.
En effet, une yourte c'est la liberté et le confort réunis. Un vrai confort : dans une yourte authentique, des parois en
feutre protègent efficacement du froid et des vents, au point qu'on s'y sent chez soi dans les déserts glacés de l'Asie
centrale. Les Mongols et les Kirghizes ne sont pas masochistes et vivent au chaud sans problème dans leurs habitations
circulaires. Liberté oui, puisqu'une yourte se plie en une heure, se transporte à l'arrière d'un break ou dans une petite
remorque, et se remonte en une autre heure.
Mais pour pouvoir apprécier ces qualités, il faut quand même y mettre un certain prix, disons aux alentours de cinq à
huit mille euros selon la surface au sol qui va de douze à quarante mètres carrés. Là, on aura la garantie que la toile est
faite pour nos climats, que les produits d'étanchéité sont bien adaptés, que la yourte dispose d'un plancher isolant, que
ses sacs de transport sont fournis, etc. Il est même conseillé qu'une visite du fabricant ait lieu lorsque la yourte est
montée, de façon à vérifier qu'elle est bien installée. Ce sera aussi l'occasion d'une initiation pédagogique au bon usage
d'une telle habitation. Car il existe une sorte de philosophie de la vie en cercle.
On pourrait dire exactement les mêmes choses du tipi. C'est une autre habitation nomade qui a largement fait ses
preuves et dont on ne devine pas l'excellente conception à première vue. Pourtant, l'effet de cheminée est exploité de
façon si efficace que l'on peut vivre autour d'un foyer intérieur sans en respirer la fumée. Les deux enveloppes d'un tipi
ont aussi un montage qui permet une isolation et une étanchéité optimales. Mais là encore, la qualité des toiles, de leur
imperméabilisation, leur fragilité aux moisissures, la souplesse et la solidité des perches, les coutures, la protection des
ouvertures, tous ces facteurs doivent être optimisés. Seuls des professionnels du tipi peuvent assurer une fabrication
dans les règles, garante de durabilité.
b. Roulottes, caravanes ou camping-cars
Çà, c'est mon rêve, c'est cet habitat-là que je préfère : le camping-car. Maintenant que les enfants sont grands, j'aimerais
reprendre cette vie de vagabond que j'ai tellement aimée pendant huit années. Certes, le risque est de se sentir seul.
Seul! Si l'on peut dire… Chaque jour, je changeais de ville ou de village pour installer mon projecteur et mon écran
dans des collèges ou des salles des fêtes, dans des salles de cinéma ou des réfectoires de maisons de retraite. Je
montrais le dernier film documentaire que j'avais réalisé et le commentais en direct, m'adressant quelquefois à plusieurs
centaines de personnes en même temps. Des contacts rapides mais toujours chaleureux, peut-être d'autant plus qu'ils
n'étaient pas destinés à se prolonger, sauf exception. J'avais quand même des amis dans toutes les régions de France
que je visitais quand je revenais par là. J'étais un saltimbanque nomade, un troubadour en audiovisuel.
Parfois, je rejoignais un de mes collègues sur la route, en tournée lui aussi, ou bien, à l'occasion d'un festival, toute la
bande des conférenciers-cinéastes. Nous mettions nos camping-cars en cercle comme dans un village de tipis
amérindiens et nous passions nos soirées chez l'un puis chez l'autre. Nous parlions de nos vies sur la route, des
contrôles de gendarmerie en pleine nuit, des emplacements de marché qu'on n'a pas vus et qu'il faut quitter avant cinq
heures du matin, des difficiles trajets d'hiver, des meilleurs producteurs de vin de chaque vignoble et de tous les endroits
merveilleux où s'installer pour dormir comme cette corniche au-dessus de Genève qui donne l'impression de survoler le
lac et la ville ou encore ce gros rocher bordé de sable fin, à dix kilomètres de La Rochelle, face à la mer. Nous contions
nos anecdotes aussi : la fois où, en pleine nuit, j'ai trouvé un bon coin pour dormir, au bout d'un chemin accueillant dans
un bois, au bord d'une belle clairière. J'ai été réveillé au lever du jour par les coups secs de la crosse d'une cravache
dans mon pare-brise. Un homme, dont je ne distinguais que les bottes puisqu'il était juché sur son cheval, m'a lancé :
"J'espère que vous ne comptez pas stationner toute la journée sur la pelouse de mon château, cher Monsieur !"
