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Bâtiment actualité TRAVAUX DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE LE JOURNAL DES ARTISANS ET DES ENTREPRENEURS 21 JANVIER 2014 — N° 1 2014 Soyons résolument positifs ! FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT ° 1 - 21 2014 LobbYing 2 ICC (indice du coût de la construction) FFB Insee 3e trimestre 2013 3e trimestre 2013 914,4 1 612 IRL (indice de référence des loyers) Nouvelle série 3e trimestre 2013 Variation annuelle + 0,9 % 124,66 Index BT 01 Septembre 2013 Variation annuelle + 0,7 % 881,2 gouverneMent Accessibilité, ECAP : Didier Ridoret reçu par la ministre chargée du handicap Ce rendez-vous, le 7 janvier, a permis au Président d’évoquer les objectifs en termes d’accessibilité des logements et par ailleurs de mettre en garde la ministre, Marie-Arlette Carlotti, contre toute révision ou suppression de la liste des emplois à conditions d’aptitudes particulières (ECAP). Indice des prix à la consommation Novembre 2013 • Ensemble des ménages y compris tabac (–; + 0,7 %) • Ensemble des ménages hors tabac (–; + 0,6 %) 127,21 125,38 Indice général des salaires BTP Septembre 2013 Variation annuelle + 2,1 % 500,8 SMIC horaire 1er janvier 2014 9,53 € Plafond mensuel Sécurité sociale 1er janvier 2014 3 129 € Taux d’intérêt légal Année 2013 0,04 % Eonia mensuel (ex-TMP) Décembre 2013 0,17 % Révision de la liste des ECAP Cherchant à rendre plus effective l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, les pouvoirs publics envisageraient de réviser ou de supprimer la liste des emplois à conditions d’aptitudes particulières (ECAP) qui viennent minorer la contribution due par les entreprises au titre de leur obligation d’emploi de personnel handicapé. Les entreprises de 20 salariés et plus sont en effet tenues à une obligation d’emploi de travailleurs handicapés fixée à 6 % de leur effectif. Elles peuvent s’en acquitter notamment par des embauches directes, l’accueil de stagiaires handicapés ou des contrats de fourniture ou de sous-traitance avec le secteur protégé. À défaut, elles payent une contribution à l’Agefiph. Didier Ridoret a fait part à la ministre du désaccord de la FFB avec une mesure qui pénaliserait essentiellement les entreprises de gros œuvre. Il a précisé, cependant, que le bâtiment n’était pas inactif en la matière et qu’il travaillait, à travers son réseau HandiBTP, sur la prévention du risque de désinsertion professionnelle. L’effectivité de la prise en charge des formations pendant l’arrêt de travail pourrait, à cet égard, être une piste à explorer. La ministre a indiqué qu’aucune décision n’était prise pour le moment. Elle a invité la FFB à coopérer étroitement avec les services de son ministère pour parvenir à la solution la plus satisfaisante pour l’ensemble des parties. La décision définitive doit être rendue au printemps prochain à l’occasion de la conférence annuelle du handicap. Euribor mensuel (ex-Pibor) Décembre 2013 0,22 % Taux des opérations de refinancement (BCE) Marchés publics et privés 1er janvier 2014 0,25 % Directeur de la publication Didier Ridoret Directeur de la rédaction Philippe Tempere Comité de rédaction Fédération Française du Bâtiment, Fédérations départementales et régionales, Unions et Syndicats de métiers. 33 avenue Kléber, 75784 Paris Cedex 16 Tél. : 01 40 69 51 82 Fax : 01 40 69 53 67 www.ffbatiment.fr ISSN 0395-0913 Achevé de rédiger le 13 janvier 2014, 38e année. Reproduction autorisée sous réserve de la mention d’origine « © Bâtiment actualité 21 janvier 2014 ». Crédits photo : Ryan McVay - Gajus/istock • Joachim Lechner - fotodo - strixcode Tatjana Balzer - Robert Kneschke/Fotolia Imprimé sur papier certifié PEFC avec des encres végétales Accessibilité des logements Didier Ridoret a tenu à faire un point avec la ministre sur l’objectif d’accessibilité des logements inscrit dans la loi handicap de 2005. La Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts devraient proposer des prêts bonifiés en direction des particuliers et des collectivités locales. Marie-Arlette Carlotti a confirmé en outre, pour les exigences de mise en conformité des établissements recevant du public, que la date butoir de 2015 était maintenue, mais que des « agendas d’accessibilité programmés » seraient instaurés, permettant aux entreprises de proposer aux clients un calendrier des travaux s’étalant sur un à cinq ans à partir de 2015. Cette programmation « plus réaliste » serait assortie de sanctions pécuniaires à l’égard des clients en cas de non-respect. Des ordonnances seraient prises avant l’été pour permettre de légaliser ces « agendas ». Didier Ridoret a souligné auprès de la ministre que les entreprises du secteur étaient prêtes à s’engager sur ces nouveaux marchés. La FFB a d’ailleurs mis en place depuis trois ans une marque, « Les Pros de l’accessibilité ® », répondant à des critères très précis de qualification. éLYsée Allégement des normes : un engagement présidentiel À l’occasion d’un déplacement à Toulouse, le 9 janvier, le chef de l’État a annoncé deux mesures en faveur de notre secteur : un encadrement à cinq mois des délais d’instruction des permis de construire, et un objectif ambitieux de réduction de 10 % des coûts de construction par la suppression des contraintes et obligations superflues. Ces annonces correspondent à des revendications fortes portées par la FFB depuis des années. Deux maux principaux pénalisent en effet la construction de logements : d’une part, l’allongement des délais administratifs préalables, alors même que l’exigence de baisse du temps consacré à la réalisation des travaux se fait toujours plus pressante ; d’autre part, l’empilement incontrôlé des normes et réglementations, qui a clairement contribué à l’explosion des coûts. Au printemps 2013, un groupe de travail mené par des adhérents FFB a d’ailleurs évalué le poids de ce seul facteur au tiers de la progression totale des prix d’opération depuis le début des années 2000. La FFB suivra de près, désormais, la concrétisation de cet engagement présidentiel, de nature à encourager un marché de la construction qui en a bien besoin en ce début 2014 ! Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 3 2014 © Philippe Bauduin Soyons résolument positifs ! lobbying . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2 échos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4 Didier Ridoret Contrefaçon de matériaux ou d’équipements : adoptez une politique d’achats sécurisée ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5 Président de la Fédération Française du Bâtiment ASSURANCE 2013 ne restera pas dans les mémoires comme un bon millésime pour l’activité du Bâtiment. Elle aura été une mauvaise année également pour nos prix, nos marges et nos trésoreries. Et pourtant, grâce à nos combats, notre secteur a été reconnu comme prioritaire. Nous avons obtenu un certain nombre de mesures, telles que la TVA au taux de 5,5 % pour la rénovation énergétique et pour le logement social. Elles produiront leurs premiers effets en 2014. En ce début d’année, je vous invite donc à l’optimisme. Notre activité repartira si nous savons transmettre cet optimisme à nos clients. Une analyse objective de la situation montre que : –– les besoins sont toujours là. Ils sont même criants dans certains secteurs (logement social, accessibilité, économies d’énergie...) et les dispositifs fiscaux sont prêts ; –– les taux d’intérêt sont toujours bas ; –– nos salariés sont formés et compétents. Bref, toutes les conditions sont réunies pour que le Bâtiment participe à la relance de l’économie nationale. Il suffirait de quelques coups de pouce pour que la machine reparte. À ce titre, on ne peut que se féliciter des annonces de François Hollande à Toulouse le 9 janvier. D’autres avancées sont nécessaires, notamment en matière de soutien à la primo-accession. Prenons aux mots le Président de la République : que le « Pacte de responsabilité » se traduise par d’autres mesures pour nos entreprises et nos marchés. Pour sa part, le Bâtiment sera au rendez-vous du redressement économique. Chantier d’un coût supérieur à 15 millions d’euros : adaptez votre assurance décennale . . . . . . . p. 6 construction Vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) : mort annoncée de la garantie intrinsèque . . . . . . . . p. 7 Surface de plancher d’une construction : mode de calcul, petit rappel. . . . . . p. 7 SOCIAL Frais professionnels et avantages en nature : nouvelles valeurs au 1er janvier 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8 DADS 2013 : date butoir, 31 janvier 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9 Cotisations d’assurance vieillesse : artisans et commerçants, augmentation au 1er janvier 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9 cotisations Taux de cotisations sur salaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10-11 SOCIAL Taux AT/MP : quelques taux en baisse . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12-13 SMIC : au 1er janvier 2014, 9,53 e/heure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13 apprentissage Contrats d’apprentissage : les taux de cotisation au 1er janvier 2014 . . . . . . . . . . . . . . . p. 14 Cotisations et taux de rémunération : assiettes forfaitaires 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15 gestion Impayés : comment faire face ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16-17 prévention Accident du travail : comment réagir ?. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18 index Septembre 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19 dans ce numéro 2013, une année de combats. Loi de finances pour 2014 : • Taux de TVA • Réductions et crédits d’impôt Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 4 échos Virements et prélèvements bancaires Êtes-vous prêt pour le passage au SEPA ? + 6 mois À quelques jours de l’entrée en vigueur, la Commission européenne a décidé, face au manque de préparation des entreprises, de reporter la date butoir du passage au SEPA au 1er août. Un site de référence : www.banques-sepa.fr. 25 000 professionnels par an pourront être formés durant ces quatre années. Les formations FEEBat sont la principale voie d’accès pour répondre aux exigences de compétence du référent technique de la « qualification RGE » (Reconnu garant de l’environnement). EDF continuera de cofinancer le dispositif FEEBat en échange de CEE (certificats d’économie d’énergie) pour un montant de 50 millions d’euros. Le SEPA1 – espace unique de paiements en euros – est destiné à uniformiser les moyens de paiement, qu’il s’agisse d’opérations nationales ou transfrontalières. Ce système s’appliquera de manière obligatoire aux virements et aux prélèvements à compter du 1er août 2014. Toutes les entreprises sont concernées, même si elles ne réalisent que des opérations en France. Le relevé d’identité bancaire (RIB) disparaît au profit d’une codification internationale, composée de l’identifiant de la banque (Business Identifier Code ou BIC) et de celui du compte bancaire (International Bank Account Number ou IBAN) : le BIC-IBAN. À compter du 1er février 2016, seul le BIC-IBAN sera utilisé, tant pour les virements que pour les prélèvements. FEEBat Les engagements de financement reconduits jusqu’en 2017 Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, et Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, ont annoncé, le 26 décembre dernier par communiqué de presse, la poursuite du dispositif FEEBat jusqu’en 2017. Le prolongement du dispositif sur quatre années supplémentaires confirme la volonté du gouvernement d’accompagner les professionnels du bâtiment et de renforcer leurs compétences pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par le plan de rénovation énergétique des logements. Les modalités de prises en charge des formations FEEBat 2014 devraient être précisées dans les prochains jours. Quelles conséquences pour l’entreprise ? Pour ses virements, les évolutions sont essentiellement informatiques. L’entreprise doit vérifier que ses logiciels de gestion et de paiement sont compatibles SEPA, sinon elle doit les faire adapter au plus vite. L’entreprise souhaitant émettre des virements SEPA doit, en outre, mettre à jour ses bases de données (salariés, clients, fournisseurs…) avec les références BIC et IBAN de ses partenaires. Pour ses prélèvements, parmi les évolutions, on note que le mandat SEPA devient une double autorisation : –– pour le créancier, de présenter les prélèvements ; –– pour la banque du débiteur, de les payer dès lors qu’ils sont signés par ce dernier. Le mandat est conservé en cas de contestation du débiteur. UPMF-FFB Une nouvelle union professionnelle UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION L’Union professionnelle peinture finitions (UPPF) et l’ Union nationale des revêtements de sols techniques (UNRST) ont fusionné le 1er janvier 2014 et donné le jour à l’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF). Elle regroupe désormais, sur tout le territoire, 6 500 entreprises adhérentes de peinture et de revêtements de sol souples. Objectif : renforcer le service métier auprès des professionnels. Contact : 01 40 69 53 73. Pour simplifier le passage à la nouvelle norme, les autorisations de prélèvement actuelles valent mandat de prélèvement SEPA et les oppositions données par les débiteurs restent valables. Les créanciers qui migrent au prélèvement SEPA n’ont donc pas à faire signer à nouveau les mandats. À noter que pour le premier prélèvement SEPA d’une série ou pour un prélèvement ponctuel, la banque du débiteur doit recevoir l’instruction au plus tard cinq jours ouvrés avant la date de débit. Pour les prélèvements suivants d’une série, ce délai est ramené à deux jours ouvrés. Cf. Bâtiment actualité n° 14 du 10 septembre 2013, page 4 et n° 21 du 17 décembre 2013, page 4. 1. Single Euro Payments Area. Il concerne tous les États membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse et Monaco. Passage du taux de TVA de 7 à 10 % Pour les travaux facturés avant le 1er mars, l’encaissement est possible jusqu’au 15 mars Par voie d’amendement gouvernemental, la mesure transitoire concernant le passage du taux réduit de 7 à 10 % a été modifiée. La date d’achèvement des travaux n’est pas changée : elle reste fixée au 28 février 2014. La facture doit donc être émise au plus tard à cette date. En revanche, elle pourra désormais faire l’objet d’un encaissement jusqu’au 14 mars 2014 au lieu du 28 février. Retrouvez toute l’information sur l’application des taux de TVA dans le dossier consacré à la loi de finances pour 2014 encarté dans ce numéro. ° 1 - 21 2014 échos 5 Contrefaçon de matériaux ou d’équipements Adoptez une politique d’achats sécurisée ! En matière de contrefaçon, le bâtiment est une cible pour le crime organisé : des trafics illicites de matériel, matériaux, équipements et produits de toute nature se développent de plus en plus au sein de l’Union européenne. Si un produit à bas prix semble attrayant, les vices l’affectant peuvent être lourds de conséquence pour l’entreprise. Dans ce cadre, être en mesure d’attester la conformité technique et d’origine des matériaux que vous mettez en œuvre et leur traçabilité est essentiel. Comment ? En faisant appel à des fournisseurs qui jouent le jeu. Donnez la préférence à des fournisseurs prêts à afficher 1... les moyens qu'ils mettent en œuvre pour lutter contre la diffusion de produits non conformes ou contrefaisants ; – les actions qu’ils mènent en matière de surveillance du marché ; – la traçabilité de leurs approvisionnements auprès de leurs propres fournisseurs, conformément à la législation en vigueur ; – la conformité technique et d’origine de leurs produits, comme l’exige la réglementation. – … et invitez vos cotraitants et sous-traitants à faire de même ! Impliquez vos salariés en les incitant à… vérifier que les matériaux livrés sur le chantier correspondent à la commande ; – être attentifs à leur conditionnement (marque commerciale et marquages de sécurité notamment) ; – vous signaler les démarchages suspects dont ils pourraient faire l’objet. – Faites de cette politique d’achat sécurisée un argument commercial. Un produit non conforme peut mettre en péril la santé et la sécurité des salariés, des clients et des utilisateurs finaux, mais aussi engager votre responsabilité pénale. STOP La FFB est à vos côtés À LA CONTREFAÇON La responsabilité pénale En cas de mise en danger de la vie d’autrui, « le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende » . Article 213 .1 du Code pénal . Attention ! Le marquage CE matérialise la conformité d'un produit aux exigences communautaires incombant au fabricant . Destiné à faciliter la libre circulation des marchandises dans l’Union européenne, il n'a pas vocation à être une garantie . Retrouvez sur le site Internet de votre fédération La liste des produits dans votre espace adhérent rappelés par la DGCCRF en 2012 et 2013 DANGEREUX CONTREFAITS Pensez à signaler à votre fédération tout incident en lien avec des produits non conformes dangereux . Parmi les produits non conformes dangereux mis sur le marché, on peut citer… matériel de chantier : compresseurs, engins et pièces détachées ; – matériel de sécurité : chaussures, casques, EPI ; – outillage individuel : machines électroportatives, disques diamant, postes à souder, porteélectrodes, tronçonneuses, perforateurs ; – matériaux de construction : chevilles de fixation, disjoncteurs, vitrages, portes coupe-feu, robinetterie, isolants, plaques de plâtre, lavabos et cabines de douche, accessoires sanitaires, thermostats, prises téléphoniques. – Pour tout savoir sur... • les risques encourus • les précautions à prendre • les garanties d’assurance Soucieuse des risques encourus par les entrepreneurs et artisans qui pourraient mettre en œuvre à leur insu des matériaux et équipements non conformes dangereux, la FFB a décidé de s’attaquer à ce fléau. En partenariat avec les mutuelles d’assurance de la profession (L’Auxiliaire, CAM BTP, SMABTP) et l’ensemble de la filière 2, elle a mis en place dès 2011 un Observatoire contre les trafics illicites de matériaux et d’équipements (OCTIME). Son objectif ? Définir une stratégie de riposte en termes d’alerte, de dissuasion et de répression, avec le concours des services de l’État. www .octime .ffbatiment .fr 1. Conformément aux engagements de la charte signée par la FFB avec la Fédération du négoce de bois et des matériaux de construction (FNBM) à l’occasion du salon Batimat 2013. 2. AIMCC, Afnor, AQC, ASEC, Cisma, CSTB, DLR, FFMI, FIEEC, FIM, FNBM, OGBTP, OPPBTP, Profluid, Promu, Qualibat, SNAS, Socabat. Consultez les publications utiles ° 1 - 21 2014 6 AssurAnce Chantier d’un coût supérieur à 15 millions d’euros Adaptez votre assurance décennale Afin de faciliter l’assurance décennale pour les chantiers supérieurs à 15 millions d’euros, une police collective peut être mise en place au niveau du chantier, en complément de votre police décennale individuelle. Lorsque vous répondez à un appel d’offres, ayez le réflexe assurance le plus en amont possible 1… Rappelez-vous que le montant de votre assurance décennale doit être au minimum égal au coût total de la construction 2 à laquelle vous participez, quel que soit le montant de votre propre marché. L’attestation d’assurance que vous remettrez au maître de l’ouvrage doit mentionner... • le chantier couvert ; • le coût global (prévisionnel) de la construction, préalablement déclaré par le maître de l’ouvrage ; • le montant des garanties et si ce montant est apporté par votre seul contrat d’assurance individuel ou avec un contrat d’assurance collectif, s’il y en a un ; • les modalités d’articulation de ces différents contrats entre eux . Conseils de la FFB Mieux vaut choisir un assureur qui retienne le coût total du chantier comme unique référence de garantie, car ainsi vous connaîtrez exactement la limite de votre couverture d’assurance, quel que soit le prix de votre propre marché . Vérifiez-le sur votre attestation d’assurance ou interrogez votre assureur . Le maître de