catalogue - Le Jardin du Morvan

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catalogue - Le Jardin du Morvan
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AUTOMNE 2012
PLANTES ET FLEURS
VIVACES RUSTIQUES
THIERRY DENIS
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay & Tamara Scott
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son « biotop e » où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate-bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 26)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 40)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
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CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une « bonne » plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate-bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !
Brassée de petits pompons blancs, de la mi-juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
- Mme Dupont : Ma fille se marie cet été ! Mon jardin n’a rien à se mettre !!! »
- Mme Durand : « Plante des ‘Perry’s White’, t’as des supers bouquets, dès cet été.
Plante aussi des Gaura n° 61 et des monardes blanches n° 22. Elles poussent comme des
dératées »…
PS : Si votre fille vous avait laissé un peu plus de temps, le ravissant Phlox couleur de
neige n° 24 aurait super bien marché (joli la première année, époustouflant la seconde)
ainsi que le bon géant qui suit :
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige en été
Buisson d’épis blanc neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe les épis fanés)
Hauteur 1,50 m ; distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines
sauf quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige du printemps à l’automne. La touffe est splendide et résistante au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, il n’aime pas la concurrence des racines.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il accepte la concurrence des
racines (même celles des bambous !).
Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid.
Coupez les fleurs fanées pour le faire fleurir sans discontinuer.
Pour le border, le bleu-pourpre de la monarde ‘Blue Stocking’ n° 21.
(3) AGASTACHE RUGOSA ‘GOLDEN JUBILLEE’
Belle, bonne et bleue (version dorée)
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Comme l’agastache rugosa botanique, elle a :
1) son parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) ses mille épis bleus de juin à novembre
3) sa vitesse de croissance hallucinante : planté au printemps, adulte cet été.
4) ses petits semis naturels qui prennent le relais si le plant initial disparaît.
Le plus ? Un feuillage doré, dès les premiers jours du printemps.
Pour lui tenir compagnie : Rudbeckia ‘Goldsturm’ n° 30 et Helenium n° 16.
(4) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
Feuillage noir et fleur de neige
Fleurs en boules, blanc neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
Noir de tiges et noir de feuilles. De mai à août, la touffe est ronde comme un buis.
Un contraste étonnant avec le Veronicastrum n° 33.
En fin d’été, changement de décor. La touffe noire devient boule de neige.
Cette plante d’été et d’automne se lève tard au printemps (à la fin avril). Pour que votre
massif ne vous semble pas nu avant son réveil, plantez à ses côtés la charmante petite
renoncule à fleurs doubles n° 29.
(5) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
9 mois de bonheur !
Floraison spectaculaire, d’abord crème puis « parchemin », de juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Chou comme tout dès qu’elle pointe son nez, l’hiver à peine terminé.
Ses feuilles multicolores frétillent de fraîcheur du printemps à l’automne. Même par grandes
chaleurs. N’oublions pas ses fleurs… Contrairement à ce que vous avez pu lire ici ou là,
sa floraison est époustouflante. Des épis à touche-touche, fiers et altiers, de plus en plus
beaux au fil de la floraison (qui commence en été et culmine en automne…).
Une des plus belles plantes pour terrain difficile.
Elle pousse très (très !) vite et mérite qu’on lui laisse un mètre carré. Superbe à côté des
grands asters ‘Alma Pöstchke’ n° 6 et ‘Henri Picot’ n° 7.
(6) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
Prix de l’aster le plus pêchu
Fleurs rouge rubis puis rose vif, de la mi-août à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte l’argile). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Elève ‘Alma Pötschke’, vous avez :
18/20 à l’épreuve endurance argilo-calcaire
18/20 au concours choc au froid, au vent et jeux des enfants
18/20 à l’examen couleur vive
Mieux, vous fleurissez deux à trois fois plus longtemps qu’un aster ordinaire !
En récompense, le Jury du Morvan vous délivre le P.A.P. (prix de L’aster le plus pêchu) et
vous plante sur le podium, avec l’Artemisia ‘Limelight n° 5 et la joli lysimaque n° 20. Un trio
d’enfer pour un été-automne pétard.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) ASTER ‘HENRI PICOT’
He’s got the blues…
Grandes fleurs bleues, en octobre/novembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (et pire). Soleil. Très rustique..
Un grand merci à Henri Picot qui, à force de patience et d’attention, a sélectionné cet aster
dément, le plus dru des bleus, celui qui fleurit le plus longtemps en octobre-novembre.
Sa catégorie : XXL. Un feuillage sain, une touffe droite qui se fiche du vent, des grandes
fleurs or et azur... Un pied suffit pour un mètre carré. En été, sa fraîcheur réjouit.
En automne, sa couleur éblouit. Un spectacle époustouflant à la Toussaint, quand presque
tout est déjà fané au jardin !
Pour le faire chanter : l’Hélianthus citron doux n° 18 et les épis scintillants du Panicum n° 196.
(8) ASTILBE CHINENSIS ‘TROLL’
Rosa, rosam tout l’été
Longs épis roses, de juillet à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique
Somptueuse floraison rose !
Comme toutes les astilbes chinensis, elle est dix mille fois plus facile à cultiver
que les grands hybrides modernes qui ne pensent qu’à boire et à manger..
- planté à l’ombre l’après-midi, on l’arrose à peine
- ses épis rosés font les fiers tout l’été
- son frais feuillage fait office de petite fougère.
Rapide et facile à multiplier, c’est la plante de bordure que vous attendiez.
A planter de toute urgence au pied de l’agastache n° 3 et de l’Astilboides qui suit
(en terrain plus sec, pensez à sa robuste cousine, l’astible chinensis botanique n° 125).
(9) ASTILBOIDES TABULARIS
Green attitude
Grands panaches blancs en juin et juillet,
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil du matin, ombre, nord. Ultra rustique.
Des mégas feuilles. Gigantesques, tendres et frissonnantes. Une quintessence de vert :
de la chlorophylle premier jus, version XXL.
La touffe est toute ronde et verte. Elle a presque un mètre de diamètre.
Les fleurs sont aussi impressionnantes. D’immenses panaches blancs lumineux…
Originaire des sous-bois très humides de Chine, elle se plait mieux chez nous loin
des racines, à l’ombre fraîche d’un mur.
Ses trois amis : l’Astilbe ‘Troll’ n° 8, la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 10 et l’ultra léger
Thalictrum n° 32.
(10) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Obéit au sécateur
Très grands bouquets bleu améthyste, en juin et juillet et en fin-août et septembre
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Dans un sol pauvre, elle croule de fleurs au début de l’été.
Dans une bonne plate-bande arrosée, elle fleurit bien plus longtemps, surtout si vous jouez
du sécateur (on coupe les fleurs quand elles fanent : de nouvelles fleurs apparaissent juste
en dessous).
Certaines années, elle est encore fleurie à la fin septembre !
Son bleu est radieux avec l’Astilboides n° 9 et le joli phlox blanc n° 24.
(11) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘BRIGHTSIDE’
La « vraie » marguerite des jardins de curé…
Grandes fleurs de marguerite, blanche à cœur or, de juin à août
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
Sélection incroyablement robuste de la grande marguerite de notre enfance.
Bien plus stable que la plupart des cultivars modernes.
La touffe est ronde et dense. Elle ne se couche pas, même sous la pluie.
Le feuillage est vert intense et frais. Toujours sain.
Les fleurs sont grandes et aussi top en bouquet qu’au jardin.
On la divise autant de fois que l’on veut. Et on en fait des cadeaux à tous les amis.
Plantez-la près d’un Delphinium bleu (n° 13 ou 14) et d’une agastache dorée n° 3.
(12) DARMERA PELTATA
La lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
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Comme un Gunnera, en plus petit, plus dense et surtout dix fois plus rustique.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues. C’est aussi surprenant que beau.
- Le feuillage qui suit est de même farine. Enorme, rond et charnu. Vert brillant l’été, rouge
flamboyant l’automne. Comme une vigne vierge ronde et XXL.
Très tolérant (nos pieds mères sont au plein soleil brûlant !), il préfère cependant être au
frais pendant les heures chaudes de la journée.
Superbe en arrière saison avec le feuillage multicolore du Polygonum microcephala n° 28
ou au premier plan des grands panaches blancs de l’Aconogon n° 2.
(13) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top…
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Grand et puissant. Des épis larges et denses. Et un bleu à faire verdir une gentiane…
Ce Delphinium hors norme se fait exclusivement de division de pieds adultes,
élevés en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre.
Ses amis: le Chrysanthemum n°11 et le Phlox ‘Fujiyama’ n° 24 .
(14) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
Et le petit top
Epis légers, bleu clair (azur satiné), de la fin mai à la fin octobre.
Hauteur : 90 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, éviter les sols vraiment trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil. Très rustique.
Le petit frère du précédent. Deux fois moins grand, bien plus léger, avec des épis d’un bleu
qui est au bleu ce que le rose est au bonbon. Les jeunes filles adorent.
Deux atouts : une floraison quasi permanente (si vous coupez les épis fanés) et un appétit
d’oiseau. Attendez-vous à de bons résultats dans une terre médiocre. Et même d’excellents
si vous lui donnez une poignée d’engrais pour rosiers.
Pour l’accompagner, les rosiers, la grande marguerite blanche n° 11 et l’astilbe ‘Troll’ n° 8.
(15) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à cœur de pomme de pin de juillet à octobre...
Hauteur 90 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Le tout en fleur en juin-juillet-août-septembre (parfois octobre).
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste (nous n’en dirons pas autant des nouvelles
variétés « à la mode »).
Pour le faire refleurir été et automne, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (le n° 199 du chapitre IV ) et un bouquet d’or
(Rudbeckia n° 31).
PS : il démarre tard au printemps. Ne le binez pas !
(16) HELENIUM ‘KUPFERSPRUDEL’
Ras le bol du pâlichon
Petites fleurs de « marguerites » à pétales ronds, rouge flamme de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
En été, quand le soleil écrase tout, on aime les fleurs flashy.
Ras le bol du pâlichon. Au compost le pastel ! Vive les couleurs qui vibrent.
Du rouge, des flammes. A ce jeu, ‘Kupfersprudel’ est sans rival.
C’est un des plus petits Helenium. Qui se tient droit et qui fleurit rouge dément dès juillet.
Originaire des grandes prairies brûlées des USA, la chaleur, il connait : dès lors qu’il a à
boire et à manger et que l’on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les
tiges), il fleurit tout l’été.
Ses petits copains : Achillea n° 1 et Kalimeris n° 19.
(17) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
Citron pressé
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Plante fétiche des jardiniers pressés : 3 mois de floraison, dès la première année.
Un petit plant donne un énorme bouquet, même chez le plus nul des jardiniers.
Ses fleurs sont fantastiques (couleur citron frais).
Ses racines sont sages et n’envahissent pas. Il craint ni le chaud, ni le froid.
Pour un jardin nickel l’été prochain : une bordure de Kalimeris n° 19 devant un rideau
d’Helianthus ‘Lemon Queen’. Le tout encadré d’Aconogon n° 2 ou de Delphinium bleu n° 13.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) HELIANTHUS GIGANTEUS
Le roi soleil (Mérite de Courson)
Marguerites soufre, de septembre à novembre.
Hauteur 2 m, distance de plantation 80 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le plus élevé des soleils et pourtant le plus fin.
Silhouette mannequin, ses tiges immenses sont prune, ses fleurs soleil soufre clair
Une des toutes dernières fleurs à s’épanouir avant l’hiver..
Au sol, il prend très peu de place (parfait dans un petit jardin).
Pas le moindre drageon. Excellente résistance au vent.
Une fleur de haute tenue. Que l’on borde de Polygonum n° 26 ou n°28.
(19) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Bouquet bleu de juin à novembre !
Grandes marguerites bleu doux, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
INDISPENSABLE !
Rond, dense, et séduisant dès les premiers jours du printemps
Son feuillage de petit chêne pète la santé. On en fait de jolies petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez.
Et n’en finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
L’an dernier, dans le froid Morvan, nos plants étaient encore en fleurs en décembre !
Extra au premier plan du rudbeckia n° 31 ou en contrepoint du rose frais du phlox ‘Morvan’ n° 25.
(20) LYSIMACHIA CLETHROIDES
La fleur des trois saisons
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable.
On aime :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule », tout blanc et adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Dans un premier temps, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Ses amis : l’aster ‘Alma Pötschke’ n° 6 et l’étourdissant Panicum ‘Hanse Herms’ n° 197.
(21) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
Pour jardin, infusion et mousse au chocolat
Grandes fleurs bleu rosé, de juin à juillet et août septembre. Parfum vif de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil surtout le matin. Ultra rustique.
Des fleurs innombrables en été, un parfum vivifiant et une vitesse de croissance hallucinante (plantée au printemps, adulte cet été)...
Tenace, rustique et durable : à recommander pour ceux qui n’ont pas une « si bonne terre
que cela ». En infusion, ses feuilles valent le plus revigorant des thés (une cuillère à café
de feuilles sèches pour 250 ml d’eau bouillante). Fraîches, elles parfument mousse
au chocolat et sorbets…Ses amis : les grands phlox n° 23 et 25. Tous apprécient le soleil
tôt dans la matinée (Tout comme les delphinium, les phlox et monardes n’aiment pas avoir
les feuilles mouillées : le soleil du matin fait évaporer la rosée).
(22) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
« Schneewittchen », c’est Blanche-Neige en français ! Elle pousse comme une dératée et
embaume la bergamote… En infusion, comme le thé, ses feuilles sont toniques et
rafraîchissantes. Pour la réussir : 1) Soleil, dès le matin, tu donneras (pour faire évaporer
la rosée) ; l’après midi, ombre ou soleil tu pourras 2). Dès les premières fleurs fanées,
tailler court, tu oseras : cette coupe radicale stimulera une seconde pousse, avec autant
de fleurs que la première 3) Tout les trois ans, à la bêche, tu diviseras (un éclat gros
comme un pamplemousse, replanté dans la foulée, donne bien plus de fleurs dans l’année
qu’un vieux pied qui commence à s’étouffer).
Ravissante près de la campanule ‘Prichard’s Variety’ n° 10
(23) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
Nous irons tous au Paradis…
Fleurs bleu ardoise, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin, fraicheur l’après-midi. Ultra rustique.
Certains bleus sont presque impossibles à photographier : à l’imprimerie, ils virent au violet !
C’est le cas, hélas, de ‘Blue Paradise’. Aussi, pardonnez la mauvaise qualité de la photo
d’à côté… En réalité, il est bleu ardoise parfait.
Pour le réussir : du soleil le matin (pour faire sécher la rosée qui abîme les feuilles) et
de l’ombre l’après-midi (une ombre légère pendant les heures les plus chaudes de la journée
renforce sa couleur).
Entourez-le de plantes basses qui ne feront pas obstacle aux premiers rayons du soleil
(scabieuse bleue ou blanche n° 93 et 94, astilbe rose n° 8).
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(24) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Tout comme le précédent, il fleurit si longtemps que tous l’apprécient.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du
soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi.
Exquis au pied de l’Helianthus citron n° 17 ou près du Thalictrum n° 32 (perles bleutées).
(25) PHLOX PANICULATA ‘MORVAN’
Rose absolu, tout pêchu, tout dru…
Fleurs rose frais, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Ce Phlox, d’une vigueur aussi rurale que convaincante, a été trouvé dans un très vieux jardin du Morvan. Il fleurit tous les ans, quel que soit le temps.
Il se fiche du froid. Planté au soleil du matin, il n’est jamais malade, toujours sain.
Ses fleurs sont rose absolu. Sans le moindre défaut. D’un parfum frais et revigorant.
Son feuillage est frais comme du bio.
Associations : monarde n° 21 et achillée n° 1.
On le rappelle encore une fois, un grand Phlox c’est comme une monarde ou un
Delphinium : ça adore le soleil du matin (l’après midi, le soleil n’est pas indispensable)...
(26) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
MOI !!!
Mille épis bougies, d’abord rouge vif (juillet-août) puis vermillon (septembre-octobre).
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Moi, je fleuris du 1er juillet au 1er novembre.
- Moi, mes racines sont sages (pas de drageon envahissant).
- Moi, je fleuris avec ou sans soleil (même au pied d’un mur au Nord).
- Moi, je porte épis rouge vibrant, je frise le vermillon en fin d’été, mes feuilles sont mordorées.
En résumé, c’est pour Moi que vous voterez.
Mon gouvernement : Rudbeckia n° 31, Veronicastrum n° 33 et Ageratina n° 4.
Vous me rêviez plus rose encore ? Découvrez mon petit frère :
(27) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘PINK ELEPHANT’
Juillet-août-septembre-octobre, sans RTT
Mille épis bougies roses de juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Moi aussi je fleuris du 1er juillet au 1er novembre.
- Moi aussi, j’ai des racines sages. Je suis même très sage et n’occupe que peu de place.
- Moi aussi je fleuris avec ou sans soleil (même au pied d’un mur au Nord).
- Mais Moi, mes épis sont roses de chez rose. Mon feuillage fin comme tout. Ma touffe menue
et frissonnante.
En résumé, c’est pour moi que vous voterez.
Pour m’accompagner, deux autres fleurs d’été à la floraison époustouflante : lysimaque
blanche n° 20 et delphinium n° 14.
(28) POLYGONUM MICROCEPHALA
Belle jusqu’au bout des feuilles
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Très différent des Polygonum précédents.
Au printemps, il est pourpre intense, en colonne étroite et fière.
En été, il devient fontaine et ses feuilles passent du pourpre intense au pourpre léger marbré
d’argent.
En automne, ses feuilles sont érable flamboyant.
De juin à novembre, il est parsemé de petites fleurs de coton blanc.
Radieux en terre, remarquable aussi en pot.
Excellente tenue au soleil, même en terre assez sèche.
