L`actu des entreprises

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L`actu des entreprises
Trait d’union
LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED
Julie 2.0 is
« ON »
No 223 – février 2016
Food & Allied
GROUP
Message
L’actu des entreprises
4-13
–Cours Julie, cours…
–FTL Madagascar ouvre le bal des anniversaires
–Aux champs avec Bonduelle
–Coupe du Monde de la Boulangerie :
La belle aventure mauricienne !
–Panagora : A chaque ambassadeur, l’une des valeurs « RECAP »
–FootFive : Le foot en salle débarque à Maurice
–NES : « Business as usual » même en cas de catastrophe
–Au Forum francophone, la petite fleur dévoile ses stratégies
–Avec la Rokk, place aux crèmes glacées élaborées
–Vivre l’expérience Backstage Awards
–Ganessen expose en Chine
–Le Labourdonnais se met au Moët Ice Impérial
Flash-back 14-15
–Jeewan et Valérie racontent la1 production de yaourt
ère
Le tour du métier
16 >17
–Avipro Farming : Quand petit poussin grand-parental
se transforme en poussin parental
Entretien 18 >19
–Romain Harel : « Avitech a développé un très bon niveau de
compétences et d’adaptabilité »
Portrait
20
–Hervé Bax de Keating, homme tout-terrain
Mode Learning
21
–David Pion : « Croire que nous pouvons nous couper de nos
émotions est faux »
–Être un bon leader, ça se travaille !
Actions citoyennes
22-23
–A Topaza, l’on vit au rythme des poussins
–Quand AILES adopte le 5
–Un accompagnement scolaire étendu à plus d’enfants
HR Flash
On se bouge
24
25 >26
–Omnisports 2016
–Carrom : Panagora en haut du podium
Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.
La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée
par le directeur de publication.
Time out
–Que la fête continue
27 >31
A l’aube d’un nouveau jour...
La porte vient de s’ouvrir sur une année
nouvelle, éternel recommencement
qui nous projette vers l’avenir.
En effet, chaque jour, chaque semaine,
chaque mois et chaque année nous
ouvrent des perspectives nouvelles
qui allègent la notion du temps. Le
lundi nous avons la perspective du
prochain week-end et le 1er janvier
nous projette vers l’année suivante.
Au niveau du pays, le Premier
ministre a déclaré que 2016 serait
l’année de la reprise économique et le
gouvernement a annoncé le lancement
d’un certain nombre de projets
incluant les smart cities, l’économie
bleue et la transformation du port
entre autres. Au-delà des ressources
purement financières nécessaires pour
une relance, n’oublions pas que la
bonne santé de notre nation passera
également par l’amélioration des
services publics et de notre système
administratif ainsi que par une plus
grande ouverture sur le monde.
Pour ce qui est de notre groupe, l’année
2016 est une année charnière, pleine
de projets et de Mémoires et promet
d’intéressantes perspectives. En plus
des chantiers lancés pour assurer le
développement humain, logistique et
structurel de notre groupe, cette année
fera la part belle à un évènement de
taille puisque nous célèbrerons nos
50 ans ; l’occasion de prendre acte
du chemin parcouru et d’affermir les
jalons d’une évolution, dans le respect
des valeurs qui nous animent.
Si ‘Julie’ est le symbole de ma passion
pour la nature et l’élevage ; c’est Avipro
– avec sa marque-phare Chantecler –
qui donne naissance au groupe Food &
Allied tel qu’on le connait aujourd’hui.
L’année 2016 verra la célébration des 50
ans de Chantecler, pionnier de la filière
avicole et gage depuis ses tout débuts
et compétents qui conduisent notre
flambeau avec rigueur et humanisme
sous la direction de Cédric qui assure
un Printemps ensoleillé en tant
que CEO. Merci à tous pour votre
engagement soutenu à faire vivre les
valeurs qui nous animent pour un
développement durable et inclusif.
Avant de terminer il m’est agréable de
partager avec vous une réflexion qui vient
du plus profond de moi et qui a largement
contribué au parcours de notre Groupe.
On parle souvent de passion, de
rigueur et d’engagement comme des
éléments essentiels à la poursuite de
nos objectifs, qu’ils soient personnels ou
collectifs, et j’y souscris pleinement.
Néanmoins, tout ceci est tributaire
de l’assimilation de la signification
d’un mot clé, ‘Vérité ‘.
La Vérité est en effet le pivot de la
dignité et de la confiance sans lesquelles
tout n’est que superflu et hypocrisie,
de qualité et de savoir-faire orientés vers même si bafouée avec élégance.
l’autosuffisance et la sécurité alimentaire. La vérité ne se dit pas, la vérité se vit.
En effet, Food and Allied Industries
Cette réflexion qui peut paraître a priori
Ltd, embryon de notre groupe,
simpliste est, à mon humble avis, la
fut enregistrée en 1966 mais ce
cheville ouvrière de l’équilibre social.
développement que nous connaissons
Il est donc essentiel que la Vérité
aujourd’hui a, cependant, démarré
reste notre pivot, notre point de mire.
vraiment vers 1975 avec Maurilait
Mon exigence personnelle et, je me
(qui célèbre ses 40 ans cette année),
permets de croire qu’à tous les niveaux
LFL, Maurifoods, Les Moulins de
de notre Groupe la vérité est ce point
la Concorde, Panagora etc. ; un
de mire vécu quotidiennement par
parcours démarré à partir d’une
tous et par chacun qui nous unit pour
micro entreprise née en 1966.
poursuivre notre route passionnément.
Je dois rendre ici hommage à tous
Je vous réitère ici mes vœux les
ceux qui ont contribué à ce parcours
plus chaleureux pour que l’année
exceptionnel avec rigueur et passion.
2016 soit pour chacun pleine de
C’est aussi l’occasion de célébrer avec
projets, de joie et de bonheur.
émotion le Printemps de notre groupe
avec des équipes jeunes poussées
Michel de Spéville,
par la passion de dirigeants engagés
Président-Fondateur
“
“
Sommaire
La vérité ne se dit
pas, la vérité se vit.
Directeur de Publication
Cédric de Spéville
Mise en page
Fabrice Raffa
Responsable de Publication
Pauline E. Cavalot
Impression
Précigraph Ltd
Ont collaboré à ce numéro
Bindumathi Boyjoo, Nousrina
Peerbux, Rachel Eclair, Hervé Bax de
Keating, Catherine Ahnee-Gouerec
Rédaction et Coordination
Caroline Fernand
Trait d’union Nº223 – février 2016
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
A cœur ouvert avec l’équipe
Pauline E. Cavalot : « Ce projet m’aura permis d’apprendre énormément de
choses au niveau technique (probablement un millième de la technique requise
par le projet), sur la gestion de projet et du travail en équipe... Parfois fastidieux !
Car en sus du noyau incluant des personnes du Corporate Office, de New Edge
et de FRCI, Julie aura nécessité la collaboration de nombreux employés dans les
entreprises. Le fait de voir le projet se monter semaine après semaine a été super
motivant ! Je suis ravie de voir Julie commencer à voler de ses propres ailes mais
il est évident qu’elle aura besoin d’un petit coup de pouce de chaque utilisateur
pour que l’outil soit vraiment efficace et utile à tous ! Il faut que chacun se
l’approprie pour en faire sa source d’infos sur le Groupe mais également son
outil de travail pour mieux travailler ensemble.»
INTRANET DU GROUPE
Cours Julie, cours…
Jamais « Julie » ne se sera fait autant
désirée. Le jeu en valait la chandelle,
se réjouit-on aujourd’hui, au vu des
qualificatifs élogieux qu’elle suscite
depuis sa mise en ligne le 27 janvier :
dynamique, interactive, user-friendly,
diversifiée... L’intranet du Groupe
- représenté et personnalisé par la
première poule de l’histoire de Food
& Allied - a subi une refonte complète
pour accommoder les besoins et
attentes des employés des diverses
entreprises. Sa page d’accueil se décline
en autant de rubriques pertinentes :
actus des entreprises, revue de presse,
vidéos sur l’activité business, bons
plans, trombinoscope, agenda des
activités ACS, liens utiles, plateformes
communes des métiers… « Julie me
donne une plus grande visibilité sur tout
ce qui se passe et se fait dans le Groupe
et me permet d’avoir un meilleur contact
avec les autres entreprises. Les rubriques
qui me branchent le plus : les recettes,
les bons plans et quoi de neuf », révèle
Joëlle Flore, Administrative Officer à
Newskills. Des propos auxquels fait
écho Catherine Nicolin, secrétaire à
LFL : « C’est bien de pouvoir mettre
un visage sur le nom d’un collègue
à travers le ‘Who’s who’ ; la nouvelle
version de Julie est plus recherchée et
donne envie d’en découvrir plus. »
L’aventure de Julie recustomisée
remonte à 2014, quand la décision
est prise de repenser complètement
l’intranet pour en faire non seulement
un outil de communication dynamique
et moderne mais offrir également
un espace de collaboration entre
les entreprises du Groupe. Avec cet
objectif en tête, l’équipe de Food &
Allied a sollicité un spécialiste dans
le domaine, FRCI, société de service
en ingénierie informatique, mettant
également à contribution New Edge
Solutions pour l’infrastructure du site.
De même que des « champions »
ont été choisis dans les entreprises afin
d’accompagner et faire vivre le projet.
Pendant plus d’une année, le noyau
s’est rencontré pour « brainstormer »,
définir les rubriques, élaborer, construire
le site, « designer », bref donner vie
à ce nouvel intranet. Une période
parfois difficile où il n’a pas été toujours
aisé de coordonner les besoins des
differentes parties prenantes. Julie étant
le premier véritable outil groupe, il a
fallu harmoniser, discuter, négocier.
Se sont succédé des présentations à
divers interlocuteurs, un avant-goût à
l’Excellence Awards en novembre et
des derniers ajustements, avant l’ultime
coup d’envoi. Aujourd’hui Julie est
également disponible de la maison, sur
mobile et même dans les entreprises
qui ne sont pas sur le serveur du
Groupe (Indigo, Circus et Food & Allied
Madagascar). Graduellement, l’intranet
inclura d’autres solutions techniques qui
optimiseront la dynamique de travail.
