Au Sénégal, les recoupements effectués à partir d`enquêtes

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Au Sénégal, les recoupements effectués à partir d`enquêtes
L A CE CI T E AU S E N E GAL
Au S énégal, les r ecoupements effectués à par tir d'enquêtes par cellair es et de données
hos pitalièr es ont abouti à une es timation de pr évalence de la cécité à 1,4% .
Les ex per ts cons idèr ent que pour un (1) aveugle, ils aur aient tr ois (3) malvoyants .
Les pr incipales caus es de cécité s e pr és entent ains i :
0,3%
• Catar acte
0,26%
• T r achome
0,14%
• Glaucome
0,40%
• Opacités cor néennes
0,017%
• Onchocer cos e
0,28% .
• I ndéter minée
La gr avité de la cécité tient à l'invalidité maj eur e qu'elle entr aîne.
S i pour la catar acte la gr avité es t toute r elative, par ce que pouvant êtr e opér ée,
l'ins uffis ance des s tr uctur es de s oins oculair es et le r ecour s aux tr adipr aticiens en font
s ouvent des cécités définitives dans nos r égions où, moins de la moitié des catar actes
diagnos tiquées s ont opér ées pour diver s es r ais ons .
Par contr e les cécités d'or igine cor néenne s ont quas i- incur ables dans nos r égions , d'où la
per tinence de leur pr évention.
♣ D'abor d du fait de leur pr is e en char ge s ouvent tar dive, d'autr es lés ions péj or atives
s 'y aj outent : her nie ir ienne, catar acte, opacification du vitr é etc.
♣ Ens uite, la gr effe de cor née (kér atoplas ties ) qui cons titue la s eule alter native
pos s ible, es t techniquement difficile à r éalis er dans nos r égions , où la s ous
médicalis ation es t de r ègle; mais elle es t s ur tout cultur ellement peu acceptable
dans nos tr aditions (utilis ation de l'or gane d'un cadavr e).
a) L es cat ar act es
Elles cons tituent la pr emièr e caus e de cécité avec une pr évalence de 0,31% donc
touchant pr ès de 3000 per s onnes . Or , s euls 6000 cas s ont opér és annuellement du
fait de l'ins uffis ance de la couver tur e. I l en découle un pas s if impor tant à appuyer s i
on tient compte du taux incident es timé à 2 pour 1000. Aus s i, la catar acte étant plus
s ouvent s énile, l'accr ois s ement démogr aphique et l'allongement de l'es pér ance de vie
aur ont tendance à r enfor cer ce déficit.
b) L e t r ach om e
I l cons titue la deux ième caus e de cécité dans notr e pays avec une pr évalence de
0,26% donc r es pons able du handicap de 25000 aveugles .
Affection infectieus e, le tr achome es t intiment lié aux conditions de vie défavor ables
des populations . Au S énégal, une enquête r écente a r évélé que 91500 individus
étaient por teur s de tr ichias is et que 320 000 enfants de moins de 10 ans étaient
infectés .
Les r égions de T hiès , Diour bel et L ouga s ont plus touchées .
c) L e Gl au com e
Le Glaucome es t la tr ois ième caus e de cécité avec une pr évalence de 0,14% , il a
r endu aveugle pr ès de 13.000 individus . Affection car actér is ée par s on évolution tr ès
ins idieus e qui fait de la pr écocité de l'ins titution du tr aitement de l'élément pr onos tic
maj eur . Le dépis tage cons titue dés lor s l'activité pr éventive es s entielle.
d) L es céci t és d' or i gi n e cor n éen n e ( h or s t r ach om e) s ont r es pons ables du handicap
de 04 aveugles s ur 10 au S énégal.
Ces for mes de cécités s ont les plus gr aves , car une fois ins tallées , elles s ont en
génér al définitive. Ces for mes de cécité s ont d'autant plus dr amatique qu'elles
touchent s ur tout les enfants .
S ous ce vocable, on r etr ouve des c cit s d or igine x r ophtalmique, tr aumatique,
infectieus e (bact r iennes , gonococciques , mor billeus es , l pr eus es ). Ces affections
pos ent d abor d des pr obl mes de mor talit
t de mor bidit .
