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« Par le traitement spécifique des données climatiques
et des mesures de terrain, le CIRAME élabore des
conseils d’aide à la décision destinés aux agriculteurs,
ainsi que des références agrométéorologiques
nécessaires aux techniciens agricoles. »
CENTRE D’INFORMATION REGIONAL AGROMETEOROLOGIQUE
779, chemin de l’Hermitage - Hameau de Serres - 84200 CARPENTRAS
Tél : 04 90 63 22 66 - fax : 04 90 63 02 62 - Internet : www.agrometeo.fr
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1 - CIRAME : fonctionnement statutaire
Statuts - Objet - Missions
Conseil d’administration - Partenariat technique et scientifique
Des compétences techniques
Chapitre 2 - Réseau agroclimatique régional
Objectifs - Animation
Evolution
Fonctionnement
Les partenaires
Le CCROM
Chapitre 3 - Le volet informatique et cartographique
Le système d’information
La cartographie des données climatiques
Latitude - Base des contrôles de terrain
Chapitre 4 - La protection raisonnée des cultures
En arboriculture
En viticulture
En cultures maraîchères
Chapitre 5 - La maîtrise de l'eau
Recueil des références
Appui à l’irrigation
Test de matériel - Expérimentations
Divers
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Chapitre 6 - La lutte contre les gelées
La formation et L’expérimentation-Les études
L’information
Les instruments de mesure
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Chapitre 7 - La lutte contre la grêle
Le réseau prévi-grêle
La grêle sur secteurs non couverts par le réseau prévi-grêle
Chapitre 8 - Croissance et développement
Concernant la viticulture
Concernant l’arboriculture
Réchauffement climatique
Chapitre 9 - L'édition
l'imprimerie--la diffusion
L'édition--l'imprimerie
Gestion de l’écrit périodique
Le bulletin Avertissements agricoles Objectif Info Arbo
Les moyens de diffusion - Prestations - Travaux internes
Gestion des relations La Poste et partenaires- Bulletins mensuels
Chapitre 10 - Communication
documentation--veille
Communication--documentation
Technologique
Communication
Documentation
Veille technologique
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Annexes
Compte-rendu Technique 2009
Table des matières Compte-rendu technique 2009
Association Régionale loi 1901, créée en 1984
et faisant suite à l'Association
Climatologique Régionale (ACR).
STATUTS
Statut modifié en 1996 et 1998 à la demande du Conseil Régional afin d'ouvrir plus largement le CIRAME vers les 5 départements de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et vers les organisations agricoles et
les agriculteurs.
La Présidence est confiée au Président de la Chambre Régionale d'Agriculture, ou son représentant.
Création de 4 collèges pour que les agriculteurs et les organismes agricoles disposent d’une représentation comme les collectivités territoriales et les établissements publics.
OBJET
Le CIRAME gère et coordonne un réseau de stations agrométéorologiques implantées dans les principaux bassins agricoles de la région PACA.
Le CIRAME collecte, valide, stocke et traite les données climatiques utiles à l’agriculture et aux agriculteurs de la région.
Le CIRAME est un outil d’aide à la décision qui se situe en amont du conseil agricole.
Par la pertinence des références qu’il élabore, il contribue à la qualité du conseil et à la traçabilité des
cultures. Il favorise le développement d’une agriculture durable.
MISSIONS
Organiser et traiter les données climatiques recueillies
Rassembler les données sur fichier informatique pour alimenter des banques de données
Traiter les données climatologiques (modèles) pour des applications à l’agriculture raisonnée
dans la protection des cultures, la gestion de la ressource en eau…
Contribuer à la création de modèles d'évolution et d'utilisation
Diffuser les données à l'ensemble des utilisateurs potentiels du milieu agricole
Certaines données sont mises à disposition de MétéoFrance (Direction Interrégionale Sud-Est et Centre Météorologique Départemental de Carpentras-Serres) pour leur permettre de satisfaire les besoins
exprimés dans d'autres domaines (sécurité des biens et des personnes, protection contre les incendies de forêt.)
Chapitre 1 Le fonctionnement statutaire 2009 - 1
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Chambre d'Agriculture Régionale
Chambre d'Agriculture des Alpes de Haute Provence
Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes
Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône
Chambre d'Agriculture du Var
Chambre d'Agriculture de Vaucluse
Bernard TAMISIER
Daniel SIMONDI
Jacques RICHIER
Thierry ICARD
Alain BACINOT
Jean-Pierre BOISSON
Conseil Régional PACA
Nicette AUBERT
Jacques OLIVIER
Conseil Général des Alpes de Haute Provence
Conseil Général des Hautes Alpes
Conseil Général des Bouches-du-Rhône
Conseil Général de Vaucluse
Mairie de Carpentras
Lucien GILLY
Bernard ALLARD-LATOUR
Claude VULPIAN
Max RASPAIL
Christian GONNET
Fabien HAUT
Organismes agricoles
ARDEPI
ALPES.COOP.FRUITS
CAPL
Domaine Expérimental La Pugère
Domaine Expérimental La Tapy
EPLEA Louis Giraud, Carpentras
GDA Viticulture
GDA Arboriculture
GDA du Pays d’Apt – Vallée du Calavon
GDA du Ventoux
GRCETA de Basse Durance
Syndicat Général des Côtes du Rhône
André BERNARD
Gilbert DOUSSOULIN
Francis AUDEMA
Jean Noël FABRE
Gilles TABARDON
Thierry REGUILLON
José BOUVIER
Jean-Pierre VENTRON
Roland CHAUVIN
Georgia LAMBERTIN
C.RODUIT, V.TATON
Christian PALY
Représentants des usagers
Patrick BARNOUIN
Charles PINATEL
Daniel CARLE
Alain TURCAN
René VALOUR
Luc STABHOLZ
LE CIRAME : UN PARTENARIAT
TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE
NATIONAL
REGIONAL
INRA
Service Régional de l’Alimentation
Institutions spécialisées : IIFV-CTIFL-Arvalis...
CEMAGREF
Sociétés phytosanitaires
CNRS
Chambres d'Agriculture
Stations Régionales d'Expérimentation
Coopératives d'Approvisionnement
Syndicats Professionnels spécialisés
Etablissements d'enseignement
Météo-France
Groupes d’études : GRCETA - CETA - GDA
Coopératives Agricoles
Le fonctionnement statutaire 2009 - 2
LE CIRAME :
DES COMPÉTENCES TECHNIQUES
AU SERVICE DE L'AGRICULTURE RÉGIONALE
MOYENS HUMAINS
PRESIDENT :
Bernard TAMISIER
DIRECTEUR :
Louis BONNET
Directeur adjoint : Ivan SIVADON
Secrétariat et comptabilité :
Martine CROUZET
EQUIPE TECHNIQUE
Jean-Pierre RAMEL
Ivan SIVADON
Brigitte BOUQUET
Marie-Christine BILLON
Chantal BLANC
Anne-Marie MARTINEZ
Elisabeth RICAUD
Aude GEA
Christiane BLANC
Caroline HOUZÉ
Responsable Technique
Responsable Informatique
Responsable Edition-Imprimerie
Gestion abonnés bulletin - Imprimerie
Gestion Réseau Stations Automatiques- Informatique
Conseillère Agrométéo - Irrigation
Conseillère Agrométéo - Phytosanitaire—BSV viticulture
Conseillère Agrométéo – Phytosanitaire
Assistante et Documentation
Assistante stations automatiques
MOYENS TECHNIQUES
Un réseau agroclimatique régional
Un ensemble de stations météorologiques automatiques implantées en zone agricole
(arboriculture, viticulture, oleiculture) auquel il convient d'ajouter quelques postes de MétéoFrance.
Un outil informatique pour
- interroger,
- valider, archiver,
- traiter les données.
Une base de données cartographique « Latitude » sur laquelle sont notées
les observations du végétal sur le territoire PACA
Des outils de diffusion
- Atelier Edition-Imprimerie
- Serveur de fax et répondeur téléphonique.
- Site Internet : www.agrometeo.fr
- Serveur web et hébergement de sites professionnels
Association Régionale loi 1901, créée en 1984
et faisant suite à l'Association
Climatologique Régionale (ACR).
STATUTS
Statut modifié en 1996 et 1998 à la demande du Conseil Régional afin d'ouvrir plus largement le CIRAME vers les 5 départements de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et vers les organisations agricoles et
les agriculteurs.
La Présidence est confiée au Président de la Chambre Régionale d'Agriculture, ou son représentant.
Création de 4 collèges pour que les agriculteurs et les organismes agricoles disposent d’une représentation comme les collectivités territoriales et les établissements publics.
OBJET
Le CIRAME gère et coordonne un réseau de stations agrométéorologiques implantées dans les principaux bassins agricoles de la région PACA.
Le CIRAME collecte, valide, stocke et traite les données climatiques utiles à l’agriculture et aux agriculteurs de la région.
Le CIRAME est un outil d’aide à la décision qui se situe en amont du conseil agricole.
Par la pertinence des références qu’il élabore, il contribue à la qualité du conseil et à la traçabilité des
cultures. Il favorise le développement d’une agriculture durable.
MISSIONS
Organiser et traiter les données climatiques recueillies
Rassembler les données sur fichier informatique pour alimenter des banques de données
Traiter les données climatologiques (modèles) pour des applications à l’agriculture raisonnée
dans la protection des cultures, la gestion de la ressource en eau…
Contribuer à la création de modèles d'évolution et d'utilisation
Diffuser les données à l'ensemble des utilisateurs potentiels du milieu agricole
Certaines données sont mises à disposition de MétéoFrance (Direction Interrégionale Sud-Est et Centre Météorologique Départemental de Carpentras-Serres) pour leur permettre de satisfaire les besoins
exprimés dans d'autres domaines (sécurité des biens et des personnes, protection contre les incendies de forêt.)
Chapitre 1 Le fonctionnement statutaire 2009 - 1
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Chambre d'Agriculture Régionale
Chambre d'Agriculture des Alpes de Haute Provence
Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes
Chambre d'Agriculture de Vaucluse
Bernard TAMISIER
Daniel SIMONDI
Jacques RICHIER
Thierry ICARD
Alain BACINOT
Jean-Pierre BOISSON
Conseil Régional PACA
Nicette AUBERT
Jacques OLIVIER
Conseil Général des Alpes de Haute Provence
Conseil Général des Bouches-du-Rhône
Mairie de Carpentras
Lucien GILLY
Bernard ALLARD-LATOUR
Claude VULPIAN
Max RASPAIL
Christian GONNET
Fabien HAUT
Organismes agricoles
ARDEPI
ALPES.COOP.FRUITS
CAPL
Domaine Expérimental La Pugère
Domaine Expérimental La Tapy
EPLEA Louis Giraud, Carpentras
GDA Viticulture
GDA Arboriculture
GDA du Pays d’Apt – Vallée du Calavon
GDA du Ventoux
GRCETA de Basse Durance
Syndicat Général des Côtes du Rhône
André BERNARD
Gilbert DOUSSOULIN
Francis AUDEMA
Jean Noël FABRE
Gilles TABARDON
Thierry REGUILLON
José BOUVIER
Jean-Pierre VENTRON
Roland CHAUVIN
Georgia LAMBERTIN
C.RODUIT, V.TATON
Christian PALY
Représentants des usagers
Patrick BARNOUIN
Charles PINATEL
Daniel CARLE
Alain TURCAN
René VALOUR
Luc STABHOLZ
LE CIRAME : UN PARTENARIAT
TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE
NATIONAL
REGIONAL
INRA
Service Régional de l’Alimentation
Institutions spécialisées : IIFV-CTIFL-Arvalis...
CEMAGREF
Sociétés phytosanitaires
CNRS
Chambres d'Agriculture
Stations Régionales d'Expérimentation
Coopératives d'Approvisionnement
Syndicats Professionnels spécialisés
Etablissements d'enseignement
Météo-France
Groupes d’études : GRCETA - CETA - GDA
Coopératives Agricoles
LE CIRAME :
DES COMPÉTENCES TECHNIQUES
AU SERVICE DE L'AGRICULTURE RÉGIONALE
MOYENS HUMAINS
PRESIDENT :
Bernard TAMISIER
DIRECTEUR :
Louis BONNET
Directeur adjoint : Ivan SIVADON
Secrétariat et comptabilité :
Martine CROUZET
EQUIPE TECHNIQUE
Jean-Pierre RAMEL
Ivan SIVADON
Brigitte BOUQUET
Marie-Christine BILLON
Chantal BLANC
Anne-Marie MARTINEZ
Elisabeth RICAUD
Aude GEA
Christiane BLANC
Caroline HOUZÉ
Responsable Technique
Responsable Informatique
Responsable Edition-Imprimerie
Gestion abonnés bulletin - Imprimerie
Gestion Réseau Stations Automatiques- Informatique
Conseillère Agrométéo - Irrigation
Conseillère Agrométéo - Phytosanitaire—BSV viticulture
Conseillère Agrométéo – Phytosanitaire
Assistante et Documentation
Assistante stations automatiques
MOYENS TECHNIQUES
Un réseau agroclimatique régional
Un ensemble de stations météorologiques automatiques implantées en zone agricole
(arboriculture, viticulture, oleiculture) auquel il convient d'ajouter quelques postes de MétéoFrance.
Un outil informatique pour
- interroger,
- valider, archiver,
- traiter les données.
Une base de données cartographique « Latitude » sur laquelle sont notées
les observations du végétal sur le territoire PACA
Des outils de diffusion
- Atelier Edition-Imprimerie
- Serveur de fax et répondeur téléphonique.
- Site Internet : www.agrometeo.fr
- Serveur web et hébergement de sites professionnels
LE CIRAME coordonne et anime le Réseau Agroclimatique
Régional PACA auprès des différents partenaires, gestionnaires
ou utilisateurs de données météorologiques.
Cette coordination a pour objectifs
une bonne répartition des postes sur le territoire (voir carte) et leur interopérabilité, avec comme
priorité de "réfléchir les nouvelles implantations en fonction des besoins et dans le but de compléter
et d'harmoniser de façon cohérente, la couverture existante".
la qualité des données météorologiques et leur fiabilité dans le temps, ce qui nécessite :
le contrôle et la validation des données : correction, estimation des données manquantes à
partir des postes de proximité
une maintenance préventive : réétalonnage des capteurs, nettoyage des pluviographes,
suivi des batteries...
l'entretien des sites de mesures
un dépannage dans les plus courts délais en disposant d’un stock de pièces de rechange.
une concentration régionale des données agrométéorologiques avec appel quotidien des
stations permettant d'intervenir au plus tôt en cas d'anomalie constatée et de mettre en œuvre des
applications au plus proche du temps réel.
la constitution d'une banque de données centralisée, abondée quotidiennement, source d’une
connaissance météorologique durable et capable de restituer les données à chacun des
partenaires.
L'animation en 2009
L’animation du réseau nécessite de maintenir une dynamique de communication, de décision et de
créativité auprès et entre les différents partenaires.
EN 2009, ELLE A CONCERNÉ
L'élaboration de projets d’installation ou de remise à niveau du réseau suite à la suppression de
certains postes, de suivi de nouveaux postes ou d'ajout de capteurs devant être opérationnels en
2009 avec :
les Chambres d'Agriculture ou organismes techniques des Alpes-de-Haute-Provence
(Salignac, Reillane), des Alpes Maritimes (Saint Jeannet), des Bouches-du-Rhône (réseau
« agri » du Conseil général des Bouches du Rhône)), du Var (Rians) et du Vaucluse (Cairanne,
Robion).
les sociétés et coopératives d'approvisionnement : CAPL (déplacement de stations météo et
nouvelle installation), Soufflet Vigne, Racine SA (nouvelle station), Euramed, Ets Pomarel dans le
cadre de prestations de service.
les particuliers exploitants agricoles désireux d’effectuer des mesures climatiques et ayant
pour projet d’investir dans l’achat d’une station météorologique au sein d'un réseau constitué.
Chapitre 2 Le réseau agroclimatique régional 2009- 1
Ces projets impliquent différents niveaux d'intervention : recherche, expertise et validation des sites d’implantation, mise au point du cahier des charges concernant les matériels, les normes d'interrogation et
d'utilisation des données entre les partenaires impliqués.
A la demande du Conseil Général et de la Chambre d'agriculture des Bouches du Rhône, et suite à
l’état des lieux du réseau des stations météo « AGRI », propriété du Conseil Général des Bouches du
Rhône établi en 2008, le CIRAME a repris le 1er juillet 2009 en propriété et en gestion les 8 stations d’Arles, Eyguières, Lafare les Oliviers, Lambesc, Mallemort de Provence EDF, Port de Bouc, St Martin de
Crau/Baussenc, St Rémy de Provence.
Ces 8 stations météo automatiques de marque CIMEL devront faire l’objet d’une remise à niveau étalée
sur fin 2009—début 2010 sur le plan technique et administratif en fonction des éléments qui avaient été
mentionnés dans l’état des lieux : .
qualité du site (environnement) et l'état actuel des équipements,
intérêt du site en fonction du réseau existant, de la climatologie,
mise à niveau du matériel de l'utilisation des données météo pour l'agriculture et l'environnement.
Dans le cadre de la rénovation du réseau des stations du Vaucluse et suite à la mise en place par
MétéoFrance du réseau "Feux de forêt", un travail de concertation est toujours nécessaire pour définir les
réseaux "cible" départementaux des deux partenaires . Cette démarche vise à éviter les doublons quand
cela est possible et nécessite de reconsidérer les sites, de définir les complémentarités avec MétéoFrance,
pour aboutir à une convention qui précise les réciprocités en terme d’échange de données (paramètres
mesurés, échange de données) et l'application des normes de mesure et de suivi pour satisfaire à la certification Iso 9002 mise en place par MétéoFrance en 2005 et à la performance maintenue des réseaux de
mesure.
En 2009, le CIRAME s’est également impliqué pour assurer la continuité des mesures météo sur certains réseaux en difficulté de maintenance suite à des réorganisations internes au niveau de l’INRA (Arles
Méjanes), du SRAL (Saint Gilles La Moutonne) et Euramed / Arterris (Aude) ou suite à des difficultés de
réapprovisionnement en matériel de rechange (Gallargues).
La rencontre avec les différents constructeurs et distributeurs de matériels météo présents sur le marché national, et l'expertise des différents types de matériels de mesure et logiciels d'interrogation qui leur
sont associés afin de faire évoluer les équipements du CIRAME, et de conseiller les agriculteurs soucieux
d'équiper leur exploitation.
Evolution du réseau en 2009
DEUX NOUVELLES INSTALLATIONS ET HUIT NOUVELLES STATIONS
Au cours de l'année 2009, le réseau régional a évolué avec la mise en place de deux nouvelles stations
dans les Alpes Maritimes et le Vaucluse et les huit nouvelles stations préalablement gérées par Météofrance dans les Bouches du Rhône .
Les Alpes Maritimes
Saint Jeannet : mise en place par le CIRAME le 10 juin 2009 d’une station météo automatique de type
GSM destinée à l’accompagnement du suivi oléicole, en relation avec l’AFIDOL et la Chambre d’agriculture
des Alpes Maritimes. Cette station mesure la température de l’air et l’humidité de l’air sous abri, la pluie, la
durée de mouillage et la vitesse du vent. Il s’agit de la première station météo gérée par le CIRAME dans
ce département.
Les Bouches du Rhône
(voir ci-dessus)
. Le
Vaucluse
Mazan : mise en place par la Capl le 29 mars 2009 d’une station 4 capteurs destinée à l’accompagnement
du suivi viticole .
Le réseau agroclimatique régional 2009 - 2
LE RÉAMÉNAGEMENT ET LA RÉNOVATION DES SITES EXISTANTS
Le Vaucluse
Le CIRAME a poursuivi la rénovation du réseau historique composé de stations d’ancienne génération de
type MIRIA, installées dans à la fin des années 80 .Cette rénovation a concerné les sites météo de Mormoiron, Cairanne.
RÉPARTITION DES STATIONS PAR DÉPARTEMENT
Chaque département voit progresser son nombre de stations. Cette augmentation est due soit à la poursuite de la mise en place de stations par les anciens partenaires, soit par l’arrivée de nouveaux partenaires
qui intègrent le réseau. Ce réseau fédère actuellement 18 propriétaires de stations, le CIRAME en possédant 58.
Provence-Alpes
Côte d’Azur
Alpes Maritimes
Alpes de Hte Provence
Hautes Alpes
Bouches du Rhône
Var
Vaucluse
1
7
9
24
17
45
Languedoc–Roussillon
Rhône-Alpes
Hérault
1
Gard
24
Ardèche
2
Drôme
9
Fonctionnement 2009
Fin 2009, le CIRAME dispose quotidiennement de 139 stations météo
(voir carte du réseau agroclimatique régional page suivante) pour lesquelles il effectue
les contrôles et validations nécessaires à la qualité et à la fiabilité des données.
Cette tâche nécessite un plein temps annuel.
Le CIRAME a par ailleurs en charge la maintenance sur site de 81 stations, les autres stations étant
"maintenues" sur site par leurs propriétaires respectifs.
L’ANNÉE 2009 A AUSSI
ÉTÉ MARQUÉE PAR :
des fermeture de postes
MURS : A la demande du nouveau propriétaire du terrain sur lequel avait été installée la station Miria en
1987, le poste a été fermé fin septembre 2009 avec démontage des infrastructures (pylône anémométrique
à 10 m, parc météo).
La « continuité » des mesures météo pour ce secteur du département pourra être assurée en collaboration
avec Météofrance qui a installé en 2007 un nouveau point de mesure sur un site plus exposé au vent dans
le cadre du réseau DFCI. (station météo automatique Xaria de type GSM). Une période de recouvrement
des deux stations permet d'assurer la transition entre les deux stations et de valider la continuité des données recueillies en appliquant une correction sur les données températures.
ORGON Valdition : ce site installé par la CAPL en septembre 2002 a été fermé le 12 mars 2009 suite à la
vente et à la restructuration de ce Domaine viticole et oléicole.
ARGELIERS : suite à une action malveillante d’utilisation frauduleuse de la ligne téléphonique pour acheter des « Allo Pass » sur Internet, le propriétaire du site a préféré mettre fin au suivi climatique de vignoble
local le 28 septembre 2009. Un réaménagement du réseau Audois sera confié en 2010 à la société Arterris, issue de la fusion des distributeurs de produits phytosanitaires sur les régions Languedoc Roussillon
et Midi Pyrénées.
un certain nombre de pannes avec pertes de données temporaires suite à des déprogrammations du
système d'acquisition lors d'orages.
Les partenaires du réseau en 2009
En 2009, le réseau est constitué de 23 partenaires propriétaires ou copropriétaires
de stations météo automatiques.
DES ORGANISMES AGRICOLES
•
Dépendant du Ministère de l'Agriculture
Service Régional de l’Alimentation (SRAL)
En 2009, ce réseau dont la maintenance est assurée par le SRAL comprend 5 postes 4 capteurs, (4 gérés
par le SRAL PACA, 1 géré par le SRAL Languedoc/Roussillon).
Il est interrogé quotidiennement par le CIRAME qui, en réciprocité, transmet au SRAL les données de
5 stations de son réseau et alerte le service maintenance du SRAL en cas de défaillances constatées.
Le devenir de ce réseau et sa pérennité restent incertains dans le cadre de la Réforme des Services de
l’Etat ; le CIRAME a renouvelé son intérêt pour reprendre ce réseau à son compte ; il a agi en 2009 pour
garantir la continuité des données sur le site de Saint Gilles suite à une panne prolongée du réseau téléphonique non pris en charge par le SRAL.
INRA Montfavet (Agroclim)
Un accord de réciprocité permet l'interrogation de 3 stations du réseau INRA (Avignon, Arles Méjanes,
Fourque) par le CIRAME.
Ces stations sont interrogées quotidiennement par le CIRAME, qui valide les données et alerte, si nécessaire, la maintenance INRA en cas de défaillance constatée.
•
Dépendant de la Profession
CIRAME
Le réseau propriété du CIRAME se compose de 4 stations automatiques DEGREANE situées sur le Vaucluse, de 54 stations CIMEL et de 1 station Pulsonic. Elles sont équipées de 4 à 11 capteurs selon leur
niveau d'utilisation. Certaines de ces stations du Vaucluse sont mises à disposition du Centre Départemental de MétéoFrance qui les interroge directement dans le cadre de ses activités de prévision concernant la
sécurité des biens et des personnes, notamment dans le cadre du Réseau DFCI.
La maintenance de ce réseau est entièrement à la charge du CIRAME.
Le réseau de la Chambre d'Agriculture du Var comporte 12 postes en 2009. Ce réseau agroclimatique,
équipé de matériel CIMEL est interrogé quotidiennement par le CIRAME selon la procédure "MEDOC" ; les
données sont validées par le CIRAME qui informe les responsables de la Chambre d'Agriculture et de MétéoFrance Toulon des dysfonctionnements et anomalies constatés ; ces données font l'objet après validation d'une transmission hebdomadaire à la Chambre d'Agriculture du Var pour le conseil viticole
(modélisations mildiou et vers de grappe) et pour l'édition d'Annales Climatologiques.
La maintenance de ce réseau est assurée par la Chambre d'Agriculture du Var.
Le CIRAME interroge chaque jour la station CIMEL 4 capteurs du Puy-Ste-Réparade.
Le CIRAME valide les données, la maintenance étant assurée par le Service Viticole de la Chambre d'Agriculture . En 2009, l’unité d’acquisition a subi un dégât de foudre qui rendu la voie « Température supplémentaire » hors d’usage
Chambre d'Agriculture du Gard
Le CIRAME interroge chaque jour les 2 stations CIMEL 4 capteurs de Gallargues et Gajan.
Le CIRAME valide les données, la maintenance étant assurée par le Service Viticole de la Chambre d'Agriculture en relation avec le Centre MétéoFrance de Nîmes. En 2009, la foudre a impacté l’unité d’acquisition
de Gallargues qui a dû être renvoyée en réparation chez le constructeur ; le CIRAME a mis à disposition
de la CA30 une unité de secours.
Chambre d'Agriculture de la Drôme
Le CIRAME interroge chaque jour 6 stations CIMEL 4/5 capteurs du réseau de la Chambre d'agriculture de
la Drôme
Le CIRAME valide les données, la maintenance étant assurée par le Service de Météofrance Drôme.
Station Arboricole PACA "La Pugère"
En 2009, une nouvelle infrastructure a été mise en place pour permettre d’augmenter à huit le nombre de
mesures, avec pour objectif de caler l’alerte « gelée de printemps » sur une température à l’air libre. Le
CIRAME assure l'interrogation quotidienne et la maintenance de la station CIMEL 8 capteurs.
Comité Economique Agricole de l'Olivier (CEAO)
Le CEAO a confié la gestion de la station agroclimatique 7 capteurs située aux Baux de Provence au
CIRAME qui en assure la maintenance.
Arvalis–Institut du Végétal
Le CIRAME interroge la station agroclimatique 8 capteurs appartenant à Arvalis, située à Gréoux les
Bains. Un capteur de température dans le sol à 50 cm de profondeur a été installé en septembre 2009.
CTIFL
Depuis le 1 juin 2008, suite à la mise en place de la nouvelle station de type Enerco 516, la procédure
d’acquisition des données a été modifiée et optimisée. Les données horaires et quotidiennes sont transmises quotidiennement par une liaison ftp ; les fichiers déposés dans une BAL sont repris automatiquement
pour être intégrés dans la base de données du CIRAME. En contrepartie et selon le même principe, le
CIRAME transfert au CTIFL les données de 3 stations qui les intègre dans sa base de données
« Celsius ».
•
Dépendant du secteur coopératif ou privé
Coopérative Provence-Languedoc (Gard-Vaucluse-Ardèche)
La CAPL, en liaison avec le CIRAME, a installé 27 stations Cimel 4 capteurs en zone viticole et 2 stations
4 ou 5 capteurs en zone arboricole. En 2009, Le CIRAME interroge et vérifie les données chaque jour et
guide la maintenance de ces stations dans le cadre d’une convention de prestation de service.
BAYER CROP SCIENCE (Gard)
Dispose d’une station CIMEL 4 capteurs au Château Tuileie à Nîmes ; le CIRAME interroge, valide et assure la maintenance sous convention.
La Société RACINE (Var)
Dispose de 3 stations CIMEL 4 capteurs (La Londe, Pourcieux, Lorgues). Le CIRAME interroge, valide et
guide la maintenance qui est assurée sur place par la société par RACINE.
EURAMED
Le CIRAME valide les données des 5 stations CIMEL qui composent le réseau d’Euramed et alerte la
maintenance en cas de dysfonctionnement, dans le cadre d’une convention de prestation de services.
Soufflet Vigne
Dispose de 3 stations CIMEL 4 capteurs. Le CIRAME interroge, valide et guide la maintenance de ces
3 postes.
Coopérative Les Vignerons d’Ouveillan (Hérault)
Dispose de 1 station CIMEL 4 capteurs. Le CIRAME interroge, valide et guide la maintenance de ce matériel.
Domaine du Grand Cros, Besse sur Issole (Var)
Domaine de Fontvert, Lourmarin (Vaucluse)
SIFRACO (Vaucluse)
Société sans vocation agricole, la Sifraco confie au CIRAME depuis 1984 le suivi de son poste climatologique ; en 1999, le poste a été automatisé par une station 4 capteurs : température, pluie et vent (vitesse et
direction) ; en 2009, le Cirame a assuré la validation des données et la maintenance des capteurs en prestation de service.
DES ORGANISMES DÉPARTEMENTAUX
Conseil Général du Vaucluse : Direction Environnement
Dispose depuis avril 2001 d’une station 3 capteurs dans le cadre du suivi climatique de l’Arboretum installé
sur la commune de Jonquières.
L’interrogation, la maintenance de ce poste et l’archivage des données sont sous la responsabilité du
Cirame.
Met à disposition de la Chambre d’Agriculture des Hautes Alpes et de la Profession, dans le cadre d’une
convention avec MétéoFrance, trois stations météo CIMEL, 4/7 capteurs (Plan de Vitrolles, Le Saix, Ribiers), pour servir de références aux conseils agrométéo.
MétéoFrance
Chaque jour en fin de matinée, MétéoFrance transmet par liaison spécialisée téléinformatique sur la Base
de données du CIRAME, les données quotidiennes provenant de 7 postes d'observation.
Toutes ces données sont achetées à MétéoFrance selon la tarification en vigueur.
Le CCROM
COMITÉ CONSULTATIF DES RÉSEAUX D’OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES
Le Comité Consultatif des Réseaux d'Observations Météorologiques (CCROM) a été officiellement créé
par l'arrêté ministériel du 20 décembre 2004 (JO n°1 du 01/01/2005) ; il regroupe les représentants des
organismes gestionnaires de réseaux d'observations au sol mesurant des paramètres météorologiques
ainsi que les principaux organismes utilisateurs de données pour des usages climatologiques en temps
différé ou pour des activités opérationnelles en temps réel. Les membres du Comité sont nommés par arrêté ministériel pour deux ans renouvelables.
Le Comité Consultatif des Réseaux d'Observations Météorologiques a pour mission de :
développer la culture de l'observation météorologique dans les organismes publics,
renforcer le dialogue et la concertation entre les organismes publics et privés gestionnaires de réseaux
afin d'optimiser dans les meilleures conditions économiques, techniques et scientifiques, la couverture du
territoire en matière de mesures météorologiques,
permettre par la diffusion de normes et de recommandations une meilleure utilisation des données existantes,
proposer des solutions techniques pour améliorer la diffusion des informations, tout en intégrant les
enjeux et contraintes économiques de chaque organisme.
Outre certaines administrations centrales relevant des Ministères de l'équipement, de l'agriculture, de l'environnement, de l'intérieur, les autres membres regroupent MétéoFrance, EDF, l'INRA, le CEMAGREF,
l'ADEME, le CSTB, l'ONF et le CIRAME.
La présidence était assurée par M. Philippe HUET de l'Inspection Générale de l'environnement, jusqu’en
novembre 2009, M. Claude Truchot, IGGREF au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable lui succède à compter du 1er décembre 2009.
Le CCROM se réunit 2 fois par an en assemblée plénière alors que les groupes de travail se réunissent au
gré de l'avancée de leurs travaux. Le CIRAME est associé au groupe de travail sur la qualité des mesures
et la représentativité des mesures.