Nadine Viger, NES : « Julie est le
fruit d’une collaboration étroite
entre le Corporate et les prestataires
externes, avec le partage des tâches
et responsabilités dans un véritable
esprit d’équipe. Il faut savoir qu’elle est
la première application hébergée au
sein de notre réseau sécurisé (WAN)
avec un accès externe via Internet.
Cela a nécessité la mise en place d’une
“Demilitarised Zone” ou DMZ qui
peut désormais être étendue à d’autres
applications du type mobile, etc. C’est
une grande première pour NES et le
début de l’ère mobile pour le Groupe ! »
Hannah Soobhan : « Outil de partage et
de communication, Julie nous réunit tous sur
une seule et même plateforme qui changera
à coup sûr nos méthodes de travail. Mon
rôle au niveau de la communauté RH sera de
faire vivre la plateforme, en veillant à ce que
l’outil soit utilisé à bon escient. Ce sera un
challenge de la motiver et de l’encourager à
utiliser Julie mais je pense qu’avec le temps,
nous conviendrons tous des avantages que le
nouvel intranet nous fournit. »
Yovan Jankee : « Quand je repense aux débuts du projet, quand on
s’est demandé : “Qu’est-ce qu’il faudrait sur Julie ?”, c’est assez stupéfiant
de voir jusqu’où cette question toute simple a mené. Ensemble il y a eu
de l’inspiration, de la frustration, des moments d’inquiétude comme
d’aboutissements… chaque instant a été nécessaire pour en arriver là. Julie
n’est pas fini. Sa nouvelle version est simplement la première étape, un
nouveau chapitre dans la façon dont Food & Allied s’approprie le digital
pour son développement. L’heure est à l’économie collaborative, sociale et le
fonctionnement de Julie repose entre les mains de chaque utilisateur : ce qu’il
faut améliorer, ce qu’il faut ajouter et ce qu’il faut enlever… »
Hans Poonith : « Ça a été une aventure humaine enrichissante.
Le voyage a été long, très long mais ça en valait vraiment la peine !
Avec Pauline et Yovan, nous avons passé quelques nuits blanches,
mais il y avait toujours cette folle envie de mener le bateau à bon
port. Les interactions avec les autres collaborateurs ont été tout aussi
intéressantes et stimulantes. Moment excitant que le go-live ; ça
marque la fin du projet mais aussi le début d’une nouvelle aventure…
Julie sera vecteur d’échanges, de partage, de collaboration et de
synergies dans le Groupe. Et nous avons beaucoup à gagner à cultiver
cet esprit de groupe. »
Akthar Dilmohamud, FRCI : « J’ai beaucoup apprécié de travailler
avec l’équipe de Food & Allied sur l’élaboration de Julie, qui était par
ailleurs un projet bien défini au départ, avec des objectifs très clairs.
L’équipe avait déjà une bonne visibilité des besoins du business et des
fonctionnalités à intégrer, ce qui nous a permis d’avoir rapidement un
schéma directeur ; par ailleurs, nous n’avons pas eu à faire beaucoup
d’ajustements. Je suis content de voir que Julie a été vite adoptée par
l’ensemble du Groupe. Il y a certes des points à améliorer mais tout ça
se fera graduellement. »
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Trait d’union Nº223 – février 2016
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
15 ANS
NEW MAURIFOODS LTD
FTL Madagascar ouvre le bal des anniversaires
Aux champs avec Bonduelle
Gâteau d’anniversaire, ambiance joyeuse
et festive… de quoi célébrer comme il
convient les 15 ans de FTL Madagascar.
Le 21 janvier, le bureau de Tamatave a
lancé les festivités en organisant une
collation dans ses locaux, après quoi le
lendemain les employés d’Antananarivo
se sont réunis au restaurant « Le Pavé»
dans la capitale. N’ayant pu faire le
déplacement, Julien Audibert, CEO de
FTL, ainsi que Gérard Boullé, COO du
Groupe, et Cédric Lagesse, Managing
Director de Panagora – tous deux ayant
contribué à un moment à l’évolution de
cette entreprise logistique – ont tenu
également à marquer cet anniversaire
à travers des messages forts qu’ils ont
envoyés à l’équipe malgache.
Le mot d’Alexandre Malheiro, Country Manager
« Nous devons nos diverses réussites aux femmes
et aux hommes qui nous ont accompagnés
pendant ces 15 dernières années. Certains
sont là depuis le premier jour. Dans les métiers
de service, la satisfaction du client passe par
la qualité du travail que nous fournissons au
quotidien. C’est l’occasion ici de remercier
tous nos collaborateurs grâce à qui, chaque
jour, nous essayons de servir au mieux tous
nos clients. 2015 a été une année paradoxale.
Si la stabilisation de la situation politique
avait donné beaucoup d’espoirs en termes d’investissements et de
nouveaux projets, force est de constater que le développement est
plus long que prévu. Nous le ressentons essentiellement au niveau
des projets miniers. Nous restons toutefois optimistes et nous nous
positionnons fortement dans ce secteur, afin d’être fin prêts dès le
démarrage des activités. Cette année, nous allons continuer à développer
l’activité textile qui se porte bien dans la Grande île. Nous attendons
aussi les bénéfices de la réintégration de Madagascar au sein de
l’AGOA en nous positionnant sur les trafics à destination des USA.
Le développement des flux entre l’Afrique du Sud et Madagascar
constitue un point essentiel de notre évolution. Grâce à la présence
de FTL dans les deux pays et l’augmentation des flux dans les deux
sens, nous nous plaçons clairement comme le transitaire de référence
sur cet axe. L’activité shipping étant en croissance, nous avons
des projets intéressants à court et à moyen termes. Nous restons
donc très motivés et croyons fortement en notre développement
à Madagascar. Merci au Groupe Food & Allied et à FTL Maurice
pour le soutien et l’accompagnement qu’ils nous apportent. »
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Trait d’union Nº223 – février 2016
Bio express
FTL Madagascar a débuté ses
activités en novembre 2000
avec une dizaine d’employés,
répartis sur les bureaux
d’Antananarivo et de Tamatave.
Aujourd’hui transitaire
incontournable du paysage
malgache, FTL Madagascar
compte trois bureaux et une
cinquantaine d’employés. Elle
a connu les deux crises de
2002 et 2009, mais a su rester
pérenne, notamment avec
le projet Ambatovy où FTL
a été le partenaire logistique
d’un des plus grands chantiers
de construction minière de
nickel et de cobalt, en Afrique
sub-saharienne. Son leadership
s’étend également au secteur
du périssable avec notamment
son implication logistique
dans l’exportation annuelle
des litchis de Madagascar.
Sous un soleil de plomb, entre
deux rangées de laitues, Guillaume
Lartigue, ingénieur R&D Agro de
Bonduelle et Antoine Paté, ingénieur
agronome à New Maurifoods Ltd,
échangent avec Dev Parmanum, l’un
des trois planteurs de laitues de cette
marque française - représentée à
Maurice par NML. Dans ses champs
se trouvant à Henrietta, Dev cultive
les variétés qui s’adaptent le mieux
au climat mauricien : les batavia, les
plus prisées des consommateurs,
les feuilles de chêne et les lollo.
Chaque année, un agronome de
Bonduelle vient à Maurice pour,
entre autres, rencontrer les planteurs,
afin de faire le point sur les bonnes
pratiques et techniques culturales,
les difficultés auxquelles ils sont
confrontés, le maintien de la qualité
des produits, les exigences de la
marque, les nouvelles variétés…
Un transfert de connaissances
et un accompagnement qui
font partie du partenariat que
Bonduelle établit avec ses nombreux
producteurs dans le monde.
Pendant une semaine à la mi-janvier,
Guillaume Lartigue était à NML,
justement pour faire bénéficier
aux trois planteurs mauriciens le
savoir-faire sans cesse renouvelé de
Bonduelle. Un savoir-faire éprouvé, qui
repose sur des process modernes, des
tests continus de nouvelles variétés
résistantes aux maladies, une gestion
durable des sols et des ressources…
« L’accompagnement des producteurs
est essentiel dans la mesure
où nous leur apportons une
expertise, sur laquelle ils peuvent
s’appuyer pour garantir la qualité
des produits Bonduelle auprès
des consommateurs » , affirme
Guillaume. Et Antoine Paté de
renchérir : « Le choix de Food &
Allied s’est fondé sur l’expérience
de Bonduelle forte de 35 ans de
pratiques culturales. Et ce partenariat
s’adresse à des producteurs qui
veulent se diversifier, du fait des
terres qui se libèrent, et investir dans
un business inclusif leur assurant
une activité, un certain volume de
produits et surtout leur qualité. »
Convaincu de cette qualité,
Dev n’a pas hésité à se lancer
dans la production des laitues
Bonduelle, certain de bénéficier
des connaissances et de
l’accompagnement de NML, garante
de la marque à Maurice. « Certes,
les exigences de Bonduelle peuvent
paraître contraignantes mais je
suis assuré d’avoir une production
de qualité que les consommateurs
apprécient. Je ne suis pas seul dans
cette aventure car je sais qu’à tout
moment je peux compter sur les
agronomes de Bonduelle pour me
guider et m’aider à faire grandir mon
business. » Déjà avec Guillaume et
Antoine, Dev a trouvé vite fait une
solution pratique à un problème
d’irrigation. Il s’attelle maintenant à la
mettre en place. Si ce n’est déjà fait…
Des salades gourmandes dans
une gamme traiteur
Depuis peu, New Maurifoods innove avec une gamme traiteur Bonduelle
qui se décline en un coleslaw (chou, carotte et sauce mayonnaise), des
carottes râpées vinaigrette et des crudités vinaigrette. A ces classiques
est venue s’ajouter une nouveauté bien mauricienne : l’achard
de légumes. « Ce sont de délicieux accompagnements composés
de légumes frais dans une gamme ‘prêt-à-manger’ qui a l’avantage
de faciliter la vie des consommateurs », déclare Perrine Domane,
Operations Manager. NML, qui s’est lancée dans ce nouveau créneau,
compte proposer dans le courant de l’année d’autres recettes gourmandes.
