La ville s`engage pour l`éducation par le sport
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La ville s`engage pour l`éducation par le sport
OISE HEBDO ED.CLERMONT CREIL SENLIS 22 OCT 14 Hebdomadaire 26 RUE DU HARLAY 60200 COMPIEGNE - 03 44 20 27 15 Surface approx. (cm²) : 790 Page 1/4 PONT-SAINTE-MAXENCE PONT-SAINTE-MAXENCE La ville s'engage pour l'éducation par le sport Mercredi 15 octobre, PontSainte-Maxence a été ville étape du Tour de France. Non, l'épreuve cycliste n'a pas été déplacée à l'automne. Cependant, il s'agissait tout de même de sport. Mais pas uniquement. L'Agence pour l'éducation par le sport (APELS) a choisi Pont pour commencer son tour de l'Hexagone qui l'emmènera dans dix villes. Et cette décision a été actée à la majorité lors du conseil qui s'est tenu la veille. Et s'il n'y a pas eu d'unanimité, c'est en raison des opposants de gauche et du FN. A la tête des premiers,-l'ex-maire Arnaud Dumontier a signé la convention avec Michel Delmas qui s'éYt éton- Benjamin Coignet qui représente l'agence pour l'éduné que «ce/a tombe comme cation par le sport. un cheveu sur la soupe». Réponse de son successeur : échec scolaire dès le plus vaillé avec les clubs de boxe «Depuis que j'ai pris la tête jeune âge. Alors que la plu- et de foot de la ville. Si le de la ville, j'ai fait plusieurs part d'entre eux se compor- maire UMP n'y voit que du conseils d'école. J'ai alors été tent très bien dans le sport.» positif, ce n'est pas le cas de choqué par le nombre impor- D'où l'idée de ce partenariat tout le monde. Et c'est tant d'élèves qui sont en avec l'APELS qui a déjà tra- notamment le'prix qui pose FAIS 3684081400507/GCD/ACR/2 Tous droits réservés à l'éditeur problème : 25 000 euros sur deux ans. «Avec ce prix-là, on aurait pu payer des licences de sport à des familles qui n'en ont pas les moyens», estime Fabienne Becquemin, élue du Mouvement Bleu Marine. Malgré tout, la convention a bien été signée le lendemain. La journée a également été marquée par des animations avec la présence de Nathalie Dechy et Mahyar Monshipour (lire encadré). Les deux anciens sportifs de haut niveau ont ensuite participé à une table ronde en présence des boxeurs locaux Yvan Mendy et Karim Achour. Et les quatre sportifs ont enfin remis les récompenses aux quatre lauréats du concours «Fais nous rêver» de la fondation GDF Suez, dont l'US Pont (lire encadré). A. D. OISE HEBDO ED.CLERMONT CREIL SENLIS 22 OCT 14 Hebdomadaire 26 RUE DU HARLAY 60200 COMPIEGNE - 03 44 20 27 15 Surface approx. (cm²) : 790 Page 2/4 C'EST LE PONT-PONT Le sportif Arnaud Dumontier Lors de la journée des associations, on avait déjà vu Arnaud Dumontier taper dans la petite balle jaune. Et il a récidivé lors de cette journée en jouant avec Nathalie Dechy. Il ne s'est pas contenté du tennis. Il s'est ensuite essayé au basket handisport. Puis il a retrouvé l'usage de ses jambes pour jongler avec l'usage FAIS 3684081400507/GCD/ACR/2 Tous droits réservés à l'éditeur 22 OCT 14 OISE HEBDO ED.CLERMONT CREIL SENLIS Hebdomadaire 26 RUE DU HARLAY 60200 COMPIEGNE - 03 44 20 27 15 Surface approx. (cm²) : 790 Page 3/4 Des ex-champions présents Nathalie Dechy a pris le temps pour signer des autographes. Comme annonce dans notre dernière édition, l'ancien boxeur Mahyar Monshipour et l'ex-joueuse de tennis Nathalie Dechy étaient présents à Pont mercredi dernier. Le fait qu'ils aient brillé dans leur sport respectif n'est pas leur seul point commun. Le chiffre sept en est un autre. Pour le premier, c'est le nombre de fois où il a été sacré champion du monde. Et pour la seconde, cela correspond à ses titres en double. «Que ce sort l'un ou l'autre, je pense que l'on peut être fier de notre carrière», indique celle qui a participé à 54 tournois du Grand Chelem. Les deux se sont déjà croisés. «Cétait à l'occasion du tournoi de tennis de Poitiers», précise l'ancien boxeur qui habite dans les environs. Cette fois-ci, leur rencontre a été moins brève. «On a pu échanger sur notre reconversion», poursuit celui qui est désormais conseiller technique national