dossier de presse - Fondation de l`Hermitage

Transcription

DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
Communiqué de presse
Informations pratiques
Biographie
Liste des œuvres
Textes de l’exposition
Animations
Hopper et le cinéma
Illustrations
p. 2
p. 3
p. 4
p. 6
p. 15
p. 19
p. 22
p. 23
Contact presse : Emmanuelle Boss – [email protected]
Edward Hopper
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Edward Hopper (1882-1967)
DU 25 JUIN AU 17 OCTOBRE 2010
La Fondation de l’Hermitage a le privilège de présenter durant l’été 2010 une importante
rétrospective consacrée à Edward Hopper (1882-1967), l’un des plus célèbres artistes américains du
XXe siècle. Composée d’un grand nombre de tableaux cultes provenant essentiellement du Whitney
Museum of American Art, New York, dont l’histoire est étroitement liée à celle du peintre,
l’exposition réunit plus de 160 œuvres caractéristiques de toutes les périodes et techniques de
Hopper, des vues parisiennes aux scènes typiques du Nouveau Monde, jusqu’aux images
emblématiques de la maturité. Organisée selon un parcours chronologique et thématique, elle
comprend également un magnifique ensemble de dessins, d’aquarelles et de gravures, permettant
d’illustrer le parcours créatif de l’artiste, des premières études aux œuvres achevées.
Observateur incomparable de la société américaine et témoin attentif des mutations sociales que connaît le
Nouveau Continent au XXe siècle, Edward Hopper incarne véritablement la peinture américaine de son
temps. Méditant la leçon des grands maîtres de la lumière (Vermeer), il fait très tôt entendre sa voix au sein
des avant-gardes américaines en inscrivant son œuvre dans la tradition réaliste. Peintre des petites villes et
des scènes en apparence ordinaires, Hopper affectionne les lieux tranquilles et familiers. Ses tableaux,
étrangement silencieux, revêtent un caractère de mystère indéfinissable. Souvent déserts, ils sont à
d’autres moments habités par des figures immobiles, mélancoliques, comme figées dans l’attente de
leur destin.
S’ouvrant avec une série remarquable d’autoportraits, la présentation montre ensuite l’influence
déterminante pour l’artiste, de ses séjours à Paris (1906-1910), en confrontant des vues lumineuses de la
Seine au célèbre tableau Soir bleu (1914), œuvre-charnière de sa carrière. Son activité de graveur, autour
des années 20, est abordée, ainsi que sa période « classique » des années 30 à 50, illustrant des scènes
urbaines – Pennsylvania Coal Town (1947), Seven A.M. (1948) – et rurales – Cobb’s Barns (1930-1933) –
représentatives de la vie quotidienne américaine. Une section consacrée à l’érotisme révèle la prédilection
de Hopper pour les nus féminins, visible dans Summer Interior (1909), New York Interior (1921) ou encore
dans l’étonnant Girlie Show (1941), présenté en Suisse pour la première fois. Sa façon extrêmement
novatrice de théâtraliser les espaces picturaux, avec une lumière implacable et un sens aigu du cadrage – à
l’instar de Sheridan Theater (1937) ou de Night Shadows (1921) – témoigne des liens étroits que Hopper
entretient avec le cinéma. L’intensité des œuvres tardives comme Second Story Sunlight (1960) ou
A Woman in the Sun (1961), à la luminosité éclatante, marque l’aboutissement de sa carrière. La précision
glacée de ses scènes d’intérieur, ses angles de vue inhabituels, la solitude anonyme de ses modèles, le
plus souvent féminins, créent un univers unique, profondément troublant.
Un nombre considérable d’esquisses, ainsi qu’un registre tenu par le peintre et sa femme, contenant de
nombreux croquis de ses tableaux, enrichissent la sélection et apportent un nouvel éclairage sur sa
pratique artistique. L’exposition est complétée d’une importante section biographique et historique, ainsi
que d’un film documentaire sur l’artiste.
Commissariat : Carter Foster, conservateur des dessins au Whitney Museum of American Art, New York
Catalogue : publié par la Fondation de l’Hermitage en co-édition avec les éditions Skira, le catalogue
richement illustré reproduit en couleur toutes les œuvres exposées et propose des textes de nombreux
spécialistes (280 pages, 28 x 30 cm, 226 illustrations couleur et 24 en noir/blanc, disponible en français et
en anglais).
Animations : visites commentées publiques, soirées art & gastronomie, dimanches art & brunch, ateliers et
parcours-jeux pour les enfants, visite commentée spéciale et dossier pédagogique pour les enseignants,
spectacle, conférences. Un cycle de films Edward Hopper à l’écran est présenté parallèlement à
l’exposition à la Cinémathèque suisse, Lausanne, du 30 juin au 14 août.
Heures d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 21h, fermé le lundi, excepté le
lundi du Jeûne Fédéral (20 septembre), ouvert de 10h à 18h
L’exposition est organisée en collaboration avec le Whitney Museum of American Art, New York et
Arthemisia Group.
Avec le généreux soutien de
FONDATION
COROMANDEL
Edward Hopper
INFORMATIONS PRATIQUES
INFORMATIONS PRATIQUES
Titre de l'exposition
Lieu
Fondation de l’Hermitage
2, route du Signal
CH – 1000 Lausanne 8 Bellevaux
tél. +41 (0)21 320 50 01
www.fondation-hermitage.ch
[email protected]
Direction
Juliane Cosandier
Dates
25 juin – 17 octobre 2010
Horaires
du mardi au dimanche de 10h à 18h, le jeudi jusqu'à 21h, fermé le lundi
ouvert le lundi du Jeûne fédéral (20 septembre) de 10h à 18h
Prix
adultes : CHF 18.- (~10 €)
retraités : CHF 15.- (~8 €)
étudiants, apprentis, chômeurs : CHF 7.- (~5 €)
tarif réduit pour groupes dès 10 personnes
jeunes jusqu’à 18 ans : gratuit
Nombre d'œuvres
160
Commissariat
Carter Foster, conservateur des dessins au Whitney Museum of American
Art, New York
Catalogue
Editeurs
278 pages, 28 x 30 cm, prix : CHF 59.- (~42 €)
La Fondation de l’Hermitage, Lausanne, Skira, Milan
Animations
visites commentées
soirées Art & Gastronomie
dimanches Art & Brunch
Les jeudis de l’Hermitage: conférences, spectacle
Pour les enfants
et les écoles
visites-ateliers pour enfants, visites-ateliers pour enfants & adultes, parcours-jeux
visite commentée spéciale pour les enseignants (mercredi 1er septembre),
dossier pédagogique (à télécharger sur www.fondation-hermitage.ch)
Au cinema
cycle de films Edward Hopper à l’écran à la Cinémathèque Suisse, Lausanne
du 30 juin au 14 août
Nuit des musées
samedi 25 septembre de 14h à 02h
Café-restaurant L’esquisse
+41 (0)21 320 50 07 ou www.lesquisse.ch
Accès en bus
bus n° 3, 8, 22 ou 60 : arrêt Motte, ou bus n° 16 : arrêt Hermitage
Accès en voiture
suivre les panneaux indiquant «Sauvabelin» après les sorties d’autoroute
Lausanne-Vennes ou Lausanne-Blécherette, parking sur la place des Fêtes de
Sauvabelin
Prochaine exposition
La collection de Christian Zacharias. La maison et l’infini
5 novembre – 12 décembre 2010
Contact presse
Emmanuelle Boss, [email protected]
Edward Hopper
BIOGRAPHIE
BIOGRAPHIE D’EDWARD HOPPER (1882-1967)
1882
Naissance le 22 juillet à Nyack, New York.
1900
S’inscrit à la New York School of Art.