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
COUPE DU MONDE DE LA BOULANGERIE
UNE START-UP ACCOMPAGNÉE PAR ECLOSIA
La belle aventure mauricienne
Le foot en salle débarque à Maurice
Présélectionnée en avril 2015 lors de
la Coupe Louis Lesaffre à Istanbul
(première de la zone Afrique
Méditerranée), l’équipe mauricienne,
parrainée par Les Moulins de la
Concorde, a défendu son savoirfaire à la 9e Coupe du Monde de la
Boulangerie, qui s’est tenue du 5 au
9 février au Salon Europain à Paris
Villepinte. Sabeer Hookoomally
(Baguette et Pains du Monde), Ludovic
Gopaul (Viennoiserie) et Maneeram
Santaram (Pièce artistique) y ont
affronté les meilleurs boulangers du
monde - réunis en 12 équipes de trois
candidats - pendant trois jours devant
le public et les membres du jury.
Appuyé par des chefs mauriciens, le
choix de leurs produits – dont certains
étaient imposés et d’autres tirés au
sort – faisait la part belle aux saveurs du
pays : chutney de coco, d’ourite, limon
confit de Rodrigues, ananas Victoria,
carri-poulé, combava… Toutes ces
recettes ont été réunies dans un livret
illustré présentant le pays, l’équipe et
les produits, qui a été distribué au jury
composé d’experts internationaux.
Bien que l’équipe mauricienne
n’ait pas réussi à terminer son
programme dans le temps imparti,
sa performance reste tout de même
remarquable. « Nous retenons de ce
concours de belles leçons en termes
d’expérience humaine, d’apprentissage
aux côtés des meilleurs mondiaux
et d’échanges entre professionnels »,
confient les participants mauriciens.
Pour Laval Sophie, coach de l’équipe, ses
protégés sont de « vrais héros » :
« Je suis fier de cette magnifique équipe,
qui a travaillé d’arrache-pied pour
participer à ce concours de très haut
niveau. C’était une grande première pour
Maurice. Même si notre équipe était
bien préparée, elle a manqué de temps
pour compléter sa pièce artistique ;
Maneeram Santaram a gardé son
calme devant un public retenant son
souffle. Grâce à ce concours, nous avons
beaucoup appris et nous ne pouvons
que nous améliorer à présent. »
Grâce à ses sponsors (France Export
Céréales, l’AHRIM, Air Mauritius),
LMLC a offert un soutien continu
aux participants ainsi qu’à leurs
suppléants afin qu’ils puissent donner
le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont
suivi des formations de très haut
niveau qui ont eu lieu à la Fournée
des Moulins mais aussi au Baking
Centre de Lesaffre, assurées par des
professionnels dont certains sont
Meilleurs Ouvriers de France. Au final,
tous ont contribué à atteindre l’objectif
de départ : positionner Maurice sur
la carte mondiale de la boulangerie.
« C’est un condensé de tout ce qui est
bien dans le foot, mais pratiqué dans une
salle ». C’est ainsi que Nicolas Lecordier,
General manager de FootFive résume
ce concept qui a séduit des millions
d’amateurs de foot à l’étranger. FootFive
a ouvert ses portes à Bagatelle Mall
of Mauritius fin février avec le soutien
de Pick’n’Eat (KFC), ENL, La Sentinelle
et Eclosia (qui accompagne l’éclosion
de petites entreprises au moyen d’un
appui financier et de conseils) du
groupe Food & Allied. Le concept de
foot en salle permet aux passionnés du
ballon rond de profiter de leur sport
favori toute l’année sur une pelouse
synthétique. Au lieu de 11, l’équipe est
composée de cinq joueurs et le match
dure une heure. « Oubliez les contraintes
de disponibilité et d’accessibilité. FootFive
est ouvert de 9h à minuit tous les
jours qu’il vente ou qu’il pleuve. Il suffit
d’appeler pour réserver un terrain et le
tour est joué » ajoute Nicolas Lecordier.
Les tarifs dépendent du créneau
horaire choisi. Les terrains pourront
également accueillir des matchs de
badminton, de volley-ball, de tennisfoot ainsi que des séances de zumba.
L’organisation d’événements tels que les
anniversaires est également possible.
Quatre terrains de foot, chacun d’une
superficie réduite (15 mt x 30 mts)
sont aménagés dans le bâtiment qui
ressemble à un grand hangar. Mais
ne vous fiez pas aux apparences. Ici le
NEW EDGE SOLUTIONS
« Business as usual » même en cas de catastophe
PANAGORA
A chaque ambassadeur, l’une des valeurs « RECAP »
A l’issue d’une formation assurée
l’année dernière sur le service
clientèle, Panagora a défini cinq
valeurs pour être « customeroriented ». Ces valeurs sont : Reliable,
Enthousiaste, Courtois, Accountable
et Précis (RECAP). Poussant plus
loin la démarche, la direction et les
Ressources Humaines ont conçu
une méthodologie permettant
d’assurer un suivi efficace de la
formation auprès des employés
en leur proposant de désigner, à
travers un jeu, les ambassadeurs de
ces cinq valeurs. Chaque employé
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Trait d’union Nº223 – février 2016
a reçu cinq cartes RECAP, avec la
responsabilité de remettre l’une
d’elles à un collègue qui, selon
lui, symbolise le mieux l’une des
cinq valeurs, tout en précisant
brièvement sur la carte ce qu’il avait
apprécié par rapport à cette valeur.
Les ambassadeurs/ambassadrices du
RECAP ont ensuite été récompensés
lors de la fête de fin d’année de
l’entreprise. L’employé ayant reçu
le plus grand nombre de cartes est
Raouf Nahoor, Team Leader pour
la section Chilled, et qui compte
30 ans de service à Panagora.
sport-roi revêt toute son importance
et le soin apporté aux aménagements
d’intérieur en est la preuve : un coin
détente à l’ambiance lounge où l’on
peut se désaltérer et se restaurer avant
ou après le match, un écran géant pour
la retransmission des matchs, un bar, un
restaurant offrant des amuse-bouches
et des vestiaires hommes et femmes
avec douches individuelles. Vous l’aurez
compris : FootFive est la nouvelle
adresse du sport et du loisir à Maurice !
Les entreprises du Groupe n’ont
pas à craindre pour leurs données
informatiques ou, pire, un arrêt
indéterminé de leurs activités en cas
d’incendie, d’inondations et toute
autre catastrophe survenant dans
leurs locaux. Car New Edge Solutions
a élaboré, depuis deux ans déjà, un
Disaster Recovery Plan (DRP), qu’elle
a professionnalisé au fil du temps
en y intégrant au début de l’année
un Business Continuity Office.
Cette composante sécuritaire, en
cas de force majeure, consiste en
un espace aménagé à NES, pouvant
accueillir une vingtaine de personnes
et comprenant tout l’aménité
informatique (tablettes mobiles,
réseau câblé, wi-fi, téléphones…), qui
permettrait à une entreprise du Groupe
en difficulté de continuer ses activités,
en ayant accès à ses applications métier.
Certaines entreprises ont déjà intégré
ce DRP qui inclut principalement
l’hébergement et la sauvegarde de leurs
serveurs à NES. « Elles possèdent chez
nous une version en temps réel de leurs
opérations, ce qui constitue pour elles
une sécurité en cas de pertes de données,
déclare Patrice Ferrière, Infrastructure
Support Manager. Nous faisons un audit
régulier au niveau de nos serveurs qui sont
de dernière génération et de nos logiciels
dont les versions sont constamment
actualisées. NES a beaucoup investi
dans de nouvelles technologies afin de
pouvoir offrir de meilleurs services aux
entreprises du Groupe et leur permettre de
travailler dans des conditions optimales.
Nous les encourageons d’ailleurs à
profiter de ces mesures, dont certaines
seront opérationnelles d’ici fin 2016. »
Trait d’union Nº223 – février 2016
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
MAURILAIT PRODUCTION LTÉE ET PANAGORA
INDIGO HOTELS
Au Forum francophone,
la petite fleur dévoile ses stratégies
Vivre l’expérience Backstage Awards
Accompagner les franchisés et faire
grandir la marque. C’est la volonté
de Yoplait, qui s’exprime à travers les
forums auxquels sont conviés tous les
ans ses franchisés de par le monde.
Du 9 au 11 décembre dernier, JeanJacques Boullé et Ella Ng Cheong Tin de
Maurilait ainsi que Cédric Lagesse, Julien
Fleurot et Anjina Saddul de Panagora
ont assisté au Forum francophone
qui s’est tenu dans les locaux de
Yoplait, à Boulogne en France.
Regroupant une dizaine de pays ayant
la même taille de marché, parmi
lesquels Maurice, la Réunion, le Maroc,
la Côte d’Ivoire, la Nouvelle-Calédonie,
ce forum s’est focalisé sur quatre axes :
une vision commune de la marque,
une harmonisation de ses plateformes
de produits-phare, un alignement
sur la charte environnementale et un
support sur les domaines techniques
(qualité, recherche et développement)
et le marketing. Les franchisés ont
eu l’occasion d’échanger sur leur
expérience et leurs pratiques, tout en se
familiarisant avec les diverses stratégies
élaborées par les équipes françaises. Etait
également programmée la visite d’un
grand magasin avec un rayon yaourts
d’une envergure impressionnante.
« On sentait chez les équipes françaises un
réel désir de nous accompagner dans nos
opérations afin que nous puissions nous
aligner sur les exigences de la marque,
révèle Ella Ng Cheong Tin, Product
Development & Purchasing Manager.
Ce forum a été certes profitable à plus
d’un titre mais également convivial, du
fait de la bonne participation de tous
les franchisés. Personnellement je suis
rentrée motivée, avec de nouvelles idées
à concrétiser. » Forte, en somme, de
la devise de Yoplait d’être toujours
plus proche des consommateurs et
d’ajouter la petite touche de joie pour
les aider à s’épanouir tous les jours.