En 2009, les activités du CCROM se sont concentrées autour :
→ des réunions plénières le 17 mars à Grenoble avec la présentation de l’activité « Previ » d’EDF/DTG et
le 1 décembre à Paris avec la présentation de la stratégie des Autoroutes Rhône-Alpes pour l’observation
météo .
Chaque réunion plénière est aussi pour but de définir et faire le suivi des actions en cours : inventaire des
réseaux, classement des sites et possibilités d'échange des données.
« A noter que trois grands types de convention traduisent les partenariats avec Météofrance:
- le RIC (Réseau d’Intérêt Commun) en est la forme la plus simple : chacun reste propriétaire de
ses données ; le partenaire peut mettre des conditions à la rediffusion de ses données, voire l’interdire
lorsqu’il les estime stratégiques pour son entreprise ; chacun assure la charge de la maintenance de ses
stations.
- Météo-France accède aux données des stations du partenaire pour lui offrir un meilleur service. C’est le cas des conventions passées avec les sociétés d’autoroute. Les données sont récupérées et
validées par Météo-France qui ne peut pas les utiliser pour des tiers ; le réseau est maintenu par le partenaire.
- dans le contrat d’intégration opérationnelle forte, Météo-France gère entièrement le réseau
pour le compte du partenaire. C’est le cas du réseau SALAMANDRE de prévision des crues. Les investissements spécifiques et la maintenance sont à la charge du partenaire. Le système de prévention des incendies de la forêt méditerranéenne va encore plus loin, la mission de Météo-France s’étendant à la diffusion des bulletins d’alerte ».
→ des réunions techniques
- 16 juin : réunion de travail sur les bonnes pratiques (fiches techniques, classifications...)
- 20 et 21 octobre à Autrans (38) journée thématique « Nature & Météo »
LE SYSTÈME
D’INFORMATION
Elément indispensable à nos activités quotidiennes. Le système
d’information du CIRAME regroupe un ensemble structuré de
procédures et des équipements.
Un ensemble organisé de ressources (personnel, données, procédures, matériel,
logiciel, …) permettant d'acquérir, de stocker, de structurer et de diffuser l’information agro climatique sous différentes formes auprès de nos partenaires.
Acquisition des données.
La collecte des données climatiques s’effectue par trois types de moyens :
Directement sur les stations météo automatiques. Deux automates interrogent quotidiennement
les stations. Les protocoles utilisés concernent les liaisons RTC et GSM (carte d’implantation des
stations en annexe).
Saisie directe dans la base de données. Les relevés transmis par les observateurs partenaires du
CIRAME, abondent notre base de données à l’aide de ces procédures.
Transfert direct avec d’autres bases de données. Ces procédures (ftp) ont été utilisées en 2009
par METEOFRANCE et par le CTIFL pour nous transmettre des données.
Mode d'interrogation utilisé en 2009
DIRECTE (saisie directe)
Nombre de postes concernés
16
FTP (lien direct entre base de données)
37
GSM (type téléphonie mobile)
11
RTC (liaison filaire)
126
Toutes les données, quelque soit le mode d’acquisition (automatiques et manuelles) sont validées.
Cette phase s’effectue à partir du poste concentrateur en deux étapes :
une validation dans le temps visant à contrôler l’évolution des paramètres par demi-heure
(gradient de température, cohérence humidité humectation et précipitations…)
Une validation dans l’espace visant à contrôler la cohérence spatiale des données (cohérence
des pluies sur un bassin versant…)
A l’issue des phases d’acquisition - validation, les données horaires et quotidiennes, sont mises au
format de la base puis transférées sur le serveur ORACLE.
Quelque soit leur origine ou leur mode de collecte, les données sont archivées dans la base ORACLE sous un format unique. Une donnée collectée sur une station CIMEL par RTC est accessible
avec les mêmes applications qu’une donnée collectée sur une station PULSONIC par GSM. Cette
indépendance entre type de station et base de données permet d’assurer une cohérence entre les
différents protocoles de collecte (INRA, PATAC) tout en optimisant les développements.
Chapitre 3 Volet informatique - 1
Archivage des données.
Un ensemble de procédures automatiques assure le chargement de ces données horaires et quotidiennes
validées, dans la base de données, au préalable :
Les données bi-horaires sont réduites par calcul à des données horaires puis chargées dans la table des
données horaires
A partir des données horaires sont calculées de nouvelles données quotidiennes (moyennes horaires de
température, d’humidité, de température de sol)
A partir des données quotidiennes de base sont calculées de nouvelles données quotidiennes
(moyennes, ETP…)
En termes d’évolution du nombre d’enregistrements, l’augmentation constante de la volumétrie de la base
de données, s’est poursuivie en 2009. La base comptait au 31 décembre 88 005 547 d’enregistrements .
Comme les années précédentes cette augmentation est liée au nombre croissant de postes. Le graphique
ci-dessous fait un état de cette évolution depuis 2000.
La croissance observée s’inscrit dans le cadre des bases de données « actives ».
BDD
100000000
80000000
60000000
40000000
20000000
0
Les séries climatiques stockées dans la base de données concernent :
Des séries actives (stations interrogées, données transférées ou saisies quotidiennement) ainsi que
Des séries arrêtées (stations météo déplacées…).
Nombre total de séries archivées
Dont séries actives en 2009
265
183
Organiser les données
A partir des données horaires et quotidiennes stockées quotidiennement, sont reconstituées des séries
décadaires, mensuelles ainsi que des séries normales (ou moyennes mensuelles) et records. Le tableau
ci-dessous présente la répartition des données au 31 décembre 2009.
Nature des données Nombre d'enregistrements fin 2009
QUOTIDIENNE
19430114
HORAIRE
65558098
MENSUELLE
681599
DECADAIRE
2219349
NORMALE
RECORD
37329
78085
Volet informatique - 2
D’autres types de données calculées sont également disponibles dans la base :
Des normales quotidiennes utilisées comme référentiel dans de nombreux modèles phénologiques et
phytosanitaires. Ces données sont utilisées pour estimer sur un futur proche (15 prochains jours) la phénologie ou la pression d’un ravageur ou d’une maladie .
Des normales décadaires, utilisées dans de nombreuses analyses climatiques ne sont pas stockées
mais calculées au moment, en fonction des besoins.
Des données calculées (somme de températures base 10, base 0, nombre d’heures de froid, etc.). Ces
dernières sont transférées automatiquement sur le serveur Web, intégrées dans une base type Access
pour y être utilisées par l’applicatif ASP gérant le site www.agrometeo.fr
Base de données
Site http://www.agrometeo.fr
Diffuser les données
Qu’il s’agisse de données collectées puis stockées dans la base ou de données élaborées par le CIRAME
ou ses partenaires, la diffusion de données s’effectue par différents moyens.
Par courrier. En collaboration avec de nombreux partenaires le CIRAME participe à l’élaboration de bulletins et assure leur reproduction et l’expédition (courrier, fax et mail).
Par le réseau, du serveur de données vers les postes de travail du CIRAME. C’est le cas des données
extraites de la base, mise en forme et intégrées dans différents modèles agro-climatiques.
Par les outils classiques de messagerie (Outlook, Thunderbird). C’est le cas des données restituées sous
différentes formes aux partenaires du réseau ainsi que les demandes spécifiques de renseignements.
Sur le site ftp du CIRAME. Pour simplifier l’extraction de données et la mise à disposition, des procédures automatiques (quotidiennes et/ou hebdomadaires) assurent l’extraction, la mise en forme et le transfert des données sur notre site ftp. Là nos partenaires après identification viennent récupérer des données. En 2009 ce mode de diffusion a concerné l’INRA, le GDA Viticulture de Vaucluse, la Société du
Canal de Provence, le Syndicat Général des Vignerons des Côtes du Ventoux, les Etablissements Soufflet Vigne, Météo France et des experts agricoles.
Sur le site du CIRAME http://www.agrometeo.fr. Un ensemble de procédures automatiques quotidiennes
abonde la base de données Web avec des données récentes (5 jours de données quotidiennes, 5 dernières décades). Cette duplication des données répond à un besoin de sécurité (notre base de données
n’est pas accessible, ni visible du site web), à une nécessité de réduction des coûts de mise en œuvre
(pas de licence ORACLE relative à la diffusion directe de données sur le web).
Sur le site Intranet du CIRAME qui assure la mise en commun d’information (emploi du temps, réservation…) et depuis mi 2007 la diffusion de données extraites de la base par le biais de nouveaux outils
d’extraction (APEX—ORACLE XE).
Les moyens informatiques dont dispose le CIRAME (serveur web, ligne internet haut débit) sont proposés
à nos partenaires (prestations payantes). En 2009, cela concernait l’hébergement des sites professionnels
suivants :
AREDVI - http://www.aredvi.asso.fr
Le Centre du Rosé http://www.centrdurose.fr
La Tapy (station d’expérimentation cerise et raisin de table) - http://www.domainelatapy.com
La Pugère (station d’expérimentation poire et pomme) - http://www.lapugere.com
ARDEPI - http://www.ardepi.fr
GRCETA Basse Durance (partenaire du CIRAME—filière abroriculture) http://www.grceta.fr
En termes de consultation, le tableau ci-dessous récapitule la fréquentation du site www.agrometeo.fr pour
l’année 2009. Il s’agit ici de la consultation réelle du site. Les demande de connexion issues des moteurs
de recherches (robots) ne sont pas prises en compte dans ce récapitulatif.
HISTORIQUE 2009 DE LA CONSULTATION DU www.agrometeo.fr
Veille technologique informatique
Les technologies informatiques, étant en perpétuelle évolution, le CIRAME a participé en 2009, à quelques
sessions d’information :
Base de données ORACLE - les nouveaux outils de mise en forme de données (APEX version 3.21)
SIG Solutions cartographiques proposées SIMALIS, Pitney Bowes, IGN
Outils de développement d’application (Visual Basic, web, Windev).
Le réseau informatique
Le système d’information du CIRAME s’appuie sur une infrastructure informatique qui regroupe :
Des postes concentrateurs de données. Deux postes interrogent automatiquement les stations météorologiques du réseau selon les deux protocoles les plus utilisés actuellement : PATAC et CIMSTA/INRA
et via des liaisons RTC et GSM.
Les données sont stockées après validation sur le serveur de données. Ce serveur, organisé autour
d’une plateforme INTEL (PC), tournant sous le système d’exploitation LINUX RHEL, et doté du SGBDR
ORACLE dans sa version 10g. Fin 2009, ce serveur a été doté de nouveaux outils de développement
(serveur http Apache/ORACLE, APEX version 3.21)
Un ensemble de postes « métier » récupère et traite les données. Ces traitements concernent les analyses climatologiques, les modélisations phénologiques et phytosanitaires, la gestion de l’eau, et la cartographie.
Un poste développement assurant l’ensemble des développements et la supervision de l’infrastructure
informatique.
Un poste PAO, assurant les aspects mises en page, conversion pdf.
Un poste gestion des abonnés aux différents bulletins d’information qui assure en plus de l’édition des
enveloppes pour les envois courrier, les envois fax et mail.
Un poste documentation assurant la gestion du fond documentaire.
Un poste comptabilité / secrétariat.
Un serveur internet, qui abrite les sites du CIRAME (agrometeo.fr, sites privés), le site ftp (ftp://
www.cirame.asso.fr) et héberge les sites de nos partenaires. Ce serveur est situé sur la partie « DMZ »
de notre réseau.
Un serveur Intranet, qui abrite le site intranet du CIRAME.
Deux contrôleurs de domaine qui gèrent le réseau, dont un abrite le site intranet CIRAME.
Un dispositif de sauvegarde (serveurs et postes clients), axé sur un NAS, un lecteur DLT
L’ensemble du réseau est protégé par un pare-feu qui assure également le rôle d’anti-virus et anti spam.
L’organisation du réseau du CIRAME : les différents types de postes.
A droite les serveurs, à gauche les postes clients.
Les développements liés au site www.agrometeo.fr
La rubrique « cumul du nombre d’heures de froid » mis en œuvre en 2008 pour compléter les données
brutes diffusées sur le site a rencontré beaucoup de succès. Elle a été reconduite en 2009, et orientée sur
les besoins en froid de la fraise (Calcul du nombre d’heures où la température a été inférieure à un seuil
7° C).
Ce cumul est important à connaître pour déterminer la date de levée de dormance. Il varie en fonction de
la variété. Les seuils variétaux ont été matérialisés par des lignes rouges sur le graphique.
Rubrique Feu Bactérien : Pour répondre à la demande des techniciens de la filière arboriculture de PACA,
nous avons mis en œuvre une rubrique dédiée au « feu bactérien ». Le feu bactérien est la cause de sérieux dégâts dans les vergers. Même si les foyers sont peu nombreux en région PACA, il était important
pour les techniciens d’être alertés sur les risques de développement de la bactérie.
La rubrique proposée permet de déterminer sur un poste du réseau agroclimatique régional si températures et pluies sont favorables au développement de la bactérie. Par ailleurs il est également possible pour le
technicien de saisir directement, soit des données climatiques relevées hors station météo (relevés propres), soit des données prévisionnelles (récupérées ou acquises).
Cette rubrique, dont l’accès a été limité aux abonnés aux bulletins « Objectif Infos Arbo » (secteur de
plaine) et Arbo Infos (secteur de montagne) a enregistré 377 connexions pendant la période de risque.
Modélisation du risque Feu Bactérien à partir des données des postes du réseau agroclimatique ou
des données d’autres sources par
transfert des jeux de données sur
le site (upload) ou par saisie directe.
Cette modélisation du risque peut
également s’effectuer à partir de
données prévisionnelles.
Les développements informatiques
Afin de maintenir le système d’information opérationnel, de nombreux développements ont été réalisés en
2009.
Les développements liés à la base de données
Mise à part l’élaboration quasi quotidienne de requêtes d’extraction de mise en forme des données et d’envoi directes, les travaux 2009 ont porté sur :
Reconstitution du paramètre insolation à partir du rayonnement global.
L’amélioration des procédures de calcul automatique des données (calcul des données décadaires et
mensuelles)
A marge de ces nouveaux projets, le travail engagé en 2009, sur la base de données a eu pour objectif
d’intégrer au noyau Oracle le maximum de traitements (calcul paramètres calculés comme l’ETP, l’insolation …). Stockés dans le noyau sous forme de packages, procédures et fonctions, les traitements intégrés
sont effectués plus rapidement et sont plus sécurisés. Cet axe de travail sera poursuivi en 2010.
Les développements liés aux postes clients
En 2009, ces développements ont concernés la mise en œuvre et l’amélioration des applications :
Tavelure : assurant la gestion des abonnés, la mise en
forme et l’envoi par fax des
avertissements tavelure.
Oïdium : assurant la gestion
des abonnés, la mise en
forme et l’envoi par fax des
avertissements oïdium.
Gestion des abonnés aux bulletins : assurant la
gestion des abonnés, l’édition des enveloppes pour
la distribution par courrier, ainsi que les envois par
fax et mail.
LA CARTOGRAPHIE DES DONNÉES
CLIMATIQUES
Les travaux engagés avec l’appui du CASDAR (AAP 2005 - cartographie des données climatiques
2006-2007), se sont poursuivis en 2009. Avec :
•
L’installation de la dernière version du modèle LISDQS (décembre 2008).
•
La réalisation de la carte de précocité viticole (zone viticole PACA).
Spatialisation des données climatiques
En application de la convention pluriannuelle signée avec le CNRS, le CIRAME dispose d’un modèle de
spatialisation des données climatiques (modèle LISDQS). Ce modèle dont l’originalité réside dans la prise
en compte de facteurs comme le relief et l’occupation du sol, permet de reconstituer de façon assez réaliste des données climatiques sur des zones non couvertes par des dispositifs de mesures. La dernière
version de ce modèle offre la possibilité de paramétrer l’interpolation en jouant sur l’impact des données
sources sur la spatialisation (notion de fenêtrage).
A l’inverse, les modèles d’interpolation classiques disponibles avec les logiciels de cartographie , ou les
modèles gravitaires ont une approche statistique basée le plus souvent sur du krigeage ou sur la notion
de distance.
A titre de comparaison
avec le module d’analyse thématique
de MAPINFO
Carte des températures moyennes.
La carte ci-contre a été réalisée avec les outils
intégrés à Mapinfo (Analyse thématique par coloration continue).
L’interpolation des températures est ici basé plus
sur des critères statistiques que sur des aspects
climatologiques ou géographiques.
avec le modèle gravitaire CIRAME (Distance et
gradient)
Carte des températures minimales (Vallée de la Durance).
Pour prendre en compte l’influence de l’altitude sur
les températures, nous avons développé (année
2000), un modèle d’interpolation (modèle gravitaire)
basé sur la notion de distance mais intégrant le modèle numérique de terrain (maille de 50 m). La carte
issue de ce modèle met en évidence le gradient thermique, mais certains paramètres comme la notion de
versant, de fond de vallée qui agissent fortement sur
ce paramètre climatique, échappent là aussi à l’analyse.
Spatialisation des données climatiques avec le modèle MITEF/LISDQS
Carte des températures minimales (Vallée de la Durance).
A la différence des deux précédentes approches, le modèle LISDQS utilise le modèle
numérique de terrain et l’occupation du sol. Il prend en
compte un grand nombre de
facteurs géographiques et de
couverture du sol qui ont une
influence sur la température
(versant, fonds de vallée, crêtes, proximité de la mer, des
fleuves…).
Le modèle MITEF utilise en entrée
des données sources. Dans sa
version 1, il s’agissait du MNT à
50m et de l’occupation du sol.
La version 2 du modèle MITEF
renommé pour l’occasion en LISDQS (logiciel d’interpolation spatiale
des données quantitatives) intègre
en plus la couche d’information
NDVI.
Cet couche correspond à l’indice
de végétation. Il est utilisé pour
estimer la quantité de végétation
présente sur la surface du globe et
suivre son évolution temporelle.
Les informations portées par le
NDVI sont plus fines que celle de
la couche Occupation du sol.
Autres caractéristiques de la version 2 de ce modèle : l’emprise
géographique qui couvre cette fois
la totalité du territoire régional.
La couche cartographique NDVI a été réalisée en collaboration avec l’INRA de Montfavet et du bureau
d’études GeoProspect. Elle a nécessité le traitement d’images satellites Landsat délivrées par l’USGS
(http://www.usgs.gov).
Pour des raisons budgétaires, le choix de la période d’acquisition s’est porté sur des images antérieures à 2004 (fourniture gratuite). En raison des conditions climatiques au printemps et en été 2003
(sécheresse et températures au dessus des normales saisonnières), cette année n’a pas été retenue.
Quatre images (185 x 170 km) acquises en juin 2002 ont donc été sélectionnées pour couvrir les six
départements de la région PACA.
Pour produire l’indice de végétation, L’INRA et GéoProspect ont effectué les traitements suivants :
1. rectification des images à partir de points de référence (GPS, Géoportail...)
2. changement de projection géographique : UTM, WGS-84 vers Lambert 93, RGF
3. extraction des nuages et des pixels aberrants à partir de classifications
4. calcul de la réflectance (Top-Of-Atmosphere)
5. correction atmosphérique des images (Top-Of-Canopy) à l’aide du modèle SMAC. Les données relatives à la vapeur d’eau, l’ozone et la pression ont été extraites de la base de données METOZ. L’épaisseur optique de l’atmosphère est calculée à partir des données MODIS.
6. mosaïque des 4 images et changement de résolution spatiale (passage de 30 à 50 m)
7. calcul de l’indice de végétation (NDVI)
8. production de la carte régionale de NDVI au format BSQ en Lambert 93, RGF et Lambert III sud,
NTF.
Images LAndSat d’origine
Couche NDVI après traitements
Approche cartographique des zones de précocité en région Provence Alpes Côte d’Azur
En matière de suivi de l’état sanitaire du vignoble, la région Provence Alpes Côte d’Azur, dispose depuis de nombreuses années, d’un dispositif homogène et complet dans lequel le CIRAME joue un rôle
important. Ce dispositif s’appuie sur :
•
Un réseau de parcelle de référence,
•
Un protocole commun d’observation et de notations,
•
Des référentiels communs à l’ensemble des zones viticoles de la région,
•
La base de données climatiques du CIRAME,
•
La base de données des observations (LATITUDE), conçue et réalisée par le CIRAME.
Parmi les référentiels utilisés, existe depuis les années 90, un zonage climatique. Réalisé de façon
empirique par le SRPV PACA à partir d’un ensemble d’observations de terrain (phénologie de la vigne
et de certains ravageurs). Bien que de précision moyenne (limite communale), ce travail a permis
d’identifier 5 zones de précocité (très tardive, tardive, normale, précoce, très précoce).
A partir de ce référentiel, ont été choisis les postes et séries climatiques à partir desquels le SRPV et
le CIRAME font « tourner » les modèles agronomiques (phénologie, maladies et ravageurs). Il a également servi de base au choix et implantation des parcelles de référence.
Ne disposant pas de modèles fiables pour spatialiser les températures, le CIRAME régulièrement sollicité par le Service Régional de la Protection des Végétaux, n’a pu ni valider ce zonage, ni même apporter des améliorations.
La mise en service du modèle MITEF, en 2008, nous a permis d’engager une nouvelle approche de ce
zonage.
La démarche suivie s’est déroulée en 3 phases.
- 2008 : dimensionnement des outils cartographique et informatique, élaboration en collaboration avec le laboratoire Thémas (CNRS Besançon) des données sources utilisées par le modèle. Cette
première phase s’est achevée par la réalisation d’une première carte des secteurs de précocité. A titre
d’essai, seules les données climatiques de la saison 2007 ont été utilisées. Validé à dires d’experts, ce
découpage précisait le zonage empirique existant. Ces résultats encourageants nous ont conduit à
poursuivre cette approche cartographique sur un historique plus important.
- Fin 2008—Début 2009 : Installation de la version 1 du modèle MITEF et choix d’une méthodologie d’élaboration. A l’issue de nombreux contacts avec le SRPV PACA (M. Christophe Roubals) et
les techniciens viticoles des chambres d’agriculture du Var, du Vaucluse et des Bouches du Rhône
(Mrs. Mathieu Combier et Thierry Savio, M. François Berud, M. Didier Richy et Mme Vanessa Fabregette), la somme de température base 10 du 1er mars au 30 septembre a été choisie comme la plus
facile à représenter les potentialités thermiques de la région.
- 2009 : Phase de réalisation.
Cette dernière s’est déroulée en plusieurs étapes :
- Choix des séries climatiques et de l’historique à traiter. Comme lors de chaque intégration de
séries climatiques dans un modèle, différents contrôles ont été effectués (identification des données
manquantes, estimations ou rechargement )
En fonction des contraintes propres au modèle MITEF, liées principalement à la représentativité géographique des postes climatiques, la carte des zones de précocité a été élaborée à partir de :
Les contraintes du modèle MITEF.
L’interpolation des données par
ce modèle est un phénomène
complexe, qui après une phase
de découpage par maille de 50m
de la zone à reconstituer, après
l’évaluation des caractéristiques
géographiques de chaque maille,
va essayer de reconstituer un
paramètre climatique (ici la température) à partir des caractéristiques géographiques des mailles qui portent les postes de mesures.
Ce mode de reconstitution élimine des zones (zone en blanc sur les cartes), comme par exemple les
zones de haute altitude (le sommet du mont ventoux), les forêts, les zones de montagne, zones sur
lesquelles nous ne disposons d’aucune stations ni autres moyens de mesures.
Lors du calcul des sommes de températures, ces contraintes, qui fiabilisent l’interpolation, ont débouché sur une règle de calcul qui vise à éliminer toute maille pour laquelle il n’a pas été possible
d’estimer une seule fois la température.
Le découpage de la région en maille élémentaires de 50 m de côte représente 15 207 000 mailles et
pour chacune d'entre elles une vingtaine de variables explicatives.
- 111 postes (séries climatiques),
- Le calcul de la somme base 10 des températures moyennes du 1er mars au 30 septembre,
- Sur la période 1998—2008.
Pour chaque année, nous avons spatialisé les températures moyennes du 1er mars au 30 septembre.
Chacune de ces 214 estimations quotidiennes a été validé par l’analyse de son coefficient de corrélation global.
A l’issue de ce traitement, nous disposions de 214 matrices géo référencées spatialisant les températures moyennes. Chaque matrice regroupant les estimations des 15 207 000 mailles couvrant la région.
Pour chaque maille nous avons par la suite calculé une somme de température base 10 (avec la règle
de calcul détaillée plus haut), pour constituer une matrice de la somme de température base 10 .
Ce traitement a été reproduit pour les années 1998 à 2008.
Pour terminer, nous avons reconstitué par maille, une moyenne 1998-2008 de cette somme de température. La matrice géo référencée résultante a été intégrée à MAPINFO et cartographiée.
Une première analyse thématique (classe de valeurs) a découpé l’ensemble en 16 classes . Ce découpage à été validé à dires d’expert lors d’une réunion à la Chambre Régionale d’Agriculture PACA le
22 octobre dernier, en présence des techniciens viticoles des Chambres d’Agriculture et du SRAL.
A dires d’experts :
Cette modélisation met bien en évidence les spécificités climatiques de la région observées sur le terrain :
•
Opposition Est-Ouest (la vallée du Rhône - les Alpes—l’influence maritime).
•
Il reproduit également quelques particularités comme :
- L’effet de cheminé autour des Alpilles
- Les zones de plateau de Châteauneuf du Pape plus froides que le reste de la zone
- La zone très précoce autour de l’étang de Berre.
Sur la base de ces observations, ce découpage en 16 classes (de somme de températures base 10) a été
ramené à 5 classes.
Pour la suite …
Cette carte sera diffusée sur le site du CIRAME, et le site du CRIGE PACA, puis intégrée au site LATITUDE (volet viticulture PACA)
LATITUDE : LA BASE DES
CONTROLES DE TERRAIN
Base de données "parcelles de références viticoles" :
LATITUDE
A la demande des Chambres d’Agriculture des Bouches du Rhône, du Var et du Vaucluse, du Service Régional de la Protection des Végétaux PACA, et avec l’appui de l’IFV, le CIRAME met en œuvre une application destinée à centraliser puis analyser un grand nombre de contrôles viticoles (phénologie, maladies et
ravageurs, auxiliaires) effectués par les techniciens de la région sur un ensemble de parcelles viticoles
(conduite conventionnelle et bio). Cette application qui est opérationnelle depuis la saison 2005, s’appuie
sur un protocole d’observations et de notations. En Provence Alpes Côte d’Azur, ce protocole est commun
à l’ensemble des zones viticoles. Il est évalué chaque année par l’ensemble des techniciens viticoles des
Chambre d’Agriculture, du SRAL et du CIRAME.
Techniquement Latitude est conçue autour d’une base de données accessible au travers d’un site internet
(www.cirame.asso.fr/acpcv) conçu et hébergé au CIRAME. Elle permet la saisie des observations réalisées sur un ensemble de parcelles de référence couvrant les zones viticoles de la région. A partir des données saisies dans la base, de nombreuses synthèses multicritères hebdomadaires sont réalisées
(automatiquement ou via un éditeur de requête SQL) permettant d’avoir une image précise de l'état du
vignoble (phénolologie, maladies, ravageurs, auxiliaires et adventices). Pour la saison 2008-2009, nous
avons enregistré 1438 connexions (contre 1358 en 2008) durant la saison mars-août 2009, représentant la
saisie de 15660 contrôles (contre 11635 en 2008). viticoles saisis et analysés sur plus de 400 parcelles
réparties sur les trois départements viticoles de la région (Bouches du Rhône, Var et Vaucluse).
Base Latitude
Volet Viti Provence Alpes Côte d’Azur. La saisie des observations
Base Latitude
Volet Viti Rhône Alpes
La feuille de saisie des observations
Protocole commun
d’observations et de
notations
Protocole commun
d’observations et de
notations
L’organisation générale des bases LATITUDE
Tableau des observations prises en compte (volet Provence Alpes Côte d’Azur).
Physiologie Stade Phénologique
Développement des apex
Maladie
Excoriose
Oïdium
Blackrot
Mildiou
Botrytis
Ravageur Acarien
Acariose
Erinose
Cicadelle Verte
Cicadelle Jaune
Metcalfa
Vers de la grappe
Auxiliaire Typhlodrome
Chrysope
Punaise prédatrice
Acarien prédateur
Autres maladies et ravageurs
Accident physiologique ou climatique
A la demande du SRAL Rhône Alpes, la base Latitude est également utilisée depuis 2008 en Rhône Alpes (vignoble du Sud Drôme, du Dois, du Lyonnais et de Savoie), selon un protocole d’observations et de
notations spécifique et sur un mode de fonctionnement différent de celui utilisé en PACA.
Ainsi pour 2009, 289 connexions ont été enregistrées pour 31 601 contrôles. Ce nombre important par
rapport à celui enregistré en Provence Alpes Côte d’Azur est à rapprocher du nombre de maladies et ravageurs observés, le faible nombre de connexions du mode de saisie adopté (fin de saison).
Le protocole utilisé pour le volet Rhône Alpes, prend en compte les mêmes maladies, ravageurs et auxiliaires, certain selon des notations différentes, est complété par :
Maladie
Erinose
Pourriture Grise
Pourriture Acide
Moisissures
Brenner
Eutypiose
Nécrose bactérienne
Jaunisse
Esca
Apoplexie
Enroulement
Court-noué
Ravageur Pyrale
Mange-Bourgeon
Cochenille
Thrips
Mauvaise herbe
L’utilisation de la base Latitude en Rhône Alpes fait l’objet d’une prestation payante.
Cette base a également été testée dans le Gard sous l’égide de la Chambre d’Agriculture, ainsi qu’en région Bourgogne à l’initiative de la Chambre Régionale d’Agriculture. Dans les deux cas le protocole PACA
a été utilisé.
Les bilans
A partir des informations saisie dans la base, des bilans sont réalisés. Leur élaboration procède en deux
temps :
- Choix des critères de sélection des observations saisies dans la base (période de temps, département,
réseau d’observation, secteur de précocité, cépage, petite zone…)
- Affichage des informations extraites selon des classes d’attaque, par jour d’observation et depuis la saison 2009 sous forme cartographique.
Bilan mildiou
Affichage par parcelle de référence
selon une classe d’attaque
En 2009, le CIRAME a apporté son appui
technique dans le cadre des actions de
protection raisonnée en Arboriculture, Viticulture et
Cultures Légumières de plein champ.
EN ARBORICULTURE
RESEAU REGIONAL ARBORICOLE
Le CIRAME est partenaire associé au Réseau Régional PFI (Production Fruitière Intégrée) PACA et
participe aux réunions bimensuelles en y apportant les références concernant le suivi climatique et
l'évolution des maladies (Tavelure - Feu bactérien - Oïdium - Maladie de la suie et des crottes de
mouche - Stemphyliose) et des ravageurs (zeuzère).
La fiche climatique réalisée à cet effet reprend les références pluviométriques des 14 derniers jours
pour les 22 postes météo disponibles qui couvrent la zone de production arboricole "fruits à pépins" et
une référence thermique en valeur quotidienne (Avignon) qui permet d'apprécier l'évolution des températures ; ces données sont comparées à une moyenne pluri-annuelle en valeurs décadaires.
Cette fiche mentionne également les différents phénomènes climatiques qui ont pu avoir des conséquences sur les vergers : gelée de printemps - grêle - vent fort...
Ponctuellement, des analyses climatiques spécifiques sont également réalisées et communiquées
aux techniciens (somme de froid-bilan pluviométrique-évolution des conditions climatiques dans le
cadre du suivi de la fermeté des poires ou pendant la phase de maturité des pommes…).
(Voir fiches en annexe)
RESEAU D’AVERTISSEMENT TAVELURE
PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT
Cette action est conduite en étroite collaboration avec le Service Régional de l’Alimentation (SRAL)
L'objectif du réseau est d'informer les arboriculteurs en temps réel sur les risques de contamination
primaire afin d'obtenir une efficacité maximale du traitement et empêcher l'installation du champignon
dans le verger.
Le CIRAME assure l'installation, la maintenance et le suivi des postes sur l'ensemble des départements concernés.