1906
Voyage en Europe pendant dix mois. Séjourne à Paris jusqu’en juin 1907, puis visite Londres, Amsterdam,
Berlin et Bruxelles.
1906–1925
Travaille en tant qu’illustrateur pour diverses agences de publicité à New York.
1909
Séjourne à Paris pendant cinq mois.
1910
Voyage à Paris et à Madrid.
1913
S’installe au dernier étage du n° 3 de Washington Square North, à New York, qui lui servira d’atelier et de
logement jusqu’à la fin de sa vie.
1914
Peint Soir Bleu.
1915
Premières eaux-fortes.
1918
Remporte le premier prix de 300 dollars avec son affiche de guerre Smash the Hun.
1920
Première exposition individuelle au Whitney Studio Club à New York (le futur Whitney Museum).
1923
Passe l’été à Gloucester, Massachusetts. Rencontre Josephine Verstille Nivison (1883–1968).
Le Brooklyn Museum lui achète pour 100 dollars son aquarelle The Mansard Roof (Le Toit mansardé, 1923),
la première peinture vendue par Hopper en dix ans.
1924
Épouse Jo Nivison.
Première exposition personnelle dans une galerie d’art commerciale, the Frank K. M. Rehn Galleries à
New York. Vend seize aquarelles 150 dollars pièce.
1925
Visite Santa Fe, Nouveau Mexique.
1927
Achète sa première automobile et passe l’été sur la côte du Maine.
1930
Le célèbre collectionneur Stephen C. Clark fait don de House by the Railroad (Maison près de la voie ferrée,
1925) de Hopper au Museum of Modern Art. C’est la première fois qu’une peinture à l’huile intègre la
collection permanente du musée.
Edward Hopper (1882 – 1967)
HISTOIRE DU STÄDEL MUSEUM
Le Whitney Museum achète Early Sunday Morning (Dimanche au petit matin, 1930) pour 3’000 dollars.
Visite pour la première fois Truro, à Cape Cod, Massachusetts.
1933
Première exposition rétrospective au Museum of Modern Art.
1934
Les Hopper font construire une maison à Truro. Ils y passeront presque tous leurs étés jusqu’à la fin de leur
vie.
1937
Rétrospective au Carnegie Institute, à Pittsburgh, Pennsylvanie.
1942
L’Art Institute de Chicago achète Nighthawks (Oiseaux de nuit, 1942).
1943
Le rationnement d’essence empêche les Hopper de se rendre à Truro en voiture. Ils se rendent au Mexique
en train.
1950
Rétrospective Edward Hopper au Whitney Museum of American Art, New York.
1952
Représente les États-Unis à la Biennale de Venise avec Alexander Calder, Stuart Davis et Yasuo Kuniyoshi.
1956
Remporte le Prix de la Fondation Huntington Hartford, qui prévoit un séjour en résidence de six mois au
siège de la Fondation à Pacific Palisades en Californie, ainsi que la somme de 1’000 dollars.
Le numéro du Time magazine du 24 décembre consacré à Hopper titre : « Le témoin silencieux ».
1962
Exposition Illustrations complètes d’Edward Hopper, au Philadelphia Museum of Art.
1964
Rétrospective au Whitney Museum of American Art.
1966
Termine sa dernière peinture, Two comedians (Deux Comédiens, collection privée).
1967
Meurt à New York, à quatre-vingt-quatre ans.
1968
Décès de Jo Hopper. Elle lègue les biens de Hopper, constitués de plus de trois mille œuvres, au Whitney
Museum of American Art.
Self-Portrait (Autoportrait), 1925-1930
huile sur toile, 64,1 x 52,4 cm
New York, Whitney Museum of American Art
Legs de Josephine N. Hopper, 70.1165
© Heirs of Josephine N. Hopper,
licensed by the Whitney Museum of American Art, N. Y.
Photo Geoffrey Clements
Edward Hopper
LISTE DES ŒUVRES
1 - Les autoportraits
cat. 1.1
Huile sur toile, 65,88 × 55,88 cm
Legs de Josephine N. Hopper, no inv. 70.1253
cat. 1.2
Self-Portrait (Autoportrait), 1903
cat. 1.3
Huile sur panneau, 40,64 × 31,12 cm
cat. 1.4
Artist’s Bedroom, Nyack
(La Chambre de l’artiste, Nyack), vers 1905-1906
Huile sur panneau composé, 38,26 × 28,1 cm
cat. 1.5
Self-Portrait and Hand Studies
(Autoportrait et études de mains), vers 1900
Plume et encre noire sur papier
Feuille: 22,5 × 14,1 cm
Legs de Josephine N. Hopper, no inv. 70.1559.21
LISTE DES ŒUVRES
cat. 1.11
Self-Portrait with Hat
(Autoportrait au chapeau), vers 1918
Pointe sèche sur papier
Feuille: 31,1 × 21,9 cm
Planche: 12,4 × 9,8 cm
cat. 1.12
cat. 1.13
Self-Portrait (Autoportrait), 1945
Crayon Conté noir et fusain sur papier
Feuille: 56,2 × 38,1 cm
2 - La formation et les œuvres de jeunesse :
Hopper illustrateur
cat. 2.1
Standing Nude (Nu debout), 1902-1904
cat. 2.2
Fortuny, 1894
Feuille (irrégulière): 25,4 × 17,8 cm
cat. 1.6
Self-Portrait and Hand Studies
(Autoportrait et études de mains), vers 1900
Plume, encre noire et crayon graphite sur papier
Feuille: 20 × 12,5 cm
cat. 2.3
Esquisse d’après Le Joueur de fifre de Manet, 1900-1907
Feuille: 25,4 × 17,8 cm
cat. 1.7
Studies of Hands (Études de mains), vers 1905-1906
cat. 2.4
Esquisse d’après la Salomé de Regnault, 1900-1907
cat. 1.8
Studies of Hands (Études de mains), s.d.
Fusain sur papier
Legs de Josephine N. Hopper, no inv. 70.1535a-b
cat. 2.5
Esquisse d’après l’Olympia de Manet, 1900-1907
Feuille: 22,5 × 14,3 cm
cat. 1.9
The Artist’s Hand [Three Views]
(Les Mains de l’artiste [Trois vues]), 1943
Crayon Conté, fusain et crayon graphite sur papier
Feuille: 56,2 × 38,1 cm
cat. 2.6
Study of a Boy (Étude de jeune garçon), s.d.
Crayon graphite sur papier
Feuille (irrégulière): 12,2 × 9 cm
Legs de Josephine N. Hopper, no inv. 70.1560.64a-b
cat. 1.10
Hopper’s Hat on His Etching Press
(Le Chapeau de Hopper sur sa presse à graver), s.d.
Crayon Conté noir sur papier
Feuille: 28,1 × 38,4 cm
cat. 2.7
Sans titre, s.d.