MAURILAIT PRODUCTION LTÉE
Avec la Rokk, place aux crèmes glacées élaborées
Après des années d’opération à
l’usine de Maurilait Production Ltée,
la Fillmark, qui conditionnait les
cônes et petits pots de Miko, a cédé
sa place en décembre dernier à une
conditionneuse plus performante, la
Rokk RR2000. Ce nouvel équipement
permet de fabriquer des crèmes glacées
plus élaborées (dosage avec un cœur
de sauces ou encore en spirale) et
diversifiées à un rythme allant
jusqu’à 4 200 unités par heure,
contre une production horaire de
1 800 unités pour la Fillmark. De
marque européenne, polyvalente,
totalement automatisée et conforme
aux exigences de santé et sécurité
au travail (norme OHSAS), la Rokk
RR2000 répond aux objectifs de la
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Trait d’union Nº223 – février 2016
Production de gagner davantage en
efficience au niveau des process mais
également en qualité et nouveautés
des produits, précise Olivier Zuël,
Production Manager. Ainsi, les
gammes de Cornetto et Ptipo se
sont enrichies de nouvelles recettes
plus gourmandes, fabriquées par la
Rokk : Cornetto menthe/cœur de
chocolat, vanille/cœur de chocolat,
chocolat/cœur de chocolat, chocolat
et amande/cœur de chocolat ; les
Ptipo se déclinent, eux, en vanille,
vanille/chocolat, chocolat/amande
et vanille/fruits rouges dosé en
spirale. L’emballage a également été
repensé et se compose de couvercles
transparents pour mieux valoriser
les nouvelles crèmes glacées.
Le Backstage Awards est parti pour
devenir un événement récurrent
dans le calendrier culturel des
Mauriciens. Après une première
édition 2014 qui a fait le buzz aussi
bien auprès des artistes que du
public, la soirée 2015, qui a eu lieu
en décembre, a une fois de plus
donné de la visibilité à nombre de
musiciens, chanteurs, photographes,
professionnels du maquillage, de la
coiffure et de la mode, révélant de
nouveaux talents et récompensant
les plus plébiscités par les Mauriciens
invités à participer au vote sur
Facebook, en plus de celui du jury.
Ce qu’il a de spécial ce Backstage
Awards, initié par le Hennessy
Park Hotel - dont la particularité
est de promouvoir l’art et la
culture locaux - c’est qu’il invite les
Mauriciens à vivre une expérience
événementielle inédite, en ligne
avec le positionnement du
Groupe Indigo. « Nous faisons de
l’événementiel en y rattachant à
chaque fois une expérience unique
mais aussi particulière à l’identité de
chacun de nos hôtels, atteste Stéphanie
Fischhoff, Group Sales & Marketing
Manager. Les Mauriciens sont de plus
en plus exigeants quant à la qualité des
événements organisés, que ce soient des
festivals, des conférences, des soirées… ;
ils voyagent beaucoup et voient ce qui
se fait ailleurs. Cela nous pousse à une
course constante à l’innovation pour
créer non seulement le ‘waouh effect’
mais aussi de l’émotion. C’est ce qu’ils
retiendront avant tout de leur soirée. »
Pour initier cette expérience, Indigo
s’inspire des tendances événementielles
dans le monde, des échanges avec
sa clientèle internationale, des
voyages de son personnel, du lifestyle
ambiant… En les façonnant au
contexte mauricien. « Nous faisons
venir de l’authentique pour recréer ici
de l’authentique ; à chaque événement
sa nouveauté et son authenticité »,
souligne Stéphanie. Pour preuve :
les festivals qui font la renommée
du Labourdonnais, du Suffren ou
encore du Hennessy, culinaires pour
les uns (avec à chaque fois le partage
d’expérience d’un chef étranger avec la
brigade de l’hôtel), festifs voire sportifs
pour les autres, à l’image du Beer
Festival, du Movember Fest, du Golf
Challenge, du Backstage Awards ou
encore du récent Suffren Pop Fridays…
L’expérience se vit à toutes les étapes
de l’événement, de la restauration
à la décoration en passant par le
bar, la logistique, la musique… Sont
mobilisées les équipes concernées,
pilotées par Virginie Gomes Da Costa,
Event & Banquet Manager : « Lors d’une
première réunion, les managers de
l’hôtel, du F&B, du housekeeping, de la
maintenance, du bar, le chef de cuisine
se concertent pour définir le concept
de l’événement et de son élaboration
à tous les niveaux. A chacun son brief
et sa tâche ; au fil des rencontres, nous
ajustons et peaufinons les détails
jusqu’au jour J où tout le monde
est à pied d’œuvre pour produire
un événement de qualité. » Faire le
buzz, créer un « waouh effect » et
susciter des émotions, c’est ça en
somme la marque de fabrique de
l’événementiel dans les hôtels Indigo.
Eric Lee, photographe gagnant
au Backstage Awards, ancien
étudiant à Charles Telfair Institute
(accessoirement photographe
pour « Trait d’Union ») :
« C’est tout le travail d’une année qui
a porté ses fruits. Je ne m’attendais
pas à remporter cet award, d’autant
que les finalistes étaient tout aussi
talentueux. Mon point fort ? Le
côté épuré de mes photos ; je mise
beaucoup sur la lumière naturelle. Je
suis heureux que mon travail ait été
reconnu par mes pairs ; ça me donne le
courage d’aller de l’avant et de faire de
la photographie mon métier. Surtout
que le Hennessy m’a
récemment donné
l’occasion d’exposer
mes photos, une
série de portraits
en noir et blanc,
de mannequins
sans fard, dont
je fais ressortir
les émotions. »
Trait d’union Nº223 – février 2016
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
NEW MAURIFOODS LTD
PORTRAIT CROISÉ
Ganessen expose en Chine
Trait d’Union : un passage en douceur...
douzaine de ses photos en Chine.
Avec trois autres mauriciens – deux
peintres et un autre photographe ils faisaient partie d’une délégation
de 26 artistes de 13 pays (parmi
lesquels l’Italie, la France, l’Angleterre,
LANCEMENT
Le Labourdonnais Waterfront
se met au Moët Ice Impérial
puissants arômes de fruits tropicaux
caractérisent cette nouveauté Moët
& Chandon, qui se présente dans une
élégante bouteille blanche aux reflets
argentés. Un style
auquel le
Labourdonnais a
donné encore
plus de relief lors
de la soirée
de lancement.
Quoi de mieux qu’un établissement
chic et accueillant pour lancer le Moët
Ice Impérial de la prestigieuse maison
Moët et Chandon ? En décembre
dernier, Grays, représentante de cette
marque de champagne à Maurice,
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Trait d’union Nº223 – février 2016
a choisi le cadre du Labourdonnais
Waterfront Hotel pour faire découvrir le
Moët Ice Impérial, premier champagne
au monde spécialement assemblé pour
être apprécié uniquement avec de la
glace. Une fraîcheur vivifiante et de
Une journaliste en chasse
une autre. Avide de
nouvelles aventures, celle
qui aura donné un second
souffle à Trait d’Union,
Caroline Fernand, prend
graduellement ses distances
de notre magazine pour
laisser place à son successeur,
Bindumathi Boyjoo.
Toujours à l’affût de nouvelles
croustillantes, Caroline a, durant trois
ans, traqué les évènements importants,
décisions majeures et développements
continus dans les entreprises. « Quand je
suis arrivée dans le groupe en février 2013,
je suis bien vite rentrée dans le bain car
nous sortions un numéro spécial lié aux
45 ans d’indépendance du pays et à la
place de Food & Allied dans ce contexte…
Ça aura été une bonne mise en jambes »
se souvient-elle. Après une quinzaine
d’années dans la presse pure et dure
en tant que secrétaire de rédaction et
journaliste pour La Sentinelle, Caroline
est ensuite passée par la ‘case agence’ en
tant que responsable du département
éditorial, avant de se joindre au groupe.
Tentée par un nouvel environnement
de travail – elle qui n’avait connu que
les salles de rédaction bouillonnantes
– elle fait le choix après mure réflexion
de rejoindre le monde corporate. « Je
n’aurais pas pu mieux tomber. Les valeurs
du groupe correspondent aux miennes et
cela m’a tout de suite plu ». Sa marque de
fabrique ? Sa rigueur, héritage probable
de ses études en Lettres Modernes et de
son premier job en tant que Secrétaire
de Rédaction. S’armant de patience, elle
dissèque les textes, dépèce les mots avec
minutie, s’attache à chaque virgule... La
moindre faute passe à la trappe. Caroline
aura également marqué Trait d’Union
par la mise en place d’une nouvelle
maquette, plus aérée, plus épurée.
Mais l’appel des salles de rédaction se
fait plus fort ; le besoin également d’une
certaine flexibilité qui lui permettra de
consacrer du temps à sa spiritualité et à
sa vie communautaire…
Cette année sera donc une année de
transition entre nos deux jeunes dames,
qui présentent d’ailleurs nombre de
similitudes dans leurs parcours. Et qui
se sont d’ailleurs déjà croisées au détour
d’une salle de rédaction.
Bindumathi, fraichement arrivée début
février, fait petit à petit ses armes.
S’informe, rencontre, échange. Son
passé de journaliste d’investigation à
l’express-dimanche (entre autres) l’aide à
y voir plus clair, à mieux appréhender le
nouveau contexte dans lequel elle sera
appelée à évoluer.
“
Nos deux premiers
numéros 2016 se feront
sous la houlette de nos
deux pros de la plume.
“
Vieux bâtiments de Maurice,
anciens métiers, portrait d’Amaye, sa
grand-mère (Trait d’Union n° 210)…
Ganessen Ponnusamy, employé à
New Maurifoods depuis 11 ans, a
exposé, en novembre dernier, une
l’Indonésie…) qui avaient été invités
par une grande galerie chinoise à
exposer leurs œuvres dans trois
lieux, Hangzou, Dongyang et
Zitang, où l’art et l’histoire y sont
prédominants. Sponsorisé par le
ministère des Arts et de la Culture,
et aussi par New Maurifoods Ltd,
Ganessen a ramené de son voyage
autant d’ouverture et d’expériences
artistiques, de clichés mémorables
et d’échanges passionnants : « Les
Chinois sont très intéressés par l’art
sous toutes ses formes ; nous avons
eu beaucoup d’interaction entre
artistes, mais aussi avec les visiteurs
qui voulaient nous rencontrer pour
mieux connaître nos cultures et
les diverses facettes de nos pays
respectifs. » Ganessen n’en est pas à
sa première exposition, ayant déjà
exposé en Malaisie, en Thaïlande
et en Inde. A Maurice, il avait fait,
il y a deux ans, une exposition en
solo sur le quotidien de sa grandmère alors âgée de 102 ans.
