Jeudi 26 mars Orchestre Philharmonique de Radio France Paul
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Jeudi 26 mars Orchestre Philharmonique de Radio France Paul
Jeudi 26 mars Orchestre Philharmonique de Radio France Paul McCreesh | Frank Braley Dans le cadre du cycle Répéter / Varier 1 Du jeudi 12 au jeudi 26 mars 2009 Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Orchestre Philharmonique de Radio France | Paul McCreesh | Frank Braley | Jeudi 26 mars Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle Répéter / Varier 1 Quand Beethoven, âgé de 17 ans, rend visite à Mozart, il improvise devant lui une remarquable série de variations au piano. Mozart le soupçonne d’avoir tout préparé à l’avance ; ce à quoi le jeune Ludwig sans se démonter lui demande un autre thème, et repart de plus belle… Mozart ravi, pas jaloux du tout, déclare à ses amis, selon la légende : « Ce Beethoven fera parler de lui ! » Qu’un musicien professionnel sache improviser, cela paraissait naturel depuis presque deux siècles ; mais à l’époque classique, où se situe cette histoire (1787), la musique avait évolué. Ce qui émergeait enin, c’était la notion de thème, qui était moins évidente pendant l’âge baroque, axé sur la basse continue. L’âge classique se soucie de bien proiler ses mélodies et s’interroge systématiquement sur l’usage qui en sera fait ; par la suite, tous les compositeurs très « chantants » seront des maîtres de la variation. Le scénario de la variation (ou thème varié) fait appel à la répétition, à la mémoire : un thème, presque toujours construit en deux reprises, est énoncé ; puis il est soumis à des modiications, rythme, tempo, ornements, majeur/mineur, canon… à travers lesquelles il reste en principe reconnaissable. Au cours du XVIIIe siècle, le style « galant », qui détrône la rigueur baroque, se plaît à enjoliver des mélodies faciles. Ce sont les consolidateurs de ce style devenu « classique », comme Haydn ou Mozart, qui insulent à la variation sa grâce, ou sa profondeur. Les variations classiques sont souvent qualiiées d’ornementales, terme un peu péjoratif, et il ne faut pas juger ces maîtres d’après des pages plutôt pédagogiques : Haydn d’après le Quatuor « L’Empereur », Mozart d’après « Ah vous dirai-je Maman », ni Schubert, plus tard, d’après le seul Quintette « La Truite » ; quand ils le veulent, ils pratiquent déjà la variation plus libre, dite ampliicatrice, dont Beethoven se fera une spécialité. Joseph Haydn, auteur de quatre-vingt-sept variations dont quatre-vingt-une sont des mouvements lents de sonates, quatuors, symphonies, choisit généralement des thèmes assez élaborés et ne les varie que trois ou quatre fois ; à l’instar de Carl Philipp Emanuel Bach, il peut varier deux thèmes en alternance, formule qui plaira à Beethoven, puis à Mahler. Mozart s’attaque à des idées simples ; sa préférence va au clavier, auquel il conie la plupart de ses cinquante-cinq thèmes abondamment variés. Quant à Beethoven, il glisse des variations dans presque toutes ses œuvres ; il aime les thèmes basiques, pour mieux libérer sa fastueuse imagination. D’une petite valse de Diabelli, il a tiré trente-trois célèbres versions, qui comprennent même une citation du Don Giovanni de Mozart ! Johannes Brahms rejoint Beethoven en ce qu’il médite des variations tout au long de sa vie. Que le thème soit solennel, de Haendel, ou étincelant, de Paganini, Brahms en tire toujours un parti majestueux ; son secret réside dans les basses chantantes : « La basse m’est sacrée, c’est le terrain ferme sur lequel je bâtis mes histoires. » Il va jusqu’au bout de son idée en… retournant au style baroque, avec des passacailles, comme dans ses Variations sur un thème de Haydn ou le inale de sa Quatrième Symphonie. Au XXe siècle, la variation mélodique refait surface chez les minimalistes américains : elle s’exerce sur des cellules répétitives de quelques notes, qui semblent grignoter le grand retour du chant… Mais cela est une autre histoire. Isabelle Werck Du JEuDI 12 Au JEuDI 26 MArS 2009 Jeudi 12 MaRs, 20h Riccardo del Fra Sky Changes * Tree Thrills * Christophe dal sasso Couleur * L’Arbre * Timo hietala PlayPlayPlay *Dave Liebman, saxophone Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Catherine Verheyde, lumières * Commande de l’Ensemble intercontemporain – Création saMedi 14 