descriptif des ateliers - Société de criminologie du Québec
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descriptif des ateliers - Société de criminologie du Québec
DESCRIPTIF DES ATELIERS DU 37e CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ DE CRIMINOLOGIE DU QUÉBEC, EN PARTENARIAT AVEC LA CHAIRE UNESCO DE RECHERCHE APPLIQUÉE POUR L’ÉDUCATION EN PRISON BLOC A – Jeudi 29 octobre 2015, de 8h30 à 10h ► Atelier 1 – Service d’accompagnement en milieu scolaire (SAMiS), un atout majeur à l’insertion sociale Conférenciers : Christian Lavoie, responsable de l’éducation en milieu carcéral du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Alain Bourget, conseiller du SAMiS à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles et Issa Asselin, conseillère du SAMiS à la Commission scolaire de la Capitale. Pour une personne judiciarisée en démarche de réinsertion sociale, un des nombreux défis à relever est celui de poursuivre et terminer ses études. Vous découvrirez avec les animateurs de l’atelier Service d’Accompagnement en Milieu Scolaire (SAMiS) les avantages d’offrir un accompagnement pédagogique aux personnes qui désirent poursuivre leurs études en communauté à la sortie d’un établissement de détention provincial ou fédéral. Cet atelier vous révélera divers aspects reliés à ce service ainsi que certains facteurs de réalité caractérisant sa mise en œuvre. Quelques statistiques appuieront les résultats atteints par les personnes s’étant prévalues de ce service et, de plus, vous aurez peut-être l’occasion d’entendre le témoignage d’un candidat qui a bénéficié du SAMiS au cours des dernières années. 2 ► Atelier 2 – L’éducation en détention, une porte ouverte vers une insertion sociale réussie → Le programme d’insertion professionnelle (ISP) à l’Établissement de détention d’Amos Conférencières : Isabel Brodeur, directrice des services correctionnels de l'AbitibiTémiscamingue et du Nord-du-Québec, ministère de la Sécurité publique et Chantal Labbé, conseillère en milieu carcéral à l'Établissement de détention d'Amos, ministère de la Sécurité publique. L’ISP est une approche pédagogique adaptée au milieu correctionnel qui vise à amener l’adulte à traiter de façon adéquate des situations de vie (ses habitudes, ses besoins, ses projets professionnels) qui vont faciliter son accès au marché du travail et son maintien en emploi ou, le cas échéant, la poursuite des études. Dans le cadre de cette présentation, nous vous présenterons ainsi l’essentiel de ce programme offert à l’Établissement de détention d’Amos, qui comprend quatre dimensions : le choix d’un métier, l’intégration et le maintien à l’emploi, les compétences professionnelles et la recherche d’un emploi. → L’éducation comme clé à la réinsertion sociale et professionnelle ? Conférenciers : Nancy Corriveau, criminologue et conseillère en milieu carcéral à Services correctionnels du Québec, Établissement de détention de Trois-Rivières, Pierre Rousseau, enseignant à l’Établissement de détention de Trois-Rivières, affilié au Centre d’éducation aux adultes Chemin-du-Roy. Savoir s’adapter, susciter l’intérêt, favoriser la motivation d’une clientèle multiproblématique qui évolue dans un environnement particulier, tels sont quelquesuns des défis quotidiens à relever pour le personnel enseignant en milieu carcéral. Au cours de cette présentation, nous vous dresserons un portrait de quelques projets et pratiques innovantes pouvant contribuer au cheminement académique de même qu’au développement d’habiletés sociales et de compétences professionnelles de la clientèle des Services correctionnels du Québec. 3 → L’éducation des adultes dans un centre de détention : un cheminement vers l’intégration de saines habitudes de vie Conférenciers : Nicolas Tchernof, directeur adjoint du Centre d’éducation aux adultes Conrad Barbeau et Raymond Julien, enseignant au Centre Conrad Barbeau. Le Centre Conrad-Barbeau est un centre d’éducation aux adultes à l’intérieur de l’établissement de détention de Québec. Depuis l’automne 2014, un nouveau cours d’intégration sociale: "Saines habitudes de vie", est proposé aux détenus. Offert en gymnase et en salle d'entraînement, ce cours vise le développement global de l’élève dans le but de favoriser sa réinsertion sociale. Lors de cet atelier, le cadre organisationnel du cours sera présenté ainsi que les effets bénéfiques observés. Après tout, ne dit-on pas : « Un esprit sain dans un corps sain » ? ► Atelier 3 – Des pratiques de collaboration au profit des jeunes contrevenants violents sous garde affectés de problèmes multiples Conférenciers : Danielle Nadeau, psychologue-chercheure au Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire, Brigitte Morel, criminologue spécialiste en activités cliniques au Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire et Alain Chouinard, éducateur au centre de réadaptation le Gouvernail. Cet atelier présente le développement et le suivi d’un projet visant à prévenir et diminuer pendant la mise sous garde, les agressions envers le personnel commises par des jeunes contrevenants violents affectés de problèmes de santé mentale. Il y sera discuté de l’identification et du partage des pratiques exemplaires, de l’implantation de pratiques de collaboration et des changements de pratique entraînés, et de l’importance de prendre soin de l’équipe exposée à la violence. Les échanges avec l’auditoire seront grandement encouragés. 4 ► Atelier 4 - Avis pour soutenir l’insertion socioprofessionnelle des femmes Premières Nations et Inuit judiciarisées du Québec Conférenciers : Réal Martin, coordonnateur du Comité consultatif des Premières Nations et des Inuit relatif au marché du travail, Claudie Paul, conseillère en santé et services sociaux au Regroupement des centres d’amitié Autochtones du Québec et Alana Boileau, coordonnatrice justice et sécurité publique pour l’organisme Femmes Autochtones du Québec Inc. Le comité consultatif (CC) des Premières Nations et Inuit, le CC Judiciarisés, le CC Jeunes, et le CC Femmes ont décidé de travailler conjointement pour le développement d’un avis sur l’accès des Femmes Autochtones Judiciarisées au marché du travail auprès de la Commission des Partenaires du Marché du Travail. Pour ce faire, le sous-comité doit : analyser les données statistiques officielles liées au marché du travail, analyser les données au niveau de l’éducation des Femmes Autochtones judiciarisées du Québec, faire ressortir les problématiques d’employabilité, réaliser le diagnostic des problèmes d’intégration et des besoins de formation des Femmes Autochtones judiciarisées liés au marché du travail, décrire les services d’employabilité et de formation actuellement disponibles, vérifier si l’application des Lois et Politiques du MESS pourrait encadrer des services ou des mesures d’insertion socioprofessionnelle des Femmes Autochtones judiciarisées du Québec et étudier la possibilité de créer et de faire financer un comité ad hoc pour la réalisation des recommandations de l’Avis. 5 ► Atelier 5 – Partenariat novateur entre le CAVAC de Montréal et le SPVM pour un service optimal aux victimes Conférenciers : Julie Dault, directrice des services d’intervention et de référence policière au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels de Montréal (CAVAC), Estelle Rodrigue, intervenante au CAVAC et Danik Guerrero, commandant au SPVM, chef du poste de quartier 22. Depuis 2003, le CAVAC de Montréal et le SPVM collaborent étroitement afin d’unir leur force pour répondre rapidement et efficacement aux besoins des victimes d’actes criminels. Dans le but d’optimiser les services aux victimes, les agents d’intervention immédiate du CAVAC de Montréal travaillent maintenant à partir de postes de quartier du SPVM. La complémentarité des interventions des policiers et des intervenants du CAVAC est concluante et permet le développement