Association : Darmera n° 12 et Helenium n° 16.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) RANCUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
« French maid of France »
Fleurs doubles, blanches, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines,
sauf en terrain humide).
Culture : Bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Rare forme double de la jolie renoncule blanche qui fleurit dans les Cévennes.
Les Huguenots chassés par Louis XIV l’auraient emportée avec eux en Angleterre, où elle a eu
un immense succès (voir aujourd’hui dans l’époustouflant jardin blanc de Sissinghurst).
Mutine et souriante, on l’appella « petite servante de France » (french maid of France).
Chez vous, elle se plaira au pied d’un mur Est ou Nord, ou dans une bonne plate-bande
pas trop brûlée par le soleil. En été, la souche peut s’endormir s’il fait trop chaud. Mais elle
repousse de toute façon le printemps suivant. Fleurs et feuilles sont plus belles si la plante
n’a pas trop chaud l’après midi. Exquise près des ancolies ‘Yellow Queen’ n° 119.
(30) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
L’idole des jaunes
Très grandes fleurs or à coeur noir, aux pétales longs et fins, de juillet à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Dans le top 10 des vivaces. Pour Christopher Lloyd (le plus grand jardinier anglais
du XXème siècle), c’était la plus belle fleur de son jardin. Ses atouts :
- floraison non stop de juillet à novembre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- hauteur et largeur idéales (60 x 60 cm) pour s’intégrer n’importe où.
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères.
Le tout est “naturel”. Simple et beau.
Son rôle : prendre le relais de toutes les fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
Superbe aussi à côté du grand phlox bleu n° 23 qui apprécie les mêmes expositions.
(31) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
Le seul rival de l’Helianthus ‘Lemon Queen’
Grandes fleurs jaune canari à cœur vert, de juillet à septembre
Hauteur 1,70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet dément tout l’été. Robustesse, rusticité et facilité incontestées.
Pas de drageons envahissant, pas de tiges couchées par le vent. Un vrai bon géant
qui booste tout un jardin pendant les durs moments, en plein été, quand les autres fleurs
piquent du nez.
Le feuillage est somptueux, dès les premiers jours du printemps. La plante zéro défaut.
Seul l’Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 17, son rival, a autant de charme et de prestance.
Pour l’accompagner : les épis frissonnants du Panicum ‘Warrior’ n° 196 et la seconde
floraison du grand Delphinium couleur gentiane n° 13.
(32) THALICTRUM DELAVAYI
Feuillage admirable sous la rosée, brouillard de fleurettes en été
Brouillard de petites gouttes bleu rosé, s’ouvrant ensuite en étoiles, en juillet et août.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop calcaire. Soleil le matin et fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Cousin des ancolies, son feuillage est encore plus joli. Aussi fin qu’une capillaire et toujours
couvert de rosée. Les épis sont d’une exquise légèreté. Les fleurs sont d’abord comme des
gouttes de rosée, bleu doux. Chacune s’ouvrira peu à peu en étoiles scintillantes.
La floraison sera d’autant plus longue que la plante sera au frais l’après-midi (il n’est pas
nécessaire de l’arroser toutes les cinq minutes : ce qui compte, c’est la fraîcheur de l’air,
pas la flotte dans les racines ! C’est au pied d’un mur au Nord ou à l’Est qu’il sera le plus
beau, près Phlox ‘Fujiyama’ n° 24 et des méga feuilles vert tendre de l’Astilboides n° 9.
(33) VERONICASTRUM ‘DIANE’
Condensé de qualité pour jardin durable
Epis ultra fins, blanc rosé, de juillet à septembre (belle silhouette en hiver)
Hauteur 1,20 m distance de plantation 60 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Belle en feuilles, belle en fleurs, belle sous le gel en hiver… Une plante parfaite, condensé
de qualités pour jardin durable.
- Touffe altière, étroite et fine. Superbe dès mai.
- Feuillage sain et raffiné. Bonne tenue au vent. Pas de parasite connu.
- Epis fins et dressés, blanc très doux puis à peine rosé.
Les touffes gelées sont superbes en hiver. Du très rustique, fait pour durer...
Ses amis : Echinacea n° 15, Polygonum microcephala n° 28 et le Rudbeckia n ° 31.
Quitte à arroser, arrosez efficace !
Les fleurs du chapitre I ont besoin d’eau en été. Si vous les dispersez dans tout le jardin,
vous aurez bien du mal à les arroser. Si vous les regroupez dans la même plate-bande, vous les
arroserez bien plus rapidement.
Un arrosage efficace, ce n’est pas un pipi d’eau tous les jours( qui restera en surface, abimera
le feuillage et s’évaporera vite au soleil) mais beaucoup d’eau une ou deux fois par semaine
(entre deux arrosages, la terre doit sécher).
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Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(34) ACANTHUS MOLLIS SSP LATIFOLIUS
Fleur et Feuillage XXL
Gigantesques hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août, feuillage fantastique.
Hauteur 1,20 m (souvent plus) en fleurs et 70 cm en feuilles, distance de plantation 50 cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire). Rustique
jusqu’à -15°au moins (plus avec des feuilles mortes glissées sous et dans le feuillage).
La plus démente des acanthes. Deux fois plus grande qu’une mollis ordinaire. Avec un feuillage
vert sombre brillant qui persiste en hiver. Et une floraison étourdissante.
Une fois installée, elle tiendra quel que soit l’hiver. Pendant les premières années,
un lit de feuille sèche, à la base et entre les feuilles, l’aide à repousser plus vite au printemps et
lui permet de fleurir tous les ans. Attention, quand on plante une acanthe, on lui fiche la paix
et on ne la déplace pas ! C’est quand elle est au soleil du matin et à l’ombre l’après-midi
qu’elle est la plus belle (au pied d’un mur à l’Est).
(35) ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
100% remontante
Grandes fleurs plateau, or clair, de la mi-mai à la mi-octobre (sans interruption).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Fruit des amours heureuses d’une achillée filipendula et d’une achillée clypeolata, cette
belle enfant est née dans le jardin de Miss R.B. Pole, en Angleterre.
Quatre atouts :
1/ sa tenue au sec
2/ sa durée de floraison (coupez les fleurs fanées, elle fleurit non stop de mai à octobre)
3/ son feuillage argent (une partie des feuilles persiste en hiver)
4/ sa tenue tant au jardin (zéro tuteur) qu’en bouquet sec (plusieurs années !)
Ses amis : le Nepeta n° 77 et le Geranium n° 152.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(36) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
La petite fille plutôt que la grand-mère !
Grandes ombelles allant du rose pourpré au sable cuivré, en juin-juillet et septembre octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
L’achillée millefeuille ordinaire a un joli feuillage de fougère mais fleurit qu’une
fois et se flanque souvent par terre.
Sa petite fille ‘Wesersandstein’ n’a pas le même comportement.
1) Elle fleurit deux fois par an (mai à juillet plus septembre-octobre).
2) Elle ne se couche pas, se tient toujours droit.
3) En été, inutile de l’arroser : moins elle boit, plus belle elle sera.
Seul soin : une coupe radicale dès qu’elle fera mine de faner au milieu de l’été (elle refleurira
dès septembre)
Tout aussi tenace au sec : le Nepeta n° 78 et le Centranthus blanc n° 54.
(37) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
Rose trémière rouge flashy, pour terre pauvre et sèche
Grandes hampes rouge vif, de juin à juillet (refloraison mi-août à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (extra en terre pauvre et sèche!). Soleil. Ultra rustique.
La plus rouge de toutes les roses trémières.
Eclatante en été, même quand il ne pleut jamais (chez les roses trémières, la sécheresse n’est
pas un souci, bien au contraire : une terre pauvre et sèche est le gage d’un feuillage sain).
Ce qu’elle préfère : le plein soleil, au moins le matin. Pas d’arrosage, pas d’engrais.
Un petit plant installé à l’automne donne plus de cent fleurs l’été d’après.
Elle vit longtemps (c’est une vraie vivace, pas une bisannuelle).
Deux fleurs qui aiment, comme elle, brûler au pied des murs ensoleillés : l’euphorbe wulfenii
n° 59 et le Perovskia n° 85.
(38) ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
Black is beautiful
Grandes hampes pourpre, presque noir, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
Des fleurs presque noires !
Cultivée au moyen-âge pour donner du « peps » aux vins trop clairs et aux confiseries, son
colorant naturel est aussi efficace que sain et naturel.
Les semis spontanés sont fréquents et abondants.
Ravissante au pied des murs brûlés par le soleil, avec des Sedum ‘Matrona’ n° 98.
(39) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
Quatre secrets pour réussir vos roses trémières…
Grandes hampes jaune doux et blanc, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
‘Polarstart’ est la plus douce et raffinée des roses trémières. Pour l’accompagner, les
Asclepias n° 46 et 47. Comme toutes les roses trémières, elle aime :
- être plantée le plus tôt possible avant sa première floraison (plus elle grandit et grossit
avant ses premières fleurs, plus longtemps elle vit)
- avoir du soleil et peu d’eau (une terre chaude et sèche l’aide à garder un feuillage sain)
- être à l’abri des vents violents (contre un mur, elle se tient droite plus longtemps)
- être taillée à ras dès que ses fleurs commencent à faner (elle repousse aussitôt, avec un
nouveau feuillage propre et sain et refleurit dans la foulée, dès la mi-août).
(40) ALCHEMILLA SAXATILIS
Chou, bijou, caillou, etc.
Petites grappes vert argenté, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (important surtout le matin). Ultra rustique..
Achemilla saxatilis est soeur jumelle d’Alchemilla alpina.
- Même silhouette en p’tit chou.
- Même feuillage à liseré d’argent…
- Mêmes fleurs vert argenté. Bref, deux vrais bijoux.
Mais seule Achemilla saxatilis a bon caractère !
Tandis qu’Alchemilla alpina tourne de l’oeil quand il fait chaud, Alchemille saxatilis sourit au
soleil brûlant. Extra en bordure, avec l’Armeria n° 44 et la veronique n° 111 qui se fichent
comme elle du chaud comme du froid.
PS : « saxatilis » veut dire aimer les rochers et les terres à cailloux.
(41) ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
Ciboulette ping-pong
Fleurs en balle de ping-pong roses, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Tout en haut des Pyrénées pousse une drôle de ciboulette, aux feuilles fines et plates s’ouvrant
en spirale parfaite.
En été, elle disparait sous un lit de petites boules fleuries, comme des balles de ping-pong.
C’est la ciboulette des bergers. Si douce avec le fromage de brebis frais.
Les papillons l’adorent.
Top en terre, top en pot (tout comme l’Armeria pourpre n° 44 et le Sempervivum n° 100).
Arrosage indécent.
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(42) ALLIUM TUBEROSUM
Ciboulette de Chine…
Fleurs blanches, de juillet à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Floraison exquise au parfum subtil, même après l’été le plus sec.
Aussi belle au jardin qu’en pot sur la terrasse. Son feuillage filiforme rivalise avec la plus
altière des graminées.
En Chine, on l’admire... et on la croque !
Pour un déjeuner gourmand, une poignée de tiges avec le bouton à peine ouvert, le tout
saisi dans une poêle ultra chaude…
Associations gourmandes : l’origan n° 80 et Calamintha n° 53.
(43) ARCTANTHEMUM ARTICUM ‘POLARSTERN’
La marguerite des Eskimos
Grandes fleurs de marguerite, blanc pur à cœur or, de septembre à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Cousine nordique de notre marguerite des prés. Cette fleur pour grand froid est non seulement
hors gel mais aussi (et oui !) résistante au sec.
Ses feuilles sont vernies. Un blindage naturel qui protège des rayons déshydratants du soleil.
Quel que soit l’été, elle pousse en coussin dense et rond, vert brillant frais. Comme un buis.
La floraison débute en septembre : le genre avalanche, fleurs de neige et tapis frais.
A marier avec l’adorable petit Serratula n° 101 (pourpre clair) et l’alchemille saxatilis n° 40
(émeraude). Tous trois sont top en bordure, même s’il fait très chaud ou très froid.
(44) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant 12 mois sur 12…
- Gel et sécheresse le font rougir (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
Sage et régulière, la touffe est belle tout le temps, n’envahit pas et supporte le mauvais
temps. Même les embruns du bord de mer !
On résume : quatre saisons d’assurance couleur.
Adorable en bordure, géniale en pot (comme l’Allium senescens n° 42 et le Sedum sieboldii
n° 99).
(45) ARTEMISIA CAMPHORATA
Buis au camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 60 cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique.
Cousin de l'arquebuse des herboristes.
Il ne craint pas le froid, la soif et la faim. Et pousse hyper vite.
Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le taille en boule, à la cisaille (sévèrement, à la fin de l’hiver, doucement en été).
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
Deux autres plantes qui poussent en boule : la calaminthe n° 53 et le Coreopsis ‘Zagreb’ n° 57.
(46) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride,
hiver polaire, terre sèche ou trempée... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache
supporte tout (même la canicule 2003 ou l’été pourri 2012).
Dès juillet, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons (tout comme les Nepeta citron et
bleus n° 78 et les deux origans n° 80 et 81).
Comme beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, ces deux
vivaces se réveillent tard (début mai) mais poussent vite ensuite.
Truffez donc leurs touffes de perce-neige qui fleuriront pendant leur sommeil.
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Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(47) ASCLEPIAS SYRIACA (= ASCLEPIAS CORNUTII)
L’herbe aux perruches…
Boules crème, parfois teintées de vert tendre ou de rose doux, de juillet à septembre
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Plante hyper puissante des grandes prairies sèches d’Amérique du Nord. Vous la cultiverez
au soleil, isolée dans un carré de terre, ou au pied d’un mur. La touffe s’étend avec vigueur,
sans soin, sans entretien.
- Le feuillage est somptueux, jusqu’à la fin de l’année.
- Les fleurs embaument le miel.
- Les fruits-perruches fascinent les enfants et leur maman : on les retourne et on les met
dans une coupe d’eau comme le montre notre photo.
Association : attention, la bestiole est vigoureuse. Mieux vaut la cultiver isolée, dans son
coin. Sinon, gare aux voisines ! Les roses trémières n° 37 à 39 l’apprécient.
(48) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
L’aster-bordure : comme un buis, les fleurs en +
Petite boule bleu vif à cœur or, en septembre et octobre
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains. Soleil. Ultra rustique.
Il pousse en petite boule, comme un beau buis rond à peine plus gros qu’un ballon.
Toutes les touffes sont régulières, même hauteur, même grosseur.
Dès la fin de la première année, on les divise très facilement pour en faire autant qu’on veut.
Bref, parfait pour les bordures.
Heureux partout. Hyper sain et vraiment pas compliqué.
En feuille, il vaut tous les buis du monde. Et il fleurit !
Trois autres bordures fleuries : Geranium ‘Elsbeth’ n° 66, campanule ‘Blauranke’ n° 128
et l’adorable petit aster qui suit...
(49) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
Le plus petit aster de la planète
Petites fleurs rose foncé, en septembre et octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
P’tit frère du précédent…
Comme toute bonne plante de bordure, il s’engage à :
- pousser ultra vite la première année, se calmer ensuite (le but, c’est de border, pas d’envahir)
- se diviser et se repiquer à volonté (bien pratique, surtout quand on a des km de bordure à planter).
- fleurir même sans eau (l’arrosage des bordures, c’est parfois compliqué).
Deux autres plantes jouent dans la même catégorie : le Coreopsis aux fleurs de lune n° 58 et
l’adorable petit thym mousse n° 108.
(50) ASTER x ‘NOLAY’
L’aster qui fleurit dès juillet
Très grandes fleurs bleu azur, à cœur or, de juillet octobre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une chanceuse jardinière l’a trouvé dans un vieux jardin de Bourgogne, près de la ville de
Nolay. Elle nous l’a donné.
Il ressemble aux asters frikartii, avec un feuillage jamais malade, toujours parfait.
Il se tient droit comme un i.
Ses fleurs sont gigantesques.
Il fleurit non stop de juillet à octobre.
Ceux qui l’ont vu à la pépinière ont avoué qu’ils n’en avaient jamais vu d’aussi beau…
Plantez-le au premier plan, encadré d’achillée n° 35 et de Centranthus n° 54.
(51) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’
Arrosage prohibé
Brouillard de toutes petites étoiles blanches et or, en octobre et novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
En été, on le prend pour un bouquet d’Asparagus d’un vert frais à en rendre jaloux la
Normandie. Des feuilles ultra-minces, adaptées aux pires sécheresses.
Ce qu’il aime ? Le soleil, même brûlant, surtout le matin.
En automne, cette boule d’éther devient boule de neige.
C’est le dernier sourire du jardin avant l’hiver… Radieux quand tout est déjà frigorifié au jardin.
Superbe au pied des chaumes dorés de l’Eragrostis n° 190 et des feuilles rouge feu du
Panicum n° 197.
(52) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
L’aster nippon qui adore l’été, le sec et le brûlant
Mille pâquerettes ivoire, roses et rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Tout aussi résistant au sec que le précédent.
Petit aster japonais très différent de tous ceux que l’on connait. Ses feuilles sont langues de
chat, ses fleurettes papier de soie.
Toujours en fleurs de juillet à octobre, il adore l’air sec et le soleil brûlant (heureux même au
pied d’un mur chauffé à blanc).
Un bon point : il est aussi beau en terre qu’en pot.
Pour un été sans eau, ses amis : l’Allium n° 42 et le Teucrium pourpre n° 105.
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(53) CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA
La p'tite plante si rafraichissante qu'on en frissonne
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
Moitié menthe, moitié lavande, je fleuris 5 mois, embaume le Ricqlès glacé et me contente
de l’eau du ciel. Vous pouvez m'admirer mais aussi me croquer (extra dans une salade de
pêche !). Mon emploi du temps :
- Au printemps je suis petit ballon, tout rond et vert frais. J’embaume la menthe.
