Un peu d`histoire sur Bonaire Le nom Sorobon (Bonaire)

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Un peu d`histoire sur Bonaire Le nom Sorobon (Bonaire)
Un peu d’histoire sur Bonaire
Les premiers habitants de Bonaire étaient des indiens
de la tribu des Caquetios d'origine du Venezuela.
En 1499, les Espagnols « découvrirent » Bonaire et
appelèrent l'île «Isla inutil», inutile parce qu'ils n'y
trouvèrent ni or ni autres minéraux.
Après quelques années, ils évacuèrent tous les
Indiens restants vers Hispaniola, l'actuel SaintDomingue.
En 1634, pendant la guerre de Quatre-vingts ans
(1568-1648), la Hollande occupa, entre autres,
Bonaire.
Les Néerlandais étaient très intéressés par les marais
salants naturels car ils n'obtenaient plus de sel
d'Espagne et du Portugal pour saler leurs poissons
pêchés (harengs !), produit fort important pour
l'industrie de la pêche.
L'île devint propriété de l'état.
Pendant l'occupation des Pays-Bas par les Français sous Napoléon (1795-1810), l'île fut
occupée par les Anglais, alors alliés aux Hollandais. Cette occupation dura de 1810 à
1816.
Mais les Anglais louèrent l'île à monsieur Joseph Foulke de New-York qui déboisa
entièrement l'île et vendit le bois. Son intérêt se portait particulièrement sur le bois du
Brésil et la conséquence en fut une importante érosion du sol qui, depuis, est devenu
très sec et perméable.
Le nom Sorobon (Bonaire)
Le nom « Sorobon » vient de la population indienne qui vivait ici jusque dans les années
1515. La signification de ce nom est inconnue. Il peut s’agir peut-être de «bon air», tout
du moins en français ou en espagnol!
En tout cas, l’air à Bonaire est clair comme le cristal et sain, il n’existe aucune trace de
pollution industrielle ou par les pots d’échappement.
A l’endroit de la station, on trouve quelquefois des tessons de poteries ou autres objets
indiens. Il s’agissait probablement d’un atelier de poterie et d’un endroit où les habitants
nettoyaient les poissons et les strombes géants (gros coquillages) pour leur propre
consommation.
Le climat
Bien que l’île soit très sèche, la pluie tombe généreusement. Elle tombe en averses
courtes et intenses.
La forte érosion du sol est due au manque d’arbres et d’arbustes qui permettent de
retenir plus longtemps l’eau dans les racines. De plus, les nombreuses chèvres errantes
qui mangent les feuilles vertes et les jeunes pousses ne favorisent pas le processus.
Malgré sa grande sécheresse, l’île est très intéressante pour sa flore et sa faune très
diversifiées. De nombreux ornithologues s’y rendent pour découvrir les 189 différentes
sortes d’oiseaux.
Le monde sous marine
Corail
La mer des Caraïbes aux alentours de Bonaire possède des
nuances de couleurs continuellement changeantes,
du bleu profond au turquoise, en passant par le vert
émeraude. Ces couleurs et le magnifique monde sous-marin
avec ses coraux et ses millions de poissons attirent des
milliers de touristes aux Antilles néerlandaises. Que vous
fassiez de la plongée de surface ou de la plongée sousmarine, vous pouvez jouir d'une biodiversité qui ne peut
être comparée qu'avec celle de la forêt tropicale.
Le corail comporte de très nombreuses sortes d'invertébrés
qui vivent en colonies et forment le corail en secrétant du
calcaire. Il pousse assez lentement car le corail massif ne prend en volume qu'environ 1
à 2 cm par an. Bonaire a pour caractéristique ses récifs bien développés d'une grande
diversité de massifs coralliens. Les plus particuliers sont les récifs luxuriants bordant l'île
inhabitée de Petite Bonaire.
Plongée
Vous pourrez observer …Tortues, raies, et si vous êtes chanceux, des requins.
Votre guide accompagnateur est un habitué de l’endroit.
Tortues de mer
Dans le monde entier sept sortes de tortues sont recensées dont cinq se trouvent dans
les Antilles néerlandaises : la tortue de mer verte, la tortue imbriquée et la caouanne
autour des îles ABC (Aruba, Bonaire, Curaçao) ; la tortue de mer verte et la tortue
imbriquée. Les tortues de mer sont des espèces menacées et c’est pourquoi elles sont
protégées dans le monde entier.
Les tortues de mer font des milliers de kilomètres pour pondre là où elles sont sorties de
l’œuf ! De nombreuses côtes au monde ne sont plus aptes à la nidification à cause de la
progression de la civilisation humaine. Petite Bonaire est un lieu encore privilégié pour la
nidification, c’est pourquoi on y accorde beaucoup d’attention à la protection des plages.