Crayon Conté noir et fusain sur papier (recto);
crayon graphite et crayon Conté noir
sur papier (verso)
Feuille (irrégulière): 56 × 38,6 cm
6
Edward Hopper
cat. 2.8
Still Life Studies: Iron, Two Pieces of Fruit (Études de natures
mortes : fer à repasser, deux fruits), s.d.
cat. 2.9
Student and Teacher at the Easel
(Le Maître et son élève au chevalet), 1903-1906
cat. 2.10
Man Seated on Bed
(Homme assis sur un lit), vers 1905-1906
LISTE DES ŒUVRES
Feuille: 55,4 × 37,6 cm
cat. 2.19
Les Étudiants de Paris, 1906-1907
Aquarelle, pinceau, encre noire et crayon graphite sur papier
Feuille: 50,2 × 37,1 cm
cat. 2.20
Don Quixote (Don Quichotte), 1906-1907
Aquarelle, plume, pinceau, encre noire et crayon graphite
sur papier
Feuille: 54,8 × 34,6 cm
3 - Hopper à Paris
cat. 2.11
Portrait of a Man with Spectacles (Portrait d’un homme
portant des lunettes), 1905-1906
cat. 3.1
Un Maquereau (Étude pour Soir bleu), 1914
Feuille: 26,8 × 21,3 cm
cat. 2.12
The El Station (La Gare du train aérien), 1908
cat. 3.2
Soir bleu, 1914
cat. 2.13
American Village (Village américain), 1912
cat. 3.3
Parisian Woman Walking
(Parisienne marchant), 1906-1907
Aquarelle et crayon graphite sur papier collé sur panneau
Feuille: 38,4 × 27,3 cm
cat. 2.14
Queensborough Bridge
(Le Pont de Queensborough), 1913
cat. 2.15
Figures in Automobile Racing Alongside Freightcar
(Figures dans une automobile lancée à toute allure à côté d’un
wagon de marchandises), 1922
cat. 2.16
L’Année Terrible: On the Rooftops
(L’Année Terrible : Sur les toits), 1906
Plume, encre noire et aquarelle sur papier
Feuille: 55,1 × 37,5 cm
cat. 2.17
Boy and Moon
(Enfant et la lune), 1906-1907
Plume, pinceau, encre noire et aquarelle sur papier
Feuille: 55,4 × 37,6 cm
cat. 2.18
Jeanne d’Arc, 1906-1907
Plume, pinceau, encre noire et aquarelle sur papier
cat. 3.4
Parisian Workman
(Ouvrier parisien), 1906-1907
Aquarelle et crayon graphite sur papier
Feuille: 38,3 × 27 cm
cat. 3.5
Dandy Seated at Café Table (Dandy à une table de café)
1906-1907
Aquarelle et crayon graphite sur papier cartonné
Feuille: 50,3 × 37,5 cm
cat. 3.6
At the Café (Au café), 1906-1907
Feuille: 30,2 × 24,1 cm
cat. 3.7
Parisian Woman Walking
(Parisienne marchant), 1906-1907
Feuille: 29,8 × 23,5 cm
7
Edward Hopper
LISTE DES ŒUVRES
cat. 3.8
Fille de joie, 1906-1907
Aquarelle
et crayon graphite sur papier
Feuille: 30,3 × 23,8 cm
cat. 3.9
Stairway at 48 rue de Lille, Paris
(L’Escalier du 48, rue de Lille à Paris), 1906
cat. 3.21
Le Bistro ou The Wine Shop, 1909
Huile sur toile, 61 × 73,5 cm
cat. 3.10
Bridge in Paris (Pont à Paris), 1906
4 - La définition des images : Hopper graveur
cat. 3.11
Bridge on the Seine (Pont sur la Seine), 1909
cat. 3.12
L’Écluse de la Monnaie, 1909
cat. 3.13
Notre-Dame de Paris, 1907
cat. 3.14
Le Quai des Grands-Augustins, 1909
cat. 3.15
Le Quai des Grands-Augustins with Trees
(Le Quai des Grands-Augustins avec arbres), 1907
cat. 3.16
The Louvre in a Thunderstorm
(Le Louvre par temps d’orage), 1909
cat. 3.17
Le Pavillon de Flore, 1909
cat. 3.20
Le Pont des Arts, 1907
cat. 4.1
The Lonely House (La Maison solitaire), 1922
Eau-forte sur papier
Feuille: 34 × 42,4 cm, planche: 20 × 24,8 cm
cat. 4.2
Night Shadows (Ombres, la nuit), 1921
Extrait du portfolio Six American Etchings (Series I)
(Six eaux-fortes américaines, 1ère série)
Feuille (irrégulière): 24,4 × 27,9 cm, planche: 17,5 × 20,8 cm
Don de Gertrude Vanderbilt Whitney, no inv. 31.691
cat. 4.3
Night in the Park (Le Parc, la nuit), 1921
Feuille: 33,3 × 35,6 cm, planche: 19,7 × 23,5 cm
cat. 4.4
American Landscape
(Paysage américain), 1920
Feuille (irrégulière): 34 × 46,4 cm, planche: 18,6 × 31,3 cm
Achat, no inv. 31.690
cat. 4.5
The Railroad (Le Chemin de fer), 1922
Feuille (irrégulière): 32,9 × 39,1 cm, planche: 19,7 × 24,9 cm
cat. 4.6
A Corner (Coin de rue), 1919
Planche: 10,8 × 12,5 cm
cat. 3.18
River Boat (Le Bateau-mouche), 1909
cat. 4.7
The Balcony (Le Balcon), 1928
Pointe sèche sur papier
Feuille (irrégulière): 33 × 43 cm
Planche: 20 × 25,1 cm
cat. 3.19
Le Pont Royal, 1909
cat. 4.8
The Locomotive (La Locomotive), 1923
Feuille (irrégulière): 34,3 x 41 cm
8
Edward Hopper
LISTE DES ŒUVRES
Planche: 20 × 25,1 cm
Achat, no inv. 31.692
Feuille: 38,3 × 56,2 cm
East Side Interior (Intérieur à East Side), 1922
eau-forte, 25 x 20 cm
collection privée
cat. 5.11
Cobb’s Barns and Distant Houses
(Les Granges de Cobb et maisons lointaines), 1930-1933
5 - La démarche de Hopper : du dessin au
tableau
cat. 5.1
Study for Blackwell’s Island
(Étude pour L’Île de Blackwell), 1928
Feuille: 25,6 × 35,6 cm
cat. 5.2
Feuille: 25,4 × 35,6 cm
cat. 5.3
Feuille: 25,4 × 35,6 cm
cat. 5.4
Feuille: 25,4 × 35,4 cm
cat. 5.5
Blackwell’s Island (L’Île de Blackwell), 1928
Collection Mr. and Mrs. Robert J. Hurst
cat. 5.6
Apartment Houses, East River
(Immeubles d’habitation le long de l’East River), vers 1930
Feuille: 25,4 × 35,6 cm
cat. 5.7
On East River
(Le long de l’East River), vers 1930
Feuille: 25,4 × 35,6 cm
cat. 5.8
Apartment Houses, East River
(Immeubles d’habitation le long de l’East River), vers 1930
cat. 5.9
Cobb’s Barns, South Truro
(Les Granges de Cobb, South Truro), 1930-1933
Crayon Conté noir et crayon de cire rouge sur papier
cat. 5.12
Cobb’s Barns, South Truro
(Les Granges de Cobb, South Truro), 1930-1933
cat. 5.13
Burly Cobb’s House, South Truro
(Maison de Burly Cobb, South Truro), 1930-1933
cat. 5.14
Macomb’s Dam Bridge (Le Pont en arc de Macomb), 1935
New York, Brooklyn Museum
Legs de Mary T. Cockcroft, no inv. 57.145
cat. 5.15
Study for Macomb’s Dam Bridge
(Étude pour Le Pont en arc de Macomb), 1935
Feuille: 22,9 × 46,4 cm
cat. 5.16
cat. 5.17
Feuille: 22,5 × 59,4 cm
cat. 5.18
Feuille: 23,3 × 46,5 cm
cat. 5.19
The Sheridan Theatre
(Le Cinéma Sheridan), 1937
Newark, New Jersey, The Newark Museum
Legs de Felix Fuld Fund, 1940
cat. 5.20
Study for The Sheridan Theatre
(Étude pour Le Cinéma Sheridan), 1936-1937
Feuille: 11,4 × 18,1 cm
9
Edward Hopper
cat. 5.21
(Étude pour Le Cinéma Sheridan), s.d.