d’une expertise commune favorisant le soutien aux personnes victimes d’actes criminels. ► Atelier 6 – Prévenir le crime par des projets inspirants → Programmes de prévention du crime pour les jeunes Conférencières : Danièle Laliberté, conseillère principale en évaluation pour Sécurité publique Canada, Lucie Léonard, gestionnaire Recherche et Évaluation de la division de la recherche et de l’analyse pour Sécurité publique Canada. Dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime (SNPC), Sécurité publique Canada vise à consolider la base des connaissances en évaluant les effets de programmes de prévention de la criminalité implantés au Canada. Nous partagerons les constats de certaines de ces études évaluatives. Les programmes de prévention retenus agissent sur les facteurs de risque tout en capitalisant sur les facteurs de protection. Ainsi, le YIP Inclusion Program (YIP) vise douze types de facteurs dont ceux reliés au style de vie, à la famille, aux relations personnelles et à l’école. De même, Alternative Suspension offre une option à la suspension scolaire traditionnelle en vue de favoriser la performance et l’assiduité scolaires tout en réduisant les comportements menant à la suspension. Nous exposerons aussi les enjeux reliés à l’application de devis de recherche rigoureux dans le contexte de l’évaluation d’interventions communautaires. 6 → Aider les jeunes à atteindre des objectifs positifs avec l’approche Wraparound Conférenciers : Véronique Kena-Cohen, coordonnatrice de programme au Club Garçons et Filles de LaSalle et Pierre Brassard, coordonnateur du programme Solutions de rechange et acquisition de compétences pour les 12-24 ans de la Maison des jeunes par la Grand’Porte. Deux projets, à LaSalle et à Saint-Michel (Montréal), utilisent une approche collaborative personnalisée centrée sur les forces et les besoins de jeunes à risque de délinquance et de criminalité : Wraparound. Cet atelier permettra aux participants d’en connaître plus sur l’approche à l’aide d’une description des phases utilisant des exemples concrets. Certaines particularités de l’approche qui contrastent d’autres initiatives seront aussi mises en évidence. ► Atelier 7 – 24 heures Texto : un outil pour prévenir le cyberharcèlement chez les jeunes Conférencière : Arlène Gaudreault, criminologue et présidente de l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes. Le harcèlement en contexte amoureux chez les jeunes n’est pas un problème nouveau. Cependant, avec l’essor des technologies de l’information et de la communication, il prend un autre visage, devient plus intrusif et concerne un nombre grandissant d’adolescents. Les gouvernements et les organismes sur le terrain ont dû se mobiliser pour contrer ce problème. Dans le cadre de cet atelier, l’AQPV présentera un nouvel outil de sensibilisation au cyberharcèlement, 24 heures Texto, en plus d’examiner la portée des récentes législations concernant cette forme émergente de violence. 7 ► Atelier 8 – L’expérience de la rue, un espace de déviance et d’espoir → Projet Dauphine : Laisser la parole aux jeunes femmes de la rue et agir ensemble pour lutter contre la violence structurelle Conférenciers : Catherine Flynn, candidate au doctorat en service social à l’École de service social de l’Université de Montréal, Dominique Damant, Ph. D à l’École de service social de l’Université de Montréal et Geneviève Lessard, Ph. D. à l’École de service social de l’Université de Montréal. Cette recherche-action participative présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle. Ce projet a également documenté les stratégies déployées par celles-ci pour prévenir, résister et surmonter cette violence. Cette présentation illustre également deux stratégies axées sur les arts et développées par les participantes pour contrer la violence structurelle. Elle pose des questions importantes sur l’expérience de victimisation des jeunes femmes de la rue, sur la rue comme espace de déviance et de criminalité et sur les possibilités de réinsertion de celles-ci. 8 → État de la situation de la clientèle en situation d’itinérance prise en charge par la Direction des services professionnels correctionnels de Montréal Sud-Ouest Conférenciers : Nathalie Beaulieu, directrice pour la Direction des services professionnels correctionnels de Montréal sud-Ouest, Josée Gosselin, chef d'équipe, Direction des services professionnels correctionnels de Montréal Sud-Ouest, Vincent Jodoin, agent de probation Direction des services professionnels correctionnels de Montréal Sud-Ouest. La Direction des services professionnels correctionnels (DSPC) de Montréal Sud-Ouest est particulièrement concernée par les enjeux de pauvreté puisqu'une partie non négligeable de la clientèle correctionnelle desservie est composée de personnes en situation d’itinérance. Depuis plusieurs années, la prise en charge de cette clientèle fait l’objet de préoccupations. Le fait de ne pas être en mesure de retracer le client amène une « surjudiciarisation » qui pourrait être évitée. Afin de mieux connaître ces personnes et de proposer des pistes de solutions aux diverses problématiques rencontrées avec cette clientèle, une recherche a été effectuée au sein de la DSPC Montréal Sud-Ouest. La présentation portera sur les résultats obtenus soit le portrait de la clientèle en situation d’itinérance, les interventions réalisées et le dévoilement d’un protocole d’intervention afin d'assurer une meilleure cohésion entre les professionnels de la DSPC et les ressources du milieu. 9 BLOC B – Jeudi 29 octobre 2015, de 10h30 à 12h ► Atelier 9 – Le réseautage France-Québec des enseignants travaillant en milieu carcéral Conférenciers : Sonia Bradette, coordonnatrice des services éducatifs en milieu carcéral provincial de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, Christian Lavoie, chargé de projets pour le ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, Jacqueline Comeau, coordonnatrice des services éducatifs en milieu carcéral fédéral de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Iles, Philippe Scholasch, adjoint au proviseur de l’Unité pédagogique régionale de Lille en France (sera présent par vidéo-conférence) et Daniel Beauvais, ingénieur d’études, INS HEA, de Suresnes en France (sera présent par vidéoconférence). Les défis de l’éducation en milieu carcéral sont nombreux tant au regard de la clientèle que des exigences de l’environnement. La valorisation de la formation, la motivation des adultes, le travail collaboratif avec les partenaires à l’interne et l’émergence des technologies de l’information et de la communication (T.I.C.) dans un contexte hautement sécurisé sont quelques-unes des préoccupations des enseignants en milieu carcéral. Afin d’outiller davantage ces enseignants, une communauté de pratique pédagogique provinciale a été mise en place au Québec, en 2010, avec le soutien du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et, en 2012, grâce à la collaboration du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie et Coopération France-Québec, ce réseautage s’est enrichi d’enseignants de milieu carcéral œuvrant en France. L’historique et les résultats de cet enrichissant partenariat vous seront révélés en cours d’atelier. 