l’ouvrage est tenu de déclarer le coût total du chantier pour permettre aux constructeurs de satisfaire à leur obligation d’assurance . La FFB est intervenue auprès des pouvoirs publics pour qu’une telle obligation soit respectée par le maître de l’ouvrage le plus en amont possible . Votre contrat d’assurance comporte cependant certaines limites d’intervention, au-delà desquelles vous devez obtenir de votre assureur une extension. Relisez votre contrat. Contrat collectif : quelques Pensez à intégrer à votre offre de prix les coûts d’adaptation de votre assurance décennale au chantier auquel vous souhaitez participer. Vérifiez que le maître de l’ouvrage a indiqué dans son appel d’offres : – le coût total prévisionnel de la construction ; – dès lors que le chantier dépasse les 15 M€ : le maître de l’ouvrage a-t-il prévu la mise en place d’un contrat d’assurance collectif en complément de votre police individuelle ? À partir de quel niveau de garantie ? Qui est chargé de sa mise en place et quelles sont les modalités de répartition du coût de cette assurance collective sur les intervenants ? – sachez qu’en l’absence de mise en place de ce contrat collectif, c’est vous seul qui devrez obtenir une assurance pour le coût du chantier. préconisations adoptées par les assureurs À la demande des entreprises et de la FFB, les assureurs ont adopté quelques préconisations, pour faciliter la mise en place du contrat collectif en complément des contrats d’assurance individuels : – le seuil de déclenchement admis par les professionnels de la construction vise les chantiers d’une certaine importance, supérieurs à 15 M€ ; – le contrat collectif ne se substitue pas aux polices d’assurance individuelles ; il les complète pour atteindre le niveau de garantie auquel le constructeur est tenu ; – si un contrat d’assurance collectif est mis en place, il pourra être exigé de vous, à titre individuel, un montant de garantie minimal dans votre propre police d’assurance. Retrouvez sur le site Internet de votre fédération dans votre espace adhérent Les assureurs proposent 3 d’appliquer les seuils suivants : – lot structure et/ou gros œuvre : 10 M€ par sinistre ; – lot de second œuvre : 6 M€ par sinistre ; – maîtrise d’œuvre, ingénierie, architecte : 3 M€ par sinistre. 1. Au-delà de 150 M€, les chantiers hors habitation ne sont plus soumis à une assurance décennale obligatoire. 2. Le coût total de la construction comprend tous les corps d’état, y compris les honoraires. 3. Attention : le maître d’ouvrage est libre de retenir des seuils différents pour son chantier. La boîte à outils Contactez dans tous les cas votre assureur . Vérifiez qu’il accepte de couvrir ce chantier . Évaluez avec lui vos besoins d’adapter votre contrat d’assurance pour en estimer le coût à intégrer à votre offre de prix . C’est en collaboration avec votre assureur que vous définirez également les modalités d’articulation entre votre police individuelle et le contrat collectif, s’il y en a un . Modèles et didacticiels Applications interactives Flux RSS Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 construction 7 Vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) Mort annoncée de la garantie intrinsèque À compter du 1er janvier 2015, les vendeurs en l’état futur réalisant des opérations à usage d’habitation ou à usage mixte n’auront plus le choix entre fournir une garantie intrinsèque ou une garantie extrinsèque : seule la garantie financière d’achèvement ou de remboursement sera autorisée. Depuis toujours, en VEFA, dans le secteur du logement, l’existence de certaines conditions propres à l’opération (immeuble hors d’eau et non grevé d’hypothèque ou de privilège, fondations achevées et bonne commercialisation des lots…) laisse présumer de sa bonne fin. De ce fait, le promoteur est dispensé de fournir aux acquéreurs une garantie bancaire (dite « extrinsèque »). Bien qu’encadrée par un décret applicable depuis 2011, la garantie intrinsèque restait décriée par les acquéreurs. La FFB et l’UCI-FFB 1 se sont battues pour conserver aux PME la possi- bilité de monter des opérations en garantie intrinsèque. Mais cela n’aura pas suffi ; une ordonnance a été publiée au Journal officiel qui obligera, pour les opérations dont la demande de permis de construire sera déposée à compter du 1er janvier 2015, le vendeur en l’état futur à : –– souscrire, avant la conclusion du contrat de VEFA, une garantie financière d’achèvement ou de remboursement ; –– justifier dans le contrat de VEFA de la souscription de la garantie financière et de la fourniture en annexe de l’attestation de la garantie établie par le garant 2. Pour les permis de construire dépo- en cours, sous garantie intrinsèque, sés avant le 31 décembre 2014, les de s’achever. promoteurs pourront continuer à proposer une garantie intrinsèque VEFA d’achèvement, si les conditions de La VEFA est une opération d’acquisition à exécution successive par laquelle l’opération le permettent. Cette suppression abrupte est critiquable L’offre des garants sera-t-elle suffisante pour couvrir le surplus de garantie financière d’achèvement engendré par la suppression de la garantie intrinsèque ? En outre, la date du 1er janvier 2015 laisse peu de temps aux opérateurs pour se préparer, et aux opérations « le vendeur transfère immédiatement à l’acquéreur ses droits sur le sol ainsi que la propriété des constructions existantes. Les ouvrages à venir deviennent la propriété de l’acquéreur au fur et à mesure de leur exécution ; l’acquéreur est tenu d’en payer le prix à mesure de l’avancement des travaux » (article 1601-3 du Code civil). 1. UCI-FFB : Union des constructeurs immobiliers de la FFB. 2. Cf. les nouveaux articles L. 261-10-1 et L. 261-11 du Code de la construction et de l’habitation. Surface de plancher d’une construction Mode de calcul : petit rappel Depuis 2012, la « surface de plancher » s’est substituée à la surface hors œuvre brute (SHOB) et à la surface hors œuvre nette (SHON). Dès lors, les murs extérieurs ne sont plus pris en compte dans le calcul de cette nouvelle surface ; cela permet un gain de constructibilité et de ne pas pénaliser l’isolation thermique par l’extérieur. La surface de plancher est désormais l’épaisseur des murs entourant de bâtiments ou d’un immeuble l’unique référence pour l’appliles embrasures des portes et autre qu’une maison individuelle, cation de l’ensemble des règles fenêtres donnant sur l’extérieur ; y compris les locaux de stockage d’urbanisme et le calcul des taxes –– les vides et trémies des escaliers des déchets ; afférentes. Auparavant, il fallait et ascenseurs ; –– les surfaces de plancher des calculer les surfaces des construc- –– les surfaces de plancher aménacaves ou des celliers, annexes à tions en passant par la SHOB, de gées en vue du stationnement des logements, dès lors que ces des véhicules motorisés ou non, locaux sont desservis uniquelaquelle se déduisait la SHON. y compris les rampes d’accès et ment par une partie commune ; La surface de plancher d’une –– la surface égale à 10 % des surles aires de manœuvre ; construction est la somme des –– les surfaces de plancher des faces de plancher affectées à l’hasurfaces de plancher closes et combles non aménageables pour bitation telles qu’elles résultent, couvertes sous une hauteur sous l’habitation ou pour des activités s’il y a lieu, de l’application des à caractère professionnel, artisapoints mentionnés ci-dessus, dès plafond supérieure à 1,80 m, calnal, industriel ou commercial ; lors que les logements sont desculée à partir du nu intérieur des –– les surfaces de plancher des servis par des parties communes murs. locaux techniques nécessaires intérieures. À ce résultat, il faut déduire : –– les surfaces correspondant à au fonctionnement d’un groupe La surface plancher est la somme des surfaces closes et couvertes sous une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m, calculée à partir du nu intérieur des murs. Bon à savoir Les surfaces telles que les balcons, toitures-terrasses, loggias ne sont pas prises en compte pour le calcul de la surface de plancher d’une construction. ° 1 - 21 2014 8 sociAL Frais professionnels et avantages en nature Nouvelles valeurs au 1er janvier 2014 Les limites d’exonération des indemnités forfaitaires de certains frais professionnels 1 sont revalorisées au 1er janvier de chaque année, en fonction du taux prévisionnel d’évolution de l’indice des prix pour l’année à venir (1,3 %) et arrondis à la dizaine de centimes d’euro la plus proche. Frais professionnels Indemnités forfaitaires Avantages en nature Nous vous informerons des Repas Au 1er janvier 2014, l’évolution est nouvelles valeurs dès publication fixée à 1,3 %. par l’Administration . Repas 2 La limite d’exonération de l’indemnité de repas (« panier ») passe à 8,70 € (au lieu de 8,60 €). Celle du repas pris au restaurant lors d’un déplacement professionnel passe à 17,90 € (au lieu de 17,70 €). La valeur forfaitaire est revalorisée chaque année au 1er janvier en fonction du taux prévisionnel d’évolution de l’indice des prix pour l’année considérée, et les montants sont arrondis à la dizaine de centimes d’euro la plus proche, soit 4,60 € par repas (au lieu de 4,55 €). Barème fiscal d’indemnités kilométriques Les nouvelles valeurs ne sont pas encore disponibles au moment où nous publions . Elles vous seront communiquées dans un prochain numéro . Logement Le barème des avantages en nature à intégrer est revalorisé à compter du 1er janvier 2014. Titres-restaurant Grand déplacement La contribution de l’employeur à (en métropole) l’achat du titre-restaurant doit, pour être exonérée, se situer entre 50 et 60 % de la valeur du titre, avec un plafond fixé pour 2014 à 5,33 €. Pour un grand déplacement d’une durée de moins de trois mois, la limite d’exonération des indemnités forfaitaires de repas passe à 17,90 € par repas (17,70 € en 2013). Pour le logement et le petit déjeuner : Transport elle est de 47,60 € (au lieu de 47 €) Les limites d’exonération des indem- ou de 64,10 € pour Paris et la petite nités forfaitaires de transport sont couronne (au lieu de 63,30 €). revalorisées chaque année par l’Acoss selon le barème kilométrique fiscal À partir du quatrième mois... pour un véhicule de 4 CV. Ces indemnités sont réduites de 15 %, soit 15,20 € (15 € en 2013) pour les repas, 40,50 € (40 € en 2013) pour le logement et le petit déjeuner et 54,50 € (53,80 € en 2013) pour Paris et la petite couronne. Au-delà de deux ans et jusqu’à la fin de la cinquième année... Ces indemnités sont réduites de 30 %, soit 12,60 € (12,40 € en 2013) pour les repas, 33,30 € (32,90 € en 2013) pour le logement et le petit déjeuner et 44,90 € (44,30 € en 2013) pour Paris et la petite couronne. Toutes les valeurs Retrouvez sur le site Internet de votre fédération • • • • • Salaires minimaux : ouvriers, ETAM, IAC Petits déplacements conventionnels Charges sociales - Cotisations sur les salaires Charges sociales - Cotisations : artisans et commerçants Plafond de sécurité sociale dans votre espace adhérent • Frais professionnels avec pratique de l’abattement • Frais professionnels sans abattement • Autres frais Les frais professionnels 1. Il s’agit de limites d’exonération définies par le ministère, et non des valeurs négociées dans la profession. 