Posée, mais décidée – elle dépiste
rapidement ceux qui essaient de
dissimuler des infos et peut s’acharner
sur sa proie! – Bindumathi prend la
mesure de l’importance accordée à ce
magazine d’entreprise offert à chaque
employé du groupe. « J’ai déjà beaucoup
d’idées pour continuer à faire vivre ce
beau magazine ! » Elle n’en dira pas
plus… Surprise du chef à venir!
Après de longues années au
sein de diverses rédactions,
Bindumathi s’essaye à la
Fonction Publique en tant
qu’attachée de presse, puis
aux Relations Publiques et
à l’évènementiel dans une
agence de communication.
Les expériences sont
formatrices, pleines de
challenges, mais la
plume lui manque.
« Ce nouveau job
de journaliste
d’entreprise
mêle à la fois la rédaction, le contact avec
les gens, le fait d’apprendre de nouvelles
choses… Bref tout ce que j’aime. Je serai
juste de l’autre coté de la barrière, »
explique-t-elle. Avec un peu de chance, ce
nouveau job lui laissera un peu de temps
pour terminer ses études en marketing
entamées il y a trois ans, et pour continuer
de s’occuper de ses deux petits, Nirvana,
son ainée de 9 ans et Siddhartha, son
cadet de 7 ans.
« Après plus de dix ans, j’ai voulu reprendre
le chemin de l’Université de Maurice…
Pas évident au départ mais l’ouverture
que procurent les études est tellement
gratifiante à la longue ! » Pour notre part,
nous ne pouvons qu’être heureux ! Les
deux premiers Trait d’Union de l’année se
feront à quatre mains, sous la houlette de
nos deux pros de la plume. Bindumathi
pourra donc compter sur Caroline
pour l’accompagner pour son baptême
du feu. Un conseil, Caroline, pour la
route ? « Grâce à Trait d’Union, j’ai fait
des rencontres hyper enrichissantes et pris
beaucoup de plaisir à découvrir l’homme
ou la femme derrière chaque process… Etre
dans l’entreprise, c’est ce qui m’a permis de
donner du corps au magazine. Je souhaite
donc à Bindumathi beaucoup de belles
rencontres, » conclut Caroline. Et la
collaboration ne s’arrêtera peut-être pas
là… Les 50 ans du groupe réserveront
vraisemblablement d’autres surprises !
Trait d’union Nº223 – février 2016
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Flash-back
Flash-back
MAURILAIT PRODUCTION LTÉE
Jeewan et Valérie racontent
la toute première production de yaourt
Comme son nom l’indique, cette nouvelle rubrique retrace les
débuts, voire un pan de l’histoire d’une entreprise du Groupe.
Il y a 40 ans, Maurilait écrivait les premières pages de son
aventure avec Yoplait. Une aventure à laquelle ont participé,
à divers niveaux des premières opérations de production de
yaourt, Jeewan, Valérie ou encore Marie-Anne.
Nous sommes en avril
1976. Maurilait Ltée démarre sa
première production de yaourt à
Maurice, à la suite d’un partenariat
avec la marque française Yoplait. A
Telfair - là où se trouve actuellement
New Edge Solutions - l’entreprise a
établi sa petite usine dans laquelle
travaillent quelque dix employés.
Parmi, Marie-Anne Ramasawmy,
décédée il y a quelques mois,
après presque 40 ans de service.
Jeewan Conjobeharry et Valérie
Babajee, toujours en poste
aujourd’hui, rejoignent la petite
équipe, respectivement en 1977
et 1980. C’est non sans un brin de
nostalgie que ces deux mémoires
vivantes de Maurilait évoquent
leur quotidien à cette époque.
Dès 7h15, une dizaine
d’opérateurs, arborant
uniformes bleus et fichus pour les
femmes, s’affairent à la fabrication de
quelque 400 pots de yaourts dans
la salle de conditionnement. Là, se
trouvent les deux « soutireuses »
contenant du lait pasteurisé et
ensemencé de ferments lactiques.
Pendant que les uns installent en
rangées, à intervalles précis, des pots
sur des plateaux qu’ils glissent sous
les quatre robinets des soutireuses,
Jeewan perfore des opercules (de
couleur doré à cette époque) à
l’aide d’une machine à manivelle.
Ces opercules sont ensuite sertis
manuellement (fermés avec un
sertisseur, sorte de cône en inox)
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Trait d’union Nº223 – février 2016
sur les pots remplis, explique-t-il avec
force détails montrant l’appareil que
Maurilait a conservé sous vitre, pour
rappeler les premières opérations
de production à ses employés et
aux visiteurs de passage. Une fois les
pots fermés, ils sont placés dans une
armoire chaude pendant 3 heures, le
temps pour le lait de fermenter. A un
employé de noter l’heure d’entrée et
de sortie des pots en salle d’étuvage.
Puis vient l’étape de refroidissement
pendant une heure. C’est aux alentours
de 14h30 que les pots sont mis en
chambre froide pour être livrés le
lendemain dans les boutiques de l’île.
A la production du yaourt
ferme nature a succédé
trois mois plus tard celle
du yaourt nature sucré,
puis ça a été au tour du yaourt
aromatisé (citron, amande, fraise,
framboise) et puis du yaourt brassé
aux letchis. Cette dernière opération
consistait à ajouter, manuellement,
au yaourt les letchis écrasés et cuits
au bain-marie.En 1981, la famille des
yaourts s’agrandit d’une gamme
desserts sous la marque Yopi : Yam
(caramel/vanille), Antillais (caramel/
vanille/rhum/raisins) et Panaché
(vanille/chocolat ; vanille/amande).
Là encore, le conditionnement se
déroule manuellement et en étapes.
Et Valérie d’expliquer le processus :
pour le Yopi Panaché par exemple, il
fallait remplir, avec un broc, les pots
à moitié de yaourt aromatisé à la
vanille, les mettre ensuite en chambre
de refroidissement avant d’ajouter
la partie chocolat ou amande.
Les opérateurs, qui sont
passés d’une dizaine à une
quinzaine en 1980, étaient
tous polyvalents, passant d’une
tâche à une autre, précise Valérie.
Avant même d’entrer à Maurilait,
elle a été quelque peu initiée aux
process par sa tante, Marie-Anne
Ramasawmy, chez qui elle habitait
à l’époque et qui faisait partie des
premiers employés de l’entreprise. «
Li ti pe rakont mwa so la zourne dan
lizinn ek sa ti donn mwa envi travay
laba. Avan mo rent Maurilait, mo
ti pe deza remplas bann operater
absan. Sa lepok la, nou ti enn ti
fami. Me mo bien kontan lentrepriz
inn evolue ek finn ena bokou
developman. Monn finn apran bokou
kitsoz pandan pre 40 an ek monn
evolue ensam avek Maurilait. Mo fier
mo enn Maurilaitier », confie Valérie,
toute imprégnée de l’esprit Maurilait.
Plus nostalgique, Jeewan avoue
avoir souvent des flash-back quand
il passe devant le « musée » de
Maurilait : « Mo ena bokou souvenir
sa lepok la, zot presie pou mwa.
Gras à sa travay la, monn reisi tras
enn lavenir. » C’est le cœur content
et satisfait qu’il partira bientôt
à la retraite. Fier d’avoir été de
l’aventure de Maurilait. Valérie, elle,
continue sa route avec l’entreprise,
autant de temps qu’il faudra…
Trait d’union Nº223 – février 2016
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Le tour du métier
Le tour du métier
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AVIPRO FARMING
Quand petit poussin grand-parental se
transforme en poussin parental
• Après un premier tri sur la ferme, les œufs sont dirigés
vers le couvoir de GP pour y être incubés - toujours
séparément pour les deux lignées. Un deuxième tri est
effectué avant la mise en machine, selon leur forme, leur
poids et leur propreté. Sont sélectés uniquement des
œufs qui ont été pondus dans les nids. Le cycle normal
d’incubation est de 21 jours. Aussitôt l’éclosion des oeufs,
s’opère la sélection des poussins : d’un côté les femelles de
la lignée femelle et de l’autre les mâles de la lignée mâle.
De l’importation des poussins grands-parentaux (GP) de France à la naissance des parentaux
au couvoir de GP, c’est le tout début de la filière avicole d’Avipro qui est ici décliné. L’expertise de
l’entreprise s’étend non seulement aux techniques d’élevage, de reproduction et d’accouvage mais
passe aussi, et surtout, par un contrôle de qualité à toutes les étapes.
• 7 heures du matin. Manoj Raghu, Operations Officer au
département Grands-parents (GP), réceptionne à l’aéroport
plusieurs boîtes de poussins grands-parentaux - de souche
Hubbard Classic - en provenance de France. Liste de
vérification en mains, il s’assure, entre autres, de la quantité
de poussins et de la température des boîtes. A ses côtés,
un vétérinaire des services vétérinaires gouvernementaux
qui doit obligatoirement donner son aval avant que les
poussins ne soient acheminés vers la ferme d’élevage
de St Julien. Le même scénario se produit tous les 18
semaines, soit lors des trois réceptions de GP par an.
1
• Survient à Bonne Veine, le temps de la reproduction des poules pondeuses
– ce sont uniquement les mâles et femelles d’une même lignée qui sont
mélangés. Tout un programme lumineux est mis en place pour stimuler
le bon développement des femelles des deux lignées. Elles se mettent à
pondre généralement sur la 24e semaine. A Bonne Veine également, Avipro
Farming assure un contrôle de qualité (respect des normes d’hygiène et de
biosécurité…) et de traçabilité lors de la reproduction et de la ponte.