10 ► Atelier 10 – L’organisation des services éducatifs dans un centre jeunesse, une réponse aux besoins des jeunes Conférencier : Francis Morin, directeur d’école à la Commission scolaire de la Pointe-del’Île. Cette présentation vise à permettre à l’ensemble des participants de mieux comprendre comment fonctionne au quotidien une école établie dans un centre jeunesse. Bref, comment l’école arrive-t-elle à répondre aux besoins d’instruire, de qualifier et de socialiser des jeunes dans un établissement autre que purement scolaire ? Quels sont les effets de la cogestion avec nos partenaires des centres jeunesse sur notre identité comme école ? ► Atelier 11 – Trajectoires efficientes de services policiers en santé mentale Conférenciers : Tony Brien, criminologue et chef de section au Service de police de Sherbrooke, Michael Howard, chef de division géomatique à la Ville de Sherbrooke, Étienne Blais, professeur agrégé à l’Université de Montréal, Léa Roy, Étudiante à la maîtrise en sécurité intérieure à l’Université de Montréal, Simon Guillouet, Étudiant à la maîtrise en géomatique de l’Université de Sherbrooke et Marie-Andrée Roy, agente de planification, de programmation et de recherche au Centre de santé et de services sociaux, Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Les personnes ayant un problème de santé mentale sont d’importants consommateurs de services de santé de 1ère ligne, de soins spécialisés et de services policiers. Les ressources humaines et financières qu’elles requièrent sont à la fois nombreuses et récurrentes. Cet atelier propose d’analyser la problématique de la santé mentale en juxtaposant des expertises à la fois différentes et complémentaires afin d’identifier des trajectoires de services les plus efficientes. 11 ► Atelier 12 – Quand les liens avec la communauté riment avec l’insertion sociale → La complicité inter-organisme pour favoriser l’intégration sociocommunautaire Conférenciers : Stéphanie Tremblay, coordonnatrice clinique au Centre résidentiel communautaire (CRC) Joliette, Isabelle Ouellet, coordonnatrice à la surveillance communautaire de Joliette, Luc Ferland, membre du conseil d’administration du CRC et Lynda Allard, coordonnatrice de l’organisme en prévention de la rechute le Réseau. Le projet LAC (Liens Avec la Communauté) du CRC Joliette vise l’implantation d’un processus pour le développement d’une concertation régionale avec des ressources communautaires intervenant auprès d’adultes contrevenants. L’objectif principal est de partager les expertises des partenaires afin de faciliter l’intégration sociocommunautaire des contrevenants. Les personnes qui interviendront, vous présenteront diverses stratégies qu’ils ont réalisées et vous expliqueront les résultats qu’ils ont obtenus ; leurs réussites, leurs échecs, des éléments à améliorer, etc. → Les liens avec la communauté : un enjeu fondamental Conférencière : Annie Morel, directrice générale du Service d’aide en prévention de la criminalité. La relocalisation d’anciens contrevenants en centres résidentiels communautaires (maison de transition) pose de grands défis : le voisinage (résidences, écoles, garderies, etc.), le zonage (ville), les services disponibles pour favoriser la réinsertion sociale, le lien avec les médias, le lien avec les écoles (séance d’information auprès des parents et des élèves), la préparation des employés, de la clientèle. La présentation visera ainsi à informer les participants sur ces différents enjeux communautaires. 12 ► Atelier 13 – L’implantation du programme non résidentiel autorisé (PNRA) par le directeur provincial au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire Conférenciers : Jean-Sébastien Moreau, chef de service au Centre jeunesse de MontréalInstitut universitaire (CJM-IU) et Daniel Vinette, éducateur et chargé de projet du PNRA au CJM-IU. Le programme non résidentiel est une peine spécifique obligeant un adolescent contrevenant à participer aux activités d’un programme préalablement autorisé par le directeur provincial. Ce programme comprend un ensemble d’interventions cliniques visant la réadaptation d’adolescents qui, malgré leurs besoins criminogènes, sont maintenus dans leur milieu, en vertu des critères de la loi. Ce programme doit se réaliser à l’intérieur des limites maximales fixées par le cadre législatif, soit une durée de 240 heures sur une période de six mois. Dans le but d’assurer la protection du public, la peine de fréquentation d’un programme non résidentiel doit être associée à une peine assurant l’encadrement de l’adolescent dans la collectivité. ► Atelier 14 – Les trajectoires de femmes victimes de violence conjugale : un levier pour l’intervention → Les trajectoires de femmes victimes de violence conjugale : les facteurs qui expliquent la dynamique des violences à travers le temps. Conférenciers : Odrée Blondin, étudiante à la maîtrise à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Frédéric Ouellet, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et Chloé Leclerc, professeure à l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Contrairement à d’autres types de victimisation, les victimes de violence conjugale sont davantage à risque que les incidences de violence se reproduisent dans le temps. Or, on connaît encore peu la dynamique derrière ces actes de violence. La présente étude s’intéressait à l’analyse quantitative de l’évolution de la fréquence de la violence conjugale selon le contexte de la victime et certaines caractéristiques individuelles ; cette communication présente les résultats. 13 → Les trajectoires de femmes victimes de violence conjugale : l’accès au terrain, les différents profils de participantes et les différentes formes de violence. Conférenciers : Frédéric Ouellet, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Odrée Blondin, étudiante à la maîtrise à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Chloé Leclerc, professeure à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et Madeline Lamboley, doctorante de l’École de criminologie de l’Université de Montréal et chargée de projet au Centre social d’aide aux immigrants. Cette communication porte sur la méthodologie novatrice derrière un projet de recherche qui visait à reconstruire avec chaque participante les séquences de violence conjugale ; la provenance de l’échantillon et l’instrument de collecte de données. Il est également proposé d’examiner les caractéristiques des femmes référées ainsi que de décrire les différentes formes de violence qui ont marqué ces trajectoires. On ne peut écarter le fait que la source d’échantillonnage ait un impact sur le profil des participantes, nous désirons poursuivre cette réflexion en comparant les particularités de chaque souséchantillon. ► Atelier 15 – Le cyberespace : comment prévenir les menaces ? → Les réseaux sociaux et les agences d’application de la loi : quelques bonnes pratiques Conférencier : Francis Fortin, professeur adjoint à l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Avec l’apparition de nombreuses agences de sécurité privée et d’unités d’enquête dans les ministères et les organismes, l’utilisation de renseignement de source ouverte est devenue un incontournable. Cette présentation vise donc une recension des bonnes pratiques dans deux sphères spécifiques. D’abord, nous présenterons l’importance de la veille médiatique et informationnelle dans un contexte d’application de la loi ainsi que ses outils les plus utiles. Ensuite, nous présenterons des applications concrètes de cas de recherche d’information. Finalement, une réflexion sur le rôle de la police et de l’analyse informationnelle sera présentée. 