2. Sous réserve de la non-application de la déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels (abattement). Les modèles de courriers à adresser aux salariés pour pouvoir pratiquer l’abattement et mettre à disposition un téléphone portable, un véhicule d’entreprise ou des vêtements de travail sans risquer de voir calculer un avantage en nature. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 SOCIAL 9 DADS 2013 Date butoir : 31 janvier 2014 La déclaration annuelle de données sociales (DADS) est une formalité obligatoire pour toute entreprise employant des salariés. Elle doit être communiquée au plus tard le 31 janvier de chaque année. Cette année, elle intègre les données relatives au CICE, dans une rubrique commune avec la réduction Fillon. Les données portées sur la DADS cotisations d’assurance chômage chaque année permettent aux orgapour les CDD en fonction de nismes concernés (Carsat, direction leur durée et du motif pour générale des Impôts, Pôle emploi, lequel ils ont été conclus (ANI Urssaf...) de vérifier le montant des du 11 janvier 2013) ; masses salariales et de déterminer les –– la création de nouvelles zones droits des salariés (retraite, assurance relatives à la rupture anticipée maladie…), de calculer les taux de d’un CDD en cas d’inaptitude cotisation AT/MP, d’établir les listes physique constatée par le médede candidats pour l’élection des cin du travail. conseils des prud’hommes et aux salariés de recevoir leur déclaration À savoir de revenus préremplie. Les contributions patronales Les changements Il convient d’intégrer cette année : le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) dans une rubrique commune avec la réduction Fillon ; –– la modification de l’assiette de la taxe sur les salaires, désormais la même que celle retenue pour le calcul de la CSG perçue sur les revenus d’activité ; –– la modulation du montant des –– au financement des régimes de frais de santé (« mutuelle d’entreprise ») sont désormais soumises à l’impôt sur le revenu (et non plus exonérées). Le salaire net fiscal 2013 qui sert d’assiette au calcul de l’impôt sur le revenu des salariés est donc augmenté. La DADS-U norme 4DS Rappelons que la DADS-U (déclaration annuelle des données sociales unifiée) se fait désormais, sauf exceptions, sous forme dématérialisée. Depuis la DADS 2012, la DADS s’établit sous la norme 4DS. Cela implique que les logiciels de paie doivent, pour produire la déclaration, adopter cette norme. L’objectif de cette nouvelle norme est de rationaliser les données produites pour plus de cohérence dans leur articulation (même s’il y a encore des informations redondantes). Elle doit également permettre une montée en charge progressive de la déclaration sociale nominative (DSN), qui sera effective pour toutes les entreprises en 2016. À savoir En application de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2014, la DSN deviendra toutefois obligatoire pour les employeurs redevables d’un certain montant annuel de cotisations dès le 1er juillet 2015. Tableau récapitulatif : uniquement sous forme dématérialisée L’envoi des formulaires du tableau récapitulatif est supprimé depuis 2013. Deux sites incontournables www.net-entreprises.fr si l’entreprise dispose d’un logiciel de paie à la norme 4DS ; www.e-ventail.fr si l’entreprise ne dispose pas de logiciel de paie compatible (saisie en ligne). Toute l’information sur : www.net-entreprises.fr www.e-ventail.fr www.cibtp.fr www.probtp.com www.urssaf.fr www.dsn-info.fr Pour en savoir plus : www.dsn-info.fr Cotisations d’assurance vieillesse : artisans et commerçants Augmentation au 1er janvier 2014 Comme pour le régime général, au 1er janvier 2014 intervient une augmentation des cotisations d’assurance vieillesse (RSI), notamment pour financer le dispositif de retraite anticipée longue carrière. Pour financer le dispositif de retraite anticipée longue carrière, les cotisations d’assurance vieillesse augmentent progressivement depuis le 1er novembre 2012 1, et ce jusqu’en 2016. Elle s’applique sur la cotisation limitée au plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS, soit 37 548 e pour 2014). Le taux de cotisation plafonnée au régime d’assurance vieillesse due par les artisans et commerçants Au 1er janvier 2014, comme pour le est désormais de 16,95 % 2 (au lieu régime général, la deuxième étape de 16,85 %). de cette augmentation entre en La loi de financement de la Sécurité application. sociale 3 a par ailleurs instauré une cotisation déplafonnée d’assurance vieillesse de 0,20 % 2 due par les artisans et commerçants. Elle est donc assise sur la totalité du revenu d’activité. En résumé À partir du 1er janvier 2014, la cotisation est de : • 16,95 % jusqu’au PASS ; • 0,20 % sur la totalité du revenu. En compensation de la création de la cotisation vieillesse déplafonnée, la cotisation personnelle d’allocations familiales payée par les artisans et commerçants passe de 5,4 à 5,25 % au 1er janvier 2014. 1. Décret n° 2012-847 du 2 juillet 2012. 2. Décret n° 2013-1290 du 27 décembre 2013. 3. LFSS pour 2014, article 10. 0,30 0,036 AGS (Fonds de garantie salaire) APEC 25,13 € 41,13 € Non-cadres (e) ETAM (minimum obligatoire) Non-cadres (e) Ouvriers Régime de prévoyance Structure financière (AGFF) CET (contribution exceptionnelle et temporaire) de 0,35 % 1,72 1,20 1,30 0,22 4,58 12,68 Cadres GMP (garantie minimale de points) (f) 3,05 7,75 4,33 11,83 Non-cadres (e) ETAM 0,87 0,80 0,90 0,13 3,30 8,30 4,58 12,08 3,05 8,05 0,024 2,40 6,70 Non-cadres (e) Ouvriers Retraite complémentaire 4,00 0,30 20,00 8,00 ASSEDIC – assurance chômage Assurance chômage (d’) Contribution de solidarité CSG + CRDS sur indemnités chômage intempéries et indemnités chômage partiel (taux normal) Forfait social (entreprises de 10 salariés et plus) 2,90 CSG non déductible (2,40) + CRDS (0,50) Totalité du salaire (d) TA = 3 129 € TB TA + TB + TC TA = 3 129 € TB + TC TA TB TA TB (d) TA + TB TA + TB = 12 516 € TA + TB = 12 516 € (d) Totalité du salaire 98,25 % des indemnités (c) (c’) Totalité du salaire (b) Totalité du salaire (b) Totalité du salaire (a) Accidents du travail 5,10 TA = 3 129 € Totalité du salaire (g’) 0,10 0,50 CSG déductible Totalité du salaire TA = 3 129 € Totalité du salaire 5,25 6,80 0,25 8,45 1,75 Assurance vieillesse Totalité du salaire Assiette et plafond mensuel au cours de l’année 2014 Allocations familiales Y ajouter la contribution destinée au FNAL : — entreprises de moins de 20 salariés — entreprises de 20 salariés et plus 0,75 12,80 Salarié Assurance maladie, maternité, invalidité, décès (a) Sécurité sociale Employeur Taux (%) Pro BTP Pro BTP Tous Tous Tous Urssaf Pro BTP Tous Tous Employeurs assujettis Urssaf Urssaf Organisme de recouvrement Au 1er janvier 2014 ETAM et cadres En janvier, avril, juillet, octobre, suivant bordereaux d’appel de cotisations. Ouvriers > 10 ouvriers et plus pour le 15 du mois suivant. > Moins de 10 ouvriers fin du premier mois du trimestre suivant. Entreprises de moins de 10 salariés > Dans les 15 jours du trimestre civil suivant. Rémunérations payées après le 10 du mois > Avant le 15 du mois suivant. Entreprises de 10 à 49 salariés Rémunérations payées jusqu’au 10 du mois > Avant le 15 dudit mois. Rémunérations payées après le 20 du mois > Avant le 5 du mois suivant. Rémunérations payées entre le 11e et le 20e jour inclus du mois > Avant le 25 dudit mois, sauf si ces rémunérations concernent exclusivement la période d’emploi de ce même mois civil, dans ce cas cotisations exigibles le 5 du mois civil suivant. Rémunérations payées jusqu’au 10 du mois > Avant le 15 dudit mois. Entreprises de 50 salariés et plus Date de versement (d’)En cas de conclusion (d)Même assiette que celle retenue pour les cotisations de sécurité sociale. (c’) Uniquement applicable aux cotisations patronales finançant les régimes de prévoyance. (c) S’applique notamment à l’intéressement, à l’abondement aux plans d’épargne salariale, à la participation, aux indemnités versées à l’occasion de la rupture conventionnelle homologuée dans certaines conditions… Consultez votre fédération. (b)L’assiette correspond à 98,25 % du salaire brut (dans la limite de 4 PLSS et 100 % au-delà) et à 100 % des cotisations employeurs de prévoyance et de retraite supplémentaire, sans abattement pour frais professionnels. Consultez Pro BTP. (a) Dispositions spécifiques en Alsace et en Moselle. • TC (tranche C) : salaire compris entre 4 et 8 fois le plafond S.S. • TB (tranche B) : salaire compris entre 1 et 4 fois le plafond S.S. • Plafond de la Sécurité sociale : – mensuel : 3 129 – annuel : 37 548 • TA (tranche A) : salaire jusqu’au plafond de la Sécurité sociale. Les chiffres indiqués en gras et orange sont ceux qui ont été modifiés par rapport à 2013. 