- En été, je triple de volume et deviens bouquet blanc-bleu doux.
- En automne, les nuits fraîches me font changer de couleur : je suis de plus en plus bleu.
- En décembre, mes dernières fleurs bleu foncé s’endorment sous la neige, il est temps
d’aller me coucher. A l’année prochaine !
Mes copains parfumés pour coins secs : Satureja n° 92 et Thymus longicaulis n° 107
(54) CENTRANTHUS RUBER ‘ALBUS’
Soleil, sec et fleurs tout le temps
Bouquets blanc pur, d’avril à mi-juillet et de mi-août à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et très secs). Soleil. Ultra rustique.
Elle veut : du soleil. Elle a besoin : de rien. Elle fleurit : 5 mois par an.
Son truc : fleurir sur les murs, dans les cours de graviers, les jardins sans eau (ce qui ne
l’empêche pas de fleurir tout autant quand la terre est grasse à souhait).
Une taille mi-juillet (alors qu’elle est encore en fleurs) la requinque et la fait refleurir
jusqu’en novembre. L’arrosage n’est pas au programme. L’engrais non plus.
Plantez-le avec l’Aster ‘Nolay’ n° 50 , l’achillée ‘Wesersandstein’ n° 36 et le Teucrium n° 105.
(55) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
Gazon sent-bon, sans-tondeuse !
Moquette vert tendre, ultra parfumée toute l’année.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil,ombre légère. Ultra rustique.
Un tapis « sent-bon » (mi-camphre, mi résine).
On ne le taille pas, on ne le tond pas.
Pourrait remplacer le gazon là où on marche peu. Vous pouvez en couvrir de petites allées
(avec quelques pierres plates, pour ne pas l’écraser quand le sol est détrempé).
A Kew, en Angleterre, on en a couvert un banc végétal sur lequel on se parfume élégamment
le pantalon.
La multiplication (par division) est un jeu d’enfant.
Deux autres plantes tapissantes tout aussi parfumées : Satureja n° 92 et thym corse n° 106.
(56) CHRYSANTHEMUM ‘CLARA CURTIS’
La soif, connait pas
Marguerites rose vif, en septembre et octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et très secs). Soleil. Ultra rustique.
A mi-chemin entre les marguerites et les chrysanthèmes.
Ses fleurs sont à touche-touche, ultra légères et rose brillant. Un bouquet splendide quand
vous rentrez de vos vacances d’été. Somptueux de la fin août à octobre.
Son feuillage est vert frais, très propre du printemps à la Toussaint.
Seul besoin : du soleil. Et le moins d’arrosage possible (même en juillet-août).
Son grand copain des massifs secs et ensoleillés : l’aster ‘Monte Cassino Double’ n° 51.
(57) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Abonnez-vous aux « quatre mois fleuris, piscine comprise »
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Feuilles fitness, étoiles radieuses. Le tout en boule légère, douce au toucher.
- Pour pot, jardin et jardinière.
- Pour canicule et ère glaciaire.
- Radieux à Knokke-le-Zoute comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Jamais fané, etc.
Moi je dis : bingo !
Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Zagreb, Aster ‘Nolay’ n° 50, Gaura
n° 61 et Perovskia n° 85.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(58) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
En terre comme en pot, même sans eau
Tapis d’étoiles citron-soufre, de juin à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère, même sèche (pousse bien en pot). Soleil. Très rustique.
Modèle réduit du précédent, couleur citron soufré.
Il fleurit encore plus longtemps (jusqu’à la fin octobre).
En sol lourd, il est lent (ajoutez de l’humus !)
En sol léger, il pousse comme un dératé.
En pot ou en bac, il fleurit sans discontinuer, dès la première année.
Pour une méga floraison d’été, avec très peu d’eau, on l’entoure de Limonium bleu léger n° 72
et de Sanguisorba framboise n° 91
(59) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu).
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, toute l’année. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des gants) à 20 cm du sol.
Tout repoussera en boule, dans la foulée. Ses deux voisins attitrés : le Phlomis n° 86 et
le Sedum ‘Autumn Joy’ qui ont les mêmes besoins et la même rusticité.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions presque pu la classer dans le
chapitre III car elle tolère la concurrence des racines (même celles des pins !)
(60) EUPHORBIA PALUSTRIS
Tige rouge et fleurs fluo
Grandes ombelles tilleul fluo, d’avril à juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Nous la cultivons dans le Morvan depuis 18 ans.
Bilan ?
Technique : 1) vigoureuse, elle traverse le siècle sans faiblesse 2) tenace, elle se fiche du
froid comme du sec 3) bien élevée, elle reste à sa place, sans drageon.
Esthétique : 1) son feuillage frais, d’avril à octobre 2) ses fleurs magiques, luminescentes
au printemps 3) son feuillage imperturbable en été et qui vibrionne en automne 4) ses tiges
qui rougissent au premier gel comme un cornouiller
Pour l’accompagner : sauge ‘Caradonna’ n° 89 et hémérocalle ‘Crimson Pirate’ n° 67.
(61) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop (2)
Longs épis blancs, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune plant de Gaura donnera dès cet été plus de cent épis blanc rosé
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le cas chez
vous, taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant de
fleurs). Pour un effet bœuf dans l’année : Gaura, Rudbeckia triloba n° 88 et Verbena n° 110.
Superbe aussi près du grand Liatris n° 71 (ultra résistant au sec).
(62) GAURA LINDHEIMERI ‘SUMMER BREEZE’
Encore plus de fleurs
Longs épis blancs, à peine rosés, de juin à novembre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Deux fois plus haute que la Gaura précédente, avec encore plus de fleurs.
La souche est encore plus résistante. Parfaite, donc, pour les climats froids.
Ne l’entourez pas de plantes hautes qui la gêneraient mais encadrez-la plutôt de fleurs qui
ne dépassent pas 70cm (Sedum ‘Autumn Joy’ n° 96 ou Sedum ‘Matrona’ n° 98).
Cela l’incitera à pousser en colonne.
N’oubliez pas la recette pour une belle Gaura : ne jamais planter serré, donner le plus de
soleil possible, pas trop d’arrosage et pas d’engrais.
(63) GERANIUM ‘DILYS’
PRIX D’ENDURANCE : Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre (tous climats,
mêmes froids, toutes terres, même la vôtre).
Fleurs pourpres de juin à novembre (pourpre framboise en été, pourpre-groseille en automne).
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil du matin. Ultra rustique (et plus !)
183 jours de fleurs, du lundi au dimanche, de juin à novembre.
Radieux dans l’argilo-calcaire et l’acido-sableux.
En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre.
Il a le look Geranium sanguin, couleur framboise (l’été) et groseille (l’automne).
Attention, il court sur le sol. On le plante donc au premier plan.
A noter : sa résistance gaullienne à la sécheresse. Une qualité qu’il partage avec le
Papaver Catharina n° 82 et Oenothera n° 79.
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(64) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
LE PLUS BEAU DES PLUS BEAUX
Fleurs rouge magenta à cœur noir, de mai à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm. (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique
S’il n’en fallait qu’un, ce serait celui-là.
Un rouge comme ça, on ne l’invente pas.
Sa floraison démente défie la décence.
Somptueux au soleil, s’il ne fait pas trop chaud.
Superbe au Nord ou à l’Est, si le soleil cogne.
Nous le cultivons depuis 1987. Il ne nous a jamais déçu.
PS : répétons-le, c’est le plus beau.
PSS : tant pis pour ceux qui ne sont pas d’accord.
PSSS : ravissant au pied du Tanacetum doré n° 104.
(65) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Toujours en fleurs de mai à novembre, sans un jour d’interruption. Extra pour encadrer les
rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines. Ses amis spécial longue floraison :
Coreopsis ‘Zagreb’ n° 57 et Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 46.
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière. Dans les climats rudes
ou dans les terres difficiles, plantez plutôt son cousin, le Geranium magnificum n° 152
(indestructible…).
(66) GERANIUM SANGUINEUM ‘ELSBETH’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs carmin velouté, de mai à novembre
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines mais fleurit
trois fois plus longtemps sans elles).
Culture : tous sols, même pauvres et secs. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Comme tous les Geranium sanguineum, ‘Elsbeth’ est indestructible. Et sage comme une image
(pas de drageon casse-pied).
Brûlé par le soleil, il fleurit à merveille 1) au printemps 2) en été 3) en automne (parfois
même en décembre !). Ses fleurs sont carmin intense. Son feuillage finement découpé. La
touffe est d’un maintien parfait. A notre humble avis, une des meilleures plantes de bordure
quand le soleil cogne. Dans notre jardin, nous l’avons planté devant un rideau de Panicum
‘Hanse Herms’ n° 197, avec des petits asters ultra costauds ‘Lady in Blue’ n° 48.
(67) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
Lys rouge pour jardin durable
Fleurs de lys géant et rouge flamboyant en juin et juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est la première vivace à pointer son nez, la neige
à peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisses.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses grandes fleurs rouge flamboyant,
comme un lys géant.
Aucun soin, aucun entretien. Sans parasite, prédateur, ennemi...
Garanti à vie. Extra au jardin. Top en pot.
Bon complément de l’euphorbe palustris n° 60 et de l’Origan doré n° 81.
(68) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’
Croquez-moi !
Grandes fleurs de lys or en mai et juin (refloraison possible).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Hémérocalle géniale. Belle en feuille (dès mars), belle en fleurs (dès mai : c’est la première
de toutes à fleurir). Belle en été (vert frais, avec ou sans eau).
Le plus : ses fleurs embaument la fleur d’oranger.
Le plus du plus : ses fleurs sont délicieuses à croquer… Un régal sucré (à déguster crues
avec du fromage blanc frais et une pincée de thym).
Cette plante gourmande a été primée à Courson pour la richesse exceptionnelle de sa
floraison, sa stupéfiante longévité et de la richesse de son parfum.
Top en contraste avec le feuillage pourpre brillant du Penstemon ‘Husker Red’ n° 84 .
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser!
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(69) JOVIBARBA HIRTA ‘PURPUREA’
Mon jardin, ma dalle de béton
Etoiles jaune clair, en juin et juillet.
Hauteur : 3 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas les racines d’arbre et arbuste).
Culture : pousse partout, pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Je suis pourpre l’été, violet vif l’hiver. Dans les Alpes, je cours sur les éboulis.
Pour me multiplier, donnez-moi une pichenette : mes petites rosettes rouleront comme des
billes, prêtes à s’enraciner.
Quelques suggestions : 1) la rampe du garage 2) les interstices entre les dalles de la terrasse 3) le grand pot de tante Marie, sur le rebord du balcon.
Une idée tendance : la “végétalisation” des toitures. On prend un toit tout plat, couvert de
béton. On étend une couche de quelques centimètres de terre et de gravier. On me pose
dessus : je pousse !!!
Mes p’tits copains : Sempervivum fimbriatum n° 100 et véronique ‘Georgia Blue’ n° 111.
(70) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Petite lavande d’une douceur étonnante et qui pousse en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue (un simple coup de cisaille).
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les
lavandes ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous l’hiver)
Beau contraste avec les larges feuilles vernies du Limonium n° 72 et le fin feuillage vert
sombre brillant du Seratula n° 101.
Le petit Mertensia bleu azur n° 75 et l’étonnant Sedum tapissant n° 97 seront heureux
comme tout à ses pieds, en plein soleil.
(71) LIATRIS ASPERA
Je ne crains qu’une seule chose : avoir les pieds dans l’eau
Très grands épis pourpres, de juillet à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des acines).
Culture : tous sols drainés (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Je ne suis pas difficile… Donnez-moi juste du soleil, un peu de terre et c’est tout.
Je fleuris dans les grandes herbes des prairies des Etats-Unis.
Je suis donc plutôt bien équipé pour supporter… les mauvaises herbes !
Mes fleurs sont superbes en bouquets. Plus vous me couperez, plus je fleurirai.
Mon feuillage est altier. Je n’ai ni parasite ni maladie.
D’autres fleurs d’été des prairies sèches : Gaura n° 61 et lupin n° 73.
PS : d’après le grand jardinier anglais Graham Stuart Thomas, je suis le plus raffiné et
le plus élégant de ma famille (« Plant of refinement, far more elegant than the others »).
(72) LIMONIUM GMELINII ssp HUGARICUM
Le « Gypsophile » de la Mer Noire
Bouquet ultra léger de fleurettes bleutées, de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainées. Soleil. Ultra rustique.
On l’appelle aussi « lavande de mer »… Cousine naturelle de celle qui fait de si beaux
bouquets. Plus fine, plus sauvage.
Petite rosette coriace et plaquée sur le sol, impressionnante de netteté hiver comme été,
d’où jaillissent de longues tiges nues et dressées qui explosent en nuage de fleurettes
bleutées.
L’ultra sec et l’ultra froid ne la font pas craquer.
Pour jardin ensoleillé, terre drainée et bordure cramée (avec un aster ‘Asrugo’ n° 52,
un Teucrium n° 105 et un sedum sieboldii n° 99)
(73) LUPINUS ‘EDELKNABE’
LUPIN CARMIN
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Cousin de ‘Red Flame’ que vous avez déjà vu dans notre précédent catalogue, ‘Edelknabe’
résiste lui aussi à l’étrange maladie des lupins ordinaires qui fait tant de ravage
dans les jardins. Avec lui, la réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et
verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (ne tardez surtout pas :
tout repousse aussitôt, avec de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
Ultra rapide, il sera couvert de fleurs dès cet été. D’autres fleurs minute pour terrains pauvres
et jardiniers pressés : Alcea n° 37 à 39, Gaura n° 61 et Verbena n° 110.
(74) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
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Un rideau léger de très fins épis roses papillonnants tout l’été. Durable et fiable, il a traversé
toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…) sans frissonner.
- Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été)
- Adoré des papillons (libre service butinage).
De tous les Lythrum, ‘Dropmore Purple’ est le plus résistant au sec (l’an dernier,nous
l’avions classé dans les plantes « plus exigeantes » du chapitre 1… A tort : elle se
débrouille très bien toute seule, même quand il fait chaud et sec).
Faites contraster ces longs épis dressés avec les larges fleurs des Asclepias n° 46 et celles
de l’Oenothera n° 79.
(75) MERTENSIA MARITIMA
Ma tartine beurrée !!!
Fleur bleu pur et léger, avec une touche de rose léger, de mai à juillet.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pauvre, plutôt sèche et légère. Soleil. Ultra rustique (!).
Cousine de la bourrache, encore plus belle en fleur, parfaitement vivace et rustique
Le feuillage est une merveille de pureté, tout bleu, tout craquant et délicieux sur une tartine
de beurre salé. Il reste toute l’année (sauf hiver dément mais rassurez-vous il redémarre
alors de plus belle au printemps).
Donnez-lui du soleil, jamais d’engrais et une terre qui ne garde pas trop d’eau l’hiver.
Chassez-les limaces qui aiment la croquer avant que vous ayez pu la tartiner.
D’autres plantes gourmandes : les deux Allium n° 41 et 42 et le Myrrhis odorata n° 76.
PS : les semis naturels sont abondants. Bonne nouvelle pour les gourmets.
(76) MYRRHIS ODORATA
Le vrai cerfeuil musqué
Grandes ombelles blanc pur en mai et juin, graines noir brillant en juillet.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Feuillage de fougère enthousiaste, vert frais et fantastiquement parfumé : de l’anis pur.
Extra dans les salades, les potages et l’omelette.
La floraison est un bouquet de fraîcheur. Les graines brillantes, superbes et délicieuses
(pâtisserie ).
Plante traditionnelle des anciens jardins du Morvan, aujourd’hui bêtement délaissée, il aussi
beau que bon. Et vit très longtemps (en cas de pépin, les semis naturels prennent le relais).
Le soleil n’est même pas nécessaire pour le faire fleurir.
Trio gourmet : Mertensia n° 75, Allium n° 42 et Origanum n° 81.
(77) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
HYPER FASTOCHE
Longs épis bleus clair, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Proche parent du Nepeta ‘Walkers Low’. La plante hyper fastoche, qui fleurit bleu clair, qui
fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers et que l’on n’arrose pas. Un feuillage génial dès
février. Des fleurs comme une lavande démente, six mois dans l’année. Le truc le plus simple
et le plus efficace pour un jardin qu’on n’a pas le temps de bichonner.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Ravissant près du Coreopsis ‘Zagreb’ n° 57.
(78) NEPETA x ‘CITRIODORA’
HYPER FASTOCHE (version moquette)
Tapis de fleurs bleu soutenu, de mars à juin, seconde floraison en août et septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le p’tit frère du précédent. Et son complément :
1) ‘Six Hills Giant’ fleurit de mai à octobre, citriodora est en fleurs de mars à juin et d’août à
septembre.
2) ‘Six Hills Giant’ dépasse 60cm, en buisson, citriodora tapisse à moins de 20cm.
3) ‘Six Hills Giant’ est bien pour les grands rosiers, citriodora pour les petits.
4) ‘Six Hills Giant’ a un parfum entre menthe et sauge, citriodora entre sauge et citron.
Après la première floraison coupons le très court pour le faire refleurir.
Remarquable en bordure, avec le Serratula n° 101 et la lavande n° 70.
(79) OENOTHERA XXX
Née sous X
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Mille mercis à Monsieur Parin (collectionneur émérite) de nous avoir rapporté de Hongrie
cette variété « pas comme les autres ». Elle n’a pas de nom officiel, personne ne la connait
en France. Aussi nous l’avons temporairement baptisée « XXX ». Jamais nous n’avions vu
d’Oenothera aussi costaude, aussi intrépide. Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur au printemps.
Pour l’accompagner, des grandes fleurs d’été tout aussi résistantes au froid et au sec :
Lythrum n° 74, Lupinus n° 73 et Scabiosa ‘Perfecta Alba’ n° 94.