5
4
• La sélection passe par le sexage des poussins : à l’aile pour la lignée femelle
et au cloaque pour la lignée mâle. « Cet examen est mené par une équipe
professionnelle formée à cette méthode délicate, qui demande beaucoup de
dextérité », fait ressortir Bernard Larue, Hatchery Manager. Au sexage succède
la vaccination des poussins contre certaines maladies spécifiques. Puis la grande
majorité des poussins est dirigée vers l’une des quatre fermes poussinières
parentales alors que d’autres sont exportés vers les pays de la région et l’Afrique.
Zoom sur les équipes
• Isolée en pleine campagne, la ferme de St Julien est composée d’un bâtiment
comprenant quatre espaces dans lesquels sont élevés séparément les mâles et
femelles de la lignée mâle d’une part, et les mâles et femelles de la lignée femelle
d’autre part. Préalablement à leur arrivée, les locaux sont lavés, désinfectés
et préchauffés selon un protocole bien établi, de conditions optimales et
de contrôle strict d’hygiène et de biosécurité. « Nous nous assurons que
les locaux sont bien ventilés, que les copeaux sont toujours secs, que les
mangeoires et abreuvoirs sont accessibles aux poussins, bref nous sommes
aux petits soins pour eux jusqu’à leur transfert à la ferme de reproduction
GP de Bonne Veine », souligne Yannick Levantard, Breeding Manager.
2
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Trait d’union Nº223 – février 2016
L’équipe de Bonne Veine de g. à dr. : Deepa Jauffret, Lallchand Dhorah, Sooroojall Beelur, Abdool Katoaroo, Anil Kuma Ram, Sachin Burnah, Ranjit Bhoyrub, Paul Manai, Colette
Prodigson, Hélène Chendradoo, Siven Rengasamy, Manoj Raghu.
Trait d’union Nº223 – février 2016
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Entretien
Entretien
« Avitech a développé un très bon niveau
de compétences et d’adaptabilité »
Il y a quelques mois, Romain Harel, auparavant manager du Breeding, a pris la direction
d’Avitech, entreprise de production de poulets installée à Madagascar depuis bientôt 20 ans.
Malgré un marché difficile, Avitech a su pérenniser ses activités grâce à une équipe engagée et
à la faculté de l’entreprise de s’adapter au contexte local. Elle prévoit également d’importants
projets pour les cinq prochaines années.
Avitech fête ses 20 ans cette
année, et la compagnie se porte
relativement bien : nous avons une
équipe soudée et engagée qui fait un
travail formidable pour satisfaire nos
clients, produire des poussins et du
poulet de qualité, tout en assurant la
pérennité financière de nos activités.
Quels sont les challenges
auxquels la compagnie
est régulièrement
confrontée ?
Le marché est difficile, que
ce soit pour le poussin avec
une concurrence forte, ou
“
...nous sentons
une réelle volonté
du Groupe à
développer ses
activités en Afrique
et à Madagascar,
ce qui est très
motivant.
“
Comment se porte
Avitech depuis sa création
à Madagascar ?
18
Trait d’union Nº223 – février 2016
Nous avons des échanges réguliers avec
nos collègues de Maurice, qu’il soient
d’ordre technique, de management, ou
stratégique. Leurs conseils nous guident
et nous permettent de nous aligner au
maximum sur les standards du Groupe.
Grâce à son expérience, Avitech a
développé un très bon niveau de
compétences et d’adaptabilité, même
dans un contexte quelquefois difficile.
Ainsi, je pense que nous avons, nous
aussi, des connaissances à apporter
en retour ; il est donc important de
maintenir cette relation de travail.
Comment envisagez-vous
l’avenir de l’entreprise à
court et à long termes ?
L’avenir s’annonce très prometteur. En
En savoir +
Quand elle a démarré ses activités
à Madagascar en 1996, Avitech
produisait environ 5 000 poussins.
Vingt ans plus tard, sa production
a atteint près de 6 millions de
poussins par an et elle compte un
peu plus de 200 employés répartis
sur 13 sites. L’entreprise est également
actionnaire dans la société Farmshop
qui gère des points de vente
franchisés, et qui assure formation et
conseil aux éleveurs locaux durant
toutes les étapes de l’élevage. « Le
développement d’Avitech reste une
belle réussite du fait de l’engagement
de tous les employés et cette réussite
Comment conciliez-vous le
savoir-faire mauricien avec
le contexte malgache ?
effet, nous sentons une réelle volonté
du Groupe à développer ses activités
en Afrique et à Madagascar, ce qui
est très motivant. Si les indices de
croissance annoncés sont respectés
et si le climat socio-politique
du pays le permet, nous aurons
alors un potentiel de progression
énorme. Nous prévoyons des
projets importants dans les cinq
prochaines années, mais soyons
prudents tout en restant optimistes.
Comment se passe votre
adaptation à Madagascar ?
Vos premières impressions…
Tout nouveau, tout beau ! Sur le
plan personnel, mon épouse et
moi avons dû nous habituer à cette
nouvelle vie, mais nous sommes
heureux d’être là. Nous avons
été bien aidés par les collègues
mauriciens déjà installés ici, que ce
soit pour notre emménagement,
ou encore pour découvrir la ville
et faire des rencontres. Sur le plan
professionnel, j’ai été bien accueilli
par mes collègues malgaches.
Et j’ai été agréablement surpris
du niveau de compétence, du
professionnalisme, de l’engagement
de tous, des performances
techniques… Je suis dans une
phase où j’apprends énormément
de ce nouvel environnement de
travail, et j’espère pouvoir apporter
ma contribution pour faire progresser
Avitech. Pourvu que ça dure…
“
Si les indices
de croissance
annoncés sont
respectés et si
le climat sociopolitique du pays
le permet, nous
aurons alors
un potentiel
de progression
énorme.
“
Questions à Romain Harel, responsable d’Avitech Madagascar
pour la vente de poulet de chair qui
est un produit relativement nouveau
pour les Malgaches. Nous devons
également faire face à certaines
contraintes qui nous empêchent de
progresser plus rapidement, comme
l’instabilité politique, ou encore la
dévaluation de la monnaie locale. Nous
nous devons d’être prudents dans nos
projets, tout en étant prêts à nous
adapter rapidement au changement.
Laurent Andriamparany accroît son expérience
est reconnue par l’ensemble de nos
clients et partenaires, déclare Jérôme
Poutot, directeur général de Food
& Allied Madagascar. L’arrivée de
Romain permettra à Avitech de
consolider ses acquis, de renforcer
la gestion, de préparer l’avenir qui
nous semble assez prometteur. Nous
avons de grandes ambitions pour les
cinq années à venir et de nombreux
projets à mener à bien. Il faut dire
aussi qu’avec l’arrivée de Romain,
en plus du soutien de Benoît Ng,
cela va me permettre de dégager
plus de temps à d’autres projets
pour Food & Allied Madagascar. »
L'équipe management d'Avitech de g. à dr. : Christian
Ravelonanosy, Benoît Ng, Andry Andriarimalala, Emmanuel
Elison, Romain Harel, Thomas Rabanoson, Hani Rabehasy, Patrick
Ramiandrisoa et Zakaria Randrianatoandro. Absents de la photo :
Jérôme Poutot, Frédéric Bardothier et Dr Riana.
Laurent Andriamparany, responsable des
fermes poussinières à Avitech, était à Maurice
en décembre dernier pour un stage de
perfectionnement des techniques d’élevage
sur les fermes de reproduction d’Avipro. Il s’est
familiarisé avec autant d’opérations axées sur
la sélection et la pesée des reproducteurs, la
distribution de l’aliment, les techniques de
vaccination et le lavage des bâtiments
(incluant les étapes d’assainissement)…
« C’était une belle opportunité de découvrir
la pratique de ces process et l’utilisation
d’équipements performants qui donnent
des résultants concluants. Cela m’aidera
certainement à optimiser nos opérations
à Avitech de sorte qu’elles s’alignent
sur les standards mauriciens. »
Trait d’union Nº223 – février 2016
19
Le portrait de
Mode Learning
Hervé Bax de Keating, homme tout-terrain
Cela fait trois mois qu’il a pris les commandes du département Art, Culture et Sports. Par
petites touches, Hervé Bax de Keating nous brosse sa vie et son rôle dans le Groupe. Faisons
plus ample connaissance avec celui qui croit dans la valeur de l’homme et dans les relations
qui se construisent dans la durée.
Mon parcours
Je suis né à Madagascar de parents
mauriciens, dans une fratrie de
neuf frères et sœurs. Je découvre
Maurice, où je m’établis pour la
première fois en 2011, avec mon
épouse mauricienne. Nos trois
enfants, eux, poursuivent leur vie
en Europe. Comment résumer mon
parcours ? Atypique, je dirais... J’entre
à l’armée française en 1976 ; avec
des missions très variées, telles que
l’artillerie, le sport, l’informatique
et le recrutement. Après 27 ans
de bons et loyaux services, adieu
l’armée ! De nouveaux horizons
s’ouvrent à moi et j’atterris en
Afrique en tant que directeur
d’agence de déménagement
international, d’abord au Tchad,
puis en Mauritanie et enfin au
Cameroun. Belle expérience, au
bout de laquelle je découvre le
métier de HR dans une start-up
lancée par un ami. Notre aventure
africaine se termine quand mon
épouse obtient un poste à Maurice.
Grand moment d’émotion quand
l’avion touche le sol à Plaisance !
Du fait de mes origines et de mon
parcours, j’intègre assez aisément
les diversités humaines et sociales
que je rencontre ici en
arrivant. Je découvre avec
Panagora une richesse
humaine qui me permet
de mieux appréhender
le monde du travail mauricien.
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Trait d’union Nº223 – février 2016
3 QUESTIONS À DAVID PION, ACTEUR BELGE ET ENSEIGNANT « COMMEDIA DELL’ARTE »
« Croire que nous pouvons nous couper
de nos émotions est faux»
David Pion a assuré, en février dernier, une formation aux employés du Groupe sur l’Art des rapports professionnels, basée sur
des méthodes d’acting, particulièrement efficaces dans l’apprentissage de la communication et la gestion des émotions.
Mes hobbies
Bien évidemment il y a le sport, que j’ai toujours pratiqué assidûment.
Quand j’étais en Europe je faisais du parachutisme, du ski de fond et de
la course d’orientation (course en forêt avec une carte et une boussole).