Crayon Conté noir et crayon graphite sur papier
cat. 5.22
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.23
cat. 5.24
Feuille: 11,4 × 18,1 cm
cat. 5.25
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.26
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.27
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.28
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.29
LISTE DES ŒUVRES
cat. 5.30
Feuille: 11,4 × 18,1 cm
cat. 5.31
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.32
Feuille: 11,3 × 18,1 cm
cat. 5.33
cat. 5.34
Study for New York Movie
(Étude pour Cinéma à New York), 1939
Feuille: 37,9 × 28,3 cm
cat. 5.35
Study for New York Movie
(Étude pour Cinéma à New York), 1939
Crayon Conté rouge sur papier
Feuille: 28,3 × 38,1 cm
cat. 5.36
Palace: Study for New York Movie
(Palace: Étude pour Cinéma à New York), 1939
cat. 5.37
Dawn in Pennsylvania (L’Aube, Pennsylvanie), 1942
Chicago, Illinois, Terra Foundation for American Art
Collection Danel J. Terra, no inv. 1999.77
cat. 5.38
Study for Dawn in Pennsylvania
(Étude pour L’Aube, Pennsylvanie), 1942
Fusain, crayon Conté noir et crayon graphite sur papier
cat. 5.39
(Étude pour L’Aube, Pennsylvanie), s.d.
Fusain sur papier
Feuille: 28,1 × 38,3 cm
10
Edward Hopper
cat. 5.40
(Étude pour L’Aube, Pennsylvanie), s.d.
Fusain sur papier
Feuille: 27,9 × 38,1 cm
cat. 5.41
Study for Nighthawks
(Étude pour Oiseaux de nuit) (recto), 1942
Feuille: 21,6 × 27,9 cm
cat. 5.42
(Étude pour Oiseaux de nuit), 1942
Feuille: 21,6 × 28,1 cm
LISTE DES ŒUVRES
cat. 5.49
Study for Pennsylvania Coal Town
(Étude pour Ville minière de Pennsylvanie), 1947
Feuille: 28,3 × 38,3 cm
cat. 5.50
Stairway (Escalier), 1949
cat. 5.51
Study for Stairway (Étude pour Escalier), 1949
cat. 5.52
Morning Sun (Soleil du matin), 1952
Columbus, Ohio, Columbus Museum of Art
Acquisition du Howald Fund, 1954.031
cat. 5.43
Feuille: 21,4 × 27,8 cm
cat. 5.53
Study for Morning Sun
(Étude pour Soleil du matin), 1952
Feuille: 27,9 × 21,6 cm
cat. 5.44
Feuille: 38,3 × 28,1 cm
cat. 5.54
Feuille: 30,6 × 48,1 cm
cat. 5.45
cat. 5.55
Feuille: 30,5 × 48,3 cm
cat. 5.46
Pennsylvania Coal Town
(Ville minière de Pennsylvanie), 1947
Youngstown, Ohio, The Butler Institute of American Art, 1948
Achat du musée, no inv. 948-0-115
cat. 5.56
Crayon Conté sur papier
Feuille: 30,3 × 48,1 cm
cat. 5.47
Feuille: 27,9 × 21,6 cm
cat. 5.48
Feuille: 27,9 × 21,4 cm
cat. 5.57
Feuille: 30,6 × 48,1 cm
6 - L’érotisme de Hopper
cat. 6.1
Summer Interior (Intérieur en été), 1909
11
Edward Hopper
LISTE DES ŒUVRES
cat. 6.2
New York Interior
(Intérieur new-yorkais), vers 1921
cat. 6.12
Nude Lying on a Bed (Nu sur un lit), s.d.
Feuille: 39,5 × 45,7 cm
cat. 6.3
Study for Summer in the City
(Étude pour L’Été dans la ville), 1950
Feuille: 21,6 × 27,9 cm
cat. 6.13
Reclining Nude (Nu allongé), s.d.
Feuille: 39,5 × 45,7 cm
cat. 6.4
Young Woman in a Studio
(Jeune Femme à l’atelier), vers 1901-1902
cat. 6.5
The Open Window (La Fenêtre ouverte), vers 1918-1919
Feuille (irrégulière): 23,5 × 26,7 cm, planche: 10 × 12,4 cm
Achat financé par Brooke Garber Neidich, Beth Rudin
DeWoody, Laurie Tisch et Joanne Leonhardt Cassullo
no inv. 2000.118
cat. 6.6
Evening Wind (Vent du soir), 1921
Feuille: 34 × 40,6 cm, planche: 17,5 × 21 cm
cat. 6.7
Study for Evening Wind
(Étude pour Vent du soir) (recto), 1921
Feuille: 25,7 × 35,4 cm
cat. 6.8
Sketch for Etching (Esquisse pour une gravure), s.d.
cat. 6.9
Reclining Nude (Nu allongé), 1924-1927
Feuille: 35,2 × 50,5 cm
cat. 6.10
Reclining Nude (Nu allongé), s.d.
Crayon Conté rouge sur papier
cat. 6.11
Jo Hopper Reclining on a Couch
(Jo Hopper allongée sur un divan), 1925-1930
Crayon Conté sur papier
Feuille: 39,5 × 45,7 cm
cat. 6.14
Reclining Nude, from Rear
(Nu allongé vu de dos) (recto), s.d.
Crayon Conté rouge et crayon graphite sur papier
cat. 6.15
Reclining Female Nude, from Rear
(Nu féminin allongé vu de dos), vers 1902-1904
cat. 6.16
Girlie Show (Strip-tease), 1941
Collection Fayez Sarofim
cat. 6.17
Sketch for Girlie Show
(Esquisse pour Strip-tease), 1941
Crayon Conté noir et blanc sur papier
cat. 6.18
Study for Girlie Show (Étude pour Strip-tease), 1941
Feuille: 56,4 × 38,3 cm
7 - Les éléments-clés de l’œuvre de Hopper :
le temps, le lieu, la mémoire
cat. 7.1
Solitary Figure in a Theater (Figure solitaire dans un cinéma),
vers 1902-1904
cat. 7.2
At the Theater (Au Théâtre), vers 1916-1922
Pinceau, encre et lavis noirs, aquarelle et crayon Conté
sur papier
cat. 7.3
The Railroad (Le Chemin de fer), 1906-1907
Crayon Conté noir et aquarelle sur papier
Feuille: 45,1 × 37,8 cm
12
Edward Hopper
cat. 7.6
Fort and Gun (Fort et canon), 1929
Feuille: 35,4 × 50,8 cm
cat. 7.7
Study for From Williamsburg Bridge
(Étude pour Vue du pont de Williamsburg), 1928
Feuille: 21,7 × 28,1 cm
cat. 7.8
Statue at Park Entrance
(Statue à l’entrée d’un parc), 1918-1920
cat. 7.9
Small Town Station
(La Gare d’une petite ville), 1918-1920
Huile sur toile, 66,68 × 97 cm
cat. 7.10
Two Trawlers (Deux Chalutiers), 1923-1924
Feuille: 35,2 × 50,6 cm
LISTE DES ŒUVRES
cat. 7.17
Cars and Rocks
(Automobiles et rochers), 1927
Feuille: 35,2 × 50,8 cm
cat. 7.18
Road and Houses, South Truro
(Route et maisons, South Truro), 1930-1933
cat. 7.19
Study for Route 6, Eastham
(Étude pour Route 6, Eastham), s.d.