MaRs, 11h ConCErt éDuCatif Autour de Dave Liebman Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Dave Liebman, saxophone À partir de 10 ans. diManChe 15 MaRs, 16h30 Gérard Grisey Stèle Tom Johnson Tilework – création steve Reich Nagoya Marimbas Philippe hurel Loops II dmitri Kourlianski Broken Memory Philippe hurel Loops III steve Reich Music for pieces of wood Solistes de l’Ensemble intercontemporain MaRdi 17 MaRs, 20h Johannes Brahms Variations sur un thème de Haydn Robert schumann Concerto pour piano Johannes Brahms Symphonie n° 4 La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine, direction robert Levin, piano-forte Streicher (1847) MaRdi 17 MaRs, 9h30 eT 11h MeRCRedi 18 MaRs, 15h eT 16h30 SPECtaCLE jEunE PubLiC Bach… à sable théâtre de la Guimbarde (Belgique) Shaula Cambazzu, danse fabienne Van Den Driessche, violoncelle Musiques de Johann sebastian Bach, Benjamin eppe et Fabienne Van den driessche À partir de 2 ans. MaRdi 24 MaRs, 18h30 ZooM Sur unE œuVrE Pierre Boulez, Incises Pierre-albert Castanet, musicologue MaRdi 24 MaRs, 20h Pierre Boulez Incises Sur Incises elliott Carter Concerto pour clarinette Ensemble intercontemporain Pierre boulez, direction jérôme Comte, clarinette Hidéki nagano, piano MeRCRedi 25 MaRs, 15h Jeudi 26 MaRs, 10h eT 14h30 Noces-Bayna Chansons traditionnelles de France et d’Arabie Musiques en balade fawzy al-aiedy, création, chant, oud Emmanuelle ricard et jean saMedi 21 MaRs, 15h Manifacier, direction artistique Forum Giacinto Scelsi Evelyne Girardon, chant, vielle à roue 15h : Conférence : L’obsession du son françois Lazarevitch, cornemuses, Pierre albert Castanet, musicologue chant 16h : Table ronde animée par Edouard Coquard, percussions franck Mallet, journaliste, avec la (derbouka, daf, req) participation de Sharon Kanach, À partir de 7 ans. éditeur, et jay Gottlieb, pianiste 17h30 : Concert Jeudi 26 MaRs, 20h Giacinto scelsi Joseph haydn Tre Canti Sacri Symphonie n° 60 « Le Distrait » Tre Canti Populari Frédéric Chopin Three Latin Prayers Variations sur « Là ci darem la mano » Trilogie « Les Trois Âges de l’homme » de Mozart axe 21 Franz schubert bruno Mantovani, direction Symphonie n° 8 « Inachevée » Sonia Wieder-atherton, violoncelle orchestre Philharmonique de radio france Paul McCreesh, direction frank braley, piano Jeudi 26 MaRs – 20h Salle des concerts Joseph haydn Symphonie n° 60 « Le Distrait » Frédéric Chopin Variations sur « Là ci darem la mano » entracte Franz schubert Symphonie n° 8 « Inachevée » orchestre Philharmonique de radio france Paul McCreesh, direction frank braley, piano Hélène Collerette, violon solo Coproduction Cité de la musique, radio France. Ce concert est difusé en direct sur France Musique. Fin du concert vers 21h40. 5 Joseph haydn (1732-1809) Symphonie n° 60 en do majeur « Le Distrait » Hob I: 60 Adagio – Presto Andante Menuetto Presto Adagio Finale. Prestissimo Composition : début de l’été 1774. Création : in juin 1774 au Théâtre de Presbourg. Efectif : 2 hautbois ; 2 cors, 2 trompettes ; timbales ; cordes. Durée : 24 minutes environ. Avec ses six mouvements, la Symphonie n°60 de Haydn est atypique ; c’est aussi l’une des plus amusantes du maître. Elle résulte d’une musique de scène destinée à une comédie, Le Distrait de regnard, d’après La Bruyère. Pendant les étés 1772-1777, la troupe d’acteurs dirigée par Carl Wahr s’est produite au palais Esterháza, dont Haydn était le chef musical attitré ; Le Distrait, donné également à Presbourg et à Salzbourg, a remporté un vif succès et la critique n’a pas tari d’éloges envers la musique de Haydn, qui pourtant ne manquait pas d’incongruités ; il est évident que le compositeur, sous le prétexte d’une pièce gaie prenant pour thème un personnage excentrique, était ravi de donner libre cours à son humour naturel. De plus, l’œuvre est remplie de citations populaires de diverses origines. Le premier mouvement levait le rideau, et les cinq autres succédaient à chacun des cinq actes. L’ouvrage commence par une introduction paisible, suivie d’une forme sonate très animée, sur un seul thème en staccato. Trois perdendosi, situés l’un dans l’exposition, l’autre dans le développement et le troisième dans la réexposition, symbolisent la distraction : le discours se met à lotter, à attendre sans raison sur des accords suspendus… jusqu’à ce qu’un