Il suffisait de presque rien

Il suffisait de presque rien
(11 avril 2014 – Zozos d’Houilles / Maule Blacks – Air « il suffirait de presque rien)
Il suffisait de presque rien,
Peut-être d’un rebond de moins,
Ou bien avais-tu la flemme,
Toi si rapide sur le terrain ?
Mais cela vaut bien les trois points.
Oh oui la Tortue nous on t’aime !
Mais pourquoi faire du cinéma,
La Teigne allons regarde-toi,
Deux mètres devant tes trois-quarts.
À quoi bon jouer la comédie,
Pour ton hors-jeu trois points aussi,
Même si tu n’as pas l’air d´y croire.
Vraiment y’a pas d’quoi être fier.
J’entends déjà les supporters :
« Joueur de rugby, faut faire honneur à l’adversaire,
Tu as le temps, avant l’vestiaire. »
Il suffirait de presque rien
D’être plus précis à la main
Avec un peu plus d’adresse.
Cher Bob j’espère que tu comprends
Pourquoi ce soir des points tu prends :
Tu fais des passes de gonzesse.
Et voilà Mireille qui bafouille,
Et voilà Mireille qui cafouille,
Jongleur fou qui entre en piste.
Et comme vous êtes des copains,
Vous partagerez les cinq points,
Car vous êtes des artistes.
Vraiment y’a pas d’quoi être fier.
J’entends déjà les supporters :
« Joueurs de rugby, faut faire honneur à l’adversaire,
Et c’est maint’nant, l’heure de la bière ».
Faudra pas faire les malins,
Pour jouer Houilles un jour prochain,
Des joueurs de rugby la crème.
Il suffisait de presque rien,
Juste un tout petit deux à un,
Et c’est ça le rugby qu’on aime.