L'analyse des données, la rédaction du message et sa diffusion sont exclusivement réalisées par le
CIRAME.
Le SRAL fournit les observations biologiques qui définissent l'époque d'arrivée à maturité des périthèces, le début et la fin des projections d'ascospores, ainsi que l'intensité des projections au cours des
pluies.
L'existence du Réseau est largement relayée par les bulletins des techniciens arboricoles (Guide phytosanitaire - Avertissements Agricoles "Objectifs info ARBO" et Arbo Info), avec la participation rédactionnelle du CIRAME. De même l'information élaborée par le Réseau est reprise en temps différé
dans les bulletins techniques des organismes de développement.
Chapitre 4 La protection raisonnée des cultures - 1
Les messages destinés aux arboriculteurs sont diffusés par :
Répondeur téléphonique "Tavelure" basé à Carpentras (04 90 63 90 50)
Abonnement FAX ou e-mail avec option SMS (réception sur téléphone portable).
L'abonnement Fax ou e-mail est « personnalisé » par
secteur, ce qui permet à l’arboriculteur d’être informé des
risques de contaminations concernant son exploitation.
Douze zones géographiques sont définies, avec possibilité pour l’arboriculteur de s’abonner à une ou plusieurs
zones.
Depuis 2006, les arboriculteurs qui le souhaitent peuvent
souscrire à l'option SMS. Ceci leur permet de recevoir
sur leur téléphone portable un message d'alerte lorsqu'il
y a contamination.
Ce service fonctionne tous les jours de la semaine, y
compris les week-ends et jours fériés, quand la situation
climatique l'exige.
En 2009, il n’y pas eu de nouveaux sites d’observation mais un redécoupage des zones alpines avec la
création d’une treizième zone. Ainsi, il y a deux zones dans les Alpes de Hte Pce et deux dans les Hautes
Alpes. Le réseau compte 48 postes d’observation.
.
CARACTÉRISTIQUES CLIMATIQUES
DU PRINTEMPS 2009
Le printemps 2009 est très doux et pluvieux.
En Provence
Le bilan thermique du printemps 2009 enregistre un excédent de 1°7°C du 1er mars au 31
mai. Durant ces trois mois, les températures
moyennes de toutes les décades printanières
sont excédentaires excepté la troisième décade
du mois de mars qui affiche des valeurs conformes ou légèrement inférieures aux valeurs de
saison. C’est essentiellement du 20 au 27 mars
que les températures restent fraîches. En avril, l’excédent décadaire varie de 1,5°C à
2,5°C ; en mai il atteint 3,5°C en dernière décade.
Au niveau des précipitations,
Avignon - Montfavet
c’est le mois d’avril le plus pluTEMPERATURES MOYENNES ET PRECIPITATIONS QUOTIDIENNES
Printemps 2009
vieux,
notamment
en
deuxième décade où le cumul
enregistré représente plus de
trois fois les valeurs normales.
Les mois de mars et mai n’enregistrent pas de pluie en
deuxième et première décade
respectivement. Le cumul des
pluies de ces trois mois représente plus de 110% des normales.
.
P en mm
T en °C
Pluie
Tmoy
30-mai
28-mai
26-mai
24-mai
22-mai
20-mai
18-mai
16-mai
14-mai
12-mai
10-mai
08-mai
06-mai
30-avr
04-mai
28-avr
02-mai
26-avr
24-avr
22-avr
20-avr
18-avr
16-avr
14-avr
12-avr
10-avr
08-avr
06-avr
04-avr
02-avr
31-mars
29-mars
27-mars
0
25-mars
4
4
23-mars
8
6
21-mars
12
8
19-mars
16
10
17-mars
20
12
15-mars
24
14
13-mars
28
16
11-mars
32
18
09-mars
36
20
07-mars
40
22
05-mars
44
24
03-mars
26
Norm T
La protection raisonnée des cultures - 2
Dans les Alpes
Les températures moyennes enregistrent un excédent de 1,8°C du 1er mars au 10 juin.
Seule la dernière décade du mois de mars est légèrement déficitaire (-0,5°C). La baisse
des températures est observée du 20 au 29 mars. Le 21 mars, la température moyenne
n’excède pas 3°C ! Les décades les plus chaudes sont enregistrées au mois d’avril (1ère
décade) et au mois de mai (3ième décade) avec un excédent de +3,1°C et +3,6°C respectivement.
Les précipitations enregistrées du 1er mars au 10 juin représentent 102% des normales.
C’est la première décade du mois de juin qui est la plus pluvieuse (3 fois la valeur
moyenne) suivie des deux dernières décades du mois d’avril. A noter qu’il ne pleut pas
au cours de la deuxième décade du mois de mars et seulement quelques gouttes en première décade du mois de mai.
.
T en °C
TEMPERATURES MOYENNES ET PRECIPITATIONS JOURNALIERES
Printemps 2009
La Saulce
P en mm
48
23
46
22
44
21
42
20
40
19
38
18
36
17
34
16
32
15
30
14
28
13
26
12
24
11
22
10
20
9
18
8
16
7
14
6
12
5
10
4
8
3
6
2
4
1
2
0
0
10
-m
12 ars
-m
14 ars
-m
16 ars
-m
18 ars
-m
20 ars
-m
22 ars
-m
24 ars
-m
26 ars
-m
28 ars
-m
30 ars
-m
ar
01 s
-a
v
03 r
-a
v
05 r
-a
v
07 r
-a
v
09 r
-a
v
11 r
-a
v
13 r
-a
v
15 r
-a
v
17 r
-a
v
19 r
-a
v
21 r
-a
v
23 r
-a
v
25 r
-a
v
27 r
-a
v
29 r
-a
01 vr
-m
03 ai
-m
05 ai
-m
07 ai
-m
09 ai
-m
11 ai
-m
13 ai
-m
15 ai
-m
17 ai
-m
19 ai
-m
21 ai
-m
23 ai
-m
25 ai
-m
27 ai
-m
29 ai
-m
31 ai
-m
02 ai
-ju
04 in
-ju
06 in
-ju
08 in
-ju
10 in
-ju
in
24
Pluie
Tmoy
moyennes(10 ans)
Températures moyennes et Précipitations décadaires
Printemps 2009
P en mm
La Saulce
T en °C
56
28
52
26
48
24
44
22
40
20
36
18
32
16
28
14
24
12
20
10
16
8
12
6
8
4
4
2
0
0
Dec1
Dec2
Mars
Dec3
Dec1
Dec2
Dec3
Dec1
Avril
Pluie 2009
Moy pluie (9 ans)
Dec2
Dec3
Mai
Tmoy 2009
Dec1
Juin
Normale Tmoy
OBSERVATIONS BIOLOGIQUES
Maturité des périthèces en Basse Provence aussi précoce qu’en 2008, le 9 février, le 3
mars sur les secteurs de Manosque et Les Mees, le 11 mars dans les Hautes Alpes. .
Date de maturité des périthèces
des dix dernières années
Montfavet
Années
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Date de maturité
23/02
19/02
20/02
07/03
17/02
25/03
03/03
16/02
07/02
09/02
L'ÉVALUATION DU RISQUE EN 2009
Provence :
Courbe Assez-Grave du 9 au 19 mars et du 22 avril au 18 mai.
Courbe Légère du 20 mars au 21 avril.
Alpes de Hte Pce (Sud Sisteron):
Courbe Assez-Grave du 9 au 19 mars et du 18 mai au 01 juin
Courbe Légère du 20 mars au 17 mai.
Htes Alpes + Alpes de Hte Pce (Nord Sisteron):
Courbe Assez- Grave du 20 mars au 6 avril et du 27 mai au 18 juin.
Courbe Légère du 7 avril au 26 mai.
Fin des risques de contaminations primaires le 18 mai en Basse Provence, le 1er
juin sur Manosque et Les Mées, le 8 juin dans les Htes Alpes, le 18 juin secteurs La
Motte du Caire et Le Saix.
.
LES CONTAMINATIONS ET PROJECTIONS
Cette année, l’inoculum est important. Les observations biologiques ont montré des
taux de projections sur lames, exceptionnels (Cf graphiques –pages 7 à 11 )
En Basse Provence (Départements 84, 13, 30)
Le nombre de contaminations varie entre 7 et 10 pour une moyenne de 8,5 (5 en 2008).
C’est au mois d’avril que le nombre de contaminations est le plus important. La première contamination est enregistrée le 28 mars sur tous les secteurs. En avril, il y a 4
contaminations généralisées (les 2, 12, 21 et 26 avril), en mai une seule contamination,
le 15, également généralisée.
Les premières projections, de faibles intensités, s’observent suite à la pluie de 4 mars,
mais les températures étant très basses, ces pluies n’ont pas été contaminatrices. Au
cours de la première contamination généralisée les projections sont importantes (entre
20 et 30%). Cette contamination atteint localement le risque grave. Le mois d’avril enregistre 6 à 8 contaminations, dont deux atteignent le risque grave. Au total plus de 60%
du stock est projeté. Au 24 avril, il reste 10% du stock.
Les pluies du 14 mai ont projeté les quelques spores restantes et ont mis fin aux risques
de contaminations primaires.
Dans les Alpes
Secteur sud Sisteron : 11,5 contaminations sont détectées (8 en 2008) dont 3 qui atteignent le risque grave de la courbe de Mills. La première contamination est enregistrée le 29 mars.
Les premières projections sont enregistrées le 28 mars. Les projections les plus importantes sont observées les 6-7 avril, 20-21 avril, et 28 avril avec un taux compris entre
15%.et 30%. Au 1er mai il reste encore plus de 10% à projeter.
La pluie du 31 mai libère les quelques spores restantes et marque la fin des risques de
contaminations primaires.
Secteur nord Sisteron : le nombre de contamination est moins élevé que sur les autres départements. Il varie de 5 à 9 pour une moyenne de 6,7 (14 en 2008). Trois sont
généralisées à tous les secteurs (les 26 avril, 15 mai et 6 juin). La première contamination est observée sur la majorité des secteurs le 16 avril, localement le 29 mars, ou début avril. Les premières projections supérieures à 10% sont observées fin avril en zone
d’altitude, le 19 avril ailleurs. Les contaminations des 26 avril et 15 mai
apparaissent comme majeures du fait de l’importance des projections
(>20%), de la longueur de la période humide (risque grave atteint) et
des pluies lessivantes le 26 avril et localement le 15 mai.
Au 19 mai il reste encore 10% du stock à projeter. Les pluies du 8 juin
mettent fin aux risques primaires sauf en zone d’altitude (La Motte
et Le Saix) où ils se terminent le 18 juin.
L'APPARITION DE LA MALADIE
En Basse
Provence, les premières taches de tavelure sont observées aux
alentours du 14 avril suite à la contamination du 29 mars. A la fin des risques primaires, la tavelure sur feuilles est présente dans la majorité des vergers : il est rare de
trouver une parcelle exempte de maladie. La présence sur fruits est peu importante et
les conditions climatiques de l’été ont permis de contenir la maladie. A la récolte, la tavelure n’a pas eu d’incidence.
Dans les Htes Alpes, les premières taches sont apparues début mai sur Ribiers, à partir
du 10 mai sur La Saulce. Dans beaucoup de vergers la tavelure est présente mais avec
un niveau d’attaque peu préoccupant
MODÈLE RIMPRO
Ce modèle indique un niveau d’infection représenté par un indice de risque (RIM), qui
tient compte à la fois du volume de spores projetées et du risque d’infection. Il simule
également l’évolution de maturité des ascospores ainsi que les projections. Le RIM sert
de base pour la décision du traitement (RIM<250 : risque faible (traitement inutile),
RIM>500 risque fort).
Sur le site d’Avignon (Cf graphique ci-dessous), le modèle RIMPRO indique les premières projections significatives le 28 mars, puis les 2 et 3 avril, les pics de projections apparaissant les 16 et 20 avril. Le premier risque apparaît le 2 avril avec un RIM très faible (63). Il n’y a pas de risque le 28 mars, jour de la première contamination selon les
tables de Mills. Les 16 et 17 avril l’indice RIM est inférieur à 250, il est inférieur à 500
les 26, 27 avril et le 15 mai. C’est le 21 avril que le risque le plus grave est observé avec
un RIM de 1406.
LA DIFFUSION DE L’INFORMATION
Répondeur téléphonique : 04-90-63-90-50
Il y a eu 1011 appels du 4 mars au 18 juin 2009 pour 55 messages enregistrés (77 en 2008), soit 757
appels de moins que l’année dernière.
Abonnement par fax et e-mail avec l’option SMS
8251 fax ont été transmis du 3 mars au 18 juin. Des SMS sont envoyés aux arboriculteurs qui ont souscrit cette option, lorsqu’une contamination est détectée sur la zone
choisie. L’option SMS est un complément de l’envoi par fax ou e-mail. En 2009, 970
SMS ont été envoyés.
Cette année 287 arboriculteurs ou techniciens sont abonnés au réseau d’avertissement
tavelure : 74 le reçoivent par e-mail, 229 par fax, dont 16 qui reçoivent à la fois par fax
et mail, nouvelle option disponible en 2009 ; 65 ont choisi l’option SMS.
RESEAU D'AVERTISSEMENT TAVELURE
Evolution du nombre d'abonnés
Nb d'abonnés
300
280
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Nombre d'abonnés par département
Année 2009
Nb d'abonnés
90
80
70
78
60
67
68
50
40
30
33
20
33
10
8
0
Alpes de Hte Pce
Hautes Alpes
Bouches du
Rhône
Gard
Vaucluse
Divers
28
/0
2
03 /20
/0 09
3
06 /20
/0 09
3
09 /20
/0 09
3
12 /20
/0 09
3
15 /20
/0 09
3
18 /20
/0 09
3
21 /20
/0 09
3
24 /20
/0 09
3
27 /20
/0 09
3
30 /20
/0 09
3
02 /20
/0 09
4
05 /20
/0 09
4
08 /20
/0 09
4
11 /20
/0 09
4
14 /20
/0 09
4
17 /20
/0 09
4
20 /20
/0 09
4
23 /20
/0 09
4
26 /20
/0 09
4
29 /20
/0 09
4
02 /20
/0 09
5
05 /20
/0 09
5
08 /20
/0 09
5
11 /20
/0 09
5
14 /20
/0 09
5/
20
09
16
/0
19 2/2
/0 00
22 2/2 9
/0 00
25 2/2 9
/0 00
28 2/2 9
/0 00
03 2/2 9
/0 00
06 3/2 9
/0 00
09 3/2 9
/0 00
12 3/2 9
/0 00
15 3/2 9
/0 00
18 3/2 9
/0 00
21 3/2 9
/0 00
24 3/2 9
/0 00
27 3/2 9
/0 00
30 3/2 9
/0 00
02 3/2 9
/0 00
05 4/2 9
/0 00
08 4/2 9
/0 00
11 4/2 9
/0 00
14 4/2 9
/0 00
17 4/2 9
/0 00
20 4/2 9
/0 00
23 4/2 9
/0 00
26 4/2 9
/0 00
29 4/2 9
/0 00
02 4/2 9
/0 00
05 5/2 9
/0 00
08 5/2 9
/0 00
11 5/2 9
/0 00
14 5/2 9
/0 00
17 5/2 9
/0 00
5/ 9
20
09
AVIGNON-MONTFAVET
35
15
02-avr 04-avr
30
30
25
29-mars
02 et 4 avr
2009
40
40
12-avr 16-avr 19-21 avr
15-mai
29-mars
25
20
Début réseau
ISLE SUR SORGUE
12-avr 16-avr 19-avr
27-avr
35
26-avr
30
Fin des risques primaires
25
20
Conta. Assez-grave
10
10
5
5
0
0
40
40
35
35
Conta. Grave
20
20
15
15
10
10
5
5
0
0
%projection
pluie
tmoy
15
Conta.légère
Conta. Grave
2009
15 mai
30
21-avr
25
%projection
pluie
tmoy
Conta.légère
Conta. Assez-grave
14
11
08
05
/2
/2
/2
/2
/2
/2
/2
00
00
00
00
00
00
00
00
19 et 21 av ril
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
26-avr
/0
5
/0
5
/0
5
/0
5
/0
5
/0
4
/0
4
/2
00
00
00
30
02
29
/0
4
/2
/2
/2
12-avr
26
/0
4
/0
4
/0
4
9
9
17-av r
23
20
17
00
00
9
35
/2
/2
00
9
04-avr
/0
4
/0
4
/2
00
9
9
9
9
9
9
9
9
9
9
29-mars
14
11
/0
4
/2
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
28
/0
2
03 /20
/0 09
3
06 /20
/0 09
3
09 /20
/0 09
3
12 /20
/0 09
3
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4
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4
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4
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4
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4
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5
05 /20
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20
09
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08
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/2
/2
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3
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18
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40
40
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35
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25
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15
10
10
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5
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tm oy
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9
4
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9
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9
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9
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9
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20
09
MANOSQUE
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25
20
20
03-04 avr
25
02-avr
06-07 avr 21-22 avr
20-21-22 avr 27-avr
16-avr
2009
40
40
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35
26-avr
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04-mai
15-mai
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30-mars
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10
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40
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01-juin
04-mai
15-mai
06-07-avr
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15
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0
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pluie
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0
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/0 09
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01 /20
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5
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22 5/20
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25 5/20
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5
03 /20
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09 6/20
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20
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/0
3
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3
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3
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3
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4
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4
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4
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4
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5
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5
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6
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/0 09
6/
20
09
14
11
PLAN DE VITROLLES
30
19-avr
20
16-avr
% proj
55
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45
03-avr
35
pluie
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01-02 juin
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0
LA MOTTE DU CAIRE
15-mai
50
16-avr
06-juin
01-02 juin
40
27-mai
30
27-mai
25
15-mai
29-mars
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0
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65
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25
25
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10
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0
0
pluie
tmoy
Conta.légère
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3
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3
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5/
20
09
ST REMY DE PROVENCE
35
30
29-mars
2009
40
40
15-mai
12-avr
35
16-avr
02 et 4 avr
21-avr
30
25
26-avr
25
20
20
15
15
10
10
5
5
0
%projection
pluie
tmoy
Conta. Grave
Conta. Assez-grave
Conta.légère
0
LUTTE RAISONNÉE CONTRE L’OÏDIUM DU POMMIER
LE RÉSEAU D’AVERTISSEMENT OÏDIUM
Principe
Ce nouveau réseau d’avertissement, mis en place en 2007 par le CIRAME, a pour objectif d’aider les arboriculteurs à raisonner à la parcelle la lutte contre l’oïdium du pommier. En adaptant son programme de
traitements chimiques au risque réel de la maladie, l’arboriculteur peut, selon les années et les caractéristiques de son verger, diminuer le nombre d’interventions chimiques spécifiques.
Ce réseau est basé sur les résultats du modèle anglais « ADEM- Oïdium du pommier », testé et validé
pendant 4 ans dans notre région.
Le modèle et sa validation en PACA
Le modèle « ADEM -Oïdium du pommier » a été mis au point par les chercheurs Mrs Butt et Xu de la station d’East Malling en 1993. Le logiciel ADEM (Apple Disease East Malling) regroupe 4 modèles de prévision de maladies (tavelure, oïdium, chancre et feu bactérien) et est intégré au logiciel MORPH qui propose
au total une vingtaine de modèles (ravageurs, méthodes de culture). Le modèle ADEM-Oïdium du pommier a été validé et utilisé en Normandie à la fin des années 90.
ADEM-Oïdium du pommier modélise la progression de l’infection et de la sporulation lors des contaminations secondaires d’oïdium.
Pour fonctionner, il nécessite plusieurs types de données :
des données climatiques : relevés horaires de température, pluie, humidité et durée d’humectation
du feuillage
des données sur l’hôte : sensibilité variétale
des données sur le champignon : niveau d’inoculum.
Il donne une prévision de l’oïdium infectieux, qui, associée à une grille de décision (ci-dessous), permet
d’opter pour une stratégie de lutte adaptée à la parcelle.
Sensibilité
variétale
Sensible
Moyen
Peu
sensible
Inoculum
si % taches sporulantes : si % taches sporulantes :
Fort
Moyen
>8% : renouveler tous
les 7 jours
>8% : renouveler tous les
7 jours
entre 4 et 8% :
renouveler tous les 10
jours
entre 4 et 8% : renouveler
tous les 10 jours
<4% : renouveler tous
les 15 jours
<4% : ne pas traiter
Grille de décision
Ne pas
traiter
Faible
La mise en place en 2007 du Réseau d’Avertissement Oïdium fait suite à 4 ans de validation de ce modèle
dans notre région, en collaboration avec la station expérimentale La Pugère et le CEHM. Les résultats obtenus font état d’une diminution possible du nombre de traitements chimiques spécifiques de 30 à 100 %
selon les parcelles et les années.
Ces résultats ont permis de faire évoluer la stratégie de protection contre l’oïdium. Alors que la stratégie
classique débutait dès le gonflement des bourgeons (stade C-C3) avec des cadences de renouvellement
le plus souvent liées aux risques de contaminations tavelure, la nouvelle stratégie s’appuie sur les résultats
du modèle :
- les interventions pré-florales sont rarement justifiées (conditions climatiques fin mars-début avril peu favoCompte-rendu Technique 2009
rables au développement du champignon). Seuls les
vergers présentant des niveaux de risques élevés
peuvent en nécessiter.
- de la chute des pétales à la fermeture de la
pousse, la nécessité ou non d’intervenir et la cadence d’intervention peuvent être raisonnées à la
parcelle, en fonction de l’évolution de l’inoculum.
Quatre stratégies sont proposées par le modèle :
« ne pas traiter », « traiter tous les 15 jours », « tous
les 10 jours » ou « tous les 7 jours ».
L’évolution de l’inoculum doit donc être suivie régulièrement dans chaque parcelle afin de choisir la
stratégie adaptée à son verger.
Un article spécifique est diffusé dans le Guide de
protection phytosanitaire intégrée 2009 élaboré par
les techniciens du Réseau Arbo PFI.
Fonctionnement du Réseau Oïdium
•
La communication
En début de saison, des articles sont diffusés dans les bulletins édités par le CIRAME et ses partenaires
(Bulletin d’information Agrométéo, Objectifs Info Arbo), les journaux agricoles (Vaucluse agricole, L’agriculteur Provençal). L’information est également relayée sur le terrain par les techniciens spécialisés en
arboriculture et reprise dans un article spécifique dans le Guide de protection phytosanitaire intégrée 2009.
•
L’élaboration des messages
Pour une meilleure compréhension, les messages ont été simplifiés en 2009. Pour chaque poste climatique, 3 « parcelles-types » ont été retenues, à savoir parcelle très sensible/inoculum fort, parcelle moyennement sensible/inoculum moyen, et parcelle peu sensible/inoculum faible. Ces parcelles « virtuelles »
sont créées dans le logiciel ADEM et une procédure est paramétrée dans ADEM pour faire tourner le modèle de façon semi-automatique.
Les résultats du modèle sont notés sur une fiche pour archivage puis saisis dans une application mise au
point par le CIRAME (comme pour le Réseau Tavelure) permettant de composer et envoyer les fax et
mails.
•
L’envoi des messages
Les messages sont envoyés :
- par fax ou mail pour garder une certaine souplesse (fréquence, message intermédiaire possible, taille du
message) que n’aurait pas permis un envoi par courrier (si on avait choisi d’insérer les messages au bulletin Objectifs Info Arbo).
- sur abonnement auprès du CIRAME
Voir annexe : bulletin d’abonnement
- au moins tous les 15 jours, en début de semaine, avec un envoi intermédiaire en cas de forte évolution
de la situation. En effet, contrairement à la tavelure qui doit être suivie en temps réel (contamination liée à
un événement climatique précis), l’oïdium ne nécessite qu’une surveillance régulière de la situation.
- sur le Vaucluse, les Bouches du Rhône et l’est du Gard (postes automatiques du Réseau Tavelure).
•
« Surveillance » du modèle
Les informations échangées au cours des réunions bi-mensuelles du Réseau Arbo PFI permettent de s’assurer régulièrement de la cohérence entre les résultats du modèle et la réalité.
Bilan de la 3ème année
•
Fonctionnement
payants
51
17
68
fax
mail
total
En 2009, le Réseau d’Avertissement Oïdium a
diffusé ses messages auprès de 74 abonnés
(voir le détail dans le tableau ci-contre).
gratuits *
0
6
6
total
51
23
74
* organismes partenaires du Réseau Arbo PFI
Ci-dessous le détail des abonnés payants par zone (certains abonnés choisissant plusieurs zones) :
Zone 1 (Nord Vallée Rhône) :
4
Zone 6 (Arles) :
2
Zone 2 (Orange) :
5
Zone 7 (Tarascon-Nîmes) :
11
Zone 3 (Centre Comtat) :
8
Zone 8 (St Rémy) :
19
Zone 4 (Avignon) :
7
Zone 9 (Plaine de Durance) :
14
Zone 5 (Sud Comtat) :
15
Le Réseau a couvert la période de mars à juin (stade E-E2 à partir du 25 mars, fermeture de la pousse à
partir du 30 juin), ce qui représente un peu plus de 1000 messages envoyés (fax et mail confondus).
Exemple de message
•
Notice explicative envoyée aux abonnés
en début de saison.
Améliorations apportées en 2009
Suite à l’expérience acquise lors des 2 premières années de fonctionnement, de nouvelles modifications
ont été apportées en 2009 après concertation entre le CIRAME et les techniciens du Réseau Arbo PFI. En
effet, les résultats de l’enquête et le « retour du terrain » rapporté par les techniciens montraient que les
arboriculteurs avaient des difficultés pour positionner leur parcelle en termes de sensibilité.
Il leur est donc désormais proposé de classer
leur parcelle en début de saison selon le niveau d’infestation de l’année précédente.
Puis, à partir de la chute des pétales une observation réalisée tous les 15 jours dans leur
parcelle permettra si nécessaire de rectifier ce
classement en cours de saison, selon le tableau ci-contre :
Échelle de sensibilité
Selon dégâts année précéNiveau de risque
dente puis contrôle en verger
Pas d’oïdium
Faible
Peu d’oïdium (« il faut chercher pour trouver les symptôMoyen
mes »)
Beaucoup d’oïdium (« on
observe les symptômes au
Élevé
1er coup d’œil »)
Les messages envoyés en 2009 ont également été simplifiés puisqu’ils n’indiquaient, pour chaque station
météo, que 3 cas « réalistes » au lieu des 9 cas énumérés les années précédentes :
- parcelle sensible / inoculum fort
- parcelle moyennement sensible / inoculum moyen
- parcelle peu sensible / inoculum faible.
L’article diffusé dans le Guide de protection phytosanitaire intégrée 2009 a également été complété par les
conditions climatiques favorables au développement de l’oïdium (amélioration demandée dans les réponses à l’enquête 2008) ainsi que par un rappel des produits disponibles pour la lutte chimique.
•
Conditions climatiques et risque oïdium 2009
ADEM - Oïdium du pommier 2009
Carpentras La Tapy
Durée d'humectation
Pluie
Tmoy
parc. très sensible /
inoc. Fort
parc. moyen sensible /
inoc. Moyen
parc. peu sensible /
inoc. Faible
28
72
24
% de taches sporulantes
60
20
48
16
36
12
24
8
12
4
28-juin
24-juin
20-juin
16-juin
8-juin
12-juin
4-juin
31-mai
27-mai
23-mai
19-mai
15-mai
7-mai
11-mai
3-mai
29-avr.
25-avr.
21-avr.
17-avr.
9-avr.
13-avr.
5-avr.
1-avr.
28-mars
24-mars
20-mars
16-mars
8-mars
12-mars
4-mars
28-févr.
24-févr.
0
20-févr.
0
Précipitations (en mm), Températures moyennes (en °C),
Durée d'humectation (en h)
84
32
Le graphique ci-dessus montre l’évolution des résultats du modèle pendant la période de fonctionnement
du Réseau Oïdium, pour 3 sortes de parcelles à Carpentras La Tapy.
Il permet de suivre en parallèle l’évolution du risque oïdium et de la climatologie.
On voit que le risque n’a jamais atteint le seuil de traitement (4% de taches sporulantes) pour les parcelles
« peu sensibles/inoculum faible » et qu’il ne l’a atteint très ponctuellement qu’à partir de juin pour les parcelles « moyennement sensibles/inoculum moyen » . Par contre, les parcelles « très sensibles/inoculum
fort » franchissent le seuil 8% une première fois en dernière décade de mars, puis à partir du 5 avril et jusqu’à la fermeture de la pousse car le champignon a bénéficié de périodes humides très fréquentes assorties de températures optimales pour son développement (entre 15 et 25°C).
Les conditions climatiques de l’année 2009 ont donc été plutôt favorables au développement de l’oïdium.
•
Enquête de satisfaction (juillet 2009)
Le CIRAME a mené une enquête pour avoir le sentiment des arboriculteurs abonnés au Réseau Oïdium.
Résumé des principaux résultats :
la publicité
La plupart des abonnés 2009 ont répondu à l’article paru dans le bulletin « Objectifs Info Arbo » (38%), ont
suivi les conseils des techniciens de terrain (25%) ou faisaient déjà partie des abonnés 2008 (25%) ; d’autres ont vu l’article paru dans le bulletin « Agrométéo » du CIRAME (13%).
le fonctionnement général
la mise en application
les résultats au verger
Même si le nombre de réponses à cette enquête est, comme les années précédentes, peu élevé (7 réponses), ces résultats sont toujours satisfaisants, parfois meilleurs que ceux obtenus en 2008.
VALIDATION DU MODÈLE ADEM-OÏDIUM
DU POMMIER
Introduction
En 2009, le CIRAME a reconduit certains essais alpins mis en place en 2008 et une nouvelle collaboration
s’est mise en place avec le CEFEL de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Dispositif expérimental
•
Organismes partenaires
La validation du modèle ADEM est basée sur la collaboration entre plusieurs organismes :
- le CIRAME : mise à disposition des données climatiques validées, fonctionnement régulier du modèle
- l’entreprise de production-conditionnement-commercialisation de pommes « Los Frutales des Alpes » (Les Mées, Alpes de Haute Provence) : contrôles inoculum et suivi des traitements sur une parcelle
essai (variété Granny Smith aux Mées)
- la société de services et conseils « Raison’Alpes » (Sisteron, Alpes de Haute Provence) : contrôles inoculum et suivi des traitements sur une parcelle essai (variété Golden à Ribiers).
- le CEFEL de Montauban : contrôles inoculum et suivi des traitements sur une parcelle essai (variétés
Golden, Fuji, Pink Lady à Montauban). La mise à disposition des résultats du modèle est ici une prestation
payante (organisme extérieur au Réseau Arbo PFI régional La Pugère).
•
Parcelles essai
Pour les parcelles de Los Frutales des Alpes et du CEFEL, elles sont chacune divisées en 2 parties :
- une partie « producteur » traitée selon la stratégie classique : préventif au stade C-C3 puis cadence axée
sur la lutte tavelure jusqu’à la fermeture de la pousse.
- une partie « ADEM » traitée en fonction des propositions du modèle, de la floraison à la fermeture de la
pousse. Ainsi, les traitements préventifs ne sont plus faits systématiquement et la maladie est gérée indépendamment du risque tavelure.
Pour la parcelle de Raison’Alpes, elle est divisée en 2 parties comme suit :
- une partie « producteur » bénéficiant de 2 traitements préventifs positionnés avant fleur ; les traitements
suivants sont réalisés, comme sur la partie « ADEM », en fonction des propositions du modèle jusqu’à la
fermeture de la pousse.
- une partie « ADEM » sans traitements préventifs et traitée en fonction des propositions du modèle de la
floraison à la fermeture de la pousse.
Bilan climatique
•
Dans les Alpes
2ème
La
moitié d’avril compte de nombreux épisodes pluvieux avec de longues périodes humides et des
températures supérieures à 10°C (donc favorables au champignon). Puis à partir de mai, les épisodes
pluvieux sont plus rares, les périodes humides sont régulières bien que beaucoup moins fréquentes qu’en
2008 et les températures sont optimales pour le champignon (comprises entre 15 et 25°C).
•
Dans le Tarn-et-Garonne
En avril, les épisodes pluvieux sont relativement fréquents avec de longues périodes humides et des températures favorables. En mai, il y a moins de précipitations mais toujours beaucoup d’humidité et des températures souvent optimales.