fortissimo le ramène sur terre. L’Andante du deuxième mouvement est une sorte de gavotte lente, sur une mélodie populaire française ; son évolution un peu étrange, aux cordes pleines de circonspection, est régulièrement interrompue par une petite sonnerie de cors et de hautbois. Le menuet commence par jouer le sérieux et la convention avec même quelques mesures en style polyphonique dit « sévère ». Puis soudain son « trio » central conie aux hautbois un petit intermède oriental, sur une gamme modale, sans doute balkanique. Le Presto du quatrième mouvement est une tempête de cordes, menaçante et fonceuse ; elle comporte de nombreux unissons qui assombrissent sa couleur. Vers la in, il en émerge 6 de façon étonnante une robuste danse populaire, soutenue par des vents très martiaux. Ces quatre premiers mouvements auraient pu constituer une symphonie type de Haydn ; mais deux autres s’y ajoutent, où les singuliers contrastes s’accentuent… Le thème principal du cinquième mouvement est une touchante romance pour les premiers violons et les hautbois ; son accompagnement arpégé aux seconds violons annonce le style belcantiste de Bellini. Cette aria se voit toutefois interrompue à deux reprises, d’abord par une fanfare de cuivres rauques et pompiers, ensuite par un épisode en triolets pontiiants. La conclusion pastorale est brusquement accélérée, on ne sait pourquoi, et mène au très bref inale. Celui-ci, qui se présente dans une manière très airmative et tranchée, n’en commence pas moins par une cocasserie : les violons, très distraits, ont mal accordé leur corde grave, en fa au lieu de sol. Au bout de seize mesures tout le monde s’arrête net sur des discordances qui annoncent la Plaisanterie musicale mozartienne (1787), et l’on s’accorde, en plein cœur du morceau, non sans grincements ! La chanson Le Veilleur de nuit vient pointer le bout de sa lanterne. Malgré tout, la virtuosité orageuse de ce dernier morceau rejoint ce pré-inale qu’était le quatrième : enthousiasmés, les auditeurs de la création presbourgeoise ont réclamé qu’il soit bissé. Frédéric Chopin (1810-1849) Variations en si bémol majeur sur « Là ci darem la mano » de Mozart op. 2 Composition : 1827-1828. Dédicace à Titus Woyciechowski. Création : le 11 août 1829 au Théâtre de la Porte de Carinthie (Kärntnertortheater), Vienne, par le compositeur. Efectif : 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons ; 2 cors ; cordes ; piano solo. Durée : 20 minutes environ. L’admiration de Chopin envers Mozart ne s’est jamais démentie. À dix-sept ou dix-huit ans, vers la in de ses études au Conservatoire de Varsovie, il songe à un concerto pour piano, mais il entreprend d’abord ces Variations en se tournant vers un duo fameux de Mozart, extrait du premier acte de Don Giovanni. En juillet 1829, frais diplômé, le jeune maître part à la découverte de Vienne, dont le niveau musical très élevé le comble, et il a l’heureuse surprise d’être ovationné par le public viennois, si connaisseur et exigeant ; c’est encore plus gratiiant que la petite célébrité dont il jouit déjà à Varsovie. En premier lieu il se rend, avec ces Variations sous le bras, chez l’éditeur Hasslinger qui lui promet la publication s’il interprète d’abord cet Opus 2 en concert. La soirée du 11 août est un succès complet, aussi bien auprès de la salle que de la critique. Les auditeurs, plus démonstratifs que de nos jours, « applaudissaient si fort, témoigne Chopin, que j’avais du mal à entendre les tutti de l’orchestre ». un second concert est organisé le 18 août, où les Variations sont bissées. Publiées en 1830 par Hasslinger, elles seront lues par Schumann, qui s’écriera dans un article : « Chapeau bas, messieurs, un génie ! » 7 Éclipsé par d’autres pages plus fameuses de Chopin, l’Opus 2 n’est pas souvent interprété en concert. C’est au début de la carrière de Chopin que se concentrent ses œuvres pour piano et orchestre (1827-1831), alors qu’il n’est que moyennement attiré par ce dernier : sa véritable spécialité est le piano seul. L’ouvrage comporte une importante introduction, une présentation du thème, et six variations. L’orchestre n’intervient que secondairement, comme ce sera toujours le cas chez Chopin, mais avec des détails bien choisis. L’introduction, qui occupe environ un quart de la pièce, est déjà une variation sérieuse, développée et très