Les Françai is et l`e engagem ment - Croix
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Les Françai is et l`e engagem ment - Croix
Les Françaiis et l’e engagem ment Principauxx enseignem ments de l’ennquête réalisée pour La Croix Rougee Française La précaarité fait peu ur, notamme ent aux plus ffragiles D Dans un con ntexte de crise économiqque, les Français redouttent la précaarité et sontt presque unanimees (94%) po our dire qu’e elle peut tooucher tout le monde à à tout mom ment. Ils s’in nquiètent davantagge pour leurrs proches (8 84%) que poour eux‐mêm mes (66%) ett cette tendaance est enccore plus marquéee au sein dees catégoriess socio‐profeessionnelles les moins aisées, a les em mployés (86%) et les ouvriers (88%). LLes difficultéés sont surttout ressentties par les plus fragile es. Un Frannçais sur tro ois (34%) considèrre qu’il est déjà en situattion de précaarité et ce se entiment con ncerne mêmee 41% des personnes ayant au u moins un enfant à ch harge, plus dde la moitié é (57%) des ouvriers et 73% des personnes gagnant moins de 10 000€ par mois. Une pluss grande atte ention porté ée aux autrees malgré un sentiment d de défiance ggénéralisé C Cette situattion difficile n’est pas ignorée de es Français, qui se senntent concernés par l’augmen ntation de laa pauvreté. Q Quatre Franççais sur cinq (81%) sont p plus attentifss qu’avant au ux autres. Les personnes les plu us âgées son nt les plus atttentives aux difficultés qui les entourrent (88%). P Pour pouvoiir soulager le es personnees en difficulté, les Français qui se ddéclarent y être plus attentifss croient avaant tout à l’’efficacité dee leur action personnelle (81%). L’ engagementt au sein d’une asssociation est e moins so ouvent posssible, toutefo ois plus de la moitié (557%) des personnes interrogéées l’envisagent. Seul un Français sur cinq (2 22%) estime e que son eengagementt dans la politiquee pourrait être ê utile da ans ce conttexte, signe d’un fort scepticisme s vis‐à‐vis de e l’action politiquee pour faire éévoluer les choses. LLes Français sont par ailleurs nomb reux à avoirr le sentimen nt que cettee prise de co onscience n’a pas eu lieu au niveau n collectif : 72% esstiment que e les Français ne sont p as plus atte entifs aux m de confiance et leur inquié étude face àà une sociétté qui ne autres eet exprimentt ainsi leur manque trouve p pas de solution globale à l’affaiblisssement écon nomique du pays. Ils soont égalemen nt 71% à penser q qu’on ne sou urit pas assezz et qu’on nee discute pas assez avec les personnees en difficultté et 76% trouventt qu’on ne paasse pas asse ez de temps avec ceux qui sont seulss. Une envvie de s’engaager largeme ent partagéee même si less incitations à le faire seemblent insu uffisantes LLorsqu’ils viiennent en aide aux aautres, rare es sont les Français qqui le font pour se déculpab biliser (10%) ou pour en tirer un senntiment de fierté (20%). IIls sont beauucoup plus nombreux à cherch her à accomp plir un acte ccitoyen (50% %) et à vouloir être utiles (66%). Cettee volonté d’être utile aux autrres est très fo orte chez less femmes (744% contre 58 8% chez les h hommes) et de plus en p plus forte e au fil de l’âge (75% cchez les 65 ans et plus). LLes plus jeun nes placent e en 3 positionn le fait de servir une nsibles à la possibilité de profiter de leur acte cause, alors que les générations suivantes soont plus sen solidairee pour rencontrer des gens différentss en âge et en milieux. C Ces sentimeents positifs liés à l’aidee apportée aux autres s’accompagnnent d’une envie de s’engageer : 56% dess Français vo oudraient êtrre ou sont déjà d bénévoles au sein dd’une association. Et pourtantt, plus de tro ois Français ssur quatre (777%) estimen nt que les cittoyens franççais ne sont p pas assez incités àà s’engager. Dans un con ntexte diffici le, les Franççais ressentent le besoinn d’être enco ouragés à s’investir collectivem ment auprès des autres, eet pas seulem ment individuellement. Les asso ociations, dess acteurs esssentiels de laa lutte contrre la précaritté LLe sentimen nt de rupturre avec la ppolitique se confirme lo orsqu’on deemande aux Français commen nt ils aimeraaient s’engager : ils ne sont que 12 2% à avoir envie d’agirr par la partticipation politiquee. Les femmees sont encore moins no mbreuses (8 8%) à être ten ntées par cettte expérience. LLa majorité des Françaiis (58%) se montre avaant tout prê êts à adopteer un compo ortement individueel responsab ble. Les Fran nçais ne rennoncent cepe endant pas à l’idée d’aagir ensemb ble, ils se tournentt plutôt verss d’autres moyens m d’acttion que la politique. Près d’un Fraançais sur 4 aimerait s’investir dans une action colle ective sponttanée, preuve que les mouvementts comme ceux c des Indignéss ou d’Occu upy Wall Sttreet ont m marqué les esprits e et représentent r t pour certains une alternatiive crédible àà l’engagement politiquee traditionne el. LLe moyen d’action collecctif préféré ddes Français reste néanm moins l’engaggement au se ein d’une associatiion. Ils sont 39% à avoirr envie d’êtree actifs danss ce cadre. P Pour les Frannçais, les associations ont un rô ôle importan nt à jouer dans la crise : vvenir en aide e à ceux qui e en ont besoiin (52%) et re emplacer les pouvvoirs publics (48%) sont le es deux princcipales missiions qu’elles doivent rem mplir à leurs yeux. Les 65 ans eet plus placeent même le remplacem ment des po ouvoirs publics en tête (58%) des rôles r des associatiions. Une paartie des atttentes des FFrançais con ncernant l’aid de aux plus démunis se e reporte donc vers le mondee associatif. Ce C sont surttout des aide es concrètess qu’ils assoccient à leurss actions, ue de grandees idées com mme le partaage de valeurs et le recherche d’un iddéal commu un, qui ne plutôt qu leur sontt attribués que pour 23% % des réponddants. LL’investissem ment au sein n d’une struccture associaative, soit en n tant que m membre, soit en étant donateu ur, a par ailleeurs un impa act positif suur la façon dont d on perçoit la crise.. Par exemple, parmi ceux quii sont memb bres d’une asssociation, l’’optimisme e est plus fort : ils sont sysstématiquem ment plus nombreu ux que la mo oyenne à con nsidérer quee des gestes de solidarité é sont suffisaamment adre essés aux personnes en difficultés.