14 → Luttes aux botnets : les politiques de prévention s’avèrent-elles efficaces ? Conférencière : Marie-Renée Allaire, conseillère analyse tactique de la Division Renseignement du Service de police de Laval et étudiante à la maîtrise à l’École de criminologie de l’Université de Montréal Que ce soit les pourriels, les attaques par déni de service ou les virus, le cyberespace regorge de menaces qui persistent malgré les efforts qui sont déployés dans leur lutte. Est-ce que cela a à voir avec l'efficacité des politiques en place actuellement pour lutter contre ce phénomène? La présentation a comme objectif de vérifier quelles sont les politiques de prévention (lois anti-pourriel, partenariats publics-privés et démantèlements de botnets) qui influencent le plus fortement le taux de menaces informatiques détectées, tout en s'attardant également à l'effet de différents facteurs socio-économiques sur cette variable. Les résultats suggèrent que les partenariats publics-privés offrant une assistance personnalisée aux internautes s'avèrent être la politique de prévention la plus efficace. Les démantèlements de botnets peuvent également s'avérer efficaces, mais seulement lorsque plusieurs acteurs/serveurs importants du réseau sont mis hors d'état de nuire. ► Atelier 16 – La récidive aux Services correctionnels du Québec : mieux la prévenir et l’évaluer → Une étude psychométrique des items du Level of Service/Case Management Inventory (LS/CMI) et de son impact sur la validité prédictive de cet outil chez les personnes contrevenantes du Québec Conférencier : Guy Giguère, Ph. D, chercheur au ministère de la Sécurité publique En dépit des nombreuses études de validité prédictive réalisées sur des outils actuariels tels que le LSI-R et le LS/CMI, la question qui se pose réside dans la pertinence de connaître les qualités psychométriques des items qui les composent. L’analyse des items du LS/CMI vise à combler un vide dans les écrits spécialisés en exploitant les avancées scientifiques des théories de la mesure au profit de la criminologie. Il ressort, de ces analyses, que plusieurs des items qui composent le score de risque de récidive et des besoins criminogènes méritent d’être questionnés tant sur le plan de leur pertinence ainsi que celui de la validité prédictive de cet inventaire largement utilisé dans les systèmes correctionnels du Canada et de plusieurs autres pays. 15 → La récidive/reprise des personnes confiées aux Services correctionnels du Québec Conférenciers : Pierre Landreville, Ph. D, professeur émérite de l’Université de Montréal et Pierre Lalande, Direction générale des services correctionnels du Ministère de la Sécurité publique. Il s’agit de la première étude sur ce sujet jamais produite sur la clientèle des Services correctionnels. En 2013, les Services correctionnels ont formé une équipe qui a reçu le mandat de développer un modèle permettant de documenter les cas de récidive de la clientèle confiée aux Services correctionnels. Cinq cohortes de personnes qui ont terminé leur peine de prison ou qui ont été soumises à une peine ou à une mesure dans la communauté ont été analysées. Les résultats présentés tiennent compte d’une période d’observation de deux ans après la fin de la mesure concernée. 16 BLOC C, Jeudi 29 octobre 2015, de 13h30 à 15h ► Atelier 17 – Approches internationales en matière d’éducation Conférenciers à venir Description à venir ► Atelier 18 – Emploi, éducation et loisirs en détention : des leviers d’action à la réinsertion sociale → Portrait provisoire de l’éducation dans les établissements de détention de juridiction provinciale au Québec Conférencière : Geneviève Perreault, professeure au Cégep-Marie-Victorin et chercheuse principale à la Chaire UNESCO de recherche appliquée pour l’éducation en prison. Dans le cadre de l’atelier, nous proposons de présenter les résultats issus d’une première recherche exploratoire menée par la Chaire UNESCO de recherche appliquée pour l'éducation en prison du Cégep Marie-Victorin qui trace un portrait provisoire de l’éducation offerte dans les établissements de détention québécois. Notre objectif était de décrire l’offre éducative dans les établissements de détention de juridiction québécoise, ainsi que d’explorer l’impact de l’éducation des détenus sur leur réinsertion socioprofessionnelle et sur le climat carcéral. → La réinsertion par la formation et l’emploi : les Fonds de soutien à la réinsertion sociale Conférencière : Stéphanie Borgia, coordonnatrice du Fonds central de soutien à la réinsertion sociale, affiliée au ministère de la Sécurité publique. Entrez dans le quotidien des Fonds de soutien à la réinsertion sociale des établissements de détention québécois, qui ont pour mandat de favoriser, par l’offre d’activités de formation et par la réalisation d’activités de travail, la réinsertion des personnes contrevenantes qui sont incarcérées dans leurs établissements. Portrait d’activités inspirantes, qui permettent aux personnes contrevenantes d’acquérir des connaissances, des compétences et des habiletés qui leur seront utiles à leur sortie de détention. 17 ► Atelier 19 – Psychotropes et criminalité : Quels liens importants ? Conférencier : Mohamed Ben Amar, pharmacien, spécialiste en biologie clinique et en pharmacologie, professeur de pharmacologie à l'Université de Montréal. Les psychotropes sont des substances qui agissent sur le psychisme des individus en modifiant leur fonctionnement mental. Il s’agit aussi bien de l’alcool que de la cocaïne ou encore la phencyclidine (PCP). Une soixantaine de constats peuvent être dressés dans les types de rapports entre psychotropes et criminalité. Les coûts de la criminalité reliée aux psychotropes peuvent être considérablement réduits au Québec et au Canada si des approches adéquates de réduction des risques et des méfaits sont adoptées. ► Atelier 20 – Approche RESO : les défis de la réhabilitation sociale Conférenciers : Michelle Roy, médecin psychiatre à l’Institut Philippe Pinel de Montréal et Daniel Benson, intervenant communautaire, conférencier et bachelier en théologie, affilié au Service Oxygène qui se consacre à la réinsertion sociale des ex-détenus. Deux parcours professionnels différents mais une même vision de l’humain en parcours de réhabilitation sociale. Une psychiatre et un intervenant communautaire, diplômé en théologie, vous partagent leurs expériences auprès d’ex-détenus ou de détenus en voie d’être libérés. 18 ► Atelier 21 – Adapter nos interventions à la jeunesse contrevenante pour faciliter la réinsertion sociale → Adolescentes contrevenantes : pourquoi adapter nos interventions en fonction de leurs caractéristiques et de leurs besoins particuliers ? Conférencières : Nicole Cabana, conseillère-cadre à l’Association des centres jeunesse du Québec et Isabelle Gagnon, chef de service unité Le Tournant du Centre jeunesse de Laval. Dans le cadre de cet atelier, il sera question entre autres des caractéristiques et des besoins de ces adolescentes, mais aussi des caractéristiques d’une offre de service estimée probante ou prometteuse pour prévenir les risques de récidive et protéger la société tout en tenant compte des besoins de ces adolescentes. Il sera aussi question de la grande place qu’occupent l’éducation des jeunes filles et le développement de liens significatif avec le milieu scolaire dans la prévention de la délinquance et de la récidive. → Trajectoires délinquantes de jeunes québécois d’origine maghrébine : Pistes de réflexion et d’intervention Conférencière : Claudie Bourget, M.Sc en travail social à l’Université du Québec à Montréal et Christine Drouin, directrice du projet SAJ-TGDRL (Service aux jeunes – Table Gangs de rue Laval) Cet atelier fait état d’une démarche de recherche qui explore les trajectoires de jeunes québécois d’origine maghrébine ayant fait l’objet d’une ordonnance de mise sous garde en vertu de la Loi sur la justice pénale pour adolescents (LSJPA). En mettant en lumière le bagage de ces jeunes dans toute sa richesse et sa spécificité, la présentation engage une discussion entourant les enjeux culturels et identitaires que confrontent actuellement la société québécoise et sa jeunesse arabo-musulmane. 