20 anniversaire de la Maison des Parents Irène Joliot

Transcription

20 anniversaire de la Maison des Parents Irène Joliot
10 juin 2010
C O M M U N I Q U E
D E
P R E S S E
Accueil des familles en cancérologie
20e anniversaire de la Maison des
Parents Irène Joliot-Curie
Espace de chaleur et de vie, la Maison des Parents
Irène Joliot-Curie a accueilli plus de 5 000 familles
depuis 20 ans.
La Maison des Parents Irène Joliot-Curie est située dans le 5e arrondissement tout près
de l’hôpital parisien de l’Institut Curie. Inaugurée par Claude Evin, ministre de la santé,
elle a été ouverte en janvier 1990 grâce à la générosité de nombreux donateurs et
entreprises, et avec le soutien de la Caisse d'assurance maladie.
Association à but non lucratif, elle propose aux familles des enfants hospitalisés à
l’Institut Curie, ainsi qu’aux enfants en traitement externe, un lieu d’hébergement
convivial à proximité du département de
pédiatrie.
Elle
offre
également
soutien
et
accompagnement aux résidents et leur
permet de se changer les idées en
compagnie d’autres familles qui partagent
les mêmes moments difficiles.
A l’occasion de son 20e anniversaire, ce
sont toutes les histoires de ces familles qui
seront célébrées.
Jeudi 10 juin à 18h aura lieu la célébration des 20
ans de la Maison des Parents Irène Joliot-Curie
sous la présidence de Claude Evin, ancien
ministre, directeur général de l’Agence Régionale
de Santé d’Ile-de-France, en présence du Pr
Claude Huriet, président de l’Institut Curie, et de
André Gauron, président de la Maison des
Parents. Hélène Langevin-Joliot et Pierre Joliot,
enfants de Frédéric et Irène Joliot-Curie, feront
également l’honneur de leur présence.
Contacts presse :
Catherine Goupillon-Senghor
Tél. 01 56 24 55 23
[email protected]
Venant de toute la France et des DOM-TOM, voire de
l’étranger (Tunisie, Roumanie, Allemagne, Cameroun,
Grande-Bretagne…), les familles hébergées à la Maison
des Parents trouvent un foyer qui leur permet de rester
proche de leur enfant durant son hospitalisation ou pendant
ses séances de traitement ambulatoire. Certaines y
viennent pour une nuit, d’autres restent plusieurs mois
consécutifs voire une année complète.
C’est un lieu de partage et de la solidarité dans lequel tout
est fait pour que les familles se sentent un peu comme chez
elles. Il n’est pas rare qu’un parent fasse la cuisine pour tout
le monde, qu’une personne du Musée Curie vienne raconter
aux enfants l’histoire de la famille Curie ou que l’équipe
propose des activités certains après-midi. « Les crêpes de
Catherine plaisent beaucoup aux enfants. Elle en fait des
montagnes pour tout le monde et même ceux qui n’en
raffolent pas habituellement se laissent tenter. Ces
moments-là sont précieux, tout le monde se détend et
oublie, un peu la maladie » raconte Odile Bohet, directrice
de la Maison des Parents depuis 1998.
Régulièrement, elle reçoit des mails, des courriers et des
photos de la part d’enfants ou de parents qu’elle a
accueillis : « Que ce soit pour l’annonce d’une communion,
d’un mariage, d’une obtention de diplôme, pour souhaiter la
bonne année ou tout simplement pour remercier l’équipe
des moments partagés et du soutien apporté » souligne la
directrice. Beaucoup de familles témoignent ainsi de leur
gratitude. « Merci encore pour votre gentillesse, vous êtes
et resterez des personnes inoubliables pour notre famille »,
écrivait récemment l’une d’entre elles.
 Pedro Lombardi/Institut Curie
Grâce à un accord avec la Caisse d’Assurance Maladie du Régime Général, la Mutualité Sociale
Agricole et le Régime Social des Indépendants, la maison propose des tarifs calculés en fonction
des ressources de chaque famille. Si des difficultés de paiement subsistent, certaines associations
comme l’Association des Parents et Amis d’Enfants Soignés à l’Institut Curie (APAESIC) ou
Retinostop peuvent venir en aide aux familles et ainsi permettre l’accès au plus grand nombre.
Outre les tarifs adaptés qu’offre la Maison des Parents, elle fournit les aliments de base aux familles
et met à leur disposition une buanderie.
Avec plus de 5 000 familles accueillies en 20 ans, la maison a remplit sa mission. « Mon plus grand
souhait serait de pouvoir augmenter la capacité d’accueil de la maison pour ne plus refuser de
familles faute de place » explique Odile Bohet, qui dispose actuellement de 25 places.
Pour le moment, lorsque la maison est pleine, certains organismes comme la Maison des parents
Saint-Vincent de Paul ou encore le foyer Rosier Rouge peuvent héberger des familles pour une
courte durée.
Contacts presse :
Catherine Goupillon-Senghor
Tél. 01 56 24 55 23
[email protected]