libre sur la tête du thème, où le piano s’épanche en traits ornementés et rêveurs ; c’est comme une étude préparatoire, quasi improvisée, pour un beau concerto romantique. Au centre de cette introduction surgit un épisode plus coléreux, où le clavier plante d’énergiques octaves. un trait descendant trace une diagonale qui coupe court aux préambules et met enin en scène le thème, tout simple et haussé d’un demi-ton par rapport à l’original mozartien (si bémol majeur au lieu de la majeur). Les variations sont séparées par des tutti d’orchestre – ces mêmes tutti que le public couvrait de ses bravos –, toujours identiques sauf à la in où la parole est donnée à la lûte, à la clarinette, au basson, aux cordes graves… Les quatre premières variations modiient très peu le thème et surtout l’habillent ; elles font penser à des études consacrées à des diicultés pianistiques diférentes. La première enrobe le thème dans un ilet de triolets alertes ; la deuxième, accompagnée de pizzicati, enfouit le thème à la main gauche, sous un galop très chromatique qui annonce la Deuxième Étude ; la troisième, sur des accents plus héroïques, énonce le thème en accords, tandis que la quatrième le hache en staccatos répartis entre les deux mains. Plus personnelle est la cinquième variation, grande et sombre, qui oublie pratiquement le thème ; elle s’envole vers des régions oniriques où le clavier entrecoupe ses élans de courtes évasions étoilées. La sixième et dernière variation sacriie un peu au style « brillant » qui était alors à la mode, sur le modèle de Weber ; c’est tout de même une des premières polonaises de Chopin, non dépourvue de majesté. Isabelle Werck 8 Franz schubert (1797-1828) Symphonie n° 8 en si mineur D 759 « Inachevée » Allegro moderato Andante con moto Composition : 1822. Création : première audition des deux mouvements (augmentés du inale de la Troisième Symphonie) à Vienne, le 7 décembre 1865. Efectif : 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons ; 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones ; timbales ; cordes. Durée : environ 24 minutes environ. Pendant presque un demi-siècle après sa composition, le manuscrit de cette symphonie inaboutie avait été gardé sous silence. Ce n’est, en efet, qu’en 1865 qu’Anselm Hüttenbrenner (1794-1868), condisciple de Schubert chez Salieri, qui avait conservé la partition durant toutes ces années, devait la conier au chef d’orchestre Johann Herbeck ain que celui-ci la révèle au public. La première audition des deux mouvements (augmentés du inale de la Troisième Symphonie) eut lieu au cours d’un concert de la Société des Amis de la Musique de Vienne, le 7 décembre 1865. Inachevée, cette œuvre commencée le 30 octobre 1822 ne comporte que les deux premiers mouvements d’une symphonie. un scherzo entier de cent douze mesures est esquissé sur deux portées, avec seulement vingt mesures orchestrées. Nombreuses ont été les partitions « abandonnées » en cours de composition par Schubert, et ce, essentiellement dans les années 1818-1822 (comme par exemple le Quartettsatz en ut mineur D 703, de décembre 1820). Cette période aux projets aventureux, qui devait aboutir à la composition de la Fantaisie « Wanderer » en 1822, révèle une sorte de « crise compositionnelle ». Selon rémy Stricker, celle-ci dessinerait « le parcours d’une émancipation, celle qui mène de l’épigone surdoué du classicisme viennois vers des horizons inconnus jusqu’alors ». Le symptôme de l’inachèvement a donc beaucoup à nous dire sur la « mutation » de Schubert à cette époque précise de sa vie créatrice. Il montre, par exemple, le besoin chez le compositeur d’ampliier le discours et d’élargir les données temporelles de l’héritage classique. Stricker relève alors les enjeux à terme d’une telle crise, qui sont « de l’ordre du temps musical, de cette entreprise chimérique et pourtant sans cesse renouvelée de conciliation entre l’instant et la durée, qui marque peu ou prou tous les artistes romantiques. » Cette partition n’en est pas moins la plus dramatique que Schubert ait écrite. Dès la phrase initiale murmurée aux cordes graves, la dramatisation du discours est enclenchée. Celle-ci ne repose en rien sur les fondements de la dramaturgie beethovénienne. Elle n’est en efet pas dynamique ; elle repose plutôt sur un type de « tragique » qui naît de l’accumulation et de la succession d’événements porteurs de tension. L’utilisation répétée d’ostinati ni stables, ni dynamiques (sous le thème initial du hautbois et de la clarinette, ou encore accompagnant la mélodie de la clarinette dans le second mouvement), contribue, aux côtés de l’écriture en contrastes nets et tranchants, plus brefs que ceux de Beethoven, à l’installation d’une dramatique qui lui est strictement propre. Corinne Schneider 9 Frank Braley Symphony Orchestra, le Los Angeles Frank Braley se passionne pour des Après avoir longtemps hésité entre Philharmonic Orchestra. Il a joué sous projets originaux : il participe études scientiiques et musicales, la baguette de chefs comme Jean- notamment à une intégrale des Frank Braley décide de quitter Claude Casadesus, Stéphane Denève, Sonates de Beethoven, donnée en l’université pour se consacrer Charles Dutoit, Armin Jordan, Hans 2004 au Festival de La roque entièrement à la musique. Graf, Günther Herbig, Christopher d’Anthéron ainsi que dans plusieurs Au Conservatoire National Supérieur Hogwood, Eliahu Inbal, Marek villes françaises, à rome et au Brésil de Paris il suit les cours de Pascal Janowski, Kurt Masur, Sir Yehudi et en 2005 à Bilbao, Lisbonne et Devoyon, Christian Ivaldi et Menuhin, Michel Plasson, Yutaka Tokyo. Sa discographie comprend, Jacques rouvier, avant d’y obtenir, Sado, Michael Schønwandt, Antonio chez harmonia mundi, la Sonate D 959 à l’unanimité, ses premiers prix de Pappano… Frank Braley a efectué et les Klavierstücke D 946 de Schubert piano et de musique de chambre. des tournées dans le monde entier : – un disque qui a obtenu un Diapason En 1991, il se présente pour en Chine avec l’Orchestre National d’or et lui a valu des comparaisons la première fois à un concours de France et Charles Dutoit, au Japon latteuses avec Claudio Arrau, Alfred international. C’est l’un des plus et en Chine avec l’Orchestre National Brendel, radu Lupu, András Schif – , prestigieux d’entre eux, le Concours du Capitole de Toulouse et Michel l’œuvre pour piano de richard Strauss, reine-Élisabeth de Belgique, dont Plasson, en Italie avec l’Orchestre enregistrement salué jusque dans les il remporte, à 22 ans, le Premier Grand Français des Jeunes et Emmanuel colonnes du New York Times, des Prix et le Prix du Public. Le public Krivine, puis avec l’Orchestra Sonates de Beethoven (Opus 27 n° 2 et la presse s’accordent à reconnaître di Padova e del Veneto, à Paris et « Clair de lune », Opus 57 en lui un « grand » lauréat, aux Francfort avec l’Ensemble Orchestral « Appassionata » et Opus 110), qualités musicales et poétiques de Paris et John Nelson. Il a joué au un récital Gershwin et le Double exceptionnelles. régulièrement invité Festival de Tanglewood (États-unis) Concerto de Poulenc (BMG – Prix au Japon, aux États-unis, au Canada avec le Boston Symphony dirigé par Caecilia en Belgique, Diapason d’or). et dans toute l’Europe, Frank Braley Hans Graf et en septembre 2003, Chez Virgin Classics, il a enregistré est partenaire de formations telles il a participé à l’inauguration de la musique de chambre de ravel que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre la nouvelle salle de Carnegie Hall, avec renaud et Gautier Capuçon, National de France, l’Orchestre le Zankel Hall, à New York avec Le Carnaval des Animaux de Saint- Philharmonique de radio France, l’Ensemble intercontemporain. Saëns (Choc du Monde de la Musique, l’Ensemble Orchestral de Paris, En récital, il a joué à Paris, Londres, recording of the month de les orchestres de Bordeaux, Lille, Amsterdam, Bruxelles, Hanovre, Gramophone) et La Truite de Montpellier et Toulouse, l’Orchestre Ferrare, et en duo avec renaud Schubert ; chez naïve, le DVD du Gewandhaus de Leipzig, le London Capuçon à Amsterdam, Athènes, Liszt-Debussy-Gershwin (Choc du Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, Birmingham, Bruxelles, rome, Monde de la Musique). Son dernier le royal National Scottish Orchestra, Florence, Trieste, New York, enregistrement est les Danses les orchestres de la Suisse romande Washington, Paris, Vienne… hongroises de Brahms avec Nicholas et de la Suisse Italienne, l’Orchestre de En musique de chambre il a Angelich. la radio de Berlin, l’Orchestre National également pour partenaires Gautier de Belgique, le rotterdam Philharmonic, Capuçon, Maria João Pires, Augustin Paul McCreesh l’Orchestre Symphonique de Göteborg, Dumay, Paul Meyer, Gérard Causse, Fondateur et directeur artistique l’Orchestre royal de Copenhague, le Éric Le Sage, Emmanuel Pahud, des Gabrieli Consort and Players, Tokyo Philharmonic, le Boston Mischa Maisky, Yuri Bashmet… Paul McCreesh est reconnu pour Symphony Orchestra, le Seattle Outre son activité régulière de soliste, le travail novateur qu’il mène au plus 10 haut niveau dans le domaine de la par les célébrations du 35e anniversaire (concerts jeune public) et au Théâtre du Châtelet (opéras ou concerts d’oratorios). Les 141 McCreesh travaille aussi de façon résidence au Cadogan Hall s’ajoutant musiciens de l’Orchestre régulière avec des orchestres de à leur propre série de concerts Philharmonique de radio France et musiciens jouant sur instruments à la Christ Church de Spitalields Myung-Whun Chung travaillent modernes. récemment, il a dirigé (Londres). Outre la Messe en ut mineur ensemble depuis mai 2000. De l’Orchestre Symphonique de de Mozart interprétée aux côtés de nombreuses tournées ont marqué Stavanger, l’Orchestre de la WDr de Camilla Tilling et de Sarah Connolly, cette collaboration en Europe Cologne, l’Orchestre National la discographie des Gabrieli Consort (Allemagne, Autriche, Hongrie, d’Espagne, l’Orchestre Symphonique and Players comprend notamment Italie, Grèce, Espagne, Pays Bas de Göteborg et l’Orchestre Pâris et Hélène de Gluck et Saül de et BBC Proms de Londres) comme Philharmonique de Stockholm. Haendel, salués avec enthousiasme aux Etats-unis (Carnegie Hall de Il a par ailleurs engagé de plus longue par la critique. The Road to Paradise, New York, Chicago…) et en Asie date des collaborations étroites leur dernier disque, consacré à la (Japon, Corée et Chine). En 2007, avec l’Orchestre Philharmonique musique sacrée chorale, a reçu l’Orchestre s’est produit aux Etatsdes Pays-Bas, l’Orchestre de de nombreuses critiques élogieuses. unis, au Japon, en Chine, en Corée l’Académie Sainte-Cécile de rome, et en Allemagne. Les musiciens l’Orchestre de Chambre de Bâle et Orchestre Philharmonique de de l’Orchestre Philharmonique de l’Orchestre Philharmonique de radio Radio France radio France ont le plaisir de jouer France. Ces prochaines saisons, il fera 2007 a marqué le 70e anniversaire avec des personnalités aussi ses débuts à la tête de l’Orchestre du premier Orchestre exceptionnelles que Pierre Boulez Philharmonique de Bergen et dirigera Philharmonique créé par la radio et Valery Gergiev. Ils ont noué une également les orchestres française dans les années 1930. relation privilégiée avec les symphoniques de Malmö, de Berne, refondé en 1976 sous l’inspiration meilleurs chefs de la nouvelle d’Islande, ainsi que l’Orchestre du des critiques formulées par Pierre génération : Gustavo Dudamel, Festival de Budapest. En avril 2008, Boulez à l’encontre des formations Mikko Franck, Alan Gilbert, Manfred il a dirigé Tamerlano de Haendel avec symphoniques traditionnelles, Honeck, Philippe Jordan, Lionel Placido Domingo dans le rôle de l’Orchestre Philharmonique Bringuier et François-Xavier roth. Bajazet, puis Il trionfo del tempo e de radio France a l’originalité Les musiciens retrouvent d’autre del disinganno de Haendel. Au Welsh de pouvoir s’adapter à toutes part régulièrement Paul Mc Creesh National Opera, il a dirigé Orphée et les conigurations possibles et Ton Koopman dans le répertoire Eurydice de Gluck et Jephté de du répertoire, du classicisme classique. Principal acteur Haendel, qui ont reçu un accueil à nos jours, et de se partager du festival Présences de radio extrêmement favorable de la critique. simultanément en plusieurs France et partenaire du festival Il a dirigé par ailleurs Mozart et formations. L’Orchestre Agora de l’Ircam, l’Orchestre Haendel à l’Opéra royal du Danemark Philharmonique permet ainsi Philharmonique a aussi accueilli ainsi qu’à l’Opéra-Comique de Berlin. à radio France d’ofrir à son public de nombreux compositeurs-chefs Au début de l’année 2006, Paul et à ses auditeurs une très grande d’orchestre tel Luciano Berio, Witold McCreesh a été nommé directeur variété de programmes, présentés Lutoslawski, Thomas Adès, George artistique du Festival Vratislavia Salle Pleyel où l’Orchestre est en Benjamin, Marc-André Dalbavie, Cantans de Wroclaw (Pologne). résidence, ainsi