La pr is e en char ge de leur s complications oculair es es t difficile et s e s olde s ouvent par
un chec fonctionnel donnant une mauvais e image de la s tr uctur e de s oins oculair e.
o L onchocer cos e r es te as s ez mar ginale, avec 0,017% des caus es de c cit , elle
toucher ait pr s de 1500 individus . S a cir cons cr iption au s ud es t du pays , dans
une z one r elativement peu habit e en es t la caus e
ont une pr valence de 0,28% et r egr oupent
o Les c cit s de caus e ind ter min
l ens emble des pathologies tumor ales , d g n r atives touchant l œil avec ou s ans
r appor t avec des affections g n r ales comme le diab te, l hyper tens ion ar t r ielle,
etc. Plus de 26000 cas de c cit lui s ont imputables .
OB JE CT I F D U P R OGR AMME
OB JE CT I F GE N E R AL
R duir e la pr valence de la c cit à moins d 1% .
OB JE CT I F S S P E CI F I QU E S
n r es s our ces humaines et
♣ Nous r appr ocher des nor mes de dis ponibilit
infr as tr uctur es (1 op r ateur pour 250 000 au lieu de 379 000, 1 I S O pour 100
000 au lieu de 580 000, 1 centr e d ophtalmologie pour 200 000 au lieu de 435
000).
♣ Amener 80% du per s onnel de s ant à pr endr e en char ge s elon les nor mes et
pr otocoles d finis les affections oculair es dans leur s s tr uctur es .
♣ Mettr e en place un s ys t me d infor mation per tinent pour as s ur er un s uivi valuation p r iodique des activit s du pr ogr amme.
♣ As s ur er une dis ponibilit
d au moins 80% des m dicaments es s entiels en
ophtalmologie et des quipements optique à moindr e coût.
♣ s ens ibilis er et impliquer les populations s ur la lutte contr e la c cit et la pr omotion
de la s ant oculair e.
GR AN D E S OR I E N T AT I ON S S T R AT E GI QU E S
des s tr uctur es de s oins oculair es ex is tants
♣ Renfor cement de capacit
(d veloppement des r es s our ces humaines et des infr as tr uctur es )
♣ D centr alis ations des activit s de s oins oculair es pour augmenter l offr e à cette
pr es tation
♣ I nt gr ation des s oins oculair es pr imair es dans les oins de s ant pr imair e
♣ Communication pour un changement de compor tement des populations
♣ D veloppement du par tenar iat.
S T R AT É GI E S D E CON T R ÔL E D E S AF F E CT I ON S CE CI T AN T E S
♣ Les cécités par catar acte s ont effectivement gu r is s ables , mais uniquement par
inter vention chir ur gicale et aucune mes ur e pr ventive ne peut le contr ôler . I l
s uffit donc de r appr ocher et de multiplier les points de pr es tation.
♣ Le contr ôle du tr achome de façon efficiente pas s e par une appr oche
communautair e, car , l antibioth r apie de mas s e ne per met qu une maîtr is e
momentan
de la maladie.
Ains i, la pr vention du tr achome s er a s ur tout ax s ur :
♣ la r f r ence en cas de tr ichias is ;
♣ le tr aitement par antibiotique des cas non compliqu s ;
♣ l am lior ation de l hygi ne individuelle (le lavage quotidien du vis age des enfants
fait r gr es s er l affection de façon s ignificative dans la communaut ;
♣ l am lior ation des conditions de vie notamment la mis e à dis pos ition d eau,
♣ l as s ainis s ement cor r ecte du milieu, la latinis ation
Le glaucome cons titue la tr ois i me caus e de c cit . C es t une affection cer tes cur able
(tr aitement m dical ou chir ur gical) mais à la s eule condition que le tr aitement s oit
ins taur à temps , ce qui n es t pas vident compte tenue de l volution à bas br uit de la
maladie. Le d pis tage cons titue ains i l activit pr ventive es s entielle.
Les c cit s d or igine cor n nne (hor s tr achome).