Ma discipline préférée ? Le ski de fond. Glisser sur la neige en pleine Forêt
Noire (Allemagne) a quelque chose de magique : paysages magnifiques,
silence absolu. A Maurice, neige et avion ont été remplacés par la
plongée. Le sport apporte beaucoup de valeurs tant physiques que
morales, indispensables au bon fonctionnement de tout être humain.
Mais la musique joue également un rôle essentiel à mon équilibre. Après
une journée difficile, c’est « mari bon » de taper quelques notes de piano.
Mon rôle, mes objectifs, ma vision
Ce que je retiens de ces 40 ans de vie active, c’est l’homme. Les personnes
avec lesquelles j’ai partagé des moments agréables ou parfois difficiles. Les
techniques, les matériels, c’est bien, mais cela n’a pas de valeur, on oublie.
Je crois beaucoup dans l’esprit ACS. Quoi de mieux que de permettre à
l’employé de déconnecter de ses problèmes quotidiens, au travail ou à la
maison, et de lui offrir la possibilité de s’épanouir dans une activité. Je souhaite
participer à l’amélioration de l’ambiance au travail en favorisant la mixité entre
les entreprises qui se trouvent dans la même région. Je pense aussi proposer
des marches dans l’île, réunissant des employés de toutes les entreprises.
Au moyen d’activités sportives, culturelles et artistiques, les employés
apprennent à mieux se connaître et, à terme, à mieux travailler
ensemble. Le relationnel s’en trouve amélioré. Autant de facteurs
qui ont une incidence directe sur la rentabilité de l’entreprise,
la qualité des services et la diminution du « turnover ».
Les projets sont nombreux pour 2016 et les 50 ans du groupe. Nous
avons démarré récemment un atelier sur la découverte de l’art et la
technique photographiques. Mais, seul, je ne suis pas grand-chose.
En trois mois, j’ai apprécié la disponibilité et la volonté de beaucoup
de créer, animer, participer, s’entraîner, gagner, partager...
Qu’est-ce qui vous a poussé
à adapter les méthodes
d’acting à l’entreprise ?
Je donne des cours depuis 15 ans et j’ai
été contacté par des compagnies qui
souhaitaient aborder la communication
à partir des méthodes d’enseignement
destinées aux acteurs afin d’approfondir
la communication et le relationnel.
Je me suis aperçu que la majorité des
gens manquait d’outils pratiques et
concrets, que beaucoup de formations
étaient très cérébrales alors que
l’apprentissage de la communication
et la gestion de l’émotionnel passent
avant tout par la pratique et par le
corps. La Commedia dell’arte, a deux
avantages : elle est très ludique et elle
fonctionne comme le miroir de notre
monde. Tous les « types » de notre
société y sont représentés, ce qui nous
permet de les analyser, de comprendre
leurs fonctionnements et ensuite de
jouer avec leurs mécanismes afin de
nous adapter à nos interlocuteurs pour
optimiser la communication. Et tout
ceci passe par le corps, qui est le meilleur
médium pour assimiler de nouvelles
méthodes de fonctionnements.
En quoi peuvent-elles lui être
bénéfiques ?
Nous échangeons des émotions en
permanence. Il est donc nécessaire de
les maîtriser si l’on veut collaborer et
communiquer de manière optimale.
Croire que nous pouvons nous couper
de nos émotions est faux, autrement
nous ouvrons la voie à des problèmes
divers. La bonne nouvelle, c’est que
nous pouvons nous amuser avec ces
émotions, apprendre à les diriger et à
les modeler en fonction des situations.
Et nous y arrivons entre autres en
travaillant sur la respiration, la voix, la
précision verbale et corporelle (85% de
la communication est non verbale) ;
c’est un apprentissage essentiel pour
développer une communication
fluide, joyeuse et productive.
L’improvisation est un élément
important car cela nous permet de
comprendre les tenants et aboutissants
de problématiques relationnelles
qui peuvent être des obstacles dans
notre vie professionnelle. Le bénéfice
pour l’entreprise est donc immense :
meilleure gestion du groupe, meilleure
communication et donc gain de temps,
éviter les malentendus, comprendre
ses propres fonctionnements et
ceux du collaborateur, s’adapter aux
situations, ne plus se laisser déstabiliser
par les comportements humains et
adopter les comportements adéquats
dans les situations difficiles. C’est la
communication hiérarchique positive.
Tous les clusters sont-ils
concernés ?
Que ce soit en interne ou en externe,
dès que nous travaillons en groupe , tout
le monde est impliqué, quel que soit le
cluster ou le niveau hiérarchique. C’est
ainsi que ce type de formation devient
très bénéfique.
FORMATION DES SUPERVISEURS
Être un bon leader, ça se travaille !
Développer son talent de leader
dans son rôle de superviseur, c’est la
formation que l’équipe de Newskills
a conçue. Plus que des compétences
nécessaires à acquérir, ce cours, qui
a débuté en janvier dernier avec les
superviseurs de New Maurifoods Ltd,
propose une méthode exhaustive,
diversifiée et approfondie, de manière
à faire des responsables d’équipe de
véritables leaders bien dans leur rôle.
Cette formation a été définie à la
suite d’un sondage mené auprès
des superviseurs. Comment bien
situer leur rôle ? Comment leurs
émotions impactent-elles sur leurs
comportements et décisions ?
Comment concilier leurs valeurs
avec celles de l’entreprise ? Comment
communiquer de manière vraie et
efficace ? Ces divers axes leur ont été
développés par Laurence Ramah et
Tiina Fabre de Newskills. « Le superviseur
est souvent pris en sandwich entre son
équipe et son supérieur ; résultat, les
gens peuvent être malheureux dans ce
poste, à plus forte raison s’ils ne disposent
pas d’outils adéquats pour trouver un juste
équilibre », explique Laurence Ramah.
Pour pousser plus loin la formation, des
sessions de suivi sont aussi à l’agenda : les
participants sont invités à prendre des
engagements qui constitueront leur plan
d’action au travail. « Depi mo suiv sa kour la,
monn komans fer enn travay lor mo mem
ek mo trouve ki mo relation avek mo bann
koleg pe ameliore, confie Cyndie Poonan,
Chef d’équipe – Multivac (NML). Mo senti
mwa bien ek plis a lez dan mo rol. »
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Actions Citoyennes
Actions Citoyennes
MADAGASCAR
PANAGORA-CARITAS
A Topaza, on vit au rythme des poussins
Topaza a une nouvelle occupation :
celle d’élever une vingtaine de
poussins qui lui ont été récemment
fournis par Avitech. Dans le cadre de
leurs actions sociales, les entreprises
du Groupe à Madagascar (LFL,
Avitech, Farmshop, FTL) apportent
leur aide à ce Centre de sauvegarde
de l’enfant, sis à Ambohipotsy,
Antananarivo, qui accueille des
enfants placés par ordonnance
judiciaire – orphelins de mère, de
mère et de père et ceux dont la mère
est atteinte de troubles mentaux.
Outre la construction d’un
poulailler, ce parrainage comprend
l’accompagnement dans l’élevage
des poulets de chair, avec pour
objectif de responsabiliser les jeunes
du Centre et leur apprendre le
métier d’éleveur. Cinq personnes
de Topaza ont été formées pour
assurer l’élevage : un responsable
du Centre, son assistante et trois
jeunes qui ont accès au poulailler,
les autres enfants ne pouvant voir
les poussins que de l’extérieur.
Un technicien d’Avitech se rend
régulièrement sur place pour
effectuer le suivi avec la petite
équipe, qui dispose d’un cahier des
charges à cet effet. « Les enfants sont
émerveillés par ce projet, soutient Rina
Rasoamalala, Assistante Formation
et Communication à Food & Allied
Madagascar. Pour le premier cycle,
la production sera destinée à la
consommation du Centre, pour les
2e et 3e cycles, elle sera destinée au
marché local. L’objectif étant qu’au
bout du 3e cycle, le centre devienne
autosuffisant et continue le projet. »
OUTILS DU LEAN MANAGEMENT
Un accompagnement scolaire
étendu à plus d’enfants
Convaincus que l’éradication de la
pauvreté passe par l’éducation, les
membres du comité CSR de Panagora
et quelques employés volontaires
accompagnent depuis 2014 - en
partenariat avec CARITAS - trois
enfants de familles défavorisées. Ces
derniers, ainsi qu’un jeune universitaire,
bénéficient de bourses couvrant toute
leur scolarité jusqu’à l’employabilité. Fin
2015, le comité CSR a décidé d’étendre
cet accompagnement à tous les enfants
des trois familles (huit au total), pour
qu’ils aient les mêmes chances que
leurs frères et sœurs. « Avec le soutien
de la Fondation Solidarité, nous avons
pu apporter notre première pierre à
cet édifice lors d’une distribution de
fournitures scolaires le 8 janvier dernier
au Centre de CARITAS à Ste Hélène. Plus
Quand AILES adopte le 5S
Maurilait Production Ltée a si
bien intégré les pratiques du lean
management dans ses opérations
qu’elle les a également étendues
aux ONG qu’elle sponsorise. Ainsi,
l’entreprise a proposé, en décembre
dernier, le 5S – outil visant à ranger
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Trait d’union Nº223 – février 2016
et à standardiser afin d’éliminer les
tâches sans valeur ajoutée – à AILES,
association de Cité Mangalkhan, qui
vient en aide aux usagers de drogues
et personnes vivant avec le VIH. Cette
dernière avait sollicité Maurilait pour
l’aider, d’une part, à ranger de manière
efficace ses bureaux et dans le même
temps les rénover. Georgina Patay,
QSE Coordinator, et Pascal Collard,
Health & Safety Officer, de Maurilait
ont fait un état des lieux et une
petite formation théorique du 5S
afin de les familiariser avec cet outil
du lean. Tous deux les ont ensuite
accompagnés dans le réaménagement
des bureaux : deux espaces ont
été libérés pour le stockage des
médicaments et celui d’équipements
de santé conformément aux normes
de H&S ; seront aussi effectués, par les
employés de Maurilait, des travaux
électriques et de peinture pour un
coup de neuf. Prochaine étape du
projet : la construction d’une véranda
pour donner plus d’espace aux locaux
de l’association, qui sera financée en
partie par la Fondation Solidarité.
qu’un soutien financier et matériel, c’est
avant tout ce contact humain et le fait
d’aller vers son prochain pour le guider
qui donne tout son sens à ce projet »,
souligne un des membres du Comité.