au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports placé auprès de la fédération française de boxe. C'est également dans son sport que Nathalie Dechy travaille toujours puisqu'elle s'occupe du tournoi de Roland-Garros. Elle est également ambassadrice de la Fondation GDF-Suez. D'où sa présence lors de cette journée alors que Mahyar Monshipour travaille avec l'APELS depuis sa création. «J'aurais pu en être le président», indique celui qui a choisi la boxe sur le tard. «Cétait à 18 ans alors que mes parents voulaient que je sois médecin.» Pas de problème non plus pour la jeune femme qui attend un troisième enfant. «J'étais une bonne élève. Et j'avais plutôt intérêt avec un père professeur de maths.» Cétait également lui qui enseignait le tennis. «L'éducation et le sport ont toujours été liés.» A. D. Après la conférence, Mahyar Monshipour est allé faire un tour à la salle de boxe. FAIS 3684081400507/GCD/ACR/2 Tous droits réservés à l'éditeur 22 OCT 14 OISE HEBDO ED.CLERMONT CREIL SENLIS Hebdomadaire 26 RUE DU HARLAY 60200 COMPIEGNE - 03 44 20 27 15 Surface approx. (cm²) : 790 Page 4/4 UUS Pont récompensé Le directeur sportif de l'US Pont, Luc Hernu, (3ème en partant de la gauche) et les éducateurs Adeline Queti (1ère en partant de la gauche) et Mathieu Leroy (ler en partant de la droite), a reçu cette récompense des mains de l'exjoueuse de tennis Nathalie Dechy (2ème en partant de la droite) et d'une responsable de la Fondation GDF Suez (2ème en partant de la gauche). Et de deux ! En 2012, l'US Pont avait été récompensé lors de ce concours. «On avait alors présente deux projets», se souvient Luc Hernu, son directeur sportif. Deux ans plus tard, un seul projet a suffit. Il s'intitule «Chaque jeune à son plus haut». En quoi consiste-t-il ? «L'enfant évolue au sein de trois secteurs éducatifs : la famille, l'école et le sport Et il peut à la fois très bien se comporter dans l'un mais aussi être désagréable dans un autre. Le problème c'est qu'il n'y a, la plupart du temps, pas de contact entre les trois. Cétait notre ambition.» Le projet a donc commencé en début de saison dernière. «Mais auparavant, il a fallu former les éducateurs.» Et également prendre contact avec les établissements. «75 écoles primaires sur 24 et 2 collèges sur W ont joué le jeu.» Soit environ 120 jeunes âgés de 7 à 13 ans. Concrètement, comment cela se passe pour eux ? «Cinq fois dans l'année, ils s'auto-évaluent sur l'entraide, l'autonomie, la sociabilité, le dépassement de soi et le vivre ensemble.» Par exemple, les meilleurs aident les moins performants pour le premier critère et les plus jeunes sont capables de faire leur lacet concernant le second. Et c'est également la même chose à l'école et dans la famille. «Ce/a peut être de débarrasser la table.» Le but ? «ie valoriser pour qu'il FAIS 3684081400507/GCD/ACR/2 Tous droits réservés à l'éditeur atteigne son meilleur niveau.» Pas uniquement en foot. «S'il le souhaite, il peut venir avant l'entraînement pour qu'on l'aide dans ses devoirs. On ne se substitue pas à l'enseignant. On lui apprend d'une autre manière. Par le foot. Exemples ? L'addition avec le classement de la Ligue I ou la géographie avec les villes où se situent les clubs.» Les quatre meilleurs par catégorie d'âge ont le droit à du soutien supplémentaire payé par le club. Le club fait donc parti des quatre lauréats qui reçoivent une enveloppe de 1 000 euros. Au-delà de cette somme, Luc Hernu voit une récompense pour ses éducateurs. «Ce/a les incite à continuer.» C'est ce qui s'est fait avec le projet récompensé en 2012 qui portait sur le sport adapté. Chaque jeudi, des handicapés mentaux venant de plusieurs CAT (centre d'aide par le travail) tapent dans le ballon. Un tournoi départemental a eu lieu pour la première fois en juin. Et le prochain but est de créer une sensibilisation au cécifoot. «Les voyants joueraient alors avec des yeux bandés.» Avec pourquoi pas une nouvelle distinction au bout. En attendant, le club espère que le projet qui vient d'être recompensé soit choisi pour participer à la finale nationale qui aura lieu en janvier. A. O.