C'était notre métier, le plus beau qui soit : parcourir la France dans tous ses recoins et devant tous ses publics pour
faire connaître et aimer des pays étrangers par le cinéma, évoquer l'âme de leurs habitants, leurs gloires et leurs drames.
Après chaque projection, deux à quatre par jour, nous remballions notre matériel de scène à l'arrière de nos camping-cars
et reprenions la route vers de nouvelles rencontres.
Parmi les films que j'ai présentés, deux avaient été réalisés pendant de longs mois sur place. Ma femme et moimême avons donc sillonné la Louisiane durant six mois et l'Irlande pendant près d'un an, à bord de notre maison sur
pneus. S'il est un moyen idéal de visiter un pays, c'est bien le camping-car. On s'arrête quand on veut, où on veut et
par tous les temps. En attendant la fin d'une averse, il est bien agréable de boire une tasse de thé à l'abri. Quand on
rencontre des gens, on peut rester chez eux sans craindre de les déranger. Des pêcheurs de crocodiles cajuns dans
leurs cabanes de chasse ou bien des indépendantistes de Belfast dans leurs rues en ruines, par exemple.
Oui, voyager en camping-car, c'est comme cela que je voudrais continuer ma vie. En créer un qui soit ingénieux,
confortable, bio, autonome en énergie, avec son vélo électrique pour circuler facilement autour, un micro-ordinateur
pour actualiser J'attends une maison et écrire d'autres choses, un téléphone portable malgré tout, pour rester en
contact avec le monde. Cette maison roulante serait une sorte de grosse tortue qui avancerait à vingt-cinq à l'heure peutêtre, mais uniquement grâce à des panneaux solaires alimentant des moteurs électriques, et sur chenilles pour grimper
partout. Jamais en panne de carburant et capable de passer tranquillement les cols du Pamir quand les guerres n'y
seront plus. On peut rêver, non ?
On va même continuer encore un peu : l'idéal serait de disposer de trois terrains dans des régions différentes pour
poser mon engin et séjourner un peu. Sur chaque terrain, une vaste terrasse de bois dans laquelle la tortue roulante
viendrait s'encastrer à niveau et qui l'agrandirait. Sur place, de l'eau au robinet si possible et un petit hangar pour abriter
des affaires durant les mois d'absence : un barbecue, du mobilier de jardin, des parasols, un petit bateau, etc. Ces
terrains, sans certificat d'urbanisme, ne coûteraient pas cher, même face à la mer, disons, deux ou trois fois le prix
agricole, moins de deux mille euros l'hectare en tous cas. Une portion d'un petit bois non constructible irait parfaitement.
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La loi exige de ne pas rester à l'année et ce serait le cas. Elle oblige aussi l'habitat mobile à rester sur pneus, prêt à partir,
ce serait le cas aussi. Pas de problème !
Aucun doute pour moi, actuellement, c'est la vie dont je rêve. Elle ne me décevra pas car je l'ai déjà connue et elle ne
me laisse que de bons souvenirs. Question de caractère peut-être. J'aime autant une région qu'une autre et me sens
plus de partout que de quelque part. C'est comme ça…
Mais, mais , mais... Une roulotte, un camping-car, une péniche ou un bateau sont des habitats tout petits, où l'air est
vite confiné. Les matériaux modernes et malsains dont ils sont faits représentent un danger important. Généralement,
on y trouve des meubles et équipements fabriqués dans les pires matériaux possibles : isolation en mousse de
plastique, moquettes synthétiques, meubles en aggloméré. Tout cela dans quelques mètres cubes d'air seulement. Il
est donc réellement préférable de fabriquer son aménagement soi-même, avec des produits de qualité et sains, qui
seront par ailleurs souvent difficiles à mettre en œuvre dans pareil cas. Faire tenir une laine sans la coller, appliquer
du liège sur des formes courbes, peindre de la tôle... Autre problème, tout aussi délicat : la condensation, en particulier
sur toutes les parties métalliques quand elles sont froides. Très difficile à empêcher réellement. Encore : la place qui est
réduite.