10 Charges Taux de cotisations sur salaire Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 cotisations 1,50 1,20 0,45 Cadres (minimum obligatoire) Répartition indicative sur TB Participation des employeurs à la construction 0,10 0,18 Contribution supplémentaire à l’apprentissage (i ) Contribution au développement de l’apprentissage 0,252 0,30 Professionnalisation Cotisation CCCA-BTP (g) 0,30 Cotisation CCCA-BTP 0,30 0,20 Cotisation CCCA-BTP Congé individuel de formation 0,11 Contribution spécifique intérimaire 0,16 0,31 (o) Autres entreprises 1,20 0,60 Chiffre d’affaires HT du dernier exercice si > 760 000 € TA Abattement 75 204 € Salaire forfaitaire de 11,91 €/h Totalité du salaire (g) Totalité du salaire des CDD Totalité du salaire 2013 (g) Totalité du salaire 2013 (g) Totalité du salaire 2013 Totalité du salaire 2013 (g’) Totalité du salaire de l’année civile 2013 (g’) TB TA = 3 129 € Totalité du salaire RSI Caisse de congés payés Via caisse de congés payés OPPBTP Fongecif Fongecif CCCA-BTP via Pro BTP OPCA de la Construction via Pro BTP CCCA-BTP via Pro BTP OPCA de la Construction via Pro BTP CCCA-BTP via Pro BTP OPCA de la Construction via Pro BTP Versement à organisme collecteur Organismes collecteurs professionnels Fixée par chaque caisse de congés payés. Fixée par chaque caisse de congés payés. Le 28 février 2014. Le 28 février 2014. Versements par trimestre en 2014 et régularisation au 31 janvier 2015. Appels fractionnés par trimestre en 2014 et régularisation au 31 janvier 2015 (au 31 janvier 2014, régularisation cotisations 2013). Versements par trimestre en 2014 et régularisation au 31 janvier 2015. Appels fractionnés par trimestre en 2014 et régularisation au 31 janvier 2015 (au 31 janvier 2014, régularisation cotisations 2013). Versements par trimestre en 2014 et régularisation au 31 janvier 2015. Appels fractionnés par trimestre en 2014 et solde au 31 janvier 2015. Le 28 février 2014. SA, SARL, société Le 15 mai 2014. en commandite Tous Tous Tous À partir de 20 salariés De 10 à 19 salariés Moins de 10 salariés Tous À partir de 20 salariés (h) Le 31 décembre 2014. (o)Taux applicables depuis octobre 2013 pour la campagne du 01/04/2013 au 31/03/2014. Arrêté à paraître. (n) Dont 13 % FPSPP. (m)Modification des taux applicables sur les salaires 2013, à partir du 1er appel trimestriel 2013. (l )Y compris la nouvelle cotisation versée au bénéfice du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP). (k)TVA à 19,6 % (taux particuliers dans les DOM : taux normal 8,5 % et taux réduit 2,1 %). ( j )Cas particulier pour les entreprises franchissant le seuil de 20 salariés. (i )Pour les entreprises de plus de 250 salariés ne justifiant pas du seuil de 4 % de salariés en alternance (apprentissage ou professionnalisation), de jeunes en VIE ou bénéficiant d’un CIFRE. (h)Dispositions particulières en cas de franchissement du seuil de 20 salariés. (g’)Pour tenir compte des congés payés, les salaires déclarés à la caisse doivent être majorés de 11,5 %. (g)Pour tenir compte des congés payés, les salaires déclarés à la caisse doivent être majorés de 13,14 %. (f)Minimum mensuel de la cotisation sur la tranche B. Montant provisoire en vigueur dans l’attente de la fixation du salaire de référence 2014. (e)Ces taux s’appliquent désormais à toutes les entreprises. de CDD pour accroissement temporaire d’activité ou d’embauche d’un jeune de moins de 26 ans, les taux sont différents. Consultez votre fédération. cotisations Contribution sociale de solidarité 1,37 (o) Entreprises gros œuvre – travaux publics Chômage intempéries (o) 0,11 Cas général Prévention Congé individuel de formation 1,00 0,25 (m) Professionnalisation (n) Toutes entreprises employant des CDD (k) 0,85 (m) Plan de formation (n) Entreprises de 20 salariés ou plus ( j ) (k) (l ) Exonéré 0,03 (m) Professionnalisation (n) Congé individuel de formation 0,72 (m) Plan de formation (n) Entreprises de 10 à 19 salariés ( j ) (k) (l ) 0,648 Plan de formation Entreprises de moins de 10 salariés ( j ) (k) (l ) Formation 0,50 Taxe d’apprentissage Apprentissage 0,50 0,70 — décès — prévoyance Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 11 Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 12 SOCIAL Taux AT/MP Quelques taux en baisse À la suite d’une rationalisation du nombre des codes risque, le CTN B est composé – pour la tarification 2014 – de 28 codes risque, au lieu de 52 codes préexistants. Ces regroupements sont sans incidence sur les taux de cotisation collectifs. Les taux AT/MP 2014 résultent du rapport entre les prestations versées (valeur du risque) et la masse salariale de la période triennale de référence 2010, 2011, 2012. Aux taux bruts ainsi obtenus s’ajoutent les majorations forfaitaires fixées chaque année pour avoir les taux nets. contre 115 626 en 2011), et une légère hausse de reconnaissance des maladies professionnelles (6 763, contre 6 660 en 2011). Les dépenses relatives aux MP progressent de 6,2 % et représentent 637 M€ sur la dernière triennale, 55 % sont relatives au tableau 57 Entre 2013 et 2014, le taux brut du (troubles musculo-squelettiques). CTN B passe de 2,37 à 2,33 %. Pour Les dépenses relevant de ce tableau 2014, cette baisse s’explique par : augmentent de 8,1 % entre les deux –– une augmentation moins impor- dernières triennales. tante (+ 0,7 %) de la valeur du risque, qui s’élève, sur la trienMajorations forfaitaires nale, à 2,9 Md€ ; –– une augmentation de 2,4 % de la –– Majoration trajet (M1) : 0,25 % masse salariale, qui s’élève, sur (0,27 % en 2013) ; –– majoration pour charges généla triennale, à 123 Md€. rales (M2) : 51 % (comme en Les accidents du travail et les mala2013) ; dies professionnelles représentent –– majoration pour charges de respectivement 78 et 22 % de la solidarité (M3) : 0,64 % (0,59 % valeur du risque sur la période en 2013) ; triennale de référence. –– majoration au titre de la retraite pénibilité (M4) : 0,00 % (comme L’année 2012 enregistre une baisse en 2013). du nombre de décès (131 décès, La hausse de la majoration M3 contre 144 en 2011) et du nombre s’explique par l’augmentation d’accidents du travail (107 715, exceptionnelle de la dotation (+ 320 M€) de la branche AT/MP au FIVA (Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante), portant cette dernière à 435 M€. La majoration M3 couvrirait une dépense de 3 172 M€ (au lieu de 2 913 M€). La majoration M4 est maintenue à zéro, car les dotations déjà versées par la branche de 2011 à 2012 devraient suffire à couvrir les dépenses prévues pour 2014. Au 1er janvier 2014, fin de la période transitoire prévue par la réforme de la tarification A savoir Les taux collectifs sont appliqués à environ 86 % de la masse salariale du CTN B (tarification mixte et collective) et les coûts moyens (voir ci-dessous) à environ 38 % de la masse salariale (tarification mixte et individuelle). Nouvelles règles de tarification depuis 2012 : la réforme en tableaux Modification des seuils d’effectif au 1er janvier 2012 Seuil d’effectif depuis le 1er janvier 2012 Entreprises hors Alsace-Moselle Entreprises Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle 1 à 19 salariés 1 à 49 salariés Taux collectif Taux mixte Taux individuel 20 à 149 salariés 50 à 299 salariés 150 salariés et plus 300 salariés et plus Barème des coûts moyens pour 2014 Le principe : le sinistre modifie le taux une fois pour toutes – les rechutes ne sont pas comptabilisées. Coûts moyens pour 2014 (en euros) Catégories d’incapacité temporaire (IT) Catégories d’incapacité permanente (IP) Sans arrêt de travail ou arrêt de travail de moins de 4 jours Arrêts de travail de 4 à 15 jours Arrêts de travail de 16 à 45 jours Arrêts de travail de 46 à 90 jours Arrêts de travail de 91 à 150 jours Arrêts de travail de plus de 150 jours IP de moins de 10 % Industries du bâtiment et des travaux publics (hors départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle) 325 476 1 556 4 339 8 406 31 929 2 120 Industries du bâtiment et des travaux publics (pour les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle) 325 476 1 556 4 339 8 406 31 929 2 120 CTN B (secteur BTP) IP de 10 à 19 % IP de 20 à 39 % IP de 40 % et plus ou décès de la victime 96 360 1 96 513 2 138 275 3 48 699 93 669 382 962 1. Les activités de gros œuvre sont identifiées sous les codes risque suivants : 29.5CD, 45.1AA, 45.1DB, 45.2BD, 45.2CB, 45.2CC, 45.2EC, 45.2FA, 45.2PB, 45.2UD, 2. Les activités de second œuvre sont identifiées sous les codes risque suivants : 45.2JC, 45.2JD, 45.3AB, 45.3AD, 45.3AE, 45.3EA, 45.3FB, 45.4CE, 45.4DD, 45.4JB, 45.4LD, 45.5ZA, 74.2CD, 74.8KD. 3. Les activités de bureau sont identifiées sous le code risque suivant : 00.00A. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 SOCIAL 13 Application dans le temps La prise en compte du barème des coûts moyens pour le calcul des taux mixte et individuel s’est déclinée selon le calendrier suivant et prend son plein effet à compter du 1er janvier 2014. Les trois années entrant dans le calcul du taux Date de notification du taux AT/MP Janvier 2011 2007 2008 2009 Janvier 2012 2008 2009 2010 Janvier 2013 2009 2010 2011 Janvier 2014 2010 2011 2012 Années pour lesquelles les dépenses à l’euro près sont encore intégrées dans le calcul du taux. Années pour lesquelles les coûts moyens sont retenus pour le calcul du taux. Ce qui ne change pas • Le calcul du taux collectif ; • le calcul des majorations permettant le passage du taux brut au taux net ; • le taux bureau ; • le calcul des taux sur trois ans (période triennale de référence) ; • les règles de classement des établissements par code risque (sous réserve de la modification signalée ci-dessus depuis le 1er janvier 2014). Retrouvez l’arrêté de modification des risques sur www.legifrance.gouv.fr > Rechercher un JO > JO 11 décembre 2013 – sous le n° 6 du ministère des Affaires sociales et de la Santé. 