Le tr aitement s ur le plan oculair e des affections g n r atr ices de c cit cor n nne
comme la x r ophtalmie, la r ougeole, la l pr e r es te difficile avec des r s ultats s ouvent
d cevants s ur le plan fonctionnel. Dans le meilleur des cas , s ubs is te une opacit
cor n nne r es pons able de bais s e d acuit vis uelle.
Des s olutions s imples , agis s ant s ur le compor tement des individus et de la collectivit
peuvent les pr venir . Elles s ont à g n r al peu contr aignant es , donc acceptables , avec
des coûts moindr es , et d une par faite innocuit ; aus s i, elles ne r equi r ent pas touj our s
une gr ande ex per tis e. Ce s ont les vaccinations , la pr omotion nutr itionnelle et de
l hygi ne.
S E N E GAL ?
Depuis s a mis e en place, la coor dination du pr ogr amme de lutte contr e la c cit tente
d or ganis er et de r ationalis er les activit s .
C es t en 199 qu un plan d action a t valid ; et de nombr eux obs tacles s e s ont dr es s s
lor s de s a mis e en oeuvr e, notamment la mobilis ation des r es s our ces .
Cette s ituation ne s er ait pas tr ang r e à un manque de vis ibilit du pr ogr amme tant au
niveau des autor it s que des pr ofes s ionnels locaux de la s ant oculair e. N anmoins des
actions ont pu tr e men s gr âce au s outien de par tenair es que s ont la Coop r ation
Fr ançais e, l Union Eur op nne, l OPC, et le NECP de Gambie.
I l faut r egr etter que ces appuis s oient le plus s ouvent ponctuels ou par tiels , donc difficiles
à planifier à long ter me.
En effet l appui de l Union Eur op enne por tait uniquement s ur la cr ation des centr es
r gionaux et la for mation initiale d ophtalmologis tes . Les inter ventions de l OPC qui
taient touj our s ax es s ur le tr achome tendent à s e diver s ifier en pr ivil giant les
pr occupations de la coor dination.
Gr âce au s outient de par tenair es , de coor dination du pr ogr amme a pu concr tis er
quelques actions contenues dans le plan d cennal.
OU E N E S T L A L U T T E CON T R E L A CE CI T E AU
Act i on de D vel oppem en t
♣ Cr ation de points de pr es tation à Our os s ogui, Podor , B akel, K dougou, K olda,
T hi s , Gr and- Yoff, Diour bel.
♣ Renfor cement des s er vices d ophtalmologie de S aint- Louis , Louga, Z iguinchor ,
K aolack, T ambacounda.
des centr es de K aolack,
♣ Dotation d unit mobile pour la cons ultation avanc
Z iguinchor .
♣ Mis e en place d atelier s de lunettes pour les centr es de K aolack, Z iguinchor , S aintLouis et Gr and- Yoff.
♣ Repr is e en main et r elance des activit s du Dis pens air e I tin r ant d Ophtalmologie.
Act i on de s ou t i en , de s er vi ce et de pr om ot i on
♣ R alis ation de la car togr aphie du tr achome au S n gal,
♣ For mation en s oins oculair es pr imair es d I CP de s ept (7) dis tr icts ,
♣ For mation à la cur e chir ur gicale du tr ichias is de huit (18) I CP de Diour bel,
♣ For mation initiale de (4) m decins ophtalmologis tes
♣ For mation continue et r ecyclage à l intention de pr aticiens en ex plor ation
fonctionnelle ophtalmologique, ophtalmologie de s ant
publique, chir ur gie
endoculair e, etc.
♣ For mation en maintenance d ins tr uments ophtalmologiques de deux techniciens
s up r ieur s en ophtalmologie,
♣ For mation en op r ateur s de catar acte de deux techniciens s up r ieur s en
ophtalmologie,
♣ R alis ation de plus ieur s manifes tions de mas s e (camps de catar acte)
♣ R alis ations dans les capitales r gionales de quelques mis s ions r adiodiffus s
♣ Cr ation dans quelques r gions de comit s de pr vention de la c cit
♣ C l br ation d un temps for t de mobilis ation s ociale : j our n
mondiale de la vue.