19 ► Atelier 22– Redonner le pouvoir aux victimes et à leurs proches par l’harmonisation des services → La victime au cœur du processus judiciaire Conférencières : Annie-Claude Chassé, procureure aux poursuites criminelles et pénales, Kimberley Nixon, intervenante psychosociojudiciaire, CAVAC de la Montérégie et Hélène Ouellet, intervenante psychosociojudiciaire, CAVAC de la Montérégie. Plusieurs obstacles sont rencontrés par les victimes de violence conjugale dans le cadre du processus judiciaire. Ainsi, la complexité du système judiciaire, la longueur des procédures, l’information et le soutien souvent limités font en sorte que les victimes se sentent souvent isolées, incomprises et très peu incluses dans les procédures qui, pourtant, touchent plusieurs sphères névralgiques de leur vie. Dans ce contexte, il devient essentiel d’harmoniser les actions des différents intervenants judiciaires et sociaux afin de mieux intervenir dans cette problématique et de permettre aux victimes de trouver leur place dans ce système complexe. → Partenariat novateur pour soutenir et informer les proches de victimes décédées des suites d’un acte criminel Conférenciers : Karine Mac Donald, criminologue au CAVAC de Montréal, Pascal Côté, lieutenant-détective au Service de police de la Ville de Montréal et Anne-Andrée Charrette, procureure en chef adjointe, Directeur aux poursuites criminelles et pénales, bureau de Montréal, Marilyne Cléroux-Desmarais, Intervenante CAVAC de Montréal. Les proches d’une victime décédée des suites d’un acte criminel étaient souvent laissés pour compte dans le système de justice. Cette présentation aura pour but de présenter l’arrimage de services, les outils utilisés dans le cadre de ce partenariat et les changements de pratiques qui émergent de ce travail de collaboration dans la région de Montréal, afin de mieux informer et soutenir ces proches. 20 ► Atelier 23 – Les mesures judiciaires alternatives au Québec Conférenciers : Rémi Boivin, professeur adjoint à l’École de criminologie de l’Université de Montréal (UdeM) et Camille Faubert, doctorante à l’École de criminologie de l’UdeM. Des mesures alternatives visant à éviter le recours aux tribunaux sont utilisées quotidiennement au Québec. Cet atelier vise à en présenter deux types et à analyser leurs effets et conséquences. D’abord, les policiers canadiens ont la possibilité de privilégier des mesures extrajudiciaires lorsqu’ils interviennent face à des adolescents, dans certaines circonstances. Ces mesures ont-elles un impact sur la récidive des jeunes ? Ensuite, la Cour municipale de Montréal soutient plusieurs programmes sociaux, dont deux ont récemment fait l’objet d’une évaluation coûts-avantages. Le premier vise principalement à encourager les efforts de réinsertion sociale de personnes ayant vécu un épisode d’itinérance tandis que le second a pour but de réduire la récidive des personnes accusées de conduite avec facultés affaiblies. ► Atelier 24 - La polyvictimisation des enfants : ses conséquences et ses risques Conférencières : Jo-Anne Wemmers, professeure titulaire à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Katie Cyr, Ph. D. à la Faculté de l’éducation Permanente de l’UdeM, Christelle Robert-Mazaye, Ph. D. et professeure en éducation de l’Université du Québec en Outaouais et Annie Dumont, MSS, candidate au doctorat à l’École de Service Social de l’Université Laval. La polyvictimisation réfère au fait d’avoir vécu plusieurs types de victimisation. Dans cet atelier nous présenterons les résultats de quatre études sur la polyvictimisation des enfants et des jeunes au Québec. D’abord, nous discuterons de la notion de la polyvictimisation, des différents types de victimisation vécus et des conséquences pour la santé mentale des enfants et des jeunes. La seconde présentation porte sur les profils de victimisation des enfants. La troisième présentation porte sur l’exposition à la violence familiale et le risque de polyvictimisation et la dernière examine la relation entre la polyvictimisation des jeunes et la délinquance. 21 BLOC D – Jeudi 29 octobre 2015, de 15h30 à 17h ► Atelier 25 – L’enseignement collégial en milieu carcéral, une approche gagnante dans le parcours des personnes détenues Conférenciers : Yvette Grenier, enseignante en philosophie et auteure-philosophe de l’essai « Une enseignante en milieu carcéral – l’éducation, la clé de la réinsertion sociale », Brigitte Sauvageau, aide pédagogique individuelle à l’établissement Cowansville et Luc Barsalou, conseiller pédagogique responsable des programmes d’enseignement collégial du Cégep Marie-Victorin en établissements carcéraux. L’atelier présentera l’historique de la formation collégiale en milieu carcéral, les services offerts au fil du temps par le Cégep Marie-Victorin, les différentes formations qui sont offertes en établissement et l’expérience du cégep à travers le parcours des étudiants. De plus, nous partagerons nos observations concernant les approches gagnantes et les impacts de notre travail sur le cheminement académique et psychosocial des détenus. Nous vous présenterons le point de vue des étudiants en ce qui concerne leurs motivations à poursuivre des études collégiales et nous mettrons en valeur l’importance de l’éducation sur l’insertion sociale des personnes judiciarisées. Nous terminerons en mentionnant le défi du retour en communauté. ► Atelier 26 – La créativité et l’art, un apport à l’éducation et à l’insertion sociale → « Anthologie des adultes en formation » ; concours d’écriture en milieu carcéral Conférenciers : Pascale L’Hébreux, directrice adjointe, Centre d’éducation aux adultes pour Services correctionnels Canada, Commission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-Iles et José Skilling, ancien élève qui a participé à la création de l’anthologie. Le concours d’écriture en milieu carcéral existe depuis 2012 dans le cadre de la « semaine québécoise des adultes en formation » Mille et une façons d’apprendre. « Anthologie des adultes en formation » est un recueil de textes des élèves des écoles en milieu carcéral de la région des Laurentides. Les instigateurs de ce projet ainsi qu’un des auteurs vous raconteront comment se vit au quotidien le retour à l’école en milieu carcéral pour les apprenants. 22 → L’art communautaire en détention : développement de soi et reconnaissance sociale Conférencières : Aleksandra Zajko, conseillère à la direction générale de la Société Elizabeth Fry du Québec et Brigide Soucy, ancienne participante du projet AGIR PAR L’IMAGINAIRE. Depuis 10 ans, la Société Elizabeth Fry soutient des projets de création artistique impliquant des femmes judiciarisées, en détention et en communauté. En 2007, l’organisation a réalisé AGIR PAR L’IMAGINAIRE, un projet de collaboration artistique entre des femmes et un groupe d’artistes professionnels, à l’intérieur de deux établissements de détention, un hôpital psychiatrique et une maison de transition. Aujourd’hui, nous souhaitons explorer l’impact de l’art communautaire sur la réintégration socioprofessionnelle. Pourrait-on faire appel à la création artistique au même titre qu’aux programmes d’employabilité plus traditionnels ? ► Atelier 27 – Les négociations entourant le plaidoyer de culpabilité : Réflexions autour de ces pratiques Conférencières : Chloé Leclerc, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et Elsa Euvrard, étudiante au doctorat de l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Au Canada, on estime que plus de 90% des causes criminelles se soldent par un plaidoyer de culpabilité de la part de l’accusé (souvent issue d’une entente avec le procureur). Bien que cette pratique soit très courante, elle est peu connue du grand public et elle a fait l’objet de très peu d’études empiriques au Canada. L’atelier propose de réfléchir à différentes questions soulevées par ces pratiques à l’aide d’entrevues effectuées auprès d’avocats de la défense et d’accusés. Les accusés plaident-ils coupables librement ou sont-ils soumis d’importantes pressions (détention provisoire, manque de connaissance, fatigue liée aux délais, etc.) ? Les accusés bénéficient-ils réellement d’un gain en plaidant coupables ? Dans quels contextes ces pratiques peuvent-elles inciter des innocents à plaider coupables ? Les réponses apportées à ces questions seront discutées à la lumière du manque de connaissance et de compréhension qu’ont les accusés des procédures entourant cette pratique. Des solutions pour mieux les informer et les soutenir dans leur décision entourant le choix d'un plaidoyer de culpabilité seront discutées. 