1. Voir Bâtiment actualité du 17 janvier 2012. SMIC Au 1er janvier 2014 : 9,53 e/heure Le SMIC est revalorisé de 1,1 %. Le SMIC horaire passe de 9,43 à 9,53 €. Le SMIC 1 est d’un montant mensuel de : sur la base de 35 heures par semaine : • 1 445,38 € pour les entreprises établissant la paie sur la base de 35 heures × 52/12, • 1 445,42 € pour les entreprises établissant la paie sur la base de 151,67 heures ; –– sur la base de 39 heures par semaine, avec majoration de 25 % pour heures supplémentaires : –– l’évolution des prix à la consom- –– la moitié du gain de pouvoir mation hors tabac mesurée pour d’achat du salaire horaire 1 651,87 €. les ménages du premier quintile moyen brut des ouvriers et de la distribution des niveaux des employés (SHBOE), et non Ce chiffre est la stricte application du minimum légal prévu dans le de vie (20 % des ménages aux plus des seuls ouvriers, est de Code du travail en fonction de niveaux de vie les plus faibles) + 0,45 % entre septembre 2012 deux nouveaux critères légaux de ressort à + 0,6 % (novembre 2012 et septembre 2013. à novembre 2013) ; revalorisation : –– Retrouvez sur le site Internet de votre fédération dans votre espace adhérent Anabase Logiciel de calcul pour maîtriser vos coûts en temps réel Obtenez le coût salarial horaire moyen et les coefficients de frais généraux de votre entreprise Mettez à jour vos données selon l’évolution de votre activité durant l’année, sans attendre votre bilan Suivant les préconisations du groupe d’experts sur le SMIC, le gouvernement n’a pas donné de « coup de pouce ». SMIC et allégement Fillon Le montant du SMIC à utiliser dans la formule de calcul de l’allégement mensuel Fillon est celui qui correspond à la période d’emploi. Ainsi, le calcul de l’allégement Fillon sur les paies de décembre utilisera la valeur du SMIC de décembre 2013 (9,43 €), et ce, même si ces paies sont versées avec décalage en janvier 2014. 1. Décret n° 2013-1190 du 19 décembre 2013 – J.O. du 20 décembre 2013. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 14 apprentissage Contrats d’apprentissage Les taux de cotisation au 1er janvier 2014 1 Cotisations Sociales Assurance maladie Assurance vieillesse Allocations familiales Accidents du travail FNAL Contribution sociale de solidarité CRDS CSG Conventionnelles AGS (Assoc. pour la garantie des salaires) Assedic Entreprises de moins de 11 salariés ou de 11 et plus, inscrites au répertoire des métiers 2 Entreprises de 11 salariés et plus, non inscrites au répertoire des métiers 2-3 Employeurs Salariés Employeurs Salariés * * * * * * * Taux entreprise 0,10 + 0,40 4 0,30 * * Taux entreprise * * E E * = Pris en charge par l’État E = Exonéré Assiette (a) (a) (a) (a) (a’) (a) E E (a) * 0,30 * * 4,00 * * * * * 4,50 4,25 4,50 * * 1,20 * Retraite complémentaire : – Ouvriers (taux minimal) – ETAM (taux minimal) – Cadres AGFF (Assoc. de gestion du fonds de financement Agirc/Arrco) Régime de prévoyance : – Ouvriers (taux minimal) – ETAM (taux minimal) : • Prévoyance • Décès – Cadres (minimum obligatoire) Intempéries : – Gros œuvre – Autres entreprises OPPBTP (prévention) Fiscales Construction Taxe apprentissage 1,72 0,87 1,72 0,87 0,70 0,50 1,50 0,60 0,70 0,50 1,50 0,60 * * 0,11 0,84 0,19 0,11 Entreprises de moins de 11 salariés Entreprises de 11 salariés et plus 2 E E Contribution supplémentaire à l’apprentissage Contribution au développement de l’apprentissage Formation continue : – Professionnalisation – Plan de formation CIF CCCA Forfait social Congés payés 0,45 5 0,50 5 (b’) * 6 (b’) E 0,18 5 E E 0,25 7 0,85 8 0,20 9 0,30 5 (b) 20 % 11 Cotisation patronale de prévoyance 0,30 E 10 Variable selon les caisses (b) Brute (a) Assiette forfaitaire = rémunération minimale légale moins 11 points (selon la valeur du SMIC horaire au 1er janvier 2014 = 9,53 ). (a’) Assiette forfaitaire majorée = rémunération minimale légale moins 11 points (selon la valeur du SMIC horaire au 1er janvier 2014 = 9,53 ) majorée de 11,5 % pour les salaires déclarés à la caisse, pour tenir compte du versement des congés. (b) Masse salariale brute 2013 majorée de 13,14 % pour les salaires déclarés à la caisse, pour tenir compte du versement des congés, moins 11 % du SMIC (une partie du salaire des apprentis, égale à 11 % du SMIC, ne donne lieu à aucune charge fiscale ou parafiscale, art. L. 6243-2 et D. 6243-5 du Code du travail). (b’) Masse salariale brute 2013 majorée de 11,5 % pour les salaires déclarés à la caisse, pour tenir compte du versement des congés, moins 11 % du SMIC (une partie du salaire des apprentis, égale à 11 % du SMIC, ne donne lieu à aucune charge fiscale ou parafiscale, art. L. 6243-2 et D. 6243-5 du Code du travail). 1. Taux valables pour tous les départements, sauf Moselle, Haut-Rhin et Bas-Rhin qui, dans certains cas, ont des régimes particuliers. 2. Articles L. 6243-2, L. 6243-3 et L. 6261-3 du Code du travail ; loi de finances 1989, article 20. Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 : lorsque l’effectif atteint ou dépasse 11 salariés pour la première fois en 2010, 2011 et 2012, les exonérations des entreprises de moins de 11 salariés continuent à s’appliquer pendant l’année en cours et les deux années suivantes. 3. Ordonnance du 16 juillet 1986 ; loi de finances 1989, article 83. 4. Les entreprises de 11 à 19 salariés ne paient que 0,10 %. 5. À partir de 20 salariés. 6. Taux modulé de 0,05 à 0,30 % selon la taille de l’entreprise et l’effectif des contrats de formation en alternance dans cette entreprise. 7. 0,03 % pour les entreprises de 11 à 19 salariés. 8. 0,72 % pour les entreprises de 11 à 19 salariés. 9. Les entreprises de 11 à 19 salariés sont exonérées de cette cotisation. 10. Exonéré uniquement pour les entreprises de moins de 10 salariés qui paient leurs cotisations trimestriellement. 11. Taux de 8 % pour la contribution à la prévoyance. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 apprentissage 15 Cotisations et taux de rémunération Assiettes forfaitaires 2014 Les assiettes de cotisations sont forfaitaires. Elles sont donc indépendantes du salaire réellement versé à l’apprenti et peuvent être fractionnées par trentième en cas d’absence non rémunérée du jeune. L’assiette mensuelle est calculée sur la base de 151,67 heures, multipliée Le salaire applicable au 1er janvier 2014, selon la valeur du SMIC à la par le montant horaire du SMIC en vigueur au 1er janvier de l’année même date, est de 1 445,42 e pour 151,67 heures, sauf barème local au cours de laquelle est versée la rémunération. plus favorable. La base du SMIC horaire est de 9,53 e. Cas général Moins de 18 ans Année d’apprentissage Salaire % SMIC Salaire % SMIC % légal – 11 points uros 25 14 202 37 26 376 53 42 607 70 BTP Légal 1re année 2e année 40 50 3 année 60 e 18 à 20 ans Assiette forfaitaire 21 ans et plus Assiette forfaitaire Légal % légal – 11 points uros 50 41 30 60 49 38 65 54 BTP Salaire % SMIC ou SMC 1 Assiette forfaitaire % légal – 11 points uros 53 42 607 61 50 723 78 67 968 BTP Légal 434 55 549 65 781 80 1. Salaire minimal conventionnel, s’il est plus favorable. Cas spécifique : contrat d’un an pour préparer un diplôme connexe, une mention complémentaire, ou prolongation d’un an pour les apprentis handicapés Année d’apprentissage après un contrat de Moins de 18 ans Salaire % SMIC 18 à 20 ans Assiette forfaitaire BTP Légal % légal – 11 points Salaire % SMIC uros BTP 21 ans et plus Assiette forfaitaire Légal % légal – 11 points uros Salaire % SMIC ou SMC 1 BTP Légal Assiette forfaitaire % légal – 11 points 1 an 55 40 29 419 65 56 45 650 70 68 57 2 ans 65 52 41 593 75 64 53 766 80 76 65 3 ans 75 68 57 824 85 80 69 997 95 93 En cas de contrats successifs, l’apprenti ne peut percevoir un salaire inférieur à celui qu’il percevait la dernière année de son contrat précédent s’il est plus favorable. En cas de prolongation du contrat après un échec à l’examen, la rémunération est celle de la dernière année d’apprentissage. En cas de succession de diplômes connexes, seul le premier diplôme bénéficie de la majoration de 15 points. Les taux de rémunération peuvent être supérieurs si un accord régional le prévoit. Les majorations de rémunération pour franchissement de classe d’âge sont applicables le premier jour du mois suivant la date d’anniversaire du jeune. Retrouvez le dossier EMPLOI - FORMATION Accueil des nouveaux salariés Formation continue Formations obligatoires Gestion des compétences sur le site de votre fédération dans votre espace adhérent Le site FFB, ma boîte à outils ! 82 uros 824 940 1 185 1. Salaire minimal conventionnel. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 16 gestion Impayés Comment faire face ? Lorsqu’on travaille avec un client privé (particulier, société commerciale, promoteur, entrepreneur principal, etc.), l’impayé peut être évité si certaines précautions sont prises dès le début de la relation avec lui. Trois phases peuvent être différenciées : la conclusion du contrat, l’exécution des travaux et les recours. Avant toute exécution de travaux, des réflexes simples sont à acquérir Avoir un marché écrit signé par le client et comportant des délais de paiement Il est assez fréquent que l’entrepreneur propose un devis et commence les travaux sans que le marché (qui peut être un simple devis) soit signé du client privé. Cette situation peut entraîner des difficultés de paiement. L’entrepreneur a intérêt à avoir en sa possession un marché signé du client, maître de l’ouvrage, et, pour les travaux exécutés chez des particuliers, un marché signé des deux époux afin d’avoir deux débiteurs. Il est possible de proposer au client le modèle de marché de travaux privé (client particulier ou client professionnel) – édition 2013 – conçu par la FFB, établi sur la base de la norme Afnor NF P 03-001 (édition 2000). Disponible auprès de la SEBTP, tél. : 01 40 69 53 16. Le marché doit aussi inclure un délai maximal de paiement, le mode de paiement (chèque, traite…) et une sanction en cas de non-respect des délais de paiement, c’est-à-dire des intérêts moratoires 1. Entre professionnels : –– le délai de paiement ne peut excéder 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de l’émission de la facture ; –– le retard de paiement ouvre droit à une somme pour frais de recouvrement de 40 e (montant qui peut être supérieur sur