qu’à la Cité de la Peter Eötvös, Magnus Lindberg, La saison 2006-2007 a été marquée musique, Salle Olivier Messiaen Matthias Pintscher ou Krzystof musique ancienne, à l’opéra comme des Gabrieli Consort and Players, des en concert. Aujourd’hui, Paul concerts au Barbican Centre et une 11 Penderecki. L’Orchestre Philharmonique ofre les clefs du répertoire symphonique au public scolaire comme au public familial avec la complicité de Jean-François Zygel ou avec des conteuses. L’activité discographique de l’Orchestre Philharmonique de radio France est très soutenue, sous l’ensemble des labels Deutsche Grammophon, EMI, Virgin Classics, Naïve, Decca et BMG-Sony. Les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de radio France et Myung-Whun Chung sont nommés par uNICEF France, Ambassadeurs de l’uNICEF depuis septembre 2007. directeur musical Myung-Whun Chung Chef associé François-Xavier roth Emmanuelle Blanche-Lormand Martin Blondeau Floriane Bonanni Florence Bouanchaud Florent Brannens Amandine Charroing-Ley Aurélie Chenille Thérèse Desbeaux Aurore Doise Béatrice Gaugué-Natorp David Haroutunian Edmond Israelievitch Mireille Jardon Jean-Philippe Kuzma Jean-Christophe Lamacque François Laprévote Arno Madoni Virginie Michel Simona Moïse Pascal Oddon Françoise Perrin Cécile Peyrol-Leleu Céline Planes Sophie Pradel Marie-Josée romain-ritchot Mihaëla Smolean Isabelle Souvignet Thomas Tercieux Véronique Tercieux-Engelhard Anne Villette NN Violons Elisabeth Balmas, 1er solo Hélène Collerette, 1er solo Svetlin roussev, 1er solo Virginie Buscail, 2e solo NN, 2e solo M. Laurence Camilleri, 3e solo Mihaï ritter, 3e solo Cécile Agator, 1er chef d’attaque Catherine Lorrain, 1er chef d’attaque Juan-Firmin Ciriaco, 2e chef d’attaque Guy Comentale, 2e chef d’attaque altos Jean-Baptiste Brunier, 1er solo Christophe Gaugué, 1er solo Daniel Vagner, 1er solo* Vincent Aucante, 2e solo Fanny Coupé, 2e solo NN, 3e solo Marie-Emeline Charpentier Sophie Groseil Emmanuel André Cyril Baleton Elodie Guillot Anne-Michèle Liénard 12 Jacques Maillard Frédéric Maindive Benoît Marin Martine Schouman Aurélia Souvignet-Kowalski Marie-France Vigneron NN NN Violoncelles Eric Levionnois, 1er solo Nadine Pierre, 1er solo Daniel raclot, 1er solo Pauline Bartissol, 2e solo Jérôme Pinget, 2e solo Anita Barbereau-Pudleitner, 3e solo Jean-Claude Auclin Yves Bellec Catherine de Vençay Marion Gailland renaud Guieu Karine Jean-Baptiste Nicolas Saint Yves NN NN Contrebasses Christophe Dinaut, 1er solo Gérard Soulard, 1er solo Jean Thévenet, 2e solo Jean-Marc Loisel, 3e solo Daniel Bonne Jean-Pierre Constant Michel ratazzi Véronique Sauger Dominique Serri Dominique Tournier Henri Wojtkowiak Flûtes Magali Mosnier, 1er solo Thomas Prévost, 1er solo Michel rousseau, 2e solo et lûte en sol Emmanuel Burlet, piccolo solo Nels Lindeblad, piccolo solo hautbois Jean-Louis Capezzali, 1er solo Hélène Devilleneuve, 1er solo Jean-Christophe Gayot, 2e solo Stéphane Part, 2e solo et cor anglais Stéphane Suchanek, cor anglais solo Clarinettes Francis Gauthier, 1er solo Jérôme Voisin, 1er solo Jean-Pascal Post, 2e solo et cor de basset solo Manuel Metzger, petite clarinette solo Didier Pernoit, clarinette basse solo Christelle Pochet, 2e clarinette basse solo & 2e cor de basset * Bassons Jean-François Duquesnoy, 1er solo Julien Hardy, 1er solo Stéphane Coutaz, 2e solo Francis Pottiez, contre-basson solo Denis Schricke, contre-basson solo Cors Antoine Dreyfuss, 1er solo Jean-Jacques Justafré, 1er solo Matthieu romand, 1er solo* Sylvain Delcroix, 2e solo Hugues Viallon, 2e solo Xavier Agogué, 3e solo Stéphane Bridoux, 3e solo Isabelle Bigaré, 4eme solo Bruno Fayolle, 4eme solo Trompettes Alexandre Baty, 1er solo* Bruno Nouvion, 1er solo Gérard Boulanger, 2e solo Jean-Pierre Odasso, 2e solo Gilles Mercier, 3e solo et 1er cornet solo Jean-Luc ramecourt, 4eme solo Percussions renaud Muzzolini, 1er solo Francis Petit, 1er solo Benoît Gaudelette, 2e solo et timbales Gabriel Benlolo, 2e solo NN, 3e solo harpes Nicolas Tulliez, 1er solo NN, 2e solo Claviers Catherine Cournot * musiciens non titulaires Trombones Patrice Buecher, 1er solo Antoine Ganaye, 1er solo Alain Manfrin, 2e solo David Maquet, 2e solo Trombones basses Franz Masson raphaël Lemaire Tuba Victor Letter Timbales Jean-Claude Gengembre, 1er solo Adrien Perruchon, 1er solo Concert enregistré par France Musique 13 et aussi… > COnCeRTs Lundi 4 Mai, 20h > MÉdiaThÈQue MeRCRedi 29 aVRiL, 20h Mélodies, airs et romances de François- Jeudi 30 aVRiL, 20h adrien Boieldieu, hector Berlioz, En écho à ce concert, nous vous proposons… Gioacchino Rossini, daniel-FrançoisLudwig van Beethoven esprit auber et Giacomo Meyerbeer Concertos pour piano n° 1, 2 et 3 Œuvres pour piano de Frédéric Chopin et Franz Liszt Chamber orchestra of Europe Textes d’alphonse de Lamartine, Pierre-Laurent aimard, piano, direction hector Berlioz, Victor hugo et alfred de Musset saMedi 2 Mai, 15h jean-Paul fouchécourt, chant Forum Paris sous la monarchie de Didier Sandre, récitant abdel rahman El bacha, piano Juillet MeRCRedi 6 Mai, 20h Felix Mendelssohn Avec la participation de Cécile reynaud, Les Hébrides musicologue et jean-Claude Yon, Frédéric Chopin historien Concerto pour piano en mi mineur n° 1 hector Berlioz 17h30 : Concert par ronald Symphonie fantastique brautigam, piano Pleyel 1842 (collection Musée de la musique) orchestre des Lauréats du Frédéric Chopin Conservatoire de Paris Variations brillantes op. 12 Compagnie La Cordonnerie Quatre Mazurkas op. 6 Emmanuel Krivine, direction Trois Nocturnes op. 9 nelson Goerner, piano Scherzo n° 1 op. 20 Trois Nocturnes op. 15 Joseph Haydn, Franz Schubert et Frédéric Chopin dans les « repères musicologiques » … de lire : Le Mystère de l’Inachevée par bernard Delafosse … d’écouter en suivant la partition : Symphonie n° 60 « Le Distrait » de Joseph haydn par le northern Chamber Animée par Emmanuel reibel, musicologue « Dossiers pédagogiques » : > COnCeRT ÉduCaTiF Ballade n° 1 op. 23 saMedi 14 MaRs, 11h orchestra et nicholas Ward (direction) • Variations sur « La ci darem la mano » de Frédéric Chopin par Pierre Goy (piano), concert enregistré à la Cité de la musique en mai 2005 • Symphonie n° 8 en si mineur « Inachevée » de Franz schubert par le Chamber orchestra of Europe et Claudio abbado (direction), concert enregistré à la Cité de la musique en mai 2002 > ZOOMs suR une œuVRe MaRdi 24 MaRs, 18h30 Incises de Pierre Boulez Pierre-albert Castanet, musicologue > ÉdiTiOns Autour de Dave Liebman • Musique et temps Collectif • 174 pages • 2008 • 19 € Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction • Musiques du XXe siècle. Musiques, Dave Liebman, saxophone une encyclopédie pour le XXIe siècle Collectif • 1492 pages • 2003 • 55 € Pour les enfants à partir de 10 ans. MeRCRedi 6 Mai, 18h30 Symphonie fantastique d’hector Berlioz Sabine bérard, musicologue > MusÉe une visite guidée pour adultes « La découverte du Musée » est Imprimeur VINCENT | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 15h : Conférence-table ronde … de consulter en ligne dans les proposée tous les samedis et dimanches à 15h. Éditeur : Hugues de Saint Simon | rédacteur en chef : Pascal Huynh | rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquettiste : Ariane Fermont | Stagiaires : Marie Laviéville et romain Pangaud Mstislav Rostropovich L’éducation musicale en question ! Journée spéciale Samedi 28 mars 2009 Présentation : Dominique Boutel > 09H30 FAUT-IL SUPPRIMER LE SOLFÈGE ? / Martine Kaufmann En public et en direct du studio 106 de Radio France. Entrée libre. > 11H00 LES CLÉS DE L’ORCHESTRE / Jean-François Zygel Concert jeune public en direct de la Salle Olivier Messiaen de Radio France Orchestre Philharmonique de Radio France Symphonie Fantastique / Berlioz Myung-Whun Chung, direction > 13H30 QUI A PEUR DE LA MUSIQUE À L’ÉCOLE ? Débat animé par Emmanuel Davidenkoff En public et en direct du studio 106 de Radio France. Entrée libre. > 14H30 MASTER CLASS / Frédéric Lodéon avec Jean-Jacques Kantorow et des étudiants du Conservatoire de Paris En public et en direct du studio 106 de Radio France. Entrée libre. > 18H00 LES MAÎTRISES / Gaëtan Naulleau sur francemusique.com, dossier "programme du Bac musique 2009" : pistes d’écoute, discographie commentée. Laissez également vos commentaires pour nourrir les débats du 28 mars. France Musique, le plaisir artwork is fake (fake.fr) Photo © Suzie Maeder/Lebrecht Music & Arts Norah Jones artwork is fake (fake.fr) Photo © Peter Marlow Pierre Boulez artwork is fake (fake.fr) Photo © Betty Freeman/Lebrecht Music & Arts artwork is fake (fake.fr) Photo © akg-images / ullstein bild Ella Fitzgerald