23 ► Atelier 28 – L’expertise organisationnelle policière en santé mentale et en gestion de crise → Les interventions policières auprès de personnes mentalement perturbées Conférenciers : Isabelle Billette, conseillère en planification, SPVM et Michael Arruda, agent conseiller en santé mentale et en intervention de crise, SPVM Depuis des années, le SPVM voit à développer ses pratiques à l’égard des citoyens qui seront au moment des interventions en crise ou dont l’état mental sera perçu comme perturbé. La quantité et la complexité des situations rencontrées, ainsi que les enjeux que ces interventions soulèvent ont mis au premier plan le besoin de faire autrement. La conférence vise à faire un tour d’horizon quant au traitement de cette problématique au SPVM. Elle permettra d’exposer la mise en place d'un ensemble d’initiatives cohérentes qui vise simultanément à améliorer l’expertise organisationnelle, à développer les habilités policières et à créer, maintenir et améliorer les interfaces entre les milieux. Les obstacles rencontrés et les défis qui demeurent à relever seront également discutés. → La concertation entre partenaires pour tisser un filet de sécurité lors de crises suicidaires : l’expérience d’une organisation policière Conférencière : Catherine Lemelin Simard, criminologue et conseillère en coordination opérationnelle au Service de police de la Ville de Lévis. Cette présentation présente un portrait du partenariat et de la collaboration en force depuis 10 ans entre des institutions policières, communautaires et hospitalières, pour intervenir lors de crises suicidaires ou de décès par suicide. Les thèmes abordés sont les conditions essentielles à la création et au maintien d’un partenariat efficace, les outils pour soutenir l’intervention policière lors de crises suicidaires ainsi que les retombées de ce projet. En conclusion, la façon dont ce projet contribue à améliorer la prestation de services en santé mentale sera abordée. 24 → Le suicide par policier interposé : un enjeu pour l’intervention policière Conférenciers : Annie Gendron, Ph. D., chercheure à l’École nationale de police du Québec et Bruno Poulin, M. Sc., expert-conseil en emploi de la force à l’École nationale de police du Québec Le suicide par policier interposé (SPI), communément appelé « suicide by cop », est une manifestation pouvant être observée lors d’une intervention policière nécessitant l’emploi de la force. Les quelques études qui se sont penchées sur la question rapportent qu’environ le tiers des interventions policières impliquant le recours à l’arme à feu seraient liées à des tentatives de SPI (Kesic, et al., 2012; Mohandie, et al., 2009). Cette communication propose de faire le portrait des connaissances de ce phénomène, en plus de présenter l’analyse de cas type et des stratégies d’intervention. → Intervention des policiers-patrouilleurs auprès des personnes en crise munie d’une arme blanche : pratiques, enjeux et implications pour la formation Conférenciers : Eve Paquette, M. Sc. candidate au Ph. D. et chercheure au Centre de recherche et de développement stratégique de l’École nationale de police du Québec. Plusieurs événements policiers ayant mené au décès de personnes en crise munies d’une arme blanche sont survenus au Canada au cours de dernières années. Des efforts sont déployés par le continuum de la formation policière pour améliorer l’intervention des patrouilleurs. La présentation rendra compte d’une recension des écrits qui propose un survol des pratiques disponibles pour les patrouilleurs et soulèvera des enjeux relatifs à ces pratiques. Nous présenterons également des implications pour la formation. 25 ► Atelier 29 – Le programme Impact Dossier Juvénile École (IDJE) Conférenciers : Vincent Heine, coordonnateur et animateur accompagné d’IDJE et Josiane Diotte, animatrice IDJE . Les Impacts qu’un dossier juvénile a sur la vie d’un jeune et de sa famille sont multiples et lourds de conséquences. Le programme IDJE vise donc à informer les élèves, les parents et la communauté sur les procédures judiciaires contenues dans la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents et à démystifier les conséquences réelles du dossier criminel juvénile. Voici les sujets de la présentation : la composition du dossier juvénile, l’accessibilité aux dossiers, les délais d’accès au dossier, l’éducation et l’employabilité, le franchissement des douanes, l’exercice du bénévolat, la souscription aux assurances, l’obtention d’un logement et les mythes sur le dossier juvénile. ► Atelier 30 - Le Hold up de ma liberté... documentaire sur la trajectoire de trois jeunes adultes ayant commis des délits à l’adolescence Conférencière : Marie-Claude Fournier, réalisatrice du documentaire. Ce documentaire a été réalisé dans l’optique de questionner les enjeux de la criminalité avec les adolescents. Il expose entre autres la trajectoire de vie de trois jeunes adultes ayant eu des démêlés avec la justice, à l’adolescence, en raison de leurs délits. De plus, il traite des difficultés et enjeux associés à l’implication dans un mode de vie délinquant, de la transition à la vie adulte et du parcours de réadaptation. Il s’adresse autant aux intervenants qu’aux adolescents. Ce documentaire est également accompagné d’un guide d’animation qui permet à un intervenant (animateur, éducateur, professeur) d’approfondir une réflexion sur les thématiques de la criminalité des jeunes. Les thématiques du guide d’animation seront abordées dans la discussion après le visionnement. ► Atelier 31 – Les violences basées sur l’honneur (VBH) : compréhension et action Conférencières : Madeline Lamboley, chargée de projet au Centre social d’aide aux immigrants, Elizabeth Harper, professeure à l’École de service social de l’Université du 26 Québec à Montréal (UQAM) et Carol-Anne Vallée, étudiante M.Sc à l’École de service social de l’UQAM. Cet atelier vise d’abord à exposer les résultats de l’évaluation des besoins et des pratiques prometteuses faite par le CSAI sur la question des violences liées à l’honneur dans cinq arrondissements montréalais. Il tentera ensuite de présenter le projet pilote qui en a résulté, mis en place dans l’arrondissement du Sud-Ouest et enfin, de montrer les outils de dépistage développés par le Bouclier d’Athéna. ► Atelier 32 – Présentation d’expertises adaptées aux femmes contrevenantes → Unité de santé mentale pour femmes purgeant une sentence fédérale: bilan de 10 années d'expérience. Conférenciers : Michelle Roy, médecin psychiatre à l’Institut Philippe Pinel de Montréal et Jean-François Laporte, criminologue à l'Unité de santé mentale pour femmes purgeant une sentence fédérale. En 2004 débutait une expérience unique : l’ouverture de l’unité en santé mentale pour femmes purgeant une sentence fédérale. Il s’agit d’une unité de 12 lits situés à l’institut Philippe Pinel de Montréal. Il s’agit aussi de la seule unité bilingue offrant ce type de service au Canada. L’approche préconisée est la Thérapie comportementale dialectique. Nous vous présentons un bilan de notre expérience. → Nouvelle direction des services correctionnels dédiés à la clientèle féminine Conférenciers : Sandra Dessources, directrice des services correctionnels Clientèle féminine et activités spécialisées aux Services correctionnels du Québec, Eugénie Chouinard, chargée de projet aux Services correctionnels du Québec et Hugo Hang Hong, conseiller en milieu carcéral aux Services correctionnels du Québec. Les services correctionnels du Québec ont mis en place en 2014 une direction dédiée à la clientèle féminine délinquante en milieu fermé et en milieu ouvert. Les thèmes suivants seront abordés : l’incarcération et mise sous garde des femmes contrevenantes, la prise en charge et le suivi des femmes contrevenantes dans la communauté et la réhabilitation sociale des femmes contrevenantes. 