Résultats et commentaires
•
Parcelle Los Frutales des Alpes, variété Granny Smith, pression
moyenne
Tmoy
observation inoculum ADEM
Les Mées (Alpes de Haute Provence)
Pluie
résultat modèle partie ADEM 2009
observation inoculum producteur
traitements anti-oïdium réalisés sur la partie producteur et/ou ADEM
28
84
20
60
16
48
12
36
stade H
stade E-
stade I
basculement
stade J
22-juin
19-juin
16-juin
13-juin
7-juin
10-juin
4-juin
1-juin
29-mai
26-mai
23-mai
20-mai
17-mai
14-mai
8-mai
11-mai
5-mai
2-mai
29-avr.
26-avr.
23-avr.
20-avr.
17-avr.
0
14-avr.
0
11-avr.
12
8-avr.
4
5-avr.
24
2-avr.
8
72
stratégie ADEM :
ne pas traiter
24
30-mars
inoculum faible
Partie ADEM
Partie Producteur
Inoculum début de saison
0%
0%
Inoculum fin de saison
3,5 %
1,3 %
Nombre de traitements anti-oïdium
(4)
6 + (5)
() = anti-tavelure avec effet secondaire oïdium
- Stratégie proposée par le modèle : pas de protection spécifique anti-oïdium.
- Stratégie réellement mise en place sur la partie ADEM :
⇒ respect de la stratégie (aucun anti-oïdium spécifique appliqué), mais 4 anti-tavelure avec effet
secondaire oïdium positionnés les 8, 17, 24 avril et 14 mai.
⇒ Économie de 64 % des anti-oïdium par rapport à la stratégie habituelle du producteur.
- Maîtrise de l’inoculum : bonne.
Un peu plus de symptômes sur la partie ADEM que sur la partie producteur mais inoculum satisfaisant en
fin de saison sur la partie ADEM.
- Conclusion :
On peut se demander quel a été l’impact exact sur l’oïdium des 4 traitements anti-tavelure. On obtient toutefois une bonne maîtrise de l’inoculum avec 64 % d’économie par rapport à la stratégie producteur. Il serait intéressant de poursuivre cet essai l’année prochaine pour avoir un an de recul supplémentaire à propos de l’impact d’une lutte anti-oïdium pilotée par ADEM sur l’évolution de l’inoculum au fil des années.
•
Parcelle Raison’Alpes, variété Golden, pression forte
Pluie
Tmoy
Ribiers (Hautes Alpes)
28
84
inoculum faible
12
stade J
stratégie ADEM :
ne pas traiter
stratégie ADEM :
ne pas traiter
stratégie ADEM :
traiter tous les 7 j
16
stratégie ADEM :
traiter tous les 10 jours
60
stratégie ADEM :
20
stratégie ADEM :
72
36
stade I
stade G
48
12
0
0
9-juin
6-juin
3-juin
31-mai
28-mai
25-mai
22-mai
19-mai
16-mai
13-mai
7-mai
10-mai
4-mai
1-mai
28-avr.
25-avr.
22-avr.
19-avr.
16-avr.
13-avr.
7-avr.
10-avr.
4-avr.
1-avr.
29-mars
26-mars
Partie ADEM
Partie Producteur
1,5 %
0,7 %
7,5 %
11,7 %
6
8
15-juin
4
stade E
12-juin
8
fermeture de la
pousse
24
inoculum moyen
inoculum fort
24
23-mars
inoculum moyen
- Stratégie proposée par le modèle : début de protection le 6 avril cadence 15 jours, resserrement des cadences à 7 jours le 22 avril puis cadence 10 jours à partir du 30 avril. Suspension des traitements proposé
le 27 mai, puis cadence 10 jours proposée le 3 juin. Arrêt des traitements à partir du 10 juin. Fermeture de
la pousse le 15 juin.
⇒ pas de traitements préventifs
⇒ dans l’ensemble, respect de la stratégie modèle malgré un début de protection qui intervient 4
jours après le résultat du modèle et les 2ème et 5ème traitements réalisés avec une cadence de 7
jours contre 15 ou 10 jours selon le modèle.
- Maîtrise de l’inoculum : bonne.
En début de saison 2009, l’inoculum est plus bas que celui observé début 2008. Puis l’inoculum a augmenté sur les parties ADEM et producteur avec un coefficient multiplicateur plus important sur la partie producteur. Il atteint un niveau satisfaisant en fin de saison sur les 2 parties.
- Conclusion :
les 2 traitements positionnés avant fleur sur la partie producteur n’ont pas apporté une protection supplémentaire vis-à-vis de l’oïdium par rapport à la partie ADEM et ne présentent donc pas d’intérêt majeur,
dans les conditions de l’essai. D’autre part, le niveau d’inoculum étant plus bas début 2009 que début
2008, il ne semble pas y avoir eu de dérive de l’inoculum sur cette parcelle suite à l’utilisation du modèle
ADEM. Il serait toutefois intéressant de poursuivre cet essai l’année prochaine afin de confirmer ces bons
résultats.
•
Parcelle CEFEL Montauban (Tarn-et-Garonne), variétés Golden, Pink
Lady (pression forte), Fuji (pression moyenne)
Pluie
Tmoy
inoculum faible
inoculum fort
84
inoculum moyen
inoculum faible
inoc.
faible
20
60
12
stratégie ADEM :
ne pas traiter
stratégie ADEM :
stratégie ADEM :
ne pas traiter
16
stratégie ADEM :
72
stratégie ADEM :
24
48
36
stade
stade E-
stade J
stade
Partie ADEM
Partie Producteur
0%
0%
10 %
8%
6
6
11-juin
8-juin
5-juin
2-juin
30-mai
27-mai
24-mai
21-mai
18-mai
15-mai
9-mai
12-mai
6-mai
3-mai
30-avr.
27-avr.
24-avr.
21-avr.
18-avr.
15-avr.
12-avr.
0
9-avr.
0
6-avr.
12
3-avr.
4
31-mars
24
28-mars
8
25-mars
28
Montauban (Tarn et Garonne)
- Stratégie proposée par le modèle : début de protection le 15 avril cadence 10 jours, resserrement des
cadences à 7 jours le 24 avril. Suspension des traitements proposé le 7 mai, puis cadence 10 jours à partir
du 12 mai.
⇒ pas de traitements préventifs
⇒ traitement du 6 avril non justifié par le modèle. Dernier traitement le 12 mai…
- Maîtrise de l’inoculum : la pression oïdium augmente nettement pendant la saison sur la parcelle essai
(réputée « forte pression »). Cette augmentation est du même ordre sur les parties ADEM et producteur.
- Conclusion :
L’utilisation du modèle ADEM n’a logiquement pas permis ici une réduction du nombre de traitements antioïdium, étant donné la forte pression historique de la maladie dans cette parcelle. L’objectif du modèle
dans ce cas-là est plutôt d’aider à cibler les périodes où il faut resserrer les cadences pour essayer de réduire l’inoculum pour les années suivantes. Il serait intéressant de poursuivre cet essai l’année prochaine
afin de suivre l’évolution de la pression oïdium.
D’autre part, le classement de l’inoculum secondaire ne semble pas toujours adapté à la situation : début
mai la documentation anglaise considère la pression comme faible alors que les observations de symptômes augmentent. Il serait judicieux en 2010, comme on le fait déjà pour les autres parcelles essais, de ne
pas suivre à la lettre cette définition de l’inoculum mais de l’adapter à la situation réellement observée dans
le verger afin que les préconisations soient cohérentes.
Conclusion
Les bons résultats obtenus en 2008 dans les Alpes sont confirmés en 2009 : le modèle ADEM a permis
une réduction du nombre de traitements anti-oïdium sur la parcelle faible pression. Le non-intérêt des traitements préventifs positionnés habituellement avant fleur est également prouvé sur la parcelle forte pression. Une 3ème année de test est envisagée en 2010 afin de s’assurer que l’utilisation du modèle ADEM
n’entraîne pas une dérive de l’inoculum.
Dans le Tarn et Garonne, l’utilisation du modèle n’a pas permis cette année une réduction du nombre de
traitements anti-oïdium, ce qui est normal sur une parcelle à forte pression, l’objectif étant plutôt dans ce
cas-là de positionner au mieux les traitements afin d’essayer de réduire l’inoculum. Une 2ème année de test
est prévue en 2010 sur cette même parcelle. D’autre part, une 2ème parcelle, moins touchée par l’oïdium,
devrait être également suivie afin de tester le modèle dans un contexte plus favorable à une éventuelle
réduction du nombre de traitements.
LE FEU BACTÉRIEN
En 2009, pour la deuxième année consécutive, le CIRAME a participé au groupe de travail « feu bactérien » piloté par la station d’expérimentation arboricole PACA « La Pugère ».
Missions du CIRAME
▪ enregistrement des conditions climatiques sur les parcelles expérimentales pour vérifier la possibilité des infections, création d’une base de données
▪ diffusion, mise en œuvre d’une rubrique modélisation sur internet
▪ veille modélisation
ENREGISTREMENT DES CONDITIONS CLIMATIQUES – CRÉATION
D'UNE BASE DE DONNÉES
Afin d'assurer le suivi des conditions climatiques sur les parcelles d'expérimentation « effets produits de
traitement », le CIRAME a organisé le recueil des données météo à partir de stations météorologiques
automatiques.
Ces stations enregistrent la température et l’humidité de l'air sous abri, la pluie et l’humectation de la végétation au pas de temps horaires, et transmettent leurs mesures par téléphone (ligne fixe ou GSM pour les
stations pérennes, système GSM pour les stations temporaires).
L'enregistrement des données météo a
été réalisé à partir :
• des stations météo existantes
situées à proximité des sites d'expérimentation pour les parcelles de Mallemort de Provence, Cavaillon, Orgon,
Neffes et La Saulce.
• d'une station météo temporaire
installée à l'intérieur de la parcelle support de l'essai "efficacité des produits de
traitements" comparé au programme du
producteur à Saint Rémy de Provence
(photo ci-contre).
La campagne de mesure s'est déroulée
du 1er avril au 31 juillet 2009. Les donCompte-rendu Technique 2009
nées collectées ont été rassemblées dans une base de données sous Excel en valeurs horaires et quotidiennes. Ces données ont été analysées à posteriori et mises en relation avec les observations "feu bactérien" ou "effets des produits de traitements (efficacité, degré de toxicité, développement végétatif) »
réalisées en cours de campagne par les techniciens en arboriculture.
DIFFUSION, MISE EN ŒUVRE D’UNE RUBRIQUE INTERNET
« MODÉLISATION FEU BACTÉRIEN »
Création d’une nouvelle rubrique internet
Les travaux menés par le CIRAME en 2008 ont montré que la prise en compte de 5 jours de prévision
météorologique permettait de mieux anticiper le risque feu bactérien. Il fallait donc mettre à la disposition
des arboriculteurs un outil interactif leur permettant d’exploiter ces résultats. Une nouvelle rubrique dédiée au feu bactérien a donc été mise en ligne par le CIRAME sur son site internet www.agrometeo.fr :
Page d’accueil du site
www.agrometeo.fr
L’accès à cette rubrique est sécurisé et réservé aux personnes abonnées aux bulletins techniques
« Objectifs Info Arbo » et « Arbo Info » (accès grâce au numéro d’abonné) et aux techniciens membres
du Réseau Arbo régional PFI (accès grâce à un code personnel).
accès à la rubrique
feu bactérien
La rubrique « feu bactérien » est un nouvel outil d’aide à la décision qui offre à l’utilisateur de nombreuses
fonctionnalités, décrites ci-dessous :
1
2
3
4
5
1
2
3
4
5
Cet outil est basé sur les travaux du laboratoire UMR PaVé de l’INRA d’Angers qui a défini les conditions
climatiques favorables à une contamination par la bactérie Erwinia amylovora selon qu’on soit en période
de floraison ou de croissance des pousses. Il permet d’analyser deux types de données climatiques :
- les données climatiques issues du Réseau Agroclimatique régional, validées et stockées quotidiennement par le CIRAME. Il suffit de choisir le poste représentatif de son verger dans la liste déroulante parmi
les 130 stations disponibles.
- les données climatiques enregistrées par l’agriculteur. Il faut alors les télécharger en suivant l’aide en
ligne : cette opération est très simple et rapide.
Les conditions climatiques sont analysées et les jours favorables à une contamination par la bactérie sont
notés « RISQUE » dans deux colonnes. On considère l’une ou l’autre de ces colonnes selon le stade phénologique rencontré au verger (floraison ou croissance des pousses).
Il est également possible de saisir des données prévisionnelles : après avoir interprété les prévisions météo de son choix en valeurs quotidiennes de températures minimales, maximales et précipitations (ou irrigation), on peut ainsi anticiper jusqu’à 7 jours le risque feu bactérien.
Les résultats obtenus peuvent dans tous les cas être récupérés sous un tableur (Excel ou autre) pour répondre aux exigences de traçabilité.
Maintenance, amélioration de la rubrique
La rubrique « feu bactérien » a été mise en ligne en février 2009. Elle a ensuite évolué grâce aux remarques et propositions judicieuses des utilisateurs, notamment des techniciens du Réseau Arbo régional PFI.
Toutes ces améliorations seront opérationnelles d’ici le début de saison 2010.
Bilan de la première année d’utilisation de la rubrique
• Utilisateurs concernés
pour cette saison 2009, l’accès à la rubrique était réservé aux personnes abonnées aux bulletins techniques « Objectifs Info Arbo » et « Arbo Info », soit, au 31 mars, 1002 utilisateurs potentiels.
• Nombre de connexions enregistrées
141 du 19 mars au 24 avril en provenance de 9 utilisateurs autres que le CIRAME (responsable de 64
connexions pour suivi phyto et maintenance informatique).
• Utilisateurs autres que le CIRAME
- organismes techniques : 4 (CETA de Cavaillon, La Pugère, FREDON, CA05)
- producteurs : 3 (GAEC Salvator, Desclozeaux, EARL Lambert)
- distributeurs et privés : 2 (Raison’Alpes, Goëmar).
Ces utilisateurs se sont connectés à la rubrique à partir de 29 postes informatiques différents. Cela peut
s’expliquer par l’utilisation commune d’un même mot de passe pour plusieurs techniciens d’un même organisme ou par une utilisation nomade où un même utilisateur se connecte à partir de plusieurs postes informatiques.
VEILLE MODÉLISATION
Le CIRAME a mené en 2009 une étude visant à comparer deux modèles, Parefeu et CougarBlight, permettant d’identifier les jours favorables à une contamination par Erwinia amylovora. Ces deux modèles
s’appuient sur des données météorologiques (températures, précipitations, humectation).
Présentation des modèles
•
Logiciel Parefeu et application CIRAME
Le modèle Parefeu, mis au point et validé dans les années 80 par l’INRA et Météo France, propose d’intégrer 2 jours de prévision météo dans le calcul afin d’anticiper le risque feu bactérien.
Les données d’entrée du modèle :
- Données météorologiques :
Données climatiques : températures minimales et maximales quotidiennes, hauteurs de pluie
quotidiennes
Prévision du temps à 2 jours : températures minimales et maximales, pluie (occurrence et
quantité : seuil 2,5 mm), orage (tout événement climatique pouvant provoquer des blessures sur la plante)
- Données phénologiques :
Date de débourrement, début et fin floraison
État de croissance des pousses
Présence de floraisons secondaires
Données liées à la manifestation de la maladie
Présence de symptômes
Type de symptômes
Les résultats du modèle :
- Les paramètres exprimant la gravité de la maladie : le Potentiel Doubling PD (qui traduit la possibilité
de multiplication bactérienne en fonction de la température), les infections, les fins de cycle
(production d’exsudat) et le rang de ces fins de cycle (nombre d’incubations complètes depuis le
début floraison).
- Un conseil de décision d’action :
Aucune action à entreprendre
Visite du verger pour dépistage ou destruction éventuelle de symptômes.
Ce modèle, qui fonctionne sous DOS, ne peut être adapté aux moyens informatiques modernes et
n’est pas choisi comme outil de travail. En revanche, la rubrique internet dédiée au feu bactérien mise en
ligne sur le site du CIRAME et décrite plus haut, utilise les bases du modèle Parefeu en ce qui concerne
les conditions favorables à une infection mais elle diffère du modèle initial à deux niveaux :
elle ne tient pas compte du phénomène « orage »
elle offre la possibilité d’élargir la prévision à 7 jours au lieu de 2.
Après avoir choisi le poste météo représentatif de sa parcelle, l’arboriculteur peut ainsi :
savoir si les conditions climatiques des jours précédents ont été favorables ou non au développement
de la bactérie, en fonction du stade phénologique présent dans son verger. Cette estimation est
possible soit à partir des données climatiques validées par le CIRAME soit à partir des données
éventuellement mesurées par l’arboriculteur (issues du pluviomètre de son exploitation par exemple).
évaluer le risque de contamination pour les 7 jours à venir à partir des données climatiques prévues
par un organisme spécialisé (Météo France ou autre) et saisies en ligne par l’arboriculteur.
• Logiciel CougarBlight
Le CTIFL a programmé ce modèle à partir du modèle d’évaluation des risques quotidiens de Feu Bactérien
élaboré par Tim Smith de la Washington State University, et sur la base des travaux de l'Université de Girone.
Les données d’entrée du modèle :
- Données météorologiques :
Données climatiques : températures minimales et maximales quotidiennes recalculées à partir des données horaires, humectation
- Données phénologiques :
Arbre en fleurs
- Données liées à la manifestation de la maladie
La bactérie doit être présente dans le verger (historique du verger ou du secteur connu).
Les fleurs doivent être humides pendant quelques heures durant la journée pour être infectées.
Les résultats du modèle :
-
Pour chaque jour et par type de verger, le modèle indique un risque :
Faible : les conditions de développement de la maladie sont défavorables
Modéré : il peut y voir développement, se préparer à prendre des mesures
Élevé : appliquer une protection sur les fleurs dans les jours suivant
Extrême : maintenir la protection, surveiller l’apparition des symptômes.
D’après Smith, la présence d’une période humide est le déclencheur de la contamination, il faut de même
des conditions de températures adéquates.
Comparaison du fonctionnement des 2 modèles
- Données d’entrées des modèles :
Températures horaires / Humectation → CougarBlight
Températures quotidiennes / Précipitation → Parefeu (application CIRAME)
- Conditions d’application des modèles :
En floraison / Historique du verger connu → CougarBlight
Tout stade phénologique / Tout type de verger → Parefeu (application CIRAME)
- Sorties des modèles :
Déclenche si période humide → CougarBlight
Déclenche si pluie > 2,5 mm / Prévisionnel à 7 jours → Parefeu (application CIRAME)
Résultats des modèles
La comparaison s’est faite sur la période de floraison (avril 2009) pour trois secteurs des Hautes Alpes (La
Saulce, Plan de Vitrolles, Neffes).
• Parefeu
- La Saulce : il est tombé 74 mm répartis sur 14 jours. Sur ces 14 jours, 7 ont totalisé plus de 2,5 mm
à savoir : les 2, 13, 15, 16, 25, 26 et 27 avril. Les températures minimales étaient comprises entre
4/9°C et les maximales entre 11,5/23°C. A chacune de ces pluies le modèle a déclenché un risque feu bactérien.
- Plan de Vitrolles : il est tombé 70,8 mm répartis sur 9 jours. Sur ces 9 jours, 5 ont totalisé plus de 2,5
mm à savoir : les 2, 15, 16, 18 et 26 avril. Les températures minimales étaient comprises entre
1/8°C et les maximales entre 11,5/20,5°C. A chacune de ces pluies le modèle a déclenché un
risque feu bactérien.
- Neffes : il est tombé 63,6 mm répartis sur 13 jours. Sur ces 13 jours, 6 ont totalisé plus de 2,5 mm à
savoir : les 2, 15, 16, 18, 26 et 27 avril. Les températures minimales étaient comprises entre
0,5/7°C et les maximales entre 9,5/18°C. A chacune de ces pluies le modèle a déclenché un risque feu bactérien.
Ces résultats sont conformes aux paramétrages du modèle : une pluie supérieure à 2,5 mm suffit pour
déclencher une contamination, quelle que soit la température. Ces résultats sont à confirmer par les observations d'apparition du feu bactérien dans les parcelles.
• CougarBlight
Ce modèle présente des résultats plus difficiles à analyser. En effet, il propose trois cas de figure :
Cas n°1 : Rien dans votre verger ou voisinage la saison dernière.
Cas n°2 : Présence de Feu Bactérien dans votre verger ou voisinage la saison dernière.
Cas n°3 : Présence de Feu Bactérien dans votre verger ou voisinage cette année.
Il prend en compte 7 paramètres :
La durée d’humectation
La température minimale
La température maximale
Les degrés heures si Tmin ≤ 9,4°C
Les degrés heures si Tmin > 9,4°C
Les degrés heure jour
Le cumul des degrés heure jour
Pour le cas n°1, le modèle ne déclenche aucun risque (risque faible) pour les 3 postes.
Ce modèle est essentiellement basé sur l’historique du verger et la présence éventuelle de source d’inocuCompte-rendu Technique 2009
lum de feu bactérien. Pour cette année, on estime que si le verger n’a pas d’antécédent de feu bactérien
alors le risque d’apparition de symptômes est minime.
Pour le cas n°2, le modèle déclenche des risques modérés à élevés.
- Secteur de La Saulce : risque modéré (les 15 et 22) à élevé (les 23, 24 et 25 avril). Ces périodes ont
2 paramètres en commun :
•
elles correspondent ou font suite à une durée d’humectation importante
•
elles correspondent à des journées où la température maximale est supérieure ou
égale à 20°C. Dès que la température diminue, le risque est suspendu.
Le risque modéré est déclenché quand le cumul des degrés heure jour dépasse 110 et le risque élevé
quand ce cumul dépasse 160 degrés heure jour.
- Secteur de Plan de Vitrolles : risque modéré les 15, 22, 23, 24 et 25 avril. Ces risques sont déclenchés de la même façon que pour La Saulce.
- Secteur de Neffes : aucun risque dans ce cas. En effet, les cumuls des degrés heure jour ne dépassent jamais 75 et les températures restent inférieures à 18°C (excepté les 21 et 22 avril).
Pour le cas n°3 : le modèle déclenche des risques modérés à élevés.
- Secteur de La Saulce : risque modéré (du 5 au 14 puis les 17, 18, 21, 26, 27 et 28 avril) à élevé (le
15 et du 22 au 25 avril). Ces périodes ont 2 paramètres en commun de la même façon que pour le 2ème
cas :
•
des durées d’humectation importantes
•
des journées où la température maximale est supérieure ou égale à 20°C.
Le risque modéré est déclenché quand le cumul des degrés heure jour dépasse 30 et le risque élevé
quand ce cumul dépasse 120 degrés heure jour.
- Secteur de Plan de Vitrolles : risque modéré (du 5 au 14 puis les 16, 17, 21, 26, 27 et 28 avril) à élevé (le 5 et du 22 au 25 avril). Ces risques sont déclenchés de la même façon que pour La Saulce.
- Secteur de Neffes : risque modéré (du 13 au 16 et du 22 au 26 avril). Les risques d’attaque de feu
bactérien dans ce secteur sont moins importants en raison du climat à cette altitude. En effet, Neffes est
situé à 855 mètres d’altitude soit près de 300 mètres de plus que les secteurs de La Saulce ou de Plan de
Vitrolles. Cette information confirme que ce modèle s’appuie non seulement sur l’humidité dans le verger
mais également sur les températures favorables ou non au développement de la maladie.
Observations des symptômes
Le service Arboriculture de la Chambre d’Agriculture des Hautes Alpes a réalisé en 2009 un essai
« efficacité de produits » dans le cadre de la lutte contre le feu bactérien. Des contrôles réguliers ont été
faits sur 2 parcelles essai touchées par le feu bactérien en 2008 (Cas n°2), avec comptage du nombre de
symptômes observés. Le tableau suivant regroupe les résultats des modèles et les observations.
Neffes
Date de floraison
Risque de contamination par E.
amylovora pendant la floraison
d’après l’application CIRAME
Risque de contamination par E.
amylovora pendant la floraison
d’après CougarBlight
Observation des premiers symptômes de feu bactérien
La Saulce
Stade F 11-12 avril
(période prise en compte pour les modèles : du 5 au 25 avril)
15, 16 et 18 avril
13, 15, 16 et 25 avril
Cas n°1 : aucun
Cas n°2 : aucun
Cas n°3 : modéré du 13 au 16 et
du 22 au 26 avril
Cas n°1 : aucun
Cas n°2 : modéré les 15, 22 avril ;
élevé du 23 au 25 avril
Cas n°3 : modéré du 5 au 14, les
17-18, 21 avril ; élevé le 15 et du
22 au 25 avril.
25 mai
19 mai
Conclusions de l’étude
Le développement du feu bactérien est tributaire de nombreux paramètres tels que les conditions climatiques favorables ou non (précipitations, humectation, humidité relative de l’air, température, cumul de température…) et sa présence initiale dans un verger.
Le modèle Parefeu nous apparaît comme un peu plus simple au niveau des paramètres climatiques
utilisés en comparaison du modèle CougarBlight qui demande des données au pas de temps horaire. Les
limites actuelles de CougarBlight résident dans l'absence de prise en compte des périodes de floraisons
secondaires et de croissance des pousses et de son manque d'anticipation du risque, alors que le modèle
Parefeu s’applique sur la floraison mais également sur la croissance des pousses et dispose d'un module
prévisionnel permettant d'anticiper le risque. Le CTIFL prévoit de modifier sa version actuelle pour afficher
les risques lors de la présence de floraisons secondaires.
Au niveau applicatif sur le serveur Internet, le modèle Parefeu de l’INRA et l’application du CIRAME qui en
découle présentent les avantages d’être plus accessibles et d’avoir un spectre d’utilisation plus large. Toutefois, les indications apportées par l’application du CIRAME (voir p 10) n’ont qu’une valeur indicative qu’il
convient de croiser ensuite avec des informations spécifiques au verger considéré, comme la présence ou
non de feu bactérien dans le verger et son voisinage, la pression historique feu bactérien dans le verger,
l’occurrence d’orages,…alors que CougarBlight a le mérite de présenter un niveau de risque en fonction de
la situation locale du verger (voir p 11).
Au final, les observations "feu bactérien" de l'année 2009 ne permettent pas de dire quel modèle
semble simuler le mieux le risque Feu bactérien. Pour avancer dans ce domaine, il faudrait connaître en
fonction des conditions climatiques les délais nécessaires entre la période de détection du risque et la période d'extériorisation des symptômes afin de pouvoir conclure si les risques de contamination détectés en
avril par les modèles sont responsables des premiers symptômes observés les 19 ou 25 mai selon les
sites de Neffes et de La Saulce.
PROJETS 2010
Conformément aux prévisions, le Groupe de travail « feu bactérien » n’est pas reconduit en 2010.
En revanche, la rubrique internet, désormais opérationnelle, est maintenue et sera améliorée en tenant
notamment compte des remarques des utilisateurs. Il pourrait également être envisagé de compléter les
résultats de la rubrique par la visualisation cartographique du risque feu bactérien pour un jour J.
Enfin, une veille bibliographique semble indispensable pour compléter les connaissances sur la biologie du
feu bactérien au fur et à mesure des éventuelles découvertes.
COMMISSIONS PHYTOSANITAIRES CERISE
En 2009, le CIRAME a participé aux Commissions Phytosanitaires Cerise en communiquant la fiche climatique, par
ailleurs préparée pour le Réseau Régional Arbo, les zones
de production étant communes.
Ces commissions phytosanitaires ont lieu tous les 15 jours
de mai à juin. Chaque technicien concerné envoie ses informations par mail au SRAL chargé d'en faire une synthèse.
MOUCHE DE LA CERISE
En collaboration avec le CIRAME, le Domaine Expérimental de la Tapy, a souhaité poursuivre les
travaux sur la mouche de la cerise effectués en 1999 à la Tapy.
Objectif :
L’objectif de l’ essai est de vérifier et valider un modèle d’émergence de la mouche travaillé par les
suisses. Ce modèle est basé sur une somme de températures. D’après ce modèle, la mouche sortirait de terre après une accumulation de 430 °jour à partir du 1er janvier, avec un seuil fixé à 5°C et
des températures mesurées à 5 cm de profondeur. Des travaux réalisés à la Tapy ont permis d’adapter cette mesure à notre région et à des températures mesurées à 10 cm de profondeur. Ici, la
mouche sortirait de terre après l’accumulation de 510 °jour, avec le même seuil de 5°C mais une
température mesurée à 10 cm de profondeur. Cet essai a donc pour but de vérifier ces dernières
données.
Matériel et méthode
Trois parcelles d’observation ont été choisies, parcelles à proximité de stations météo automatiques
enregistrant la température dans le sol à –10 cm, situées sur le Domaine Expérimental de La Tapy
à Serres, à Bonnieux et à Murs.
Sur chaque parcelle quatre cages d’émergence sont mises en place ainsi que deux pièges Rebell.
Le CIRAME calcule la somme des températures du 1er janvier au jour n-1 , à partir de la moyenne
des températures horaires enregistrées dans le sol à –10 cm. Les résultats sont envoyés par e-mail
1 fois par semaine à la Tapy, tous les deux jours dès l’approche du seuil 510°j.
Résultats
Le seuil de 510°j est atteint le 5 mai à la Tapy, le 15 mai à Murs et le 24 mai à Bonnieux.
Sur les trois sites, aucune mouche n’est observée dans les cages d’émergence.
Le 24 avril une mouche est capturée dans un piège à La Tapy (409°j) et le 20 mai dans un piège de
Bonnieux (466°j).
Ces résultats ne permettent pas de tirer des conclusion sur la validité du seuil d’émergence de la
cerise.
Le modèle Suisse
La station de recherche de Changins-Wädenswill possède un modèle d’avertissement contre les
ravageurs en arboriculture appelé SOPRA qui contient un module « mouche de la cerise ». Ce
modèle simule les stades : adulte (émergence), œufs et larves.
Par l’intermédiaire de La Tapy, le CIRAME a pu contacter un des concepteurs du modèle SOPRA
qui a proposé de faire des simulations du modèle « mouche de la cerise » avec nos données climatiques. Les données climatiques nécessaires sont des données horaires de la température de
l’air (°C), température du sol (°C) et si possible le rayonnement solaire (w/m2). Le CIRAME a mis
au format requis les données climatiques 2008 de la station de Piolenc (la station de La Tapy ne
disposant pas en 2008 d’un capteur de température de sol) et transmis ce fichier. Les résultats du
modèle sont sous forme graphique où sont représentées les courbes des nymphes (mâles et femelles), adultes (mâles et femelles), œufs, larves et larves en diapause.
Le modèle donne un début de vol au 23 avril avec un pic le 20 mai.
Les données climatiques 2009 de la station de La Tapy ont été envoyées mais les résultats du
modèles ne nous sont pas encore parvenus.
Perspectives 2010
Un nouvel essai, dont les modalités ne sont pas connues à ce jour, sera reconduit par le Domaine
Expérimental La Tapy avec la collaboration du CIRAME . Concernant le modèle SOPRA, les données climatiques de l’année en cours seront envoyées hebdomadairement.
EN VITICULTURE
En 2009 le CIRAME a répondu à la demande des viticulteurs qui ont défini leurs
besoins par l'intermédiaire des organismes viticoles : AREDVI, Chambres
d'Agriculture Départementales (Bouches du Rhône, Var, Vaucluse et Drôme),
Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône, Union des Vignerons des Côtes
du Ventoux, du Luberon, Vignerons de la Ste Victoire et Institut Technique de la
Vigne et du Vin. Le CIRAME, en tant que prestataire de service, répond
également à la demande des Etablissements Euramed, des
Etablissements Charrière, de la Coopérative d’Ouveillan.
COMMISSIONS DEPARTEMENTALES
PHYTOSANITAIRES (Vaucluse et Bouches
Bouches--du
du--Rhône)
Le CIRAME participe aux réunions hebdomadaires des Commissions Départementales Phytosanitaires Vaucluse et, Bouches-du-Rhône/Ouest-Var, qui font l'état de l'évolution de la situation sanitaire du
vignoble.