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noir, de 10 à 20m de long
(avec un petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte,
on ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux
racines. Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en
surface et s’évaporent à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(80) ORIGANUM LAEVIGATUM ‘HERRENHAUSEN’
Les fleurs, le parfum et le feuillage en hiver !
Grand bouquet de pompons bleu violet (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La plus fleurie des marjolaines. Aussi parfumée que la sauvage, son feuillage pourpré est
mille fois plus beau et tout aussi délicieux (grillade, barbecue, tisane…).
Son point fort : une floraison massive, époustouflante en été (quand bien d’autres fleurs
piquent du nez).Le froid et le sec ne sont pas des soucis. La chaleur non plus.
Extra aussi en bac sur une terrasse.
Une taille à 10cm en fin de floraison renouvelle le feuillage qui reste alors beau en hiver.
Pour le bonheur des papillons, mariez-le avec l’Allium senescens n° 41, la lavande ‘Richard
Gray’ n° 70 et le joli Scutellaria incana n° 95.
(81) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
Pour chasser les mauvaises herbes au pied des rosiers !
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent bon et pousse en bordure régulière.
Réponse ultime à l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de boutons blancs qui affolent les papillons.
Il masque la terre avec une redoutable efficacité.
L’entretien ? Dès qu’elle fane, on fauche pour rajeunir le feuillage.
D’autres fleurs pour border vos rosiers : le tout petit aster n °49, le fin Coreopsis
‘Moonbeam’ n° 58 et la Salvia ‘Caradonna n° 89.
PS : Ses feuilles sont délicieuses (tisane, grillade, etc.).
(82) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
Pavot rose, pas vorace
Fleurs de coquelicot géant, rose doux, en mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Aussi rose que les tailleurs de la Reine d’Angleterre…
Moins chochotte que la plupart des pavots d’orient, il vit très longtemps. A proscrire :
- la bêche (il déteste qu’on bouscule ses racines)
- l’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- la pitié (coupez-le à ras dès qu’il commence à faner).
Comme il ne repoussera pas avant l’automne, voire le printemps suivant, vous cacherez
ce « vide » dans votre massif en plantant devant un aster ‘Monte Cassino Double’ n° 51 ou
un chrysanthème ‘Clara Curtis’ n° 56, très discret quand le Pavot fleurit, exubérant quand
le pavot dort…
(83) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
Coquelicot abricot
Fleurs frissonnantes, orange souriant, de mai à juillet (souvent jusqu’en septembre).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 30 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil non brûlant… Ultra rustique.
Coquelicot déjanté aux fleurs froufroutantes. Vivace, il fleurit d’année en année et se ressème en plus généreusement.
Son feuillage est velours d’argent et persiste en hiver. Il est ravissant au printemps.
S’il a du soleil le matin et un peu de fraîcheur l’après-midi, il fleurira bien plus longtemps
(certaines années de mai à septembre).
Ses amis pour les coins ensoleillés le matin et à l’ombre l’après midi : la grande acanthe n° 34,
le Geranium ‘Dilys n° 63 et la consoude impériale n° 103.
(84) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
Le Penstemon de l’âge de glace
Fleurs blanc rosé, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un des très rares Penstemon qui adore les hivers froids (contrairement à ce que l’on dit parfois!).
Ses deux autres atouts :
- une floraison légère et naturelle
- un feuillage époustouflant, pourpre brillant, qui se fiche du mauvais temps. Et qui tient très
bien lors des étés brûlants.
C’est le Penstemon des conditions extrêmes , celui que vous ne perdrez pas.
D’autres feuillages spectaculaires pour terrain difficile : Phlomis russeliana n° 86, Tanacetum
doré n° 104 et Sedum bronze n° 98.
(85) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Plus sec, plus beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
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Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
Cette nouvelle variété a encore plus de fleurs, sur des tiges plus courtes et plus solides.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage).
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40 cm du sol) en avril.
Association : Rudbeckia triloba n° 88, Sedum ‘Autumn Joy’ n° 96 et Verbena n° 110.
(86) PHLOMIS RUSSELIANA
Le couvre-sol heureux au pied des bambous
Grandes hampes florales, jaune en juin et juillet puis brun café en hiver.
Hauteur 1 m (en fleurs), distances de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines,
sauf celle des bambous).
Culture : Terre ordinaire, même très sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
1) ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver)
2) ses longs épis parsemés de collerettes citron (gardent leur chic jusqu’à la fin de l’hiver).
- son moral de tartine grillée, heureux au chaud comme au sec.
Tout le monde sait qu’il est heureux là où brûle le soleil, avec ou sans eau. Mais on l’a vu
aussi formidable comme couvre-sol, au pied des bambous !
Trois autres plantes à feuillage remarquable: l’acanthe n° 34 et les deux euphorbes n° 59 et n° 60.
(87) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
Bordure mirifique pour paresseux chronique
Epis bougies, roses puis rouges, de mai à la Toussaint (non stop).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique
Une bordure toujours en fleurs de mai à la Toussaint !
Les premiers épis sont blanc rosé, ils deviendront peu à peu roses puis rouge vif et
enfin rouge brique !
A la fin de l’été, la couleur est d’autant plus vive que les nuits sont fraîches et étoilées.
C’est aussi un très bon couvre-sol. En plein soleil, vous l’arroserez. A l’ombre l’après-midi,
il se débrouillera tout seul.
En hiver, le feuillage brunit mais les rameaux restent vivants : ne les coupez pas !
Deux autres bordures très longtemps fleuries : Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 58 et Geranium
‘Elsbeth’ n° 66.
(88) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia américain à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place, soit
repiquer où bon vous souhaitez.
Superbe avec la Verbena n° 110 et les grands Sedum ‘Autumn Joy’ n° 96 et Matrona’ n° 98.
(89) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
Fleurir plus tôt, plus longtemps
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa à fleurir. La plus colorée avec ses tiges pourprées, qui rehaussent encore la teinte des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Très chic au pied des grands rosiers, avec la petite alchémille des rochers n° 40 et le frais
Geranium ‘Elsbeth’ n° 66.
(90) SALVIA OFFICINALIS ‘BERGGARTEN’
Pour le plaisir des yeux et du rôti !
Epis bleus, en juin et juillet (rares dans certains sols), feuillage gris splendide toute l’année.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Très rustique.
Très grande sauge officinale allemande, aux feuilles larges et puissantes. Leur parfum est
frais et piquant.
Les touffes larges et denses valent le plus beau de buis, version gris. Parfait pour ponctuer
un massif de terre sèche, en alternance avec des boules d’Artemisia camphorata n° 45 et
touffe de Phlomis russeliana n° 86.
Pour rajeunir le feuillage, taillez la tous les trois ans à 20cm en avril. Ou coupez de temps
en temps le bout des branches pour accompagner vos petits plats (rôti de porc !)
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
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A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(91) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
Goût concombre frais !
Centaines de petits épis rouges, de juin à septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Chez-elle, tout est bon, tout est beau.
Son feuillage couvre-sol est une merveille de fraîcheur et de délicatesse. Il étouffe les mauvaises
herbes et on en fait de fort bonnes salades (goût concombre frais)!
Les fleurs sont à touche-touche tout l’été.
Mieux, de toute sa famille, c’est le plus tolérant aux coups de soifs passagers.
PS : quand on le taille pour le croquer en salade, il repousse immédiatement et fleurit alors
tout autant, un peu plus tard dans la saison.
Superbe en premier plan, pour prendre le relais des fleurs printanières de second plan
(l’hémérocalle parfumée n° 68 et le cerfeuil musqué n° 76).
(92) SATUREJA ALTERNIPILOSA
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleu ciel, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette. Dix fois plus fleurie et super-couvrante : une cascade de neige
de la fin août aux gelées.
En été, elle est vert tapis, parfumé et toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sentent bon et sont délicieuses à croquer (comme du thym, en plus sucré).
Deux autres petites moquettes parfumées : la camomille ‘Treneague’ n° 55 et le thym corse
n°106.
(93) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
Je croque le calcaire et j’aime les rosiers !
Grandes fleurs froufroutantes, bleu pastel, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
Scabieuse saine et ardente. Toute en fleurs dès la première année.
1) dans les terres calcaires, elle vit encore plus longtemps (si votre sol est acide, donnez lui
quelques coquilles d’huîtres broyées).
2) dans les régions chaudes, on l’installera au soleil le matin et à l’ombre l’après midi.
Une sécheresse passagère ne la trouble pas.
3) la division est facile (au printemps) et donne des plants vigoureux et sains.
Charmante au pied des rosiers ou pour accompagner les achillées n° 35 et 36.
(94) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA ALBA’
Robe de mariée…
Grandes fleurs froufroutantes, blanc doux, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
La soeur jumelle de la précédente. Un sourire d’été.
Elle apprécie les arrosages réguliers (mais modérés, une courte sécheresse ne lui nuit pas)
et vit longtemps dans les sols calcaires (si votre terre est acide, lisez nos conseils donnés
pour ‘Perfecta’),
En revanche, les sols lourds et humides ne lui plaisent guère… sauf si votre plate-bande
est légèrement surélevée (l’excès d’eau s’égoutte alors en hiver et ne stagne pas au collet).
Ses amis : le petit aster bleu vif n° 48 et le Scutellaria bleu doux n° 95.
(95) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
Ses trois copines d’été : Scabiosa perfecta ‘Alba’ n° 94, Coreopsis ‘Zagreb’ n° 57 et
Penstemon ‘Husker Red’ n° 84.
(96) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Inimitable, incontournable, increvable.
Des fleurs fantastiques (parfumées), d’abord vert amande puis roses et enfin rouge cuivré.
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes impénétrables aux mauvaises herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Extra là où l’eau manque et le soleil cogne, avec la Gaura n° 61 et le Perovskia n° 85.
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(97) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai.
Et observer sans arroser pendant 30 ans. Ensuite, faire le bilan.
Un Sedum sort du lot. On le baptise alors ‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol, plus propre que les autres. Il garde son feuillage en hiver.
Et fleurit deux fois par an. Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture des talus. D’autres couvre-sols pour terrain pauvre et sec : thym odoratus n° 107 et
véronique ‘Georgia Blue’ n° 111.
(98) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Le frère caché d ‘Autumn Joy’ n° 97, doté d’un feuillage glamour :
olive et bronze, superbe dès février (tout en boule, comme un petit buis bronzé).
Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau.
Une des très rares fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa
colonne.
Excellent compagnon des roses trémières n° 37 à 39 qui aiment comme lui bronzer au
soleil d’été, sans arrosage.
(99) SEDUM SIEBOLDII
Le plus génial de tous les Sedum de tous les temps (mérite de Courson)
Cent fleurs roses, puis rouge cuivre de septembre à novembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche), pousse bien en pot. Soleil. Ultra rustique.
Celui que tout le monde s’arrache. Qui a été dix fois primé. Qui est « passé à la télé ».
Si beau dès le printemps, avec sa touffe si régulière qu’on la croit sculptée. Si craquant en
été quand il devient bleuté. Si fascinant après, avec ses mille fleurs rouge cuivrées et son
feuillage multicolore.
Top en terre au soleil, jamais arrosé (rocaille, bordure). Génial en pot, même si la place fait
défaut (rebord d’une fenêtre ?).
Attention : les limaces le regardent parfois d’un peu trop près, surtout l’hiver quand ses
petits bourgeons sont à fleur de terre (du Ferramol bio règlera l’affaire).
Pour l’accompagner, les petites fleurs bleues de la Viola cornuta n° 112.
(100) SEMPERVIVUM ROSEUM FIMBRIATUM
J’ai la fibre dromadaire
Rosettes colorées de janvier à décembre (je change de couleur de saison en saison).
Hauteur de 10 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil le matin (moins utile l’après-midi). Ultra rustique.
Je suis un « Sempervivum » et donc toujours en vie, même en hiver.
Je fleuris en été et mes feuilles changent de couleur de saison en saison. Je vis en haute
montagne, là où les rochers sont si escarpés que la neige n’arrive pas à s’accrocher.
Mes feuilles sont « succulentes » et donc gorgées d’eau et d’énergie.
Même en plein cagnard, je ne crains pas la soif. Dans mes montagnes, la rosée me suffit.
Vos sécheresses et vos hivers de plaines me font rigoler…
En terre, je trouverai toujours de quoi manger. En pot, vous pourrez me donner (un peu)
d’engrais, pas cher et facile à trouver : le petit engrais en poudre que les grands-mères
donnent à leurs géraniums. Pour en savoir plus… plantez-moi !
(101) SERRATULA SEOANEI
Bordure-terrain-sec-pas-prise-de-tête (Mérite de Courson !)
Petites fleurs de centaurée mauve clair, sans cesse d’août à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
Fantastique petite plante de bordure, propre, sage et régulière. Tous les plants ont la même
hauteur et largeur. Tous ont un feuillage ultra découpé, beau toute l’année.
Les premières apparaissent quand le reste du jardin pique du nez : la fin juillet. Elles seront
de plus en plus nombreuses en août, en septembre, en octobre et même en novembre !
Donnez-lui une terre pas trop lourde, une bonne louche de soleil, pas d’engrais et laissez-la
faire : elle connait le job !
Ses copines « bordure-terrain-sec-pas-prise -de-tête » : l’achemille saxatilis n° 40, la véronique
n° 111 et la Viola cornuta n° 112
Voici 10 plantes robustes qui gardent un beau feuillage en hiver :
(59) Euphorbia characias ssp wulfenii
(86) Phlomis russeliana
(109) Thymus pseudolanuginosus
(144) Euphorbia robbiae
(177) Pulmonaria saccharata ‘mrs moon’
(69) Jovibarba hirta ‘purpurea’
(100) Sempervivum roseum fimbriatum
(140) Epimedium versicolor ‘sulphureum’
(148) Geranium x cantabrigiense
(186) Vinca minor ‘marie’
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(102) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
La bio-consoude bleue
Boutons rouges, fleurs bleu gentiane, de mai à juillet.
Hauteur de 70 cm à 1,40 m (tout dépend du sol), distance de plantation 60 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Dix fois plus florifère que la consoude officinale. Ses feuilles sont bio-magiques : les écolos
les utilisent comme bio-stimulant et botanico-tonique. Dans l’année, on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette : 5 kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience (en touillant).
On filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son volume d’eau).
Superbe près de l’euphorbe palustris n° 60 et du lupin rouge vif n° 73.
(103) SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
Consoude impériale (Mérite de Courson)
Boutons rouge-noir tout en velours, fleurs pourpre foncé, de mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Très grande consoude, aux feuilles larges qui ont les mêmes vertus bio-toniques que sa cousine
‘Bocking 14’.
Toute en hauteur, et portant haut ses fleurs, elle ne drageonne ni se ressème : une plante
puissante mais sage.
Les fleurs sont bouleversantes : noires et velours.
Ses copains : l’Oenothera n° 79 et le Phlomis russeliana n° 86.
(104) TANACETUM VULGARE ‘ISLA GOLD’
Affaire en or
Ombelles or, en août et septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Aussi robuste que la tanaisie sauvage mais or de la tête au pied.
Le feuillage joue à la fougère. Il est parfumé (c’est « l’arquebuse » des herboristes) et a des
vertus insecticides insoupçonnées (chasse puce pour la niche du chien !).
Comptez sur une très longue floraison d’été et un feuillage toujours frais jusqu’à l’automne.
Superbe près du bleu du Symphytum ‘Bocking 14 n° 102.
PS : ‘Isla Gold’ est aussi splendide de juillet à la Toussaint près des épis rouges du
Polygonum n° 26.
(105) TEUCRIUM HYRCANICUM
Le cousin perse des lavandes et des thyms
Longs épis pourpre de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil.Ultra rustique. Se ressème !
Cousin perse de nos lavandes, thyms et romarins, qui vous offre :
- sa résistance sans limite au froid et au sec
- son feuillage gris-vert persistant en hiver
- sa floraison non stop de juin à septembre (coupez les épis avant qu’ils fanent)
- son parfum pénétrant, entre la sauge et la pomme verte.
Vitesse de croissance ultra rapide. Durée de vie illimitée.
Seul soin : une taille en fin d’hiver, pour lui donner une jolie silhouette.
Ses amis : les Nepeta n° 77 et 78, les Scabiosa n° 93 et 94 et la grande sauge n° 90.
(106) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Petit thym corse, fringuant et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules, vert doré.
Leur parfum : citron sauvage.
Les fleurs sont au rendez-vous l’été. Il garde beau feuillage en hiver.
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finie la grippe !
Sa rusticité laisse pantois.
Ses petits copains des jardins secs : l’aster ‘Asrugo’ n°52 , le sedum ‘Weihenstephaner
Gold’ n° 97 et la violette des pyrénées n° 112.
(107) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
Il court, il court…
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Sans doute le meilleur thym couvre sol.
Croissance stupéfiante, feuillage blindé (vert clair brillant, été comme hiver), méga floraison
(rose flashy) et parfum exquis (mi-thym, mi-résine de pin : top en grillades).
Entretien : comme pour tous les thyms, on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol
aéré, ils poussent vite et fleurissent mieux).
Parfait comme barrière anti-mauvaises herbes au premier plan des rosiers.
Les deux autres couvre-sol moquettes, spécialistes du sec : Sedum ‘Weihenstephaner Gold’
n° 97 et véronique ‘Georgia Blue’ n° 111.
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(108) THYMUS PRAECOX MINOR
Thym mousse
Petites fleurs roses, en juin et juillet
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique.
Le plus drôle de tous les thyms. Celui que les enfants adorent.
Comme une boule de mousse. On tapote : du caoutchouc.
La floraison est superbe en juin et juillet…Très facile, robuste et beau toute l’année.
Son meilleur emploi : en bordure, si possible surélevé par rapport à l’allée.
Son copain : l’Armeria pourpre n° 44. Tous deux poussent en boule, en bordure, au soleil et
au sec. Et tous deux sont superbes en hiver.
(109) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
Le jardinier aux pieds nus
Fleurs roses, rares et précieuses. Feuillage gris très doux, très robuste.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des
racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique
Caressez-moi du bout des doigts ou … des pieds ! Je suis en velours de soie gris argent.
Mon petit tapis soyeux dure toute l’année, avec quelques fleurs de ci de là au printemps et
en été. Robuste, je pousse bien plus vite qu’un serpolet (presqu’un mètre carré).
Si vous êtes menu, vous pouvez me marcher dessus (chaussures à clous exclues).
Un autre moquette pour remplacer les (petits) gazons : le Chamaemelum n° 55.
(110) VERBENA BONARIENSIS
Record absolu de floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonnée
3) radieuse au soleil, souriante à mi-ombre
4) capable de se faufiler entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de petits semis à peine plus grands qu’une
tête d’allumette. Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin :
ils se glisseront entre les autres fleurs, sans les troubler.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(111) VERONICA PEDONCULARIS ‘GEORGIA BLUE’
Des fleurs en hiver
Fleurettes bleu gentiane, de février à avril.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille, dénichée par Roy Lancaster lors d’une expédition botanique en Géorgie.
1) floraison bleu gentiane, dès le début février si le temps est doux.2) feuilles minuscules,
incroyablement tapissantes. Vert brillant l’été et bronze pourpre l’hiver.3) résistance à la
sécheresse confondante (canicule comprise)Seul soin : une taille sévère après la floraison.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour servir de couvre-sol pour les crocus (les fleurs des
crocus se glissent entre les feuilles de la véronique). Détonante aussi près des hampes
amandes fluo de l’euphorbe wulfenii n° 59.
(112) VIOLA CORNUTA
La petite amie de tout le monde.
Fleurs bleues, aux pétales ultra fitness, d’avril à juillet et fin-août septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes mais fleurit plus longtemps sans cette concurrence).
Culture : Terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère, nord. Ultra rustique.
La « vraie » violette cornue. Celle qui pousse jusqu’à 2.500 mètres d’altitude dans les
Pyrénées. Absolument rustique et parfaitement vivace et durable.
Vous aurez deux grandes floraisons par an. La première, de juin à la fin juillet.
La seconde, de la fin août au début octobre.
Seul soin : une taille sévère quand elle fane à la fin juillet. Elle repousse aussitôt.
Son feuillage persiste en hiver. Les semis naturels sont parfois abondants.
Plantez-la de-ci, de-là, au premier plan, au pied des vivaces et des rosiers.
Elle se débrouillera toute seule et vous donnera une ribambelle de fleurs.
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande « plus pauvre et plus sèche » (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(113) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Jardin pastel
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette charmante fleur clochette est aussi saine et robuste que
l’on peut le souhaiter.
Son feuillage est ravissant, presque toute l’année : une ronde de langues de chat.
Ses fleurs clochettes sont exquises et d’un doux bleu pastel, légèrement rosé.
Si vous coupez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Pendant les deux premières années, elle pousse ultra-vite. Elle se calme ensuite.
Pour la border : la fraise couvre-sol à fruits blancs n° 147 et la petite Hosta dorée n° 164.
(114) ANEMONE ‘HADSPEN ABUNDANCE’
Anémone de Chine, en fleurs dès juillet
Très grandes fleurs rose doux, de la mi-juillet à octobre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : aime l’humus grossier en paillis autour de la touffe. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Anémone puissante, aux larges feuilles de velours. Les boutons à peine ouverts sont aussi
fascinants que les fleurs. Une des premières anémones à fleurir (dans le Morvan, dès la
mi-juillet).
Comme toutes les anémones, ‘Hadspen’ pousse bien plus vite et supporte mieux
la concurrence des racines des arbres si on couvre le sol avec de l’humus grossier (un fond
de sac de terreau bas de gamme, des feuilles mortes, etc.).
Association : Aralia racemosa n°121 et Tricyrtis latifolia n° 183.
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(115) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
La première de toutes
Grandes fleurs blanc pur mi-août à octobre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Créée par l’horticulteur Lemoine en 1858, c’est la plus raffinée des anémones.
Nous l’avons cultivée 1) au soleil, loin des arbres 2) à l’ombre l’après midi, loin des arbres
3) en lisière des arbres arbustes et des haies, au soleil autant qu’à l’ombre l’après-midi.
Bilan de toutes ces expériences :
Loin des racines, elle pousse vite. Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son
temps mais finit pas s’imposer (surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier :
terreau, compost, feuilles mortes, etc.) Extra près du Tricyrtis ‘Empress’ n° 182
(116) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
Peu farouche
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
September Charm’, a la chance d’avoir un feuillage parfait, du printemps à l’automne.
Peu farouche, elle se plaît un peu partout.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que nous
l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer
« au dessus » ce que le sol ne lui offrait pas « en dessous »...
A ses côtés, un grand Coeur de Marie blanc n° 136 attirera tous les regards au printemps,
sans la gêner le reste du temps.
(117) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
Carotte porphyrogénète…
Grandes ombelles blanches, très nombreuses de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique (se ressème).
Cousine chic de la carotte, version totalement vivace, ultra rustique et surtout « vêtue de
pourpre de la tête au pied », tout comme les futurs empereurs byzantins (chic, non ?).
Son feuillage de petite fougère rigolote reste en effet pourpre toute l’année. Il est génial de
la fin de l’été au printemps (top en hiver). En mai, il disparait sous un brouillard de fleurs de
carottes. En juillet, les feuilles se renouvellent et tout repart pour une nouvelle année.
Laissez les fleurs monter à graines : vous aurez de beaux bébés tout pourpre l’an d’après.
Les semis naturels seront des cadeaux appréciés pour vos amis. Une plante durable et
raffinée pour les recoins ombrés l’après midi du jardin. Extra à l’ombre des rosiers ou
en contraste avec les feuillages dorés : Hosta n° 164 et Millium n° 193.
(118) AQUILEGIA CANADENSIS
La petite ancolie du Canada…
Petites fleurs rouge-orange et jaune clair, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 35 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Petit bijou, tout en fraîcheur et finesse. Et résolument rustique !
Au Canada, elle fleurit au pied des haies, dans les clairières, les talus.
C’est une fleur de la campagne, pas une compliquée citadine.
Durable (plus que les variétés modernes), elle vit longtemps et se ressème en plus fidèlement,
sans même que vous ayez besoin de récolter ou de semer ses graines.
Le feuillage est aussi subtil que la fleur.
Très chic avec Dicentra spectabilis ‘Alba’ n° 136 et l’Asperula taurina n° 123.
(119) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
Celle qui sent bon et qui fleurit deux fois !
Grandes fleurs crème et citron, avec de longs éperons, d’avril à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
L’ancolie qui fleurit le plus longtemps.
Si vous coupez ses premières fleurs fanées, elle vous donnera une seconde, voire une troisième
floraison (n’attendez pas le dernier moment, plus tôt on coupe, mieux c’est).
Ses longs éperons s’agitent comme des papillons.
La fleur est délicatement parfumée.
Les semis naturels assurent le renouvellement des générations.
Association : Geranium ‘Whiteness’ n° 151 et Omphalodes verna n° 168.
Radieuse aussi devant les larges feuilles vert tendre de l’Astilboides n° 9.
(120) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
Grand classique
Pompons rouge-rose et crème, d’avril à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Vigoureuse et durable !
Arrière petite fille de la robuste Aquilegia vulgaris, cette grande ancolie s’adapte
à tous les climats français : aussi fleurie dans le froid Morvan acide que le calcaire ultra sec
des Côtes de Beaune.
Peu exigeante, elle se ressème dans les recoins boudés par les autres plantes.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais ses voisins (Geranium cantabrigiense n° 148 ou
Dianthus ‘Sooty’ n°133).
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(121) ARALIA RACEMOSA
Spectaculaire en plein été !
Grands épis émeraude en juin donnant des grappes de fruits noirs et brillants, superbes en été.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Une des très rares « grandes plantes » spectaculaires en plein été et qui se fichent des
racines des arbres et des haies.
Ce cousin du lierre est sage comme une image : il est grand mais reste à sa place,
comme un beau buisson. Le feuillage est splendide, les fleurs et les fruits aussi.
Excellente résistance au sec si on le plante à l’ombre l’après midi (quand toutes les fleurs
piquaient du nez pendant la canicule 2003, il se pavanait dans un bel habit vert frais).
Durée de vie illimitée…
Pour l’accompagner 1) au printemps, avant son réveil, un grand Dicentra blanc n° 136
2) en l’été, la campanule trachelium n° 130 3) pour l’automne, le Physalis ‘Zwerg’ n° 172.
(122) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire (version 1)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l’ombre qu’au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Adorable au pied du Sceau de Salomon géant n° 174 et de l’étrange Disporum n° 139.
(123) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire (version 2)
Fleurettes crème, de mars à mai
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Cousine de la précédente. Encore plus puissante et résistante. La solution ultime pour couvrir
le sol en lisière des arbres, entre les arbustes et au pied des haies.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives.
A planter avec la campanule ‘Lisduggan’ n°129 et l’ancolie parfumée n° 119.
(124) ASTER DIVARICATUS
Couvre-sol actif
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et
la concurrence des racines. Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des
racines, il devient formidable et fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été,
fauchez-le en juin : la floraison sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre.
Extra avec le Tricyrtis ‘Blaue’ n° 181 et le Chasmanthium n° 189.
(125) ASTILBE CHINENSIS ‘PUMILA’
La petite astilbe couvre-sol du Tibet
Epis rose-bleuté, en août et septembre
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère, Nord, Est ou soleil du matin. Ultra rustique.
Petite astilbe botanique intrépide :
- A ras les pâquerettes, elle tapisse tout, ne laissant pas un centimètre de terre inoccupé.
- Frugale, elle a moins besoin d’eau que ses grandes cousines. Surtout quand elle est à
l’ombre l’après-midi.
- En pleine forme en été, elle garde un feuillage frais quand il fait chaud et fleurit en plein
mois d’août et en septembre (la quasi-totalité des grandes astilbes sont alors fanées).
Multiplication ultra facile par division en fin d’hiver : une solution pratique pour les grandes
surfaces à l’ombre des lisières.
Dans le même style « je couvre vite, sans souci », pensez aux aspérules n° 122 et n° 123.
(126) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
Fleurir à l’Est, au nord ? Sans soleil ?
Fleurs en pompons rouge scintillant de mai à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil le matin et l’ombre l’après-midi. Ultra rustique.
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La plus rouge de toutes les astrances. Celle qui fleurit le plus longtemps, surtout si on la
plante au frais l’après-midi (à l’ombre d’un mur ou d’un arbre).
Quelques rayons du soleil du matin lui suffisent pour fleurir de toute son âme.
En plein soleil, elle est géniale au printemps, plus discrète en été.
Dans les coins frais, elle fleurit bien plus longtemps (parfois encore en octobre).
Près des arbres et arbustes, on l’arrose de temps en temps. A l’ombre d’un mur, elle ne boit
presque pas. Ses amis : les muguets blancs doubles ou roses n° 131 et 132 et le Geranium
nodosum n° 153.
(127) ASTRANTIA ‘ROMA’
Rose perle pour jardin ombré l’après-midi
Fleurs en pompons rose scintillant de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin ou ombre légère. Ultra rustique.
Plus dense et soignée que la précédente. Elle fleurit plus tard mais tient aussi souvent plus
longtemps. La floraison est stupéfiante au début de l’été. Un vrai rose doux et profond.
Très belle avec le Geranium x magnificum n° 152.
Elle aussi fleurit d’autant plus longtemps qu’elle est à l’ombre pendant les heures les plus
chaudes de la journée. Du genre à jouer avec les hortensias, au nord de la maison.
Ou à fleurir la lisière des arbustes, là où il n’y a pas de soleil l’après-midi.
Exquise avec les étoiles blanches du Gillenia n° 156 et l’Hesperis matronalis ‘Alba’ n° 161
(128) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre lègère. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse
du jardinier en manque.
Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
D’autres couvre-sol « efficaces et rapides» : les Fragaria n° 145 à 146 et
l’étonnant saxifrage cuscutiformis n° 180.
(129) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles roses, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre lègère. Ultra rustique.
Vous avez aimé ‘Blauranke’ ? Vous allez adorer ‘Lisduggan’
C’est la même, en rose.
Extra pour donner du peps à tous les recoins qui manquent de soleil.
Excellent comportement aussi en pot.
Ses amis : le Geranium ‘St Ola’ n° 155 et le Lamiastrum n° 166.
(130) CAMPANULA TRACHELIUM
Spécialiste des bords de haies
Clochettes bleu foncé, de juin à août (parfois même jusqu’en octobre !).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Campanule botanique qui réussit dans les pires endroits (bord de haies, buissons, etc.).
Plus tardive que la plupart des campanules, elle fleurit en été (parfois jusqu’en octobre !)
et ne craint ni le froid ni les mauvaises herbes.
On ne l’arrose pas. Mieux, elle pousse même sans soleil. Et se ressème joyeusement
(dans l’herbe des fossés !).
Si vous la coupez dès qu’elle fane, elle refleurit dans la foulée (on peut tenter le coup 3 ou
4 fois dans l’année !) Extra avec l’Aralia n° 121 et l’aster divaricatus n° 124.
(131) CONVALLARIA MAJALIS ‘FLORE PLENO MALTAT’
Géant double fleurs
Grandes clochettes à double rangée de pétales, blanches et parfumées, en mai.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Très rare forme géante du muguet à fleurs doubles, trouvé dans un vieux et beau jardin du
petit village de Maltat, à l’orée du Morvan….
La plante est forte et puissante, deux fois plus rapide qu’un muguet ordinaire.
Les fleurs sont vraiment doubles, comme des jupons froufroutants.
En bouquet, c’est charmant.
Le tout cache la terre, étouffe la saleté et fleurit partout. Sans le moindre soin !
Parfum saisissant. Entretien : néant (même dans les terres ultra-sèches).
Pour les coins bourrés de racines, pensez aussi au plus petit des Sceaux de Salomon :
Polygonatum humile n° 173 et à toutes les Vinca (n° 184 à 186).
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la « bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(132) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
Le vrai muguet rose
Petites clochettes roses en mai, parfumées.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Adorable petit muguet botanique, à fleurs roses. Aussi intrépide et aussi peu exigeant que
le précédent. Mais plus petit, bien qu’autant fleuri
Il pousse vite et fleurit dans les pires endroits.
Le meilleur couvre-sol sous les arbustes de printemps qui assèchent tout l’été (Forsythia !)
PS : comme le précédent, ce muguet ne boit pas de l’été.
Premières fleurs : le 1er mai.
Ravissant avec le bleu doux du Phlox laphamii n° 171 qui est aussi parfumé que lui.
(133) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Inratable : l’œillet stendhalien
Fleurs en pompons rouges et noirs, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil.
Très rustique (vie parfois brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir ! Deux couleurs, on ne peut plus romantique pour cet œillet de poète
atypique. Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver.
Vous le réussirez à coup sûr, partout pourvu qu’il ne manque pas de soleil.
On l’a même vu heureux au pied d’une haie de troène !
Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile comme tout,
en septembre ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte dans l’année).
Extra près du grand Dicentra blanc n° 136 et de l’ancolie n° 118.
(134) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif, même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les
pitoyables hybrides chlorotiques que l’on cultive, hélas, si souvent.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison
(en fleurs non stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin
de vous en occuper.
Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un peu au
sec, Son ami : le joli Phlox parfumé des clairières du Canada n° 171.
(135) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu de tous. Trop souvent on le plante en plein
soleil, alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des
branches l’aide à fleurir plus longtemps. Sobre, il boit peu et n’est pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
Il accompagne les hellébores N° 157 à 159 et les ancolies n° 118 à 120.
(136) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
Fleurir sous un cerisier ? En blanc…
Petits cœurs blancs, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Frère jumeau du grand Cœur de Marie rose, version blanc. Plus dense, plus vert de feuille,
il fleurit tout autant. Mieux, il a une franche tendance à fleurir une seconde fois si on coupe
ses épis fanés sans tarder.
Les fleurs et le feuillage seront beaux bien plus longtemps s’il est planté à l’ombre légère
(surtout l’après-midi !).
Ses amis : la jolie ancolie parfumée n° 119 et l’Omphalodes bleu pur n° 168.
(137) DICTAMNUS ALBUS PURPUREUS
Trop top la fraxinelle, beurk la Nintendo
Grands épis rose pourpre en mai et juin, qui sentent super bon le citron en juillet-août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (supporte concurrence des racines d’arbuste).
Culture : pousse partout, même dans le caillou. Soleil, ombre légère. Ultra rustique
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Vos bambins kiffent pas l’jardin ? Y’en a que pour le net, les SMS ? Pas de panique.
Vous avez une dernière chance pour faire comprendre à ces crânes d’œufs que les fleurs,
c’est la méga teuf : plantez-les devant votre Dictamnus. La vraie fraxinelle qui sniffe le
citron frais. La plante qu’est cool, qu’on bine pas, qu’on n’arrose pas.
Celle qui flashe les soirs d’orage quand on craque une allumette (genre feu grégeois,
étincelles et tout).
Tout ça chez maman. Trop bien, le jardin
PS : il existe aussi en blanc… Nous en aurons l’an prochain.
PSS : le joli Gillenia n° 156 est son alter ego américain. Un duo top pour les lisières au frais.
(138) DISPOROPSIS PERNYI
Mon Oncle d’Amérique…
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le plus doté des parents américains de nos braves muguets et
sceaux de Salomon européens. Fabuleux, comme tout bon oncle d’Amérique, il a tout,
en plus, en mieux : 1) Feuillage top class, même l’hiver 2) Floraison démente (3 fois plus
longtemps qu’un muguet) 3) Pêche d’enfer (radieux en lisière des arbres, haies et arbustes,
à l’ombre comme au soleil, avec ou sans calcaire).