Les plages sont également menacées dans le monde entier par le déblaiement du sable
et par les touristes qui roulent vers la mer avec leurs jeeps.
SVP, faites attention…
Tourisme
Kralendijk
Kralendijk est une petite ville agréable où l’héritage néerlandais est
encore visible avec ses nombreux bâtiments colorés au style
hollandais. Un charmant petit boulevard longe la mer entouré de rues
avec des boutiques et des restaurants. Au sud de la ville, se trouve
Fort Oranje et son phare en pierre sert actuellement de bureau au
port
Washington-Slagbaai Nationaal Park
Les visiteurs peuvent facilement y passer une journée entière et avoir l’envie d’y
retourner. Le parc a une surface de 5.000 ha et 35 km de pistes. Les routes sont assez
cahoteuses et ne peuvent être empruntées qu’à vitesse réduite, ce qui vous offre la
possibilité de profiter du paysage et des animaux. Deux postes d’observation vous
permettent de découvrir les 189 différentes sortes d’oiseaux. Le parc est ouvert tous les
jours de 8h00 à 17h00 excepté les jours de fête. Entrée : $ 10,-- par personne.
Rincon
Rincon, la plus ancienne ville de l’île, était la première colonie espagnole. Actuellement,
c’est un village possédant quelques petites maisons et des bâtiments de plusieurs
centaines d’années. Une visite et un déjeuner composé des délicieuses spécialités locales
valent le détour. C’est comme si le temps s’était arrêté pendant cinquante ans. Tout près
du village se trouve un endroit appelé Onima où des grottes ouvertes et peu profondes
contiennent des peintures rupestres faites par les indiens de Caiquetion il y a plus de 500
ans. La signification de ces dessins n’a jamais été découverte.
Marais salants
La route faisant le tour de l’île par le sud vous amène aux marais salants. Les montagnes
blanches de sel scintillant au soleil sont déjà visibles à plusieurs kilomètres. Au milieu
des marais salants se trouve une grande réserve de flamants roses de 50 ha. C’est le
lieu d’incubation le plus important des flamants roses des Caraïbes du sud. Ils sont en
plus grand nombre que les hommes sur
toute l’île ! La plus belle vue sur ce lieu
se trouve à l’endroit historique Rode Pan
où sont situées également les huttes
d’esclaves qui étaient occupées par les
esclaves travaillant dans les salines au
19e siècle. L’accès à la réserve des
flamants roses est strictement interdit.
La route du sud est tout à fait appropriée
pour faire de magnifiques photos.
Réserve d'ânes
Quelques centaines d’ânes vivent en milieu sauvage à Bonaire.
Une visite à la réserve d’ânes vaut absolument le détour.
La réserve accueille 85 ânes, comprenant des ânons et des ânes.
Ils y sont bien soignés et vous pouvez en adopter un.
Vous pouvez profiter d’un parc écologique et voir les ânes dans
leur environnement naturel.
Visitez le site : www.bonairenature.com/donkey/
Aidez Bonaire à conserver ses trésors
La côte entière de Bonaire, Petite Bonaire, Lac Baai et le Washington-Slagbaai National
Park sont des lieux protégés.
Il est interdit d’endommager ou de ramasser quoi que ce soit provenant de la terre ou de
la mer dont:
Toutes les sortes de corail
Strombes géants et coquillages
Cactus et autres plantes
Tortues et poissons
Iguanes et autres animaux
Perroquets, flamants roses et autres oiseaux
Objets historiques
Si vous emportez des espèces protégées (mortes ou vivantes) vous pouvez être
poursuivi et pénalisé à l’arrivée dans votre pays.
Aidez Bonaire à conserver ses trésors !
La langue
La langue locale est le papiamento : mélange de portugais, d’espagnol, de néerlandais,
un peu d’africaans, d’anglais, de français et de langues indiennes. Le néerlandais est la
langue officielle. Beaucoup parlent l’anglais ou l’espagnol.
Circulation
Vous ne trouverez pas d’autoroutes, de glissières de sécurité et de feux de circulation à
Bonaire. Mais, par contre, des ânes et des chèvres circulant librement ! Au bruit du
klaxon, les ânes ont tendance à se poster au milieu de la route pour voir ce qui se passe
et les chèvres sautent de préférence juste devant votre voiture au lieu de s’enfuir en
courant. Les règles de circulation sont les mêmes avec une exception : à un croisement
en T, la partie supérieure du T a la priorité. Après une forte averse, les chaussées
peuvent être assez glissantes. Conduisez donc prudemment!

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