Alors il ne reste qu'à isoler le véhicule par l'extérieur. On gagne de la place, on n'a plus de condensation et on ne respire
pas les composants d'horribles produits isolants synthétiques, efficaces néanmoins en faible épaisseurs et pour tenir
debout dans un habitat cahotant sur les routes. Sauf que l'on a pas le droit, un véhicule devant conserver les
dimensions qui ont été déclarées aux Mines. Alors, on maquille, on camoufle. On se débrouille, mais on ne renonce
pas à l'isolation par l'extérieur.
c. La péniche et le bateau
Vivre dans une péniche ou dans un bateau, c'est un peu la même chose, un mode de vie bien particulier, toujours axé
sur le départ, qui plaira aux amateurs de cabines astucieuses et de ponts pour bronzer, esthètes d'un univers de cuivre
brillant, de cordes et de beau bois ciré. Le clapotis qui berce, le vent qui siffle dans les haubans, et toute la météo audessus du toit, les éléments, les embruns, tout ça, tout ça…
Des avantages, il y en a : investissement faible puiqu'un bateau ou une péniche coûtent quand même moins cher
qu'une maison et son terrain, possibilité de changer de lieu, et surtout, pour ce qui est de la péniche, la possibilité d'un
très très grand logement en ville, auquel des vocations commerciales pourraient fort opportunément venir : salle à louer,
petit bar ou restaurant sympa, salle de répétition ou de spectacle, etc… Un moyen de gagner sa vie est possible.
Des inconvénients, il y en a aussi : problèmes de condensation dans la coque, problème d'isolation thermique et
phonique, de rejet des effluents, d'autonomie électrique. Il faut aussi acquérir un loyer car l'emplacement au quai est le
plus souvent payant, et parfois assez cher, comme à Paris.
Ceci dit, la vie sur une embarcation est tout à fait possible. Tous les problèmes pratiques sont solubles, dans l'eau, ça
tombe sous le sens. En prime : dès que l'on a quelques économies, on part pour quelques jours ou quelques mois. Si
l'idée est de faire le Tour du monde en famille, les enfants peuvent suivre un programme scolaire normal grâce au CNED.
Et vive l'aventure !
Sommaire "L'habitat écologique" 3) NATURELS
Avez-vous déjà visité une reconstitution de maison du néolithique, ce genre de cabane en clayonnages de
branchettes, enduite au torchis et recouverte de chaume, avec des portes en bois et cordes, des volets de roseau, un
foyer central en pierre, un sol en terre battue et des couchettes au sommier en lattes de cuir ? Si un jour vous le pouvez,
allez découvrir l'un de ces sites, gaulois, par exemple. Vous constaterez qu'une bonne cabane des temps immémoriaux
vaut bien une mauvaise maison moderne. Ça fait bien longtemps que les humains sont astucieux et habiles de leurs
mains. Ça fait longtemps aussi sans doute qu'ils apprécient le confort. Ça fait longtemps donc qu'une bonne cabane peut
abriter efficacement ses habitants.
Évidemment, vivre dans une cabane donnera une impression de misère, dont on peut parfaitement se moquer d'ailleurs.
Effectivement, ça ne coûte rien à construire. Mais, en poussant le bouchon un peu plus loin et en prenant le parti de ses
choix, on peut créer une maison-univers, un ensemble cohérent, complètement intégré à la nature environnante, avec
des haies fruitières et des nichoirs à oiseaux partout, un étang et tout ce qui fera de la cabane un pont entre les mondes,
un observatoire ou une cachette, selon.
Et puis, il y a la cabane perchée dans un arbre, refuge astucieux et libre, plate-forme en hauteur sur la nature
environnante, qui peut, elle aussi, être si bien aménagée qu'elle peut avantageusement remplacer une chambre d'amis
dans bien des cas. À condition que le voisinage soit calme, car ce type d'habitations n'est pas évident à isoler
phoniquement. Il suffit de lire un livre sur les cabanes perchées ou bien de voir un reportage sur le sujet pour se rendre
compte que certaines personnes arrivent à créer de très beaux mini-logements entre les branches d'un arbre majestueux
et bien placés. Parfois, c'est paradisiaque comme l'hôtel de luxe de Francis Ford Coppola, perché dans la canopée de la
forêt équatoriale hondurienne. Et puis, dans tous les cas, on se rapproche un peu du septième ciel...
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