Seul entretien : en mars, coupez le feuillage de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles, toutes fières de leur nouveau feuillage vert frais.
Bordez-le d’Epimedium rubrum n° 142 et de Vinca ‘Aureomarginata’ n° 184.
(139) DISPORUM FLAVUM
Sceau de Salomon de Mandchourie
Très grandes fleurs jaune vif, en avril-mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Du soleil vif à l’ombre dense. Ultra rustique.
Un autre cousin lointain de nos Sceaux de Salomon des forêts, aux fleurs gigantesques.
Le feuillage splendide jaillit d’un coup au printemps, la floraison est presque instantanée.
Aussi heureux en plein cagnard, sans une goutte d’eau, qu’à l’ombre d’un arbre ou d’une haie.
La touffe est superbe jusqu’à la veille de l’hiver. Les racines sont sages et la plante est
programmée pour être pluri-centenaire…
Ravissant près du cœur de Marie blanc n° 136. On peut aussi le border d’un tapis de petits
Sceau de Salomon japonais n° 173
(140) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
Celui qui a dit stop au Thuya (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes jaune doux et soufre clair, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Floraison spectaculaire (la « fleur des elfes ») et un feuillage d’enfer même l’hiver.
Valeur sûre, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables.
Sous l’ombre dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du
voisin, entre deux Forthysia. Voire carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une
cépée de bouleau… Dans tous les cas, il gagnera.
Entretien : couper le vieux feuillage en février (pour mieux voir les fleurs printanières).
Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », pensez aussi au Carex ‘Ice Dance’ n° 188.
C’est un couvre sol exceptionnel.
(141) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Ici, l’ombre…
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Moi aussi j’aime l’ombre, surtout sous les branches. Mon feuillage couvre le sol toute l’année.
Vert bronze en été, il passe au brun cuivré en hiver.
Mes fleurs éclatent de rire au printemps. Orange fluo, elles se voient de loin. Et durent très
longtemps.
Je ne demande qu’une seule chose : que l’on me débarrasse de mon vieux feuillage en février.
Mes fleurs auront alors plus de place pour jaillir d’un coup au printemps. D’autres couvre-sol
persistants qui aiment l’ombre des arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 169 et Vinca minor
‘Marie n° 186. Je couvre aussi bien le sol que mon cousin ‘Sulphureum’ n° 140.
(142) EPIMEDIUM X RUBRUM
De Louis XIV à l’Etoile Rouge
Etoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Descendant du célèbre Epimedium alpinum qui fut le couvre-sol préféré de Louis XIV, il est
encore plus ravissant, d’abord pour ses petites étoiles rouge vibrant, puis pour son jeune
feuillage charmant qui décline toutes les teintes de rouge, de pourpre et de vert tendre.
En été, il couvre bien le sol (sans être aussi étouffe-chrétien que les deux précédents car la
souche, quoique très robuste, s’étend moins).
Lui aussi préfère qu’on coupe son vieux feuillage à la fin de l’hiver.Les fleurs printanières se
voient alors bien mieux. Quand elles fanent, le nouveau feuillage brillamment coloré a toute
la place pour s’épanouir et nous enchanter. En pot, il se débrouille aussi fort bien.
Ses amis : le Lamiastrum n° 166 et l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 159.
“Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette
“dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs
comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans
traumatisme.Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(143) EPIMEDIUM x ‘AMBER QUEEN’
L’elfe d’été, Mérite de Courson !
Etoiles orangées, d’avril à la fin juillet (voir plus)
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : Aime pousser sous les arbres. Très rustique.
Ce superbe Epimedium d’origine asiatique n’est pas un robuste couvre-sol
comme les précédents. C’est une plante exceptionnelle, pour jardin raffiné
- 1er atout : sa floraison fabuleuse (tout le printemps et souvent tout l’été sans interruption)
et ses fleurs dominent largement le feuillage.
- 2e atout : son feuillage étourdissant et persistant en hiver
- à surveiller : il déteste le soleil direct et les expositions dégagées (on le plante donc sous
les arbres, pas à côté) et préfère les terre légères et riches en humus (attention dans les
sols lourds, argilo-calcaire).
Ravissant entre les Hosta n° 163 et 164. Dans les climats doux, on en fait de belles potées.
(144) EUPHORBIA ROBBIAE
Résistance gaullienne, croissance chinoise (COUVRE-SOL FORMIDABLE)
Grands épis émeraude fluo, de mars à mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Très rustique.
En Turquie, elle cavale dans les sous-bois de chêne, écrasant tout sur son passage (même
les millepertuis). Irremplaçable quand on rêve de grandes nappes de feuillages persistants.
Les fleurs flashent alors que l’hiver n’est même pas fini. Et son feuillage rutile toute l’année.
Dans les climats très froids (Morvan, Cantal, etc.), elle préfère être plantée sous les arbres.
Ailleurs, elle est géniale partout, même en plein soleil (sans eau !).
D’autres couvre-sols persistants qui courent sous les arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’
n° 169 et Vinca minor ‘Marie’ n° 186.
(145) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches ; petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques,
elle bondit tel Spiderman, rit au froid et au sec, roucoule dans les racines.
Bref, le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus
que l’on ne tond pas.
Une des rares plantes (avec le Geranium ‘Czakor’ n° 150 et les Vinca n° 184 à 186)
qui poussent au pied des Thuya.
(146) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Mangez-moi !
Fleurs blanches et doubles ; fruits ronds et rouges de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIème siècle, cette fraise des bois enthousiaste a d’adorables petites
fleurs doubles, comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits ronds et dodus sont aussi rouges que goûtus… Ils font la joie des enfants.
On la cultive aussi facilement que sa cousine Fragaria ‘Illa Martin’, tant à l’ombre qu’au
soleil, au pied des haies que sur les talus.
Son copain pour jouer dans les coins difficiles du jardin : Phlox laphamii n° 171.
(147) FRAGARIA VESCA ‘FRUCTO ALBA’
Blanc Made in Morvan !
Fleurs blanches et doubles ; fruits assez gros, allongés et blancs, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Aussi puissant que les précédents. Aussi couvrant, aussi résistant.
Ses fruits sont plus grands, sucrés et… blancs !
Cette « rareté » n’est ni une nouveauté anglaise, ni une fraise OGM… Nous l’avons trouvée
dans le gravier d’une cour de ferme du Morvan où il prospère depuis la nuit des temps…
Été 1976, hiver 1984 ou été 2003, il a tout connu. Cela ne l’a visiblement pas troublé.
Depuis, nous le cultivons au pied d’une haie de houx. Il a l’air d’aimer.
Une idée : un tapis de Fragaria ‘Fructo Alba’ au pied des longues clochettes lilas de
l’Adenophora n° 113.
(148) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines couvre-sol : les campanules ‘Blauranke’ n° 128 et Lisduggan’ n° 129
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(149) GERANIUM ENDRESSII
Couvre-sol addict
Fleurs roses, de mai à septembre (si on le taille en été, il refleurit dans la foulée)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Se fiche du froid.
Couvre-sol absolu, qui cavale au soleil, à l’ombre, dans les racines, les talus, la bonne
terre, la mauvaise, l’argile, le calcaire, etc.
Les touffes s’étalent à l’infini. Le feuillage persiste souvent en hiver. Les fleurs succèdent
aux fleurs. Aucun parasite ou maladie. Ce que l’on a trouvé de mieux pour écrabouiller la
saleté au pied ou entre les arbustes. Ou pour occuper le terrain dans un jardin « lointain »
où nul jardinier ne met les pieds (sauf week-end précipité). On le déplace quand on veut, où
l’on veut. On ne le loupe jamais. Il fleurit sans arrêt.
Extra comme bouche-trous entre les arbustes et au pied des grandes graminées.
(150) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
Choc et stupeur
Petites fleurs rubis foncé, en mai et juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Le plus : ses fleurs sont encore plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez ses cousins, les Geranium cantabrigiense
n° 148 et ‘St Ola’ n° 155.
(151) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
Lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre lègère. Rusticité totale.
Version chic et lumineuse du précédent. Plus fin, moins exubérant. Le feuillage est vert tendre, les fleurs blanc pur.
Le parfum toujours présent et les feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné… Exquis aussi en pot
D’autres plantes belles en terre comme en potées, même avec peu de soleil :
les Hosta n° 163 et 164 et les campanules ‘Blauranke’ n° 128 et ‘Lisduggan’ n° 129.
(152) GERANIUM X MAGNIFICUM
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
- Une touffe forte et dense, étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau même quand le thermomètre éclate en été, multicolore en automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Les premiers pieds plantés voici 29 ans dans un village du Morvan (Tazilly) dans une plate-bande
pauvre et brûlée par le soleil ont été superbes tous les ans, même en 2003.
Quand les « Geranium de luxe » peinent (‘Rozanne’ n° 65, entre autres), Geranium magnificum
réussit !
(153) GERANIUM NODOSUM
Spécialiste « ombre-racines » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, Nord, Est, ombre. Ultra rustique.
GENIAL ! Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre dense des grands hêtres
du Cantal.
Spécialiste du « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste, ombre,
nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit.
Il fleurit non stop de mai à septembre.
Deux autres pros des coins pas possibles : Euphorbia robbiae n°144 et Vinca ‘Marie’ n°186
Racines : tous les jardins ne sont pas logés à la même enseigne…
Dans les climats doux, un peu humide en été, les racines sont bien moins gênantes que
dans les climats chauds et secs en été (moins il y a d’eau, plus il fait chaud et plus les
arbres accaparent le peu d’eau qui reste en été).
Dans une terre riche et profonde, les racines des arbres s’écartent peu (elles ont de quoi
manger et boire sur place). Il y a donc moins de problème de concurrence.
Dans une terre pauvre et superficielle, les racines sont obligées de s’écarter pour boire
loin de l’arbre ce qu’elles peuvent boire juste dessous. Elles sont donc plus gênantes.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(154) GERANIUM PHAEUM ‘SAMOBOR’
Le black qui kif le froid
Fleurs noir grenat, en mai et juin, parfois aussi septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, Nord, Est, ou ombre légère. Ultra rustique.
Noir de fleur, noir de feuille... Le plus black des Geranium.
Celui qui se fiche du froid (il vient des montagnes) et du sec (fan des racines).
Celui qu’est pas une midinette : pas pour lui la bronzette, le soleil St Tropez.
Celui qui kif l’air frais, le Nord, l’ombre et les murs couverts de fougères.
Tous les coins du jardin où l’on va boire le blanc quand la canicule s’incruste.
Fichez-lui la paix quand il fleurit. Rasez-le quand il fane.
Etourdissant avec les émeraude fluo du printemps (euphorbe robbiae n° 144) et
les rose-bleu douceur de la jolie pulmonaire ‘Mrs Moon’ n° 177.
Dans ces coins-là, son cousin, Geranium nodosum, n’est pas mal non plus
(155) GERANIUM ‘ST OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin des Geranium macrorrhizum et cantabrigiense, il est tout aussi 1) parfumé
2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : le Gillenia trifoliata n° 156 et la petite ancolie du Canada n° 118.
(156) GILLENIA TRIFOLIATA
L’avenir est à ceux qui mangent tôt
Fleurettes charmantes, en étoiles blanches, de juin à juillet (jolis fruits acajou en été).
Feuillage splendide, très découpé, vert sombre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Les Gillenia poussent en clairière ou en lisière, en compétition permanente avec les racines
des arbres. Ce qui ne les empêche pas de fleurir. Leur secret ? Boire et manger avant les
autres, au printemps quand la nature est facile. Pendant l’été, quand les arbres et les
arbustes accaparent l’eau, ils vivent sur leurs réserves. C’est ainsi qu’ils fleurissent sans
gêne au pied des arbres partout où les autres fleurs sont affamées par les racines en été.
D’autres vivaces de lisières qui déjeunent tôt : Aralia racemosa n° 121, Geranium St Ola
n°155 et hellébore argutifolius n° 157.
(157) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
Fleurs amande hiver et printemps, feuillage étourdissant le reste du temps
Grandes grappes de fleur amande fluo, de février à mai.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Un feuillage fantastique qui persiste toute l’année et va de pair avec une étonnante
floraison hiver-printemps. Originaire de Corse, cette hellébore préfère la chaleur et
le soleil à l’ombre dense et l’humidité. C’est donc plus une plante de lisière que de sousbois (extra au pied des murs et au pied des haies).
Pour mettre en valeur les fleurs, coupez quelques feuilles en hiver. Cela allège les tiges
qui restent alors droites. En fin de floraison, le nouveau feuillage jaillit et cache ce qui est fané.
En été, les graines tombent sur le sol et germent alors au printemps suivant.
Pour l’accompagner : le Dictamnus purpureus n° 137, les Hesperis n° 160 et 161.
(158) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vraie rose de Noël d’autrefois
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de roses de Noël blanches, posé sur le coin
de l’autel. Pas de jardin de Curé sans elle…
Cette « rose » vit plus d’un siècle, accepte les pires coins du jardin (pied de haie, bosquet
d’arbustes jamais arrosé, nord, ombre sèche, etc.).
Son péché mignon ? Un mulch étalé autour de la touffe. Ce mulch sera composé d’humus
(compost maison, terreau bas de gamme) auquel on ajoutera une petite poignée de
coquilles d’huîtres broyées.
(159) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Fleurir sous un marronnier ?
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (mêmes celles des marronniers !)
5) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage
dès la fin janvier. Cela ne me trouble pas.
Dans le grand talus du Jardin du Morvan, je fleuris dans un tapis de Vinca ‘Marie n° 186.
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(160) HESPERIS MATRONALIS
Pour son parfum
Epis mauve doux, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
On l’appelle aussi « Julienne des Dames ». Le soir, son parfum est étourdissant.
C’est une bisannuelle. Elle germe à la fin de l’été, prospère en hiver et explose de fleurs au
printemps. En été, la plante sèche, les graines tombent sur le sol, germent avant l’automne
et… tout recommence ! En plantant un seul pied, vous en aurez donc des dizaines l’année
d’après. Active pendant la saison fraiche (automne-hiver-printemps) et en sommeil en été,
elle se fiche de la sècheresse estivale et réussit dans les recoins ingrats du jardin, (même
en lisière des arbres et des haies, là où les racines chipent toute l’eau).
Compagnes idéales : les ancolies n° 118 à 120 qui aiment les mêmes ambiances de lisière,
souvent terriblement sèches en été.
(161) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche : mode d’emploi
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Sœur de la précédente. Elle aussi disparait après la floraison mais non sans avoir laissé
une ribambelle de graines, gage d’une méga floraison l’année suivante.
- les Hesperis se ressèment là où la terre est propre, pas dans les mauvaises herbes !
La base du pied doit être propre pour que les graines qui tombent sur le sol en été puissent
germer dans la foulée.
- (quand les graines sont mûres et tombées à terre, vous pouvez tout couper pour laisser la
place aux nouveaux plants qui vont bientôt germer).
La Monnaie du Pape (Lunaria annua ‘Alba’ n° 167) lui ressemble, en plus grand et plus
hâtif. Elle sent presque aussi bon et se ressème aussi.
(162) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol remarquable et durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, blanc rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe mauvaises-herbes, persistant en hiver et à la floraison très
longue et ultra légère. Le feuillage est pourpre vif au printemps et bronze brillant le reste
du temps. Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une
des meilleures heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette fichue
maladie qui fragilise si souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on multiplie
à tour de bras en culture in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants initiaux).
Deux graminées mi-soleil, mi-ombre pour lui tenir compagnie : le Chasmanthium n° 189 et
le Millium n° 193.
(163) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
Petite, rapide, fleurie !
Fleurs lavande, en juillet-août.
Hauteur 35 cm (en fleurs), distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Golden Tiara’ a de petites feuilles rondes vertes et or. Au printemps, l’effet est saisissant !
La floraison d’été est spectaculaire : les fleurs dominent largement le feuillage.
Cette petite Hosta hyper-colorée est recommandée pour les jardins ombrés et pousse
remarquablement bien en pot.
Son ami : le plus hâtif des Tricyrtis (n°183).
(164) HOSTA ‘LEMON LIME’
Feuille citron, fleur jacinthe des bois
Fleurs de jacinthes bleues en juillet-août.
Hauteur 40 cm (en fleurs) distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Une toute petite Hosta, pas plus haute qu’un pamplemousse mais large comme un plat à
tarte, bourrée de feuilles minuscules en quartier de citron.
Toute dorée au printemps, elle disparait en été sous une forêt d’épis clochettes digne de la
plus chic des jacinthes des bois. Des fleurs très différentes de celles des grandes Hosta.
Extra en pot (même sur le rebord d’une fenêtre).
Pour faire chanter ses fleurs, pensez au rose vif du Dicentra eximia n° 134 qui fleurit d’avril
à octobre et au petit iris au parfum de prunes n° 165.
Hosta : mode d’emploi
Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remets de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(165) IRIS GRAMINEA
L’iris tarte aux prunes
Fleurs bleu à peine pourpre en mai et juin, parfum de prune sucrée.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
- il pousse en touffe ultra fine, comme un Carex.
- il sent super bon la prune (comme les tartes de bonne-maman, quand nous étions enfants).
- il adore pousser à mi-ombre, au pied des arbustes et des haies, et se fiche de la sécheresse.
La première année, il s’endort en été et vous serez très inquiet… Rassurez-vous, il repoussera
au printemps.
Mignon comme tout avec le frais Lamiastrum qui suit :
(166) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
Or et argent pour recoins difficiles du jardin
Fleur or clair, en mai et juin.
Hauteur 25 cm distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Boule d’argent scintillant à la fin de l’hiver, parsemée d’or au printemps.
Le tout frais et lumineux. Il se plaît dans les recoins sombres du jardin. Tant à l’arrière des
massifs (on ne voit que lui au printemps, avant le réveil des autres fleurs) qu’au pied des
haies et en lisière des arbustes.
En été, il s’endort à moitié. On fait une taille-toilette, en gardant juste les feuilles du bas.
Excellent couvre-sol pour exposition difficile, robuste mais pas envahissant, il accompagne
les fleurs bleu pur de l’Omphalodes n° 168 et les petites étoiles scintillantes de l’Epimedium
rubrum n° 142.
(167) LUNARIA ANNUA ‘ALBA’
Monnaie du Pape, Blanc
Epis blanc pur, au parfum exquis en avril-mai.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche en été). Ombre ou Soleil. Ultra rustique (meurt après la
floraison mais se ressème à l’infini).
Monnaie du Pape blanche et parfumée. Plus éclatante que la classique violette (surtout à
l’ombre des arbres). Cette fleur de lisière a la gentillesse de se ressemer dans les coins
les plus ingrats du jardin, là où la terre est sèche l’été avec un sol gorgé de racines
d’arbres. Vous l’installerez à l’ombre comme au soleil.
Pour ensemencer votre jardin, un plant suffit : planté en septembre, il grossit l’hiver et fleurit
au printemps suivant. Les graines vont murir et germer l’année d’après. Vous en aurez un
peu partout, au fond des massifs, là où la terre restait nue jusqu’à présent.
Les Hesperis n° 160 et 161 fleurissent juste après elle. Eux aussi se ressèment à l’infini.
(168) OMPHALODES VERNA
Les yeux de la Reine
Grandes fleurs de myosotis, bleu pur, de février à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Petit couvre-sol à très longue floraison et croissance rapide qui court au pied des arbustes
et des rosiers, cachant le sol là où vous ne pouvez pas bêcher. Dans les régions très
froides, il aime pousser sous le couvert des branches des arbres (là où le soleil perce en
hiver et au printemps, avant que les feuilles ombrent le sol en été). Ses fleurs ont le bleu
des yeux de Marie-Antoinette... Au petit Trianon, elle en avait truffé tous les bosquets.
Ravissant au pied de l’ancolie ‘Yellow Queen’ n° 119 , en contrepoint du Lamiastrum n°166.
PS : ne confondez pas cet Omphalodes verna (super costaud) avec l’Omphalodes
cappadocica (super chochotte).
(169) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf les terres contenant du calcaire actif. Ombre ou soleil atténué.
Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Supporte l’air pollué des villes, tout comme la Vinca ‘Marie’ n° 186 et les deux saxifrages
n° 179 et 180.
(170) PETASITES xxx
Petasites géant de l’arboretum de Balaine
Fleurs en gigantesque épis (plus d’un mètre), en mars-avril-mai
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (supporte les racines d’arbre et arbuste).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, ombre (boit peu à l’ombre).Ultra-rustique
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Mes feuilles sont colossales, mes fleurs gigantesques. Je couvre le sol, j’écrase la saleté.
Les enfants se cachent dans mon feuillage. Je suis presque l’égal d’un Gunnera géant,
version ultra-ultra rustique… Ne me confondez pas avec mon cousin, le Petasites japonicus
‘Giganteus’. Je lui ressemble, c’est vrai. Mais mes feuilles sont plus coriaces, je tiens mieux
au sec et mes fleurs gigantesques sont mille fois plus belles. Né sous x, nul ne connait mon
vrai nom. Tout ce que l’on sait, c’est que je pousse à merveille dans l’arboretum de Balaine
depuis le 19ème. Sans doute suis-je une espèce botanique rapportée d’Amérique par Aglaée
Adanson... Dans le même style fleurs et feuillage déments, le Rodgersia n° 178 (très résistant au sec, contrairement à ce qu’on croit).
(171) PHLOX DIVARICATA ‘LAPHAMII’
Bouquet lavande pour bois clair, lisière et clairière
Bouquet de petites fleurs lavande, très parfumées, d’avril à juin.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Petit Phlox canadien, ultra rustique et facile comme tout. Il pousse d’un coup au printemps,
avant le réveil des arbres et des arbustes. Il se couvre tout de suite de fleurs et explose de
couleur et de parfum jusqu’en mai.
En juin, vous pouvez le raser. Il dormira à moitié jusqu’à l’année suivante, sans le moindre
soin.Il pousse autant dans les lisières bien éclairées qu’en plein soleil
Top class près de l’ancolie parfumée ‘Yellow Queen’ n° 119 et des petites fleurs doubles du
fraisier couvre-sol n° 146.
On le plante aussi à l’arrière des grandes fleurs d’été du chapitre I (il fleurit bien avant elles
et ne les gêne pas).
(172) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sol. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée,
résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans
un coin truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui au moins pousse vite,
couvre et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquets secs).
Superbe avec les Tricyrtis n° 181 et 182.
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis que tout le
monde connaît.
(173) POLYGONATUM HUMILE
Le plus petit Sceau de Salomon du Monde
Tapis compact de clochettes blanches, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Tout petit Sceau de Salomon japonais qui pousse non pas en grosse touffe comme
les espèces européennes, mais en « moquette » couvre sol. Le feuillage, vert luisant,
est ravissant. Il est couvert de clochettes couleur goutte de lait.
Ne buvant presque pas l’été, il supporte bien la concurrence des terribles racines des
grands arbustes classiques des jardins (lilas, Forthysia, groseillier à fleurs, spirée, etc.).
On en fait aussi de très jolies potées. Extra avec l’iris parfumé n° 165.
D’autres couvre-sols à planter au pied des arbustes : Epimedium ‘Sulphureum’ n° 140 et
Vinca n° 184 à 186.
(174) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
Le plus grand Sceau de Salomon du Monde !!!
Très grands épis parsemés de clochettes roses, en mai et juin, feuillage spectaculaire.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Très grand Sceau de Salomon chinois, qui pousse non pas en large touffe comme les
espèces européennes mais en grandes colonnes, comme un lis puissant, altier et léger.
Le feuillage mérite quatre étoiles. Les feuilles sont ultrafines, les pousses pourpre-rosé.
Le tout parsemé de petites clochettes roses au printemps.
La souche est quasi éternelle.
La touffe est splendide avant, pendant et après la floraison. Une plante de très grande
classe que l’on encadrera avec un Rodgersia n° 178 et une touffe de Dicentra spectabilis
‘Alba’ n° 136.
(175) POLYGONUM FILIFORME
Mizuhiki ?
Longs épis filiformes et recourbés, parsemés de grains rouges, d’août à octobre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin. Ultra rustique.
La plus légère des renouées. Le feuillage est délicatement marbré presque toute l’année.
Les fleurs sont aussi belles que surprenantes : des guirlandes de grains de blé rouge vif,
à la queue leu leu sur de longs épis arqués.
Charmant en pot comme au jardin. Très tolérant à la sécheresse quand il n’a pas trop chaud
l’après-midi. C’est le «Mizuhiki» des bouquets japonais.
Les semis naturels permettent de faire des cadeaux appréciés. D’autres vivaces aux semis
spontanés : Dicentra eximia n° 134 et Viola labradorica n°187.
(176) POLYGONUM RUNCIFORME
Couvre-sol dément cherche massif d’arbustes à coloniser fissa.
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronze et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin :
le temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant au pied des Tricyrtis n° 181 et 182.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(177) PULMONARIA SACCHARATA ‘MRS MOON’
Les 12 mois de Mrs Moon
Fleurs bleu et rose, en avril et mai. Feuillage maculé d’argent le reste du temps.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Les vraies pulmonaires sont d’excellents couvre-sol pour talus, bords de haies et lisières
d’arbustes. Heureuses au soleil comme à l’ombre, aussi belles en fleurs au printemps
qu’en feuilles (même l’hiver !).
‘Mrs Moon’ est un des plus anciennes sélections. Elle a la robustesse des pulmonaires
sauvages, le charme d’une méga floraison et d’un superbe feuillage marbré d’argent
(génial en hiver !). Les semis naturels sont presque fidèles et source de découvertes
sympathiques.
Très beau contraste de feuillage avec l’Anthriscus pourpre n° 117 et les petites Hosta
dorées n°164.
(178) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
Vivace, coriace et pas vorace
Somptueux feuillage... de marronnier ! Epis barbe à papa, crème, en juillet-août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine.
Les mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier surmontées de grandes fleurs
qui ne sont pas sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît.
Le tout à l’échelle mais à un mètre du sol !
Bien plus tenace au sec que l’on ne le prétend dans les livres de jardinage, il est presque
indestructible dans un massif ombré pendant les heures chaudes de la journée.
Très beau près des tiges altières du Polygonatum géant n° 174, avec une moquette
de saxifrage n° 180 à ses pieds (en ce qui concerne ce dernier, un pied suffit :
il pousse à la vitesse grand V).
(179) SAXIFRAGA FORTUNEI ‘MAÏGRUN’
Une dernière fleur et au lit !
Etoiles blanches, ultra légères, d’octobre à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines des arbres).
Culture : terre humifère. Ombre. Ultra rustique quand il est cultivé sous des branches d’arbres.
Brouillard de petites étoiles blanches qui s’épanouissent très tard, juste avant que le jardin
aille se coucher. Ce sera sans doute la dernière fleur de votre jardin cet automne
Il est très facile à cultiver. Le tout, c’est d’avoir compris qu’il est fait pour fleurir sous
les branches d’arbres qui le protège du soleil en été et des premières gelées d’automne.
Son feuillage persiste en hiver. Un froid dément le fripera mais sans réel dommage.
A l’ombre, vous ne l’arroserez pratiquement jamais.
On l’aime autant pour son superbe feuillage vert très clair que pour sa floraison étoilée.
Un Epimedium ‘Amber Queen’ n° 143 lui tiendra compagnie.
Il aime les mêmes ambiances et fleurira avant lui, tant au printemps qu’en été.
(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Heureux tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. C’est donc un parfait couvre-sol
persistant au pied des murs Est et Nord (un muret, voire le rebord d’un escalier, suffit).
Il se plaît aussi à l’ombre des petits arbustes et adore courir dans le gravier.
Vigoureux, il pousse comme un fraisier, avec des stolons sains et joyeusement colorés.
L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut. Ses fleurs sont exquises et
son feuillage persistant marbré d’argent, étourdissant 12 mois sur 12. Pour l’accompagner :
tout ce que vous voulez dans ce chapitre, pourvu que cela soit à l’ombre l’après midi.
(181) TRICYRTIS ‘BLAUE’
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Fleurs pourpre clair puis bleues, d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols sauf les très calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles des rosiers). Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières, lisières et
sous-bois clairs, ils adorent pousser dans le feutrage des racines des arbres et des haies,
là où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre l’après midi) et les pieds au sec
(les racines des arbres et des haies pompent l’eau en été).
‘Blaue’ fleurit d’abord pourpre en été. Si les nuits sont froides et les journées bien ensoleillées
en septembre, le contraste de température fait passer les fleurs du pourpre... au bleu.
Ce bleu magique de notre enfance, quand nous laissions tomber une goutte d’encre Pélikan
dans un verre d’eau.
A planter tout près de l’anémone n° 115 et l’aster divaricatus n° 124.
(182) TRICYRTIS ‘EMPRESS’
Fleurs géantes
Très grandes fleurs crème, ponctuées de pourpre sombre, d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols sauf les très calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles des rosiers). Très rustique.
Ses fleurs géantes sont démentes de la fin de l’été à l’automne.
Lui aussi porte beau feuillage, propre et sain (bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en
dire autant !!!)
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil
brûlant de l’après-midi.
Deux amis : Polygonum filiforme n° 175 et l’anémone blanche n° 115.
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(183) TRICYRTIS LATIFOLIA
Le seul à fleurir dès juillet
Fleurs d’orchidée, jaune d’or ponctuées de pourpre, de la fin juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Les deux précédents fleurissent à partir d’août.
Lui prend tout le monde de vitesse et se couvre « d’orchidées » dès juin-juillet.
Son feuillage sain couvre bien le sol jusqu’en automne.
Planté à mi-ombre, vous n’aurez presque jamais besoin de l’arroser.
Extra pour prendre le relais du Cœur de Marie n° 135.
(184) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs bleu doux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Aussi tenace que les pervenches sauvages, avec le charme d’un feuillage crème et or.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
(185) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
La plus sweet…
Petites fleurs blanches, à touche-touche, en février-mars-avril.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique
Bien plus rase-motte que la précédente. Miniature, elle « moquette » plus qu’elle ne
tapisse, ses feuilles sont toutes petites, pointues et vert clair. Aussi saines, bien sûr,
été comme hiver. Incroyablement florifère, ses fleurs sont à touche-touche.
Blanches et lumineuses, elles ensoleillent les recoins sombres et froids du jardin.
Parfaites aussi au pied des arbustes cultivés en pot.
Pour la faire pousser plus vite, étalez du terreau bas de gamme entre les touffes,
après la plantation. Ce mulch aide les racines à mieux se développer et empêche
les mauvaises herbes de germer.
(186) VINCA MINOR ‘MARIE’
Ecran total (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (souvent aussi en automne)
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
La plus robuste de toutes.
Deux fois plus de fleurs, deux fois plus longtemps qu’une pervenche ordinaire. Avec un
pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et une vitesse de croissance impressionnante.
Heureux dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers : Geranium Czakor n° 150 et Geranium nodosum n° 153.
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année
sur deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(187) VIOLA LABRADORICA
Un zeste d’humanité quand le béton menace
Fleurs violettes de mars à mai (deux fois plus longtemps qu’une violette classique).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, ombre comme soleil. Ultra rustique, semis abondants.
Des fleurs émouvantes. Un feuillage chocolat croquant, spectaculaire toute l’année.
Cette violette bien pensée a le toupet de fleurir dans les coins les plus austères (entre deux
parpaings, au pied d’un escalier, contre une rampe de garage, etc.).
Les semis spontanés feront le tour du jardin, partout où le sol restait alors bêtement nu.
Arrosage incongru. Va avec tout, partout.
Dans le style « je me ressème tout seul », plantez l’ultra fin Polygonum n°175 et l’ancolie
‘Yellow Queen’ n° 119 (la seule qui soit parfumée !).
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
LES TRICYRTIS... De bons esprits vous expliqueront qu’ils aiment l’humidité. Et qu’il faut
donc beaucoup les arroser. C’est une absurdité. Les Tricyrtis sont moitié lis, moitié orchidée
(que les chiens de garde botanistes nous pardonnent ce raccourci). Ils détestent être trop
arrosés. En fait, ils se fichent de la sécheresse. En revanche, ce qui est vrai, c’est qu’ils
aiment avoir la tête au frais. Comme vous, quand vous allez vous abriter sous un arbre en
été. Sous un pommier ou entre deux azalées, il fait aussi sec qu’ailleurs (et même parfois
plus) mais l’air est moins brûlant. L’endroit rêvé pour faire la sieste.
Et le meilleur emplacement que vous puissiez trouver pour cultiver vos Tricyrtis.
On résume : trouvez un recoin du jardin à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la
journée et plantez-y vos Tricyrtis
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées. Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Miscanthus ‘Strictus’ n°195
(188) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Sous un arbre, c’est la galère :
1) l’ombre étouffe la vie 2) le sol est plein de racines qui chipent toute l’eau.
On a donc besoin d’un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’.
Il accepte tout. Et garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel
des vivaces) l’a sacré “meilleure plante de l’année”.
D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même en terre aride : Geranium nodosum n° 153
et Vinca ‘Marie’ n° 186.
(189) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
En fleurs en été, automne et hiver
Épis en « pomme de pin aplatie », couleur des blés, de la mi- juillet à mars.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Très rustique.
Au soleil, je pousse en colonne droite, frôle le mètre et apprécie un peu d’arrosage.
A l’ombre, je m’arrondis, deviens couvre sol fontaine et ne bois presque plus. Mes épis
façon « petites pommes de pin aplaties » sont couleur des blés dorés et sont superbes
d’août à mars (y compris l’hiver !) ! J’ai des feuilles de jeunes bambous or mais ne suis pas
envahissant (les bambous, si !). Elles persistent toute l’année.
PS : En pot, je me débrouille plutôt bien.
Une autre graminée aussi souriante à l’ombre légère qu’au soleil : le Phalaris n° 198.
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(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur son rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (accepte, sans l’aimer, la concurrence des
racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la
brise... Frugale, elle fleurit dans une pelletée de terre entre deux rochers.
Faites-en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin :
elle est aussi belle en janvier-février qu’au cœur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : Armeria n° 44,
sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 97 et thym corse n° 106.
(191) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
La grande copine des Sedum
Touffette de fines feuilles bleues, épis bleutés.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Plus bleue, plus robuste, plus durable, ‘Elijah Blue’ a été élue meilleure fétuque de l’année.
Avec une mention «valeur sûre» (elle ne se «creuse» pas et tient le choc pendant
les températures extrêmes). Cette petite graminée touffette pousse avec vigueur pendant
les saisons fraîches (fin d’été et printemps). Superbe été comme hiver.
Géniale avec les Sedum n° 97et n° 99.
Une taille légère de fin d’hiver (juste avant la pousse nouvelle) la rend plus belle encore.
Son seul défaut : elle est très difficile à prendre en photo…
(192) HAKONECHLOA MACRA
Vers l’autonomie du jardin
Feuillage fontaine, vert brillant d’avril à novembre et brun en hiver. Epis légers de septembre à
novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Fontaine cascade habillée de vert frissonnant l’été et de brun l’hiver. Elle pousse dans les
clairières des montagnes de Honshu (Japon). Ses épis de fin d’été sont légers. L’ensemble
couvre le sol en lisière des arbres et des haies (avec un Polygonum n° 175 ou 176).
Une fois planté, un Hakonechloa se débrouille tout seul. Sans soin.