CON T R AI N T E S
1 ° ) S an t ocu l ai r e n on pr i or i t ai r e
♣ Faibles engagement des autor it s politiques
♣ Peu d int r t pour les bailleur s
♣ Mobilis ation des r es s our ces pr obl matiques
o Coor dination des s er vices de s oins oculair es difficiles
o Difficult s li s à la mobilis ation des r es s our ces
o Planification à long ter me difficile
2 ° ) Or gan i s at i on du s ys t èm e de s an t
I s olement des s er vices de s oins oculair es _ Abs ence d activit s de lutte et de
pr vention de la c cit au niveau de la communaut .
3 ° ) Coor di n at i on d pou r vu e de m oyen s
♣ Moyens humains tr s limit s : 02 ophtalmologis tes cons tituent de fait la
coor dination : le coor donnateur adj oint et le s uper vis eur bas à kaolack. Depuis
deux mois , ce der nier s e tr ouve à L ondr es pour une for mation.
♣ Abs ences de moyens logis tiques : s uper vis ion difficile à planifier .
♣ Faibles s e des moyens bur eautiques et de communication : cette s ituation entr aîne
un s ur plus de contr aintes à la coor dination des s tr uctur es de s o ins oculair es .
♣ I nex is tence de moyens r glementair es pour l ex er cice d une tutelle s ur les points
de pr es tation en s oins oculair es . I l es t quas iment impos s ible de dis pos er des
s tatis tiques du s ecteur pr iv o officie plus de la moiti des ophtalmologis tes .
P E R S P E CT I VE S
Des pr ogr s r ls ont t
nr egis tr s dans la lutte contr e la c cit au S n gal, mais ils
demeur ent ins uffis ants au vue de la demande.
La mobilis ation des r es s our ces demeur e la gr ande incer titude pour une ex cution
cor r ecte des actions d clin s dans le plan. I l es t impor tant que les autor it s mar quent
leur engagement en faveur de la pr vention de la c cit à tr aver s s on r ection en pr ior it
s anitair e. Ains i les clas s iques bailleur s de notr e politique de s ant pour r ont s int r es s er à
la lutte contr e la c cit , et aider à la lev
de cet obs tacle.
L ins titution d une coor dination for te, dot
de moyens non s eulement mat r iels , mais
aus s i et s ur tout ins titutionnels et r glementair es per mettr a une meilleur e har monis ation
et r ationalis ation des activit s .
I l es t clair que la d ter mination du pr ofil pid miologique de la mor bidit oculair e et de la
c cit cons titue une tâche ur gente pour r aj us ter et mieux planifier les actions .
Par r appor t aux bes oins en couver tur e, les r alis ations r es s emble à un e goutte d eau
dans la mer . En effet, le d veloppement des infr as tr uctur es et des r es s our ces humaines
cons titue la pier r e angulair e de notr e s tr at gie de lutte. L obj ectif dans ce cadr e es t de
mettr e en place une unit de s oins oculair es tenue par un T .S .O. dans chaque centr e de
s ant .
L int gr ation des s oins oculair es pr imair es dans les s oins de s ant
pr imair e es t
incontour nable dans l optique d un lar gis s ement de l offr e en s oins oculair es . Elle s er a
effective par le r enfor cement de comp tence des I CP dans ce domaine.
Les activit s de pr omotion s ont es s entielles et doivent tr e men s à tr aver s un
pr ogr amme de s ens ibilis ation pr enant en compte nos r alit s s ociocultur elles .
Dans cette per s pective, la mis e en place des ins tr uments ins titutionnels , comme le
comit multis ector iel de pr vention de la c cit
s t un pr alable pour r ationalis er et
optimis er les plans d action. Ce comit s er a la tr aduction de l implication et le gage de
l appr opr iation de cette lutte par les populations .