« Nous ne remercierons jamais assez le
CSR de Panagora pour l’aide et le soutien
qu’il apporte à ces familles car nous
connaissons leur situation et savons à
quel point cette aide est la bienvenue » ,
témoigne un membre de CARITAS,
responsable du suivi des familles et des
échanges entre le comité de Panagora
et les enfants. Parallèlement à la mise
en place de ce projet Education, les
comités CSR et Social, auparavant
séparés, ont été regroupés en vue
d’une approche collaborative - les
actions se faisant conjointement avec
le soutien des employés volontaires.
Certains se sont même proposés
pour être les parrains et marraines
de ces enfants afin de leur offrir un
accompagnement plus personnalisé.
Relooking du rond-point de
Pailles. Il y a un an, les entreprises
LMLC renouvelle les bourses aux
élèves de St François-Xavier
Les Moulins de La Concorde Ltée accompagne depuis des années déjà l’école St
François-Xavier dans ses projets d’éducation. D’une part à travers les bourses que
l’entreprise octroie aux meilleurs élèves de fin d’études primaires, d’autre part, à
travers un club d’éducation à l’environnement monté avec le soutien de FORENA
(Fondation Ressources & Nature). A la fin de l’année dernière, l’équipe CSR de
LMLC a rencontré les deux nouveaux bénéficiaires – une fille et un garçon - en
compagnie de leurs parents pour leur expliquer sa démarche d’accompagnement.
Ces deux élèves profiteront dès le début de 2016 d’une bourse qui couvrira toute
leur scolarité secondaire, jusqu’au HSC. Une visite de LMLC est prévue en mars
pour les anciens et nouveaux « boursiers ».
de Pailles se sont rencontrées dans
le but de travailler ensemble sur
des projets sociaux dans la région,
le premier étant l’embellissement
du rond-point de Pailles. LFL, Axess,
J. Kalachand, Mauvilac, Les Gaz
Industriels, entre autres, ont décidé
de rendre l’entrée de Pailles plus
attrayante, et de faire du rondpoint un petit coin sympa où les
employés des environs pourraient
faire une pause « nature ». Dans cette
optique, plusieurs rencontres ont eu
lieu avec le maire de Port-Louis, les
députés de la région et les organismes
parapublics (CEB/CWA). Les travaux
d’embellissement ont été attribués à
ESP Landscapers qui graduellement
transformera ce rond-point pour le
plus grand plaisir des yeux à la fois des
employés et des habitants de l’endroit.
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HR Flash
NOUVELLES RECRUES
AVIPRO CO. LTD
On se bouge
CARTES DE VISITE
INDIGO HOTELS
OMNISPORTS 2016
LIVESTOCK FEED LTD
Belle participation de Food & Allied aux Omnisports 2016 avec 40 athlètesparticipants. Le groupe a fait bonne figure cette année, se classant à la
deuxième position entre PADCO, grand gagnant des 8 épreuves, et la MCB
à la troisième place. Un bravo particulier à nos athlètes du relais 4x600m
et à nos joueurs de carrom qui se sont octroyé la première place.
Lutchmee Devi Hélène (Neetisha) a
été embauchée comme Administrative
Assistant depuis janvier.
LIVESTOCK FEED LTD
Manveer Mahabirsingh a été
embauché comme Process Engineer
depuis janvier.
LES MOULINS DE LA
CONCORDE
Jeff César a été employé comme
Weighbridge Officer depuis janvier.
Bradish Teeroovengadum est
Storekeeper (Amigel) depuis janvier.
Jean Sunassee a été recruté en tant
que Store Officer depuis janvier.
Prinsley Poon a été embauché comme
Supply Chain Officer depuis janvier
2016.
Food & Allied arrive en deuxième position
Valérie Tripier occupe le poste
de HR Manager – Indigo Hotels
depuis décembre dernier. Elle est
détentrice d’un Bachelor of Commerce
(Human Resources Management) et
un Postgraduate Diploma in Human
Resources Management de Curtin
University of Technology (Perth,
Australie), ainsi que d’un Executive
MBA d’EBS-Paris. Valérie possède sept
ans d’expérience dans les Ressources
Humaines, plus particulièrement dans
le secteur financier. Cette célibataire de
31 ans est très sportive (marche, jogging
et natation), bouquine beaucoup et
adore la photographie et les voyages.
Performances du groupe
Relais 4 x 600m & carrom
1e
Relais 4 x 300m & pétanque
2e
Domino & foot
3e
Ajay Bhaugeerothee a
été recruté, en janvier, comme HR
Manager à LFL. Détenteur d’un
MBA en Ressources Humaines
de l’Université de Maurice, Ajay a
passé sept ans dans le Groupe IBL
où il a occupé successivement les
postes de Senior HR Officer et HR
Manager avant de rejoindre l’équipe
de LFL. Ce passionné de relations
humaines pratique la méditation,
beaucoup de sports (foot, tennis,
natation et badminton) et est féru
de randonnée en pleine nature.
PANAGORA
HENNESSY PARK HOTEL
TRANSFERTS
Jusqu’ici en charge d’Eclosia, Natacha
Rousset travaille désormais aux cotés
de Priyesh Utchanah au département
légal en tant que Corporate Legal
Assistant. Natacha apportera aussi son
soutien a Food & Allied Secretarial
Services Ltd sur certains dossiers.
Gilberte Rambert occupe
désormais le poste de Executive
Secretary au sein du département
des Ressources Humaines de F&A
Corporate Services, en remplacement
de Dominique Boullé qui fait
dorénavant partie de l’équipe du CSR.
Isabelle Mamotte a rejoint
depuis janvier le département de
communication du groupe. Elle est
en charge de la mise à jour de Julie,
du site internet entre autres outils.
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Trait d’union Nº223 – février 2016
Ayaze Kaufid a rejoint l’équipe
du Hennessy Park Hotel en novembre
dernier, en tant que Store and Materials
Manager. Il détient un diplôme en
Purchasing & Supply de The Chartered
Institute of Procurement and Supply
(CIPS). Ayaze a, à son actif, près de
25 ans de service dans l’hôtellerie
et plus de 18 ans d’expérience dans
le domaine du Purchasing & Store.
Il a été tour à tour responsable du
département Purchasing à Le GrandGaube Hotel, The Residence et Shanti
Maurice, où il a également participé
au rebranding. Ayaze aime le foot,
les voyages, le cinéma et la lecture.
Steeward Presley a rejoint
l’équipe de Panagora en tant que Brand
Manager au sein du département
Marketing Groupe depuis janvier.
Il détient un diplôme de l’École de
Commerce de l’Institut des Hautes
Études économiques et commerciales
de Bordeaux. Steeward a débuté sa
carrière chez BrandActiv en 2010
comme Brand Coordinator. Il a ensuite
été consultant en Market Research
chez Retail Scan Services jusqu’en
2015. Parmi ses centres d’intérêt,
figure en premier lieu l’actualité
économique et politique. Il apprécie
les voyages, le cinéma et se passionne
également pour l’architecture.
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On se bouge
Time out
TOURNOI DE CARROM
Panagora en haut du podium
Dans une ambiance feutrée et concentrée, les joueurs se sont affrontés avec un bel esprit sportif, le samedi 23 janvier.
Il est vrai que l’hôtel Labourdonnais avait donné le ton en accueillant très gentiment les équipes. La compétition,
partagée en deux poules, a vu émerger Panagora, Maurilait et Les Moulins. Nous avons pu admirer de
belles séries effectuées par Azaghen Selly et Frederick Ramen qui ont dominé cette compétition.
Que la fête continue...
Si certaines entreprises ont choisi novembre et décembre pour fêter la fin de 2015, d’autres
ont préféré attendre janvier, voire février pour les hôtels Indigo, pour commencer l’année
sous de bons auspices. Soirée western pour New Edge Solutions au Native Lodge ; Be bold be
colourful pour Circus à la Case du Pêcheur. New Maurifoods Ltd s’est, elle, posée au Domaine
Anna pour un déjeuner tous ensemble. Déjeuner également pour l’équipe de Charles Telfair
Institute qui s’est réunie au Grand Océan. Lors d’un dîner au Suffren, les opérateurs de LFL ont
profité également d’un spectacle de la troupe Komiko. FTL a clôturé 2015 à l’Aventure du Sucre,
alors que Food & Allied Corporate Services a passé une belle journée au Club Med d’Albion.
L’équipe de Food & Allied Madagascar n’était pas en reste ; elle s’est retrouvée à l’Akany Soa
Fonenako à Mandrosoa Ivato. Le rendez-vous festif des hôtels a eu lieu à Musika (Bagatelle).
FOOD & ALLIED CORPORATE SERVICES
RÉSULTATS
Panagora1e
Maurilait2e
LMLC3e
TPCL (LWH & LSH)
4e
Processing5e
NML6e
LFL7e
Farming8e
FTL9e
TOURNOI DE DOMINO
Bravo
Maurilait !
Nos dix équipes choisissent la bonne
activité ce samedi 06 février ! Par la
baie vitrée de KFC Quatre-Bornes
nous voyons tomber une grosse
pluie ininterrompue qui sévira
pendant plusieurs jours. Bien au sec,
nos vingt joueurs ne prennent pas
le temps de regarder par la fenêtre,
et profitent de toutes les chances
pour gagner quelques points sur
l’adversaire. Bravo à MAURILAIT
qui n’a pas relâché son attention
jusqu’à la fin du concours et qui
s’octroie une belle victoire.
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Trait d’union Nº223 – février 2016
RÉSULTATS
Maurilait 1e
LFL2e
Panagora3e
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Time out
Time out
FTL
CTI
CIRCUS
NES
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Trait d’union Nº223 – février 2016
29
Time out
Time out
INDIGO HOTELS
NML
F & A MADA
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Food & Allied Group
Gentilly, Moka
Tel. : +230 404 9000
Email : [email protected]
Site web : www.food-allied.com

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