L'information climatique y est omniprésente sous différentes formes :
La fiche climatique vigne
Les modélisations
Les analyses climatiques spécifiques ponctuelles (somme de températures, bilan pluviométrique…)
LA FICHE CLIMATIQUE VIGNE
Dans le Vaucluse, elle reprend, pour les 7 derniers jours, les données quotidiennes de pluviométrie
des 23 postes météo représentatifs des différentes zones viticoles, ainsi que les températures d'un
poste de référence (Carpentras- La Tapy) pour en apprécier l'évolution globale.
Une comparaison décadaire à la normale permet de situer la tendance de chaque semaine. Il en est
de même pour les Bouches du Rhône et l’ouest varois, où 13 postes servent de référence pour la pluviométrie et 2 postes (Eguilles et Montfort/Argens) pour les températures.
(voir fiches en annexes)
LES MODELISATIONS
Différents modèles de simulation du développement des maladies et ravageurs sont utilisés. Ils permettent de prévoir la pression parasitaire et guident les conseillers viticoles dans leurs avis de traitement.
Pour fonctionner, ces modèles d'origines différentes sont alimentés en données climatiques quotidiennes, concernant la température (minimale et maximale), la pluviométrie, l'humidité relative de l'air et
parfois horaires pour la température et l'humidité. Les résultats de chacun des modèles sont systématiquement confrontés aux observations faites sur le terrain afin d'éviter les risques de dérive.
Concernant le mildiou, le CIRAME a en charge une modélisation du mildiou, par le modèle Potentiel
Système (Bluesky) élaboré par la SESMA et validé par l’IFV de Nîmes.
Le CIRAME a pris le relais de l’IFV pour notre région dans le cadre d’une convention avec droit d’utilisation et transmet hebdomadairement les résultats de ce modèle aux différents acteurs de la filière
viticole de notre région.
Pour les tordeuses de la grappe, le CIRAME utilise le modèle ACTIV établi par l’ACTA et l’ITV.
MILDIOU : MODELE POTENTIEL SYSTEME (BLUESKY)
Le modèle potentiel système fonctionne du 1er octobre jusqu’en fin de saison. Il utilise les données horaires des températures et les données quotidiennes des pluies et des températures minimales et maximales.
Ce modèle décrit un Etat Potentiel d’Infection (EPI) qui caractérise la qualité des œufs d’hiver ainsi qu’une
Fréquence Théorique d’Attaque (FTA) qui décrit le pourcentage d’organes malades dans une parcelle précoce présentant des foyers primaires et ne recevant aucune protection fongique.
Une grille de décision permet l’interprétation des résultats du modèle.
En 2009, le CIRAME a mis en œuvre ce modèle sur 21 sites.
Sur le graphique ci-contre sont représentées les pluies quotidiennes du 1er avril au 31 juillet, la FTA
ainsi que les contaminations détectées par le modèle sur le site d’Avignon
.
En sortie d’hiver, le modèle
affichait des valeurs d’EPI
moyennement élevées, supérieures à celles observées en
fin d’hiver 2008. Les premières
contaminations sont détectées
le 15 avril sur les secteurs où le
stade végétatif était atteint à
cette date. De nouvelles contaminations primaires sont enregistrées les 20 et 26 avril. Les
premiers foyers primaires sont
observés début mai dans le
Vaucluse. Les pluies du 14 mai
entrainent les premiers cycles
de repiquages. De nouveaux
cycles de repiquages sont détectés les 31 mai, 5 juin et 8 juin. Au 8 juin, la FTA est de 24%, elle était
de 42% en 2008.
Peu de taches étaient visibles dans le vignoble.
08-juin
26
Avignon
36
34
24
32
22
30
28
20
26
18
24
05-juin
16
22
14-mai
14
31-mai
20-26 avril
12
15-16 avril
20
H.pluie
MEPImax
18
M%_Org
16
14
10
12
8
10
6
8
6
4
4
2
2
0
0
/7
30
/7
26
/7
22
/7
18
/7
14
/7
10
7
6/
7
2/
/6
28
/6
24
/6
20
/6
16
/6
12
6
8/
6
4/
/5
31
/5
27
/5
23
/5
19
/5
15
/5
11
5
7/
5
3/
/4
29
/4
25
/4
21
/4
17
/4
13
4
9/
4
5/
4
1/
.Comparaison des deux dernières années.
Le graphique ci-dessous représente les FTA et EPI des années 2009 et 2008, du 1er avril au 31 juillet.
Les conditions hivernales de 2009 ayant été plus favorables au mildiou que celles de 2008, les valeurs de l’EPI sont donc beaucoup plus élevées au début du printemps 2009. Par la suite, les épisodes pluvieux exceptionnels du printemps 2008 ont entraîné une forte augmentation de l’EPI et de la
FTA qui se situe à 70% au 31 juillet contre 24% en 2009.
Avignon
EPI
FTA
40
80
35
70
30
60
25
50
20
40
15
10
30
5
20
0
10
-5
/7
/7
/7
/7
/7
30
26
22
18
14
7
/7
10
7
6/
/6
2/
/6
/6
/6
28
24
20
/6
FTA 2009
16
12
6
6
8/
/5
4/
/5
/5
EPI 2008
31
27
23
/5
/5
EPI 2009
19
15
5
/5
7/
11
5
3/
9/
4
13
/4
17
/4
21
/4
25
/4
29
/4
4
4
1/
0
5/
-10
FTA 2008
TORDEUSE DE LA GRAPPE : MODÈLE ACTIV
Ce modèle fonctionne à partir du 1er janvier et utilise les températures minimales et maximales journalières. C'est un modèle du type "phénologique" qui qualifie les événements en indiquant sous forme de pourcentage la présence de chacun des stades de l'Eudemis : adultes (vol), oeufs, larves.
Il possède également un module prévisionnel utilisant les températures normales des 15 jours à venir, pour
permettre d'anticiper la conduite à tenir.
Le fichier des températures normales a été recalculé en 2005 en tenant compte du réchauffement climatique.
En 2009, le CIRAME a modélisé diverses situations à partir de 38 postes météorologiques et restitué les
résultats auprès des techniciens viticoles.
Le CIRAME, en tant que Prestataire de Service, a restitué une fois par semaine, les résultats du modèle
« Eudémis » à des partenaires privés :
les Etablissements Charrière du 6 avril au 17 août sur 8 stations
les Etablissements Euramed du 14 avril au 31 août sur 4 stations
la Coopérative d’Ouveillan du 9 avril au 31 août sur une station.
Modèle Eudemis
Cairanne 2009
Secteur précoce
100
1ère génération
90
3ème génération
2ème génération
Début du vol : 6 juin
Début du vol : 13
Début du vol : 22
31/05
80
17/05
17/07
29/08
70
05/07
60
06/05
19/08
50
28/06
40
09/08
30
20
10
22
/
15
/
03
/2
00
8
03
/2
0
08
29
/0
3/
20
08
05
/0
4/
20
08
12
/0
4/
20
08
19
/0
4/
20
08
26
/0
4/
20
08
03
/0
5/
20
08
10
/0
5/
20
08
17
/0
5/
20
08
24
/0
5/
20
08
31
/0
5/
20
08
07
/0
6/
20
08
14
/0
6/
20
08
21
/0
6/
20
08
28
/0
6/
20
08
05
/0
7/
20
08
12
/0
7/
20
08
19
/0
7/
20
08
26
/0
7/
20
08
02
/0
8/
20
08
09
/0
8/
20
08
16
/0
8/
20
08
23
/0
8/
20
08
30
/0
8/
20
08
0
Adultes
Oeuf rel
Larve jeune rel
Larve agee rel
Bilan modèle Eudémis 2009
Cette année, les dates d’apparition des différents stades (adultes, œufs, larves) prévues par le modèle
(0,5% en 1ère et 2ième génération, 4% en troisième génération pour le début du vol) présentent quelques
jours de retard par rapport aux observations.
Les graphiques ci-dessous représentent les dates d’apparition théoriques des premiers adultes en prenant
les seuils >0, 0,1% et 0,5% en GI et GII, 1 et 4% en GIII, comparées aux observations, sur quatre sites.
:
Eudémis 2009 - Comparaison modèle/observation
1ère Génération
16-avr
15-avr
14-avr
13-avr
12-avr
11-avr
10-avr
09-avr
08-avr
07-avr
06-avr
05-avr
04-avr
03-avr
02-avr
01-avr
31-mars
30-mars
29-mars
28-mars
27-mars
26-mars
25-mars
24-mars
23-mars
22-mars
21-mars
20-mars
19-mars
18-mars
17-mars
16-mars
15-mars
14-mars
13-mars
>0
0,1%
0,5%
Vol observ
Berre
Chf Pape
Les Baux
Le Puy
2ème Génération
19-juin
18-juin
17-juin
16-juin
15-juin
14-juin
13-juin
12-juin
11-juin
10-juin
09-juin
08-juin
07-juin
06-juin
05-juin
04-juin
03-juin
02-juin
01-juin
31-mai
30-mai
29-mai
28-mai
27-mai
26-mai
25-mai
24-mai
23-mai
22-mai
21-mai
>0
0,1%
0,5%
Vol observ
Berre
Chf Pape
Les Baux
Le Puy
3ème Génération
05-août
04-août
03-août
02-août
01-août
31-juil
30-juil
29-juil
28-juil
27-juil
26-juil
25-juil
24-juil
23-juil
22-juil
21-juil
20-juil
19-juil
18-juil
17-juil
16-juil
15-juil
14-juil
13-juil
12-juil
11-juil
10-juil
09-juil
08-juil
07-juil
06-juil
05-juil
04-juil
03-juil
02-juil
1%
4%
Vol observ
Berre
Chf Pape
Les Baux
Le Puy
En première génération, excepté le secteur des Baux de Pce, les premiers adultes sont observés 4 à 7
jours avant les indications du modèle au seuil habituel de 0,5 %, entre le seuil >0 et 0,1%.
En deuxième génération, l’écart est moins important sur les secteurs précoces (1 à 3 jours) mais est
toujours de 7 jours en secteur tardif (Le Puy Ste Réparade).
En 3ième génération l’écart se réduit en secteur tardif et est sensiblement équivalent à GII ailleurs.
Pour les autres stades de l’eudémis, il est plus difficile d’obtenir des dates précises de début d’observation, hors cadre essai expérimental. Ce que l’on a pu cependant noter, par exemple, c’est que sur quelques parcelles, le stade « œuf » a été observé, alors que le modèle n’indiquait pas encore sa présence
théorique.
Hypothèses :
- En présence d’une population importante, comme ce fut le cas en 2009, les seuils pris habituellement
comme référence ne correspondent plus aux premières observations. Pour le début du vol, le seuil
0,1% en GI et GII est plus proche de l’observation que 0,5% et 1% en GIII au lieu de 4%.
- La biologie de l’insecte évolue et son cycle de développement ne suit progressivement plus les mêmes équations.
Cette dernière hypothèse serait la plus gênante puisque les travaux réalisés en laboratoire sur les
conditions du développement de l’eudémis devraient être repris.
Perspectives :
En 2010, faire si possible des observations plusieurs fois par semaine dès l’approche des stades clés,
sur 1 à 2 parcelles, pour chaque secteur de précocité, afin de vérifier si le phénomène observé en 2009
se réitère en 2010.
Le Bulletin d’information agrométéo - L’info Viti
Depuis 1998, le CIRAME participe à l'élaboration du bulletin hebdomadaire "Bulletin d’Information Agrométéo - L’Info Viti" en collaboration avec le GDA Viticulture du Vaucluse".
Ce bulletin se compose en fait de deux bulletins réunis :
- l'Info Agrométéo fait le point sur les conditions climatiques de la semaine écoulée (températures, pluie,
ensoleillement ), leurs conséquences au niveau du vignoble , les prévisions météorologiques à 6 jours
(source MétéoFrance) et de mi-mai à fin août le bilan hydrique.
- l'Info Viti informe le viticulteur sur l'état du vignoble, la conduite à tenir, le positionnement des traitements.
(Voir exemples des bulletins en annexes)
EN CULTURES MARAICHERES
MOUCHE DE LA CAROTTE
Le CIRAME transmet une fois par semaine les données climatiques quotidiennes de la température
moyenne de l’air sous abri, la température du sol ainsi que la vitesse moyenne du vent pour les stations de
Bollène et Villelaure au CETA de Sainte Anne du 1er mars au 31 octobre, pour alimenter le modèle SWAT,
modèle qui simule les vols de la mouche de la carotte.
Résultats
F.SIRI (CETA de Sainte Anne)
Activité de vols des adultes
Site 1 et 3 : Le modèle annonce 3 périodes de vols de 4
à 5 semaines, avec des pics au 25 avril, 1 juillet et 1
octobre. Ces prévisions sont proches de celles annoncées par le modèle les années précédentes. Au printemps, 3 mouches sont capturées les 17 et 24/04 ce qui
correspond au premier vol prévu par le modèle. A l’automne, les captures sont plus importantes et s’échelonnent du 29 septembre au 16 octobre avec un pic au 8
octobre (10 mouches/4 pièges/4 jours), ce qui correspond bien aux prévisions du modèle. Comme chaque
année on observe des vols aberrants l’été (pas de captures ni de dégâts).
Site 2: Le modèle annonce 3 périodes de vols de 4 à 5 semaines, avec des pics
mi-avril et le 25 juin et une faible activité du 20 septembre au 01 novembre.
Ces prévisions sont proches de celles des années précédentes.
A l’automne, sur le site de Bollène il est impossible de
conclure cette année car aucune mouche n’a été observée et les dégâts très faibles. A noter également qu’en
raison des dégâts très importants observés en 2008 sur
cette culture, la protection phytosanitaire a été renforcée
(3 traitements pendant la période de vol à l’automne).
Comparaison captures et prévisions du modèle (site de Aix)
L
Le graphique de droite qui correspond à l’onglet
« comparaison heuristique » de SWAT nous montre les prévisions du modèle en bleu par rapport aux captures en blanc.
Dans le cas présent, le modèle n’intègre pas le piégeage pour
modifier la courbe. On constate que les captures et les prévisions du modèle sont bien en phase pour le vol de printemps
et d’automne. On observe également la présence de périodes
de vols aberrantes l’été.
Dans ce nouveau graphique, le modèle intègre les données
de captures pour affiner sa prévision. Les vols d’été ont quasiment disparus.
Observation des dégâts
Lors des 3 notations réalisées, les dégâts ont été très faibles (< à 0.5 %). Pour la parcelle de panais à Bollène, contrairement à l’année 2008 où de très forts dégâts avaient été constatés, rien de significatif n’a été
observé cette année. A noter que la protection phytosanitaire a été réalisée en fonction des prévisions du
modèle en particulier pour le vol d’automne qui occasionne le plus de dégâts dans notre région. A signaler
que de gros dégâts de mouche ont été observés sur carotte cet hiver sur des parcelles non traitées sur le
secteur d’Aix.
Conclusions
Cette nouvelle campagne d’essai du modèle SWAT ne nous permet pas de trancher définitivement sur
l’efficacité du modèle, en raison des trop faibles effectifs de mouches capturées et des traitements en végétation mais permet tout de même de dégager de grandes tendances. Si l’on fait abstraction des vols
d’été annoncés par le modèle et qui ne sont pas corrélés avec les captures et les observations des dégâts
en culture, les prévisions de SWAT sont bonnes pour le vol de printemps et d’automne. L’onglet comparaison heuristique du logiciel permet de plus d’intégrer les captures aux prévisions du modèle et de supprimer
ainsi les périodes de vols incohérentes. Il parait indispensable de coupler piégeage et prévisions du modèle pour positionner au mieux les applications.
RECUEIL DE RÉFÉRENCES
Dès sa création, le CIRAME s’est intéressé au thème de l’ea, de l'irrigation et des besoins en eau des cultures. Dans ce
domaine, les activités du CIRAME recouvrent globalement trois niveaux d’intervention :
Recueil de références : EvapoTranspiration Potentielle (ETP) et Réseau de mesures de l’humidité des sols.
Appui à l’irrigation : conseils - pilotage - notes de synthèse.
Test de matériels - Expérimentations.
L'EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (ETP)
A partir des données en provenance du Réseau Agroclimatique Régional, le CIRAME assure le suivi
du calcul et contrôle la validité des références ETP avant leur rediffusion.
En 2009, le CIRAME dispose de 35 stations équipées des capteurs nécessaires (températureshumidité-vent et parfois rayonnement global) pour permettre le calcul de l'ETP.
Toutefois, la station de Murs a été arrêtée le 9 septembre 2009, alors que la station de St Jeannet n’a
démarré que le 12 juin 2009.
Chapitre 5 La maîtrise de l’eau - 1
Les ETP sont relevées quotidiennement. Les fiches ci-après présentent :
la synthèse d'une année pour un poste
la synthèse d'un mois pour tous les postes
ETP PENMAN (mm)
(Param 163)
Poste :
Année :
GREOUX (Station 2901)
2009
Mois
Jour
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Jan.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
0,4
0,5
0,3
0,3
0,5
0,3
0,1
0,2
0,2
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0,7
0,9
0,7
0,7
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///
///
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0,1
0,2
0,7
Déc.1
Déc.2
Déc.3
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57,1
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26,9
24,1
21,2
14,4
11,3
8,3
8,1
5,9
4,6
6,2
MOIS
mm/j
14,7
0,5
35,9
1,3
70,4
2,3
82,5
2,8
128,4 156,7 198,5 163,3
4,1
5,2
6,4
5,3
98,0
3,3
59,7
1,9
27,7
0,9
16,7
0,5
La maîtrise de l’eau - 2
ETP Penman quotidienne (mm)
Param 163
Mois : juin 2009
Mercurol
3305
Donzères
3003
Vinsobre
3001
Forcalquier
2913
Ribiers
2910
Les Mées
2905
La Saulce
2904
Gréoux
2902
Le Plan de
Vitrolles
2901
Comps/
Artuby
2614
Cuers
2610
St Maximim
2608
Fréjus
2606
Hyères
2604
Manduel
2814
Fourques
2802
Trets
2717
Mallemort de
Pce
2716
Berre l'Etang
2714
Méjanes
2712
St Martin de
Crau
2711
Piolenc Viti
2707
Les Baux de
Provence
2527
Carpentras
La Tapy
2524
Murs
2509
Avignon
Montfavet
2505
Althen des
Paluds
2503
La Bastide
des Jourdans
1180
Visan
166
Cabrières
d'Avignon
1140
Gadagne
2437
Villelaure
2435
Lourmarin
2431
Poste
2415
Bonnieux
R-S
1
4,5
4,6
4,6
5,1
5,4
5,0
4,3
4,7
4,5
5,1
5,1
5,5
5,2
5,4
4,7
5,2
4,4
4,4
5,4
5,1
2,4
3,7
3,7
4,4
2,2
3,7
3,2
3,5
3,5
3,6
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4,9
5,1
5,3
2
5,2
5,2
5,2
5,8
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5,9
5,6
5,3
5,1
5,9
5,5
6,6
6,5
6,7
5,3
5,5
4,8
5,2
6,9
5,9
4,5
4,7
4,8
4,8
4,3
4,9
4,6
4,8
5,1
5,1
4,4
5,6
6,3
7,0
3
5,5
5,7
5,7
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5,2
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5,1
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5,0
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7,0
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4
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6,1
6,0
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6,4
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2,2
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3,4
2,3
3,4
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2,9
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4,0
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9
10
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4,9
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5,2
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5,1
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5,0
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5,4
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5,1
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5,0
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5,3
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23
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5,7
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5,9
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5,6
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5,1
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25
5,0
5,4
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5,7
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5,8
5,3
4,9
5,3
5,3
5,0
5,2
5,2
5,3
4,8
5,1
5,3
5,9
6,4
6,6
5,1
6,5
5,8
6,1
5,1
5,6
5,4
5,5
26
5,6
5,7
5,4
6,0
5,7
6,1
6,4
5,3
5,5
6,0
5,6
5,7
6,5
6,4
5,6
6,2
5,7
5,3
6,0
5,8
4,3
5,1
5,4
6,0
4,6
5,9
4,2
4,8
4,8
4,5
4,1
5,3
3,8
5,2
27
5,9
6,0
6,1
6,9
6,5
6,7
6,4
6,2
5,6
7,1
6,2
6,7
7,2
6,0
6,7
6,7
5,6
5,9
6,5
6,5
4,3
5,3
5,3
5,9
4,7
5,8
5,0
6,0
5,5
5,5
4,7
6,2
4,4
6,1
28
5,3
5,7
5,7
6,6
6,6
6,1
6,3
6,0
5,8
6,7
5,7
6,5
6,6
5,8
6,1
5,7
5,6
5,7
6,3
6,3
4,5
5,0
5,2
5,9
4,6
5,8
5,2
5,7
5,6
5,3
5,2
5,9
5,7
6,7
29
30
6,2
5,7
6,2
6,0
6,0
6,2
7,2
7,2
7,4
7,3
7,0
7,0
6,3
5,5
6,2
6,2
6,0
6,5
7,1
7,1
6,5
6,6
7,1
7,3
7,2
6,9
5,8
6,0
6,7
5,9
6,6
5,9
5,6
5,7
6,0
5,9
6,4
6,8
6,3
6,3
3,9
4,1
4,7
4,6
4,9
4,9
5,7
5,4
3,9
4,1
5,7
4,9
5,4
5,6
5,4
5,1
6,0
6,2
5,7
5,6
4,6
4,3
6,5
6,6
6,0
6,3
7,4
7,9
D.1 44,5 45,8 44,9 51,8 51,3 49,8 47,4 47,0 45,8 52,7 47,1 50,8 52,8 52,2 47,2 50,5 45,9 45,0 55,0 50,0 41,8 45,2 46,2 47,4 39,3 42,7 35,5 42,5 39,5 39,3 37,8 45,9 47,0 49,9
D.2 54,0 57,6 56,1 60,9 61,7 60,5 62,6 57,2 57,2 62,3 56,4 59,9 63,5 58,7 57,0 63,2 55,1 55,3 62,0 57,4 47,0 50,7 51,9 57,8 56,7 56,5 50,0 59,1 54,1 55,8 48,8 56,8 55,2 58,2
D.3 56,7 59,4 59,9 67,2 66,3 64,8 67,1 59,9 58,6 69,8 62,3 67,6 68,8 63,5 62,4 65,3 55,2 57,7 68,0 64,6 47,5 52,9 54,9 58,8 50,2 57,5 50,5 63,3 54,9 55,8 48,0 59,8 54,5 67,6
Mois 155,2 162,8 160,9 179,9 179,3 175,1 177,1 164,1 161,6 184,8 165,8 178,3 185,1 174,4 166,6 179,0 156,2 158,0 185,0 172,0 136,3 148,8 153,0 164,0 146,2 156,7 136,0 164,9 148,5 150,9 134,6 162,5 156,7 175,7
mm/j 5,2
5,4
5,4
6,0
6,0
5,8
5,9
5,5
5,4
6,2
5,5
5,9
6,2
5,8
5,6
6,0
5,2
5,3
6,2
5,7
4,5
5,0
5,1
5,5
4,9
5,2
4,5
5,5
5,0
5,0
4,5
5,4
5,2
5,9
BILAN ETP DE LA CAMPAGNE D’IRRIGATION 2009
mm/j
7
ETP PENMAN DECADAIRES
(1er avril au 30 septembre)
CARPENTRAS
2009
Moy 98-07
6
5
4
3
2
1
0
A1 A2 A3 M1 M2 M3 J1 J2 J3 Jt1 Jt2 Jt3 A1 A2 A3 S1 S2 S3 Décade
L’ETP affiche pour cette campagne d’irrigation un cumul comparable à la moyenne des dix années 19982007.
Les ETP sont particulièrement basses pour la saison en 1ère et 2nde décades d’avril, 2nde de mai, 1ère décade de juin et 2nde décade de septembre.
Elles sont par contre nettement excédentaires en 1ère décade de mai et 2nde décade d’août.
RÉSEAU DE MESURES DE L'HUMIDITÉ DES SOLS VAUCLUSE
Depuis 1981, le CIRAME utilise la méthode neutronique (sonde à
neutrons), mettant progressivement en place un réseau de mesures
des réserves hydriques de sols ; actuellement, ces mesures sont
réparties sur une dizaine de sites non influencés par les apports
d’eau d’irrigation, essentiellement sur vigne de cuve.
Les mesures sont effectuées toute l’année, 1 ou 4 fois par mois, ce
qui permet de suivre l’évolution des réserves en eau du sol au cours
du temps, ainsi que la distribution de cette eau en fonction de la
profondeur.
Devant l'importance de la tâche et la difficulté qui en découle d’étendre son propre réseau, le CIRAME a lié
une collaboration auprès de la Société du Canal de Provence, sur les secteurs Vallée du Calavon - Sud
Luberon ; organisme utilisateur de sonde à neutrons jusqu’en 2008, puis de la sonde Diviner 2000, la Société du Canal de Provence (SCP) a, à son tour, implanté des points de mesures dans le cadre des activités qu’ils assument sur le département de Vaucluse.
La collaboration entre la Société du Canal de Provence et le CIRAME est ainsi planifiée : la Société du
Canal de Provence assure les mesures sur la partie sud-est du département du Vaucluse. Les données
brutes de terrain sont envoyées au CIRAME qui se charge de les traiter, de les renvoyer à la SCP, et de
les diffuser.
EXEMPLE DE DONNÉES TRAITÉES PAR LE CIRAME ET COMMUNIQUÉES À LA SCP :
Les graphiques ci-dessous permettent d’un simple coup d’œil de situer les valeurs de l’année par rapport à
tout l’historique dont on dispose, ceci par tranches de sol successives de 50 cm d’épaisseur.
Lourmarin - PETAVINO - Cerisier
Tube Neutro 2 - Tube Diviner 8 (depuis décembre 2008)
Pourcentage de reconstitution de la réserve utile
Horizon 0-50 cm
100%
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
80%
60%
40%
20%
0%
J
F
M
A
M
J
Jt
A
S
O
N
D
Horizon 50-100 cm
100%
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
80%
60%
40%
20%
0%
J
F
M
A
M
J
Jt
A
S
O
N
D
Sur le graphique ci-après sont représentés les profils hydriques (humidité en fonction de la profondeur) à
2 dates différentes, en comparaison aux minima (tirets rouges) et maxima (croix bleues) observés depuis
le début des mesures.
On peut voir ici le niveau de réserve le plus faible observé cette année le 27 août (triangles jaunes) : on est
loin de la courbe rouge, hormis à 10 cm. Trois mois plus tard, au 27 novembre (trait noir épais), l’ensemble
de l’horizon prospecté s’est rechargé en eau, mais pas jusqu’à son maximum.
Evolution des profils hydriques
Diviner 8
Prof. / Date
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
-80
-90
-100
-110
-120
-130
-140
-150
-160
-170
-180
-190
Mini
Maxi
27/08/09
27/11/09
4,7
19,1
5,5
11,1
7,1
19,0
8,9
15,5
8,0
20,6
10,0
16,8
Diviner 8
0
10
15
20
25
0
7,1
19,6
11,0
16,8
-20
6,4
19,1
10,6
16,3
6,2
19,1
10,1
14,4
-40
5,8
17,2
8,9
12,8
4,5
17,4
7,6
10,1
5,3
18,2
8,1
11,4
4,0
17,3
7,1
11,2
4,7
17,0
7,1
9,4
4,4
17,2
6,4
9,7
5
Hv %
-60
-80
-100
-120
-140
-160
-180
Mini
Maxi
27/08/09
27/11/09
-200
Profondeur (cm)
SITUER 2009 PAR RAPPORT A UN LONG HISTORIQUE...
La parcelle de vigne de cuve située à Visan est suivie par le CIRAME depuis 1987. Sur le graphique cidessous figure, pour chaque année, l’évolution de la réserve hydrique sur le premier mètre de sol.
D’un simple coup d’œil, on distingue l’année 2009 (triangles jaunes et trait bleu épais) : à la fin janvier les
réserves sont très correctes pour la saison. En février et mars, le niveau de réserve baisse puis se stabilise
en avril et mai. Après une recharge à la mi juin, le stock hydrique du sol ne fait ensuite que baisser jusqu’aux pluies notables de mi-septembre. Il faudra ensuite attendre décembre pour constater une nouvelle
remontée notable des réserves.
VISAN / Tube 2
Réserve en eau du sol sur le premier mètre de sol
mm
1987
270
1988
260
1990
1989
1991
250
1992
240
1993
230
1995
1994
1996
220
1997
1998
210
1999
200
2000
2001
190
2002
2003
180
2004
170
2005
2006
160
2007
2008
150
2009
140
130
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Mois
APPUI A L’IRRIGATION
CONSEILS À L’IRRIGATION PAR LA MÉTHODE « ETP »
(EvapoTranspiration Potentielle)
Parmi les moyens dont l’irrigant peut disposer pour conduire son irrigation, la méthode ETP est sans doute
la plus ancienne et la plus délicate à mettre en oeuvre par l’agriculteur.
Cependant, elle demeure une référence indispensable qui encadre les autres méthodes de suivi de l’irrigation en apportant des ordres de grandeur.
L’information élaborée par le CIRAME est diffusée de diverses façons :
LA PAGE DE L’IRRIGANT
Bulletin écrit, édité du 1er avril au 30 septembre, sur lequel figurent les ETP quotidiennes et la pluviométrie
de la semaine écoulée, ainsi que l’écart à des valeurs moyennes, sur les trente derniers jours, des valeurs
de pluie et d’ETP. Afin d’homogénéiser les valeurs de référence et de prendre mieux en compte l’évolution
du climat, il a été décidé depuis 2008 de comparer les valeurs de l’année aux moyennes observées :
• au cours des vingt années 1988-2007 pour la pluviométrie,
• au cours des dix années 1998-2007 pour l’ETP.
Le tout est agrémenté d’un commentaire relatif à la pratique de l’irrigation tenant compte des observations
en provenance des réseaux de mesures tensiométriques suivis par les techniciens de secteur et le CIRAME.
"La page de l’irrigant" est une semaine sur deux enrichie
"Références régionales" qui traite de problématiques liées à l’irrigation.
d'une rubrique
(Voir exemplaire d'un bulletin en annexe)
DIFFUSION ÉCRITE DES ETP PLEIN CHAMP
Bulletin
Secteur
Vaucluse
Piolenc
Visan
Carpentras-LaTapy
Avignon-Montfavet
Cabrières d’Avignon
Villelaure
La Bastide des Jourdans
Bouches-du-Rhône
Avignon-Montfavet (84)
Arles-Méjanes
Les Baux de Provence
St Martin de Crau
Mallemort de Provence
Berre l’étang
Trets
Var
Alpes de Haute Provence
et Hautes Alpes
Cuers
St Maximim
Hyères
Fréjus
Gréoux (04)
Comps/Artuby
Gréoux
Les Mées
Forcalquier
Plan de Vitrolles
La Saulce
Ribiers
L’INFO VENTOUX-CALAVON ET L’INFO LUBERON
D’avril à septembre, il est inséré dans les bulletins des GDA Ventoux-Calavon et Sud Luberon, une partie
irrigation intitulée « l’info de l’irrigation ».
•
Exemple paru dans le bulletin du 1er juillet 2009 :
Bien que les ETP de la semaine
écoulée soient élevées, elles oscillent autour des valeurs de saison.
Les pluies font à nouveau défaut...
Pour la semaine du 23 juin au 29 juin 2009
ETP moyennes quotidiennes de la semaine écoulée (mm/j)
Cabrières
La Bastide
Site
Carpentras
Bonnieux
d'Avignon
des J.
Moy. de la
semaine
6,0
6,3
5,5
6,4
Moy. 98/07
6,0
6,3
5,9
6,1
Pluie semaine
(mm)
0,0
0,2
0,0
0,0
Tendance des 30 derniers jours - écarts aux moyennes*
[2009 - Moy*]
Ecarts en mm
du 31 mai au 29 juin
Cabrières
Carpentras
d'Avignon
Bonnieux
La Bastide
des J.