27 BLOC E – Vendredi 30 octobre 2015, de 8h30 à 10h30 ► Atelier 33 – Programmes d’éducation et d’employabilité au service des contrevenants → L’avenir des programmes d’éducation au Service correctionnel Canada (SCC) Conférencière : Fanny Therrien, gestionnaire régionale, Éducation et employabilité pour Service correctionnel Canada. L’atelier permettra au SCC de présenter la contribution des études sur la réinsertion sociale des délinquants, les politiques du SCC en matière d’éducation, les programmes éducatifs offerts au SCC ainsi qu’un profil des élèves contrevenants. → L’employabilité des personnes judiciarisées : un défi à relever à travers le déploiement de solides partenariats Conférenciers : Michel Monette, directeur général de Via-Travail Inc et Brigitte Blanchard, Gestionnaire des programmes communautaires, int. District Est-Ouest du Québec. Le placement des personnes judiciarisées sur le marché du travail a toujours représenté un défi de taille. Manque d’expérience, manque de formation et surtout les préjudices sociaux sont autant d’obstacles que ces personnes doivent affronter pour se trouver un emploi. Pourtant, il est démontré que l’emploi est un facteur favorable à la réintégration sociocommunautaire et à la prévention de la récidive criminelle. Pour relever ce défi, les organismes communautaires ont établi de solides partenariats avec Emploi-Québec, les Services correctionnels du Québec et le Service correctionnel du Canada. Cet exposé résumera les principaux enjeux de la problématique et des partenariats existants afin de maximiser l’efficacité et l’efficience des services rendus en employabilité au Québec. 28 ► Atelier 34 – Ma lumière dans la nuit : un sens à sa vie et à la vie des autres Conférenciers : Brigitte Sipos, chef d’unité aux programmes de l’Établissement de détention de Hull, Marilou Savoie, enseignante et responsable de centre, Roch Gagnon, enseignant, et Daniel Gagnon, enseignant, Centre d’éducation aux adultes des Portagesde-l’Outaouais de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais. Dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide 2015, une vingtaine d’hommes incarcérés de l’Établissement de détention de Hull ont participé à l’écriture d’un récit de vie et à l’enregistrement d’une chanson avec leurs enseignants sous le thème Ma lumière dans la nuit. Ces hommes ont accepté de prêter leur voix, de partager la lumière qui les aide à surmonter leurs difficultés et de contribuer à la vie des personnes incarcérées au Québec. Venez découvrir leurs parcours, leurs contributions et la collaboration entre l’équipe scolaire et l’ÉD de Hull. Lumière garantie! ► Atelier 35 – Prévention auprès des personnes vulnérables et des aînés → Projet IPAM – Intervention policière auprès des aînés maltraités Conférenciers: Marie Beaulieu, professeure, directrice titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université de Sherbrooke et codirectrice du projet IPAM, Michelle Côté, directrice de la recherche SPVM et co-directrice du projet IPAM, Nathalie Lavoie, policière conseillère et Jacques Cloutier de la Chaire de recherche. Depuis l’été 2013, et ce, jusqu’en 2016, une équipe de recherche-action conjointe au SPVM et à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université de Sherbrooke travaille à développer un modèle de pratique respectueux des pratiques actuelles auprès des aînés maltraités et des besoins des policiers au sein du SPVM. Dix collectes de données furent menées incluant la participation de plus de 800 policiers. L’année 2015 est marquée par des analyses croisées de nos données, le développement des paramètres pour l’intervention, le déploiement et l’implantation d’un projet pilote dans les deux postes de quartier. L’atelier présentera brièvement la démarche et de manière plus approfondie les résultats des analyses, les paramètres du modèle d’intervention et les projets pilotes. 29 → L’initiative de Desjardins dans la protection financière des personnes vulnérables Conférencier : Michel Vaillancourt, directeur général de la Caisse de l'Administration et des Services publics. Desjardins, premier groupe financier coopératif au Canada contribue au mieux-être économique des personnes et des collectivités et considère de sa responsabilité sociale d'intervenir dans de nombreux domaines dont la prévention de la fraude. En plus d'offrir des conseils de prévention auprès de ses partenaires commerciaux, Desjardins porte une attention particulière aux personnes âgées ainsi qu'à toute personne vulnérable. M. Michel Vaillancourt, directeur général de la Caisse de l'Administration et des Services publics présentera, à l'aide de cas concrets, les méthodes de détection, de prévention et d'accompagnement que Desjardins offre à ses membres. 30 ► Atelier 36 – De la prison aux suivis dans la communauté : Portraits de populations contrevenantes et pistes d’interventions pouvant conduire au désistement → Profil de la clientèle carcérale québécoise présentant des indices d’un trouble lié à l’utilisation d’une substance Conférenciers : Catherine Arseneault, Ph.D., stagiaire postdoctorale au Centre de recherche sur l'adaptation des jeunes et des familles à risque, Chantal Plourde, Ph.D., professeure titulaire au département de psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Francine Ferland, Ph.D., psychologue-chercheure au Centre de réadaptation en dépendance de Québec (CRDQ) et au Centre de réadaptation en dépendance de Chaudière-Appalaches (CRDCA), Nadine Blanchette-Martin, agente de recherche au CDQ et au CRDCA, Marc Alain, Ph.D., professeur au département de psychoéducation de l’UQTR, Claude Boucher, assistante de recherche au CRDQ, RenéClaude Roy, assistante de recherche au CRDQ Dans le cadre d’une évaluation de programme financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), 300 détenus provinciaux ont été rencontrés. Le programme évalué étant spécialisé en dépendance, il est possible de dresser un portrait détaillé de la consommation des participants à l’étude, en provenance du groupe témoin et du groupe contrôle. De plus, de nombreuses données ont été colligées concernant d’autres sphères de vie des détenus (famille, emploi/études, santé psychologique, santé physique, délinquance, etc) permettant de dresser un portrait assez exhaustif de cette population. → 1 Sursitaire + 1 Agent de probation = Désistement du crime? Pistes d’intervention pour favoriser la réussite de cette équation Conférenciers : Isabelle F. Dufour, Ph.D., professeure en psychoéducation à l’Université Laval Une étude récente a montré que les sursitaires peuvent emprunter trois processus distincts qui les conduisent à se désister du crime. Le but de la communication est présenter rapidement ces processus en vue d’illustrer les interventions prodiguées par les agents de probation ou les agents communautaires qui sont les plus propices à favoriser, initier et soutenir chacun de ces trois processus qui conduisent à l’arrêt des comportements criminels. 