Les plants proposés ici sont d’une qualité “exceptionnelle”, ils seront spectaculaires dès l’an
prochain.
(193) MILLIUM EFFUSUM ‘AUREUM’
Rayon de soleil
Epis dorés scintillants, de mai à juillet.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Graminée légère et dorée, qui adore le froid, le soleil du matin et les gelées de printemps.
L’hiver à peine terminé, son feuillage étincelle d’or et de citron frais.
De la mi-mai à la mi-juillet, ses épis scintillent d’or et d’émeraude.
A noter : une très bonne résistance au sec, surtout s’il est à l’ombre pendant les heures
brûlantes. L’idéal : du soleil le matin, de la fraîcheur l’après midi.
Génial pour illuminer les coins sombres du jardin.
Ses copines : les ancolies n° 118 à 120 (pour l’accompagner au printemps) et le Tricyrtis n° 181
(pour prendre le relai en fin d’été).
(194) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes ET du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes l’aimeront avec les deux Helianthus n°17 et 18.
(195) MISCANTHUS SINENSIS ‘STRICTUS’
L’antidote thuya ?
Grands épis argent, puis dorés, de septembre à novembre.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Une touffe colonne, droite et ferme. L’effet brise-vent est aussi efficace qu’avec le
Miscanthus giganteus mais le feuillage est plus spectaculaire : zébré d’or de la tête au
pied. Le gel brunit les feuilles, sans les abîmer. On les coupe en février, pour faire place
aux nouvelles pousses de printemps.
Un Miscanthus indestructible, propre et durable. Le meilleur quand on veut une haie droite,
étroite et impénétrable (pour remplacer les thuyas ?). Effet boeuf avec le grand Rudbeckia
n° 31 et les verveines n° 110.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(196) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
Hydrophobe, frigorifuge et caloriphage
Brassée d’épis rose pourpré en septembre-octobre, puis dorés jusqu’en février.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1,20 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil (même très chaud). Ultra rustique.
D’une résistance hallucinante au vent, au brûlant, au sec et au glacé. Le feuillage jaillit en
avril, en colonne parfaite. Il se couvre d’un brouillard d’épis, d’abord pourprés de la mi-août
à octobre, puis dorés en hiver (jusqu’en février). Comme la plupart des grandes graminées,
il se taille fin février… C’est d’ailleurs un déchirement car il est toujours aussi beau qu’au
début de l’hiver. Mais les jeunes pousses ne demandent qu’à sortir, elles ne doivent pas
être gênées. Superbe derrière une bordure de grands sedums ‘Matrona’ n° 98.
(197) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit frère du précédent. Aussi résistant.
Planté à contre jour, son feuillage en colonne étroite scintille de la mi-août à la fin novembre
de toutes les nuances d’orange-rouge.
Il tient aussi bien au vent qu’à la pluie.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters.
D’une facilité de culture déconcertante.
A résisté aussi bien aux pluies diluviennes 2007 qu’à la canicule 2003.
Un trio anti-sec : Panicum, aster ‘Monte Cassino double’ n° 51 et Sedum n° 96.
(198) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
La « quatre saisons »
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Spectaculaire en janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembredécembre ! Le seul Phalaris compact : il n’envahit pas.
Son feuillage est tricolore au printemps, vert et blanc en été et parchemin l’hiver.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil, au sec qu’au frais.
Prévoir une taille légère en juin (on coupe aux deux tiers de la hauteur du feuillage,
pour le rajeunir et supprimer en même temps les épis qui n’ont pas d’intérêt) et
une en février (on coupe tout, juste avant la repousse de mars).
Beau partout, avec tout. Beau dès le premier été.
(199) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
Sans eau, très beau
Epis drus, flashant de septembre à novembre. Feuillage coriace, vert en été, teinté de rouge ensuite.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche ou trempée). Soleil (même très chaud) ou ombre légère.
Ultra rustique.
Un buisson puissant et durable, aux feuilles bambou, vertes l’été, rouges l’automne. Aux
épis larges et drus... Ce genre de plante que l’on installe une fois pour toutes. Qui tient
aussi bien à l’ombre qu’au soleil. Qui ne nous lâche pas. Un moral de chien de berger, sûr
de lui et de sa mission : couvrir le sol, fleurir l’été, rougir l’automne. A planter avec d’autres
valeurs sûres : aster ‘Lady in Blue’ n° 48, Gaura n° 61 et Verbena n° 110.
PS : ‘West Lake’ ressemble à un bambou... mais ne drageonne pas et reste à sa place (pas
les bambous !)
(200) STIPA TENUIFOLIA
Vaporeuse, aérienne, céleste, éthérée…
Touffe ultra légère d’épis-feuilles, toute l’année.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (et prolifique !).
Cheveu d’ange, ultra légère, toujours en mouvement.
Heureuse partout où brille le soleil, dans une pelletée de terre et trois cailloux.
Il ne vit pas très longtemps mais ses semis naturels prennent le relais : Chaque année, au
printemps, vous aurez le bonheur de voir naître une ribambelle de jolis enfants autour de
vos premiers plants. S’il y en a trop, un simple coup de binette fera place nette.
Entourez-la de petites fleurs vagabondes qui se ressèment à l’infini (Viola bleue n° 112 ou
viola pourpre-noir n° 187).
Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison
Les plantes de ce catalogue automne ne seront pas toutes dans le prochain catalogue printemps 2013.
De même, les plantes du prochain catalogue 2013 ne seront pas toutes dans le catalogue
automne 2013 !
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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CHAPITRE V LES POMMIERS ANCIENS DU MORVAN
ET S’IL FALLAIT CHOISIR…
10 plantes pour un jardin sec :
Achillea ‘Wesersandstein’ n° 36
Convallaria majalis ‘Rosea’ n° 132
Euphorbia wulfenii n° 59
Phlomis russeliana n° 86
Serratula seoanei n° 101
Centranthus ruber ‘Albus’ n° 54
Chrysanthemum ‘Clara Curtis’ n° 56
Limonium hungaricum n° 72
Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 97
Viola labradorica n° 187
10 plantes pour jardin gourmand :
Allium tuberosum n° 42
Fragaria vesca ‘Illa Martin’ n° 145
Hemerocallis ‘Judge orr’ n° 68
Myrrhis odorata n° 76
Satureja alternipilosa n° 92
Calamintha glandulosa n° 53
Fragaria vesca ‘Fructo Alba’ n° 147
Mertensia maritima n° 75
Origanum ‘Thumbles Variety’ n° 81
Thymus herba barona citrata n° 106
10 plantes pour pot et bac (balcon ou terrasse) :
Allium tuberosum n° 42
Coreopsis verticillata ‘Moonbeam’ n° 58
Hosta ‘Lemon Lime’ n° 164
Jovibarba hirta ‘Purpurea’ n° 69
Sedum sieboldii n° 99
Armeria maritima ‘Rubrifolia’ n° 44
Hosta ‘Golden Tiara’ n° 163
Phalaris ‘Strawberries and Cream’ n° 198
Sedum ‘Matrona’ n° 98
Sempervivum roseum fimbriatum n° 100
10 plantes en fleur pour l'été :
Aster x ‘Nolay’ n° 50
Gaura lindheimeri n° 61
Geranium ‘Rozanne’ n° 65
Polygonum amplexicaule ‘Fire Dance’ n° 26
Perovskia ‘Little Spire’ n° 85
Coreopsis ‘Zagreb’ n° 57
Geranium ‘Dilys’ n° 63
Kalimeris incise ‘Madiva’ n° 19
Polygonum microcephala n° 28
Verbena bonariensis n° 110
10 plantes pour jardinière nulle :
Aster dumosus ‘Lady in Blue’ n° 48
Fragaria vesca ‘Flore Plena’ n° 146
Geranium endressii n° 149
Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 17
Physalis franchetii ‘Zwerg’ n° 172
Campanula ‘Blauranke’ n° 128
Geranium sanguineum ‘Elsbeth’ n° 66
Geranium macrorrhizum ‘Czakor’ n° 150
Nepeta ‘Six Hills Giant’ n° 77
Sedum ‘Autumn Joy’ n° 96
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Odile et son tracteur dans la pépinière en hiver…
Les joyeux membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan, à Courson…
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CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter seulement à partir de novembre, est-ce vrai ?
En novembre-décembre, tout dort déjà. C’est donc le meilleur moment de planter les arbres et les rosiers qui sont vendus
« à racines nues ». Leurs grosses racines ont été mises à l’air et coupées à coups de sécateur, les petites radicelles ont
disparu ou séché au soleil. Bref ces arbres et ces rosiers ne peuvent ni boire ni manger.
On comprend donc pourquoi il est indispensable de les planter à « la sainte Catherine », pendant la saison de repos,
quand ils ont perdu leurs feuilles. Si on les déplaçait plus tôt (à l’époque où ils sont tout en feuilles), ils mouraient
tout simplement de soif !
Nos vivaces, c’est très différent : elles sont en pot, pleines de vie, de racines bien fraîches et de petites radicelles frémissantes.
Pourquoi attendre la saison du repos de la végétation pour les planter ? Cela sert à rien.
Mieux encore, si vous les mettez en terre dès septembre, comme la terre est encore chaude, elles commenceront tout de suite
à pousser. C’est toujours ça de gagné pour l’année suivante !
« Mais en septembre, tous mes massifs sont encore pleins de Dahlias et de fleurs annuelles… ou de mauvaises herbes…
comment faire pour planter tout de suite mes vivaces ? ».
C’est tout simple. Faites comme les jardiniers d’autrefois qui mettaient tout en jauge (en enlevant le pot en plastique surtout),
dans un coin libre du potager ou au bout de massif. Sur un mètre carré, on plante ainsi provisoirement plus de 40 plantes.
L’intérêt ? Vos plantes on juste la place qu’il faut pour faire de nouvelles racines dans la terre de votre jardin. Elles accumulent
donc des forces dès septembre, ce qui aidera à mieux pousser l’année suivante. Quand vos massifs seront libres, nettoyés et
bêchés, il vous suffira de transplanter vos plantes de la jauge à leur emplacement définitif. Pas de panique, prenez votre temps :
vous avez jusqu’à la fin mars pour faire ce petit déménagement…
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont septembre/octobre et mars/avril. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de
commande.
- Les commandes reçues de novembre à fin février sont expédiées dans les 8 jours suivant la réception de votre bon de
commande sauf par temps de neige.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures, du 27 août au 31 octobre 2012
et du 1er mars au 30 avril 2013.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi du 27 août au 31 octobre 2012
du 18 mars au 30 mai 2013.
- Sur rendez-vous le reste de l’année
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Utilisez ce bon de commande du 27 août 2012 au 1er mars 2013.
En mars 2013 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,50 Euros.
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200
Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,50 Euros figurant dans une case
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
15 Euros
- de 21 à 40 plantes :
19 Euros
- de 41 à 70 plantes :
24 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
n°
= ................. Euros
+............... Euros (frais de port)
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
TOTAL GENERAL = .................Euros
En septembre et octobre : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
De novembre à février : expédition des plantes dans les 10 jours (sauf par grand gel et neige)
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
(3) AGASTACHE RUGOSA ‘GOLDEN JUBILLEE’
(4) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
(5) ARTEMISIA VULGARIS ‘ORIENTAL LIMELIGHT’
(6) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
(7) ASTER ‘HENRI PICOT’
(8) ASTILBE CHINENSIS ‘TROLL’
(9) ASTILBOIDES TABULARIS
(10) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
(11) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘BRIGHTSIDE’
(12) DARMERA PELTATA
(13) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
(14) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
(15) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
(16) HELENIUM ‘KUPFERSPRUDEL’
(17) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
(18) HELIANTHUS GIGANTEUS
(19) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
(20) LYSIMACHIA CLETHROIDES
(21) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
(22) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
(23) PHLOX PANICULATA ‘BLUE PARADISE’
(24) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
(25) PHLOX PANICULATA ‘MORVAN’
(26) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
(27) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘PINK ELEPHANT’
(28) POLYGONUM MICROCEPHALA
(29) RANCUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
(30) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
(31) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
(32) THALICTRUM DELAVAYI
(33) VERONICASTRUM ‘DIANE’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
(34) ACANTHUS MOLLIS SSP LATIFOLIUS
(35) ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
(36) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
(37) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
(38) ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
(39) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
(40) ALCHEMILLA SAXATILIS
(41) ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
(42) ALLIUM TUBEROSUM
(43) ARCTANTHEMUM ARTICUM ‘POLARSTERN’
(44) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
(45) ARTEMISIA CAMPHORATA
(46) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
(47) ASCLEPIAS SYRIACA (= ASCLEPIAS CORNUTII)
(48) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
(49) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
(50) ASTER x ‘NOLAY’
(51) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO DOUBLE’
(52) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
(53) CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA
(54) CENTRANTHUS RUBER ‘ALBUS’
(55) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
(56) CHRYSANTHEMUM ‘CLARA CURTIS’
(57) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
(58) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
(59) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(60) EUPHORBIA PALUSTRIS
(61) GAURA LINDHEIMERI
(62) GAURA LINDHEIMERI ‘SUMMER BREEZE’
(63) GERANIUM ‘DILYS’
(64) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
(65) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
(66) GERANIUM SANGUINEUM ‘ELSBETH’
(67) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
(68) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’
(69) JOVIBARBA HIRTA ‘PURPUREA’
(70) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
(71) LIATRIS ASPERA
(72) LIMONIUM GMELINII ssp HUGARICUM
(73) LUPINUS ‘EDELKNABE’
(74) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(75) MERTENSIA MARITIMA
(76) MYRRHIS ODORATA
(77) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
(78) NEPETA x ‘CITRIODORA’
(79) OENOTHERA XXX
(80) ORIGANUM LAEVIGATUM ‘HERRENHAUSEN’
(81) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
(82) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
(83) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
(84) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
(85) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
(86) PHLOMIS RUSSELIANA
(87) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
(88) RUDBECKIA TRILOBA
(89) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
(90) SALVIA OFFICINALIS ‘BERGGARTEN’
(91) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
(92) SATUREJA ALTERNIPILOSA
(93) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
(94) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA ALBA’
(95) SCUTELLARIA INCANA
(96) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
(97) SEDUM F. ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(98) SEDUM ‘MATRONA’
(99) SEDUM SIEBOLDII
(100) SEMPERVIVUM ROSEUM FIMBRIATUM
(101) SERRATULA SEOANEI
(102) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
(103) SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
(104) TANACETUM VULGARE ‘ISLA GOLD’
(105) TEUCRIUM HYRCANICUM
(106) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
(107) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
(108) THYMUS PRAECOX MINOR
(109) THYMUS PSEUDOLANUGINOSUS
(110) VERBENA BONARIENSIS
(111) VERONICA PEDONCULARIS ‘GEORGIA BLUE’
(112) VIOLA CORNUTA
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
(113) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
(114) ANEMONE ‘HADSPEN ABUNDANCE’
(115) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
(116) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
(117) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
(118) AQUILEGIA CANADENSIS
(119) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
(120) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
(121) ARALIA RACEMOSA
(122) ASPERULA LILACIFLORA
(123) ASPERULA TAURINA
(124) ASTER DIVARICATUS
(125) ASTILBE CHINENSIS ‘PUMILA’
(126) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
(127) ASTRANTIA ‘ROMA’
(128) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
(129) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
(130) CAMPANULA TRACHELIUM
(131) CONVALLARIA MAJALIS ‘FLORE PLENO MALTAT’
(132) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
(133) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
(134) DICENTRA EXIMIA
(135) DICENTRA SPECTABILIS
(136) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
(137) DICTAMNUS ALBUS PURPUREUS
(138) DISPOROPSIS PERNYI
(139) DISPORUM FLAVUM
(140) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
(141) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
(142) EPIMEDIUM X RUBRUM
(143) EPIMEDIUM x ‘AMBER QUEEN’
(144) EUPHORBIA ROBBIAE
(145) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(146) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
(147) FRAGARIA VESCA ‘FRUCTO ALBA’
(148) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
(149) GERANIUM ENDRESSII
(150) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
(151) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
(152) GERANIUM X MAGNIFICUM
(153) GERANIUM NODOSUM
(154) GERANIUM PHAEUM ‘SAMOBOR’
(155) GERANIUM ‘ST OLA’
(156) GILLENIA TRIFOLIATA
(157) HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
(158) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
(159) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
(160) HESPERIS MATRONALIS
(161) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
(162) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
(163) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
(164) HOSTA ‘LEMON LIME’
(165) IRIS GRAMINEA
(166) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
(167) LUNARIA ANNUA ‘ALBA’
(168) OMPHALODES VERNA
(169) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
(170) PETASITES xxx
(171) PHLOX DIVARICATA ‘LAPHAMII’
(172) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
(173) POLYGONATUM HUMILE
(174) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
(175) POLYGONUM FILIFORME
(176) POLYGONUM RUNCIFORME
(177) PULMONARIA SACCHARATA ‘MRS MOON’
(178) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
(179) SAXIFRAGA FORTUNEI ‘MAÏGRUN’
(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
(181) TRICYRTIS ‘BLAUE’
(182) TRICYRTIS ‘EMPRESS’
(183) TRICYRTIS LATIFOLIA
(184) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
(185) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
(186) VINCA MINOR ‘MARIE’
(187) VIOLA LABRADORICA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
(188) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
(189) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
(191) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
(192) HAKONECHLOA MACRA
(193) MILLIUM EFFUSUM ‘AUREUM’
(194) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
(195) MISCANTHUS SINENSIS ‘STRICTUS’
(196) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
(197) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
(198) PHALARIS A. ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
(199) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
(200) STIPA TENUIFOLIA
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DE NOS PÉPINIÈRES
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 27 août au 31 octobre 2012
et du 18 mars au 31 mai 2013.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 27 août au 31 octobre 2012 et du 1er mars au 30 avril 2013.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
THIERRY DENIS
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON

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