ETP
-5
-3
- 11
+ 10
Pluie
+ 18
+ 17
- 19
- 12
* Moy. 1988/2007 pour les pluies - Moy. 1998/2007 pour l'ETP
En irrigation goutte à goutte,
conserver des doses de l'ordre
de :
► 1,5 mm/j (+ 20 % si la parcelle est enherbée) sur cerisiers ou abricotiers,
► 2,0 mm/j sur prunier.
En arboriculture irriguée par aspersion ou micro-aspersion, s'il
ne pleut pas et que les réserves
hydriques du sol sont consommées, apporter hebdomadairement 20 mm pour du cerisier ou
de l'abricotier, 40 mm pour les
autres espèces.
En raisin de table irrigué en
goutte à goutte, déclencher sur
sol lourd et maintenir sur sol
moyen une dose de 0,5 mm/j ;
augmenter à 1,0 mm/j sur sol
léger ou séchant.
SUR INTERNET
On peut retrouver tout au long de l’année les valeurs quotidiennes d’ETP et de pluie sur le site internet du
CIRAME.
Sont également consultables sur internet des valeurs de coefficients culturaux (Kc) pour diverses cultures.
Exemple de Kc pour pommier en sol nu :
IRRIGATION DES GRANDES CULTURES
Depuis 2004, les partenaires régionaux ARVALIS – ARDEPI – CIRAME - SCP se sont organisés autour de
l’avertissement à l’irrigation du blé dur et du maïs. De fin mars à début juin, un bulletin hebdomadaire sur
l’irrigation du blé dur est diffusé dans l’Agriculteur Provençal.
ARTICLE PARU DANS L’AGRICULTEUR PROVENÇAL LE 29 MAI 2009
OBJECTIS-INFO-ARBO
D’avril à octobre, le CIRAME collabore avec la
filière arbo (Chambres d'Agriculture et CETA)
et l’ARDEPI pour la partie Irrigation des vergers de leur bulletin bimensuel.
(Voir exemple en annexe)
VOICI LA PARTIE «IRRIGATION» FIGURANT SUR LE BULLETIN
OBJECTIF-INFO-ARBO DU 26 AOÛT 2009 :
Les ETP se maintiennent au dessus
des normales, elles se situent en
moyenne à 5.7 mm/j et restent élevées pour une fin août.
Données pour la quinzaine écoulée :
Avignon
Montfavet
Les Vignères
Manduel
Bellegarde
Arles
Fourques
St Martin
de Crau
Mallemort
de Provence
Gréoux
Les Mées
2009
6,2
6,4
5,8
5,7
5,9
5,3
5,0
5,7
5,4
Moy.
98/07
5,2
5,4
5,2
4,9
5,1
4,6
5,1
4,9
4,8
ETP 86,8
89,4
81,1 80,2 82,9 74,2 69,6
79,4
75,9
0,0
0,0
Pluie
1,5
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
Pas de précipitations cette quinzaine
écoulée et la pluie n’est pas prévue
pour les jours à venir, sauf orages
locaux.
Source CIRAME
Pont St Esprit
Cumul en mm
sur les 14 j.
ETP moy.
(mm/j)
du lundi 10 août au dimanche 23 août 2009
Il faut donc maintenir les irrigations
autour de 4 mm/j pour les vergers
non récoltés et 3 mm/j pour les vergers récoltés et les jeunes plantations.
BILAN HYDRIQUE EN VITICULTURE
Le CIRAME collabore avec l’IFV de Nîmes et le GDA Viticulture pour la mise au point d’un bilan hydrique
propre au vignoble (afin de déceler les degrés de contrainte hydrique).
De début juin à début septembre 2009, les abonnés au
bulletin d’information « Agrométéo – L’info Viti » ont bénéficié, tous les quinze jours, d’un point « Spécial bilan hydrique » sur lequel figuraient : bilan pluviométrique, bilan
ETP, bilans hydriques mesurés et calculés.
(Voir exemple en annexe)
Des comparaisons ont été faîtes entre des mesures d’humidité volumique effectuées par le CIRAME à la sonde à
neutrons et les courbes de bilan hydrique obtenues par la
modélisation. Sur l’exemple présenté ci-dessous, les résultats sont généralement très proches entre calculé et
mesuré.
Serres
TTSW =
90 mm
k max = 0,6
Grenache
Pluie en mm
100
Floraison = 21-m ai-09
véraison = 25-juil-09
vendanges = 30-août-09
2009
Ressuyage du sol : 83%
au 01-janv-09
…si la FTSW est < à 100%
au 01-janv-09 Seuil Pef 5 mm
Infiltrabilité 70%
Pluie
100%
90
90%
80
80%
70
70%
60
60%
50
50%
40
40%
30
30%
20
20%
10
10%
0
0%
1/1
31/1
2/3
1/4
1/5
31/5
30/6
30/7
29/8
28/9
FTSW ou % RU
sec
débourrement = 28-m ars-09
Pluie
FTSW
Neutro
28/10 27/11 27/12
De juin à septembre 2009, le CIRAME a envoyé chaque semaine à la Fédération des producteurs de
Châteauneuf du Pape les courbes d’évolution de la réserve hydrique du sol pour 5 parcelles déterminées
(dont deux figurent sur le graphique ci-dessous)..
Bilans hydriques calculés sur Châteauneuf-du-Pape - 2009
0,0
100
-0,1
90
-0,2
-0,3
-0,4
70
60
Les serres - RU = 100 mm
-0,5
Crau - RU = 200 mm
-0,6
-0,7
50
-0,8
-0,9
40
-1,0
30
Echelle non valide !
FTSW (%) / précipitations (mm)
80
-1,1
-1,2
20
-1,3
10
-1,4
30-sept
23-sept
16-sept
9-sept
2-sept
26-août
19-août
5-août
12-août
29-juil
22-juil
15-juil
8-juil
1-juil
24-juin
17-juin
3-juin
10-juin
27-mai
20-mai
13-mai
6-mai
29-avr
22-avr
8-avr
15-avr
-1,5
1-avr
0
Ces graphiques permettent d’estimer le niveau de stress hydrique que subit la vigne en cours d’année.
La contrainte hydrique est considérée comme étant modérée si la courbe évolue dans la zone « orange
clair », et sévère si la courbe est dans la zone « orange foncé ». On voit ainsi, sur les courbes ci-dessus,
que sur les parcelles à faible capacité de réserve en eau du sol (RU = 100 mm), la vigne a subi une
contrainte hydrique dès la mi juillet.
L’ODG de Vacqueyras a également reçu ce type de graphique, chaque semaine (de fin juin à début
septembre), par courrier électronique, pour 4 parcelles (graphique ci-dessous). Dans ce cas, la
contrainte hydrique a été visible dès fin juin sur la parcelle à plus faible capacité de rétention d’eau.
Bilans hydriques calculés sur Vacqueyras - 2009
0,0
100
-0,1
90
-0,2
-0,3
70
60
1 - Grenache - RU = 100 mm Kv = 0,6
-0,4
2 - Syrah - RU = 140 mm Kv=0,5
-0,5
3 - Syrah - RU = 120 mm Kv = 0,6
-0,6
Echelle non valide !
FTSW (%) / précipitations (mm)
80
-0,7
4 - Grenache - RU = 120 mm Kv = 0,5
50
-0,8
-0,9
40
-1,0
30
-1,1
20
-1,2
-1,3
10
-1,4
30-sept
23-sept
16-sept
9-sept
2-sept
26-août
19-août
5-août
12-août
29-juil
22-juil
15-juil
8-juil
1-juil
24-juin
17-juin
10-juin
3-juin
27-mai
20-mai
13-mai
6-mai
29-avr
22-avr
8-avr
15-avr
-1,5
1-avr
0
Les informations recueillies à l’aide de ces courbes permettent aux organismes concernés de
faire des demandes de dérogation auprès de l’INAO en vue de pouvoir irriguer leur vignoble en
cas de forte contrainte hydrique.
IRRIGATION DE L’OLIVIER
Au mois de juillet 2010, l’AFIDOL (Association Française
Interprofessionnelle de l’Olive) a demandé au CIRAME
d’élaborer un conseil pour l’irrigation des oliviers sur les
départements PACA, mais aussi Languedoc-Roussillon
et Sud-Drôme/Ardèche.
Du 28 juillet
au 03 août 2009
Pyrennées
Orientales
Hérault
Gard
Sud
Drôme/Ardèche
Vaucluse
Bouches du
Rhône Ouest
Bouches du
Rhône Est
Var littoral
Var Intérieur
Alpes
Maritimes
Alpes de Haute
Provence
Le tableau ci-dessous a été établi et envoyé à l’AFIDOL
le 4 août 2009. On peut y voir un manque de références
ETP dans les départements des Pyrénées Orientales et
de l’Hérault, alors que dans le Gard et en Sud Drôme/
Ardèche (limitrophes de la région PACA), des valeurs
d’ETP sont disponibles.
ETP moy. (mm/j)
x
x
6,0
6,5
5,9
6,4
5,2
4,6
5,7
4,3
5,4
ETM en mm/j
x
x
1,6
1,8
1,6
1,8
1,4
1,3
1,6
1,2
1,5
x
x
11
13
11
13
10
9
11
8
11
9
12
6
9
9
2
17
0
0
0
12
besoins
Cumul en en eau
mm
Pluie
Source : CIRAME
ARTICLE PARU DANS LE L’AGRICULTEUR PROVENÇAL LE 28 AOÛT 2009 2009
ARTICLES PARUS DANS LE VAUCLUSE AGRICOLE LE 4 SEPTEMBRE 2009
PILOTAGE DE L’IRRIGATION PAR LES MÉTHODES DE
CONTRÔLE DE L’ÉTAT HYDRIQUE DU SOL
Ces méthodes, fortement recommandées par les techniciens du Développement Agricole, se substituent
souvent à la méthode du bilan hydrique.
LE TENSIOMÈTRE
Le CIRAME reste à disposition de toute personne demandant des renseignements sur l’utilisation des tensiomètres, l’interprétation des mesures et leur évolution, et conseille l’agriculteur sur la mise en place du
tensiomètre en fonction du mode d’irrigation.
LES SONDES DU TYPE WATERMARK
Cet appareil, électronique, facilite la conduite de l'irrigation et l’automatisation des mesures.
Le Monitor permet d’enregistrer en continu les valeurs
de 6 sondes Watermark installées sur une parcelle, ce
qui permet d’affiner le pilotage des irrigations.
Le CIRAME concourt à son développement en apportant aux agriculteurs intéressés les conseils d’utilisation
pratique.
NOTES DE SYNTHÈSE «EAU ET IRRIGATION»
VAUCLUSE
Le CIRAME élabore chaque mois une note technique sur la situation agroclimatique du département de Vaucluse (climatologie et réserves en eau des sols) et l’alimentation en eau des
cultures.
Le CIRAME regroupe les observations de chacun des partenaires et en rédige une synthèse.
La première page concerne le bilan climatique du mois concerné : pluviométrie, températures,
ensolleillement, vent et ETP (de mars à octobre).
En seconde page figurent sur un tableau les niveaux de réserve hydrique mesurés sur le premier mètre de sol (par le CIRAME et la SCP). La valeur du mois considérée est comparée à
celle du mois précédent et à celle d’un an auparavant.
Ces parties du bulletin sont également publiées chaque mois dans le Vaucluse Agricole.
En période d’irrigation s’ajoute dans notre bulletin une rubrique « Dans la pratique... » qui résume les doses d’apport conseillées pour diverses cultures.
Certains bulletins possèdent deux pages supplémentaires qui traitent d’un sujet ayant rapport
à l’irrigation.
(Voir exemple d’un bulletin en annexe)
Cette note « Eau & Irrigation » est disponible sur le site internet du CIRAME :
www.agrometeo.fr.
Depuis juillet 2005, le CIRAME possède un « DIVINER 2000 », appareil
de mesure de l’humidité volumique du
sol, fabriqué en Australie par la société
« SENTEK » et distribué en France
par « Agralis services », société basée
sur Agen.
Le capteur utilise la méthode électrique de mesure capacitive directement
liée à l’humidité du sol.
Les mesures d’humidité sont effectuées tous les 10 cm de profondeur, la
profondeur maximale de mesure étant
160 cm.
Depuis 2005, 10 tubes d’accès à la sonde DIVINER ont été installés, systématiquement proches de tubes
d’accès à la sonde à neutrons, afin de s’affranchir de l’utilisation contraignante de la sonde à neutrons,
sans perdre l’historique des mesures effectuées parfois depuis plus de 20 ans.
Le graphique ci-dessous représente l’évolution de la réserve en eau du sol, à Bollène, sur le premier mètre
de sol, depuis juillet 2005. Les mesures neutroniques sont les ronds blancs. Le courbe rose représente les
valeurs Diviner obtenues par la courbe d’étalonnage utilisée par défaut. La courbe en ronds noir est la mesure Diviner traitée avec une nouvelle droite d’étalonnage (obtenue d’après les mesures neutroniques qui
nous servent de référence).
Evolution de la Réserve Totale en mm - Horizon 0-100 cm
BOLLENE D6
250
230
210
Réserve Totale en mm
190
Neutro
170
Div Déf.
150
Div New
130
110
90
70
50
01/07/05
31/07/05
31/08/05
30/09/05
31/10/05
30/11/05
31/12/05
30/01/06
02/03/06
01/04/06
02/05/06
01/06/06
02/07/06
01/08/06
01/09/06
01/10/06
01/11/06
01/12/06
01/01/07
31/01/07
03/03/07
02/04/07
03/05/07
02/06/07
03/07/07
02/08/07
02/09/07
02/10/07
02/11/07
02/12/07
02/01/08
01/02/08
03/03/08
02/04/08
03/05/08
02/06/08
03/07/08
02/08/08
02/09/08
02/10/08
02/11/08
02/12/08
02/01/09
01/02/09
04/03/09
03/04/09
04/05/09
03/06/09
04/07/09
03/08/09
03/09/09
03/10/09
03/11/09
03/12/09
TEST DE MATERIELS - EXPERIMENTATIONS
DIVINER 2000
Date
Même si elles ne se superposent pas toujours, les deux courbes noires sont proches.
Les mesures Diviner devraient bientôt remplacer les mesures neutroniques…
En annexe figure le « tiret à part » du poster présenté lors des journées du GFHN : « Comparison des mesures réalisées avec la sonde à neutrons et le Diviner 2000 ».
PARCELLE DE POMMIERS DU LYCÉE AGRICOLE LOUIS GIRAUD DE CARPENTRASSERRES - ESSAI IRRIGATION
Cet essai de pilotage de l’irrigation, débuté en 2007,
est conduit en collaboration avec l’EPLEA Louis
Giraud, l’ARDEPI et la station d’expérimentation La
Pugère.
En 2009, le CIRAME y a fait le suivi de 6 tubes Diviner :
• les n° 12 à 15, implantés dans la partie Nord
de la parcelle, pilotée par les sondes capacitives.
• les n°30 et 31, situés dans la partie Sud,
pilotée par tensiométrie (Monitor).
Les mesures 2007 et 2008 ont permis de préciser pour 2009 des seuils d’humidité en dessous desquels il
est conseillé d’irriguer. Ainsi, pour la partie pilotée par les sondes capacitives, ce seuil d’humidité
(moyenne des tubes 12 et 13) sur 50 cm de sol a été établi à 110 mm jusqu’à la mi-août, puis à 105 mm.
Irrigation
2008
29/10
19/10
9/10
19/9
9/9
30/8
20/8
10/8
31/7
21/7
11/7
Seuil 105mm
1/7
21/6
Seuil 110 mm
11/6
170
160
150
140
130
120
110
100
90
2009
Réserve hydrique du
sol (mm)
Pluie La Tapy (mm)
29/9
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1/6
Pluies et irrigations
2009 (mm)
Pommiers St Martin
Evolution de la réserve hydrique totale (mm) sur l'horizon 0-50 cm
Moyennes des tubes 12 & 13
On voit sur le graphique ci-dessus que cette année, l’irrigation a démarré alors que la réserve hydrique sur
les cinquante premiers centimètres de sol était descendue en dessous de 110 mm. En juillet, des irrigations ont été apportées alors que la réserve se situait bien au-dessus du seuil de 110 mm ; ceci s’explique
du fait que l’irrigation est surtout pilotée d’après les relevés de l’Enviroscan (sonde fixe, suivie par le Lycée
Agricole, et qui mesure en continu l’humidité du sol à 4 profondeurs ).
Si le pilotage de l’irrigation s’était basé uniquement sur les mesures des sondes mobiles (Diviner), les doses d’apport auraient été réparties différemment.
Réserve hydrique du sol (mm)
Pluies et irrigations 2009 (mm)
Les mesures effectuées chaque 10 cm avec la sonde Diviner , jusqu’à 150 cm de profondeur, nous ont
permis de voir comment cette parcelle a été en présence d’une nappe d’eau.
Le graphique ci-contre nous
Pommiers St Martin
permet de comparer 2008 et
Evolution de la réserve hydrique totale (mm) sur l'horizon 100-150 cm
2009 dans l’évolution des
Moyennes des tubes 12 & 13
80
190
réserves hydriques sur l’ho70
170
rizon de sol 100 150 cm. En
60
150
2007 et jusqu’à novembre
50
130
40
110
2008, cet horizon affichait au
30
90
mieux 103 mm de réserve,
20
70
mais de décembre 2008 à
10
50
mi-juin 2009, la réserve se
0
30
1/1 31/1 2/3
1/4
1/5 31/5 30/6 30/7 29/8 28/9 28/10 27/11 27/12
stabilise à près de 190 mm.
La baisse de réserve durant
Pluie La Tapy (mm)
Irrigation
2009
2008
l’été ne signifie pas que les
racines ont puisé dans cet horizon, mais c’est surtout un abaissement de la nappe qui se visualise ici. Ceci
est clairement visible dans les profils hydriques ci-après, qui concernent le tube n°12.
Remontée de nappe en fin 2008…
Pommiers St Martin - EPLEA Louis Giraud
Evolution de l'humidité du sol entre
le 25/11/08
0
5
Dans le graphique ci-contre et les trois ci-dessous, on observe
la variation d’humidité entre 2 dates, avec, en fond quadrillé, la
plage d’humidité entre le minimum et le maximum de réserve
observés depuis le début des mesures.
et le 26/12/08
10 15 20 25 30 35 40 45
-10
-20
-30
-40
-50
Gain
-60
-70
Perte
-80
-90
-100
-110
-120
-130
-140
-150
Profondeur (mm)
Hv %
Entre le 25 novembre et le 26 décembre 2008 (ci-contre), on
voit qu’en dessous de un mètre de profondeur, le sol devient
saturé : présence d’une nappe d’eau libre.
Les graphiques ci-dessous montrent au contraire comment la
nappe s’est progressivement rabaissée dans le courant de l’été
2009.
...Rabattement de la nappe au cours de l’été 2009.
le 15/06/09
0
5
et le 29/06/09
le 29/06/09
10 15 20 25 30 35 40 45
-10
-20
-30
-40
-50
Gain
-60
-70
Perte
-80
-90
-100
-110
-120
-130
-140
-150
Profondeur (mm)
Hv %
0
5
et le 15/07/09
le 15/07/09
10 15 20 25 30 35 40 45
-10
-20
-30
-40
-50
Gain
-60
-70
Perte
-80
-90
-100
-110
-120
-130
-140
-150
Profondeur (mm)
Hv %
0
Tube 13
0
Maxi
10
20
24/04/09
30
40
Hv %
17/08/09
Tube 31
0
0
-20
-20
Profondeur (cm)
Profondeur (cm)
0
-40
-60
-80
-100
20
30
Hv %
40
-60
-80
-100
-120
-140
-140
-160
-160
Tube 12
0
10
20
30
Hv %
40
Tube 30
0
0
-20
-20
-40
-60
-80
Profondeur (cm)
0
-40
-60
-80
-100
-100
-120
-120
Hv %
Les profils hydriques ci-contre
nous permettent de voir comment
évolue, à une date donnée, l’humidité du sol en fonction de la profondeur.
Nous comparons ici deux dates :
- le 24 avril (ronds bleus), date à
laquelle le sol était bien pourvu en
eau,
- le 17 août (carrés jaunes), période de faible réserve hydrique du
sol.
-40
-120
Profondeur (cm)
10
et le 24/07/09
10 15 20 25 30 35 40 45
-10
-20
-30
-40
-50
Gain
-60
-70
Perte
-80
-90
-100
-110
-120
-130
-140
-150
Profondeur (mm)
Pommiers St Martin - Lycée Louis Giraud - Carpentras
Profils hydriques - Diviner 2000
Mini
5
10
20
30
Hv %
40
Lorsque les deux courbes se superposent, on estime qu’il n’y a
pas eu de prélèvement d’eau par
la culture en place : c’est le cas en
dessous de 130 cm sur le tube 31
et en dessous de 100 cm sur le
tube 30.
Habituellement, la différence entre
les deux courbes représente la
quantité d’eau prélevée par la
culture dans le réservoir hydrique du sol, mais, comme on l’a déjà vu précédemment, la nette baisse de
réserve en profondeur, sur les tubes 12 et 13, est due à un rabattement de nappe et non à une consommation d’eau par la culture.
-140
-140
-160
-160
DOMAINE VITICOLE EXPERIMENTAL DE LA CHAMBRE D’AGRICULTURE DE VAUCLUSE
Sur cette parcelle située à Piolenc a été implanté en août
2005 un premier tube (n°10)
d’accès à la sonde Diviner,
permettant des mesures d’humidité jusqu’à 130 cm de profondeur.
Sur le graphique ci-contre nous
comparons entre plusieurs années l’évolution de la réserve
utile du sol sur l’ensemble de
l’horizon prospecté.
Nous pouvons voir qu’en 2009,
le sol a été particulièrement sec
de mi-juillet à début septembre.
Tube Diviner n° 10
PIOLENC
Pourcentage de reconstitution de la RU
Horizon 10 - 13 0 c m
100%
80%
2005
2006
60%
2007
2008
40%
2009
Plateforme
20%
0%
J
F
M
A
M
J
Jt
A
S
O
N
D
En avril 2007 ont été implantés sur cette parcelle 14 nouveaux tubes d’accès à la sonde Diviner, répartis
dans diverses modalités (densité de plantation, irrigation…).
La nature difficile du sol (présence de graviers et de tuf) explique la difficulté d’implanter des tubes profondément.
Les profils hydriques ci-dessous nous permettent de comparer 3 dates de mesures :
• au 27 avril (ronds blancs), on approche le maximum de réserve,
• au 11 septembre (ronds gris), on est au minimum de réserve observé depuis le début des mesures.
La vigne a bien exploité l’eau sur l’ensemble de sol prospecté.
• au 25 septembre (ronds noirs), suite à des pluies importantes (79 mm sur ce site entre le 15 et le
18 septembre), le sol se recharge bien en eau sur 40 à 60 cm de profondeur.
• au 29 décembre (dont les profils ne figurent pas ci-dessous), on retrouve des profils hydriques très
proches de ceux de fin avril 2009.
Notons que les tubes 16 et 20, endommagés par un engin agricole en période de vendange, ne sont plus
exploitables.
40
-20
20
-20
Profondeur (cm)
Profondeur (cm)
Hv %
27/04/09
Tube 21 - Fruité C
0
10
30
40
0
Hv %
-20
40
Hv %
25/09/09
Tube 24 -Cordon double(2,25 m)
0
10
20
30
40
0
Hv %
-20
-40
-60
-80
-80
-80
30
-60
-60
-60
20
-40
-40
-40
11/09/09
Profondeur (cm)
30
Tube 18 - Fruité B
0
10
0
Profondeur (cm)
Tube 10 - Plateforme
0
10
20
0
-80
Tube 27 - Cordon (1,25 m)
0
10
20
30
0
-20
-40
-60
-80
-100
-100
-100
-100
-100
-120
-120
-120
-120
-120
-140
-140
-140
-140
Profondeur (cm)
Profondeur (cm)
-40
-60
-80
40
Tube 22 - Fruité A
0
10
0
-20
-40
-60
-80
20
30
40
Hv %
Hv %
Hv %
-20
30
-20
Tube 25 -Cordon double (2,25m)
0
10
20
30
40
0
Hv %
-20
-40
-60
-80
-40
-60
-80
-140
Tube 28 - Lys (3 m)
0
10
20
0
-20
-40
-60
-80
-100
-100
-100
-100
-120
-120
-120
-120
-120
-140
-140
-140
-140
-80
Tube 23 - Fruité A
0
10
0
-20
-40
-60
-80
20
30
40
Hv %
-20
-40
-60
-80
Tube 26 -Cordon double(2,25 m)
0
10
20
30
40
0
Hv %
-20
-40
-60
-80
-140
Tube 29 - Lyre (3 m)
0
10
20
0
40
-20
-40
-60
-80
-100
-100
-100
-100
-100
-120
-120
-120
-120
-120
-140
-140
-140
-140
-140
30
Hv %
Profondeur (cm)
-60
Profondeur (cm)
Profondeur (cm)
-40
40
Hv %
Hv %
-20
30
Profondeur (cm)
40
20
Profondeur (cm)
30
Tube 20 - Fruité C
0
10
0
40
Hv %
-100
Tube 17 - Témoin sec
0
10
20
0
30
Profondeur (cm)
40
20
Profondeur (cm)
30
Tube 19 - Fruité B
0
10
0
Profondeur (cm)
Tube 16 - Témoin sec
0
10
20
0
40
Hv %
Profondeur (cm)
PIOLENC viti
Profils hydriques - Diviner2000
STATION LA PUGÈRE
La station d ‘expérimentation de La Pugère (Mallemort de Provence) a fait appel au CIRAME pour une
expertise de la réserve hydrique du sol sur 2 parcelles destinées à une nouvelle plantation de pommiers.
Le but est de caractériser les divers secteurs de chaque parcelle
afin de faire un choix judicieux pour l’emplacement d’une sonde
capacitive fixe (Enviroscan ou Triscan), une fois la plantation
effectuée.
La Pugère a installé 8 tubes d’accès à la sonde Diviner 2000. De
fin avril à mi septembre, le CIRAME a effectué les mesures à 5
dates différentes.
Les courbes ci-dessous représentent les profils hydriques obtenus le 15 septembre (ronds bleus = souvent la courbe du minimum en trait rouge), puis le 17 septembre (carrés jaunes), après
82 mm de pluies : en surface les valeurs représentent souvent le
maximum observé (trait bleu épais).
On voit que les courbes des tubes n°63 et 65 sont très proches.
Futurs Pommiers - La Pugère
Profils hydriques - Diviner 2000
Maxi
15/09/09
0
17/09/09
20
30
40
0
-10
-20
20
30
Hv %
40
-20
-30
63
-40
-50
-70
-80
-40
-90
-100
-50
-60
0
-90
61
62
63
64
65
66
67
68
0
10
20
30
Profondeur (cm)
-80
10
20
30
20
30
Hv %
40
62
Hv %
40
0
0
0
-10
-10
Profondeur (cm)
-70
10
-60
-70
-80
-90
-100
-60
-30
-100
0
0
-10
-20
-30
-40
-50
-10
Profondeur (cm)
10
10
0
Hv %
0
Profondeur (cm)
17/09/09
Profondeur (cm)
Mini
-20
-30
-40
64
-50
-60
10
20
30
Hv %
40
20
30
Hv %
40
-20
-30
-40
61
-50
-60
-70
-70
-80
-80
-90
-90
-100
-100
Hv %
40
-20
-30
-40
68
0
10
0
-50
-60
0
-70
0
-90
-10
-100
0
10
20
30
Hv %
40
0
Profondeur (cm)
-10
-20
67
Profondeur (cm)
-80
-20
10
66
20
30
Hv %
40
Profondeur (cm)
Profondeur (cm)
0
-10
-10
-20
65
-30
-40
-50
-60
-30
-70
-40
-50
-80
-90
-60
-100
-70
-80
-30
-90
-40
-100
-50
-60
-70
-80
-90
-100
De mars à septembre, le CIRAME a transmis périodiquement à la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt des informations nécessaires au suivi sécheresse et à la prise de décision concernant la promulgation des arrêtés sécheresse.
INFORMATIONS HEBDOMADAIRES TRANSMISES À LA DDAF DE VAUCLUSE LE
25 AOÛT 2009.
1 – Bilan pluviométrique depuis le 1er octobre 2008
Bilan pluviométrique moyen du 01/10/08 au 23/08/09
150%
Bilan pluviométrique en
Vaucluse…
6
8
9
111%
5
127%
4
121%
2/3
122%
121%
1
70%
Seuil d'alerte si % ≤ 80%
Seuil de crise si % ≤ 75%
123%
131%
90%
126%
110%
du 01/10/08 au 23/08/09
138%
130%
134%
•
130%
10
11
12
50%
7
Secteurs
Valeurs en mm
Hauteur des pluies… 2008/2009
du
au
Maximum
Moyenne
Minimum
Avignon
Beaumont de Pertuis
Bollène
Bonnieux
Cabrières d'Avignon
Cairanne
Camaret
Carpentras La Tapy
Castellet
Cavaillon
Châteauneuf du Pape
Isle/Sorgue
La Tour d'Aigues
Lapalud (Lamotte du Rhône)
Mormoiron
Murs
Piolenc
St Sat. d'Apt
Sault
Savoillan
Vaison
Valréas
Villedieu
Villelaure
Visan
•
01/10/08
23/08/09
1016
749
619
644
771
924
646
696
779
729
738
864
661
761
619
813
715
888
702
636
788
693
828
1016
731
696
655
729
765
Secteurs
Moy.
1988/2007
01/10
23/08
855
593
501
539
530
678
537
534
618
580
514
627
502
561
503
548
501
678
568
586
580
573
734
855
625
675
625
528
617
1
2/3
4
5
Rhône
Durance
Sorgues
Meyne
136%
130%
119%
119%
146%
134%
119%
119%
146%
132%
126%
119%
119%
136%
131%
126%
6
7
8
Lez
(1) ou (2)
136%
121%
103%
Sud
Luberon
148%
138%
120%
Calavon
(1) ou (2)
138%
123%
108%
9
10
Aigues
Ouvèze
11
136%
122%
105%
136%
121%
105%
126%
126%
126%
12
SO Mont
Ventoux
144%
127%
113%
Ecart à la
normale
+ 264 mm
+ 156 mm
+ 21 mm
+ 104 mm
+ 242 mm
+ 246 mm
+ 109 mm
+ 162 mm
+ 161 mm
+ 148 mm
+ 225 mm
+ 236 mm
+ 158 mm
+ 199 mm
+ 116 mm
+ 264 mm
+ 213 mm
+ 210 mm
+ 133 mm
+ 49 mm
+ 208 mm
+ 120 mm
+ 93 mm
+ 161 mm
+ 105 mm
+ 21 mm
+ 29 mm
+ 200 mm
+ 148 mm
Nesque
113%
111%
108%
146%
136% (2)
120%
120% (2)
130% (2)
130%
126%
144%
132%
132%
138% (1)
132% (2)
132%
136%
136%
136%
123%
148%
142%
131%
123%
108% (2)
108%
136%
136%
121% (2)
113% (2)
113%
117%
119%
117%
105%
105%
113%
103% (1)
138%
138%
124% (1)
124%
2 – Bilan pluviométrique de la semaine écoulée et bilan pluviométrique depuis le début du mois considéré.
Bilan pluviométrique moyen depuis ce début de mois*
100%
août *
Valeurs en mm
Depuis
depuis le
Hauteur des pluies… dernier
début du
envoi…
mois
du 05/08/09
01/08/09
au 23/08/09
23/08/09
Maximum
13,0
31,6
Moyenne
1,1
11,8
Minimum
0,0
2,5
Althen les Paluds
0,0
22,0
Avignon
0,0
7,5
Beaumont de Pertuis
0,0
10,6
Bollène
0,2
10,8
Bonnieux
0,0
5,0
0,0
4,6
Cairanne
0,0
6,0
Camaret
0,0
3,5
Carpentras La Tapy
0,0
31,6
Castellet
0,0
10,5
Cavaillon
0,0
5,4
0,0
2,5
Isle/Sorgue
0,0
2,6
8,5
20,9
La Tour d'Aigues
0,0
13,5
Lapalud (Lamotte du Rhône)
0,0
11,4
Mormoiron
0,0
7,0
Murs
0,0
4,0
Piolenc
0,0
8,8
St Sat. d'Apt
0,0
10,0
Sault
1,0
6,0
Savoillan
13,0
22,5
Vaison
0,5
13,0
Valréas
1,6
18,6
Villedieu
(s).