31 → Traitement sous mesures judiciaires et alliance thérapeutique : Résultats préliminaires Conférencières : Marie-Ève Bédard-Nadeau, étudiante à la maitrise en psychoéducation à l’université du Québec à Trois-Rivières, Chantal Plourde, Ph.D, directrice du mémoire et Catherine Arseneault, Ph.D, co-directrice du mémoire Il est bien reconnu que le trouble lié à l’usage de substances psychoactives (TUS) est un trouble répandu chez les personnes judiciarisées. Certaines d’entre-elles intègrent un traitement sous contraintes légales. L’influence de la coercition sur la motivation au changement et sur le développement de l’alliance thérapeutique (AT) est cruciale. L’AT serait une des plus importantes variables prédictives des résultats d’un traitement pour le TUS et de la rétention en traitement. Cette présentation fera état de résultats d’une recherche réalisée dans le cadre d’un mémoire de maîtrise lequel vise à documenter comment l’AT peut se développer entre le contrevenant et les intervenants, et ce, à partir du point de vue des contrevenants en centre de traitement des TUS. ► Atelier 37 – Soutien aux intervenants travaillant auprès des adolescents contrevenants Conférenciers : Alain Boisvert, adjoint à la direction de Cité-des-Prairies et jeunes contrevenants au Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire et Sophie Desjardins, agente de planification de programme et de recherche au Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire. La clientèle des jeunes contrevenants en garde fermée ayant des troubles graves de comportement met à rude épreuve les intervenants. Les manifestations de violence de toute sorte sont fréquentes et la stabilité du personnel en est affectée. Le projet Tous autour d’un grand changement (Projet TGC) a permis d’établir des actions sur les rôles et responsabilités, la gestion des comportements non conformes, les horaires de travail, la programmation clinique et l’orientation du nouveau personnel. Ces démarches ont eu un impact significatif sur la diminution des manifestations de troubles graves de comportement. 32 ► Atelier 38 – Femmes immigrantes et violences subies → La complexité des expériences des femmes immigrantes victimes de violence conjugale : point de vue des intervenantes des maisons d’hébergement du Québec Conférencière : Sastal Castro Zavala, étudiante au doctorat en travail social à l’Université Laval. Cette communication présente les résultats d’une recherche, exploratoire et qualitative, menée auprès des 33 intervenantes des maisons d’hébergement de quatre régions du Québec – Montréal, Sherbrooke, Québec et Gatineau – réparties en cinq groupes focalisés. L’analyse des résultats indique que les expériences des femLandrevillmes immigrantes victimes de violence conjugale sont traversées par plusieurs sources d’oppression en lien avec les pratiques dans leur pays d’origine, le contexte d’accueil, ainsi que la socialisation et l’héritage culturel. → Le mariage forcé de femmes immigrantes au Québec Conférenciers : Madeline Lamboley, doctorante de l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Marie-Marthe Cousineau, professeure titulaire à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, chercheuse associée au Centre international de criminologie comparée et présidente de la Société de criminologie du Québec et Estibaliz Jimenez, professeure au Département de psychoéducation de l’Université du Québec à TroisRivières. Cette communication présente les résultats d’une thèse de doctorat, exploratoire et qualitative, sur le mariage forcé de femmes immigrantes au Québec. Elle indique que certains éléments comme la préservation de l’honneur patriarcal, la poursuite d’intérêts collectifs, le rôle des femmes dans l’arrangement, le potentiel d’agresseurs multiples ou encore le potentiel d’actes de violence caractérisent les mariages forcés. L’ensemble de ces résultats a permis de cerner certains besoins liés à l’intervention, en termes de prévention, de dépistage et de protection des victimes de mariage forcé qui seront présentés lors de ce congrès. 33 ► Atelier 39 – Gangs de rue : théories et approches communautaires novatrices → Implantation d’une approche globale de lutte contre les gangs de rue à Laval : le Service aux jeunes à risque ou affiliés aux gangs de rue Conférencière : Claudie Bourget, agente de liaison pour le Service aux jeunes à risque ou affiliés aux gangs de rue. Le Service aux jeunes à risque ou affiliés aux gangs de rue représente une initiative lavalloise de la Table gang de rue de Laval (TGDRL) inspirée de l’Approche globale de lutte contre les gangs (Comprehensive gang model). Elle préconise plusieurs axes d’intervention, de la prévention (primaire et secondaire) à la réinsertion sociale, en passant par l’intervention et la répression. Un an après l’implantation du projet, quels ont été les défis rencontrés par les partenaires impliqués dans la mise en œuvre ? Quels impacts peut-on observer dans la communauté lavalloise ? Quelles sont les perspectives d’avenir ? → Intervenir efficacement auprès de membres de gangs : les connaissances théoriques et pratiques essentielles Conférenciers : René-André Brisebois, criminologue au Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire et Nathalie Gélinas, éducatrice au centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. Intervenir efficacement auprès de jeunes contrevenants associés aux gangs, c’est aussi intervenir efficacement auprès d’un jeune en difficulté. Toutefois, certaines particularités liées au phénomène et à ses manifestations nous amènent à préciser les éléments qui doivent être abordés pour une intervention efficace auprès de cette clientèle. Cette présentation souhaite illustrer l’utilité de joindre les connaissances théoriques récentes sur la question des gangs aux connaissances expérientielles des intervenants. Plusieurs aspects seront traités, dont l’intervention sur les croyances antisociales des membres de gangs ainsi que sur l’utilisation de la dimension symbolique dans l’intervention. Les échanges avec les participants seront valorisés tout au long de la présentation. 34 ► Atelier 40 – Panorama international en prévention du crime et de la récidive → 4e Rapport international Prévention de la criminalité ; Tendances et Perspectives Conférencier : Serges Bruneau, directeur de programmes au Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC). Le CIPC présente son rapport biennal international sur la prévention de la criminalité tendances et perspectives. Bien que le thème central du dernier rapport présenté par le CIPC aborde le déplacement des migrants à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, d’autres thématiques y sont également abordées : les tendances actuelles en matière de criminalité et de prévention sur la scène internationale, la prévention de la traite des personnes et la violence faite aux femmes dans les relations intimes. → Analyse et traitement de données en Amérique centrale : un embarras pour la prévention de la criminalité dans la région Conférenciers : Pablo Madriaza, analyste senior au Centre International pour la Prévention de la Criminalité (CIPC) et Céline Monnier, analyste au CIPC. L’un des défis les plus importants en matière de contrôle et prévention du crime en Amérique Centrale est la qualité de l’information obtenue par les institutions publiques. Dans le cadre d’un projet de coopération internationale avec l’observatoire régional de la criminalité (OBSICA), le CIPC a fait une évaluation de ces sujets à partir d’entretiens et d’une enquête par questionnaire sur les compétences statistiques des fonctionnaires dans quatre pays de la région. Cette communication a pour but de présenter les principaux résultats de cette évaluation ainsi qu’un panorama des principaux défis de la région en matière d’analyse et de traitement des données criminelles. 35 → L’évaluation de l’impact d’expérimentations en matière de réinsertion des jeunes détenus en France Conférencier : Jean Bérard, professeur adjoint et chercheur régulier à l’École de criminologie de l’Université de Montréal/Centre international de criminologie comparée (CICC). La communication présente une analyse comparée de 14 évaluations de programme en faveur de la réinsertion des jeunes libérés, menées en France dans le cadre du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse. Elle décrit les programmes évalués, présente les résultats obtenus et discute les enjeux méthodologiques liés à l’évaluation d’impact des dispositifs destinés aux jeunes détenus. 36