Feuille: 38,3 × 56,4 cm
cat. 7.20
Capron House (La Maison Capron), 1933
cat. 7.22
Cape Cod Sunset (Coucher de soleil à Cape Cod), 1934
cat. 7.11
Trawler (Le Chalutier), 1923-1924
Feuille: 35,4 × 50,6 cm
cat. 7.23
Church in Eastham (Église à Eastham), 1948
cat. 7.12
Docked Freighter and Tugboat
(Cargo et remorqueur au dock), vers 1934-1938
Feuille: 35,4 × 50,6 cm
cat. 7.24
Study for Gas (Étude pour Station-service), 1940
Fusain et craie blanche sur papier
Feuille: 38,4 × 56,2 cm
cat. 7.13
Rocks and Houses, Ogunquit
(Rochers et maisons à Ogunquit), 1914
cat. 7.14
Study for Lighthouse Hill
(Étude pour La Colline au phare), 1927
cat. 7.16
Coast Guard Station
(Maison des garde-côtes), 1927
Feuille: 35,4 × 50,6 cm
cat. 7.25
Study for Gas (Étude pour Station-service), 1940
Fusain, craie blanche et graphite sur papier
Feuille: 38,3 × 56,2 cm
cat. 7.26
Study for Solitude (Étude pour Solitude), 1944
Crayon Conté noir et rouge, fusain et
crayon graphite sur papier
cat. 7.27
Road and Rocks (Route et rochers), s.d.
Feuille: 38,1 × 56,2 cm
13
Edward Hopper
cat. 7.28
Study for the Camel’s Hump
(Étude pour La Bosse du chameau), s.d.
Feuille: 30,2 × 45,6 cm
cat. 7.29
Study for Rooms for Tourists
(Étude pour Chambres pour touristes), 1945
Feuille: 26,4 × 40,6 cm
cat. 7.30
Study for Hotel by the Railroad
(Étude pour Hôtel près d’une voie ferrée), 1952
Feuille: 30,5 × 48,3 cm
LISTE DES ŒUVRES
cat. 7.35
Second Story Sunlight (Soleil au balcon), 1960
Achat financé par l’association Friends of the Whitney
Museum of American Art, no inv. 60.54
cat. 7.36
Le Registre de l’artiste - Livre III, 1924-1967
Page 75 A Woman in the Sun (Une Femme au soleil)
Plume et encre noire, crayon graphite, crayon de couleur et
collage sur papier dans un carnet relié
Fermé: 31 × 19,4 × 1.9 cm
Ouvert: 31 × 38,7 × 1,3 cm
Don de Lloyd Goodrich, no inv. 96.210eee
cat. 7.37
A Woman in the Sun (Une Femme au soleil), 1961
Don de Mr. and Mrs. Albert Hackett en l’honneur d’Edith et
Lloyd Goodrich à l’occasion de leur 50e anniversaire de
mariage, no inv. 84.31
cat. 7.31
Study for City Sunlight
(Étude pour Soleil en ville), 1954
Feuille: 38,7 × 55,7 cm
cat. 7.32
Seven A.M. (Sept heures du matin), 1948
New York, Whitney Museum of American
Art Achat et échange, no inv. 50.8
cat. 7.33
South Carolina Morning
(Matin en Caroline du Sud), 1955
Don en mémoire d’Otto L. Spaeth
par sa famille, no inv. 67.13
Excursion into Philosophy
(Incursion dans la philosophie), 1959
collection privée
Study for Excursion into Philosophy
(Etude pour Incursion dans la philosophie), 1959
fusain sur papier, 37 x 43,5 cm
collection privée
cat. 7.34
Le Registre de l’artiste - Livre III, 1924-1967
Page 73 Second Story Sunlight (Soleil au balcon)
Plume et encre noire, crayon graphite, crayon de couleur et
collage sur papier dans un carnet relié
Fermé: 31 × 19,4 × 1,9 cm
Ouvert: 31 × 38,7 × 1,3 cm
Don de Lloyd Goodrich, no inv. 96.210ddd
14
Edward Hopper
TEXTES DE L’EXPOSITION
THÈMES DE L’EXPOSITION
Introduction
Edward Hopper (1882-1967) a réalisé certaines des images les plus emblématiques et populaires de l’art
américain. Ses « diners », ses salles de cinéma et ses immeubles bourgeois reflètent la vie en Amérique pendant
l’entre-deux-guerres. Ses aquarelles lumineuses de la côte du Maine et de Cape Cod, dans le
Massachusetts, évoquent la beauté austère de ces lieux. De ses représentations silencieuses et fascinantes de
personnages dans leurs appartements, bureaux et chambres d’hôtel, émanent un sentiment d’isolement
urbain et d’étrangeté, autant que le réconfort doux-amer de la solitude.
Hopper naît à Nyack, dans l’État de New York, à 40 km au nord de New York City, à la fin de l’Âge d’or – une
période d’optimisme et d’orgueil national. Il n’atteint sa maturité artistique qu’à l’âge de quarante ans, au
milieu des années 1920, époque dont la prospérité tant vantée ne profite en réalité qu’à un petit nombre, et
à laquelle vont succéder les privations de la Dépression. Bien que Hopper évite de s’exprimer ouvertement
sur les questions sociales, son œuvre reflète l’intérêt de son époque pour les gens ordinaires et les lieux
banals – des sujets que l’artiste rend à la fois évocateurs et profonds.
Dès son exposition au Museum of Modern Art de New York en 1933, Hopper reçoit de nombreuses
distinctions : il remporte des prix pour ses gravures et ses aquarelles, ainsi que pour ses huiles. Des
musées et d’éminents collectionneurs s’intéressent à son travail, et en 1956, il fera la couverture du Time
magazine. Il continue pourtant de vivre modestement dans un immeuble sans ascenseur de Washington
Square à Greenwich Village.
Tout comme les habitudes spartiates de Hopper masquent la richesse de sa vie intérieure, l’apparente
simplicité de ses tableaux dissimule la pensée complexe qui leur est sous-jacente. Il n’a lui-même jamais
attribué de grands mérites à son art. « Tout ce que je voulais faire, disait-il, c’était peindre un rayon de soleil
sur le pan de mur d’une maison », mais ses images résonnent encore aujourd’hui comme elles le firent à
son époque.
Formation et œuvres de jeunesse : Hopper illustrateur
Comme de nombreux jeunes artistes américains ambitieux, Hopper vient se perfectionner à New York.
Il commence par étudier l’illustration, mais en 1901 il passe dans la classe de peinture de la New York
School of Art. Ses professeurs sont alors les plus réputés d’Amérique, tel William Meritt Chase, peintre de
« morceaux de bravoure » dont les maîtres sont Hals, Vélasquez et Manet. Beaucoup de dessins de Hopper
d’après Manet reflètent d’ailleurs l’influence de Chase, mais aussi de Robert Henri – vigoureux peintre
réaliste dont Hopper est rapidement le meilleur élève – qui prône la transposition immédiate de la vie dans
les rues.
Pendant sa période de formation, Hopper peint des études de figures, des natures mortes et des portraits.
À côté de ces sujets conventionnels, il commence à aborder des thèmes qui le rendront plus tard célèbre :
des intérieurs silencieusement évocateurs, des pièces habitées par des silhouettes contemplatives, des
vues de villes ordinaires. Pour subvenir à ses besoins, il travaille à partir de 1906 en tant qu’illustrateur
commercial, réalisant des dessins pour des agences de publicité et des revues économiques, ainsi que des
illustrations pour des magazines populaires. Ce travail ne lui plaît guère : « Je m’intéressais toujours à
l’architecture, mais les rédacteurs en chef voulaient voir des personnages en mouvement », se plaindra-t-il.
Malgré tout, cette activité sera son gagne-pain jusqu’aux années 1920, lorsque ses peintures
commenceront enfin à se vendre. Ce travail d’illustrateur lui permettra en outre de développer un sens aigu des
couleurs et une clarté graphique qui caractériseront son art par la suite, de même que sa capacité à saisir
l’essentiel.
15
Edward Hopper
Hopper à Paris
Hopper voyagera à trois reprises en Europe (en 1906-1907, en 1909 et en 1910), passant la plupart de ses
séjours à Paris. Au lieu d’étudier à l’École des beaux-arts ou dans l’atelier d’un maître français, Hopper
aime se promener dans la ville, observant et peignant ce qu’il voit – une habitude qu’il gardera tout au long
de sa carrière. Bien que ses visites à Paris coïncident avec des expositions importantes d’œuvres de Cézanne
et Picasso, il demeurera indifférent aux avant-gardes. Les peintres de la génération précédente, en particulier
Manet et Degas, le marquent en revanche profondément.
Les premiers tableaux de Hopper à Paris sont de petits formats et sombres. Il adoptera progressivement
une palette plus claire et des coups de pinceau plus rapides. Attiré par les espaces restreints – cages
d’escaliers, intérieurs – et par l’architecture, le peintre s’intéresse autant aux immeubles anonymes qu’aux
monuments historiques tels que le Louvre ou Notre-Dame. C’est à Paris que Hopper devient un peintre de
la lumière.
Hopper utilise l’aquarelle pour immortaliser les personnes qu’il observe dans les rues parisiennes,
produisant ainsi un catalogue de figures proches de la caricature. Ces personnages et l’influence profonde de
l’œuvre de peintres tels que Degas, conduisent à l’étrange Soir bleu (1914), scène mélancolique d’un café
français peinte après son retour à New York. Soir bleu ayant été accueilli avec tiédeur par la critique,
Hopper ne représentera plus de sujets français, et ne retournera plus jamais à Paris. Toutefois il demeurera
toute sa vie un francophile.
Soir bleu, 1914
huile sur toile, 91,4 × 182,9 cm
© Heirs of Josephine N. Hopper, licensed by the Whitney Museum of American Art, N. Y.
Photo Jerry L. Thompson
Hopper graveur
Les gravures de Hopper sont appréciées par le public bien avant ses peintures. Il pratique la gravure dès 1915,
encouragé par l’artiste Martin Lewis qui lui prodigue ses conseils. Dès le début, Hopper réalise des gravures
sensuelles en utilisant des encres d’un noir intense sur du papier blanc brillant. Intimes, elles représentent
des moments de solitude, vécus par des personnages observés à travers les fenêtres de leur appartement
ou dans une rue la nuit. Les ombres longues et profondes et les angles de vue étranges, presque
cinématographiques, donnent à ces scènes familières un aspect troublant.
À la fin des années 1910, les expositions de gravures de Hopper se multiplient. Elles remportent des prix et se
vendent bien (pour la modique somme toutefois de 15 dollars pièce). L’année 1923 sera pourtant la
dernière année consacrée activement à la gravure, car Hopper commence à recevoir les éloges de la
critique et à trouver des acquéreurs pour ses huiles et ses aquarelles. Il cesse de graver après 1928.
Hopper admire les grands graveurs hollandais et flamands, et particulièrement Rembrandt. Il sera
profondément marqué en 1917 par une exposition d’eaux-fortes au Metropolitan Museum of Art de New
York, où figurent des œuvres de Whistler, Goya et Charles Meryon. Parmi les artistes contemporains, il apprécie
le travail de John Sloan pour « l’honnête simplicité de ses moyens ». Les critiques de l’époque remarquent ces
mêmes qualités dans les gravures de Hopper, les acclamant comme des « chefs-d’œuvre parfaitement aboutis », et
louant leur capacité à « appréhender les possibilités dramatiques » des événements quotidiens.
16
Edward Hopper
L’eau-forte
À la différence du burin ou de la pointe-sèche, techniques par lesquelles l’artiste entame directement le métal d’une
matrice, l’eau-forte est un procédé de gravure indirecte. Avec l’eau-forte, la base du travail est une plaque
en cuivre, en zinc ou en fer recouverte d’une couche fine et uniforme de vernis imperméable à l’eau et
résistant aux acides. L’artiste dessine sur cette base avec une pointe en acier en forme de grosse aiguille à
section circulaire, en exerçant une pression suffisante pour gratter le vernis et mettre à vif le métal. Dessiner
sur le vernis est plus aisé que graver directement dans le métal : la pointe peut se mouvoir avec la même
liberté que celle d’un crayon.
Une fois le travail terminé, la plaque est plongée dans de l’acide, qui pénètre uniquement dans les parties
gravées, et corrode le métal tout le long de la ligne du dessin. Le temps nécessaire pour la morsure (l’action
corrosive de l’acide) varie selon la profondeur de la taille que l’on veut obtenir : une morsure brève produira
des tailles grises et fines, alors qu’elles seront plus sombres et plus profondes avec une morsure plus
longue.
Avant de réaliser l’impression, il faut d’abord nettoyer le vernis de la plaque, puis appliquer l’encre, en la
faisant bien pénétrer dans les rainures. L’excédant de pigment sera ensuite retiré avec une spatule pour
arriver au nettoyage définitif au moyen de tarlatane ou de mousseline, afin que seules les tailles soient
encrées. L’outil utilisé pour l’impression des eaux-fortes est une presse formée d’une planche et de deux
cylindres rotatifs, actionnés à la main grâce à une roue en prise directe ou avec des engrenages. Une feuille
de papier préalablement humidifiée est posée sur la plaque encrée et recouverte de langes de façon à
presser la feuille sur les rainures et permettre le transfert de l’encre. La plaque, la feuille et les langes sont
passés entre la planche de presse et le cylindre supérieur en exerçant une forte pression. L’image produite
sur le papier sera inversée par rapport à celle qui est gravée sur la plaque.
La démarche de Hopper : du dessin à la peinture
Hopper dessine constamment. Il termine cependant relativement peu de dessins dans le but de les
exposer. La plupart d’entre eux lui servent plutôt à noter ses observations tandis qu’il parcourt les rues de
New York, à affiner la silhouette d’un personnage ou à étudier des espaces mystérieux et des détails
architecturaux. Beaucoup de ces esquisses lui servent ensuite dans l’élaboration de ses gravures ou de ses
huiles. Cette section de l’exposition présente des peintures emblématiques de Hopper, accompagnées des
esquisses qui en furent le point de départ.
Hopper aiguise son talent de dessinateur à la New York School of Art. Longtemps après avoir terminé ses
études – dans les années 1920 –, il suivra encore des cours de dessin, montrant là sa passion pour ce moyen
d’expression. Il emporte généralement avec lui des carnets bon marché dans lesquels il réalise des études au
crayon (de nombreuses feuilles présentées ici sont tirées de ces carnets). Il travaille aussi sur des feuilles
plus grandes avec un crayon Conté, dont la mine tendre lui permet de rendre les subtilités de l’ombre et de
la lumière.
Hopper trace souvent plusieurs esquisses sur la même feuille. Ses études de femmes sont toutes à l’origine
des représentations de son épouse Jo qui, à partir de leur mariage en 1924, deviendra son unique modèle.
Mais au fur et à mesure que la pensée de Hopper se précise, les traits de Jo se généralisent, sollicitant
l’imagination du spectateur. La plupart des dessins de Hopper illustrent ce processus. A travers eux, Hopper
ne se concentre plus seulement sur les détails d’une composition ou la pose d’un personnage, mais passe
de la description à l’évocation, des faits à l’atmosphère d’un lieu.
17
Edward Hopper
L’érotisme de Hopper
À partir de 1909, Hopper réalise une série d’images montrant des femmes contemplatives, souvent nues ou à
moitié vêtues, seules dans des espaces clos. Dans les années 1930, il commence à élaborer un « type »
féminin, une femme dont le corps raide est mis en valeur par des vêtements ajustés, à laquelle les traits sculptés
donnent un air dur, et qui déclenche des attentes érotiques qui ne promettent pas d’être satisfaites.
Ces femmes, tout comme ses nus plus tardifs, sont parfois considérées avec désir et tendresse, et parfois
avec un regard lubrique teinté de misogynie.