12,5
Villelaure
0,0
28,0
Visan
3,4
19,5
01/08
23/08
46
32
24
30
30
27
37
24
29
31
31
32
30
26
27
28
33
26
37
31
32
31
31
39
38
37
46
37
24
40
1
26%
33%
46%
14%
1
2/3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Poucentages à la normale depuis le début de ce mois de août *
Secteurs
Moyenne
1988/2007
20%
0%
Secteurs
52%
20%
40%
40%
10%
... au dimanche 23 août 2009
30%
Bilan pluviométrique en Vaucluse…
60%
51%
80%
23%
DIVERS
COMITE DE PILOTAGE SÉCHERESSE 2009
2/3
4
5
6
Rhône
Durance
Sorgues
Meyne
Lez
31%
23%
9%
117%
51%
21%
11%
10%
9%
49%
40%
29%
25%
25%
40%
74%
30%
9%
74%
25%
7
Sud
Luberon
117%
52%
20%
8
9
10
Calavon
Aigues
Ouvèze
32%
20%
13%
35%
26%
11%
59%
33%
9%
19%
11%
11%
11
SO Mont
Ventoux
99%
46%
15%
12
Nesque
15%
14%
13%
40%
29%
20%
21%
20%
16%
11%
99%
21%
21%
9%
21%
21%
9%
9%
9%
64%
52%
31%
23%
13%
29%
13%
29%
32%
15%
15%
35%
59%
35%
41%
34%
117%
34%
117%
49%
49%
15%
Ecart à la
normale
+ 4 mm
- 20 mm
- 33 mm
- 8 mm
- 23 mm
- 16 mm
- 26 mm
- 19 mm
- 24 mm
- 25 mm
- 27 mm
- 0 mm
- 20 mm
- 21 mm
- 25 mm
- 25 mm
- 12 mm
- 13 mm
- 26 mm
- 24 mm
- 28 mm
- 22 mm
- 21 mm
- 33 mm
- 16 mm
- 24 mm
- 27 mm
- 24 mm
+ 4 mm
- 20 mm
3 - Bilan ETP de la semaine écoulée et bilan ETP depuis le
début du mois considéré.
•
Bilan ETP moyen depuis ce début de mois*
120%
100%
Bilan ETP en Vaucluse…
80%
... au dimanche 23 août 2009
40%
Hauteur des pluies…
Valeurs en mm
Depuis
depuis le
dernier
début du
envoi…
mois
113%
117%
111%
103%
113%
117%
105%
108%
1
2/3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Poucentages à la normale depuis le début de ce mois de août *
Secteurs
Normale
du
05/08/09
01/08/09
01/08
au
23/08/09
23/08/09
23/08
1
2/3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Rhône
Durance
Sorgues
Meyne
Lez
Sud
Luberon
Calavon
Aigues
Ouvèze
SO Mont
Ventoux
Nesque
Ecart à la
normale
113%
117%
111%
103%
113%
117%
105%
108%
+ 12 mm
100%
100%
Moyenne
111
134
122
112%
112%
109%
Avignon
118
145
130
111%
111%
111%
Bonnieux
97
118
118
108
131
123
Carpentras La Tapy
101
122
117
La Bastide des J.
114
136
114
Murs
107
129
120
Piolenc
116
140
124
Villelaure
116
140
124
Visan
123
149
127
•
109%
0%
Secteurs
112%
20%
112%
60%
+ 15 mm
106%
+ 0 mm
106%
+ 7 mm
105%
+ 5 mm
119%
+ 21 mm
108%
113%
113%
113%
113%
+ 9 mm
+ 16 mm
113%
+ 16 mm
117%
117%
+ 22 mm
4 – Etat de la réserve hydrique du sol
AUBIGNAN
Suive de la réserve hydrique sur le premier mètre de sol
année d'observation du maximum de réserve selon la période
250
1987
1988
1988
1992
1987
1987
1991
200
max.(81-05)
1990
réserve en eau (mm)
2008
2009
150
min.(81-05)
100
1982
1997
1990
1985
1983
année d'observation du minimum de réserve selon la période
50
J
F
M
A
M
J
Jt
A
S
O
N
D
Mois
Compte-tenu de la pluviométrie conséquente de cette année 2009, le Comité Sécheresse de Vaucluse a
été peu sollicité ; le CIRAME a assisté à une seule réunion du Comité Sécheresse, celle du 7 août.
Le Préfet de Vaucluse, par un arrêté du 11 août 2009, place en seuil de « vigilance » l’ensemble du département.
STAGIAIRE
Guillaume GIBAUD - Université d’Avignon : du 18 juin au 17 août 2009.
SALONS ET COLLOQUES
7 juillet 2009 : Conseil Scientifique des Utilisateurs eau & environnement du Domaine du Merle - Salon
de Provence.
8 juillet 2009 : Assemblée Générale des Usagers du CIRAME - St Cannat.
13 octobre 2009 : MIFFEL (conférences le matin / permanence stand l’après-midi).
25 et 26 novembre 2009 : 34èmes journées scientifiques du GFHN - Le Tholonet.
PRESSE
Radio : France Bleu Provence : interview en direct le 3 février 2009.
Dans ce domaine, le CIRAME participe à l'amélioration de la lutte contre les gelées de printemps
en apportant son savoir
savoir--faire et son expérience à chacune des étapes qui contribuent
à la réussite de la lutte antigel.
A l’instar de 2008, la demande des agriculteurs est restée stable en 2009, même si les arboriculteurs
se sont préparés à intervenir en cas de situations à risque ; cela s’est traduit essentiellement au niveau des équipements de mesure pour «assurer» la campagne, alors que peu d’agriculteurs ont cherché à réinvestir sur les moyens de protection, faisant confiance à leurs installations actuelles.
En 2009, les épisodes gélifs ont été observés principalement au cours des nuits du 20 au 21 et 21 au
22 mars provoquant des dégâts aux arbres fruitiers à noyau (abricotier, cerisier, prunier) et plus localement sur vergers de pommiers (Les Mées, Nord Sisteron) où des dégâts de gel sur la fleur centrale
entraîne 20 à 30% de fruits cravatés ou déformés. Ce gel s’est caractérisé par des températures négatives de longue durée avec des extrêmes compris entre –4 à –6°C sur les départements alpins, -2
à –3°C en Basse Provence..
.
LA FORMATION
DES AGRICULTEURS
Stages - journées techniques
Le CIRAME intervient à la demande dans le cadre des stages de formation réalisés par les organismes de développement agricole : Chambres d'Agriculture, GRCETA de Basse Durance et des structures professionnelles ; il apporte les éléments essentiels à la connaissance des divers moyens de
lutte et de l'efficacité attendue et à une bonne maîtrise de leur mise en œuvre.
.
DES TECHNICIENS AGRICOLES
Réunions techniques en saison.
Présentation des systèmes de lutte :
- descriptif des différentes installations et de leur efficacité en fonction du type de temps.
- notion de point de rosée.
La prise de décision pour le déclenchement de la lutte antigel.
- les mesures nécessaires au suivi climatique.
L'
L'EXPÉRIMENTATION
EXPÉRIMENTATION - LES ÉTUDES
Appui méthodologique à la mise en place et au suivi des essais d'efficacité des divers moyens de
lutte contre les gelées :
- instrumentation nécessaire au suivi, notamment en ce qui concerne les systèmes d’alerte.
- condition pour une bonne utilisation des appareils de mesure.
Chapitre 6 La lutte contre les gelées 2009- 1
Participation du CIRAME au Groupe National de travail sur le gel coordonné par le CTIFL. Ce groupe qui
réunit les différents bassins de productions fruitières a pour objectif de réaliser la synthèse des erreurs
qui ont été observées et de mettre en place une approche plus rationnelle de la lutte antigel : prévision
du risque, accompagnement de la lutte, efficacité des techniques par la sécurisation de leur mise en œuvre.
L'
L'INFORMATION
INFORMATION
AVANT LA SAISON
Chaque année, avant le début de saison, le CIRAME rédige et actualise
les documents qui sont diffusés auprès des agriculteurs soit par l’intermédiaire du « Coût des approvisionnement en arboriculture » (voir paragraphe suivant), soit par l’intermédiaire des bulletins techniques : Objectif Info Arbo, Note Technique du GRCETA de Basse Durance, Arbo Info
et bulletin l’Actualité Régionale du CIRAME.
Les points suivants sont mis à jour en fonction des travaux récents et
des dernières observations recueillies :
Qu'est-ce que le gel ?
Les mesures préventives pour réduire le risque de gel
les seuils critiques en fonction des espèces et du stade phénologique
Les performances des différents moyens de lutte contre le gel et leur
coût
Comment être averti du risque de gel ?
Mise en route des moyens de lutte antigel en fonction des conditions
climatiques de la nuit de gel
Bien contrôler les températures pour le déclenchement de la lutte
EN SAISON
Le CIRAME suit les périodes à risque et rédige des mises en garde et
des conseils sur la conduite à tenir en fonction de la situation météorologique pour la mise en route des moyens de lutte :
Exemple, bulletin n°675 du 17 mars 2009 " « Prévisions Gelées de Printemps
Elles sont réalisées en fin d’après-midi (17 heures) par les Services de MétéoFrance.
Elles prévoient la température minimale à l’air libre à 40 cm du sol.
Pour les consulter : Répondeur n° 08 92 68 02 84 ou sur Minitel : 36 15 METEO, code 84 » .
ANALYSE DES GELEES DE MARS 2009
GELEES DE PRINTEMPS de mars 2009
Les nuits du 20 au 21 mars et du 21 au 22 mars ont causé des dégâts de gel dont l’ampleur
reste à estimer. Les systèmes de lutte antigel ont été démarrés (aspersion, bougies) avec des
résultats d’efficacité pas toujours probants suite à des démarrage souvent trop tardifs sans tenir
compte du thermomètre humide, et parfois suite à la complexité des conditions climatiques.
Nous allons décortiquer les conditions climatiques des deux nuits successives sur trois sites
géographiques afin d’indiquer à postériori quelle était la conduite à tenir dans ces six situations.
Analyse des nuits de gel
Légende des tableaux
Heure : heure locale d’hiver
T1 : température de l’air mesurée sous abri
T2 : température à l’air libre mesurée à 40 cm au
dessus du sol
H humidité relative de l’air mesurée sous abri
Th : température humide calculée à l’air libre
Td : température du point de rosée
La lutte contre les gelées 2009- 2
Carpentras La Tapy
Nuit du 20 au 21 mars : le vent tombe en début de soirée et permet une légère remontée
de l’hygrométrie de l’air ; l’abaissement de la
température est progressif, inférieur à 1°C/
heure. L’écart thermique entre le sec et l’humide est de l’ordre de 1,5°C au moment où la
température devient négative ; il faut démarrer
l’aspersion entre 1h et 2h du matin pour protéger à -3°C les cerisiers au stade C et plus. La
température du point de rosée nous indique
que les premiers cristaux de gelées blanches
se déposeront dès que la température atteindra -3,5°C, il faut donc anticiper l’allumage des
bougies entre minuit et 1h du matin. En fin de
nuit, l’arrêt de l’aspersion ne doit pas se faire
avant 8h.
Nuit du 21 au 22 mars : la situation est beaucoup plus critique que la veille car l’hygrométrie de l’air est très faible ce qui signifie qu’en
début de nuit l’abaissement de température
sera rapide, supérieur à 2°C/heure et que l’écart thermique entre le sec et l’humide est important, ( 3 à 3,5°C ) ; il faut démarrer l’aspersion vers 1h du matin, alors qu’on peut retarder
l’allumage des bougies jusqu’à 2h/3h du matin
car la température du point de rosée nous indique que le végétal devrait rester sec jusqu'en
fin de nuit..
Heure
2400
100
200
300
400
500
600
700
800
900
nuit du 20 au 21 mars
T1
T2
H
Th
Td
1,6
-0,4
69
-2,2 -3,5
0,6
-1,4
74
-2,8 -3,5
-0,5 -2,2
79
-3,3 -3,6
-0,9 -2,8
83
-3,6 -3,3
-1,2 -2,9
84
-3,7 -3,6
-2,0 -3,7
87
-4,3 -3,8
-2,1 -3,7
90
-4,2 -3,5
-2,8 -4,3
90
-4,6 -4,1
0,9
-0,1
83
-1,1 -1,7
3,1
6,5
63
3,7
-3,2
T1
T2
H
Th
Td
4,9
1,2
46
-2,2 -5,6
2,3
-0,5
57
-2,9 -5,3
-0,2 -2,3
69
-4,0 -5,1
1,2
-1,6
61
-3,7 -5,5
-0,8 -3,2
70
-4,7 -5,6
-1,2 -3,5
74
-4,8 -5,1
-1,2 -3,7
72
-5,0 -5,6
0,6
-2,2
67
-3,9 -4,7
2,3
1,3
65
-0,8 -3,5
5,2
9,3
41
4,1
-7,0
Mallemort de Provence – La Pugère
Nuit du 20 au 21 mars : le vent tombe vers
18h et permet à l'hygrométrie de s'élever avec
dépôt de rosée dès 21h30 puis de gelée blanche ; l'écart entre sec et humide est peu important, l'abaissement de température est progressif (1°C/heure) mais le vent qui se lève
temporairement vers 3/4h fait remonter les
températures avant une nouvelle baisse plus
prononcée et dans un air plus sec entre 5 et
6 h du matin. Il faut protéger les espèces à
noyau sensibles à -2°C en démarrant la lutte
par aspersion vers minuit au plus tard.
Nuit du 21 au 22 mars :
Le vent faiblit plus tardivement que la veille
laissant un air plus sec et un écart entre sec
et humide plus marqué (environ 1,5°C) ; il y
a nécessité de démarrer plus tôt que la nuit
précédente et de ne pas arrêter avant 8h30.
heure
2200
2300
2400
100
200
300
400
500
600
700
800
900
T1
T2
H
Th
Td
2,0
82
-0,7
1,0 0,4
84 -0,5
-0,2
86
-2,3
-1,2
87
-1,4 -2,2 88 -2,8 -3,1
-2,3
90
0,7
90
-0,7
0,4
85
-2,0
79
-5,1
-3,4 -4,4 82 -5,2
1,2
76
-4,9
3,9
60
-3,1
T1
T2
H
Th
Td
5,3
52
-3,7
1,0 0,2
61 -2,0
-0,6
72
-5,0
-1,2
77
-2,0 -3,0 81 -3,9 -4,8
-2,2
84
-2,9
84
-5,2
-2,5
86
-3,1
89
-4,7
-4,0 -5,4 90 -5,8
-0,7
91
-2,0
4,2
92
3,0
Les Mées - Dabisse
Nuits du 20 au 21 et du 21 au 22 mars
Les situations sont assez identiques avec
des hygrométries élevées et des températures du point de rosée faiblement négatives
qui signifient que l'on a toutes les chances
d'avoir un dépôt de givre très tôt, donc un
végétal humide plus sensible au gel ; le seuil
critique pour un pommier au stade D est
franchi dans la nuit du 21 au 22 entre 2 et
3 h du matin nécessitant un démarrage de;
la protection par aspersion vers 2 h du matin. Cependant, le vent qui souffle faiblement
à partir de 3/4h du matin fait remonter les
températures…le pic de gel est observé à
2h le 21 et à 4h le 22 mars.
heure
2200
2300
2400
100
200
300
400
500
600
700
800
900
T1
T2
H
Th
Td
-0,1 -1,5
96
-1,8 -0,7
0,2 -0,5
96
-0,8 -0,3
-1,1 -1,9
96
-2,2 -1,6
-1,4 -2,6
98
-2,7 -1,6
-1,5 -2,8
99
-2,8 -1,5
-1,4 -2,0
99
-2,0 -1,4
-1,2 -1,6
99
-1,6 -1,3
-1,5 -1,9
98
-2,0 -1,7
-1,4 -1,8
96
-2,0 -2,0
-1,1 -1,7
93
-2,0 -2,0
1,1
0,7
86
-0,1 -1,0
4,6
4,5
69
2,3 -0,6
T1
T2
H
Th
Td
2,1
0,6
87
-0,2 0,2
0,7 -1,1
93
-1,5 -0,2
0,6 -0,6
92
-1,0 -0,5
-0,9 -2,4
96
-2,6 -1,4
0,1 -1,2
97
-1,4 -0,2
-1,0 -2,5
95
-2,7 -1,7
-2,1 -3,7
96
-3,9 -2,6
-0,6 -1,3
86
-2,0 -2,6
-0,6 -1,0
79
-2,1 -3,8
-0,3 -1,1
77
-2,3 -3,8
3,1
2,2
60
-0,4 -3,8
5,4
5,2
49
1,4
-4,4
Ces exemples nous ont permis d'illustrer les diversités des situations de gel, d'en comprendre la
complexité, pour essayer le conduire la lutte de la meilleure façon pour le démarrage mais aussi
pour l'arrêt des aspersions. A noter que les heures d'arrêt qui sont mentionnées ci-dessus sont
en heure locale d'hiver et que maintenant nous devions penser en heure locale d'été, donc 8h
en heure d'hiver est maintenant 9h en heure d'été.
La lutte contre les gelées 2009 - 3
LES INSTRUMENTS DE MESURE
La maîtrise des risques de gelée passe par un suivi précis des conditions de températures et d'humidité au
cours de la nuit de gel.
Pour cela, le CIRAME conseille les agriculteurs sur les divers instruments de mesures nécessaires au suivi
et les oriente vers les distributeurs de ces matériels.
Depuis que le CIRAME a cessé son activité d'achat groupé d'instruments de mesure météo, il assure pour
le compte du distributeur régional (Agro-Ressources) le contrôle des thermomètres avant leur utilisation
par les agriculteurs. Une fiche d'étalonnage est établie et accompagne le matériel. Ceci permet d'éliminer
les matériels défectueux, soit au niveau de la mesure, soit au niveau du fonctionnement.
Ce contrôle est également un gage de qualité du suivi et de réussite dans la lutte contre les gelées de printemps.
Etalonnage des matériels utiles à la lutte antigel
2009
THERMOMETRE A MINIMUM
90
THERMOMETRE MINI-MAXI
84
PSYCHROMETRE ET PAGOSCOPE
35
Le Coût des approvisionnements en Arboriculture Fruitière
Édition 2010
Exemple de pages réalisées
par le CIRAME
pour la mise à jour 2010
La lutte contre les gelées 2009- 4
Le réseau PREVIGRÊLE
Vaucluse /Bouches du Rhône.
En 2009, conformément aux engagements avec PREVIGRÊLE, le CIRAME a poursuivi ses observations sur les chutes de grêle dans le cadre de la convention avec l’ANELFA, pilote des mises en
route des générateurs au sol (Association Nationale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques).
Le réseau d’observation suivi par le CIRAME est composé de 31 grêlimètres installés à proximité
des postes météorologiques manuels et automatiques du réseau agroclimatique PACA, soit 29
postes sur le Vaucluse et 2 postes sur les Bouches du Rhône.
Le CIRAME a collecté les plaques grêlées et les feuilles d’observation après chaque chute de grêle
et les a transmises à l’ANELFA pour dépouillement. Pour permettre la lecture des plaques, les impacts des grêlons sont rendus visibles par un encrage noir au rouleau des plaques de polystyrène ;
le dépouillement est effectué par scanner, et un étalonnage permet de calculer le diamètre de chaque grêlon ; on détermine ensuite par cumul le nombre de grêlons tombés dans différentes gammes de dimension à partir de 5 mm de diamètre et donc la force cinétique de la chute de grêle.
En fin de campagne, l’ANELFA tient à la disposition de PREVIGRÊLE et du CIRAME l’ensemble
des résultats de grêlimétrie.
Résultats
Les chutes de grêle les plus dommageables pour les cultures ont été observées du 16 au 21 avril
(voir détail p 2 et 3)l mais aussi les 6 et 19 juin principalement sur l’Enclave des Papes, le 26 juin
sur le secteur de Berre et plus localement le 25 août (La Roque Alric). Sur la zone Bouches du
Rhône - Vaucluse et pour la période de fonctionnement du réseau d’alerte, du 1 avril au 15 octobre,
18 alertes sur le sud Vaucluse et Bouches du Rhône et 27 alertes sur la partie nord Vaucluse ont
été comptabilisées, ce qui est moins que les années précédentes du fait d’un arbitrage plus sévère
de l’ANELFA par rapport aux prévisions de Météofrance (voir détail en annexe 7).
ANNEES
Nombre d’alertes
Sud Vaucluse/Bouches-du-Rhône
Nord Vaucluse
2000
21
30
2001
27
20
2002
37
35
2003
34
41
2004
37
47
2005
24
30
2006
16
28
2007
18
27
2008
34
43
2009
26
27
Chapitre 7 La lutte contre la grêle 2009- 1
Synthèse des chutes de grêle
observées entre le 16 et le 21 avril 2009
Sources d'informations : Prêvi-grêle, Réseaux phytosanitaires Arboriculture (La Pugère) et Viticulture
Vaucluse, Réseau grêlimétrique du CIRAME, Observateurs météo et Agriculteurs.
Depuis le 16 avril, les chutes de grêle se sont succédées en Basse Provence et Languedoc provoquant
des dégâts parfois très importants sur les cultures.
Tout a commencé le jeudi 16 avril à la mi-journée sur le secteur de, Monteux Loriol du Comtat, Aubignan, Saint Hippolyte, Le Barroux et jusqu'au pied du Ventoux (Crillon le brave, Malaucène, Beaumont du
Ventoux). Entre 11h30 et 13h30, les orages accompagnés de grêle provoquent les premiers dégâts principalement sur cerisiers et abricotiers pruniers avec 4 à 5 impacts par fruits (Domaine Expérimental Cerise –
Raisins de table et producteurs) ; les chutes de grêle sont intermittentes avec une majorité de petits grêlons et des pluies dont l'intensité maximale atteint 48 mm/heure pour des quantités d'eau relevées pendant
cet épisode relativement peu importantes, de l'ordre de 10 mm.
Dans l'après-midi, les orages touchent le nord de la vallée du Rhône, faisant du "sur place" pendant une
bonne partie de l'après-midi avec des chutes de grêle à répétition et des abats d'eau violents ; les secteurs
les plus concernés vont du nord de Bagnol sur Cèze jusqu'à Pont Saint Esprit sur les deux rives du Rhône
(Saint Michel d'Euzet, Saint Gervais, Carsan, Sud de Pont saint Esprit, Mondragon, Lamotte du Rhône
Mornas). Les sols et toitures sont complétement blanchis et l'épaisseur de grêlons au sol est considérable
(25 cm), rendant les routes peu pratiquables et obligeant de les dégager à l'aide de tracto-pelle
Il en résulte des dégâts très importants sur les vergers de pommiers et poiriers : "3 heures de grêle, 90 à
100% de dégâts" pour un arboriculteur du Gard. Des grêlons de la grosseur de lentilles sont également
signalés sur les secteurs viticoles (Rochegude, Sérignan du Comtat, Lagarde Paréol) sans occasionnés de
dégâts vu la faible pousse de la vigne à cette date.
Les quantités d'eau relevées pendant cet épisode sont de l'ordre de 25 à 32 mm.
Vers 20h, un orage de grêle s'abat sur le secteur d'Aubord, Vestric et nord Générac dans le Gard, provoquant des dégâts au vignoble.
Entre 22h et 22h45 de nouvelles chutes de grêle sont observées à nouveau sur Lagarde Paréol au Nord
du Village recouvrant le sol, sur l'Enclave des Papes (sud Valréas, Richerenches) et le sud Drôme (Saint
Pantaléon les Vignes) Des dégâts sont notés sur abricotiers (petit fruit) et vigne (2-4 feuilles étalées)
Les orages se déplacent ensuite en cours de nuit du 16 au 17 avril du secteur d'Orange apportant de la
grêle entre 23h30 et minuit sur Châteauneuf du Pape (10 mm de pluie) avec dégâts très hétérogènes sur
vigne (chute de feuilles et d'inflorescences) pour atteindre la région d'Avignon et les Bouches du Rhône,
entre 1h et 2h du matin le 17 avril ; les hauteurs de pluie sont le plus souvent faibles (2 à 5 mm), localement de 10 à 18 mm sur Montfavet Châteauneuf de Gadagne, mais sont accompagnées de grêlons plus
ou moins denses. Les secteurs les plus touchés sont Avignon Centre et Ile de la Barthelasse, Villeneuve
les Avignon, Le Pontet, Montfavet pour le Vaucluse et Noves, Eyragues Saint Andiol, Plan d'Orgon pour
les Bouches du Rhône.
Les dégâts sur fruits sont importants et concernent 300 ha en poires, pommes, cerises, abricots, raisin de table avec des niveaux de dégâts
assez variables atteignant sur certaines exploitations 80 à 100%.
La plaque grêlimétrique ci contre nous montre
l'importance de la chute de grêle sur le secteur
de Saint Andiol.
La lutte contre la grêle 2009 - 2
De nouvelles chutes de grêle sont également signalées le 17 après midi sur Beaumont de Pertuis (grêle
molle mélangée à l'eau sans conséquence sur les cultures), et sur le secteur de Saint Gilles, Vauvert.
Le samedi 18, entre 16h30 et 17h, des grêlons sont observées sur Monteux, Crillon le Brave (grêlimètre
impacté) Vaison la Romaine, Beaumont de Pertuis, sans faire de dégâts alors que sur Malaucène des
dégâts sur abricots sont relevés avec des grêlons de la grosseur de petits pois
Le dimanche 19 en soirée, quelques grêlons sont relevés en Camargue sur le secteur du Sambuc mais
également sur Sérignan du Comtat, sans conséquence sur les cultures d'après nos informations et à
nouveau sur Malaucène où de nouveaux dégâts sont occasionnés.
Lundi 20 avril, entre 17h et 18h00, une série de cellules orageuses se forment sur une ligne allant du
sud Drôme jusqu'à saint Gilles dans le Gard et lâche de la grêle par place provoquant des dégâts plus
ou moins importants selon les cultures : Villedieu, Vaison la Romaine, Séguret, Gigondas, Vacqueyras,
puis dans le Gard sur le secteur de Meynes, Redessan où les dégâts sont estimés à 80/100%
Exemple 1 : grêlimètre de Vacqueyras, de 17h15
à 18h, 25 mm de pluie avec une intensité maximale de 50 mm/h
Exemple 2 : grêlimètre de Séguret, 17h30, orage
apportant 8,5 mm de pluie avec présence de grêlons "pois chiche"
Mardi 21 avril, entre 18 et 19h, c'est au tour du Luberon (sud et nord) d'être concerné par la grêle, mais
c'est sur les secteurs sud que les dégâts sont les plus marqués : Cabrières d'Aigues, dégâts sur cerise
avec des grêlons de la grosseur d'un pois chiche, La Bastide des Jourdans, Grambois, Vitrolles en Luberon où de la grêle sèche de la grosseur d'une bille provoque localement des dégâts à 100% sur vigne.
De la grêle est également aperçue sur Ansouis, La Tour d'Aigues et Pertuis mais sans faire de dégâts.
En résumé, la période du 16 au 21 avril a été marquée par de nombreuses chutes de grêle provoquant
de nombreux et parfois sévères dégâts sur les cultures, principalement :
- le 16 avril sur les régions de Carpentras Malaucène, du nord de Bagnol sur Cèze côté
Gard et Vaucluse, d'Avignon côté Bouches du Rhône et Vaucluse,
- le 20 avril sur les secteurs de Vacqueyras au nord Vaucluse, et de Meynes Redessan
dans le Gard,
- enfin le 21 avril au sud du Luberon
Ces chutes de grêle sont à considérer comme un élément majeur qui impactera fortement la récolte fruitière 2009 avec une surface fruitière touchée estimée uniquement pour le département du Gard à
2000 ha, à laquelle il faudra ajouter les surfaces du Vaucluse et des Bouches du Rhône.
Réseau Grêlimétrique CIRAME / ANELFA
Grêlimètres impactés par la grêle en 2009
ORAGES DU
OBSERVÉS À (heure locale)
16/04/2009 journée
Carpentras Serres grêle intermittente entre 11h30 et 13h, pluie =
12,8 mm
et nuit du 16 au 17 avril
Bollène grêle de 15h36 et 15h48 : pluie = 22,4 mm
(chute de grêle importante sur rive droite du Rhône, secteur
Carsan – sud Pont Saint Esprit)
Piolenc grêle de 21h45 à 22h pluie = 3,6 mm
Avignon INRA, grêle de 23h à 24 h pluie = 10 mm
Saint Andiol grêle de 2h à 3h pluie = 4 mm
18/04/2009
Carpentras La Tapy grêle de 16h36 pluie = 7 mm
20/04/2009 fin d'après mi- Séguret grêle à 17h30, pluie = 8,5 mm
di
Vacqueyras grêle de 17h30 à 18h, pluie = 25 mm
21/04/2009
Intensité maxi des pluies = 50 mm/h
La Tour d'Aigues 17h48 à 18h12, pluie = 21,5 mm
06/06/2009 après midi
Malaucène petite grêle à 14h30, pluie = 10 mm
19/06/2009
Châteauneuf du Pape, grêle de 15h24 à 15h36, pluie = 8,5 mm ;
après midi
intensité maxi des pluies = 50 mm/h
La grêle sur les secteurs non
couverts par le Réseau Prévigrêle
Les Bouches du Rhône ; secteur de la Sainte Victoire
La dégradation orageuse qui s'est progressivement installée sur la Provence dans la nuit du 1 au 2 août s'est traduite en début de matinée du dimanche 2 août par un violent orage qui s'est abattu sur le vignoble de la Sainte
Victoire, apportant un dégradé des hauteurs de pluie, d'ouest en est, de 45 mm sur Le Tholonet à 16 mm sur
Puyloubier.
Cet orage s'est accompagné de chute de grêle et de violentes rafales de vent sur la trajectoire du cœur de grêle
touchant 1200 hectares le vignoble compris entre le pied de la Sainte Victoire et la Nationale 7.
Il en ressort que les dégâts observés correspondent à
un vent moyen de 9 Beaufort, "fort coup de vent"ce
qui équivaut à un vent moyen compris entre 75 et
88 km/heure, soit des rafales sous orage
supérieures à 100km/heure.
Le Var
Dans le Var, les orages du 1 juin 2009 ont été localement accompagnés de grêle. Les zones les plus touchées
sont plutôt situées à l’Est du département.
Les communes de Grimaud, Cogolin, Saint Maxime, La Motte, Roquebrune sur Argens, la Molle présentent des
dégâts localement importants. Les feuilles ont été hachées, les bois et les grains blessés et plus ponctuellement
des grappes coupées.
Les Alpes de Haute Provence et les Hautes Alpes
En 2009, les départements alpins ont été concernés par plusieurs chutes de grêle ; les fruits ont parfois été marqués par des petits grêlons qui sont passés entre les mailles des filets paragrêle.
Les principales chutes de grêle ont été observées les 26 avril, fin mai, en juin, les 1, 9 (plateau de Valensole) et 19 (Remollon), le 5 juillet , les 2, 7 et 9 août.
Les dégâts les plus importants ont été occasionnés par l’orage de grêle du 9 juin qui en fin d’après midi s’est abattu sur les communes de Montagnac-Montpezat, Quinson, Allemagne en Provence, Esparron de Verdon, Saint
Laurent et Sainte Croix de Verdon. Les pertes de récolte sont hétérogènes mais peuvent atteindre 50 à 100% localement (Plan de Quinson) : pertes d’épis sur orge, lavandes/lavandins, de gousses de colza, de grappes de raisin et de cultures maraîchères.
Parmi les activités de l’agrométéorologie, la croissance et le développement des plantes occupent une place
toujours grandissante. Prévoir l’évolution des stades végétatifs des cultures, leur rendement
ou leur qualité, est essentiel à la conduite de l’itinéraire technique
et à la traçabilité culturale.
Pour répondre aux demandes ponctuelles des organisations agricoles et des agriculteurs, et pour la
rédaction hebdomadaire de sa rubrique "Actualités Agrométéo", le CIRAME assure tout au long de
l'année, un suivi climatique de l'ensemble des productions agricoles : analyses - bilans - conseils.
