La Sicile brûle ! Nous partons le dimanche 5 août à 10h du
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La Sicile brûle ! Nous partons le dimanche 5 août à 10h du
La Sicile brûle ! Nous partons le dimanche 5 août à 10h du mouillage au nord de Trapani où nous avons passé deux nuits au calme, le vent étant de sud, nous étions protégés d’un fort assez haut qui nous abritait car nous étions à peine à 150 mètres du rivage. La mer est plate sur le mouillage, le vent de 15 nœuds est de sud, nous partons plein nord, c’est donc idéal, l’ancre levée, juste quelques centaines de mètres et ça file déjà vite, le vent monte, nous attendons 25 nœuds, et bien ce sera 35, mais au portant que du bonheur, sous grande voile et génois, ça fume, ça va vite et c’est cool. Sur la côte, un feu dans la montagne attire notre attention, les fumées sont importantes, ça brûle bien et portant pas de Canadaires. Nous passons San Vito Lo Capo, passé la pointe le vent a bien molli, nous faisons un crochet pour visiter la plage et nous repartons vers l’est en direction d’un mouillage que j’ai repéré sur la côte, là c’est un peu le bazar, le vent tourne, mollit, revient, puis forcit, tourne, bref, ça repart, et là, devant nous, nous découvrons des feux, ça fume de partout, dans la montagne, devant, sur le côté, sous le vent, nous ne tardons pas à se retrouver dans les fumées, ça devient intenable, et cette nuit, si nous continuons nous serons comme des klipers (harengs fumés), bref, demi- tour vers San Vito. Nous retrouverons le lendemain le bateau couvert de petits morceaux de bois, des cendres qui ont volées en altitude et sont retombées au gré du vent sur le pont. Il nous faudra pas mal de seaux d’eau pour nous en débarrasser et ne pas noircir le pont en marchant dessus. En partant vers Terrasini le lendemain, l’autre côté de la montagne que l’on ne voyait pas hier fume encore et sur la côte pareil spectacle, pourtant nous n’avons vu qu’un hélicoptère faire un tour autour de la montagne, soir et matin, et rien ailleurs. Sinon, le mouillage de San Vito, c’est le bruit de la plage toute la journée, des semirigides qui viennent jeter l’ancre pour la baignade et une fois partis, alors que l’on croit que le soir va être calme, c’est deux discothèques extérieures, une à chaque extrémité de la plage, qui rivalisent aux sons des cris des animateurs qui ne lâchent pas le micro de la nuit assortis de quelques tubes internationaux.