Hopper s’inspire pour ces sujets des artistes fin-de-siècle qu’il admire le plus. Les nus vigoureux de John
Sloan, peintre du réalisme social new-yorkais, constituent le pendant ouvrier de ses bourgeoises
narcissiques. Les lingères et les baigneuses de Degas sont une source d’inspiration pour les modèles féminins de Hopper, observés dans des moments intimes et dans des poses gauches, parfois inélégantes.
Mais dans l’œuvre de Hopper, les femmes seules dans des intérieurs suggèrent à la fois un sentiment
d’isolement urbain et la consolation que peut offrir la solitude.
Les éléments-clés : le temps, le lieu, la mémoire
Hopper a peint pendant plus de soixante ans : il commence sa carrière quand l’art influencé par le cubisme
définit l’avant-garde aux États-Unis, et devient un artiste reconnu à la fin des années 1920, lorsque le
réalisme sur fond de message social remplace l’abstraction et devient le style dominant. À la fin de sa
carrière, l’Expressionnisme abstrait et le Pop Art donnent à l’art américain une dimension internationale. Pardelà toutes ces évolutions, Hopper demeure cependant un artiste figuratif à la sensibilité unique, un « maître »
dont un critique contemporain a dit que « sa poésie était le réalisme ».
En 1950 d’abord, puis en 1964, le Whitney Museum de New York organise une importante rétrospective de
l’œuvre de Hopper, et consacre ses talents de peintre, de graveur et de dessinateur. Ces expositions qui
connaissent un grand succès célébrent les endroits familiers – New York, Cape Cod et la côte du Maine –
que Hopper sait rendre merveilleux, ainsi que les sujets ordinaires qui deviennent poignants : des femmes
dans des intérieurs, des immeubles à la lueur de l’aube ou dans un crépuscule poussiéreux, un rayon de
soleil sur des façades de maisons.
Avec l’âge, ses plus belles œuvres se caractérisent par une solennité et une intensité grandissantes.
Elles illustrent le désir de toute une vie de raconter ses souvenirs et ses expériences intérieures. Comme il
l’expliquait lui-même : « Mon but en peinture a toujours été de transposer, avec la plus grande exactitude
possible, mes impressions les plus intimes de la nature ».
Seven A. M. (Sept heures du matin), 1948
Achat et échange, 50.8
© Whitney Museum of American Art, N.Y.
Photo Steven Sloman
18
Edward Hopper
ANIMATIONS
ANIMATIONS
Visites commentées publiques (en français)
Le jeudi à 18h30 et le dimanche à 15h00
Prix : CHF 5.- (en plus du billet d’entrée)
Sans réservation. Nombre de participants limité
Visites commentées pour groupes privés
Des visites commentées sont organisées sur demande (en français, allemand, ou anglais)
Prix : CHF 130.- (en plus des billets d'entrée)
Maximum 25 personnes par groupe
Renseignements et réservations au +41 (0)21 320 50 01
LES JEUDIS DE L’HERMITAGE
Conférences
Jeudi 16 septembre à 19h
Edward Hopper et le cinéma, aller-retour (de Hitchcock à Wenders)
par Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse, Lausanne
Jeudi 23 septembre à 19h
Étranger à ce qui vient. Hopper et la modernité
par Didier Semin, professeur à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris
Prix : CHF 7.- (en plus du billet d’entrée)
Sans réservation
Spectacle
Jeudi 7 octobre à 19h
Vous avez dit Hopper ? de Monika Wodtke Demange
Mise en scène : Alain Carré, piano : François-René Duchâble
Avec Isabelle Caillat, Alain Carré et Aïssa Derrouaz
Prix : CHF 28.- (CHF 23.- tarif réduit)
Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01 ou par email à [email protected]
Edward Hopper à l’écran
du 1er juillet au 17 août 2010
Cycle de films en lien avec la peinture de Hopper, à la Cinémathèque suisse, Lausanne,
Renseignements et réservations : www.cinematheque.ch, tél. +41 (0)21 315 21 70
en collaboration avec
Nuit des musées lausannois
Samedi 25 septembre de 14h à 02h
Programme détaillé des animations sur www.fondation-hermitage.ch
Programme de la Nuit des musées de Lausanne et Pully sur www.lanuitdesmusees.ch
19
Edward Hopper
ANIMATIONS
SOIRÉES ART & GASTRONOMIE
Débutant à 18h45 par une visite guidée de l’exposition, la soirée est suivie à 20h d’un repas
gourmand au café-restaurant L’esquisse.
En amuse bouche :
Salade César et chips de bacon
New England Clam Chowder,
persil et crème
Queue de homard du Maine grillée
sur saladine de crudités au citron vert
Sauce BBQ maison et purée de patates douces
Fraises et framboises fraîches
Glace au poivre et noix de macadamia
Juillet : ve 9, sa 17, ve 30
Août : ve 6, sa 7, sa 14, ve 20, ve 27
Septembre : sa 4, ve 10, sa 11, ve 17, ve 24
Octobre : ve 1, sa 2, ve 8, sa 9, ve 15
Prix : CHF 89.- comprenant la visite guidée de l’exposition et le repas, boissons non comprises
Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01
Maximum 25 personnes
DIMANCHES ART & BRUNCH
Dégustez dès 10h un savoureux brunch au café-restaurant L’esquisse, suivi d’une visite guidée
de l’exposition à 11h15.
Assortiment de petits pains aux céréales
Beurre salé, confitures, miel, Nutella et peanut butter
Cassolettes de baked beans
Bacon croustillant
Saucisses blanches et poêlée de champignons au persil
Tomates grillées au four, ail et romarin
Pancakes et sirop d’érable
Crème fraîche et myrtilles
Bagels au fromage frais et concombre, et au fromage frais et saumon fumé artisanal
Café, thé, jus d’orange et de pamplemousse
Dimanches 11 et 18 juillet, 15, 22 et 29 août, 5, 12 et 26 septembre, 3 et 10 octobre
Prix : CHF 62.- comprenant la visite guidée de l’exposition et le brunch, avec jus de fruits et
boissons chaudes
Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01
Maximum 25 personnes
20
Edward Hopper
ANIMATIONS
ANIMATIONS POUR LES ENFANTS
Ateliers pour les enfants (de 6 à 12 ans)
Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une peinture inspirée par les œuvres exposées,
en compagnie d’une animatrice
Juillet : je 8 à 10h, je 15 à 14h, ma 20 à 10h, je 29 à 14h
Août : ma 3 à 14h, me 11 à 10h, ma 17 à 10h
Septembre : me 8 à 14h, me 15 à 14h, me 22 à 14h, sa 11 à 14h
Octobre : sa 2 à 14h, me 6 à 14h, me 13 à 14h
Prix : CHF 10.- comprenant la visite de l’exposition et le matériel
Inscription obligatoire au +41 (0)21 320 50 01
Maximum 25 participants
Durée : 2 heures
Ateliers enfants (de 6 à 12 ans) & adultes
Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une œuvre, en compagnie d’une animatrice
Juillet : me 14 à 10h
Août : je 12 à 14h
Septembre : sa 11 à 10h
Octobre : sa 2 à 10h, di 3 à 10h
Prix : CHF 10.-/enfant, CHF 23.-/adulte, comprenant la visite de l’exposition et le matériel
Inscription obligatoire au +41 (0)21 320 50 01
Maximum 25 participants
Durée : 2 heures
D’autres ateliers peuvent être réservés sur demande pour des groupes privés, des écoles, ou des
anniversaires.
Parcours-jeu
Visite ludique et didactique de l’exposition pour les enfants de 6 à 12 ans, à l’aide d’une brochure
gratuite, sur demande à l’accueil.
POUR LES ÉCOLES
Visite commentée pour les enseignants
mercredi 1er septembre 2010 à 14h
Une visite guidée gratuite de l’exposition est organisée spécialement pour les enseignants, afin de
leur permettre de préparer la visite de l’exposition avec leurs élèves.
Renseignements et inscription au +41 (0)21 320 50 01 ou par [email protected]
Dossier pédagogique
Un dossier de présentation est à disposition des enseignants pour préparer une visite didactique
de l’exposition. À télécharger sur le site www.fondation-hermitage.ch
21
Edward Hopper
HOPPER AU CINÉMA
EDWARD HOPPER À L’ÉCRAN
Cycle de films présenté à la Cinémathèque suisse, Lausanne
du 30 juin au 14 août 2010
Programme
Don't Come Knocking, 2005, Wim Wenders, 2h03
me 30.6 20h30 / je 12.8. 21h / sa 14.8. 18h30
The Crowd, 1928, KingVidor, 1h32
je 1.7. 21h / me 7.7. 21h
Lonesome, 1928, Paul Fejos, 1h10
ve 2.7. 18h30 / ve 9.7. 18h30
The Lost Weekend, 1945, Billy Wilder, 1h41
sa 3.7. 18h30 / ma 6.7. 21h
The Killers, 1946, Robert Siodmak, 1h43
ve 2.7. 23h / sa 10.7. 21h
They Live By Night, 1948, Nicholas Ray, 1h35
sa 3.7. 23h / je 8.7. 21h
The Killing, 1956, Stanley Kubrick, 1h23
di 4.7. 21h / lu 5.7. 18h30 / ve 9.7. 23h
Il grido, 1957, Michelangelo Antonioni, 1h55
me 14.7. 18h30 / sa 17.7. 21h / ve 23.7. 18h30
The Savage Eye, 1957, Sidney Meyers & co.,1h04
je 15.7. 18h30 / ve 16.7. 23h / ma 20.7. 21h
Psycho, 1960, Alfred Hitchcock, 1h47
sa 10.7. 23h / ve 16.7. 18h30 / je 22.7. 21h
The Hustler, 1961, Robert Rossen, 2h00
sa 17.7. 23h / me 21.7. 21h / sa 24.7. 18h30
Badlands, 1973, Terrence Malick, 1h34
ve 23.7. 23h / je 29.7. 18h30 / sa 31.7. 21h
The Postman Always Rings Twice, 1981, Bob Rafelson, 2h01
sa 24.7. 23h / me 28.7. 21h / ve 30.7. 18h30
Stranger Than Paradise, 1984, Jim Jarmusch, 1h31
ve 30.7. 23h / me 4.8. 21h / sa 7.8. 23h
The Neon Bible, 1995, Terence Davies, 1h32
lu 2.8. 18h30 / je 5.8. 21h
The Straight Story, 1999, David Lynch, 1h52
ve 6.8. 23h / ve 13.8. 18h30
Far From Heaven, 2002, Todd Haynes, 1h47
me 11.8. 18h30 / sa 14.8. 23h
The Sheridan Theatre (Le Cinéma Sheridan), 1937
Renseignements et réservations : www.cinematheque.ch ou +41 (0)21 315 21 70
22
Edward Hopper
ILLUSTRATIONS
ILLUSTRATIONS RESERVÉES À LA PRESSE DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION
à télécharger sur www.fondation-hermitage.ch (mot de passe requis)
ATTENTION !
La reproduction de ces image est autorisée uniquement et exclusivement pour des articles en lien avec l’exposition présentée à la
Fondation de l’Hermitage. Les images ne doivent en aucun cas être modifiées, coupées, reproduites partiellement ou surimprimées !
Les reproductions doivent toujours être accompagnées des légendes, crédits et copyrights (sur la même page ou la page suivante).
© Heirs of Josephine N. Hopper, licensed by the Whitney
Museum of American Art, N. Y.
Boy and Moon (Enfant et la lune), 1906-1907
plume, pinceau, encre noire, aquarelle sur papier
feuille : 55,4 × 37,6 cm
Le Bistro ou The Wine Shop, 1909
huile sur toile, 61 × 73,5 cm
Queensborough Bridge (Le Pont de Queensborough), 1913
Photo Robert M. Mates
Soir bleu, 1914
Photo Jerry L. Thompson
Night in the Park (Le Parc, la nuit), 1921
eau-forte sur papier
feuille : 33,3 x 35,6 cm, planche : 19,7 x 23,5 cm
Museum of American Art.
Photo Sheldan C. Collins
Night Shadows (Ombres, la nuit), 1921
extrait du portfolio Six American Etchings (Series I)
(Six eaux-fortes américaines, 1ère série)
eau-forte sur papier, feuille (irrégulière) : 24,4 × 27,9 cm,
planche: 17,5 x 20,8 cm
Don de Gertrude Vanderbilt Whitney, 31.691
The Lonely House (La Maison solitaire), 1922
eau-forte sur papier
feuille : 34 × 42,4 cm, planche : 20 × 24,8 cm
23
Edward Hopper
The Balcony (Le Balcon), 1928
pointe sèche sur papier
feuille (irrégulière) : 33 x 43 cm, planche : 20 x 25,1 cm
Cobb’s Barns and Distant Houses
(Les granges de Cobb et maisons lointaines), 1930-1933
Legs de Josephine N. Hopper, n° inv. 70.1206
Photo by Steven Sloman
Blackwell’s Island (L’île de Blackwell), 1928
Collection M. et Mme Robert J. Hurst
The Sheridan Theatre (Le Cinéma Sheridan), 1937
Pennsylvania Coal Town (Ville minière de Pennsylvanie), 1947
Youngstown, Ohio, The Butler Institute of American Art
Collection
Achat du musée, 1948
ILLUSTRATIONS
Morning Sun (Soleil du matin), 1952
Columbus, Ohio, Columbus Museum of Art
Acquisition du Howald Fund, 1954.031
Study for Morning Sun (Étude pour Soleil du matin), 1952
crayon Conté noir sur papier, feuille : 30,5 x 48,3 cm
New York Interior (Intérieur new-yorkais), vers 1921
Photo Robert M. Mates
Girlie Show (Strip-tease), 1941
Collection Fayez Sarofim
Two Trawlers (Deux chalutiers), 1923-1924
aquarelle et crayon graphite sur papier
feuille : 35,2 x 50,6 cm
Photo Steven Sloman
24
Edward Hopper
Cars and Rocks (Automobiles et rochers), 1927
aquarelle et crayon graphite sur papier
feuille : 35,2 x 50,8 cm
Photo Steven Sloman
Cape Cod Sunset (Coucher de soleil à Cape Cod), 1934
Photo Steven Sloman
Seven A. M. (Sept heures du matin), 1948
Achat et échange, 50.8
Photo Steven Sloman
ILLUSTRATIONS
Second Story Sunlight (Soleil au balcon), 1960
Achat financé par l’association Friends of the Whitney
Museum of American Art, 60.54
Photo Steven Sloman
A Woman in the Sun (Une Femme au soleil), 1961
Don de M. et Mme Albert Hackett en l’honneur d’Edith et
Lloyd Goodrich à l’occasion de leur 50e anniversaire de
mariage, 84.31
Photo Steven Sloman
Edward Hopper à Truro, Massachusetts, 14 août 1960
Au fond, on aperçoit sa femme Jo
Photo Arnold Newman/Getty Images
South Carolina Morning (Matin en Caroline du Sud), 1955
Don en mémoire d’Otto L. Spaeth par sa famille, 67.13
25

dossier de presse - Fondation de l`Hermitage

Transcription

Documents pareils

mark steinmetz

New York - Sales

Katarzyna KOZYRA - Galerie Christophe Gaillard

bernar venet - McClain Gallery

ex ress ons museum - Museum Expressions

Irena Jurek

Bernar VENET (Born in 1941)

French - Platinum

CV - Wetterling Gallery