Le CIRAME met en œuvre un certain nombre d’algorithmes divers pour répondre aux demandes spécifiques : besoins en froid, risques échaudure, etc…
En 2009, le CIRAME a apporté les références nécessaires
à la conduite des cultures :
Concernant la viticulture
Modèles prévisionnels concernant l’évolution du vignoble
date de débourrement et floraison : validée dans le cadre du travail de thèse de l'INRA AGROCLIM d'Avignon (Inaki Garcia da Cortazar—2007) en collaboration avec les partenaires viticoles et le CIRAME.
date de vendanges : opérationnel en Vaucluse, après une première validation réalisée en
2007 sur les Bouches du Rhône, la méthode est en cours de développement pour affiner
géographiquement les prévisions avec la poursuite de l'enquête sur les dates de vendange.
Exemple : Prévision date de vendange parue bulletin CIRAME du 1 juillet 2009
« Somme de températures (1er mars au 30 juin, seuil 10°C) et date de vendanges :
Le développement du vignoble et l'arrivée à maturité des raisins sont conditionnés par les températures printanières.
De ce fait, nous pouvons estimer la date des prochaines vendanges dès maintenant grâce à une méthode basée sur la somme des températures supérieures au seuil de croissance de la vigne (10°C
environ) du 1er mars au 30 juin. Le niveau estival des réserves en eau des sols et la charge n’ont ensuite que peu d’impact sur cette date.
Châteauneuf
du Pape
Visan
Carpentras
La Tapy
Mormoiron
Cabrières
d’Avignon
St Saturnin
d’Apt
La Tour
d’Aigues
835
708
864
816
812
683
921
773
789
789
753
638
773
738
747
621
878
699
686
699
744
679
785
769
772
633
831
708
723
724
692
590
727
684
692
569
790
658
647
652
710
642
758
724
730
587
807
676
692
710
718
596
746
714
703
576
822
658
644
654
611
751
698
716
580
796
663
665
670
2009
2008*
2007
2006
2005
2004 *
2003
2002
2001
2000 *
La Bastide
Jourdans
643
528
678
639
662
533
790
584
602
614
* 2000, 2004, 2008 étant bissextiles, le calcul a été fait sur la période 29 février-29 juin.
Chapitre 8 Croissance et développement 2009 - 1
D’après le tableau ci-dessus, l’année 2009 fait partie des années les plus précoces de ce début de siècle :
elle se classe en troisième position après 2003 et 2007, toutefois assez proche de 2006 et de 2005.
En 2009, les prévisions des dates de vendanges ont pu être affinées sur de nouveaux secteurs/cépages
grâce à la participation des viticulteurs qui nous ont transmis leur historique de dates de vendanges.
Voici les résultats de la méthode de prévision de date des vendanges selon les secteurs et les cépages :
grenache titrant au
syrah
minimum 12°5
5 septembre
Ste Cécile les Vignes
8 septembre
Nord Vallée du Rhône
13 septembre
Pays d’Aigues
16 septembre
9-11 septembre
croissance et développement : le modèle « STICS » développé par l’INRA est maintenant adapté pour la Vigne dans le cadre de la thèse soutenue le 9 janvier 2007 à l'INRA - AGROCLIM
d'Avignon en collaboration avec les partenaires viticoles et le CIRAME. Son utilisation par le
CIRAME permettra d'apporter des informations sur le comportement annuel du vignoble en
fonction des conditions climatiques de l'année.
Appui technique aux observatoires et expérimentations
suivi climatique des essais et expérimentations conduites par les chambres d'agriculture,
avec mise à disposition des données météo situées en zone viticole (stratégies de production).
Concernant l'arboriculture
Somme de froid hivernal
Suivi et diffusion régulière de l'évolution des sommes d'heures de froid par les bulletins du Cirame et sur le
portail Internet du CTIFL afin d’apporter une complémentarité géographique entre Languedoc, RhôneAlpes et Provence mais également faire apparaître sur le serveur national du CTIFL l’activité du CIRAME.
Exemple : Somme
de froid du 1er octobre au 20 décembre
Le tableau ci-dessous indique le nombre d’heures de froid (où la température est inférieure à
7° C), du 1er octobre au 20 décembre, pour 2009 et les six automnes précédents.
L'automne 2009 se rapproche des automnes doux de 2002 (non mentionné dans ce tableau) et 2006 et se
retrouve inférieur aux deux derniers automnes que nous avons encore en mémoire.
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
Berre
St Martin Cr.
Arles Sud
Les Baux
Mallemort
St Rémy
Eguilles
Puyloubier
367
517
460
197
583
389
271
372
551
443
235
627
442
356
327
495
462
221
586
474
288
324
489
418
187
630
373
228
554
672
700
354
718
643
700
427
609
554
320
696
618
510
590
704
755
354
714
600
478
607
738
738
405
695
561
480
C’est généralement l'automne 2005 ou parfois 2007 qui, à cette date totalisait le plus grand nombre d’heures de froid, alors qu'à l'inverse l'automne 2006 ou 2002 totalisait le plus faible cumul.
Croissance et développement 2009- 2
Réchauffement Climatique
Après avoir participé à l’action ARVICLLIM de septembre 2005 à août 2007, le CIRAME est à nouveau
investi dans une action « CASDAR » qui a pour thème : Viticulture et changement climatique : adaptation de la conduite du vignoble méditerranéen.
Cette action financée par le Ministère de l'Agriculture est pilotée par les Chambres d’agriculture et regroupe l'INRA/Agroclim, Sup-Agro Montpellier, l'IFV, Inter-Rhône, le LEGTA L. Giraud de Carpentras et le
CIRAME.
Objectif général :
Le projet vise à étudier les modifications de la conduite de la vigne à envisager pour atténuer les effets du
changement climatique, à partir d’un modèle de culture adapté à la vigne (STICS). Depuis le congrès du
GIEC de 2007, les scénarios climatiques sont disponibles pour des hypothèses de changements de climat
plus ou moins importants en continu depuis aujourd’hui jusqu’à 2100. L’impact des différents itinéraires
techniques sur plusieurs indicateurs (taux de sucres, rendement, biomasse…) sera d’une part, simulé
grâce au modèle de culture et, d’autre part, vérifié par des expérimentations au vignoble.
Rôle du CIRAME :
Le CIRAME est chargé du volet climatique nécessaire aux simulations des effets du changement climatique et des itinéraires techniques. En 2009, la contribution du CIRAME s’est faite
dans la continuité de 2008 dans les domaines cités ci-dessous et en appui technique au suivi
climatique des expérimentations en cours.
#1 - Consolidation des données météo à utiliser pour les simulations : les scénarios sur le changement
climatique issus du modèle de circulation générale ARPEGE seront travaillés dans le cadre de la collaboration de l’INRA et du CIRAME afin de mettre à disposition des données météo fiables à échelle régionale.
#2 - Evaluation et adaptation de l’indicateur qualité : le modèle STICS-vigne propose un indice de qualité
de la maturation du raisin basé sur des variables agro-climatiques. La pertinence de cet indice sera
confrontée à une base de données historique existant en vallée du Rhône afin de valider sa pertinence. La
définition d’un nouvel indicateur agro-climatique pourra être proposée si nécessaire.
#3 - Simulations, grâce à l’utilisation de STICS, de l’intérêt des différents itinéraires techniques susceptibles de pallier le déficit en eau et l’augmentation de la température.
Les scénarios techniques retenus pour ce projet portent en conséquence, pour des gammes de variation
extrême, sur :
- le choix de la variété (cépages existants dans la région et autres cépages, dont le paramétrage dans le
modèle de culture est assuré grâce à une collaboration internationale au sein du réseau d’expérimentateurs de STICS)
- l’alimentation hydrique de la plante (irrigation : dose, date, modalité) dans un contexte d’optimisation des
ressources en eau.
- les techniques culturales au sens large (gestion du feuillage, densités de plantation, mulchage du sol,
structure végétation, date de taille…)
adaptation à de nouveaux terroirs (autres profondeurs de sol, autres expositions, autres altitudes…)
#4- Hiérarchisation des itinéraires techniques en fonction de :
leur degré d’efficacité vis-à-vis des contraintes thermiques et hydriques ;
leur influence sur la qualité, sur le rendement et sur la pérennité des vignes ;
leur faisabilité technique et économique pour une large gamme de produits.
Croissance et développement 2009 - 3
Par voie postale, par télécopie et par courrier
électronique pour les différentes éditions du
Bulletin d'Information Agrométéo : L'actualité régionale, L'info Viti,
L'info Ventoux
Ventoux--Calavon, L'info Luberon et les Avertissements.
GESTION DE L'ÉCRIT PÉRIODIQUE
Edition du CIRAME "L’actualité régionale"
Cette édition couvre les départements Vaucluse - Bouches-du-Rhône - Var - Alpes de Haute Provence/Hautes Alpes
200 abonnés – 1 bulletin par semaine en 2009
Soit le mardi hors saison : climatologie régionale et départementale - Prévision du temps à 6 jours
pour les abonnés du Vaucluse - Alternance entre 1 A4 recto/verso et 1 A3 recto/verso.
Soit le mercredi en saison : climatologie régionale et départementale - Prévision du temps à 6 jours
pour les abonnés du Vaucluse – "La Page de l'Irrigant"- "Des Références régionales" ou l’Actualité
Agrométéo : 1 A3 recto/verso par semaine.
En supplément pour les abonnés courrier du Vaucluse seulement : La Note Eau et Irrigation - 1 A3 ou
1 A4 recto/verso.
Sont assurés par le service édition-imprimerie :
La gestion des abonnés : mises à jour fichiers - édition rappels et factures -enregistrements paiements - modifications diverses - éditions de listes.
A chaque envoi : adressage des enveloppes pour l'envoi des différents bulletins - Frappe - mise en
page : tableaux - prévisions - actualités agro - irrigation sous serres - Note Eau et Irrigation - Page
Irrigant - Repiquage informations - mise sous pli - collage - tri postal expédition.
La pré-impression couleur des documents est donnée en prestation de service à un imprimeur, sauf
les pages intérieures « La page de l’Irrigant », « Des références régionales » et la Note Eau, dont la
pré-impression couleur bleue est réalisée par le service imprimerie du CIRAME.
(voir exemples en annexe)
Editions en association avec différents partenaires
GDA Viticulture : L’info Viti
725 abonnés
Expédition une fois par semaine :
En saison (avril à septembre) : 1 A3 par semaine bulletin mixte (info CIRAME et Info VITI) le mercredi.
Hors saison, alternance 1 A3 et 1 A4 le mardi.
GDA du Ventoux et GDA Apt-Calavon : L’info Ventoux-Calavon
645 abonnés
En saison (avril à septembre) : 1 A3 par semaine bulletin mixte (info CIRAME et Info VENTOUX/
CALAVON) le mercredi.
Chapitre 9 L’édition-L’imprimerie-La diffusion - 1
GDA Sud Luberon : L’info Luberon
130 abonnés à l'année - 122 pour 6 mois.
En saison (avril à septembre) : 1 A3 par semaine bulletin mixte (info CIRAME et Info LUBERON) le mercredi.
Sont assurés par le service gestion des abonnés-imprimerie-Edition :
- La gestion des abonnés : mises à jour fichiers en collaboration avec les différents partenaires qui s'occupent de l'envoi des rappels et de l'encaissement des abonnements - modifications diverses - éditions de
listes. Changement en 2009 : notre service gestion des abonnés s’est occupé de la gestion intégrale des
abonnements au bulletin Info Viti.
- Et à chaque envoi : adressage des enveloppes pour l'envoi des différents bulletins - Frappe - mise en
page : tableaux - prévisions - Repiquage informations - mise sous pli - collage - tri postal expédition.
La partie technique de ces différents bulletins est réalisée et, en général, mise en page par les différents
techniciens des partenaires et sont transmis par mail au service Edition en fin de matinée.
LE BULLETIN AVERTISSEMENTS AGRICOLES
"OBJECTIF INFO ARBO"
Depuis 2004, le CIRAME est un partenaire de ce bulletin conjointement avec les autres structures : SRPV GDA ARBO - GRCETA Basse Durance - GRCETA Le Mistral – La station expérimentale La Pugère.
Tous les quinze jours (le jeudi), le tirage, la mise sous pli et la diffusion soit par courrier, par fax ou par mail
est assurée pour 642 abonnés des bulletins arboriculture.
Le CIRAME gère des abonnés directs et s’occupe de l'envoi des rappels, de l'encaissement des abonnements, des expéditions de factures, de l'envoi des GUIDES et des DOSSIERS TECHNIQUES ARBO, de la
gestion du fichier de ces abonnés.
Quant aux autres structures, elles restent maîtresses de leur fichier d'abonnés ; en début d'année, elles transmettent leur fichier au CIRAME et lui communique les modifications au fur et à
mesure. Elles s'occupent également de l'envoi des guides et dossiers techniques à leurs abonnés.
Le CIRAME, a pour mission également de s'occuper de la gestion des commandes d'entêtes
du bulletin en quadrichromie auprès d'un imprimeur, de l'impression 2 couleurs des enveloppes routage, et de la commande des Guides et des Dossiers Techniques auprès de l’imprimeur choisi par le GDA Arbo.
Le numéro de Commission Paritaire de Presse de ce bulletin était jusqu'à présent celui
du Service de la Protection des Végétaux.
Dans le cadre de l’évolution des missions et des moyens le SRPV n'ayant plus vocation à réaliser et diffuser ce bulletin, le CIRAME a déposé en 2008 un dossier de demande d'obtention d'un nouveau numéro de
CPPAP afin d’assurer la pérennité des conseils diffusés dans ce bulletin, dans l’intérêt des agriculteurs.
Ainsi, ce bulletin a obtenu un numéro CPPAP valable jusqu’en 2010 et a pu bénéficier d’un tarif postal
« Routage ».
En fin d'année un bilan financier a été effectué et les facturations ont été envoyées aux différents partenaires.
L’édition-L’imprimerie-La diffusion - 2
LES MOYENS DE DIFFUSIONS DES BULLETINS
PAR COURRIER
Pour l’écrit périodique, le CIRAME dispose d'un équipement
suffisamment performant pour permettre les mardis ou les mercredis la mise en page, le tirage et la mise sous pli et la diffusion de 2000 bulletins par semaine entre 9 H 30, heure de mise
à disposition de la prévision météo et 15 H 30, heure de départ
à la poste.
- 1 poste PAO
- 2 duplicopieurs
- 1 machine mise sous pli
- 1 plieuse, 1 massicot…
PAR FAX OU PAR MAIL :
Tous les bulletins sont également diffusés par fax ou mail ce qui nécessite une présentation différente,
donc une nouvelle mise en page de tous les documents composant les bulletins et l'utilisation de logiciels
spécialisés.
Ces fax et mails sont expédiés en général en début d'après-midi.
FONCTIONNEMENT EN PRESTATIONS DE SERVICES
Pour divers organismes partenaires, adhérents au CIRAME :
GDA Viticulture (expédition Guides - travaux divers)
GDA Ventoux (maquettes PAO - Impressions diverses - Assemblages -– Affranchissements - Travaux
divers)
GDA du Pays d’Apt/Calavon (maquettes PAO - Impressions - Assemblages - - Travaux divers)
GDA Sud Luberon (travaux divers)
GDA Arboriculture (impression-expédition du bulletin)
SICA Val de Nesque (travaux divers...)
Syndicat des Producteurs de Fruits Mazan (Impression - pliage mise sous pli documents divers)
SICA la Tapy (assemblage - reliure des comptes-rendus Cerise et Raisin de table )
E.P.L.E.A Louis Giraud (pliage documents) …
RÉALISE DES TRAVAUX INTERNES
Créations de maquettes et documents divers internes ou publicitaires
Création cartes thématiques
Recueils et compte-rendu annuels
Numérisations photo/dessins
Mises en page
Impressions duplicopieur
Façonnage (pliage-mise sous pli-massicot-reliures...)
Archivages.
GESTION DES RELATIONS AVEC :
La commission paritaire de presse
Conduite des dossiers des différentes éditions du bulletin L’info agrométéo
.l’actualité régionale
.l’info Ventoux-Calavon
.l’info Viti
Suite à la demande de renouvellement auprès de cette commission, les nouveaux numéros de ces bulletins nous ont été communiqués courant 2009.
Le dossier de l’édition l’info Luberon, dont la demande a été acceptée en juin 2006 est valable jusqu'en juin
2011.
Le service Edition-Imprimerie veille au respect de l'application des différentes règles
imposées par les accords avec la Commission Paritaire de Presse et la Poste.
La poste
Suite à l’attribution d’un numéro CPPAP pour chacun des trois nouveaux bulletins précités, un contrat a été
signé avec la Direction de La Poste, afin de bénéficier d’un tarif préférentiel (routage).
A chaque envoi d'un bulletin, un bordereau d'expédition dûment rempli (1 bordereau par poids) est fourni
au centre de tri de Carpentras, bordereau servant à la facturation mensuelle envoyée par la Direction
d'Avignon.
Les différents partenaires
- Etablissements de nouveaux devis
- Contrats de collaboration avec tous les partenaires.
BULLETINS MENSUELS
Diffusé par le Service Documentation, "L’Agroclimatologie du Var" et "L’Agroclimatologie des Bouches-duRhône" sont deux synthèses mensuelles avec graphiques, tableaux, résumé du mois, commentaire pour :
Suivre mensuellement l’évolution du climat de ces départements par rapport à des normales pluviométriques et à des moyennes de températures.
Evaluer au mieux les caractéristiques exceptionnelles des températures et des précipitations.
Var
30 abonnés (publication diffusée depuis 2000, en collaboration avec la Chambre d’Agriculture du Var).
Bouches du Rhône
9 abonnés (publication diffusée depuis 2001 en collaboration avec la Chambre d’Agriculture des Bouches
du Rhône).
En 2009, ces deux publications ont été diffusées uniquement par mail
COMMUNICATION
Ces visites sont l'occasion de présenter le
CIRAME d'une façon générale (avec
mise à disposition d'une documentation) et ont pour but également d'apporter une formation sur un thème spécifique
et adapté au public présent (Instrumentation - Phytosanitaire - Lutte contre les gelées - Irrigation...).
ACCUEIL D'USAGERS, DE VISITEURS,
DE STAGIAIRES
GROUPES
Le CIRAME a été sollicité par divers groupes :
•
Enseignement
· EPLEA L. Giraud - Carpentras, le 19 février 2009, Bac Techno 1ère année, Agro-environnement, 31
élèves + 2 Professeurs, M Francis BRO et M. Michel RAUX.
· MFR de Lambesc, le 10 décembre 2009 Bac Pro 1ère année, 17 élèves, + 2 Professeurs.
•
Formation professionnelle
Stage en entreprise
· du 20 au 22 janvier 2009 : Maxime Blondel de Pernes les Fontaines dans le cadre de son cursus
scolaire au Collège Charles Doche de Pernes les Fontaines (classe de 3°).
· du 16 au 21 février 2009 : Guillaume Guittet de Violès dans le cadre de son cursus scolaire au Collège St Joseph de Carpentras (classe de 2°).
Stage préparation BEPA, BTS ou DUT
· du 19 mai au 28 juin 2008, 2 étudiants dans le cadre de son stage de 2ème année de BTS informatique au Lycée Théodore Aubanel d'Avignon.
· du 14 avril au 28 juin 2009, Séverine Juillard, dans le cadre de son stage de fin d’étude à l’Université
d’Avignon et des Pays de Vaucluse, département « Statistique et Traitement informatique des données ».
· du 18 juin au 17 août 2009, Guillaume Gibaud, dans le cadre de sa formation en 2ème année de
l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.
•
Visiteurs français
· Réunion de travail avec le service agrométéo&informatique du CTIFL le 9 janvier pour élaborer les
complémentarités avec le CIRAME (données météo, modélisation, site internet, etc…).
· Réunions de travail avec les utilisateurs de base de données dans le contexte du BSV .
•
Visiteurs étrangers
Accueil le 22 septembre d’un visiteur Bulgare .Dr Valentin KAZANDJIEV, directeur du Service Agrometeo de l’Institut National de Météorologie et d’Hydrologie de Bulgarie, accompagné par Bernard
Seguin de l’INRA « Mission ‘Changement climatique et effet de serre » : présentation du réseau météo du CIRAME, organisation et gestion d’une base de données, utilisation des modèles, diffusion
des informations, spatialisation des données.
Chapitre 10
Communication-Documentation-Veille technologique 2009 - 1
PARTICULIERS
Le CIRAME a accueilli, tout au long de l'année, des agriculteurs, des formateurs, des techniciens pour des
réponses à leurs questions et pour la fourniture d’informations ou de matériels de mesure.
JOURNEES A THEME/COLLOQUES/SALONS
En 2009, le CIRAME a participé à différentes manifestations à vocation agricole, soit pour présenter ses
activités, soit pour être intégré dans des groupes de travail.
♦
Comité Scientifique de l’AFIDOL le 23 janvier 2009 à la Maison des agriculteurs à Aix en Provence.
♦
♦
Réunion du Syndicat des Vignerons de Cassis le 22 janvier 2009, présentation de la climatologie du
millésime 2008.et dégustation.
♦
Réunion bilan du Réseau Arbo pour les firmes phytosanitaires/distributeurs le 23 janvier à St Rémy de
Provence : présentation du bilan clim de l’année agricole 2007-2008 et des résultats de la 2ème année
de fonctionnement du Réseau Oïdium.
♦
Réunion des arboriculteurs des Alpes à Rourebeau le 10 février 2009 : présentation des résultats feu
bactérien et oïdium
Journée technique viti-oeno (réunion bilan annuelle, organisation AREDVI-Chambres d’AgricultureCIRAME-ITV-SPV) le 12 février 2009 à Châteauneuf de Gadagne : présentation du bilan climatique de
l’année agricole 2007-2008.
Présentations (conférence téléphonique) de la base LATITUDE à Mme A. Delaunay, chargé par l’APCA
de l’inventaire des bases d’observations (réseau d’épidémiosurveillance), les 13 février et 13 mars 2009
Réunion « Changement Climatique et Viticulture » organisée par les vignerons de Beaumes de Venise
le 25 mars 2009 à Beaumes de Venise.
Réunion plénière du Conseil Supérieur de la Météorologie le 6 mai à Paris, colloque sur lee Changement
Climatique « proche ».
Réunion du Pôle Agriculture du CRIGE PACA (Aix le 2 juillet 2009)
Assemblée Générale des usagers du CIRAME le 8 juillet 2009 au Domaine de la Bargemone à Saint
Cannat (Bouches du Rhône). Thème de la partie technique sur le terrain : connaître au plus près les
besoins en eau de la vigne », avec la participation de nombreux intervenants : chambre d’agriculture des
Bouches du Rhône, ARDEPI, EPLEA L. Giraud, CAPL, Société du Canal de Provence, Netafim, Agroressources et CIRAME. Une cinquantaine de participants ont assisté aux ateliers de présentation.
Tournée «expertise dégâts» sur le vignoble de la Sainte Victoire le 1 septembre 2009 suite à l’orage du 2
août 2009 : vent fort et grêle.
MIFFEL (Avignon) du 13 au 15 octobre 2009 : stand CIRAME : conférence changement climatique et
eau.
Réunion de la Commission « Agriculture » du CSM le 14 octobre à Paris/Alma.
Journée thématique organisée par le CCROM les 20 et 21 octobre à Autrans sur le thème « Nature et
Météo » : enjeux, conditions d’un dialogue, outils existants et projets, propositions pour une meilleure
coopération.
CETA des Techniciens Arbo du Sud-Est les 22 et 23 octobre 2009 à Gap : présentation des travaux du
CIRAME sur le feu bactérien (rubrique internet spécialisée, comparaison modèles) et des résultats de la
validation 2009 du modèle ADEM-Oïdium du pommier (Alpes, Tarn-et-Garonne).
Présentation de la base LATITUDE aux responsables techniques de la Chambre Régionale d’Agriculture
et des Chambres Départementales de la région Bourgogne, le 5 novembre 2009 à Dijon, . Cette réunion
d’information au cours de laquelle ont également été présenté la base GAÏA et VGOBS, avait pour but
de permettre aux responsables bourgignons de choisir pour 2010 une base de données des observations
dans le cadre des procédures nationales d’épidémiosurveillance (BSV).
Réunion inter- commissions du CSM le 17 novembre à Paris sur le thème « Brouillard » préoccupation
de plusieurs commissions.
Présentation de la base LATITUDE à ARVALIS. Manosque le 25 novembre 2009.
34èmes Journées scientifiques du GFHN les 25 et 26 novembre 2009 à Aix en Provence sur le thème
"Teneur en eau et Transfert en milieu poreux, mesures et statistiques à l’échelle stationnelle », organisées par le CEMAGREF, la Société du Canal de Provence, le CEREGE d’Aix et le GFHN. Présentation
par le CIRAME de 2 posters sur l’utilisation des mesures capacitives pour le pilotage de l’irrigation.
Réunion plénière du CCROM le 1 décembre 2009 à Paris/Alma.
Réunion CASDAR Vigne « Viticulture et changement climatique, adaptation de la conduite du vignoble
méditerranéen » le 8 décembre à Nîmes : bilandes résultats 2009.
Journée Technique CRIGE PACA—Pôle AGRICULTURE et FORËT : Présentation par le CIRAME du
réseau agroclimatique régional et des applications liées notamment avec le travail conduit en 2008 sur la
cartographie des données climatiques (Zone de précocité, modélisation du isque Eudemis, modélisation
des dates de vendanges) . Aix le 9 décembre 2009.
Réunion organisée par l’Association des Vignerons de Sainte Victoire le 10 décembre 2009 à Trets : présentation du bilan climatique 2008-2009 (60/80 participants, viticulteurs, pépiniéristes et techniciens).
AG de Prévigrêle le 17 décembre 2009 à Mirabel aux Baronnies : bilan 2009 des chutes de grêle (réseau
grêlimétrique) et du fonctionnement du réseau d’alerte et de lutte..
REDACTIONNELS
Une page est consacrée aux activités du CIRAME, parmi les "Organisations Professionnelles et Services
Agricoles" dans :
Le Guide Agricole FDSEA Vaucluse.
Le Guide Agricole FDSEA-CDJA Bouches du Rhône.
MONTAGE VIDEO
VIDEO--PROJECTION
Réalisation de plusieurs montages vidéo-projection « Power-Point » pour présenter les activités du CIRAME et les résultats de campagne dans le cadre des diverses manifestations et de l’accueil de visiteurs.
CONTACTS AVEC LES MEDIAS
Le Cirame a été sollicité à plusieurs reprises par les médias, que ce soit les journaux grand public
(Vaucluse Matin, La Provence…), les radios (Bleu Vaucluse, Bleu Provence, Energie…) ou la Télévision
(FR3 Méditerranée ) afin de faire le point sur les évolutions climatiques et leur conséquences.
Par ailleurs, le CIRAME diffuse chaque semaine une rubrique « Agrométéo » dans les pages du Vaucluse
Agricole et une fois par mois le bilan climatique du mois écoulé.
LES DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS
Le CIRAME répond à de nombreuses demandes de renseignements climatiques émanant :
soit d'étudiants ou d'enseignants dans le cadre de rapports de stage, ou d'enseignants dans le cadre de
leur enseignement : 40 demandes.
soit d'organismes techniques à caractère public (chambres d’agriculture, ceta, instituts, etc…) : 80 demandes.
soit de sociétés privées : 18 demandes.
soit de particuliers : 15 demandes.
soit d’agriculteurs, pour des études particulières pour des choix tactiques à moyen terme ou pour confirmer leur itinéraire technique dans le cadre d’un cahier des charges (traçabilité) : 12 demandes.
soit de journalistes : 10 demandes.
Les renseignements sont payants quand il s’agit de particuliers, experts, sociétés qui nous demandent des
données climatiques élaborées ou lorsqu’ils rentrent dans le cadre de conventions ou de prestations de
service définies par ailleurs.
En 2009, 37 factures ont été établies dans le cadre de demandes spécifiques.
Pour un total de 190 demandes traitées en 2009, par envoi mail, fax ou postal.
Le temps consacré à ces demandes varie selon l'importance de la recherche à effectuer, le niveau d’analyse (études prédéfinies) et le niveau de "mise en forme" souhaitée.
Par ailleurs, à la fin de chaque mois, le CIRAME restitue aux agriculteurs « observateurs » hébergeant les
stations météo automatiques, et l’ayant demandé, les données quotidiennes relevées sur leur exploitation
APPUI TECHNIQUE AUX UNIVERSITAIRES (THESES
(THESES-MEMOIRES)
Mémoire de Fin d’études de Amber Kaye PARKER, étudiante du Master International Vintage de l’Ecole
Supérieure d’Agriculture d’Angers, ayant pour thème la « Détermination d’un Modèle agro-climatique
pour prévoir la Phénologie de la Vigne - Application à la classification de la Précocité d’un grand nombre
de Cépages ».
Documentation
soit d'administration : 15 demandes.
Travail de Master 1 de Lê Duy Pierre en Hydrogéologie Sol Environnement à l’Université d’Avignon sur la
chronique des pluies du Bassin Versant de Fontaine de Vaucluse : 10 stations pluviométriques du CIRAME du 1 janvier 2005 au 231 décembre 2008.
APPUI TECHNIQUE AUX PARTENAIRES HEBERGES
Formation de J. Hammerschmit (AREDVI - responsable de la création des sites web des partenaires
hébergés), à l’élaboration et la mise en œuvre d’une base de données web pour faciliter et automatiser
la diffusion des informations sur le site www.grceta.fr .
BIBLIOTHEQUE
La bibliothèque du CIRAME possède un fonds documentaire spécialisé en Agrométéorologie, dont les principaux thèmes sont :
Climatologie / Météorologie / Agrométéorologie / Sciences du Sol / Protection des Végétaux / Viticulture /
Arboriculture / Instrumentation...
D’année en année, ce fond s'enrichit et se compose de :
700 ouvrages/brochures.
25 abonnements à des revues techniques et journaux agricoles.
Annales météorologiques : Drôme, Ardèche, Gard, permettant de compléter sur support écrit la base
informatisée du CIRAME.
Nombreuses cartes topographiques-géologiques-pédologiques...
Dossiers thématiques : Gel / Grêle / Sécheresse / Irrigation / Protection phytosanitaire/Changement Climatique.
Publications du CIRAME (bulletins mensuels-hebdomadaires, Note Eau et Irrigation, et toutes autres
publications ponctuelles).
Ce service de documentation répond aux besoins internes du CIRAME ; il est également ouvert vers l’extérieur, au public : techniciens agricoles, enseignants, stagiaires du CFPPA de Serres, étudiants..., à la recherche d’informations “pointues” dans les domaines agrométéorologique et agroclimatique, qui viennent
consulter sur place.
****************
Veille technologique
Dans le souci d'améliorer sans cesse ses services, le CIRAME reste à
l'écoute des évolutions technologiques.
MESURES METEOROLOGIQUES
Rencontres avec les constructeurs français de stations météorologiques (CIMEL, PULSONIC, DEGREANE) et distributeurs de matériels européens en France (PESSL, ADCON).
Evolution des techniques de mesures et de transmission
Vers quel système d'interrogation et validation des données.
Etat des lieux des matériels et capteurs météo avec le service AGROCLIM de l’INRA d'Avignon– mise en
oeuvre des nouvelles stations de type CIMEL 516, permettant de d’augmenter le nombre de mesures
jusqu’à 20 pour un site.
INFORMATIQUE ET CARTOGRAPHIE
Présentation des solutions cartographique PitneyBowse—Push and See (Carpentras le 3 février 2009)
Présentation des solutions cartographique ARTIC (Carpentras le 18 mars 2009)
Réunion téléphonique de présentation des solutions cartographique de Business Géographic (25 juin
2009)
Séminaire technique Pitney-Bowes : Présentation de la version 10 de MapInfo Aix le 20 octobre 2009
Séminaire technique SIMALIS—Diffusion des données cartographiques via le web (Aix le 10 novembre
2009)
Présentation des solutions de diffusion web d’Adobe (Aix le 2 décembre)
Outils et méthode de développement WinDev (Aix le 8 décembre)
****************

téléchargeable au format pdf ici

Transcription

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