Malgr les difficult s pr s entes , on peut envis ager l avenir avec optimis me s ur la bas e
des cons id r ations s uivantes :
• L'engagement des nouvelles autor it s à pr endr e en compte de la pr vention de la
c cit ;
• L'adh s ion pr ogr es s ive des pr aticiens de la s ant oculair e id al et aux obj ectifs du
pr ogr amme;
• Le d veloppement du par tenar iat.
o L ocal
T entative de mis e en place d un cadr e de concer tation et de coor dination des
activit s des ONG locales inter venant dans la s ant oculair e
o
S ou s R égi on al
I l s agit es s entiellement de l initiative S ant pour la paix qui r egr oupe le
S n gal, la Gambie, la Guin
Conakr y et la Guin
B is s au. Dans ce cadr e, un
plan d action s ous r gional a t
labor ; et plus ieur s potentiels bailleur s ont
mar qu leur int r t pour cette initiative. Entr e autr es activit s d j à men s on
peut noter :
♣ Activit s de s oins ( co - or ganis ation S n gal - Gambie de camps de
catar acte et de tr ichias is );
♣ Cr ation d une s tr uctur e de for mation pour par am dicaux en s oins
oculair es (B anj ul);
♣ Pr ogr amme de contr ôle de tr achome à la fr onti r e avec la Gambie;
♣ Pr otocole de r echer che op r ationnelle s ur le tr achome dans la m me z one;
♣ Pr oj et d change d ex p r ience de mis e en oeuvr e des pr ogr ammes de
pr vention de la c cit des diff r ents pays .
o
I n t er n at i on al
Plus ieur s inter venants peuvent
tr e identifi s . L or ganis ation pour la
pr vention de la c cit (OPC) s or t du lor s avec plus ieur s r alis ations à s on
actif.
Entr e autr es on peut citer :
♣ La r alis ation de la car togr aphie du tr achome
♣ La for mation d I CP à la chir ur gie du tr ichias is
♣ L appui à cer tains s er vices d ophtalmologie
♣ L implication active dans la lutte contr e l onchocer cos e
♣ La mis e en oeuvr e d un pr oj et d int gr ation des s oins oculair es pr imair es
dans le pr ogr amme de dis tr ibution de l iver mectine (T I DC) dans la r gion
de T ambacounda.
S ight S aver s I nter national (S S I ) es t aus s i un par tenair e pr ivil gi de la
coor dination, m me s i s on inter vention s e fait touj our s s ous le couver t de
l initiative S ant pour la Paix .
L inter national T r achoma I nitiative (I T I ) pour r ait inter venir , une vis ite de
contact es t pr vue s ous peu.
CON CL U S I ON
La c cit
s t l un des plus gr aves fl aux de l humanit .
Dans notr e pays , huit fois s ur dix , elle n aur ait pas du s ur venir ou r es te encor e cur able.
Les pr incipes d une planification m thodique efficiente de la pr vention de la c cit
r epos ent s ur :
♣ Un s outien effectif de l autor it politique; ce qui s uppos e une clair e per ception de
la pr obl matique de la c cit
n ter me de s ant publique; illus tr e en cela par s a
pr is e en compte par mi les pr ior it s s anitair es .
Les pouvoir s publics s ont ains i inter pell s , compte tenu des cons quences s ocioconomiques catas tr ophiques de cet handicap.
♣ Une adh s ion des pr ofes s ionnels de la s ant oculair e aux id aux du pr ogr amme,
condition es s entielle de leur engagement à l attein te des obj ectifs .
M me s i des effor ts notables ont t faits , la lutte contr e la c cit r es te encor e
auj our d hui plus que j amais d actualit , car l avenir dans ce domaine es t
pr occupant
La d mar che " tout m dical" s uivie j us qu à pr s ent devr ait s e pour s ui vr e et s e r enfor cer ,
en r ais on de la faibles s e de la couver tur e.
Le r enfor cement qualificatif des points de pr es tation es t fondamental pour la maîtr is e de
maladies c citantes .
Mais , il faudr a aus s i fair e plus de place à une appr oche tour n e ver s la commu nication
pour un changement de compor tement.
I ci comme s ouvent en Afr ique noir e, la notion de bonne vis ion es t touj our s r elative, et le
mal de l œil ne devient pr occupant que gr ave, or , gr avit r ime s ouvent avec tr op tar d.
Les ophtalmologis tes , s ur tout ceux des r gions devr aient d abor d s e cons id r er comme
des ducateur s et non en hos pitalier s ex clus ifs . I l leur faudr a au pr alable s ais ir la
dimens ion multis ector ielle de la pr vention de la c cit .

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