justificatif) 2. Obtenir une avance ou un acompte du client Aucun texte n’oblige le client privé à verser une avance ou un acompte à la commande. Cependant, il est recommandé de négocier avec le client le versement d’une avance et de prévoir une clause en ce sens dans le marché pour faire face aux dépenses d’approvisionnement. La garantie prend la forme : Le montant de cette avance se fixe –– soit d’un versement direct du en fonction des usages et se situe montant du prêt dans la limite des sommes dues en cas de finanen général à 30 % du montant du cement bancaire des travaux ; marché. –– soit d’un cautionnement solidaire. Attention ! La demande d’avance à un client est interdite si la conclusion du marché ou du devis se situe dans le cadre de la réglementation sur le démarchage à domicile 3. Dans un contrat de construction d’une maison individuelle (loi du 19 décembre 1990, d’ordre public), le versement d’une avance avant la signature du contrat ou avant l’exécution de travaux est également interdite. Exiger une garantie de paiement délivrée par le client L’article 1799-1 du Code civil oblige tout maître de l’ouvrage privé (client) à délivrer aux entrepreneurs une garantie de paiement pour tout marché dont le montant est supérieur à 12 000 e HT (déduction faite des acomptes versés à la commande). La loi prévoit une sanction en cas de non-fourniture de la garantie de paiement par le client : l’interruption des travaux après mise en demeure restée infructueuse pour obtenir la garantie de paiement. Garantie de paiement des sous-traitants La loi du 31 décembre 1975 sur la sous-traitance vise à protéger le sous-traitant et à lui donner les moyens d’être payé des travaux qu’il aura exécutés 4. Il est recommandé d’utiliser le contrat type de sous-traitance : • conditions générales 5 disponibles sur le site Internet de votre fédération, dans votre espace adhérent > Dossier juridique > Sous-traitance > Contrats de sous-traitance ; • conditions particulières disponibles auprès de la SEBTP, tél. : 01 40 69 53 16. Dans les marchés privés, la garantie prend la forme : –– soit d’un paiement direct des travaux par le client (délégation de paiement) ; –– soit d’une caution bancaire délivrée par l’entreprise principale. La loi prévoit une sanction en cas de non-fourniture de la garantie de paiement : la nullité du contrat. Demande de garantie de paiement, acte de caution : demandez des modèles types à votre fédération. Pendant l’exécution de travaux, il faut prendre certaines précautions Obtenir l’accord écrit du client pour les travaux supplémentaires Avant toute exécution de travaux supplémentaires, l’entrepreneur doit exiger un accord écrit du client ; cela lui permettra d’obtenir le paiement des travaux supplémentaires ou de prouver, en cas de difficultés de paiement, l’accord donné. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 gestion Demande de paiement des situations, lettre de relance, mise en demeure : retrouvez des modèles types dans le Mémento des paiements de l’entrepreneur, sur le site de votre fédération, espace adhérent. –– –– –– –– et n’ayant pas fait l’objet de réserves ; entraîne le transfert au maître de l’ouvrage de la garde de l’ouvrage et des risques qui y sont liés ; rend exigible la présentation du mémoire définitif ; constitue, avec ou sans réserves, le point de départ des garanties légales : parfait achèvement, bon fonctionnement et garantie décennale ; constitue le point de départ du délai de restitution de la retenue de garantie ou de libération de la caution qui la remplace. en demeure restée infructueuse pendant 15 jours. L’entrepreneur est en droit, avant la réception des travaux, de demander au client le paiement à 100 % (en cas de caution bancaire) ou à 95 % (en cas de retenue de garantie) des travaux exécutés. L’entrepreneur produira alors une dernière situation avant la réception et un décompte définitif après la réception. Libérer la retenue de garantie ou la caution bancaire un an après En conséquence, l’entrepreneur : la date d’effet de la réception est en droit d’exiger la réception des ouvrages terminés en demandant leur réception ; –– doit obtenir un procès-verbal signé du client puis, par la suite, le cas échéant, un procès-verbal de levée de réserves. –– Vous pouvez vous procurer auprès de la SEBTP le « carnet de commande de travaux supplémentaires ». Faire des réserves écrites, les incidents pouvant avoir une conséquence sur le paiement ou le déroulement du chantier En cas de désaccord avec le maître de l’ouvrage (sur un courrier) ou le maître d’œuvre (sur un ordre de service ou un compte rendu de chantier), l’entrepreneur ne doit pas hésiter à leur écrire en recommandé AR, afin de laisser une trace de ses contestations. Recueillir un procès-verbal de réception signé et daté du client Modèles de procès-verbal de réception : contactez votre fédération. Demander rapidement le paiement des sommes dues par le client L’entrepreneur ne doit pas tarder à demander le paiement de ses situations et du solde de ses travaux en vérifiant que la demande est adressée au bon destinataire (maître de l’ouvrage, maître d’œuvre, entreprise principale, mandataire du groupement). Un défaut de paiement peut permettre à l’entreprise de suspendre l’exécution des travaux. L’article 10.3.3.2.1 de la norme Afnor NF P03 001 (qui doit être cité comme document contractuel) La réception, qu’elle soit prononcée prévoit que l’entrepreneur peut avec ou sans réserves, est un acte suspendre les travaux pour défaut de paiement après avoir prévenu très important, puisqu’elle : –– met fin au contrat d’entreprise par lettre recommandée le maître (sauf pour les travaux objet de de l’ouvrage et le maître d’œuvre réserves) et arrête le cours du au moins 15 jours à l’avance. délai d’exécution (et, le cas échéant, l’application des péna- Entre professionnels, cette poslités de retard) ; sibilité est organisée par l’article –– couvre les vices, malfaçons et L. 111-3-1 du Code de la construcdéfauts de conformité apparents tion et de l’habitation, après mise Les entreprises négligent trop souvent de réclamer la libération de la retenue de garantie ou de la caution qui la remplace un an après la date d’effet de la réception, comme les y autorise la loi du 16 juillet 1971, d’ordre public, relative à la retenue de garantie. Une lettre au maître de l’ouvrage ou à la banque devrait permettre la libération de la retenue de garantie ou de la caution bancaire dans le délai précité. Cependant, l’entrepreneur peut demander au client de libérer une partie de la retenue de garantie à la réception des travaux (le plus souvent, le montant libéré est de 2,5 %), dans la mesure où il y aurait peu de réserves à la réception. S’il n’y a aucune réserve, l’entrepreneur peut demander au client de libérer la totalité de la retenue de garantie ou de la caution qui la remplace. En effet, l’objet de la retenue de garantie est l’exécution des travaux correspondants réservés. 17 En cas d’impayés, certaines mesures peuvent être mises en œuvre Écrire une lettre de relance au client Il s’agit de rappeler au client les sommes dues par un simple courrier. Une seule relance suffit. Après, il faut passer à l’étape suivante. Mettre en demeure de payer Une lettre de mise en demeure déterminera le montant de la somme due. Elle fixe le point de départ des intérêts moratoires. Pour donner plus de poids à ce courrier et impressionner le client, l’entreprise peut faire une sommation de payer, qui est une mise en demeure portée par huissier. Agir si la défaillance se confirme L’entreprise pourra, sans avoir recours à un avocat, utiliser les moyens suivants : faire une déclaration au greffe (pour les petits litiges) ou une injonction de payer 6. L’entreprise peut aussi utiliser les moyens qui nécessitent le concours d’un avocat, comme : –– le référé-provision, qui permet au juge civil ou commercial d’accorder une provision à l’entreprise lorsque la créance n’est pas contestable ; –– une assignation au fond, qui permet de définir le montant de la somme due et d’obtenir une décision de justice qui reconnaît le droit à paiement de l‘entreprise et permet un recouvrement forcé. 1. Cf. Mémento des paiements de l’entrepreneur sur le site de votre fédération, espace adhérent et Bâtiment actualité n° 15 du 24 septembre 2013. 2. Cf. Bâtiment actualité n° 4 du 5 mars 2013. 3. Cf. Bâtiment actualité n° 18 du 26 octobre 2010, fiche n° 2. 4. Cf. Mémento du sous-traitant sur le site FFB, espace adhérent. 5. Bâtiment actualité n° 20 du 3 décembre 2013. 6. Cf. Bâtiment actualité n° 9 du 22 mai 2013. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 18 prévention Accident du travail Comment réagir ? Face à un accident du travail, l’entreprise est souvent démunie : conduite à tenir, démarches à effectuer, premiers éléments de l’enquête, etc. Des informations de base sont nécessaires pour y voir plus clair dans ces moments difficiles. Au moment de l’accident Faites appel au sauveteur secouriste du travail s’il est présent sur les lieux Il peut sauver des vies sur les chantiers et dans les ateliers : il a reçu l’instruction nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence et dans l’attente des secours spécialisés. Les déclarations à faire Le salarié doit : informer son employeur ou le faire informer dans la journée même de l’accident et au plus tard dans les 24 heures ; –– préciser le lieu de l’accident, les circonstances, et la présence et l’identité d’éventuels témoins ; –– consulter, dans les plus brefs délais, son médecin traitant Appelez ou faites appeler afin de faire établir un certificat les secours médicaux d’urgence : médical initial. En cas d’arrêt pompiers (18, ou 112 depuis de travail, le médecin délivre un certificat d’arrêt de travail un mobile) ou SAMU (15) Les autorités de police judiciaire à remettre à l’employeur. compétentes dans la zone concernée (police en zone urbaine, gendarmerie L’employeur doit : en zone rurale) seront également –– déclarer l’accident à la CPAM informées de l’accident à la suite dans les 48 heures à compter du de cet appel. jour où il en a été informé : un formulaire est téléchargeable sur Dans certains cas d’accident grave, www.net.entreprises.fr. le parquet peut diligenter un subsLa déclaration de l’accident du titut pour les premiers constats. En travail (DAT) en ligne permet même temps, les autorités judiciaires de remplir en une seule fois les informent les services de l’inspection deux formulaires nécessaires : du travail. la DAT proprement dite et la feuille d’accident, qui donne Ainsi, dans l’heure qui suit l’acciau salarié accès à la gratuité des dent, peuvent être présents sur le soins relatifs à l’accident. lieu de l’accident : –– les secours médicaux ; La CPAM dispose de 30 jours (délai –– la police ou la gendarmerie ; pouvant être porté à 3 mois au –– le substitut du procureur ; total) pour instruire le dossier –– l’inspecteur ou le contrôleur et statuer sur le caractère produ travail. fessionnel ou non de l’accident. Les premières constatations sont La déclaration doit être établie alors réalisées : prise de photos, dans tous les cas, même si la audition des témoins directs, conserlésion paraît insignifiante ou vation des preuves… Il est important que l’accident n’a pas entraîné qu’un représentant qualifié de d’arrêt 1. l’entreprise assiste à ces premiers –– déclarer l’accident grave ou constats (soit il est déjà présent sur mortel au comité régional de le chantier, soit l’entreprise envoie l’OPPBTP dans les 48 heures ; quelqu’un qui saura réagir aux –– informer le CHSCT (à défaut, les différentes interventions). délégués du personnel) ; –– informer l’assureur qui couvre la responsabilité civile de l’entreprise. –– En cas d’accident du travail, contactez au plus tôt : • votre fédération pour bénéficier d’une assistance et de conseils ; • votre délégué départemental OPPBTP pour qu’il vous aide à mettre en place les mesures de sécurité correctives ; Les suites sociales • votre service de santé au travail pour de l’accident tout conseil relatif à l’organisation des secours et aux soins d’urgence Elles dépendent des circonstances ou lié à la santé des salariés. et de la gravité de l’accident. Elles concernent principalement le suivi de la famille (information En cas d’accident mortel, contactez : • votre service de santé au travail sur le lieu d’hospitalisation), le pour mettre en place un suivi suivi de l’état de santé du salarié psychologique des salariés (visites, contacts avec la famille), témoins de l’accident et des l’information éventuelle des services collègues de la victime ; sociaux (pour le suivi administratif • les services de Pro BTP pour et l’assistance de la victime et de le versement des prestations sa famille). liées à l’accident mortel du travail (capital, rente…) ; • les services sociaux si la famille Les premiers éléments a besoin d’assistance et d’aide psychologique ; de l’enquête pénale En cas d’accident grave ou mortel, • la famille pour l’organisation des obsèques (si l’entreprise la police judiciaire procède à une les prend en charge). enquête pour permettre au parquet de se prononcer sur l’opportunité des poursuites pénales. Sur les chantiers soumis à coordination SPS, tous les documents contractuels sont saisis (PGC, PPSPS, registre-journal, pièces des marchés...). La police judiciaire auditionne les témoins, les différents intervenants du chantier et rédige un rapport d’enquête. Dans le même temps, l’entreprise doit justifier de sa démarche de prévention (évaluation des risques, document unique et plan d’action, formation à la sécurité des salariés, CACES, registre de vérification des engins, fiches d’aptitude médicale…). Le rapport d’enquête est transmis au procureur et au directeur départemental du travail, qui procède lui-même à une enquête. Objectif : vérifier s’il y a eu infraction aux dispositions du Code du travail. Le rapport de l’inspection du travail est ensuite remis au procureur pour apprécier la légalité et l’opportunité des poursuites. Durant l’instruction pénale, qui dure parfois plusieurs mois, l’employeur peut ne recevoir aucune information sur l’évolution de son dossier. Si l’affaire est classée sans suite ou entraîne un non-lieu, il doit recevoir une notification. Si le juge d’instruction désigne un expert ou procède à des reconstitutions, nous vous conseillons de vous faire assister d’un avocat 2. La mise en œuvre de la responsabilité civile de l’employeur La responsabilité civile a pour objet de réparer les dommages causés à autrui, et donc d’indemniser les victimes. Dans le cas d’un accident du travail, la responsabilité civile des employeurs est mutualisée et l’indemnisation assurée par la branche AT/MP de la Sécurité sociale. La branche AT/MP versant une indemnisation forfaitaire aux victimes, exclusive de tous dommagesintérêts, les salariés peuvent saisir le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) pour faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur et bénéficier d’une indemnisation de tous leurs préjudices. La victime et/ou sa famille peuvent donc, dès lors que l’accident du travail est reconnu, mettre en cause la responsabilité civile de l’employeur et l’assigner devant le TASS pour faire reconnaître la faute inexcusable dans la réalisation de l’accident, sans attendre la décision du Parquet. 1. Cf. Bâtiment actualité n° 7 du 11 avril 2012, « Comment remplir la DAT ? ». 2. Cf. guide santé et sécurité au travail Responsabilités pénales et obligations en ligne sur le site Internet de votre fédération, dans votre espace adhérent › Publications. Bâtiment Actualité n° 1 - 21 janvier 2014 index bt septembre 2013 Variation mensuelle BT 01 d’août à septembre 2013 : 0,0 % Variation annuelle BT 01 de septembre 2012 à septembre 2013 : + 0,7 % Code Définition Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin BT 01 BT 02 BT 03 BT 06 BT 07 BT 08 BT 09 Tous corps d’état Terrassements Maçonnerie blocs et briques Béton armé et génie civil Ossature et charpentes métalliques Plâtre et préfabriqués Carrelage et revêtement céramique Revêtements en… plastique textiles synthétiques textiles naturels plaque de pierre naturelle sciée et produits assimilés Charpentes bois… en résineux en chêne Menuiserie bois et sa quincaillerie… intérieure (y compris cloisons et parquets) extérieure et escaliers : en bois tropicaux en chêne Fermetures de baies en… plastique (y compris fenêtre PVC) aluminium métal ferreux Couverture et accessoires ardoises de schiste tuiles en terre cuite tuiles en béton zinc bardeaux d’asphalte Plomberie sanitaire (y compris appareils) Chauffage central (à l’exclusion du chauffage électrique) Ventilation et conditionnement d’air Menuiserie en acier et serrurerie en alliage d’aluminium Vitrerie - Miroiterie Peinture, tenture, revêtements muraux Électricité Ascenseurs Couverture et bardage en tôles d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité Rénovation-entretien TCE Menuiserie PVC Imperméabilité des façades Étanchéité asphalte multicouche Indice général des salaires BTP (base 100, octobre 1979) 877,4 827,9 842,7 803,1 691,6 863,4 762,2 884,6 828,9 849,2 807,4 692,6 894,6 771,1 885,4 831,9 850,7 808,6 701,6 896,3 772,2 884,5 832,8 850,8 807,7 696,9 897,1 772,8 882,0 829,6 848,8 805,9 689,8 894,8 772,0 880,5 827,8 848,9 806,1 679,4 895,4 772,5 880,5 829,3 848,5 806,0 674,1 895,5 773,2 BT 10 BT 11 BT 12 BT 14 BT 16a BT 17a BT 18a BT 19a BT 20a BT 26 BT 27 BT 28 BT 30 BT 32 BT 33 BT 34 BT 35 BT 38 BT 40 BT 41 BT 42 BT 43 BT 45 BT 46 BT 47 BT 48 BT 49 BT 50 BT 51 BT 52 BT 53 19 Juillet 880,6 830,7 849,2 804,4 672,2 894,7 772,8 Août Sept. 880,9 832,0 850,8 803,7 667,9 895,9 773,1 881,2 833,5 849,7 802,9 665,7 896,7 773,6 1 100,7 1 104,1 1 107,2 1 108,0 1 106,5 1 107,2 1 108,0 1 107,9 1 108,3 1 109,3 932,8 935,1 937,7 938,3 937,2 937,7 938,3 938,3 938,6 939,5 773,6 773,9 774,0 774,2 773,8 774,0 774,3 774,7 774,6 775,4 831,8 840,7 841,5 842,0 841,2 841,6 842,3 842,0 842,3 842,8 118,8 114,9 119,4 115,6 119,7 115,7 120,1 116,0 120,1 115,7 120,1 115,8 120,2 115,9 120,2 116,6 120,3 116,7 120,4 116,8 115,5 116,6 116,4 116,5 116,1 116,3 116,6 116,4 116,4 116,6 114,5 113,8 114,7 114,2 114,8 114,3 114,9 114,5 114,7 114,2 114,8 114,3 115,0 114,4 115,0 114,4 115,0 114,4 115,2 114,6 632,1 692,5 798,5 633,9 694,1 803,2 635,2 697,1 801,4 635,9 693,9 802,3 634,8 686,9 800,9 634,2 685,8 800,6 629,7 684,9 795,4 630,9 683,9 793,9 630,5 681,1 790,7 631,0 681,9 793,0 1 011,4 1 012,1 1 014,5 1 012,9 1 011,8 1 013,2 1 014,1 1 013,0 1 014,5 1 015,7 705,7 710,2 714,2 706,6 708,0 711,2 712,0 710,7 715,6 713,6 808,5 812,4 819,5 816,5 814,5 816,0 817,4 815,0 819,0 819,1 715,1 708,3 710,3 707,0 705,4 706,5 707,1 704,2 705,4 706,3 718,4 724,4 725,0 725,2 723,9 724,4 725,0 724,6 725,0 725,7 1 234,0 1 250,2 1 250,3 1 250,1 1 249,4 1 249,4 1 248,5 1 246,9 1 247,2 1 249,4 1 009,8 1 020,2 1 018,1 1 021,4 1 020,2 1 021,7 1 021,2 1 019,7 1 019,8 1 020,4 716,3 721,9 722,1 723,3 722,3 723,0 723,2 722,9 723,1 723,5 718,5 716,8 713,1 713,8 713,4 712,5 711,2 709,8 704,5 704,9 720,5 723,2 724,1 724,6 723,7 724,2 724,8 724,3 724,6 725,8 920,9 923,8 924,6 925,2 924,0 924,5 925,2 925,1 925,4 926,4 873,6 881,6 882,4 884,0 877,7 882,7 882,7 882,2 881,8 882,5 1 166,6 1 174,0 1 174,9 1 165,4 1 161,1 1162,2 1 163,4 1 163,4 1 164,1 1 164,7 1 010,2 1 016,1 1 017,2 1 017,9 1 012,2 1011,1 1011,4 1009,6 1 006,7 1 010,5 175,1 176,6 176,4 176,6 175,9 175,9 175,9 176,3 176,4 176,3 182,8 160,3 164,1 165,1 184,0 161,2 165,0 165,8 184,2 162,0 165,4 166,2 184,2 162,1 165,5 166,5 183,7 162,0 165,3 166,3 183,6 162,0 165,2 166,2 183,7 162,1 165,4 166,3 183,6 162,1 165,2 166,5 183,8 162,2 165,4 166,8 183,8 162,4 165,7 167,1 493,6 494,7 495,6 496,3 497,1 497,9 498,7 499,8 499,8 Base 100. Janvier 1974 pour BT 01 à BT 48 ; janvier 1991 pour BT 51 ; octobre 1991 pour BT 49 et BT 50 ; février 1998 pour BT 52 et BT 53. Septembre 2006 pour BT 16a, 17a, 18a, 19a et 20a. 500,8 À la FFB, nous sommes informés en temps réel, accompagnés, conseillés, entendus, défendus. MA FÉDÉRATION EST TOUJOURS À MES CÔTÉS! FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT